Catalogue des ouvrages et CD (co-)éditions IRD - Représentation de l'IRD à Madagascar 2018
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Représentation de l'IRD à Madagascar Près Lot VB 22 Ambatoroka Route d’Ambohipo (en face clinique St Paul – derrière Vatel) Tél. +261 20 22 330 98 madagascar@ird.fr Catalogue des ouvrages et CD (co-)éditions IRD - 2018 -
Nouveauté L’énigme et le paradoxe. Économie politique de Madagascar. Mireille Razafindrakoto, François Roubaud & Jean-Michel Wachsberger – 2017.- IRD Éditions/AFD – Collection Synthèses. Exemplaires disponibles : 01 (octobre 2010) La situation économique de Madagascar est singulière à plus d’un titre. D'une part, le niveau de vie des Malgaches ne cesse de régresser depuis l’indépendance en 1960, un cas unique pour un pays qui n’a pas connu de conflits majeurs ; d’autre part, à chaque fois que le pays s'est engagé sur la voie de la croissance, celle-ci a été brutalement interrompue par une crise socio- politique, mettant à bas les espoirs qu'elle avait suscités. Pour éclairer ce contexte spécifique, les auteurs décryptent l’« énigme » et le « paradoxe » malgaches en procédant à une lecture d'économie politique dans le temps long et en s’appuyant sur des données statistiques de première main. La trajectoire du pays est analysée à l’aune des théories du développement. L’identification des rentes et des stratégies d’acteurs, le rôle de la violence, le fonctionnement des institutions, la sociologie des élites malgaches ainsi que le rapport entre les citoyens et le pouvoir sont également parmi les grands thèmes traités dans cette analyse. En dépit de sa spécificité, Madagascar est emblématique d'une situation commune à de nombreux pays du Nord comme du Sud. La fragilité des coalitions entre élites y nourrit une instabilité systémique d'autant plus grande qu'elle vient se greffer sur un mécontentement populaire préexistant et récurrent, suscité par des distorsions fortes entre améliorations au quotidien et aspirations au développement.
Nouveauté Un défi pour la planète. Les Objectifs de développement durable en débat Sous la direction de Patrick Caron et Jean-Marc Châtaigner – 2017.- IRD Éditions - Collection : Objectifs Suds. « Transformer les vies tout en préservant la planète », telle est l’ambition des 17 Objectifs de développement durable (ODD), cadre d’action à l’échelle planétaire adopté par tous les pays membres de l’ONU en septembre 2015. Universels, les ODD s’adressent autant aux pays du Nord qu’aux pays du Sud et concernent à la fois l’économie, le développement des sociétés et la protection de l’environnement. Lutte contre la pauvreté, égalité entre les sexes, accès de tous à une énergie propre et à une éducation de qualité, bonne santé et bien-être, villes durables, consommation et production responsables… c’est à un profond changement de modèle que nous invitent les ODD. Cette transformation passe par un dialogue renouvelé entre science, société et politique, et entraîne des mutations majeures dans les rapports Nord-Sud. Proposant une analyse critique de chacun des 17 Objectifs, de leurs interactions et des contradictions dont ils sont aussi porteurs, cet ouvrage réunit une soixantaine d’auteurs d’horizons divers : responsables d’institutions scientifiques, chercheurs, experts, acteurs du développement… Cette approche plurielle offre différentes clés de lecture et met en avant l’importance de la recherche pour comprendre les enjeux des ODD, mesurer l’avancement de leur mise en œuvre et concevoir, en lien avec la société, des solutions innovantes. Accessible à un large public, il apporte un éclairage inédit, à la fois critique et documenté, sur les grands défis de l’Agenda 2030 pour le développement durable. Chapitre 25 : La comptabilité du capital naturel, un outil au service des ODD. Organiser localement le lien entre recherche et action – Pierre Bertrand, Edmond Roger, Pierre Jacquet, Solofo Rakotondraompiana
A l’ouest de Madagascar: Les Sakalava du Menabe. GOEDEFROIT S. – 1998.- Coll. Hommes et Société, Karthala, Orstom. Exemplaires disponibles : 01 (octobre 2010) A l'ouest de Madagascar, la société sakalava du Menabe, reliquat d'un ancien royaume, n'a pas été épargnée par les profonds bouleversements qui, depuis le début du siècle, ébranlent les fondations de la Grande île. A travers cet ouvrage qui porte sur l'étude d'une micro-région située au cœur du Menabe central, l'auteur aborde les différentes séquences de la transformation de cette société. Elle s'interroge ensuite sur la nature des « logiques » qui animent aujourd'hui l'organisation des formations socio-territoriales locales, et qui leur confèrent une structure particulière. Ces formations sont-elles les survivances d'une idéologie et d'un ordre anciens ou les résurgences de formes passées, dépassées, remaniées, adaptées à travers un siècle d'histoire ? Le microclimat ethnographique et la parole laissée aux acteurs de cette société, tendances principales de cette étude, posent d'emblée le problème des particularismes régionaux. Un accent critique est alors porté sur la récurrence des structures sociales et des formes idéologiques à travers l'ensemble du Menabe. La comparaison avec les autres sociétés de Madagascar fournit une mise en perspective qui nourrit à terme une réflexion plus vaste sur la pertinence du concept de micro-région, découpage socio-spatial, dans l'ensemble de l'île.
Andolo. L'art funéraire sakalava à Madagascar. GOEDEFROIT S. & LOMBARD J. – 2007.- Editions IRD /Biro. Exemplaires disponibles : 21 (octobre 2010) Ce livre est une histoire de la sculpture funéraire du XVIè au XIXè siècle chez les Sakalava de la côte Ouest de Madagascar. A travers une analyse détaillée et magnifiquement illustrée, on découvre comment, à partir d'un modèle unique -le tombeau royal bâti en pierres - des artistes vont créer des tombeaux en bois décorés de sculptures, symboles de la procréation et de la vie : hommes, femmes, oiseaux, blasons familiaux et couples d'amoureux. Le tombeau symbolise tout à la fois les règles de l'astrologie qui situe tous les êtres vivants dans un mouvement immense et sans fin, fixant le destin de chacun, sa place dans le cosmos, sa proximité avec le divin et donc le statut social du défunt. Les statues érotiques appartiennent à la dernière période de l'histoire de cet art funéraire qui s'étend sur trois siècles. Ces statues en constituent d'une certaine manière le point d'aboutissement logique. On va donc découvrir comment, à partir du modèle primitif du tombeau du roi dont la forme particulière consacrait son statut incomparable, on aboutit, par des adaptations successives et par une transformation plastique de l'architecture funéraire, à des créations de ce type. L' oeuvre proposée devait plaire, marquer son époque, de telle manière que l'innovation la plus osée apparaisse en définitive comme la confirmation de ce qui s'est toujours fait. Ainsi, le sculpteur, à travers ses inventions plastiques représentatives de chacune des périodes de l'évolution de cet art funéraire, est comme le législateur de sa société, donnant forme et sens au nouveau cours des choses tout en se situant dans la continuité d'une tradition religieuse.
Atlas de la peste à Madagascar. CHANTEAU S. – 2005.- Editions IRD, AUF, IP. Exemplaires disponibles : 13 (octobre 2010) La peste, un fléau du passe? Non, une maladie d’actualité qui se réveille ici ou là comme l’attestent de récentes épidémies en Inde ou en Algérie. Apres plusieurs décennies au cours desquelles la situation a été maîtrisée grâce a des efforts considérables en matière de recherche et de formation, Madagascar a en effet connu en 1991 un retour brutal de la maladie. La peste reste une menace pour d'autres pays dans le monde, et Madagascar représente actuellement un des foyers les plus actifs. Cet Atlas de la peste à Madagascar retrace l'histoire de la maladie dans ce pays et en présente, à partir d'observations originales et détaillées, un état des lieux. S'appuyant sur des données récentes issues des dernières techniques d'investigation, les auteurs mettent en avant de multiples recommandations pour la surveillance et la lutte contre cette redoutable maladie. Didactique, accompagne d'une rime iconographie, l'ouvrage est d'accès facile et s'adresse à tous ceux, personnels de santé, enseignants et étudiants, chercheurs, qui sont concernes par ce problème de santé. Maladie de la pauvreté, la peste se maintient à bas bruit dans de nombreux pays où elle peut ré émerger brutalement.
Bible et pouvoir à Madagascar au XIXe siècle. Invention d'une identité chrétienne et construction de l'Etat (1780-1880). RAISON-JOURDE F. – 1991.- Coll. Hommes et Société, Karthala. Exemplaires disponibles : 02 (octobre 2010) Les Hautes Terres de Madagascar ont été marquées au XIXè· siècle par un enracinement vigoureux du christianisme. Celui-ci s'introduit quand la lointaine Grande-Bretagne, implantée à l'île Maurice en 1810, devient partenaire privilégié du petit royaume merina. Contribuant à la formation d'une armée de type occidental, qui fera la conquête brutale des deux tiers de l'île, introduisant l'école et l'écrit missionnaires, les étrangers ébranlent les rapports sociaux. Le pouvoir renforce alors ses mécanismes de contrôle en deux domaines : la corvée généralisée et les cultes ancestraux. Deux visions du monde s'affrontent, au prix de la vie de martyrs, et aussi à partir de greffes occidentales, deux imaginaires du pouvoir, l'un centre sur l'Etat et porte par une bourgeoisie militaire, l'autre aristocratique, centre sur une monarchie revivifiée par l'image du roi messianique de la Bible. Rompant avec l'analyse de la conversion royale de 1869 au protestantisme comme ralliement définitif à l'Occident, l'approche, tentée ici en termes d'enjeux politiques internes, évite de rester tributaire des seules sources missionnaires. Le point de vue des autochtones y est reconstitue, au terme d'une recherche qui a demandé une quinzaine d'années, à partir de manuscrits, d'autobiographies, d'enquêtes orales. Une première interrogation porte sur les stratégies sociales et culturelles des groupes sociaux qui tentent de conserver une certaine autonomie de mouvement. Leur créativité s'exerce dans l'implantation des paroisses et la compétition pour les nouveaux rôles ecclésiaux, ainsi que dans l'indigénisation du sermon, du chant religieux et la création du spectacle de hira gasy en l'honneur des ancêtres : genres foisonnants qui témoignent de la quête d'une identité chrétienne autochtone, inspirée par la résistance culturelle merina. Une deuxième forme d'exploration concerne l'intégration des missions à un programme de modernisation et de rassemblement de l'île, dont les effets pervers font du royaume merina le prédécesseur des Etats africains post-coloniaux. Le christianisme pâtit de l'utilisation autoritaire qu'en font les militaires pour suppléer aux carences du réseau administratif. Un retour aux cultes ancestraux s'accomplit donc, sans que les pratiques chrétiennes soient pour autant abandonnées. Ainsi apparaît l'ambivalence marquant jusqu' à nos jours le rapport merina à l'étranger, allie bienfaisant ou agresseur de l'intimité.
Biodiversités en partage. Reconfigurations de ruralités dans le corridor forestier betsileo tanàla (Madagascar) RAKOTO RAMIARANTSOA H. & BLANC-PAMARD C. – 2014. Ed. IRD, Collection ″A travers champs″. Les politiques environnementales à Madagascar, notamment celles de conservation de la biodiversité, induisent de nouvelles recompositions spatiales et modifient l'articulation entre toute une série de pouvoirs et les savoirs locaux dans le monde rural. À partir d'un important travail de terrain, ce livre analyse les pratiques agraires et les stratégies villageoises face aux actions de conservation. Centré sur le corridor forestier betsileo tanàla, haut-lieu stratégique de la politique environnementale nationale, l'ouvrage met en lumière les reconfigurations des ruralités, imposées par la nouvelle dimension écologique du développement. Il soulève aussi la question cruciale de la lutte contre la pauvreté dans ce contexte environnemental. Cette analyse fine, qui s'appuie sur des données nouvelles et originales, intéressera tous ceux concernés par les relations entre la gestion de la biodiversité et le développement rural, à Madagascar et plus largement dans les pays du Sud : chercheurs, enseignants et étudiants, mais aussi développeurs, ONG et bailleurs de fonds. Hervé Rakoto Ramiarantsoa, géographe, professeur à l'université de Bordeaux Montaigne (UMR ADESS/CNRS) et Chantal Blanc-Pamard, géographe, directeur de recherche au CNRS (CEAf/EHESS/IRD), conduisent depuis plusieurs années des recherches sur les ruralités à Madagascar, en association avec des équipes de l'IRD. Soit à titre personnel, soit en tandem, ils ont déjà publié des ouvrages dans la collection " À travers champs ".
Biogéographie de Madagascar LOURENÇO W. R. – 1996.- Actes du colloque international Biogéographie de Madagascar Société de Biogéographie / Muséum / Orstom, Paris, 26-28 sept. 1995. Exemplaires disponibles : 02 (octobre 2010) 55 communications, principalement de la botanique et de la zoologie qui abordent les grands problèmes actuels de biodiversité, de protection et d'environnement.
Chair de la terre, œil de l'eau. Paysanneries et recompositions de campagnes en Imerina (Madagascar) RAKOTO RAMIARANTSOA H. – 1995.- Editions ORSTOM. Exemplaires disponibles : 02 (octobre 2010) Le paysage de ces hautes terres tropicales s'articule sur deux unités : la colline à fine pellicule de sols, la " chair de la terre ", et le bas-fond organisé autour de l'eau, l'" œil de l'eau ". La mosaïque rurale de l'Imerina est illustrée par les exemples de trois petits pays, près de Tananarive. Leur personnalité résulte de combinaisons entre héritages historiques et permanence écologique, mais s'enrichit également de liaisons avec la grande ville. Contexte naturel, histoire des lieux et ruralité des sociétés construisent une identité merina que des initiatives paysannes ne cessent de recomposer.
Les champs de l'ancestralité à Madagascar : parenté, alliance et patrimoine. OTTINO P. – 1998.- Editions Karthala / ORSTOM. Exemplaires disponibles : 03 (octobre 2010) Au-delà de la grande diversité de surface des structures sociales malgaches, Les champs de l'ancestralité font ressortir les idées et principes communs sur lesquels elles sont fondées. Dès la première page, l'auteur met en lumière l'ordonnancement idéal du lahatra qui, ne séparant pas le monde visible des vivants du monde invisible de leurs ancêtres et autres entités de la surnature, fonde le caractère cosmique des sociétés étudiées. Dérivant directement de cette conception, l'identité locale de jus sanguinis et de jus soli établit le poids de la parenté par le patrimoine qui, partout consolidée par une forte tendance à l’endogamie (de descendance ou de condition), favorise l'émergence de lignées ou de « noyaux» de proches parents en mesure (de par les positions d'autorité qu'ils occupent) de contrôler le maximum d'atouts ou de capitaux sociaux, économiques, symboliques. Deux distinctions majeures opposent, d'une part, les «donneurs d'épouses» (ou mieux, dans les conceptions locales, les donneurs de vie) aux «preneurs » et, d'autre part, les «descendants d'hommes» aux « descendants de femmes» ; ces distinctions établissent l'importance sociologique de la parenté par les femmes (les sœurs et les filles mariées) dont la dispersion, constitutive dans les campagnes de véritables trames régionales, met en rapport d'échange les « ancestralités» localisées des « descendants d'hommes ». Dans le même temps, l'instabilité des unions conduit, dans la plupart des régions, à une multiplication des demi-germains susceptible, en fonction des statuts des parents, d'introduire des différences de rang entre les parents les plus proches. La démarche interprétative fondée sur la compréhension des pratiques individuelles ou collectives, la plupart du temps senties comme «allant de soi» et, par conséquent, plus« agies »que« pensées », explique la grande place faite à l'ethnographie. Outre qu'elle confirme le pragmatisme des cultivateurs, des paysans, des éleveurs ou des pêcheurs étudiés, cette observation in situ fait encore ressortir le poids des relations de pouvoir confirmant une fois de plus la réalité essentiellement inégalitaire et hiérarchique des sociétés de Madagascar.
La colonisation agricole au Moyen Ouest malgache : la petite région d’Ambohimanambola (sous préfecture de Betafo). MARCHAL J.-Y. – 1974.- Coll. Atlas des structures agraires à Madagascar, ORSTOM, Moutons & Co.
Les crevettes côtières de Madagascar. Biologie, exploitation, gestion CAVERIVIERE A., CHABOUD C., RAFALIMANANA T. (dir.) – 2008.- Editions IRD. Exemplaires disponibles : 02 (octobre 2010) Depuis les années 1960, les crevettes côtières de Madagascar font l'objet d'une intense exploitation. Elles représentent l'une des principales ressources de devises du pays et constituent à ce titre un enjeu convoité par les investisseurs, mais aussi par les pêcheurs traditionnels. Du fait de l'augmentation de la pression de pêche, la pêcherie malgache se trouve confrontée, depuis le milieu des années 1990, à des difficultés économiques croissantes, à la stagnation des débarquements, à la baisse des rendements et de la taille moyenne des captures. Avec pour objectif d'actualiser les connaissances scientifiques sur la ressource et d’en améliorer l’exploitation et la gestion, le Programme national de recherche crevettière (PNRC) a été lancé en 1997 avec le soutien financier de l’Agence française de développement et l’expertise scientifique de l'Institut de recherche pour le développement (IRD). Cet ouvrage en présente la synthèse dans trois principaux domaines : biologie et environnement des espèces ; dynamique et état de l'exploitation industrielle, artisanale et traditionnelle ; économie de l'exploitation et évolution des aménagements. Chercheurs, professionnels, décideurs et économistes des pêches y trouveront un bilan complet et actualisé sur la pêche crevettière à Madagascar.
Erosion et gestion conservatoire de l'eau et de la fertilité des sols. RATSIVALAKA S., SERPANTIE G., DE NONI G. et ROOSE É. (dir.) – 2006.- Actes des journées scientifiques du réseau de chercheurs Erosion et GCES. AS Actualité scientifique. Éditions des Archives Contemporaines, ADF, 312p. Le problème de l'érosion et de la conservation de l'eau et de la fertilité des sols est très ancien puisque bien des civilisations ont disparu du fait des interventions maladroites de l'homme sur les ressources en eau et en sols. C'est aussi une problématique très moderne à Madagascar car elle s'inscrit dans la perspective du développement durable. Or, ce document rapporte 43 communications présentées aux Journées scientifiques organisées par le réseau EGCES de l'Agence universitaire de la Francophonie (ADF), en coopération avec l'université d'Antananarivo, le SCAC, l'IRD, le CIRAD, le FOFIFA, I'ANAE et le FORMA. Ces actes contiennent des synthèses sur les recherches développées ces dernières années par les animateurs du comité de suivi du Réseau à Madagascar, en Afrique, en Equateur, au Vietnam et dans d'autres pays montagneux de l'Océan Indien. 115 tentent aussi de faire le point des recherches actuelles concernant les processus d'érosion, les indicateurs et la répartition spatiale des risques, les techniques de lutte et la prise en compte des contraintes humaines dans la gestion des ressources naturelles : l'eau, la biomasse et la fertilité des sols. Ce document intéressera les chercheurs des disciplines concernées par l'environnement, mais aussi les enseignants, les étudiants et les responsables du développement rural.
Insecta Coleoptera Bubrestidae de Madagascar et des îles voisines. Catalogue annoté. BELLAMY C.L. – 2007.- IRD, CIRAD, MNHN. Coll. Faune de Madagascar 92. Exemplaires disponibles : 12 (octobre 2010) Las Buprestes, ou Richards, ne sont pas appelés en vain « jewel beetles » par les Anglo-Saxons. Ils comptent en effet parmi les plus beaux représentants du règne animal et du concept de biodiversité. Phytophages, parfois saproxylophages, les Buprestes sont directement associés aux plantes, qu'elles soient vivantes ou mortes. Ils jouent donc un rôle important dans l’équilibre de l’écosystème, tant par la pression qu'ils exercent sur leurs plantes hôte que par leur rôle dans le recyclage de la matière organique. Madagascar abrite une faune de Buprestes remarquablement riche pour une île. Ce catalogue annoté des Coléoptères Buprestidae de Madagascar, des îles Aldabra, des Comores et des Mascareignes et des Seychelles présente 74 genres valides, 18 genres mis en synonymie, 16 sous-genres inédits, 747 espèces valides, 224 espèces mises en synonymie et 20 sous-espèces, repartis en 6 sous-familles, 15 tribus et 19 sous-tribus. Pour chaque espèce, la localisation du type est précisée ainsi que la distribution géographique connue, qu'elle soit publiée ou parfois inédite. L'ensemble des descriptions originales valides et leurs références bibliographiques sont cités. Six espèces et cinq genres nouveaux sont par ailleurs décrits pour la première fois dans ce volume.
Insecta Hemiptera Heteroptera Coreidae BRAILOVSKY ALPEROWITZ H. – 2012.- Editions IRD, QUAE, MNHN, Coll. Faune de Madagascar 94. Exemplaires disponibles : 12 (octobre 2010) Les Coreidae de Madagascar sont révisés; tous les taxa connus, présents dans l'île, sont pris en compte. Deux sous-familles, douze tribus, vingt-neuf genres, un sous-genre, et soixante-neuf espèces sont traités en détail. Quatre nouveaux genres et dix-neuf nouvelles espèces sont décrits et placés dans la sous-famille des Coreinae. Trois nouvelles combinaisons sont proposées et cinq espèces mises en synonymie. Deux genres (Latimbus Stål et Oncaspidia Stål et une espèce sont enregistrés pour la première fois de Madagascar; une espèce par genre au moins est illustrée par son habitus en vue dorsale et environ 200 dessins, représentant les détails morphologiques ainsi que les genitalia mâles et femelles de quelques espèces, facilitent leur identification. Des clés bilingues sont fournies pour les sous-familles, tribus, genres, sous- genres et espèces malgaches. Des localités nouvelles apportent des précisions sur leur distribution.
Madagascar face au défi des Objectifs du millénaire pour le développement. GASTINEAU B., GUBERT F., ROBILLARD A.-S., ROUBAUD F. – 2010.- Editions IRD. Exemplaires disponibles : 02 (octobre 2010) L'engagement de 147 chefs d'État d’accorder un « soutien indéfectible » à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) a eu un impact fort sur la structuration de l’aide, sur la définition des politiques promues et sur leur mise en œuvre par les gouvernements des pays du Sud depuis dix ans. Mais quel en a été l'impact sur le développement des pays concernés et quelle distance reste-t-il à parcourir pour que les OMD soient atteints d'ici à l'échéance de 2015 ? Cet ouvrage propose un bilan à mi-parcours de l'état de réalisation des cinq premiers objectifs au sein de la Grande Île. Outre un diagnostic chiffré des évolutions récentes observées en matière de pauvreté, de scolarisation, de santé ou encore d'égalité des sexes, il présente les résultats de recherches originales sur des thématiques aussi diverses que la demande d’éducation, les discriminations, la fécondité, l'occupation spatiale du territoire… Au travers d'analyses minutieuses d’économistes, de démographes, d’agronomes et de géographes, les facteurs de blocage susceptibles de freiner la marche de Madagascar vers la réalisation des OMD sont mis en lumière. Ce livre apporte ainsi des éléments concrets, utiles pour la mise en place de politiques de lutte contre la pauvreté et la conduite d'actions de développement.
Parcours de recherche à Madagascar. L’IRD – Orstom et ses partenaires FELLER C., SANDRON F. (éd.) – 2010.- Editions IRD. Exemplaires disponibles : 02 (octobre 2010) L'engagement de 147 chefs d'État d’accorder un « soutien indéfectible » à la réalisation des Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) a eu un impact fort sur la structuration de l’aide, sur la définition des politiques promues et sur leur mise en œuvre par les gouvernements des pays du Sud depuis dix ans. Mais quel en a été l'impact sur le développement des pays concernés et quelle distance reste-t-il à parcourir pour que les OMD soient atteints d'ici à l'échéance de 2015 ? C’est après la Seconde Guerre mondiale que la recherche française sur les pays tropicaux se structure selon un nouveau dispositif institutionnel. Dès 1946, Madagascar fait partie des pays précurseurs disposant d’un centre de recherche (l’IRSM, Institut de recherche scientifique de Madagascar), de moyens logistiques et humains pour mener à bien ses objectifs scientifiques et de développement. Depuis, l'IRSM a été intégré à l'Orstom (Office de la recherche scientifique et technique outre-mer), devenu IRD (Institut de recherche pour le développement) en 1998, et le partenariat avec les chercheurs et universitaires nationaux s'est considérablement élargi. À travers différents parcours de recherche, cet ouvrage dresse, soixante-cinq ans plus tard, un bilan du chemin parcouru et dessine un panorama de l’évolution des connaissances dans les principaux domaines investis par l’IRD et ses partenaires : géographie, anthropologie, économie, démographie, santé, hydrologie, pédologie, minéralogie, océanographie, botanique et travaux sur les substances naturelles. Ainsi, des acteurs malgaches et français de la recherche nous livrent leur vision de l’évolution de leurs disciplines et nous présentent les modalités scientifiques et institutionnelles de leur collaboration. La production scientifique analysée permet par ailleurs de redonner vie à des travaux anciens peu accessibles. Outre les bibliographies propres à chaque chapitre, l’ouvrage est accompagné d’un DVD comprenant plus de 3 000 références issues de la base documentaire Horizon Pleins Textes de l’IRD, dont 1 800 disponibles en version intégrale (fichiers PDF) couvrant la majeure partie des travaux réalisés à Madagascar par l’IRD et ses partenaires malgaches.
Population rurale et enjeux foncier à Madagascar SANDRON F. (ed. sc.) – 2008.- Editions KARTHALA/CITE. Exemplaires disponibles : 02 (octobre 2010) Un fait marquant de ce début de XXIè siècle est la prise de conscience générale quant aux menaces écologiques et environnementales qui pèsent sur notre planète. Un intérêt croissant se manifeste ainsi pour promouvoir la durabilité des systèmes d’exploitation agricoles et des ressources naturelles. Dans ce contexte, les modes d'appropriation et de gestion de la terre, mais aussi des forêts, deviennent des enjeux économiques, écologiques et sociaux majeurs. La question foncière se trouve ainsi et plus que jamais au centre de l'actualité, en particulier dans les milieux ruraux des pays du Sud. A Madagascar, la faiblesse de l'intensification de l'agriculture confrontée à une forte croissance démographique rend la question foncière d'autant plus prégnante que les principales régions agricoles connaissent une saturation de leurs ressources en terre. Face à la rareté, la demande de sécurisation foncière de la part des populations rurales devient donc de plus en plus impérieuse et c'est dans ce sens qu'une ambitieuse réforme foncière a été impulsée par les pouvoirs publics en 2005. S'il est trop tôt pour en dresser un bilan, il nous a semblé en revanche que c'était là l'occasion de proposer un état des connaissances de la question foncière à la lueur de l'examen des résultats d'expériences passées et d'une réflexion sur les évolutions en cours. Dans une démarche pluridisciplinaire, en complément des aspects juridiques et historiques, cet ouvrage propose donc une analyse des enjeux fonciers dans le milieu rural malgache.
La ruée vers l'or rose. Regards croisés sur la pêche crevettière traditionnelle à Madagascar. GOEDEFROIT S., CHABOUD C. & BRETON Y. (ed.) – 2002.- Editions IRD. Coll. Latitudes 23. Exemplaires disponibles : 03 (octobre 2010) Depuis une dizaine d'années, on parle de la crevette comme de l'« or rose de Madagascar ». Cette expression traduit bien l'importance de cette ressource pour l'économie d'un pays considéré comme l'un des plus pauvres de la planète et pour une frange grandissante de la population qui vit de la pêche et de la collecte. Tout comme d'autres activités « pionnières » telles que l'exploitation des pierres précieuses, la pêche crevettière appelle une mobilisation d'un nombre remarquable d'acteurs. Outre la véritable ruée observée vers les fronts pionniers de la pêche crevettière traditionnelle, les autres secteurs de cette activité (artisanal, industriel) connaissent également des dynamiques d'évolution rapide auxquelles participent de multiples intervenants. Cette situation engendre des interactions complexes entre différents types d'acteurs (politiques, bailleurs de fonds internationaux, ONG...) et à différentes échelles, du local à l'international. Cet ouvrage aborde ainsi l'étude de la pêche traditionnelle et de sa croissance selon diverses échelles et déterminants (économique, social, politique, écologique, religieux…) qui, loin de s'exclure mutuellement, se complètent pour tendre vers une meilleure compréhension des dynamiques et des transformations en cours dans ce secteur. Il est le fruit de la collaboration de chercheurs de diverses disciplines (anthropologues, économistes, sociologues) et origines (canadienne, française, malgache) qui à la croisée des regards, s'interrogent et dialoguent sur le rôle catalyseur de la pêche dans les dynamiques économiques et sociales que connaît actuellement Madagascar et, partant, sur l'exemplarité du cas malgache pour la compréhension globale des problématiques de la pêche au niveau international.
Le terroir et son double. Tsarahonenana 1966-1992. Madagascar. BLANC-PAMARD C. & RAKOTO RAMIARANTSOA H. – 2000.- Editions IRD, Coll. A travers Champs. Exemplaires disponibles : 02 (octobre 2010) Avant de fonder une géographie culturelle des sociétés mélanésiennes, Joël Bonnemaison avait commencé en 1966 ses recherches par une étude de terroir à Tsarahonenana, sur les Hautes Terres centrales de Madagascar. Une vingtaine d'années plus tard, deux géographes, Chantal Blanc-Pamard et Hervé Rakoto Ramiarantsoa, ont entrepris une relecture du terroir, à la lumière des changements survenus entre temps. Le retour est double : il concerne Tsarahonenana, mais aussi Andranomangamanga, front pionnier ouvert dans la montagne. L'ouvrage adopte la forme d'un dialogue avec l'écrit de référence de Joël Bonnemaison. Témoins des mutations, les paysages servent d'entrée à toute une série de thèmes : la notion de surpeuplement, la gestion locale de l'environnement, les pratiques d'entretien de la fertilité, la force des structures culturelles, la construction de territoires ... Du terroir à son double, la question du développement reste centrale. En postface, Joël Bonnemaison évoque son apprentissage de géographe à Tsarahonenana et propose une interprétation personnelle des transformations du terroir. Ce texte, l'un de ses derniers écrits, nous donne une grande leçon de géographie culturelle. Entre hier et aujourd'hui, Tsarahonenana est le témoignage d'une nouvelle ruralité. L'ouvrage, abondamment illustré, s'adresse aux universitaires, aux praticiens du développement, et au public intéressé par les mondes du Sud.
Transitions agraires au sud de Madagascar. Résilience et viabilité, deux facettes de la conservation Sous la direction de Dominique HERVÉ, Samuel RAZANAKA, Solofo RAKOTONDRAOMPIANA, Fontaine RAFAMANTANANTSOA & Stéphanie CARRIÈRE – 2016 – IRD Éditions/SCAC/PARRUR Madagascar. Exemplaires disponibles : 02 (octobre 2010) La conservation des forêts ne doit pas occulter la vie des familles qui vivent des ressources forestières. Au fur et à mesure que les massifs forestiers se fragmentent, et les forêts sèches plus rapidement que les forêts humides, les activités agricoles occupent un espace plus important. Mais l’une et l’autre de ces dynamiques sont interdépendantes. C’est donc en modélisant leurs interactions que l’on peut faire apparaître des trajectoires viables. Ces résultats sur la résilience et la viabilité apportent à la conservation un nouvel éclairage en montrant comment la réconciliation des peuples avec leurs forêts, puis l’accord de toutes les parties prenantes sur un objectif de conservation, permettraient de s’engager vers une gestion durable.
Transitions agraires, dynamiques écologiques et conservation. Le "corridor" Ranomafana Andringitra, Madagascar. SERPANTIÉ G., RASOLOFOHARINORO, CARRIÈRE S. – 2008.- Editions CITE / IRD. Exemplaires disponibles : 02 (octobre 2010) Concilier des objectifs aussi essentiels que la lutte contre la pauvreté et la conservation de la biodiversité en zone rurale est une des exigences du développement durable. Cependant, les sociétés rurales des pays du Sud sont marginalisées face à une économie mondialisée ainsi que par l’urgence des actions de préservations du patrimoine naturel. Les pratiques locales sont de moins en moins adaptées à ces changements. Á Madagascar, la « Grande Ile » de l’Océan Indien, les défis de la conservation et du développement nécessitent une prise en compte des spécificités locales et régionales. Pourtant, les programmes de recherche qui s’interrogent sur la nature des interactions homme-environnement à ces échelles sont encore rares. Le programme GEREM (Gestion des espaces ruraux et environnement à Madagascar), réalisé conjointement par le Centre national de recherche sur l’environnement (CNRE -Madagascar) et l’Institut de recherche pour le développement (IRD), s’est donné comme objectif de produire des connaissances de cette nature, pour les acteurs impliqués dans ce challenge. Succédant à GEREM Tuléar qui traitait de la déforestation dans le Sud-ouest (forêt des Mikéa), GEREM Fianarantsoa a analysé le cas du « corridor » forestier Ranomafana Andringitra près de Fianarantsoa, concerné par un programme de conservation. Cet ouvrage rassemble 25 communications (résultats scientifiques, introductions de débats, avis d’acteurs sur l’avenir de ce « corridor ») présentées au séminaire de restitution GEREM, les 9 et 10 novembre 2006 à Antananarivo, qui sanctionne trois années de recherche. La partie 1 examine les dynamiques environnementales dans la région du couloir Fianarantsoa. La partie 2 rend compte des pratiques locales, des dynamiques écologiques qui s’ensuivent et de la construction des paysages. La dernière partie évoque la diversité des réponses aux actions de conservation et de développement, puis aborde des pistes d’actions et de recherche pour mieux concilier développement et conservation dans la gestion des activités et des territoires. Ce document intéressera les chercheurs des disciplines consacrées à l’environnement et au monde rural, mais aussi les enseignants, étudiants, développeurs et gestionnaires de la biodiversité, les bailleurs de fonds et plus largement le grand public soucieux de ces questions qui concernent non seulement Madagascar mais aussi un grand nombre de pays du Sud.
Tropiques, lieu et liens. ANTHEAUME B., BLANC-PAMARD C. et al. – 1989.- ORSTOM Editions, Coll. Didactiques.
Tsarahonenana, des riziculteurs de montagne dans l’Ankaratra. BONNEMAISON J. – 1976.- Editions de l’ORSTOM, Coll. Atlas des structures agraires à Madagascar n°3. Exemplaires disponibles : 02 (octobre 2010)
Autres ouvrages
Nouveauté La microfinance et ses dérives. Émanciper, discipliner ou exploiter ? Isabelle Guérin – 2015.- IRD Éditions/Demopolis. Hier d’inspiration réformatrice, la micro-finance nourrit aujourd’hui une idéologie néolibérale, patriarcale et moraliste, portée par un capitalisme « social » et des économistes comme Esther Duflo. Les pauvres, et en premier lieu les femmes, sont perçus comme des entrepreneurs et consommateurs créatifs et responsables, ou des malades à soigner, impulsifs et irrationnels. Microcrédit, micro-épargne et éducation- financière seraient des recettes miracles permettant l’épanouissement du potentiel entrepreneurial et l’émancipation par la consommation, ou la canalisation de tentations impulsives et la rationalisation des comportements. Les enquêtes menées dans diverses régions du monde montrent les dérives et les désillusions de la microfinance. Une vision politique de la pauvreté et du marché permet de dépasser les impasses des idéologies dominantes. Des formes alternatives et solidaires d’épargne et de crédit ouvrent la perspective de réinventer la richesse, la solidarité et la lutte contre les dominations et les inégalités.
Nouvelle acquisition Villes et violences en Afrique noire Marc-Antoine Pérouse de Montclos – 2002.- IRD Éditions/Karthala. L'objectif du présent essai est d'analyser le rapport de la violence à la croissance urbaine. Il y est démontré que la violence accompagne toujours le développement urbain et qu'elle en fait même intrinsèquement partie, mettant en évidence une forte corrélation avec la taille des villes. Le problème n'est d'ailleurs pas propre à l'Afrique, quoiqu'il en ait adapté certaines spécificités dans le contexte d'une dilution de l'autorité politique, d'un relâchement du contrôle social et, parfois, d'une inadaptation à la modernité du cosmopolitisme citadin. Fondamentalement, la question plonge ses racines dans des dynamiques locales dont il ne faut pas négliger la puissance au profit d'une optique par trop mondialisée.
Nouvelle acquisition Métropoles en mouvement. Une comparaison internationale Sous la direction de François Dureau, Véronique Dupont, Éva Lelièvre, Jean-Pierre Lévy et Thierry Lulle – 2000.- IRD Éditions/Économica, Collection "Villes" Préparé par cinq chercheurs de disciplines différentes (démographie, géographie, urbanisme) et appartenant à plusieurs institutions de recherche (IRD, Ined, CNRS et Universidad Externado de Colombia), cet ouvrage collectif est issu d'une rencontre internationale qui s'est tenue en 1998 à l'IRD, avec le soutien du Réseau socio-économie de l'habitat, du Plan urbanisme construction architecture (Puca) du ministère de l'Équipement, du CNRS et de l'Institut universitaire d'études du développement (IUED). Une quarantaine de chercheurs français et étrangers analysent et comparent les dynamiques contemporaines de dix-neuf métropoles du Nord et du Sud* à travers les pratiques de mobilité spatiale. Ils apportent sur chacune de ces 19 métropoles des informations récentes et originales, organisées selon une grille d'analyse commune et présentées sous forme de fiches descriptives en annexe. Cette démarche comparative se poursuit actuellement : elle est au cœur du projet scientifique que mène l'unité de recherche mobilités et recompositions Urbaine de l'IRD, en partenariat avec des équipes françaises et d'une dizaine de pays du Sud. * Abidjan, Bamako, Bangkok, Bogota, Delhi, Guatemala City, Hanoï, Johannesburg, Kampala, Le Caire, Montréal, Moscou, Mumbai (ex-Bombay), Ouagadougou, Paris, Quito, Santiago du Chili, Sao Paulo, Strasbourg.
Nouvelle acquisition Les cités du désert. Des villes sahariennes aux saharatowns Olivier Pliez – 2011.- IRD Éditions/PUM Des villes sahariennes aux saharatowns. À rebours de tous les clichés, le Sahara est un monde de villes. Cependant, les cités anciennes héritées des échanges transsahariens, carrefours cosmopolites qui ont longtemps fait rêver les Occidentaux, ont dès la période coloniale amorcé une longue agonie. D’autres types de villes ont émergé à la faveur des indépendances, sur fond de volontarisme politique des nouveaux États. Comme un clin d’œil au mot chinatown, cet ouvrage propose de forger le terme de saharatown pour qualifier ces villes voulues par les nouveaux pouvoirs publics, purs produits des politiques d’aménagement menées à partir des années 1960, formations urbaines à l’identité citadine encore floue et pivots essentiels des échanges entre les deux rives du désert. Citadins de fraîche date, les jardiniers d’oasis, les nomades, les commerçants, les immigrés, les réfugiés – mais aussi les migrants de passage en route vers l’Europe – contribuent à créer des dynamiques inédites, au gré des flux qui parcourent les réseaux marchands et migratoires transsahariens. C’est à la rencontre de ces villes nouvelles et de leurs habitants qu’invite ce livre, fruit de la longue expérience de terrain d’un géographe, qui conduira le lecteur à découvrir les espaces et les atmosphères urbaines propres aux saharatowns d’aujourd’hui.
Nouvelle acquisition Brasília, ville fermée, environnement ouvert Marcia Regina De Andrade Mathieu, Ignez Costa Barbosa Ferreira et Dominique Couret – 2006.- IRD Éditions - Collection : Latitudes 23 Brasília a incarné la ville moderne avant-gardiste et idéale des années 1950. Le projet de Lucio Costa et Oscar Niemeyer résiste au temps car, près d'un demi-siècle après sa fondation, la ville jouit toujours d'une aura puissante. L'Unesco a classé le site patrimoine mondial de l'humanité en 1987. Elle surprend par sa composition spatiale distanciée, dispersée et répétitive, sa communication urbaine essentiellement automobile et une apparente et inquiétante anomie sociale. Mais où donc et sous quelle forme les populations de Brasília font-elles aujourd'hui société ? Comment d'un projet de ville délimitée et finie a-t-on pu aboutir à une telle urbanisation diffuse et ségréguée de l'environnement régional ? À partir d'une lecture environnementale croisée entre géographies urbaines brésilienne et française, les auteurs de cet ouvrage proposent une analyse de cette expérience urbanistique et sociale unique, et s'interrogent sur le sens du développement local et le dilemme urbain du XXIe siècle entre libéralisme inégalitaire et projet social régulateur.
Nouvelle acquisition Insularités. Hommage à Henri Lavondes Alain Babadzan – 2003.- IRD Éditions/Société d'ethnologie Henri Lavondès (1926-1998) a été de 1976 à 1987 professeur au département d’ethnologie de l’université Paris X-Nanterre. Son parcours de chercheur l’avait conduit auparavant de Madagascar aux îles Marquises, passant des questions de parenté et d’organisation sociale à l’étude des mythes et de la littérature orale, dans une perspective marquée par un structuralisme bien tempéré. Homme de terrain passionné, chercheur d’une rigueur exemplaire, c’est à ce « savant discret » selon le mot de Georges Condominas, dont il fut l’élève, que ses collègues et amis ont tenu à rendre hommage dans le volume. L’ouvrage, qui fait une place importante aux évocations personnelles – Claude Robineau, Georges Condominas, Paul Ottino, Jean-François Baré –, rassemble des contributions réparties en deux volets. Un volet océanien, où des thématiques familières à Henri Lavondès sont revisitées par des chercheurs travaillant sur des sociétés mélanésiennes et polynésiennes – Marika Moisseeff, Brigitte Derlon et Monique Jeudy-Ballini, Marie-Claire Bataille-Benguigui, Alain Babadzan –, précède un second ensemble de textes où un prolongement comparatif est donné aux recherches d’Henri Lavondès depuis des terrains africains et américains – Jacques Galinier, Philippe Erikson, Alfred Adler, Manga Bekombo. Le livre se referme sur une bibliographie exhaustive de l’auteur.
Nouvelle acquisition Migrations africaines. Le codéveloppement en questions Sous la direction de Cris Beauchemin, Lama Kabbanji, Papa Sakho et Bruno Schoumaker – 2013.- IRD Éditions/Armand Colin Depuis le milieu des années 2000, les débats sur l’immigration en Europe se sont très largement focalisés sur les migrations africaines. Pour autant, les migrations d’Afrique subsaharienne demeurent largement méconnues et « l’engouement » dont elles font l’objet est sans mesure avec leur poids statistique. En complément du contrôle des frontières, le codéveloppement est apparu comme un nouveau dispositif politique associant gestion des migrations et promotion du développement. L’ouvrage confronte les attentes des politiques du codéveloppement avec les résultats d’enquêtes, observant ainsi les liens entre migrations et développement en Afrique subsaharienne. À l’examen des politiques, fondé sur l’étude des textes officiels européens et africains et sur des entrevues avec des praticiens, répond l’analyse des comportements des populations à travers l’exploitation d’entretiens menés avec des migrants et surtout l’analyse statistique de données originales collectées dans le cadre du projet Migration entre l’Afrique et l’Europe (MAFE). Cet ouvrage se présente comme un essai de démographie politique. Sa démarche consiste à questionner, par l’étude des populations, les hypothèses qui sous-tendent les politiques en matière de migration et développement.
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