CENTRE CULTUREL CORÉEN - CALENDRIER DES ACTIVITÉS - SEPTEMBRE - OCTOBRE 2021 - Centre Culturel Coréen
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Le Centre Culturel Coréen au cœur de Paris Nous vous informons que, compte tenu de la pandémie en cours, tous les événements annoncés dans ce calendrier des activités risquent évidemment d’être remis en question en cas d’aggravation de la situation sanitaire. Merci de suivre attentivement dans les jours qui viennent les informations diffusées en temps réel sur notre site internet : www.coree-culture.org. Et n’oubliez pas que plusieurs de nos événements culturels en ligne, annoncés dans Situé au 20 rue La Boétie, dans le 8e arrondissement, le Centre Culturel notre programme de septembre - octobre, Coréen à Paris permet d’offrir au public français, avec ses quelque 3 756 m² seront toujours disponibles au cours des mois (soit 5 fois la superficie de ses anciens locaux de l’avenue d’Iéna), beau- à venir sur notre site et nos réseaux sociaux. coup plus d’activités et d’événements. Avec son auditorium ultra moderne, ses deux grands espaces d’exposition, une vaste bibliothèque et de nom- Photo de couverture : Spectacle de danse Bottari, Festival S.O.U.M. breux espaces pour les ateliers d’art et cours de coréen, ce Centre est le haut lieu de la culture coréenne à Paris et des échanges franco-coréens. B facebook.com/CentreCulturelCoreen Centre Culturel Coréen F youtube.com/CentreCulturelCoreen 20 rue La Boétie, 75008 Paris - Métro : Miromesnil A twitter.com/KoreaCenterFR V instagram.com/centreculturelcoreen Toutes les activités figurant dans ce calendrier et proposées dans notre Centre sont gratuites. 2 1
SEPTEMBRE SEPTEMBRE « Baleines ; de Bangudae (Corée du Sud) à La Rochelle » Cette exposition, qui se tient au Muséum d’Histoire naturelle de La Rochelle, est réalisée Jusqu’au en partenariat principal avec le Muséum de la ville coréenne d’Ulsan, avec le concours du Laboratoire Pelagis (CNRS/La Rochelle Université) et de l’Institut Roi Sejong. 5 septembre MUSÉUM D’HISTOIRE Les baleines occupent une place de taille sur notre planète bleue ! L’exposition propose NATURELLE une plongée parmi ces cétacés fascinants : découvrir leur diversité, partir autour du 28, rue Albert 1er monde pour mieux appréhender les liens qui relient ces animaux et différents peuples 17000 LA ROCHELLE autour des mythes et des représentations, explorer les gravures préhistoriques des ba- Tél. : 05 46 41 18 25 leines de Bangudae, ce site coréen unique au monde, et enfin comprendre comment le Baleines dans la nature Muséum de La Rochelle et les laboratoires de La Rochelle Université continuent à faire progresser les connaissances sur ces « monstres des mers » ; tels sont les objectifs de Les visiteurs sont accueillis par un squelette de petit rorqual et découvrent la diversité cette intéressante présentation qui se divise en quatre grandes parties : des « baleines ». Derrière ce mot un peu vague se cache une diversité d’animaux parfai- tement adaptés à la vie aquatique. En France, le mot « baleine » désigne les mysticètes, les cétacés à fanon (rorqual, baleine bleue, baleine grise…). Les visiteurs vont aussi dé- couvrir les odontocètes, les cétacés à dents (cachalot, orque, globicéphale, …). Cette partie met en valeur la collection de mammifères marins du Muséum d’Histoire naturelle de La Rochelle. Baleines dans la tête Les cétacés occupent une place importante dans de nombreuses cultures. Le rôle qu’ils y tiennent est très variable : ressource vivrière, symbole du pouvoir, incarnation du mal... C’est autour des mythes et des contes que démarre l’exploration du rapport entre les hommes et les cétacés. Des récits, transmis de génération en génération, permettent d’éclairer le rapport au monde de ceux qui les ont créés. Les visiteurs vont ainsi décou- vrir quatre cultures — la culture inuite, la culture polynésienne, la culture coréenne et la culture européenne — et quatre rapports aux cétacés très différents, de nombreux objets provenant de musées ou de prêteurs privés venant illustrer ce voyage aux quatre coins du monde. Baleines dans la pierre Les liens entre les hommes et les cétacés remontent à la Préhistoire. En Corée du Sud, le site de Bangudae est unique au monde. Sur plus de 10 mètres de long, des hommes du Néolithique ont gravé des cétacés et des scènes de chasse à la baleine, les visiteurs pouvant découvrir une réplique grandeur nature de cette grande fresque gravée. Baleines protégées ? L’exposition se termine sur un bilan de l’état des populations de cétacés et des menaces qui pèsent encore sur eux. Beaucoup de données très importantes ont été collectées par le Réseau d’échouage piloté par le laboratoire Pelagis de La Rochelle Université, réseau créé dans les années 1970 par M. Duguy, conservateur du Muséum d’Histoire naturelle de La Rochelle. Un lien historique fort qui se traduit notamment par une collection de référence de ces mammifères marins conservés par le Muséum. © Guillaume Baron 2 3
SEPTEMBRE SEPTEMBRE Minhwa « Chaekgeori... de la beauté des livres » Beaucoup pensent que la nature morte est exclusive à la peinture occidentale. Toutefois, ce genre pictural était également populaire sous la dynastie Jo- Jusqu’au - le plus souvent tigres, pies, pivoines et lotus - mais aussi humaines et symbo- liques. Cet art populaire comprend le chaekgeori ou chaekgado, peintures sur seon en Corée, avec, entre autres thématiques, celle du livre. Diverses natures 10 septembre paravent représentant des livres et accessoires divers utilisés par les lettrés de mortes ont été dépeintes dans de nombreux pays à travers le monde, mais la Corée d’autrefois. Particulièrement apprécié du roi Jeongjo (22e roi de Corée celles représentant des livres comptent parmi les plus rares. ayant régné au 18e siècle), le style chaekgado a ensuite traversé les classes so- ciales pour devenir un genre très prisé par les gens du peuple. Ainsi, en se popu- En Corée, le mot « livre » (chaek) est présent dans le nom de chaekgeori, style larisant, livres et objets de calligraphie ont laissé la place à des peintures mettant de nature morte représentant des ouvrages et divers objets liés à l’écriture, sous forme d’objets en porcelaine, en bronze, de papeterie ou d’autres ob- CENTRE CULTUREL en avant la faune et la flore, sujets davantage aimés des classes plus modestes de ESPACE D’EXPOSITION 1 la société coréenne d’antan. jets courants, harmonieusement associés à des éléments naturels tels que des fruits, des plantes, des animaux et tant d’autres. 47 artistes coréens réunis par le professeur Byung-mo CHUNG et passionnés Renseignements sur de peinture minhwa y présentent leurs œuvres inspirées de la thématique des – Professeur Byung-mo CHUNG www.coree-culture.org chaekgeori, véritables instantanés de la vie quotidienne. Se faisant tantôt repro- ductions fidèles de peintures existantes, tantôt réinterprétations modernes, elles C’est par ces quelques mots d’introduction que s’ouvre l’exposition du Centre redonnent à la peinture populaire traditionnelle un attrait nouveau tout en pré- Culturel Coréen, « Chaekgeori... de la beauté des livres ». Inédite en France, servant avec fierté ses racines modestes. celle-ci s’inscrit au cœur du style minhwa. Faisant partie intégrante du patrimoine En outre, un programme éducatif pour les enfants, proposé durant cette expo- culturel de la Corée, celle-ci signifie « peinture populaire » et tire ses racines du sition, permet au jeune public de découvrir la peinture traditionnelle minhwa de quotidien des Coréens les plus modestes de la fin du 18e siècle à la première façon ludique. moitié du 20e siècle. Se jouant des différences de classes, la peinture minhwa a indéniablement gagné le pari d’être appréciée de tous, de la cour royale aux Jusqu’au 10 septembre, nous vous proposons des visites guidées gratuites de quartiers les plus pauvres. Ce style pictural continue de véhiculer la passion qui l’exposition tous les lundis, mercredis et vendredis de 13h à 13h 30. anime les artistes spécialisés, encore très nombreux aujourd’hui. RDV devant la salle d’exposition au 1er étage (sans réservation préalable). Haute en couleurs et volontiers réhaussée d’une bonne dose d’humour, la pein- ture minhwa se compose le plus souvent de représentations florales et animales 4 Yun Hee NAM, Chaekgado, paravent 8 panneaux, 135 x 57 cm chacun, pigment oriental sur papier coréen, 2017 5
SEPTEMBRE SEPTEMBRE Exposition «Outre mesure» Exposition collective de l’Association des Jeunes Artistes Coréens Comme chaque année, les membres de l’Association des Jeunes Artistes Coréens Jusqu’au L’exposition Outre mesure donne ainsi un bel aperçu sur la jeune création co- se renouvellent et se réunissent pour relever un nouveau défi ; explorer un thème réenne contemporaine en France, permettant au public français de mieux appré- qui permet à chacun d’entre eux de voir et d’examiner son travail sous un angle 17 septembre hender sa vitalité et sa diversité. différent. C’est ce que traduit le terme la mesure, terme utilisé dans divers do- maines et contextes différents, allant du domaine des sciences et techniques à À PROPOS DE L’AJAC celui des arts et de la culture. L’AJAC est une association fondée à Paris en 1983, qui regroupe de jeunes artistes Valeur, évaluation, protocole, convention, disposition, encadrement, paradigme, CENTRE CULTUREL d’origine coréenne résidant en France. Elle organise chaque année à Paris une rythme..., autant de termes pouvant remplacer le mot mesure, tout en incorpo- ESPACE D’EXPOSITION 2 grande exposition annuelle de ses membres actifs. Elle présente également, des rant son caractère polysémique. La mesure renvoie aussi à l’universalité, la jus- expositions collectives en France et à l’étranger où, souvent elle tente d’entrer en tesse, l’objectivité, la constance et la régularité. Dans la conjoncture actuelle où Renseignements sur relation avec des artistes venus de différents horizons dans un esprit d’échange les déséquilibres engendrés par la crise sanitaire sont multiples, une juste mesure www.coree-culture.org et de partage. Cette année, l’association compte 19 membres actifs et 9 nouveaux telle l’équité, visant l’équilibre et la stabilité, s’impose plus que jamais. membres qui ont été admis au cours de l’année précédente. Intitulée Outre mesure, l’exposition vise à élargir le sens du mot mesure en lais- sant aux artistes une marge de manœuvre pour son interprétation. Les artistes Membres de l’Association des Jeunes Artistes Coréens : CHOI Hyungsub, GHEEM observent et élaborent le thème à travers divers médiums (peinture, dessin, Sookyoung, HA Yoomi, HONG Bora, HONG Sungyeon, JO Joowon, JU Jeongmi, sculpture, installation, vidéo, photographie). Les travaux de ces 19 membres de KIM Gijoo, KIM Haeun, KIM Heeyun, KIM Jina, KWON Hyeoki, LEE Hyewon, LEE l’association seront ainsi classés et exposés par sous-thèmes ; (in)visible frame, Seunghwan, LEE Sung-A, PARK Hyejung, SHIN Minseo, SIM Mihye, YOUN Guideog. nature sensible et valeurs singulières. La mesure, signifiant la règle, l’ordre public, la convention ou norme sociale, est invisible mais omniprésente voire pesante dans la vie en société. Il s’agit d’un cadre (frame) qui permet à des personnes ayant des valeurs et des intérêts dif- férents de vivre ensemble dans la société. Le cadre revoie à l’idée de framing ou de mental filter en anglais (collection d’anecdotes et de stéréotypes), qui s’use comme une contre-mesure dans la stratégie de communication. Dans « (In)vi- sible frame », certains artistes se penchent sur l’idée de mesure dans le contexte social, et d’autres la voient tel un cadrage (frame) ou un outil visuel (terme cher à Daniel Buren) qui rend les sujets visibles, ramenant un nouveau regard, par le biais de formes mesurées, régulières et canoniques. Dans la deuxième partie de l’exposition, c’est le corps qui se met en avant et se révèle dans sa « nature sensible ». Le corps devient ici un médium sensibilisant et sensibilisé. Il fonctionne comme un instrument de mesure, un repère ou indica- teur des ressentis d’une part, et d’autre part, il réactive le regard. Le corps confiné, ou isolement social renvoie à la question d’espace et de temps, entre liberté et contrainte, jusqu’à la question existentielle. Un corps sensible ou un état d’esprit sensible est également représenté par le biais de la nature (mer, cascade, rocher...). Le parcours de l’exposition se termine par le sous-thème « Valeurs singulières ». Les artistes créent ici leur propre langage artistique à partir des data, graphisme, vécus…, telle une valeur au sens scientifique, symbolique ou sentimental. Ces valeurs singulières correspondent à leurs pensées, sentiments, mémoires, rêve... enfin aux aléas de la vie. 6 7
SEPTEMBRE SEPTEMBRE Projections spéciales consacrées au thriller culte « Memories of Murder » Lauréat de nombreux prix internationaux, notamment de la Palme d’Or au Fes- tival de Cannes 2019 puis en 2020 du prix du meilleur film en langue étrangère Jeudi 16 et Jeudi 16 septembre à 19h Memories of Murder de Bong Joon-ho (2003) aux Golden Globes, suivi de quatre Oscars et du César du meilleur film étranger vendredi 17 130 min, VOSTF / Avec Song Kang-ho, Kim Sang-kyung, Byeon Hie-bong pour le seul film Parasite, Bong Joon-ho est un réalisateur qui a désormais acquis une célébrité mondiale. Memories of Murder est son second long-métrage, sorti septembre à 19h En 1986, dans la province de Gyeonggi, le corps d’une jeune femme violée puis assas- en 2003, qui l’avait à l’époque fait connaître du public français et de la critique sinée est retrouvé dans la campagne. Deux mois plus tard, d’autres crimes similaires ont internationale. Basé sur un fait divers authentique, ce film remarquable raconte lieu. Dans un pays qui n’a jamais connu de telles atrocités, la rumeur d’actes commis par une histoire vraie de serial killer, à la fois glaçante et mystérieuse car restée pen- un serial killer grandit de jour en jour. Une unité spéciale de la police est ainsi créée dans dant longtemps une énigme. la région afin de trouver rapidement le coupable. Elle est placée sous les ordres d’un CENTRE CULTUREL policier local et d’un détective spécialement envoyé de Séoul à sa demande. Devant Notre Centre vous fait découvrir ou redécouvrir ce film policier mené tambour AUDITORIUM l’absence de preuves concrètes, les deux hommes sombrent peu à peu dans le doute... battant par Song Kang-ho, acteur fétiche de Bong Joon-ho. Sera également pro- posé, dans la foulée, un documentaire intitulé Memories, retour sur les lieux des Réservation fortement La projection sera suivie d’un commentaire sur le film et d’un échange avec le public crimes, réalisé en 2018 par Jésus Castro-Ortega, grand admirateur de Bong qui conseillée sur animé par Kang Chang Il, docteur de l’Université Paris 8, dramaturge, metteur en est allé visiter les lieux du tournage, interviewer les différents protagonistes du www.coree-culture.org scène, scénariste, réalisateur et « bonimenteur » du cinéma coréen. film et nous en commenter certaines séquences emblématiques. Vendredi 17 septembre à 19h Memories, retour sur les lieux des crimes de Jésus Castro-Ortega (2018) 65 min, VOSTF / Avec Bong Joon-ho, Kim Sang-kyung, Lee Yong-joo, Shim Sung-bo Quinze ans après la sortie de Memories of Murder, le chef d’œuvre de Bong Joon- ho, l’équipe du film se souvient. Le réalisateur et les acteurs Song Kang-ho et Kim Sang-kyeong, ainsi que le scénariste Shim Sung-bo, racontent le tournage de ce film qui a marqué l’histoire du cinéma. Jésus Castro-Ortega avait rencontré le cinéaste coréen en 2006 à la Cinémathèque Française. Il a conçu ce documentaire à desti- nation de «ceux qui aiment particulièrement le film» de Bong Joon-ho. Ce dernier profite de ces entretiens pour révéler quelques réflexions très personnelles. Cette projection se déroulera en présence du réalisateur Jésus Castro-Ortega et du producteur du film Eddy Fluchon. Elle sera suivie d’un débat avec le public. 8 9
SEPTEMBRE Exposition « Hangeul : l’alphabet coréen à la rencontre du design » Du 22 septembre au 12 novembre CENTRE CULTUREL ESPACE D’EXPOSITION 1 Renseignements sur www.coree-culture.org Cet automne, le Centre Culturel Coréen lance une série spéciale d’événements mettant en lumière le passé, le présent et le futur de la culture coréenne. Présentée à Paris mais aussi en Créé en 1443 par le roi Sejong le Grand – qui régna sur la Corée de 1418 à 1450 –, régions (Toulouse, Montpellier, La Rochelle...), cette série a pour vocation d’élargir la connais- l’alphabet hangeul est le fruit de la volonté et de l’esprit progressiste de ce 4e sance du public français sur la culture coréenne et son dynamisme. monarque de Joseon d’éduquer ses sujets les plus humbles et de leur permettre Les festivités s’ouvriront d’abord à Paris avec l’exposition « Hangeul : l’alphabet coréen à la d’accéder à l’écriture. À l’époque, les Coréens utilisaient pour écrire les caractères rencontre du design » – au Centre culturel –, au cours de laquelle la glorieuse époque du roi chinois, trop nombreux et trop difficiles à apprendre, l’écriture étant de ce fait Sejong le Grand et le passé de la culture coréenne seront à l’honneur. Ce passé, qui demeure réservée aux seuls érudits et inaccessible aux gens du commun. toujours vivace et cher au cœur des Coréens, sera également évoqué par le biais de plusieurs Le hangeul est l’un des éléments les plus emblématiques du patrimoine culturel événements consacrés au pansori, présenté dans notre série à travers spectacles, films et coréen et aussi l’un des éléments-clés de l’identité coréenne. En outre, son inven- conférences. tion, qui fut au 15e siècle une vraie révolution, explique, dans une large mesure, le Puis, ce sera au tour du présent de la culture coréenne d’être mis en exergue par une belle fait que le taux d’alphabétisation en Corée soit aujourd’hui parmi les plus élevés programmation régionale. Plusieurs festivals pluridisciplinaires, montrant différentes facettes du monde. C’est pour toutes ces raisons que les Coréens sont profondément de la Corée et de sa culture, ouvriront ainsi leurs portes à Toulouse, Montpellier, La Rochelle attachés à leur système d’écriture qui est également pour eux objet de fierté. et quelques autres villes françaises. À cette grande diversité d’événements, concernant aussi Cet alphabet hangeul, reflet du goût pour la philosophie et les sciences, mais bien la culture traditionnelle que la culture contemporaine, viendront également s’ajouter en aussi du sens esthétique du roi Sejong, se prête volontiers, de par ses formes et régions quelques festivals de cinéma coréen ainsi que des Drama Party qui feront le bonheur sa malléabilité, au jeu des réinterprétations plastiques. En attestent aujourd’hui des amoureux du grand comme du petit écran. les œuvres de nombreux artistes et designers coréens. C’est donc sous la forme Enfin, il est difficile de parler du passé ou du présent de la culture coréenne sans évoquer d’un projet expérimental que le Musée National du Hangeul présente dans notre aussi son avenir dont on peut penser qu’il sera plutôt radieux. En effet, avec le rayonnement Centre une exposition mettant en lumière cet alphabet, en proposant à travers le du hallyu dans le monde et plus particulièrement en France ces dernières années, avec des ar- prisme du design de nouvelles créations s’inspirant aussi bien du domaine de l’art tistes aussi remarquables que la chorégraphe Eun Me Ahn qui, après avoir conquis Paris va se que de la production industrielle. produire à Montpellier dans le cadre de notre série, avec la très belle succession de concerts Cette exposition met en exergue l’histoire de la création du hangeul et les carac- de jazz réunissant dans notre Centre des musiciens de divers horizons et de différentes natio- téristiques propres au système d’écriture, pour en décomposer la structure et les nalités – et quelques autres événements faisant appel aux toutes nouvelles technologies vi- formes afin de mieux les transformer et explorer de nouveaux codes artistiques. suelles telles que du vidéo mapping, etc – , on ne peut que constater que la culture coréenne Des plasticiens reconnus pour leur travail résolument contemporain déploient ici fait feu de tout bois. Elle se porte bien. Elle est en France en plein essor et cette série spéciale toute leur inventivité, reprenant la géométrie et les particularités des éléments « Culture Coréenne en fête » est de nature à la populariser encore davantage. du hangeul pour les réinterpréter et ainsi aboutir à de nouvelles créations, à de nouvelles formes souvent étonnantes car l’alphabet coréen constitue « un maté- riau » offrant à l’imaginaire de l’artiste d’infinies possibilités dont cette exposition nous présente un florilège. 10 11
SEPTEMBRE SEPTEMBRE « Woori Festival » de Toulouse Conférence-spectacle Relais de tous les amoureux de la culture coréenne en Occitanie, l’Association Samedi 25 et « Connaissez-vous le pansori ? » Franco-Coréenne de Toulouse a été créée en 2014. Elle est aujourd’hui la seule Dans le cadre de notre série « À la découverte du pansori », en collaboration avec le festival K-Vox association toulousaine qui se consacre exclusivement à la culture coréenne dimanche 26 sous tous ses aspects : langue, culture traditionnelle et populaire, gastronomie, littérature, etc. septembre C’est la popularité grandissante de la K-pop, poussée par le succès international de groupes tels que BTS, qui a incité l’association à lancer cette toute première édition du Woori Festival. Pluridisciplinaire, celui-ci animera la ville rose le temps d’un week-end, avec au programme tout un éventail de manifestations de nature SALLE JEAN MERMOZ à mieux faire connaître la Corée et sa culture. Ainsi, seront présentés aux Toulou- 7, allée Gabriel Biénès sains des spectacles de danse traditionnelle et de K-pop, des expositions d’ar- 31400 TOULOUSE tistes coréens (peintres, photographes…), des démonstrations d’arts martiaux, des ateliers ludiques et créatifs, des conférences, sans oublier les rencontres avec Informations et billetterie : de nombreux invités tels que Namoudge, Nunaya, DJ Wars, et bien d’autres... www.woori-festival.fr Des stands aux couleurs de la Corée (restauration proposant des spécialités co- réennes, vente de produits coréens, stands d’information sur le tourisme et la culture coréenne…) permettront également aux festivaliers d’en apprendre da- vantage sur le Pays du matin calme. Toutes les manifestations du festival seront concentrées, à la manière d’un salon, dans la Salle Mermoz de Toulouse, située au coeur de l’île du Ramier. Pour ouvrir la série de spectacles Pansori, le Centre Culturel Coréen et le festival K-VOX proposent une conférence-spectacle destinée à présenter le pansori tel Mardi 28 qu’il est, à savoir un patrimoine en plein devenir. Elle sera animée par Han Yumi, septembre spécialiste du genre, avec la participation exceptionnelle de la chanteuse de la troupe Ip Koa Son qui interprète divers airs de pansori, classiques et modernes, à 18h30 rendant ainsi sensible mieux qu’aucun discours la puissance de cet art. La conférence commence par situer le surgissement du genre au XVIIIe siècle dans les foires de Joseon, pour voir comment en deux siècles il est devenu un genre majeur, jusqu’à finir patrimonialisé par l’UNESCO en 2003 comme trésor CENTRE CULTUREL de l’humanité. AUDITORIUM Genre figé ? Loin de là. Car à côté des 5 grands classiques intangibles n’ont cessé Réservation fortement d’apparaître des pansoris de création, et de résistance pendant l’occupation japo- conseillée sur naise (vies de héros, années 30), la période de dictature (Kim Chi-ha, années 70), www.coree-culture.org et dans l’aire de mondialisation capitaliste (Lee Jaram, années 2000). Aujourd’hui, la relève est prise, et le pansori veut continuer à transmettre ses va- leurs à un nouveau public ; c’est ainsi que nous mettrons en lumière le travail de Renaissance du Conte entrepris par la toute jeune compagnie Ip Koa Son, qui en parlera mieux que quiconque ! Han Yumi, conférencière / Hervé Péjaudier, comédien / Kim Sojin, chanteuse de pansori / Lee Hyangha, percussionniste 12 13
SEPTEMBRE SEPTEMBRE « Ce que le Père fait est bien fait » Spectacle de pansori par le collectif Ip Koa Son Dans le cadre de notre série « À la découverte du pansori », en collaboration avec le festival K-Vox Un paysan part un jour vendre son cheval au marché. En route, il l’échange contre une vache, puis un mouton, puis une oie, puis une poule, et enfin contre un sac de Mercredi pommes pourries… 29 septembre CENTRE CULTUREL Réservation fortement conseillée sur Le Centre Culturel Coréen propose le conte de Hans Christian Andersen (1805- à 15h et 19h AUDITORIUM www.coree-culture.org 1875) « Ce que le Père fait est bien fait », présenté sous la forme d’un pansori écrit par le collectif Ip Koa Son. Comparés à ceux d’autres écrivains, les contes d’Andersen se caractérisent par ses personnages et ses décors réalistes abondamment décrits. Les histoires qu’il a écrites traitent de sujets des plus variés, dont le but est à chaque fois de transmettre au lecteur une leçon de vie. Ses contes forment ainsi pour le pansori d’excellentes bases de réécriture, l’association des deux genres donnant une di- mension nouvelle à l’histoire d’origine. Le pansori, tel que nous le connaissons, est une histoire jouée par un chanteur ou une chanteuse (gwangdae) accompagné(e) d’un(e) percussionniste (gosu). Le gosu ponctue le chant par des exclamations ou chuimsae, invitant le public à faire de même. Ces clameurs marquent l’excitation ressentie lors du récit tout en invitant le public à interagir au cours du spectacle. Le collectif Ip Koa Son, composé de musiciens et de chanteuses et chanteurs traditionnels, travaille depuis quelques années à diffuser et transformer le pansori classique au travers de spectacles modernes, tout en conservant les éléments artistiques propres à cet art lyrique typiquement coréen. Dans ce spectacle, le conte d’Andersen, « Ce que le Père fait est bien fait », est adapté à un contexte coréen et nous relate l’histoire d’un couple âgé vivant dans une petite maison en tôle dans la région montagneuse de Taepyeong-ri. Il est transposé en pansori et jallonné de chants folkloriques. La manière dont les instruments et l’histoire s’articulent avec naturel est parti- culièrement stimulante pour l’imagination du public. En outre, la morale de l’histoire d’Andersen rend le spectacle accessible aussi bien aux enfants qu’aux adultes. Accompagnée par de nombreux instruments de musique différents, cette création est un ravissement pour les yeux comme pour les oreilles. Réécriture et mise en scène par le collectif Ip Koa Son Lee Seunghee, Lee Dongkeun, chant Lee Hyangha, Kim Hongsik, percussions Yu Hyunjin, manager © Yeonsu Cultural Foundation 14 15
SEPTEMBRE SEPTEMBRE Spectacle de pansori « Les Misérables – Gavroche » par le collectif Ip Koa Son Dans le cadre de notre série « À la découverte du pansori », en collaboration avec le festival K-Vox Troisième et dernier volet d’un tryptique de pansori inspiré par Les Misérables de Victor Hugo, « Gavroche » raconte l’histoire du jeune et pauvre Ga Yeol-chan, dont Jeudi 30 septembre l’histoire se situe durant la période d’ouverture au monde de la Corée (1876-1910). et vendredi CENTRE CULTUREL Réservation fortement conseillée sur Le traitement injuste de la classe ouvrière française est ici transposé à la Corée 1er octobre à 19h AUDITORIUM www.coree-culture.org en pleine modernisation, dans une époque où l’ordre social est bouleversé par l’ouverture du pays au reste du monde. La révolution et ses soulèvements, que l’on trouve dans l’œuvre originale française, font ainsi écho à la volonté des Co- réens de faire naître un nouveau pays qui cherche à se libérer du joug de ses puissants voisins. Ga Yeol-chan, 9 ans, est sous l’emprise de parents obnubilés par l’argent. Alors qu’il surprend l’une de leurs conversations, au cours de laquelle il est question qu’il soit envoyé faire des tâches ingrates sur un bateau de pêche à l’anchois, il réalise la noirceur de son avenir. Il s’enfuit de chez lui et se met à vivre dans la rue, totalement livré à lui-même. Dans son malheur, Yeol-chan est néanmoins doté d’un optimisme à toute épreuve, et c’est en écoutant un jour les partisans du Uiyeoldan, une organisation luttant en secret pour l’indépendance de la Corée, que sa vie va prendre un nouveau tournant. « Les Misérables – Gavroche » est la troisième création du collectif Ip Koa Son ; elle fait suite aux précédents volets « Fantine » et « Marius ». Il s’agit d’un pansori contemporain qui explore, à partir de l’œuvre de Hugo, différentes approches de cet art lyrique typiquement coréen. L’histoire de Ga Yeol-chan donne à réfléchir sur les absurdités de la société et les difficultés rencontrées par les démunis, au- trefois comme aujourd’hui. Ainsi réinterprété à la manière coréenne, le roman Les Misérables nous livre ici, à travers le pansori, un nouveau regard. Ip Koa Son est un collectif de chanteurs et percussionnistes (gosu) qui aime à explorer la farce dans le pansori, soit à travers une gestuelle comique, soit par l’efficacité du verbe. Réécriture et mise en scène par par le collectif Ip Koa Son Kim Sojin, chant Lee Hyangha et Kim Hongsik, percussions Yu Hyunjin, manager 16 17
OCTOBRE OCTOBRE Festival « Ici en Corée » 2021 à la Rochelle Ce festival de la culture coréenne se tient à La Rochelle et célèbre en 2021 sa 5e édition. Son objectif prend cette année la forme d’un slogan : « Surmontons Du 1er au l’épidémie de Covid-19 grâce à la culture coréenne ! ». 12 octobre Le festival vise à présenter au public rochelais différentes facettes de la Corée et de sa culture, à travers une programmation riche et variée comprenant exposi- tions, ateliers, spectacles, conférences, événements autour de la gastronomie, etc. Suivant le type d’événement, la présentation pourra se dérouler en présentiel ou bien en distanciel. FESTIVAL « ICI EN CORÉE » Pour ce qui est des expositions, on remarquera en particulier les fameuses 17000 LA ROCHELLE « vitrines de la culture coréenne » qui ont été conçues, fabriquées et fournies par Tel : 05 16 49 65 45 le Musée national du folklore de Corée, avec l’idée de montrer, dans un espace que l’on peut embrasser d’un seul regard, une sorte de quintessence de la culture Informations concernant coréenne. Sont présentés dans ces vitrines quatre thèmes : « Sarangbang », le festival et le détail du « Anbang », « Hanbok » et « Hangeul », chacun d’entre eux étant figuré par divers programme, consultables objets représentatifs. Le Sarangbang évoque la vie quotidienne des lettrés co- courant septembre sur : réens, l’Anbang donne à voir les accessoires d’artisanat fabriqués par les femmes festival-iciencoree.com coréennes tandis que le thème du Hanbok est illustré par les costumes tradition- nels et leurs accessoires Sans oublier bien sûr l’alphabet coréen Hangeul que le Ce programme est susceptible public peut découvrir d’une manière ludique et interactive. d’évoluer en fonction de la L’atelier de kimchi en ligne, autre temps fort du festival, est organisé conjointe- situation sanitaire. ment avec le Gwangju World Kimchi Festival en Corée, qui célèbre cette année sa 28e édition. Le public pourra y découvrir l’histoire de cet aliment traditionnel coréen si emblématique, les différentes variétés de kimchi, les processus de fer- mentation, les ingrédients utilisés, les nombreux assaisonnements possibles et les nombreuses vertus du chou coréen, toutes ces informations étant données par quelques grands spécialistes du kimchi invités par le festival. 100 participants, étudiants de l’Institut Roi Sejong ou bien fréquentant les écoles de langue coréenne, issus de cinq régions de France (La Rochelle, Paris, Quimper, Clermont-Ferrand et Tours) participeront à cet événement et feront ainsi l’expé- rience du kimchi. Spectacles de chants traditionnels « Pansori et Minyo », danses coréennes, initia- tions à la cérémonie du thé, jalonneront également ce festival dans lequel seront aussi présentées des séances de yoga traditionnel coréen sallim-hainggong, ainsi que des dégustations de plats coréens particulièrement sains et revigorants, afin de permettre aux festivaliers épuisés par l’épidémie de retrouver un maximum de vitalité. Le Festival « Ici en Corée » est organisé par l’Association Neoleumsae d’Art et de Culture France-Corée et l’Institut Roi Sejong de La Rochelle, avec le soutien du Centre Culturel Coréen à Paris, du Gwangju World Kimchi Festival de la ville de Gwangju, de la Mairie de La Rochelle et de La Rochelle Université. 18 19
OCTOBRE OCTOBRE La Corée à la Médiathèque Exposition « non-lieux » de Belleville-en-Beaujolais de Dayoung Jeong La médiathèque Le SingulierS de Belleville-en-Beaujolais organise, dans le cadre de ses actions culturelles, un programme riche et varié de nature à mieux faire Du 2 octobre au « non-lieux » présente différents lieux mis en scène. Entre souvenirs et imagi- naires, ils sont reconstitués à partir d’images, d’idées, auxquelles Dayoung Jeong Du 4 au connaître la culture coréenne au public français. À l’heure où nous mettons sous 10 novembre à été quotidiennement exposée à travers les médias et internet durant plusieurs 16 octobre presse, ce programme est en cours de finalisation. Toutefois, sont d’ores et déjà années. Ces endroits ont un point commun : ils lui ont été inspirés alors qu’elle se programmés : une conférence-spectacle sur le pansori (par Han Yumi et Hervé trouvait derrière un écran, à découvrir le monde virtuel, en ayant la sensation de Péjaudier), une conférence sur la littérature (par Jean-Claude de Crescenzo), sur se déplacer ailleurs tout en restant chez elle. l’histoire et la société coréennes (par Jean-Yves Ruaux), une rencontre en direct Quand les premiers ordinateurs font leur apparition dans les foyers, Dayoung les depuis la Corée avec Keum-Suk Gendry-Kim (autrice de bande dessinée et tra- MÉDIATHÈQUE perçoit premièrement comme des portails vers un monde digital désordonné. Petit GALERIE DU CROUS ductrice), une intervention de Nicolas Finet (auteur, éditeur, documentariste, LE SINGULIERS à petit, l’objet attire son attention et devient moteur de ses créations qui s’orientent 11, rue des Beaux-Arts consultant, journaliste, spécialiste de la BD coréenne), des démonstrations de 3, boulevard Joseph Rosselli 75006 PARIS vers la séparation entre le monde réel et le monde virtuel. L’omniprésence du taekwondo, des ateliers de découverte de la langue, de calligraphie et de fabri- 69220 BELLEVILLE-EN- verre, de la transparence, de la lumière dans ses créations font écho à cet écran cation de cerfs-volants, qui seront autant de façons de découvrir le pays et les BEAUJOLAIS séparateur de mondes, depuis lequel, de chaque côté, l’on peut observer discrète- multiples facettes de la culture coréenne. Tél : 04 74 06 11 14 ment les histoires qui se présentent à nous, décider d’y prendre part ou non. Une exposition, intitulée « Tombez sous le charme unique de la Corée », Pour plus d’informations sur Dayoung grandit entre plusieurs lieux : la Corée, les États-Unis et la France. Évo- proposée par l’Office National du Tourisme Coréen, permettra également aux le programme (susceptible luer entre et sur chacun de ces territoires demande une certaine adaptation. Afin visiteurs de la médiathèque de découvrir, grâce à de magnifiques photographies, d’être modifié en fonction de s’accommoder du rythme et des changements quotidiens, afin de construire le contraste entre modernité et tradition, la diversité des paysages, les quatre sai- des contraintes sanitaires) : son identité sereinement, afin d’apprendre à se confronter à la perception des sons et la délicieuse gastronomie du Pays du matin calme. lesinguliers-mediatheque.fr curieux, l’artiste a dû s’approprier des territoires inconnus. Elle érige ici ces diffé- ou 04 74 06 11 14 rents endroits fantasmés, composés d’éléments piochés en ligne. L’hybridité culturelle qui la constitue réapparaît à travers la diversité des tech- Les dates de la manifestation niques et médiums utilisés (installation, sculpture, peinture, vitrail…). Bien que sont également susceptibles l’inspiration de Dayoung naisse d’interfaces numériques, les œuvres présentées d’être modifiées. Merci de ici sont éloignées de l’immatérialité. Le caractère instantané et intangible du sujet consulter le site internet est matérialisé par des pièces tactiles et pérennes, principalement réalisées avec de la médiathèque début des techniques artisanales. septembre. Dayoung Jeong vous invite à déambuler à travers son univers, à observer ses mondes à travers sa propre fenêtre. Dora-May Libakou 20 21
OCTOBRE OCTOBRE Soirée de présentation de l’Anthologie Exposition d’arts plastiques « Contes et Récits de Corée » de l’Académie des Arts de Corée parue aux éditions Imago Du 6 octobre au Le Centre Culturel Coréen et K-VOX 009 sont heureux de fêter la sortie des 3 tomes de Mercredi 10 novembre CONTES ET RÉCITS DE CORÉE, parus au printemps aux éditions IMAGO. Han Yumi et Hervé Péjaudier offriront une présentation-spectacle de ces textes et de leur contexte, 6 octobre avec des extraits lus par les comédiens Elsa Pérault et Benjamin Bertocchi, accom- pagnés par Kwon Hyekyoung, joueuse de gayageum (cithare coréenne à 12 cordes). à 18h30 « On redécouvre aujourd’hui les fameux recueils d’histoires couvrant la dynas- CENTRE CULTUREL tie Joseon. Ces innombrables récits aux sources multiples, moines bouddhistes, ESPACE D’EXPOSITION 2 maîtres confucianistes ou saltimbanques, ont été recueillis et rédigés par des amoureux de leur culture populaire, grands lettrés qui nous éblouissent par leur CENTRE CULTUREL Renseignements sur sens de la narration, la virtuosité de leur style et leur humour satirique. AUDITORIUM www.coree-culture.org Les trois volumes de cette anthologie nous racontent les histoires de ces époques troublées, et les héros en sont des hommes et des femmes du commun confron- Réservation fortement tés à la nécessité de survivre à tout pour faire triompher la justice, le mérite, ou conseillée sur Choi Jongtae, Visage, sculpture du marbre, 2000 l’amour. On découvre ainsi toutes les fêlures de la dynastie Joseon, dénoncées www.coree-culture.org par ceux-là même qui en sont au cœur, ces savants auteurs emportés par leur ir- Créée en 1954, l’Académie des Arts de Corée contribue au développement des résistible envie de raconter, passant du rire aux larmes et de l’églogue à l’épopée, arts coréens en faisant la part belle aux artistes exerçant dans des domaines aussi pour instruire et séduire leurs contemporains : c’est ce que nous espérons réussir divers que la littérature, les arts plastiques, la musique et la danse, ou encore le à notre tour en offrant cette anthologie aux lecteurs francophones ! » cinéma et le théâtre, etc. L’Académie compte 91 membres depuis sa création. CONTES ET RÉCITS DE CORÉE, ANTHOLOGIE Tome I : Guerres et vengeances. Après des expositions à Pékin en 2017, à Osaka en 2018 puis à Abou Dhabi en Tome II : Des femmes remarquables. 2019, les plasticiens de l’Académie des Arts de Corée présentent pour la première Tome III : Truands, veuves et fantômes. fois leurs travaux à Paris. Cette opportunité leur permet ainsi de faire montre de Traduit et commenté par Han Yumi et Hervé Péjaudier, collection « Scènes leur talent en Europe. coréennes », éditions IMAGO (printemps 2021), avec le soutien du LTI KOREA. Le Centre Culturel Coréen accueillera donc cet automne les œuvres d’une tren- Contes et récits de Corée1602_Mise en page 1 02/03/2021 10:29 Page 1 Contes et récits de Corée II 1602_Mise en page 1 02/03/2021 10:47 Page 1 Contes et récits de Corée III 1602_Mise en page 1 02/03/2021 10:38 Page 1 taine d’artistes expérimentés et de haute valeur, parmi lesquels quelques grands disparus tels Kim Whanki et Suh Se Ok. Contes et récits Contes et récits Contes et récits de Corée de Corée de Corée Tome I Tome II Tome III Exposants : Guerres et vengeances Des femmes remarquables Truands, veuves et fantômes Peinture : Oh Seung-Woo, Youn Myeungro, Yoo Heeyoung, Park Kwangjin, Kim Byung- Ki, Kim Souck Chin, Chung Sang-Hwa ; Kim Whanki, Lee Chonwoo, Park Young-seon, Nam Kwan, Kwon Ok-yon, Sohn Dongchin, Kim Eeungsou, Lee Joon Peinture coréenne : Lee Jongsang, Song Young Bang ; Chun Kyung-ja, Kwon Youngwoo, Suh Se Ok Sculpture : Jeun Loijin, Choi Jongtae, Tai-Jung Um, Choi Eui Soon Traduit et commenté par Han Yumi et Hervé Péjaudier Traduit et commenté par Han Yumi et Hervé Péjaudier Traduit et commenté par Han Yumi et Hervé Péjaudier Artisanat d’art : Lee Shin-ja, Kang Chan Kyun ; Han Do Ryong Calligraphie : Kwon Chang Ryun s c è n e s s c è n e s s c è n e s c o r é e n n e s c o r é e n n e s c o r é e n n e s Architecture : Yoon SeungJoong 22 23
OCTOBRE OCTOBRE Projections spéciales « Ciné-Pansori» Dans le cadre de notre série « À la découverte du pansori » Mercredi 13 octobre à 19h Réservation fortement Le chant de la fidèle Chunhyang de Im Kwon-taek (2000) conseillée sur 136 min, VOSTF / Avec Lee Hyo-jeong, Cho Seung-woo, Kim Sung-nyu www.coree-culture.org Au XVIIIe siècle, sous le règne de la dynastie Joseon, Mongryong, fils du gou- verneur de Namwon, se rend au festival de la pleine lune et tombe amoureux de Chunhyang, fille d’une ancienne courtisane. Il lui déclare sa flamme et Chunhyang y consent à la condition de devenir son épouse légitime. Toutefois, Mongryong doit quitter Namwon pour poursuivre ses études et accomplir son destin. Chunhyang, déchirée par cette séparation, implore son bien-aimé, mais en vain et obtiendra seulement la promesse d’un retour. Arrive alors le nouveau gouverneur, Byun Hakdo qui s’éprend à son tour de Chunhyang ; mais celle-ci lui résiste et se refuse à lui. Humiliée et battue en place publique, elle trouve le soutien des paysans de la région qui sont sous le joug du tyran. Mongryong, devenu entretemps conseiller royal chargé d’inspecter les pro- vinces, se rend incognito, vêtu de haillons, à Namwon. Révolté du sort des pay- sans et bouleversé par les sévices infligés à Chunhyang, il va faire éclater au grand jour la vérité et faire triompher la justice... Jeudi 7 octobre à 19h La chanteuse de pansori de Im Kwon-taek (1995) Jeudi 7 et 113 min, VOSTF / Avec Kim Myung-gon, Oh Jung-hae, Kim Kyu-chul mercredi 13 Monument du cinéma coréen, Im Kwon-taek nous raconte l’histoire du pansori, octobre à 19 h sorte d’opéra populaire à un seul acteur. Au début des années 1960, dans une auberge de campagne, Dongho, un homme d’une trentaine d’années, écoute une chanteuse de pansori, l’art musical coréen par excellence. Des images de son passé lui reviennent à l’esprit. Il se revoit, jeune garçon, dans son village natal... Sa mère, une jeune et jolie veuve, s’éprend de CENTRE CULTUREL Yubong, un chanteur de pansori itinérant qui parcourt le pays, accompagné de AUDITORIUM sa fille adoptive, Songwha. Peu après, la mère de Dongho meurt en couches. Yubong entreprend alors d’enseigner l’art du pansori aux deux enfants... Un superbe mélo plein de sentiments puissants et un très bel hommage au pansori. 24 25
OCTOBRE OCTOBRE Festival « Cinéma Coréen - Durant trois jours, « Cinéma Coréen - 1re Rencontre » proposera aux Montpellié- 1re Rencontre » de Montpellier rains de découvrir ou redécouvrir des films remarquables à travers une program- mation de haute volée. Du 8 au 10 2021 octobre 1ÈRE RENCONTRE MÉDIATHÈQUE ÉMILE ZOLA 240, rue de l’Acropole 34000 MONTPELLIER Tél. : 04 67 34 87 00 MÉDIATHÈQUE ÉMILE ZOLA, MONTPELLIER Vendredi 8 octobre 18h30 : Poetry de Lee Chang Dong (2h14) Samedi 9 octobre 11h : Je suis un cyborg de Park Chan-wook (1h45) 15h : The Housemaid de Im Sang-soo (1h43) 18h30 : Mother de Bong Joon-ho (2h04) Poetry de Lee Chang Dong DU 8 AU 10 Je suis un cyborg de Park Chan-wook The housemaid de Im Sang-soo OCTOBRE Mother de Bong Joon-ho The host de Bong Joon-ho Printemps, été, automne, hiver... et printemps de Kim Ki-duk PROJECTIONS GRATUITES À MONTPELLIER ET SA MÉTROPOLE ESPACE CULTUREL JEAN PENSO Retrouvez les informations de lieux et horaires sur notre site www.coree-graphie.com à l’aide de ce QR code : SALLE JEAN MALIGE En préambule du Festival « Corée d’Ici » de Montpellier, l’association Corée’Gra- Place Max Leenhardt phie, qui présentait chaque année ponctuellement des projections de cinéma 34830 CLAPIERS coréen durant cet événement, propose pour la première fois un vrai cycle entiè- Tél. : 04 67 55 90 70 rement consacré à ce genre. Réputé plutôt violent, le cinéma coréen sait aussi se faire poétique, tendre ou drôle quand il le faut. Au cours de ces dernières années, la Corée s’est surtout imposée comme un véritable terre de création, bouillante d’originalité. Afin de répondre à la curiosité croissante que suscite le cinéma coréen, pas moins de SALLE JEAN MALIGE, CLAPIERS 6 films seront à l’affiche lors de cette première édition (drames, comédies, films Dimanche 10 octobre fantastiques...) réalisés par des cinéastes renommés tels Bong Joon-ho, Park 15h : The Host de Bong Joon-ho (1h59) Chan-wook ou Lee Chang-dong. 17h30 : Printemps, été, automne, hiver... et printemps de Kim Ki-duk (1h38) 26 27
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