Clermont-Ferrand: le - BDS France

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Clermont-Ferrand: le - BDS France
Clermont-Ferrand:                               Grande
mobilisation    le                               19/05
Gaza/Nakba/BDS
Une très belle manifestation en soutien à         Gaza, à la
commémoration de la Nakba, et pour réaffirmer notre engagement
dans le mouvement BDS, a eu lieu le samedi 19 mai à Clermont
Ferrand.

Plus de 1000 personnes entre Jaude et la Place de la Victoire
avec une chaîne humaine, de nombreux slogans (*) et visuels,
un lâcher de ballons aux couleurs de la Palestine et la place
de la victoire rebaptisée symboliquement        « Place de la
Nakba » en présence de 3 élu-e-s du Puy de Dôme.

Manifestation à l’appel de 36 organisations (dont 6
syndicats), préparée par la distribution AFPS-BDSF de 4500
tracts en 9 diffusions dans des quartiers populaires entre le
12 et le 19 mai.

Téléchargez le tract recto / verso

La grande place de Jaude n’était pas assez grande pour
contenir toute la chaine humaine organisée.
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Sur une des photos, la rue de Gras, pleine à craquer de haut
en bas

Les 3 élu-e-s qui applaudissent la plaque de la Nakba = deux
élus de Clermont    et le maire de Montcel , qui fera
prochainement Salah Hamouri citoyen d’honneur.

Voir plus de photos

(*) slogans de la manifestation :

GAZA / VIVRA // PALESTINE / VAINCRA

ISRAËL /ASSASSIN //MACRON /COMPLICE

BOYCOTT / ISRAËL // ÉTAT / CRIMINEL
Clermont-Ferrand: le - BDS France
A PARIS / COMME A BRUXELLES // DES SANCTIONS / CONTRE ISRAËL

OCCUPER / EST UN CRIME // RÉSISTER / EST UN DROIT

48 / 2018 // LA NAKBA / Y EN A MARRE

70 ans / d’OCCUPATION // ça SUFFIT !

DROIT / AU RETOUR // POUR TOUS LES RÉFUGIÉS

HALTE / AUX MASSACRES / A GAZA

Hommage aux victimes de Gaza
: 200 manifestants à Nancy
A l’appel du collectif pour la Palestine, environ 200
manifestants se sont rassemblés place Maginot à Nancy pour
rendre hommage aux victimes des massacres de Gaza depuis le
début de la marche du retour. Puis le cortège a emprunté la
rue Saint Jean pour aboutir place Stanislas, à proximité de
l’Hôtel de Ville. Des slogans hostiles à Israël qui tue les
enfants de Palestine ont été scandés. L’inaction du président
de la République a également été ciblée.
Des sanctions, notamment sur les armes, ont été exigées.
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Après une minute de silence, le nom des victimes, notamment
les plus jeunes, a été listé au micro par notre ami
palestinien Mahmoud résidant en France.
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Rassemblement à Saint-Étienne
le 17 mai
Stop au massacre des Palestiniens ! Boycott Désinvestissement
Sanctions contre Israël !

300 personnes se sont rassemblées jeudi 17 mai 2018 à Saint-
Étienne pour dénoncer les crimes israéliens contre les
manifestants palestiniens qui manifestaient pacifiquement à la
marche du retour.

Pendant que le président américain déménageait son ambassade à
Jérusalem, les snipers israéliens tiraient sur les
manifestants à Gaza. Le bilan de cette journée est lourd :
d’un côté, les États-Unis participent à la violation du droit
international, de l’autre côté 62 palestinien-nes assassiné-es
et plus de 2000 blessé-es.

Ces faits ont été rappelés, ainsi que la          réalité   de
l’apartheid à l’encontre des Palestiniens.

L’hypocrisie du maire de Saint-Étienne a été dénoncée. En
effet, le 15 mai 2018, M. Perdriau demandait sur sa page
facebook « Comment la communauté internationale peut-elle
rester inactive face à l’assassinat de civils ? » Cette
question serait pertinente si ce dernier ne s’était pas rendu
le 13 avril dernier en Israël pour « commémorer la Shoah »
avec le gouvernement d’extrême-droite israélienne. Cette
utilisation de la mémoire à des fins de propagande est
abjecte, ainsi que l’annonce de Gaël Perdriau de collaboration
économique et culturelle avec Israël, alors que cet état ne
respecte pas les droits humains.

De nombreuses organisations avaient signé l’appel de BDS
France Saint-Étienne à manifester :

La JC, l’Union Locale de la CGT, Al Qalam, Réseaux citoyens,
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le PCF, Sud chômeurs, Interculture(s), NPA 42, Femmes libres
CNT 42, AFPS Saint-Étienne, OSE CGT, Ensemble Loire Sud…

De nouveaux rassemblements sont prévus le jour de la venue en
France de Netanyahu le 5 juin et de Rivlin le 18 juin !

BDS France Saint-Étienne

Ô nom de la liberté à Saint-
Étienne
Lundi 7 et mardi 8 mai, BDS France Saint-Étienne organisait
« Ô nom de la liberté« , un festival sur deux journées pour la
Palestine dans le cadre de l’initiative le temps de la
Palestine 2018.
Le festival a bénéficié du soutien et de la présence de Samir
Abdallah et de HK, et de l’appui du cinéma le Méliès et de la
salle de concert Le Clapier ainsi que de nombreux commerçants
stéphanois.
Lundi, la soirée au cinéma Le Meliès autour du film de Raed
Andoni, Ghost Hunting, a affiché complet.
Mardi, l’après midi a commencé dès 14h de manière festive à
l’extérieur avec du sport, de la danse, du graff, du chant et
diverses prestations artistiques participatives. De nombreux
collectifs ou associations étaient parmi nous, la JC, l’AFPS,
Initiatives de paix, le collectif féministe les Sampianes, les
antifas, un groupe vegan de soutien à la Palestinian Animal
League, Sport autrement et aussi énormément d’artistes de tous
horizons.
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En milieu d’après midi, salle comble encore pour une
conférence de grande qualité. Nous avions invité Houssem
Youssef, avocat et militant Palestinien, Jean-Guy Greilsamer
pour l’UJFP et Imen Habib pour BDS France. Nous les remercions
encore pour leur présence et la qualité de leurs
interventions.
 La journée s’est poursuivie par la prestation de Adel
Salameh, musicien palestinien accompagné de son ‘oud
Puis le soir, un concert exceptionnel avec Spoir, RLM, Rapsa,
KS Khaldi, Pervers et Truands et HK.

Nous avions invité Roger Waters, il n’a pas pu venir mais nous
a enregistré une vidéo, que nous avons diffusée juste avant le
concert !
En tout, c’est plus de 2000 personnes qui sont venues sur les
deux journées. Ce fut une grande réussite !
Un immense merci à toutes celles et ceux qui ont participé à
ce succès pour mettre en lumière la Palestine.
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Pourquoi   j’ai  annulé   ma
participation au Festival
d’Israël   et   rejoint   le
boycott culturel d’Israël
19 mai | Tiago Rodrigues |Tribunes

Le directeur artistique du Théâtre national Dona Maria II,
Tiago Rodrigues, a annulé sa participation au Festival
d’Israël, qui doit se tenir le mois prochain à Jérusalem, et a
annoncé sa décision de rejoindre le boycott culturel d’Israël,
selon une déclaration publiée aujourd’hui par le théâtre.

Bien que je sois fermement opposé à l’oppression du peuple
palestinien par le gouvernement israélien, j’ai accepté une
invitation à présenter mon spectacle By Heart à l’édition 2018
du Festival d’Israël, à Jérusalem, promu par une organisation
à but non lucratif qui présente elle-même un projet artistique
promouvant une société diverse et pacifique. J’ai accepté
cette invitation parce que je crois que le peuple d’un pays et
son administration politique sont des choses différentes.
Quand je joue aux États-Unis, par exemple, je joue pour les
Américains, mais, ce faisant, je ne cautionne pas
l’administration Trump. Au contraire, je joue contre elle. Je
crois aussi que les artistes peuvent, lorsqu’ils travaillent
dans d’autres pays, soutenir les gens de ce pays qui défendent
la justice, la liberté et l’égalité, souvent contre leurs
propres gouvernements.

Pourtant, après avoir donné une série d’interviews aux médias
israéliens à propos de ma visite dans le pays, il m’a été
signalé que les communications officielles du Festival
d’Israël annonçaient l’édition de cette année comme « marquant
le 70e anniversaire de l’indépendance de l’État d’Israël ». La
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mention de cette célébration par le festival n’est accompagnée
d’aucune critique de l’État d’Israël pour sa conduite envers
les Palestiniens pendant ces soixante-dix ans. C’est une
déclaration à portée politique dont je n’ai pas été informé
quand j’ai été invité à présenter mon spectacle au festival.
Je n’accepte pas l’usage de mon travail artistique pour des
fins politiques sans mon accord.

J’ai aussi remarqué que l’organisation du festival annonce
largement le soutien de plusieurs branches du gouvernement
israélien, mais reste silencieuse sur les actes de violence
inacceptables ordonnés par ce même gouvernement contre les
Palestiniens. Si l’on considère le nombre de victimes de ces
derniers mois tout comme le massacre de dizaines de civils
sous le tir des forces armées israéliennes (qui ont blessé
plus de deux mille personnes et parmi eux des centaines
d’enfants palestiniens) au cours des manifestations récentes
contre l’ouverture de l’ambassade américaine à Jérusalem, une
telle omission est extrêmement troublante et je ne peux la
soutenir.

J’ai décidé de ne pas jouer au Festival d’Israël en juin parce
que je crois que c’est la seule garantie que mon travail
artistique ne sera pas utilisé pour cautionner et promouvoir
un gouvernement qui viole délibérément les droits humains et
est en train d’attaquer violemment le peuple palestinien. Je
comprends que des professionnels, à la fois au Portugal et en
Israël, ont déjà travaillé pour que ces représentations
puissent avoir lieu. Je comprends que, parce que je suis le
directeur artistique d’un théâtre national au Portugal, cette
décision peut causer un malaise diplomatique. Cette décision
est mûrement réfléchie ; je dois être fidèle, avant tout, à ma
conscience. J’ai été conseillé par des amis et des collègues
en qui j’ai confiance, j’ai aussi lu des déclarations de
beaucoup d’artistes et d’intellectuels, dont plusieurs
Israéliens. Je suis aussi témoin des terribles et violentes
actions perpétrées en ce moment par le gouvernement israélien.
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Je comprends maintenant qu’une position claire est absolument
nécessaire. C’est pourquoi je ne fais pas qu’annuler ma
participation au Festival d’Israël, mais j’ai aussi décidé de
rejoindre le boycott culturel d’Israël, convaincu qu’une
pression globale et collective pourrait produire des résultats
similaires à ceux du boycott de l’Afrique du Sud pendant
l’apartheid.

Tiago Rodrigues
Directeur artistique du Théâtre national Donna Maria II,
Portugal

Source: Tiago Rodrigues

Traduction: C.G pour BDS France

BDS France Montpellier :
Lancement de la campagne
contre la Saison France –
Israël (Festival Montpellier
danse)

15 mai 2018, il ne pouvait y avoir, pour la Campagne BDS
France Montpellier, date plus appropriée pour lancer la
Campagne contre la Saison France-Israël 2018 : Jour
anniversaire des 70 ans de la Nakba, au lendemain des 52
palestiniens-nes assassinés-ées par les snipers de l’armée
israélienne . Voilà le vrai visage d’Israël.
LA SAISON FRANCE-ISRAËL : UNE OPERATION DE « NORMALISATION »
OCCULTANT LA VRAIE NATURE D’ISRAËL

La Saison France-Israël est la manifestation idéale qui
organise du plus haut niveau de l’État jusqu’au grand public
et à grands frais de publicité l’opération de blanchiment des
crimes israéliens.

Après les guerres génocidaires israéliennes de 2009 et 2014,
avec 11 ans de blocus inhumain et illégal de la Bande de
Gaza,( blocus qui dure et s’intensifie), depuis le 30 mars
2018 les snipers de l’armée israélienne, confortablement
installés et à distance, massacrent la population civile de la
Bande de Gaza. Alors que les Palestiniens de Gaza manifestent
pacifiquement pour réclamer leur droit au retour affirmé par
la résolution 194 de L’ONU.

Le programme du Festival International Montpellier Danse,
fidèle à sa tradition de collaboration avec l’apartheid
israélien annonce deux spectacles israéliens sélectionnés au
plus haut niveau pour représenter Israël dans le cadre de la
Saison croisée France Israël 2018.
Au même moment, l’actrice américaine Nathalie Portman,
pourtant très proche d’Israël annonce qu’elle ne se rendra pas
en Israël pour y recevoir le 28 juin le prix Génésis qui
récompense le travail et le dévouement d’une personnalité
juive envers la communauté et les valeurs juives en raison des
événements qui se déroulent dans la Bande de Gaza et de son
opposition à B. Netanyhaou.

Et le 4 mai dernier vient de paraître un appel dénonçant la
« saison France/Israël, comme : « une opération où la Culture
sert de «vitrine» à l’État d’Israël et à sa politique chaque
jour plus dure envers les Palestiniens », 80 personnalités
issues du monde des arts affirment leur refus de participer à
la «Saison France-Israël» et expliquent les raisons de leur
choix. Parmi elles : Alain Damasio, Annie Ernaux, Tardi,
Nathalie Quintane ou Jean-Luc Godard .[1]

[1]
https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/04051
8/contre-la-saison-france-
israel?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=Shar
ing&xtor=CS3-66

La campagne BDS France Montpellier se joint à ce courant de
protestation, dénonce la politique de collaboration avec
l’État d’apartheid israélien du festival Montpellier Danse et
appelle au boycott des spectacles de la Saison France-Israël
2018.

Vidéo du lancement de la campagne :
Dites à l’Argentine et à
Lionel Messi : « Il n’y a
rien d’amical dans les tirs
d’Israël sur les footballeurs
palestiniens »
Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel
d’Israël (PACBI)/Argentine – 15 mai 2018
Signez la pétition* qui exhorte l’équipe nationale de football
argentine à annuler son match « amical » avec Israël.
Dans un message vidéo, un jeune footballeur palestinien,
Mohammed Khalil, lance un puissant appel à l’équipe nationale
de football argentine, dont son capitaine, Lionel Messi, pour
qu’ils annulent leur match amical avec Israël le 9 juin 2018.
Khalil, de Gaza, a été visé et touché par une balle qui lui a
traversé un genou et frappé l’autre, tirée par un tireur
embusqué israélien qui a mis fin à sa carrière prometteuse de
footballeur.

Le match programmé est l’une des « cérémonies » du 70e
anniversaire d’Israël et il se tient alors qu’Israël met en
œuvre une politique criminelle de tirer pour tuer ou mutiler
contre les manifestants palestiniens pacifiques à Gaza. Cela
fait que le terme « amical » est un blanchissage des crimes
d’Israël et que par conséquent, il devient « inamical » pour
les droits de l’homme !

Israël dénie à tous les Palestiniens, y compris aux
footballeurs, leur droit à la liberté de mouvements. Les
ligues officielles de l’Association de football d’Israël
comptent parmi elles les équipes des colonies de peuplement
israéliennes, illégales, et qui chassent les communautés
palestiniennes de leur propre terre.

Le gouvernement israélien a bien voulu payer trois millions de
dollars pour accueillir ce match. Cela s’inscrit dans sa
stratégie de propagande pour le « blanchissage par le sport »,
qui exploite les évènements sportifs pour dissimuler ses
violations systémiques des droits de l’homme contre les
Palestiniens.

L’Argentine et Lionel Messi sont adorés par des supporters du
monde entier, y compris en Palestine et dans la région arabe,
et les appels de BDS Argentine pour l’annulation du match ont
reçu un soutien populaire énorme.

Joignez-vous à Mohammed Khalil, et envoyez le message fort à
l’Argentine et à Lionel Messi que les supporters dans le monde
ne toléreront pas qu’ils fassent équipe avec le régime
d’oppression d’Israël contre les droits de l’homme des
Palestiniens !
Pétition:
*Argentine : ne faites pas équipe avec l’apartheid israélien

Ajoutez votre nom à notre lettre, maintenant.
Cher Lionel Messi et chère équipe nationale de football
argentine,
Nous vous prions instamment d’annuler votre match amical avec
Israël prévu pour le 9 juin 2018, en raison de la longe liste
de violations des droits de l’homme commises par Israël, sur
le terrain et hors du terrain.
Israël arrête, harcèle et tue des joueurs palestiniens. Il
détruit les stades palestiniens et dénie aux footballeurs
palestiniens leur droit de voyager pour jouer. Et, les ligues
de football israéliennes comprennent parmi elles les clubs
basés dans les colonies israéliennes, illégales, construites
sur des terres palestiniennes qui leur ont été volées.
Des tireurs embusqués israéliens ont tué plus de 40
Palestiniens non armés à Gaza, et en ont blessé des milliers.
Mohammed Khalil, un footballeur palestinien qui manifestait
avec des milliers d’autres Palestiniens pour leurs droits
humains fondamentaux, a été visé et touché dans les deux
jambes par un tireur embusqué, mettant fin à sa carrière de
footballeur.
Ce n’est pas la première fois que les balles israéliennes
mettent fin à des carrières de footballeur. Et, ce ne sera pas
la dernière sous le régime violent d’occupation et d’apartheid
d’Israël.
Messi, votre jeu avec Israël est un jeu politique. Le
gouvernement israélien s’en servira pour dissimuler ses
agressions brutales contre les Palestiniens, sur le terrain et
hors du terrain.
Il n’y a rien d’ « amical » dans une occupation militaire et
un apartheid. Ne jouez pas Israël jusqu’à ce que les droits de
l’homme des Palestiniens soient respectés.
Ne faites-pas équipe avec l’apartheid israélien !
Nom :
Pays :
Votre email :
Source: PACBI

Traduction : JPP pour BDS FRANCE

ACTION BDS A TOULOUSE LE 15
MAI À DESTINATION DU GROUPE
AXA
Le 15 mai, à Toulouse, quatre groupes de trois personnes,
participant.e.s de la campagne BDS à Toulouse, se sont
présentés dans 18 agences de l’assureur AXA avec un double
objectif :

-informer les chefs d’agence et les personnels d’AXA de
l’implication de celui-ci dans la politique coloniale et
criminelle d’Israël vis à vis des Palestiniens; ceci par le
biais de ses participations dans trois grandes banques
israéliennes et de ses investissements dans la société Elbit
System, fournisseur d’armes interdites par les conventions
internationales et utilisées notamment contre les populations
de Gaza.

-interpeller ces mêmes personnels afin qu’ils sollicitent de
leur direction son désinvestissement de ces actionnariats ou
participations qui rendent AXA complice de la perpétuation de
décennies de violations par Israël des droits humains
palestiniens et du droit international. Qu’AXA respecte tout
simplement son « Code de déontologie professionnel » établi en
2011 l’obligeant à respecter le Pacte Mondial des Nations
Unies et notamment « de ne pas se faire complice de violations
des droits fondamentaux ».
L’action a été effectuée par BDS France Toulouse dans le cadre
de la campagne nationale de BDS France : une lettre
d’information a été remise ainsi que le texte de la pétition
nationale déjà signée par plus de 110 000 personnes, dont 10
000 clients d’Axa. Et écoute attentive des chefs d’agence et
des personnels, qui ont tous dit n’être pas au courant.

Le boycott est la meilleure
réponse    aux    homicides
illicites commis par les
Israéliens

L’Irlande et l’Union européenne se
rendent complices des violations
des   droits   des   Palestiniens
commises   par   Israël   en   les
permettant
15 mai 2018

Omar Barghouti

Aujourd’hui (15 mai), les Palestiniens du monde entier
commémorent la Nakba (mot arabe signifiant catastrophe) de
1947-1949 – le nettoyage ethnique de la majorité des
Palestiniens autochtones, chassés de notre terre natale, et la
destruction systématique de centaines de nos villages et
villes pour fonder    Israël   en   tant   qu’État   pratiquant
l’exclusion.

En 1948, quand des paramilitaires sionistes ont braqué leur
arme sur les proches de ma défunte grand-mère, Rasmiyyah, pour
les forcer à quitter leur demeure spacieuse dans la charmante
ville de Safad, le processus déterminant de colonisation de
peuplement dont la Déclaration Balfour avait créé les
conditions a pris pour ma famille un caractère personnel. La
Nakba a décidé de mon identité et de l’identité de millions
d’autres Palestiniens, descendants de réfugiés.

Pour réprimer les manifestations pacifiques massives de la
bande de Gaza, peuplée en majorité de réfugiés de la Nakba et
de leurs descendants qui demandent la fin d’un siège commencé
il y a 12 ans et le respect des droits des réfugiés, Israël a
mis en œuvre une politique consistant à tirer pour tuer ou
mutiler, ôtant la vie à des dizaines de personnes et en
blessant des milliers, souvent avec des balles réelles. La
procureure de la Cour pénale internationale a condamné ces
crimes, tandis qu’Amnesty International a demandé aux
gouvernements du monde entier “d’instaurer un embargo total
sur les armes à destination d’Israël”, ce qui constituerait
une mesure effective pour contraindre cet État à répondre de
ses actes.

Pendant ce temps, Israël a intensifié la construction de
colonies illégales ainsi que la mise en œuvre brutale de sa
politique de déplacement forcé des Palestiniens à Jérusalem
Est occupé et dans le Néguev, les démolitions de maisons, les
interrogatoires violents et le placement en détention de
centaines d’enfants, enfin la négation de la liberté de
circulation.

Cette Nakba permanente et l’impunité totale d’Israël ont
déclenché la naissance en 2005 du mouvement Boycott,
Désinvestissement et Sanctions (BDS) pour les droits des
Palestiniens, un mouvement non violent qui a été proposé pour
le prix Nobel de la Paix et qui est impulsé par une très large
coalition au sein de la société civile palestinienne.

Le BDS demande la fin de l’occupation imposée par Israël
depuis 1967, l’égalité pleine et entière pour les citoyens
palestiniens d’Israël, et le respect du droit des réfugiés
palestiniens à revenir sur les terres dont ils ont été
déracinés et dépossédés depuis la Nakba, ce droit leur étant
garanti par les Nations unies.

Cibler la complicité

Trouvant sa source dans la Déclaration universelle des droits
de l’Homme, le BDS rejette catégoriquement toutes les formes
de racisme et de discrimination, notamment l’antisémitisme, le
racisme anti-noirs et l’islamophobie. L’identité d’une
personne, nous en sommes convaincus, ne doit en aucun cas
diminuer sa capacité à jouir de ses droits. Le BDS, pour cette
raison, cible la complicité, et non l’identité.

L’Organisation   de    libération   de   la   Palestine,   unique
représentant légitime du peuple palestinien, s’est de nouveau
exprimée récemment en faveur du BDS. Dans le monde entier, des
mouvements sociaux, des Églises, des groupes juifs
progressistes, des associations universitaires ou culturelles,
qui représentent au total des millions de personnes, ont
adopté des mesures effectives contraignant les responsables à
rendre compte de leurs actes et soutenant la libération
palestinienne.

Au niveau le plus élémentaire, les Palestiniens et les groupes
de solidarité, qu’ils soient actifs ou pas dans le mouvement
BDS, demandent à l’Irlande, à l’Union européenne (UE) et au
monde de remplir leurs obligations morales et juridiques en
évitant de nous causer un préjudice.

Jeudi dernier, en m’exprimant devant la Commission mixte des
Affaires étrangères, de la Défense et du Commerce de
l’Oireachtas (Parlement irlandais), j’ai affirmé que l’UE,
dont l’Irlande fait partie, reste fortement complice des
graves violations des droits humains palestiniens commises par
Israël, dès lors qu’elle les permet. Bien qu’Israël sombre
dans un extrémisme de droite éhonté et impose aux Palestiniens
depuis des décennies son occupation militaire et sa politique
d’oppression, l’UE continue à lui appliquer un traitement qui
semble placer cet État au-dessus du droit international.

Les graves infractions au droit international commises par
Israël suscitent des obligations juridiques pour l’UE,
principal partenaire commercial d’Israël, et pour ses États
membres. Comme l’indique l’Avis consultatif pris en 2004 par
la Cour internationale de justice, les États sont dans
l’obligation de ne pas reconnaître la situation illicite
qu’Israël a instaurée en pratiquant la colonisation et de ne
pas prêter aide ou assistance au maintien de la situation
ainsi créée.

En commerçant avec les colonies illicites d’Israël et en
soutenant des entreprises qui sont impliquées dans la
colonisation telle qu’elle est définie par l’ONU, l’UE viole
ses obligations de non-reconnaissance et de non-assistance.

Des produits illicites

L’UE, dont fait partie l’Irlande, entretient un réseau de
relations avec des sociétés, des banques et des institutions
israéliennes profondément impliquées dans des violations des
droits humains. Ces relations portent sur les questions
militaires, la recherche en matière d’armement, les
transactions bancaires et le commerce avec les colonies.

Par exemple, l’UE importe des marchandises provenant de
colonies israéliennes pour un montant annuel estimé à 300
millions de dollars. Se contenter d’étiqueter certains de ces
produits illicites au lieu de les proscrire constitue un
manquement au devoir.

Dans le cadre de ses obligations juridiques, à titre de
première étape, l’Irlande doit interdire l’entrée des biens et
des services produits dans des colonies installées dans les
territoires occupés et mettre fin au commerce militaire direct
et indirect avec Israël.

Des Palestiniens prient lors
d’affrontements   avec  l’armée
israélienne près de la frontière
entre la bande de Gaza et Israël, à
l’est de la ville de Gaza, le 14
mai, pendant une manifestation le
jour du transfert de l’ambassade
des États-Unis à Jérusalem. Photo
Mahmud Hams/AFP/Getty

Au-delà de la question de la responsabilité des États, les
Palestiniens demandent la solidarité, pas la charité. Sensible
à nos appels, Dublin est devenue il y a quelques semaines la
première capitale européenne à adopter le BDS pour les droits
des Palestiniens. Derry a été la première ville irlandaise, en
2016, à approuver le BDS. Le Congrès irlandais des syndicats
(Irish Congress of Trade Unions, ICTU), les syndicats
d’enseignants, l’Union des étudiants irlandais (Union of
Students in Ireland, USI), et les syndicats étudiants de
Trinity College à Dublin, de Queen’s University à Belfast et
de Galway University se sont tous prononcés pour le BDS.

Ces actes et d’autres expressions d’authentique solidarité
nous donnent un extraordinaire espoir qui nous permet de
continuer notre lutte pour l’émancipation.

J’ai promis à ma défunte grand-mère de garder l’espoir en vie
et de ne jamais renoncer à ma modeste contribution à cette
lutte, quelle que soit la cruauté de la répression. Sa passion
pour la justice et sa ténacité dans la résistance à
l’oppression m’ont toujours inspiré. Je resterai fidèle à
cette promesse jusqu’à ce que les Palestiniens puissent vivre
dans la dignité, la justice, la paix et l’égalité.

Omar Barghouti est un       défenseur palestinien des droits
humains, co-fondateur du    mouvement Boycott, Désinvestissement
et Sanctions (BDS) pour     les droits des Palestiniens. Il est
co-lauréat du Prix Gandhi   de la paix 2017.

Source: The Irish Times

Traduction: S.M pour BDS France

Paris:   Manifestation    de
soutien #GreatReturnMarch
A Paris la manifestation de soutien à la
                Marche du Retour et au Soumoud palestinien a
                réuni environ 1500 personnes d’associations
                de soutien à la Palestine.

Elle était dynamique.
Le cortège de BDS France était bien visible et nous étions
nombreux.ses
Nous avions des pancartes portant sur l’embargo, ainsi que le
visuel de soutien à la Marche du Retour, et des drapeaux
palestiniens.
 D’autres photos sur la page Facebook BDS France

Contre la présence de l’État
d’apartheid   israélien   au
Festival Montpellier Danse
Cette action est solennellement dédiée aux courageux-ses
participants-tes de la Grande Marche du Retour dans la Bande
de Gaza. Aux vivants-tes et aux martyrs à qui on a volé leur
vie après avoir volé leur terre.
Partout nous démasquerons les blanchiments des crimes
israéliens et montrerons le vrai visage criminel de cet État
d’apartheid.

Tout comme la création de l’État d’Israël en 1948 reste
indissolublement lié aux massacres de villages entiers et à
l’expulsion de 750 000 palestiniens transformés en Réfugiés,
la célébration des 70 ans de la création de l’État d’Israël
restera dans l’Histoire associée à la violation du droit
(Jérusalem) et au massacre de masse commis par Israël contre
la population civile de la Bande de Gaza :110 morts dont une
quinzaine de mineurs et 10 000 blessés et 8 jours de
manifestations non-violentes pour l’application de la
résolution 194 de l’ONU..

La Campagne BDS France a voulu également marquer cette date en
sanctionnant Israël et ses complices actifs.

Les défilés et les discours sont insuffisants. Puisque les
État et gouvernements occidentaux refusent d’assumer leurs
responsabilités, refusent de sanctionner les crimes, les
violations du droit international et des droits humains par
l’État d’Israël, les citoyens sont en nécessité de le faire et
ce en toute légitimité puisque leur action est conforme au
droit international et aux droits humains.
Partout nous démasquerons les blanchiments        des   crimes
israéliens et montrerons le vrai visage criminel de cet État
d’apartheid.
Le Festival Montpellier Danse est le prototype d’une
collaboration politique depuis plus de 30 ans avec l’apartheid
israélien. En invitant des troupes dans le cadre
gouvernementale de la saison « France/Israël » il contribue à
la promotion de l’État criminel israélien et de ce fait est
entaché du sang de celui-ci.

Campagne BDS France Montpellier – 15 mai 2018,

70ème année d’une Nakba qui ne cesse d’empirer.

(Vidéo à venir)
PS: Soucieux de l’environnement et respectueux de ce
magnifique bâtiment nous précisons que la peinture utilisée
sur les murs est de la craie, auto-dégradable en 10 jours
d’extérieur, lavable au jet d’eau (sans pression) et que celle
utilisée sur les affiches est de la gouache utilisée dans les
écoles maternelles et donc parfaitement lavable.

Communiqué de presse : (le communiqué a été rédigé avant de
connaitre les derniers chiffres du nombre de Palestiniens-nes
assassinés-ées, qui sont 60 morts et 2400 blessés)
Les     Palestiniens,     sur
l’ouverture de l’ambassade
américaine à Jérusalem et les
70 ans de la Nakba
14 mai 2018 | BNC | Tribunes

La décision de l’administration Trump d’ouvrir l’ambassade
américaine à Jérusalem, alors que les Palestiniens commémorent
70 douloureuses années de déplacement, laisse entendre qu’elle
donne à Israël plus de pouvoir que jamais pour essayer de
pousser les Palestiniens hors de leur terre natale. Mais une
alliance grandissante des communautés progressistes à travers
le monde donne aux Palestiniens l’espoir qu’ils peuvent mettre
fin et ils y arriveront, aux agressions incessantes sur la vie
des Palestiniens et à la création d’un monde meilleur pour
tous.

  Inversant des décennies de politique étrangère américaine,
l’administration Trump déménage aujourd’hui l’ambassade
américaine de Tel Aviv à Jérusalem. Ce déménagement coïncide
avec la célébration par Israël de son établissement sur les
ruines des villes et villages d’où la majorité des
Palestiniens a été expulsée il y a 70 ans.

Les Nations Unies et la communauté internationale ne
reconnaissent la souveraineté d’Israël sur aucune partie de
Jérusalem et considèrent Jérusalem Est comme faisant
entièrement partie du territoire palestinien occupé.

Demain, les Palestiniens commémoreront le 70ème anniversaire
de la Nakba, ou « Catastrophe », qui signifie l’expulsion
massive systématique hors de chez eux des autochtones
palestiniens pour établir un État à majorité juive. A Gaza, où
la plupart des Palestiniens sont des réfugiés, des milliers
d’entre eux participeront aux manifestations de la Grande
Marche du Retour, demandant le droit pour les réfugiés de
retourner sur les terres d’où ils ont été expulsés de force.
On s’attend à ce que ces manifestations soient les plus
importantes depuis qu’elles ont commencé il y a plus de sept
semaines.

Entre 1947 et 1949, les paramilitaires sionistes, puis l’armée
israélienne, ont transformé 750.000 à un million de
Palestiniens en réfugiés, massacré des civils palestiniens et
détruit des centaines de communautés palestiniennes. Israël a
utilisé la force pour empêcher les familles palestiniennes de
retourner chez elles, et continue de dénier aux réfugiés
palestiniens leur droit au retour ratifié par l’ONU.

Une exigence clé des Palestiniens, éminemment exprimée par les
manifestants à Gaza, et dont Amnesty International s’est
récemment fait l’écho, est un embargo militaire sur Israël,
semblable à celui qui avait été imposé à l’Afrique du Sud de
l’apartheid pour mettre fin à ses violations insignes des
droits de l’Homme.
Abdulrahman Abunahel, organisateur communautaire et
coordinateur pour le Comité National palestinien du BDS (BNC),
qui dirige et soutient le mouvement mondial BDS pour les
droits des Palestiniens, a dit :

« Pour nous Palestiniens, la Nakba n’est pas qu’un crime du
passé. Elle est continue, elle n’a jamais pris fin. Mes grands
parents ont été violemment expulsés de leur village en 1948 et
forcés à vivre en tant que réfugiés dans la Bande de Gaza.
Notre beau village, du nom de Barbara, n’est qu’à 16
kilomètres d’ici. Je peux presque le voir, mais je n’ai aucune
possibilité d’y aller.

La Nakba continue est la raison pour laquelle j’ai grandi en
tant que réfugié vivant sous régime militaire. C’est pourquoi
je vis dans ce que beaucoup d’entre nous appellent une prison
à ciel ouvert étouffante avec deux millions de personnes,
privé de mes droits fondamentaux, dont la liberté de
circulation. Israël ne me permettra même pas de quitter
momentanément Gaza pour bénéficier d’importants soins
médicaux. Mes épreuves ne sont pas exceptionnelles, des
dizaines de Palestiniens sont morts l’année dernière,
simplement en attendant qu’Israël leur accorde un permis pour
recourir à des soins médicaux vitaux hors de Gaza, et des
milliers n’ont pas pu se rendre à leurs rendez-vous médicaux.

La Nakba continue est la raison pour laquelle je participe à
la Grande Marche du Retour et soutiens le mouvement BDS – je
veux simplement le droit de vivre sur la terre d’où je viens,
en liberté, en paix et avec dignité. Je suis né réfugié, je ne
veux pas mourir en tant que tel. »
Omar Barghouti, cofondateur du mouvement BDS pour les droits
des Palestiniens, a dit :

« La décision de l’administration Trump d’ouvrir l’ambassade
américaine à Jérusalem, alors que les Palestiniens commémorent
70 douloureuses années de déplacement, laisse entendre qu’elle
donne à Israël plus de pouvoir que jamais pour essayer de nous
pousser hors de notre terre natale. L’alliance d’extrême
droite Trump-Netanyahu provoque des ravages en Palestine et,
par extension, dans le monde. A Jérusalem, Israël a depuis
longtemps détruit les maisons des Palestiniens, révoqué le
droit des autochtones palestiniens de vivre dans leur ville et
encouragé les colons israéliens illégaux à chasser les
familles palestiniennes et à ouvertement voler leurs maisons.
L’administration Trump n’est maintenant plus seulement une
facilitatrice, mais aussi totalement partenaire d’Israël dans
l’accélération du nettoyage ethnique des Palestiniens à
Jérusalem et au-delà.

Pourtant, je garde espoir en la résistance palestinienne,
populaire et créative, ravivée maintenant par la Grande Marche
du Retour. Je garde espoir parce qu’un nombre croissant de
gens à travers le monde voient la relation qui existe entre
notre combat pour la liberté, la justice et l’égalité et leurs
propres combats pour la justice. C’est pourquoi ils sont de
plus en plus nombreux à soutenir le mouvement BDS conduit par
les Palestiniens.

Cette alliance internationale croissante de communautés
progressistes qui travaillent à vaincre le programme haineux
de l’extrême droite, c’est ce qui me fait espérer que nous
pouvons et que nous arriverons à mettre fin à la Nakba
continue, mettre fin à la destruction continue de la vie des
Palestiniens et créer un monde meilleur pour tous. »

Le Comité National palestinien BDS (BNC) est la plus grande
coalition de la société civile palestinienne. Il conduit et
soutient le mouvement mondial Boycott, Désinvestissement et
Sanctions pour les droits des Palestiniens.

Source:   BDS Movement

Traduction : J. Ch. pour BDS France

Saint-Étienne: Rassemblement
ce soir mardi 15 mai!
Rassemblement ce mardi 15 mai à 18h30 place de l’hôtel de
ville
Montpellier BDS : 6ème samedi
de solidarité avec Gaza
Samedi 12 mai était le sixième samedi de solidarité avec la
Grande Marche du Retour des Palestiniens de la Bande de gaza.
Nommées « Petites marches pour Gaza » les rassemblement place
de la Comédie organisés par la Campagne BDS France Montpellier
s’attirent la sympathie de nombreux passants-tes.

Les pouvoirs cèdent aux pressions des
sionistes locaux.
L’accueil chaleureux des promeneurs-ses de la place de la
comédie et les drapeaux palestiniens flottant au coeur de la
ville sont devenus insupportables pour les sionistes locaux et
leurs amis du pouvoir. Comme chaque fois les pressions
exercées sur la mairie et la préfecture se traduisent par des
intimidations policières contre la campagne BDS France
Montpellier.

Déjà la LICRA et le CRIF ont obtenu en 2015 que la
municipalité refuse toutes les autorisations de stands BDS
place de la Comédie. C’est sans compter sur l’opiniâtreté et
la force de conviction des militants-tes du BDS Montpellier
qui dénonçant cet abus de pouvoir qui porte atteinte à leur
liberté d’expression, ont continué et continuent de planter
leur chapiteaux et les drapeaux palestiniens place de la
comédie.

Samedi 12, les pressions exercées contre BDS montent d’un
cran. Jusqu’ici la police municipale intervenait et dressait
un PV puis repartait. Ce samedi c’est la police nationale qui
se présente au nom du préfet en personne pour nous demander de
partir et d’ajouter avant même d’entendre notre réponse:
« comme vous n’allez pas partir nous vous dressons un PV de
cinquième catégorie pour occupation illicite de l’espace
public et vous serez convoqués à la police. » l’un des porte
parole du comité est déjà convoqué au commissariat pour le
jeudi 17 mai suite à un PV municipal, pour avoir, avec les
militants-tes du comité, parlé avec une petite sono dans les
halles municipales de La Paillade.

Assiste t-on aux préparatifs une nouvelle vague d’attaques
directes contre les militants-tes de la campagne BDS France
Montpellier ?

Plusieurs prises de parole des BDS et des
amis   de   la   Campagne   BDS   France
Montpellier.
Si l’activité est toujours intense autour du stand, les
discussions vont bon train lors des distributions de tracts
(1000 ont été distribués).

Les prises de parole on fait état de la situation à Gaza, des
conditions de vie rendues impossible du fait de coupures
d’électricité, du manque d’eau potable et surtout du fait de
la liberté d’aller et venir.

Les détails ont été donnés sur la Grande Marche du Retour et
la situation de réfugiés.

La Campagne BDS France a été présentée ainsi que les actions
locales.

Nos amis de Podemos Montpellier ont également pris la parole
pour exprimer leur soutien à la Grande Marche du retour et à
l’ensemble du peuple palestinien.
le tract distribué ce jour là :
Boycott du                    Festival              Pop-
Kultur 2018
9 Mai 2018

La Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et
Culturel d’Israël appelle au boycott de Pop-Kultur Berlin,
jusqu’au rejet du financement d’Israël.

La Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et
Culturel d’Israël (PACBI) appelle tous les artistes qui
participent à Pop-Kultur Berlin à se retirer du festival à
cause de son acceptation d’un parrainage de l’ambassade
israélienne. Cet parrainage intervient malgré le retrait du
festival de l’an dernier de huit artistes, en signe de
protestation pour cette même raison. (voir aussi le site
Boycott Pop-Kultur Festival).

Israël cherche à s’associer à des festivals internationaux,
tel Pop Kultur Berlin, pour blanchir par l’art son image à
l’étranger, dans la tentative explicite de détourner
l’attention de ses crimes contre les Palestiniens. Pour un
festival supposément progressiste, accepter de l’argent d’un
sponsor qui est un régime d’oppression et d’apartheid depuis
des décennies comme Israël, montre une absence d’éthique et
une hypocrisie, à tout le moins.

Tout récemment, Israël a mis en œuvre une politique de tirs-
pour-tuer-ou-mutiler,     annoncée par avance, contre des
milliers de manifestants pacifiques dans la bande de Gaza
assiégée et occupée, des manifestants qui luttent pour
conquérir la liberté. Les dizaines de tués et les milliers de
blessés ne l’ont pas été accidentellement : un porte-parole
des forces israéliennes a même dit « rien n’a été fait hors de
contrôle ; tout était minutieux et mesuré. Nous savons où
chaque balle a abouti ».

La Cour Pénale Internationale a averti Israël que ses meurtres
à Gaza pouvaient représenter des crimes de guerre. À la
lumière de la violation permanente des droits humains des
Palestiniens par Israël, accepter de l’argent de la propagande
du gouvernement israélien revient à une complicité
intentionnelle avec les violations flagrantes du droit
international par Israël via le blanchiment par l’art.

Voici quelques mois, l’artiste à succès néozélandaise, Lorde,
a annoncé l’annulation d’un concert programmé à Tel Aviv.
Confrontés à une vilaine campagne d’intimidation et de
calomnie par des représentants du lobby israélien, des
dizaines d’artistes mondialement connus, dont des stars ayant
remporté des Oscars à Hollywood, ont déclaré leur soutien
total à Lorde.

Un officiel israélien a résumé la politique manifeste de
blanchiment culturel d’Israël de la façon suivante : « Nous
enverrons des romanciers et autres écrivains connus à
l’étranger, des compagnies de théâtre, des expositions. De
cette façon, vous montrez un visage plus agréable d’Israël,
pour qu’on ne nous représente pas simplement dans le contexte
de la guerre ».

L’insistance du festival Pop Kultur à accepter le parrainage
d’Israël, de quelque manière qu’il le tourne cette année, ne
nous laisse que le choix de faire appel à tous les artistes y
participant pour qu’ils s’en retirent, sauf si le festival
annule le parrainage d’Israël.

Un événement sponsorisé par l’Afrique du Sud de l’apartheid
aurait déclenché les mêmes appels au boycott par les
défenseurs des droits humains et les progressistes d’Afrique
du Sud, d’Allemagne et d’ailleurs. De même, éviter de
normaliser le système israélien d’injustice est le minimum
attendu par les Palestiniens de la part d’artistes et
d’organisations culturelles progressistes, pour ne pas saper
notre lutte non violente pour la liberté, la justice et
l’égalité.

Allez-vous vous placer du côté juste de l’histoire ?

* Les lignes directrices de PACBI pour le boycott culturel
d’Israël stipulent que « (Un-e) événement/activité mené-e sous
le parrainage/sous l’égide ou avec affiliation à une entité
israélienne officielle ou une institution complice, constitue
une complicité et donc mérite d’être boycotté-e.

Source: Boycott Pop-Cultur Festival
Traduction SF pour BDS France

Peut-on empêcher Israël de
gagner l’Eurovision ?

La concurrente israélienne de l’Eurovision, Netta Barzilai,
dans son uniforme militaire (via Facebook)

« Netanyahu et ses ministres et généraux n’aimeraient rien de
mieux que Netta Barzilai gagne le concours de l’Eurovision »,
selon des militants israéliens qui soutiennent le mouvement de
boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) pour les droits
des Palestiniens.

Et ce prix est à portée de main avec une candidate israélienne
grande favorite pour enlever la première place.
Ce serait certainement un bon point pour la campagne Brand
Israel (la Marque Israël), qui vise à utiliser le sport, la
culture et la technologie pour redorer l’image d’Israël et
blanchir ses crimes contre les Palestiniens.

Et cela signifierait que le concours de l’année prochaine
serait organisé en Israël avec une audience télévisée qui
pourrait dépasser les 200 millions de téléspectateurs.

Israël y participe parce qu’il est membre de l’Union
européenne de radio-télévision, qui parraine le concours.

Le Concours Eurovision de la chanson 2018 commence ce mardi à
Lisbonne, pour se poursuivre jeudi et culminer samedi dans la
grande finale.

Les téléspectateurs auront à voter pour les demi-finales et la
finale.

Le groupe militant Boycott de l’intérieur demande instamment
aux téléspectateurs d’agir contre l’utilisation de ce concours
par Israël pour faire avancer sa propagande, le groupe
appelant sa campagne « Zéro points pour Israël ».

« Si vous vivez dans l’un des pays participants, veillez bien
à participer au télévote et à donner à l’apartheid israélien
ZERO POINTS – et demandez à vos amis, et à votre famille, et à
toutes celles et ceux que vous connaissez, de faire de même »,
exhorte Boycott de l’intérieur. « Si la chanson israélienne
est déjà éliminée en demi-finale, tant mieux, rien de plus ne
devra être fait ».

Le groupe note que la candidate israélienne, Netta Barzila,
« participera à la représentation de l’État israélien, et à ce
titre, elle entre dans les efforts qui visent à ‘donner une
autre image’ d’Israël au niveau international ».

Ils font savoir que Barzilai « a servi dans la marine
israélienne en 2014 » et « qu’elle a chanté ‘Mon marin est mon
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