Clermont-Ferrand: le - BDS France
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Clermont-Ferrand: Grande mobilisation le 19/05 Gaza/Nakba/BDS Une très belle manifestation en soutien à Gaza, à la commémoration de la Nakba, et pour réaffirmer notre engagement dans le mouvement BDS, a eu lieu le samedi 19 mai à Clermont Ferrand. Plus de 1000 personnes entre Jaude et la Place de la Victoire avec une chaîne humaine, de nombreux slogans (*) et visuels, un lâcher de ballons aux couleurs de la Palestine et la place de la victoire rebaptisée symboliquement « Place de la Nakba » en présence de 3 élu-e-s du Puy de Dôme. Manifestation à l’appel de 36 organisations (dont 6 syndicats), préparée par la distribution AFPS-BDSF de 4500 tracts en 9 diffusions dans des quartiers populaires entre le 12 et le 19 mai. Téléchargez le tract recto / verso La grande place de Jaude n’était pas assez grande pour contenir toute la chaine humaine organisée.
Sur une des photos, la rue de Gras, pleine à craquer de haut en bas Les 3 élu-e-s qui applaudissent la plaque de la Nakba = deux élus de Clermont et le maire de Montcel , qui fera prochainement Salah Hamouri citoyen d’honneur. Voir plus de photos (*) slogans de la manifestation : GAZA / VIVRA // PALESTINE / VAINCRA ISRAËL /ASSASSIN //MACRON /COMPLICE BOYCOTT / ISRAËL // ÉTAT / CRIMINEL
A PARIS / COMME A BRUXELLES // DES SANCTIONS / CONTRE ISRAËL OCCUPER / EST UN CRIME // RÉSISTER / EST UN DROIT 48 / 2018 // LA NAKBA / Y EN A MARRE 70 ans / d’OCCUPATION // ça SUFFIT ! DROIT / AU RETOUR // POUR TOUS LES RÉFUGIÉS HALTE / AUX MASSACRES / A GAZA Hommage aux victimes de Gaza : 200 manifestants à Nancy A l’appel du collectif pour la Palestine, environ 200 manifestants se sont rassemblés place Maginot à Nancy pour rendre hommage aux victimes des massacres de Gaza depuis le début de la marche du retour. Puis le cortège a emprunté la rue Saint Jean pour aboutir place Stanislas, à proximité de l’Hôtel de Ville. Des slogans hostiles à Israël qui tue les enfants de Palestine ont été scandés. L’inaction du président de la République a également été ciblée. Des sanctions, notamment sur les armes, ont été exigées.
Après une minute de silence, le nom des victimes, notamment les plus jeunes, a été listé au micro par notre ami palestinien Mahmoud résidant en France.
Rassemblement à Saint-Étienne le 17 mai Stop au massacre des Palestiniens ! Boycott Désinvestissement Sanctions contre Israël ! 300 personnes se sont rassemblées jeudi 17 mai 2018 à Saint- Étienne pour dénoncer les crimes israéliens contre les manifestants palestiniens qui manifestaient pacifiquement à la marche du retour. Pendant que le président américain déménageait son ambassade à Jérusalem, les snipers israéliens tiraient sur les manifestants à Gaza. Le bilan de cette journée est lourd : d’un côté, les États-Unis participent à la violation du droit international, de l’autre côté 62 palestinien-nes assassiné-es et plus de 2000 blessé-es. Ces faits ont été rappelés, ainsi que la réalité de l’apartheid à l’encontre des Palestiniens. L’hypocrisie du maire de Saint-Étienne a été dénoncée. En effet, le 15 mai 2018, M. Perdriau demandait sur sa page facebook « Comment la communauté internationale peut-elle rester inactive face à l’assassinat de civils ? » Cette question serait pertinente si ce dernier ne s’était pas rendu le 13 avril dernier en Israël pour « commémorer la Shoah » avec le gouvernement d’extrême-droite israélienne. Cette utilisation de la mémoire à des fins de propagande est abjecte, ainsi que l’annonce de Gaël Perdriau de collaboration économique et culturelle avec Israël, alors que cet état ne respecte pas les droits humains. De nombreuses organisations avaient signé l’appel de BDS France Saint-Étienne à manifester : La JC, l’Union Locale de la CGT, Al Qalam, Réseaux citoyens,
le PCF, Sud chômeurs, Interculture(s), NPA 42, Femmes libres CNT 42, AFPS Saint-Étienne, OSE CGT, Ensemble Loire Sud… De nouveaux rassemblements sont prévus le jour de la venue en France de Netanyahu le 5 juin et de Rivlin le 18 juin ! BDS France Saint-Étienne Ô nom de la liberté à Saint- Étienne Lundi 7 et mardi 8 mai, BDS France Saint-Étienne organisait « Ô nom de la liberté« , un festival sur deux journées pour la Palestine dans le cadre de l’initiative le temps de la Palestine 2018. Le festival a bénéficié du soutien et de la présence de Samir Abdallah et de HK, et de l’appui du cinéma le Méliès et de la salle de concert Le Clapier ainsi que de nombreux commerçants stéphanois. Lundi, la soirée au cinéma Le Meliès autour du film de Raed Andoni, Ghost Hunting, a affiché complet. Mardi, l’après midi a commencé dès 14h de manière festive à l’extérieur avec du sport, de la danse, du graff, du chant et diverses prestations artistiques participatives. De nombreux collectifs ou associations étaient parmi nous, la JC, l’AFPS, Initiatives de paix, le collectif féministe les Sampianes, les antifas, un groupe vegan de soutien à la Palestinian Animal League, Sport autrement et aussi énormément d’artistes de tous horizons.
En milieu d’après midi, salle comble encore pour une conférence de grande qualité. Nous avions invité Houssem Youssef, avocat et militant Palestinien, Jean-Guy Greilsamer pour l’UJFP et Imen Habib pour BDS France. Nous les remercions encore pour leur présence et la qualité de leurs interventions. La journée s’est poursuivie par la prestation de Adel Salameh, musicien palestinien accompagné de son ‘oud Puis le soir, un concert exceptionnel avec Spoir, RLM, Rapsa, KS Khaldi, Pervers et Truands et HK. Nous avions invité Roger Waters, il n’a pas pu venir mais nous a enregistré une vidéo, que nous avons diffusée juste avant le concert ! En tout, c’est plus de 2000 personnes qui sont venues sur les deux journées. Ce fut une grande réussite ! Un immense merci à toutes celles et ceux qui ont participé à ce succès pour mettre en lumière la Palestine.
Pourquoi j’ai annulé ma participation au Festival d’Israël et rejoint le boycott culturel d’Israël 19 mai | Tiago Rodrigues |Tribunes Le directeur artistique du Théâtre national Dona Maria II, Tiago Rodrigues, a annulé sa participation au Festival d’Israël, qui doit se tenir le mois prochain à Jérusalem, et a annoncé sa décision de rejoindre le boycott culturel d’Israël, selon une déclaration publiée aujourd’hui par le théâtre. Bien que je sois fermement opposé à l’oppression du peuple palestinien par le gouvernement israélien, j’ai accepté une invitation à présenter mon spectacle By Heart à l’édition 2018 du Festival d’Israël, à Jérusalem, promu par une organisation à but non lucratif qui présente elle-même un projet artistique promouvant une société diverse et pacifique. J’ai accepté cette invitation parce que je crois que le peuple d’un pays et son administration politique sont des choses différentes. Quand je joue aux États-Unis, par exemple, je joue pour les Américains, mais, ce faisant, je ne cautionne pas l’administration Trump. Au contraire, je joue contre elle. Je crois aussi que les artistes peuvent, lorsqu’ils travaillent dans d’autres pays, soutenir les gens de ce pays qui défendent la justice, la liberté et l’égalité, souvent contre leurs propres gouvernements. Pourtant, après avoir donné une série d’interviews aux médias israéliens à propos de ma visite dans le pays, il m’a été signalé que les communications officielles du Festival d’Israël annonçaient l’édition de cette année comme « marquant le 70e anniversaire de l’indépendance de l’État d’Israël ». La
mention de cette célébration par le festival n’est accompagnée d’aucune critique de l’État d’Israël pour sa conduite envers les Palestiniens pendant ces soixante-dix ans. C’est une déclaration à portée politique dont je n’ai pas été informé quand j’ai été invité à présenter mon spectacle au festival. Je n’accepte pas l’usage de mon travail artistique pour des fins politiques sans mon accord. J’ai aussi remarqué que l’organisation du festival annonce largement le soutien de plusieurs branches du gouvernement israélien, mais reste silencieuse sur les actes de violence inacceptables ordonnés par ce même gouvernement contre les Palestiniens. Si l’on considère le nombre de victimes de ces derniers mois tout comme le massacre de dizaines de civils sous le tir des forces armées israéliennes (qui ont blessé plus de deux mille personnes et parmi eux des centaines d’enfants palestiniens) au cours des manifestations récentes contre l’ouverture de l’ambassade américaine à Jérusalem, une telle omission est extrêmement troublante et je ne peux la soutenir. J’ai décidé de ne pas jouer au Festival d’Israël en juin parce que je crois que c’est la seule garantie que mon travail artistique ne sera pas utilisé pour cautionner et promouvoir un gouvernement qui viole délibérément les droits humains et est en train d’attaquer violemment le peuple palestinien. Je comprends que des professionnels, à la fois au Portugal et en Israël, ont déjà travaillé pour que ces représentations puissent avoir lieu. Je comprends que, parce que je suis le directeur artistique d’un théâtre national au Portugal, cette décision peut causer un malaise diplomatique. Cette décision est mûrement réfléchie ; je dois être fidèle, avant tout, à ma conscience. J’ai été conseillé par des amis et des collègues en qui j’ai confiance, j’ai aussi lu des déclarations de beaucoup d’artistes et d’intellectuels, dont plusieurs Israéliens. Je suis aussi témoin des terribles et violentes actions perpétrées en ce moment par le gouvernement israélien.
Je comprends maintenant qu’une position claire est absolument nécessaire. C’est pourquoi je ne fais pas qu’annuler ma participation au Festival d’Israël, mais j’ai aussi décidé de rejoindre le boycott culturel d’Israël, convaincu qu’une pression globale et collective pourrait produire des résultats similaires à ceux du boycott de l’Afrique du Sud pendant l’apartheid. Tiago Rodrigues Directeur artistique du Théâtre national Donna Maria II, Portugal Source: Tiago Rodrigues Traduction: C.G pour BDS France BDS France Montpellier : Lancement de la campagne contre la Saison France – Israël (Festival Montpellier danse) 15 mai 2018, il ne pouvait y avoir, pour la Campagne BDS France Montpellier, date plus appropriée pour lancer la Campagne contre la Saison France-Israël 2018 : Jour anniversaire des 70 ans de la Nakba, au lendemain des 52 palestiniens-nes assassinés-ées par les snipers de l’armée israélienne . Voilà le vrai visage d’Israël.
LA SAISON FRANCE-ISRAËL : UNE OPERATION DE « NORMALISATION » OCCULTANT LA VRAIE NATURE D’ISRAËL La Saison France-Israël est la manifestation idéale qui organise du plus haut niveau de l’État jusqu’au grand public et à grands frais de publicité l’opération de blanchiment des crimes israéliens. Après les guerres génocidaires israéliennes de 2009 et 2014, avec 11 ans de blocus inhumain et illégal de la Bande de Gaza,( blocus qui dure et s’intensifie), depuis le 30 mars 2018 les snipers de l’armée israélienne, confortablement installés et à distance, massacrent la population civile de la Bande de Gaza. Alors que les Palestiniens de Gaza manifestent pacifiquement pour réclamer leur droit au retour affirmé par la résolution 194 de L’ONU. Le programme du Festival International Montpellier Danse, fidèle à sa tradition de collaboration avec l’apartheid israélien annonce deux spectacles israéliens sélectionnés au plus haut niveau pour représenter Israël dans le cadre de la Saison croisée France Israël 2018.
Au même moment, l’actrice américaine Nathalie Portman, pourtant très proche d’Israël annonce qu’elle ne se rendra pas en Israël pour y recevoir le 28 juin le prix Génésis qui récompense le travail et le dévouement d’une personnalité juive envers la communauté et les valeurs juives en raison des événements qui se déroulent dans la Bande de Gaza et de son opposition à B. Netanyhaou. Et le 4 mai dernier vient de paraître un appel dénonçant la « saison France/Israël, comme : « une opération où la Culture sert de «vitrine» à l’État d’Israël et à sa politique chaque jour plus dure envers les Palestiniens », 80 personnalités issues du monde des arts affirment leur refus de participer à la «Saison France-Israël» et expliquent les raisons de leur choix. Parmi elles : Alain Damasio, Annie Ernaux, Tardi, Nathalie Quintane ou Jean-Luc Godard .[1] [1] https://blogs.mediapart.fr/les-invites-de-mediapart/blog/04051 8/contre-la-saison-france- israel?utm_source=facebook&utm_medium=social&utm_campaign=Shar ing&xtor=CS3-66 La campagne BDS France Montpellier se joint à ce courant de protestation, dénonce la politique de collaboration avec l’État d’apartheid israélien du festival Montpellier Danse et appelle au boycott des spectacles de la Saison France-Israël 2018. Vidéo du lancement de la campagne :
Dites à l’Argentine et à Lionel Messi : « Il n’y a rien d’amical dans les tirs d’Israël sur les footballeurs palestiniens » Campagne palestinienne pour le boycott académique et culturel d’Israël (PACBI)/Argentine – 15 mai 2018 Signez la pétition* qui exhorte l’équipe nationale de football argentine à annuler son match « amical » avec Israël. Dans un message vidéo, un jeune footballeur palestinien, Mohammed Khalil, lance un puissant appel à l’équipe nationale de football argentine, dont son capitaine, Lionel Messi, pour qu’ils annulent leur match amical avec Israël le 9 juin 2018.
Khalil, de Gaza, a été visé et touché par une balle qui lui a traversé un genou et frappé l’autre, tirée par un tireur embusqué israélien qui a mis fin à sa carrière prometteuse de footballeur. Le match programmé est l’une des « cérémonies » du 70e anniversaire d’Israël et il se tient alors qu’Israël met en œuvre une politique criminelle de tirer pour tuer ou mutiler contre les manifestants palestiniens pacifiques à Gaza. Cela fait que le terme « amical » est un blanchissage des crimes d’Israël et que par conséquent, il devient « inamical » pour les droits de l’homme ! Israël dénie à tous les Palestiniens, y compris aux footballeurs, leur droit à la liberté de mouvements. Les ligues officielles de l’Association de football d’Israël comptent parmi elles les équipes des colonies de peuplement israéliennes, illégales, et qui chassent les communautés palestiniennes de leur propre terre. Le gouvernement israélien a bien voulu payer trois millions de dollars pour accueillir ce match. Cela s’inscrit dans sa stratégie de propagande pour le « blanchissage par le sport », qui exploite les évènements sportifs pour dissimuler ses violations systémiques des droits de l’homme contre les Palestiniens. L’Argentine et Lionel Messi sont adorés par des supporters du monde entier, y compris en Palestine et dans la région arabe, et les appels de BDS Argentine pour l’annulation du match ont reçu un soutien populaire énorme. Joignez-vous à Mohammed Khalil, et envoyez le message fort à l’Argentine et à Lionel Messi que les supporters dans le monde ne toléreront pas qu’ils fassent équipe avec le régime d’oppression d’Israël contre les droits de l’homme des Palestiniens !
Pétition: *Argentine : ne faites pas équipe avec l’apartheid israélien Ajoutez votre nom à notre lettre, maintenant. Cher Lionel Messi et chère équipe nationale de football argentine, Nous vous prions instamment d’annuler votre match amical avec Israël prévu pour le 9 juin 2018, en raison de la longe liste de violations des droits de l’homme commises par Israël, sur le terrain et hors du terrain. Israël arrête, harcèle et tue des joueurs palestiniens. Il détruit les stades palestiniens et dénie aux footballeurs palestiniens leur droit de voyager pour jouer. Et, les ligues de football israéliennes comprennent parmi elles les clubs basés dans les colonies israéliennes, illégales, construites sur des terres palestiniennes qui leur ont été volées. Des tireurs embusqués israéliens ont tué plus de 40 Palestiniens non armés à Gaza, et en ont blessé des milliers. Mohammed Khalil, un footballeur palestinien qui manifestait avec des milliers d’autres Palestiniens pour leurs droits humains fondamentaux, a été visé et touché dans les deux jambes par un tireur embusqué, mettant fin à sa carrière de footballeur. Ce n’est pas la première fois que les balles israéliennes mettent fin à des carrières de footballeur. Et, ce ne sera pas la dernière sous le régime violent d’occupation et d’apartheid d’Israël. Messi, votre jeu avec Israël est un jeu politique. Le gouvernement israélien s’en servira pour dissimuler ses agressions brutales contre les Palestiniens, sur le terrain et hors du terrain. Il n’y a rien d’ « amical » dans une occupation militaire et un apartheid. Ne jouez pas Israël jusqu’à ce que les droits de l’homme des Palestiniens soient respectés. Ne faites-pas équipe avec l’apartheid israélien ! Nom : Pays : Votre email :
Source: PACBI Traduction : JPP pour BDS FRANCE ACTION BDS A TOULOUSE LE 15 MAI À DESTINATION DU GROUPE AXA Le 15 mai, à Toulouse, quatre groupes de trois personnes, participant.e.s de la campagne BDS à Toulouse, se sont présentés dans 18 agences de l’assureur AXA avec un double objectif : -informer les chefs d’agence et les personnels d’AXA de l’implication de celui-ci dans la politique coloniale et criminelle d’Israël vis à vis des Palestiniens; ceci par le biais de ses participations dans trois grandes banques israéliennes et de ses investissements dans la société Elbit System, fournisseur d’armes interdites par les conventions internationales et utilisées notamment contre les populations de Gaza. -interpeller ces mêmes personnels afin qu’ils sollicitent de leur direction son désinvestissement de ces actionnariats ou participations qui rendent AXA complice de la perpétuation de décennies de violations par Israël des droits humains palestiniens et du droit international. Qu’AXA respecte tout simplement son « Code de déontologie professionnel » établi en 2011 l’obligeant à respecter le Pacte Mondial des Nations Unies et notamment « de ne pas se faire complice de violations des droits fondamentaux ».
L’action a été effectuée par BDS France Toulouse dans le cadre de la campagne nationale de BDS France : une lettre d’information a été remise ainsi que le texte de la pétition nationale déjà signée par plus de 110 000 personnes, dont 10 000 clients d’Axa. Et écoute attentive des chefs d’agence et des personnels, qui ont tous dit n’être pas au courant. Le boycott est la meilleure réponse aux homicides illicites commis par les Israéliens L’Irlande et l’Union européenne se rendent complices des violations des droits des Palestiniens commises par Israël en les permettant 15 mai 2018 Omar Barghouti Aujourd’hui (15 mai), les Palestiniens du monde entier commémorent la Nakba (mot arabe signifiant catastrophe) de 1947-1949 – le nettoyage ethnique de la majorité des Palestiniens autochtones, chassés de notre terre natale, et la destruction systématique de centaines de nos villages et
villes pour fonder Israël en tant qu’État pratiquant l’exclusion. En 1948, quand des paramilitaires sionistes ont braqué leur arme sur les proches de ma défunte grand-mère, Rasmiyyah, pour les forcer à quitter leur demeure spacieuse dans la charmante ville de Safad, le processus déterminant de colonisation de peuplement dont la Déclaration Balfour avait créé les conditions a pris pour ma famille un caractère personnel. La Nakba a décidé de mon identité et de l’identité de millions d’autres Palestiniens, descendants de réfugiés. Pour réprimer les manifestations pacifiques massives de la bande de Gaza, peuplée en majorité de réfugiés de la Nakba et de leurs descendants qui demandent la fin d’un siège commencé il y a 12 ans et le respect des droits des réfugiés, Israël a mis en œuvre une politique consistant à tirer pour tuer ou mutiler, ôtant la vie à des dizaines de personnes et en blessant des milliers, souvent avec des balles réelles. La procureure de la Cour pénale internationale a condamné ces crimes, tandis qu’Amnesty International a demandé aux gouvernements du monde entier “d’instaurer un embargo total sur les armes à destination d’Israël”, ce qui constituerait une mesure effective pour contraindre cet État à répondre de ses actes. Pendant ce temps, Israël a intensifié la construction de colonies illégales ainsi que la mise en œuvre brutale de sa politique de déplacement forcé des Palestiniens à Jérusalem Est occupé et dans le Néguev, les démolitions de maisons, les interrogatoires violents et le placement en détention de centaines d’enfants, enfin la négation de la liberté de circulation. Cette Nakba permanente et l’impunité totale d’Israël ont déclenché la naissance en 2005 du mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) pour les droits des Palestiniens, un mouvement non violent qui a été proposé pour
le prix Nobel de la Paix et qui est impulsé par une très large coalition au sein de la société civile palestinienne. Le BDS demande la fin de l’occupation imposée par Israël depuis 1967, l’égalité pleine et entière pour les citoyens palestiniens d’Israël, et le respect du droit des réfugiés palestiniens à revenir sur les terres dont ils ont été déracinés et dépossédés depuis la Nakba, ce droit leur étant garanti par les Nations unies. Cibler la complicité Trouvant sa source dans la Déclaration universelle des droits de l’Homme, le BDS rejette catégoriquement toutes les formes de racisme et de discrimination, notamment l’antisémitisme, le racisme anti-noirs et l’islamophobie. L’identité d’une personne, nous en sommes convaincus, ne doit en aucun cas diminuer sa capacité à jouir de ses droits. Le BDS, pour cette raison, cible la complicité, et non l’identité. L’Organisation de libération de la Palestine, unique représentant légitime du peuple palestinien, s’est de nouveau exprimée récemment en faveur du BDS. Dans le monde entier, des mouvements sociaux, des Églises, des groupes juifs progressistes, des associations universitaires ou culturelles, qui représentent au total des millions de personnes, ont adopté des mesures effectives contraignant les responsables à rendre compte de leurs actes et soutenant la libération palestinienne. Au niveau le plus élémentaire, les Palestiniens et les groupes de solidarité, qu’ils soient actifs ou pas dans le mouvement BDS, demandent à l’Irlande, à l’Union européenne (UE) et au monde de remplir leurs obligations morales et juridiques en évitant de nous causer un préjudice. Jeudi dernier, en m’exprimant devant la Commission mixte des Affaires étrangères, de la Défense et du Commerce de l’Oireachtas (Parlement irlandais), j’ai affirmé que l’UE,
dont l’Irlande fait partie, reste fortement complice des graves violations des droits humains palestiniens commises par Israël, dès lors qu’elle les permet. Bien qu’Israël sombre dans un extrémisme de droite éhonté et impose aux Palestiniens depuis des décennies son occupation militaire et sa politique d’oppression, l’UE continue à lui appliquer un traitement qui semble placer cet État au-dessus du droit international. Les graves infractions au droit international commises par Israël suscitent des obligations juridiques pour l’UE, principal partenaire commercial d’Israël, et pour ses États membres. Comme l’indique l’Avis consultatif pris en 2004 par la Cour internationale de justice, les États sont dans l’obligation de ne pas reconnaître la situation illicite qu’Israël a instaurée en pratiquant la colonisation et de ne pas prêter aide ou assistance au maintien de la situation ainsi créée. En commerçant avec les colonies illicites d’Israël et en soutenant des entreprises qui sont impliquées dans la colonisation telle qu’elle est définie par l’ONU, l’UE viole ses obligations de non-reconnaissance et de non-assistance. Des produits illicites L’UE, dont fait partie l’Irlande, entretient un réseau de relations avec des sociétés, des banques et des institutions israéliennes profondément impliquées dans des violations des droits humains. Ces relations portent sur les questions militaires, la recherche en matière d’armement, les transactions bancaires et le commerce avec les colonies. Par exemple, l’UE importe des marchandises provenant de colonies israéliennes pour un montant annuel estimé à 300 millions de dollars. Se contenter d’étiqueter certains de ces produits illicites au lieu de les proscrire constitue un manquement au devoir. Dans le cadre de ses obligations juridiques, à titre de
première étape, l’Irlande doit interdire l’entrée des biens et des services produits dans des colonies installées dans les territoires occupés et mettre fin au commerce militaire direct et indirect avec Israël. Des Palestiniens prient lors d’affrontements avec l’armée israélienne près de la frontière entre la bande de Gaza et Israël, à l’est de la ville de Gaza, le 14 mai, pendant une manifestation le jour du transfert de l’ambassade des États-Unis à Jérusalem. Photo Mahmud Hams/AFP/Getty Au-delà de la question de la responsabilité des États, les Palestiniens demandent la solidarité, pas la charité. Sensible à nos appels, Dublin est devenue il y a quelques semaines la première capitale européenne à adopter le BDS pour les droits des Palestiniens. Derry a été la première ville irlandaise, en 2016, à approuver le BDS. Le Congrès irlandais des syndicats (Irish Congress of Trade Unions, ICTU), les syndicats d’enseignants, l’Union des étudiants irlandais (Union of Students in Ireland, USI), et les syndicats étudiants de Trinity College à Dublin, de Queen’s University à Belfast et de Galway University se sont tous prononcés pour le BDS. Ces actes et d’autres expressions d’authentique solidarité
nous donnent un extraordinaire espoir qui nous permet de continuer notre lutte pour l’émancipation. J’ai promis à ma défunte grand-mère de garder l’espoir en vie et de ne jamais renoncer à ma modeste contribution à cette lutte, quelle que soit la cruauté de la répression. Sa passion pour la justice et sa ténacité dans la résistance à l’oppression m’ont toujours inspiré. Je resterai fidèle à cette promesse jusqu’à ce que les Palestiniens puissent vivre dans la dignité, la justice, la paix et l’égalité. Omar Barghouti est un défenseur palestinien des droits humains, co-fondateur du mouvement Boycott, Désinvestissement et Sanctions (BDS) pour les droits des Palestiniens. Il est co-lauréat du Prix Gandhi de la paix 2017. Source: The Irish Times Traduction: S.M pour BDS France Paris: Manifestation de soutien #GreatReturnMarch
A Paris la manifestation de soutien à la Marche du Retour et au Soumoud palestinien a réuni environ 1500 personnes d’associations de soutien à la Palestine. Elle était dynamique. Le cortège de BDS France était bien visible et nous étions nombreux.ses Nous avions des pancartes portant sur l’embargo, ainsi que le visuel de soutien à la Marche du Retour, et des drapeaux palestiniens. D’autres photos sur la page Facebook BDS France Contre la présence de l’État d’apartheid israélien au Festival Montpellier Danse Cette action est solennellement dédiée aux courageux-ses participants-tes de la Grande Marche du Retour dans la Bande de Gaza. Aux vivants-tes et aux martyrs à qui on a volé leur vie après avoir volé leur terre. Partout nous démasquerons les blanchiments des crimes israéliens et montrerons le vrai visage criminel de cet État d’apartheid. Tout comme la création de l’État d’Israël en 1948 reste
indissolublement lié aux massacres de villages entiers et à l’expulsion de 750 000 palestiniens transformés en Réfugiés, la célébration des 70 ans de la création de l’État d’Israël restera dans l’Histoire associée à la violation du droit (Jérusalem) et au massacre de masse commis par Israël contre la population civile de la Bande de Gaza :110 morts dont une quinzaine de mineurs et 10 000 blessés et 8 jours de manifestations non-violentes pour l’application de la résolution 194 de l’ONU.. La Campagne BDS France a voulu également marquer cette date en sanctionnant Israël et ses complices actifs. Les défilés et les discours sont insuffisants. Puisque les État et gouvernements occidentaux refusent d’assumer leurs responsabilités, refusent de sanctionner les crimes, les violations du droit international et des droits humains par l’État d’Israël, les citoyens sont en nécessité de le faire et ce en toute légitimité puisque leur action est conforme au droit international et aux droits humains. Partout nous démasquerons les blanchiments des crimes israéliens et montrerons le vrai visage criminel de cet État d’apartheid. Le Festival Montpellier Danse est le prototype d’une collaboration politique depuis plus de 30 ans avec l’apartheid israélien. En invitant des troupes dans le cadre gouvernementale de la saison « France/Israël » il contribue à la promotion de l’État criminel israélien et de ce fait est entaché du sang de celui-ci. Campagne BDS France Montpellier – 15 mai 2018, 70ème année d’une Nakba qui ne cesse d’empirer. (Vidéo à venir)
PS: Soucieux de l’environnement et respectueux de ce magnifique bâtiment nous précisons que la peinture utilisée sur les murs est de la craie, auto-dégradable en 10 jours d’extérieur, lavable au jet d’eau (sans pression) et que celle utilisée sur les affiches est de la gouache utilisée dans les écoles maternelles et donc parfaitement lavable. Communiqué de presse : (le communiqué a été rédigé avant de connaitre les derniers chiffres du nombre de Palestiniens-nes assassinés-ées, qui sont 60 morts et 2400 blessés)
Les Palestiniens, sur l’ouverture de l’ambassade américaine à Jérusalem et les 70 ans de la Nakba 14 mai 2018 | BNC | Tribunes La décision de l’administration Trump d’ouvrir l’ambassade américaine à Jérusalem, alors que les Palestiniens commémorent 70 douloureuses années de déplacement, laisse entendre qu’elle donne à Israël plus de pouvoir que jamais pour essayer de pousser les Palestiniens hors de leur terre natale. Mais une alliance grandissante des communautés progressistes à travers le monde donne aux Palestiniens l’espoir qu’ils peuvent mettre fin et ils y arriveront, aux agressions incessantes sur la vie des Palestiniens et à la création d’un monde meilleur pour tous. Inversant des décennies de politique étrangère américaine, l’administration Trump déménage aujourd’hui l’ambassade américaine de Tel Aviv à Jérusalem. Ce déménagement coïncide avec la célébration par Israël de son établissement sur les ruines des villes et villages d’où la majorité des Palestiniens a été expulsée il y a 70 ans. Les Nations Unies et la communauté internationale ne reconnaissent la souveraineté d’Israël sur aucune partie de Jérusalem et considèrent Jérusalem Est comme faisant entièrement partie du territoire palestinien occupé. Demain, les Palestiniens commémoreront le 70ème anniversaire de la Nakba, ou « Catastrophe », qui signifie l’expulsion
massive systématique hors de chez eux des autochtones palestiniens pour établir un État à majorité juive. A Gaza, où la plupart des Palestiniens sont des réfugiés, des milliers d’entre eux participeront aux manifestations de la Grande Marche du Retour, demandant le droit pour les réfugiés de retourner sur les terres d’où ils ont été expulsés de force. On s’attend à ce que ces manifestations soient les plus importantes depuis qu’elles ont commencé il y a plus de sept semaines. Entre 1947 et 1949, les paramilitaires sionistes, puis l’armée israélienne, ont transformé 750.000 à un million de Palestiniens en réfugiés, massacré des civils palestiniens et détruit des centaines de communautés palestiniennes. Israël a utilisé la force pour empêcher les familles palestiniennes de retourner chez elles, et continue de dénier aux réfugiés palestiniens leur droit au retour ratifié par l’ONU. Une exigence clé des Palestiniens, éminemment exprimée par les manifestants à Gaza, et dont Amnesty International s’est récemment fait l’écho, est un embargo militaire sur Israël, semblable à celui qui avait été imposé à l’Afrique du Sud de l’apartheid pour mettre fin à ses violations insignes des droits de l’Homme.
Abdulrahman Abunahel, organisateur communautaire et coordinateur pour le Comité National palestinien du BDS (BNC), qui dirige et soutient le mouvement mondial BDS pour les droits des Palestiniens, a dit : « Pour nous Palestiniens, la Nakba n’est pas qu’un crime du passé. Elle est continue, elle n’a jamais pris fin. Mes grands parents ont été violemment expulsés de leur village en 1948 et forcés à vivre en tant que réfugiés dans la Bande de Gaza. Notre beau village, du nom de Barbara, n’est qu’à 16 kilomètres d’ici. Je peux presque le voir, mais je n’ai aucune possibilité d’y aller. La Nakba continue est la raison pour laquelle j’ai grandi en tant que réfugié vivant sous régime militaire. C’est pourquoi je vis dans ce que beaucoup d’entre nous appellent une prison à ciel ouvert étouffante avec deux millions de personnes, privé de mes droits fondamentaux, dont la liberté de circulation. Israël ne me permettra même pas de quitter momentanément Gaza pour bénéficier d’importants soins médicaux. Mes épreuves ne sont pas exceptionnelles, des dizaines de Palestiniens sont morts l’année dernière, simplement en attendant qu’Israël leur accorde un permis pour recourir à des soins médicaux vitaux hors de Gaza, et des milliers n’ont pas pu se rendre à leurs rendez-vous médicaux. La Nakba continue est la raison pour laquelle je participe à la Grande Marche du Retour et soutiens le mouvement BDS – je veux simplement le droit de vivre sur la terre d’où je viens, en liberté, en paix et avec dignité. Je suis né réfugié, je ne veux pas mourir en tant que tel. »
Omar Barghouti, cofondateur du mouvement BDS pour les droits des Palestiniens, a dit : « La décision de l’administration Trump d’ouvrir l’ambassade américaine à Jérusalem, alors que les Palestiniens commémorent 70 douloureuses années de déplacement, laisse entendre qu’elle donne à Israël plus de pouvoir que jamais pour essayer de nous pousser hors de notre terre natale. L’alliance d’extrême droite Trump-Netanyahu provoque des ravages en Palestine et, par extension, dans le monde. A Jérusalem, Israël a depuis longtemps détruit les maisons des Palestiniens, révoqué le droit des autochtones palestiniens de vivre dans leur ville et encouragé les colons israéliens illégaux à chasser les familles palestiniennes et à ouvertement voler leurs maisons. L’administration Trump n’est maintenant plus seulement une facilitatrice, mais aussi totalement partenaire d’Israël dans l’accélération du nettoyage ethnique des Palestiniens à Jérusalem et au-delà. Pourtant, je garde espoir en la résistance palestinienne, populaire et créative, ravivée maintenant par la Grande Marche du Retour. Je garde espoir parce qu’un nombre croissant de gens à travers le monde voient la relation qui existe entre notre combat pour la liberté, la justice et l’égalité et leurs propres combats pour la justice. C’est pourquoi ils sont de
plus en plus nombreux à soutenir le mouvement BDS conduit par les Palestiniens. Cette alliance internationale croissante de communautés progressistes qui travaillent à vaincre le programme haineux de l’extrême droite, c’est ce qui me fait espérer que nous pouvons et que nous arriverons à mettre fin à la Nakba continue, mettre fin à la destruction continue de la vie des Palestiniens et créer un monde meilleur pour tous. » Le Comité National palestinien BDS (BNC) est la plus grande coalition de la société civile palestinienne. Il conduit et soutient le mouvement mondial Boycott, Désinvestissement et Sanctions pour les droits des Palestiniens. Source: BDS Movement Traduction : J. Ch. pour BDS France Saint-Étienne: Rassemblement ce soir mardi 15 mai! Rassemblement ce mardi 15 mai à 18h30 place de l’hôtel de ville
Montpellier BDS : 6ème samedi de solidarité avec Gaza Samedi 12 mai était le sixième samedi de solidarité avec la Grande Marche du Retour des Palestiniens de la Bande de gaza. Nommées « Petites marches pour Gaza » les rassemblement place de la Comédie organisés par la Campagne BDS France Montpellier s’attirent la sympathie de nombreux passants-tes. Les pouvoirs cèdent aux pressions des sionistes locaux. L’accueil chaleureux des promeneurs-ses de la place de la comédie et les drapeaux palestiniens flottant au coeur de la ville sont devenus insupportables pour les sionistes locaux et leurs amis du pouvoir. Comme chaque fois les pressions exercées sur la mairie et la préfecture se traduisent par des intimidations policières contre la campagne BDS France Montpellier. Déjà la LICRA et le CRIF ont obtenu en 2015 que la municipalité refuse toutes les autorisations de stands BDS place de la Comédie. C’est sans compter sur l’opiniâtreté et la force de conviction des militants-tes du BDS Montpellier qui dénonçant cet abus de pouvoir qui porte atteinte à leur liberté d’expression, ont continué et continuent de planter leur chapiteaux et les drapeaux palestiniens place de la comédie. Samedi 12, les pressions exercées contre BDS montent d’un cran. Jusqu’ici la police municipale intervenait et dressait un PV puis repartait. Ce samedi c’est la police nationale qui se présente au nom du préfet en personne pour nous demander de
partir et d’ajouter avant même d’entendre notre réponse: « comme vous n’allez pas partir nous vous dressons un PV de cinquième catégorie pour occupation illicite de l’espace public et vous serez convoqués à la police. » l’un des porte parole du comité est déjà convoqué au commissariat pour le jeudi 17 mai suite à un PV municipal, pour avoir, avec les militants-tes du comité, parlé avec une petite sono dans les halles municipales de La Paillade. Assiste t-on aux préparatifs une nouvelle vague d’attaques directes contre les militants-tes de la campagne BDS France Montpellier ? Plusieurs prises de parole des BDS et des amis de la Campagne BDS France Montpellier. Si l’activité est toujours intense autour du stand, les discussions vont bon train lors des distributions de tracts (1000 ont été distribués). Les prises de parole on fait état de la situation à Gaza, des conditions de vie rendues impossible du fait de coupures d’électricité, du manque d’eau potable et surtout du fait de la liberté d’aller et venir. Les détails ont été donnés sur la Grande Marche du Retour et la situation de réfugiés. La Campagne BDS France a été présentée ainsi que les actions locales. Nos amis de Podemos Montpellier ont également pris la parole pour exprimer leur soutien à la Grande Marche du retour et à l’ensemble du peuple palestinien.
le tract distribué ce jour là :
Boycott du Festival Pop- Kultur 2018 9 Mai 2018 La Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël appelle au boycott de Pop-Kultur Berlin, jusqu’au rejet du financement d’Israël. La Campagne Palestinienne pour le Boycott Académique et Culturel d’Israël (PACBI) appelle tous les artistes qui participent à Pop-Kultur Berlin à se retirer du festival à cause de son acceptation d’un parrainage de l’ambassade israélienne. Cet parrainage intervient malgré le retrait du festival de l’an dernier de huit artistes, en signe de protestation pour cette même raison. (voir aussi le site Boycott Pop-Kultur Festival). Israël cherche à s’associer à des festivals internationaux, tel Pop Kultur Berlin, pour blanchir par l’art son image à l’étranger, dans la tentative explicite de détourner l’attention de ses crimes contre les Palestiniens. Pour un festival supposément progressiste, accepter de l’argent d’un sponsor qui est un régime d’oppression et d’apartheid depuis des décennies comme Israël, montre une absence d’éthique et une hypocrisie, à tout le moins. Tout récemment, Israël a mis en œuvre une politique de tirs- pour-tuer-ou-mutiler, annoncée par avance, contre des milliers de manifestants pacifiques dans la bande de Gaza assiégée et occupée, des manifestants qui luttent pour conquérir la liberté. Les dizaines de tués et les milliers de blessés ne l’ont pas été accidentellement : un porte-parole des forces israéliennes a même dit « rien n’a été fait hors de
contrôle ; tout était minutieux et mesuré. Nous savons où chaque balle a abouti ». La Cour Pénale Internationale a averti Israël que ses meurtres à Gaza pouvaient représenter des crimes de guerre. À la lumière de la violation permanente des droits humains des Palestiniens par Israël, accepter de l’argent de la propagande du gouvernement israélien revient à une complicité intentionnelle avec les violations flagrantes du droit international par Israël via le blanchiment par l’art. Voici quelques mois, l’artiste à succès néozélandaise, Lorde, a annoncé l’annulation d’un concert programmé à Tel Aviv. Confrontés à une vilaine campagne d’intimidation et de calomnie par des représentants du lobby israélien, des dizaines d’artistes mondialement connus, dont des stars ayant remporté des Oscars à Hollywood, ont déclaré leur soutien total à Lorde. Un officiel israélien a résumé la politique manifeste de blanchiment culturel d’Israël de la façon suivante : « Nous enverrons des romanciers et autres écrivains connus à l’étranger, des compagnies de théâtre, des expositions. De cette façon, vous montrez un visage plus agréable d’Israël, pour qu’on ne nous représente pas simplement dans le contexte de la guerre ». L’insistance du festival Pop Kultur à accepter le parrainage d’Israël, de quelque manière qu’il le tourne cette année, ne nous laisse que le choix de faire appel à tous les artistes y participant pour qu’ils s’en retirent, sauf si le festival annule le parrainage d’Israël. Un événement sponsorisé par l’Afrique du Sud de l’apartheid aurait déclenché les mêmes appels au boycott par les défenseurs des droits humains et les progressistes d’Afrique du Sud, d’Allemagne et d’ailleurs. De même, éviter de normaliser le système israélien d’injustice est le minimum
attendu par les Palestiniens de la part d’artistes et d’organisations culturelles progressistes, pour ne pas saper notre lutte non violente pour la liberté, la justice et l’égalité. Allez-vous vous placer du côté juste de l’histoire ? * Les lignes directrices de PACBI pour le boycott culturel d’Israël stipulent que « (Un-e) événement/activité mené-e sous le parrainage/sous l’égide ou avec affiliation à une entité israélienne officielle ou une institution complice, constitue une complicité et donc mérite d’être boycotté-e. Source: Boycott Pop-Cultur Festival Traduction SF pour BDS France Peut-on empêcher Israël de gagner l’Eurovision ? La concurrente israélienne de l’Eurovision, Netta Barzilai, dans son uniforme militaire (via Facebook) « Netanyahu et ses ministres et généraux n’aimeraient rien de mieux que Netta Barzilai gagne le concours de l’Eurovision », selon des militants israéliens qui soutiennent le mouvement de boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) pour les droits des Palestiniens. Et ce prix est à portée de main avec une candidate israélienne grande favorite pour enlever la première place.
Ce serait certainement un bon point pour la campagne Brand Israel (la Marque Israël), qui vise à utiliser le sport, la culture et la technologie pour redorer l’image d’Israël et blanchir ses crimes contre les Palestiniens. Et cela signifierait que le concours de l’année prochaine serait organisé en Israël avec une audience télévisée qui pourrait dépasser les 200 millions de téléspectateurs. Israël y participe parce qu’il est membre de l’Union européenne de radio-télévision, qui parraine le concours. Le Concours Eurovision de la chanson 2018 commence ce mardi à Lisbonne, pour se poursuivre jeudi et culminer samedi dans la grande finale. Les téléspectateurs auront à voter pour les demi-finales et la finale. Le groupe militant Boycott de l’intérieur demande instamment aux téléspectateurs d’agir contre l’utilisation de ce concours par Israël pour faire avancer sa propagande, le groupe appelant sa campagne « Zéro points pour Israël ». « Si vous vivez dans l’un des pays participants, veillez bien à participer au télévote et à donner à l’apartheid israélien ZERO POINTS – et demandez à vos amis, et à votre famille, et à toutes celles et ceux que vous connaissez, de faire de même », exhorte Boycott de l’intérieur. « Si la chanson israélienne est déjà éliminée en demi-finale, tant mieux, rien de plus ne devra être fait ». Le groupe note que la candidate israélienne, Netta Barzila, « participera à la représentation de l’État israélien, et à ce titre, elle entre dans les efforts qui visent à ‘donner une autre image’ d’Israël au niveau international ». Ils font savoir que Barzilai « a servi dans la marine israélienne en 2014 » et « qu’elle a chanté ‘Mon marin est mon
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