Construire - Une voie sans issue ? Marchés publics - ave-wbv
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03 Juin 2017 - N° 3 Construire ensemble Dossier Marchés publics Une voie sans issue ? Christian Constantin Construction et JO 2026 Patrouille des Aiguilles Rouges Interview de Serge Gaudin Une publication de l’Association valaisanne des entrepreneurs www.ave-wbv.ch
SOMMAIRE 04 | Dossier Les marchés publics 08 | L’invité 12 Christian Constantin – JO 2026 10 | Politique Les prises de position de l’AVE 11 | Clin d’œil historique La première correction du Rhône 14 04 12 | Portrait Gaëtan Reynard Membre du comité de l’AVE 14 | Rencontre Serge Gaudin - Co-président de la 08 Patrouille des Aiguilles Rouges 18 | Travail au noir Le badge instauré en Valais 19 | Agenda Les calendriers politique et de l’AVE Impressum Ce magazine est une publication de l’AVE, Association valaisanne des entrepreneurs. Conception et graphisme : Boomerang Marketing SA, Sierre Rédaction : agence dialog, Sion - Traduction : Jörg Abgottspon Photographie : Olivier Maire - Impression : Ronquoz Graphix SA, Sion 2
EDITO Chers membres, Chers lecteurs, CL es derniers mois, les citoyens-élec- teurs affirment leur volonté dé- complexée au travers des différents scrutins et élections : arrivée de Donald Trump, Brexit, refus du référendum de Matteo Renzi, éviction d’Oskar Freysin- ger remplacé par Frédéric Favre, et élec- tion d’Emmanuel Macron à la présiden- tielle française. © Olivier Maire Points communs entre ces scrutins ? d’audace, ils choisiront sans doute de L’audace d’un saut dans l’inconnu avec, relever le défi. Mais pour cela, ils auront à la clé, la sanction de structures poli- besoin d’une proposition aboutie, tenant tiques et de candidats jugés compromis compte de l’impératif du 21e siècle qu’est ou inefficaces. Place est donnée à de le développement durable, ainsi que nouvelles personnalités, souvent novices d’une gestion rationnelle et économe des “ en politique, au bouleversement des ressources financières. règles. Tabula rasa est faite de certains De surcroît, l’équipe qui défendra le projets et de certaines réformes néces- projet devra inspirer l’enthousiasme et De l’audace, saires, même si les contours des alterna- tives sont totalement flous. la confiance dans le fait que les enga- gements pris seront tenus. A ces condi- encore de l’audace, Le moins que l’on puisse dire est que tions, nul doute que la population et toujours de l’audace chère à Danton est bien vivante l’économie soutiendront ces Jeux Olym- et que la peur de l’inconnu ne freine plus piques. Christian Constantin souligne l’audace… les choix du peuple souverain. Dans cette édition de notre magazine qu’ils ne seront pas ceux des bétonnages massifs, ce qui n’est d’ailleurs aucune- — Danton Construire Ensemble, vous pourrez lire ment notre souhait. Ce que la construc- l’interview de Christian Constantin concer- tion appelle de ses vœux, c’est un déve- nant le projet de Jeux Olympiques d’hiver loppement harmonieux et durable pour 2026 en Valais et en Suisse. notre canton. Si elle apporte son soutien Des JO Valais ? Une telle candidature à des jeux à taille humaine, c’est parce comporte naturellement des risques, que tout ce qui est bon pour notre can- comme tout projet ambitieux. Les Va- ton et sa population l’est aussi pour la laisannes et les Valaisans seront sans construction. doute appelés à se prononcer en votation populaire. Et comme ils ne manquent pas Je vous laisse dès à présent découvrir cette nouvelle édition de Construire En- semble, en vous souhaitant une excel- lente lecture et un très bel été. Alain Métrailler Président 3
DOSSIER Marchés publics Un véritable courage politique attendu par les entrepreneurs Lorsqu’on aborde la question des marchés publics, les entrepreneurs valaisans, AVE en tête, expriment clairement leur mécontentement: trop forte pression sur les prix, trop de travaux qui échappent à l’économie locale, une loi qui n’est, au final, pas un outil… Ainsi, tous attendent des changements positifs qui devraient découler de la révision de la loi fédérale et de l’accord intercantonal sur les marchés publics, qui passera devant les Chambres fédérales cet automne. « P P ression sur les prix oblige, un entrepreneur qui, aujourd’hui, ac- quiert un marché espère tout simplement C’est pourquoi une révision, fondée sur le bon sens, de la loi fédérale sur les mar- chés publics et de l’accord intercantonal ne pas construire en l’état, de crainte de y relatif était demandée par l’économie ne pas s’y retrouver financièrement ». depuis plusieurs années. L’objectif priori- Abrupt, le constat posé par le directeur taire du Conseil fédéral est d’harmoniser, de l’AVE Serge Métrailler débouche sur autant que possible et dans le respect du un mécontentement général, tant du fédéralisme, les législations fédérale et point de vue des maîtres d’ouvrage que cantonales actuellement fragmentées. des entrepreneurs ou même de la popu- L’hétérogénéité du droit actuel consti- lation. Celle-ci ne comprend pas que l’on tue en effet une source d’insécurité juri- adjuge des mandats à des entreprises dique, mais aussi, tel que mentionné plus hors canton ou étrangères, alors que les haut, de procédures coûteuses. compétences existent chez nous. « La loi dit beaucoup de choses mais personne Si elle était souhaitée sur le fond, la ré- n’ose utiliser le pouvoir d’appréciation vision mise en consultation populaire en qui est assez large, par peur des recours avril 2015 se limitait à reprendre les prin- et des retards », poursuit Serge Métrail- cipes de la loi fédérale pour les transpo- ler. Dès lors, la construction s’effectue ser simplement dans l’accord intercan- de manière moins collégiale, car chaque tonal. « Cela posait plusieurs problèmes modification survenant en cours de tra- majeurs », constate Serge Métrailler. vaux est prétexte à des négociations sur Premièrement, le lieu du siège de l’en- le prix. Au final, celui-ci est quasiment treprise était posé comme déterminant toujours supérieur à ce qui a été offert. pour le respect des conventions collec- Sans compter qu’octroyer toujours plus tives de travail, ainsi que pour le paiement. de travaux à des entreprises étrangères Deuxièmement, la possibilité subsistait ou hors canton induit, à terme, la dispa- de faire des « rounds » de négociations rition du tissu économique local et d’une après le dépôt des offres. Troisième- qualité de vie attractive dans les vallées ment, si l’adjudicataire ne respectait pas latérales. la convention collective, il pouvait malgré © Olivier Maire 4
DOSSIER De plus, les seuils, soit les valeurs des invitées, l’AVE leur fait confiance pour marchés déterminantes pour les pro- qu’il y ait un juste équilibre ». cédures de marchés publics au niveau cantonal, ont été relevés à CHF 2 millions Les éléments qui ne convainquent pas au lieu de CHF 500’000.- actuellement “ pour déclencher une procédure ouverte Toutefois, tout n’est pas parfait. Parmi également aux entreprises étrangères. les éléments qui dérangent figure le fait Ainsi, les procédures sur invitation se que les nouvelles législations laissent la déclencheront de CHF 300’000.- à CHF possibilité de signer des contrats pour La loi dit beaucoup 2 millions. Cela permet de remplir les les travaux inférieurs à CHF 8,7 millions, de choses mais objectifs de concurrence voulus par le ce qui représente une part de marché im- législateur, mais aussi d’inviter les en- portante, même si un recours a été dépo- personne n’ose treprises locales et donc de maintenir le tissu économique. « Et même si la me- sé. Et si les tribunaux lui donnent raison, le recourant gagne alors uniquement les utiliser le pouvoir sure accroît le pouvoir du maître d’ou- frais liés à sa soumission ou à son re- d’appréciation qui vrage quant aux choix des entreprises cours. « C’est de l’art pour l’art qui n’a donc est assez large, par peur des recours et des retards. tout toujours continuer à travailler alors qu’il devrait être révoqué et exclu selon les vues de l’AVE. Quatrièmement, le prix était posé comme un élément essentiel et déterminant et quelques nouveautés ten- daient dans ce sens, telles les enchères électroniques ou le dialogue compétitif. Bien que non incluses dans la procé- dure de consultation, l’AVE et Construc- tionValais ont malgré tout envoyé une série de remarques à leurs organes faî- tiers qui, eux, l’étaient. « Et à la lecture du message que le Conseil fédéral a adressé aux Chambres en février, nous avons été surpris en bien », souligne le directeur de l’AVE. « Les résultats de la consultation ont laissé entrevoir que le monde politique partage la vision écono- mique puisque les principaux éléments qui étaient inacceptables ont été pris en compte, à savoir que le lieu d’exé- cution reste finalement déterminant, les « rounds » interdits et le respect des conventions collectives un élément pré- pondérant ». © Olivier Maire 5
DOSSIER aucun intérêt, on vide les possibilités de Serge Métrailler, « la révision pose claire- recours de leur substance. Les risques ment le prix comme critère de choix prin- “ de dérives sont latents », déplore Serge cipal pour les adjudications. Il s’agit donc Métrailler. d’un changement total de paradigme au détriment de la qualité ». Autre élément qui ne convainc pas : la permission d’apporter des corrections Deux éléments dérangent encore l’AVE. Si nous revenons à lors de la clarification des offres. On laisse alors la porte ouverte à la manipu- « Tout d’abord, le projet de loi prévoit qu’un sous-traitant ne peut offrir ses la révision de la loi lation du tableau d’ouverture des offres, services qu’à un seul soumissionnaire. fédérale, au final lequel donne la notation. L’AVE émet aussi des doutes sur le maintien du dia- Or, dans certains domaines, il n’existe qu’un sous-traitant possible. La me- notre volonté est logue compétitif. Même s’il est précisé que celui-ci ne doit porter que sur les sure implique donc que les entreprises locales qui ne pourront pas acquérir qu’il y ait un réel aspects techniques de la soumission, le ce savoir-faire unique, ne pourront pas courage politique risque d’influencer aussi le prix existe bel et bien. Enfin, l’AVE ne voit pas non plus soumissionner », regrette le directeur de l’AVE qui soulève un dernier point : « Le qui apparaisse, ce d’un bon œil l’instauration des enchères électroniques qui n’ont qu’un seul objec- fait de ne toujours pas exclure ou révo- quer d’office les entreprises qui violent qui n’est pas le cas tif: faire baisser le prix. « Au final », estime les conventions collectives est un très aujourd’hui. mauvais signe politique. Il faut être beau- coup plus strict car les travaux sont fi- nancés par les deniers de l’Etat et il faut être parfait pour pouvoir en bénéficier ». Parallèlement en Valais… En attendant l’entrée en vigueur de la nouvelle loi fédérale et de l’accord inter- cantonal qui pourrait intervenir en 2020, plusieurs motions ont été déposées au- près du Parlement valaisan afin de modi- fier le système actuel, soit la loi cantonale sur les marchés publics (LcMP). Une de ces motions, acceptée en février, a pour objectif de faire en sorte que les lots mis en soumission ainsi que les critères et garanties demandées permettent aux entreprises valaisannes (essentielle- ment des PME) de ne pas être écartées des appels d’offres au profit de grands groupes industriels. Une autre motion demande, quant à elle, la révision totale de la loi cantonale sur les marchés publics (LcMP). Elle préco- nise que la révision de la LcMP soit me- née par une commission extraparlemen- taire ad hoc pour aborder les problèmes récurrents sur le terrain, comme les procédures du gré à gré concurrentiel, la © Olivier Maire 6
DOSSIER sous-traitance, et effectuer un examen La position de l’Etat sérieux des critères d’aptitude... Les motionnaires espèrent faire de cette loi cantonale un couteau suisse, car si cette dernière cite énormément de critères, 3 questions au Service juridique elle ne détaille pas les notions qui sont des affaires économiques de importantes pour pouvoir prendre une décision. Or, le but de toute la démarche l’Etat du Valais est justement d’avoir des assises légales qui permettent de donner un appui aux adjudicateurs qui ne sont pas des spé- En quoi cette révision du droit sur cialistes. les marchés publics est importante ? « Nous travaillons aussi pour faire com- Cette révision de la loi fédérale et de prendre et admettre que le critère « prix » l’accord intercantonal sur les marchés est très volatil et qu’il ne faut pas utili- publics n’introduit matériellement pas “ ser le tableau d’ouverture comme une de grands changements. Elle a avant vérité», précise Serge Métrailler. Tout tout pour objectif d’harmoniser les cela parce que la soumission est faite dispositions d’adjudication sur tout le sur la base d’un devis estimatif qui peut territoire suisse, dans le respect du fé- La législation sur les marchés évoluer. Les premiers à l’ouverture en déralisme. Elle vise également à mettre termes de prix ne sont très souvent en œuvre l’accord de l’Organisation pas les premiers au terme des travaux ! De plus, il serait juste d’étendre à la mondiale du commerce (OMC) sur les marchés publics, révisé dans la législa- publics n’a jamais construction tous les dépassements ad- tion nationale. fait du critère prix le critère principal mis d’office dans certaines professions, notamment les architectes en matière de A quels changements positifs devis. peuvent s’attendre les entreprises valaisannes ? ou prépondérant Du courage politique au détriment de la qualité. D’un point de vue économique et pra- « Si nous revenons à la révision de la tique, le dépôt des offres sera simplifié loi fédérale, au final notre volonté est pour toutes les entreprises soumis- qu’il y ait un réel courage politique qui sionnaires. Une offre pourra être dépo- apparaisse, ce qui n’est pas le cas au- sée dans tous les cantons ainsi qu’à la jourd’hui », regrette le directeur de l’AVE. Confédération, sans s’inquiéter des principal ou prépondérant au détriment Cela est pourtant absolument nécessaire spécificités juridiques cantonales ou de la qualité. Le choix d’une offre s’ef- car la nouvelle loi confère un grand pou- fédérales. fectue sur la base d’une analyse multi- voir aux maîtres d’ouvrage. L’article 16 critère. Le prix est un critère obligatoire de l’accord intercantonal précise que le On constate que le critère prix mais il doit, en fonction des marchés motif d’un recours peut être l’abus d’un demeure encore et toujours prépon- mis en soumission, revêtir une impor- pouvoir d’appréciation ou la constata- dérant au détriment de la qualité, tance plus ou moins grande. La qualité tion inexacte et incomplète de faits per- générant un claim management des produits ou des prestations doit tinents. Il faut donc avoir le courage de indésirable; le projet amène-t-il des également être évaluée. Il est à relever pousser et de soutenir, mais sans abus, solutions en la matière ? que dans le cadre de la révision une uti- l’entreprise cantonale qui est capable de lisation économique, écologique et so- faire les travaux. « C’est notre donnée Nous ne partageons pas votre analyse. cialement durable des deniers publics a d’ordre, espérons qu’elle sera enten- La législation sur les marchés publics été mise en avant et que le volet social due », conclut Serge Métrailler. n’a jamais fait du critère prix le critère a été renforcé. 7
L’INVITÉ Interview Christian Constantin « Les JO 2026 ne généreront pas de constructions massives » Le 7 mars 2017, le Conseil exécutif de Swiss Olympic a donné son aval à la candidature de Sion pour l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2026. Un projet à 1,65 milliard de francs qui fait rêver certains et en inquiète d’autres. Mais quelles seraient les retombées pour l’économie valaisanne en particulier ? Christian Constantin a répondu aux questions de l’AVE. CC hristian Constantin, pourquoi vous impliquer dans ce projet ? à construire. Avec le projet des JO 2026 tel qu’il est conçu, nous avons la chance de n’avoir rien d’autre à faire que de tra- J’ai été contacté par des personnes vailler avec les infrastructures existantes proches du Comité olympique interna- ou dont les budgets pour les développer tional (CIO) qui souhaitaient réitérer ont déjà été alloués. C’est notamment une candidature suisse pour les Jeux le cas des patinoires de Lausanne, de olympiques (JO) d’hiver 2026. L’endroit Fribourg ou de Viège. Si l’on pense à qui leur semblait le plus propice était l’hébergement, étant donné la réparti- le Valais et, dès lors, ils ont estimé que tion des sites, il y aura plus de lits que j’étais la personne la plus adéquate pour de demandes. Très objectivement, le mener un tel projet. J’ai accepté parce besoin en infrastructures sera infime. On qu’en Valais, on se gargarise volontiers est pratiquement uniquement dans de pour dire que l’on est une région mer- l’organisation d’événements qui bénéfi- veilleuse, mais on oublie que l’on est bien cie des infrastructures construites. Cela moins connu que ce que l’on pense. Cela correspond d’ailleurs parfaitement au entrave le développement de notre tou- souhait du CIO d’abandonner le gigan- risme qui représente pourtant une part tisme pour revenir à quelque chose de importante de notre PIB. Dès lors, orga- plus simple. niser ces JO, c’est quelque chose qui a un sens. Le budget des JO est de 1,65 milliard de francs. Quelles retombées peuvent en Quelles retombées en attendez-vous attendre les entrepreneurs valaisans ? pour le Valais ? Comme peu d’infrastructures seront Très franchement, en regardant le projet construites et qu’il n’y a donc pas de des Jeux olympiques 2006, je suis forcé bétonnage massif en perspective, les de reconnaître que c’est bien qu’on ne entrepreneurs auront peu à espérer de les ait pas eus, car nous aurions forcé- ce côté-là. Les profits seront générés par ment fait quelque chose de démesuré. les activités parallèles. Au niveau de la Beaucoup trop d’infrastructures étaient construction, je pense à des rénovations 8
L’INVITÉ d’hôtels ou de bâtiments. On peut ima- des Chambres fédérales. Le soutien de même que la population montre son en- giner que ces activités parallèles, tous l’économie sera aussi très important. thousiasme pour le projet, car ça n’a pas secteurs confondus, généreront quelque de sens de vouloir faire le bonheur des 2 milliards de francs. Peut-être gagnera- Aujourd’hui, comment percevez- gens malgré eux. Une votation populaire, t-on aussi sur certains délais avec l’accé- vous l’esprit des Valaisans par avec à la clé une majorité importante en lération de la construction d’infrastruc- rapport aux JO ? faveur des Jeux olympiques, consolide- tures par les collectivités publiques. rait la légitimité du projet auprès du CIO. Si tu amènes 1,65 milliard dans une Il faut toutefois que le dit projet soit par- Le Parlement du sport a accepté le région et que cette région refuse, c’est faitement ficelé, ce qui n’a d’ailleurs pas projet en avril. Tous les voyants sont que visiblement elle a des problèmes de été le cas aux Grisons, et que nous ayons désormais au vert selon vous ? riches. Or, comme en Valais on n’est pas l’appui de la Confédération. riche et qu’on a du bon sens, je n’imagine Ce n’est pas si simple. Il nous faut le pas qu’on puisse s’asseoir sur le projet. L’acceptation des JO incitera-t-elle soutien du CIO, mais aussi un message Tamoil à vendre, selon vous, ouvrant fort du Conseil fédéral qui doit lui aussi Le fait que vous ne prévoyez pas d’aide ainsi la voie à la création du village porter le projet et accepter de lui allouer financière publique convaincra plus olympique ? un montant égal à celui qui était prévu facilement les Valaisans à votre avis ? pour 2022 à St-Moritz, soit 1 milliard de Une variante de village olympique est francs. Il faudra ensuite passer le cap Effectivement, oui. Mais il faudra quand effectivement d’essayer de résoudre le problème de la raffinerie. Y construire le village olympique éviterait que ce site reste en friche industrielle. Cela per- mettrait de donner une nouvelle ligne à ce secteur, avec les problèmes que cela peut évidemment soulever. Alors oui, les JO peuvent être un déclencheur pour la vente de Tamoil, mais d’autres alterna- tives sont prêtes si ce devait être trop compliqué. Car, au vu du calendrier, on ne va rien bloquer avec ce projet s’il de- vient trop exagérément complexe. Quel est le calendrier des prochaines étapes ? Le Conseil fédéral doit préparer le mes- sage aux Chambres. Si elles refusent, nous n’irons pas plus loin. Nous devrions être fixés au printemps 2018. Si en re- vanche les Chambres acceptent, nous pourrons aller devant le peuple. En pa- rallèle, il y aura toutes les discussions à mener avec le CIO et les départements de la Confédération pour établir le pro- jet définitif. Si Sion 2026 franchit tous ces obstacles, le dépôt officiel d’une candidature suisse auprès du CIO aura lieu durant le deuxième trimestre 2018. L’élection de la ville hôte est, elle, pro- grammée pour l’été 2019. © Olivier Maire 9
Politique Prises de Remontées mécaniques position La première lecture au Grand Conseil a introduit un nouveau paradigme par la volonté des députés d’octroyer des aides à fonds perdus aux remontées méca- niques. L’AVE est consciente que ces der- nières sont le poumon de l’activité de nos vallées latérales. Elle estime cependant qu’une nouvelle analyse globale doit être menée en vue de déterminer si d’autres Loi sur les constructions alternatives sont possibles pour soutenir cette industrie qui le mérite. Car ouvrir Les nouvelles législations, L’AVE se félicite du résultat obtenu au la vanne des subventions peut générer révisions et initiatives font Parlement dans le cadre de la nouvelle des envies. En effet, la construction est législation sur les constructions. l’objet d’une attention toute freinée dans ses activités par l’interdic- Elle se réjouit de l’uniformisation des particulière de l’AVE qui, par termes et définitions au niveau fédéral et tion de travailler en hiver et jusqu’après Pâques dans les stations, afin de favori- sa commission lobby, s’im- de toutes les modifications intervenues ser un tourisme de qualité. Pourquoi dès plique de manière significa- sous l’impulsion de ConstructionValais lors n’aurait-elle pas droit également à et de sa Commission thématique. Au-de- tive dans la veille des dos- des appuis financiers puisqu’elle est vic- là de la publicité faite autour de l’article siers politiques. 40, traitant des compétences profes- time de ces circonstances ? Nous faisons confiance à la commission sionnelles nécessaires pour déposer des de 2e lecture et au Parlement pour trou- dossiers d’autorisation de construire, ver un compromis et, surtout, pour que la et qui a suscité d’énormes discussions, solution arrêtée puisse être appliquée en force est de constater que sa nouvelle tenant compte de l’état des finances can- teneur permet néanmoins de valori- tonales. Car les déclarations d’intention ser les professionnels de la branche et, ne suffisent pas à oxygéner ce secteur. donc, la formation. Un exemple à suivre, qui concrétise les effets d’un travail ef- fectué en amont, conformes aux intérêts des parties. Grand Conseil L’AVE se réjouit que la population valai- sanne ait apporté son soutien à quatre Inspection cantonale de l’emploi personnalités issues de son milieu. En effet, MM. Frank Wenger, de Fieschertal, Sous l’impulsion du député Serge Métrail- Manfred Schmid, d’Ausserberg et Serge ler notamment, le Grand Conseil a accep- Métrailler, de Grimisuat, ont été élus té de renforcer l’Inspection cantonale de députés et M. Gaëtan Dubuis, de Fully, l’emploi par le financement d’un inspec- député-suppléant. teur supplémentaire. Ainsi, avec l’ARCC Les objectifs initiaux ne sont par contre et l’ICE, les forces seront plus rationnelles pas totalement atteints car, pour influen- et permettront de mieux couvrir le Valais cer de manière conséquente les travaux et ainsi de mieux débusquer et sanc- du Parlement, il faudrait avoir des repré- tionner les contrevenants, pour assurer sentants au sein de toutes les commis- une concurrence saine et loyale sur tout sions. Tel ne sera pas le cas durant cette le territoire. Les structures actuelles ne législature. Cependant, avec la majorité sont toutefois pas encore suffisantes bourgeoise, nos élus pourront dialoguer pour remplir les missions voulues par le et sans nul doute faire passer nos préoc- législateur, mais c’est un bon début. cupations et revendications. 10 4
HISTOIRE Grands travaux La première correction du Rhône © Médiathèque Valais – Martigny LL es dégâts importants survenus lors de la crue du Rhône de 1860 incitent le Conseil d’Etat à demander Ce sont donc les communes riveraines qui doivent assumer seules l’essentiel des charges, car le canton ne paie que Travaux sur le Rhône entre Martigny et Branson, vers 1895 l’aide de la Confédération en vue d’endi- les dépenses liées aux digues proté- guer le fleuve. Les projets des ingénieurs geant directement la route principale et valaisans sont validés par des experts fé- les ponts qu’elle traverse. déraux et la correction s’effectue en plu- sieurs étapes dès 1863. Les travaux de la Au même titre que la construction de première correction du Rhône coûtent la voie ferrée, la première correction du plus de 10 millions de francs, dont le Rhône est à classer parmi les grands tra- tiers est assumé par la Confédération. vaux du 19e siècle. 11
AVE Interview Gaëtan Reynard « La formation de base doit être revalorisée » GG aëtan Reynard, 42 ans, patron de l’entreprise de construction Bativa SA, est membre du comité de compenser la baisse de niveau, tels que les normes ISO, les dossiers techniques ou le badge ». Autant d’éléments qui ne l’AVE depuis 2014. Se décrivant comme trouvent pas vraiment grâce aux yeux du déterminé et persévérant, il s’engage patron de Bativa, tout simplement parce pour représenter et défendre les intérêts que le tout génère des tâches adminis- des petites PME « qui n’ont pas la même tratives et des frais généraux consé- vision du marché, ni les mêmes défis à quents pour de petites PME. « Si nous relever que les grandes ». Mais il va plus continuons ainsi, certains patrons de Si vous étiez : loin. Son ton est assuré et sa vision très PME bien formés vont se décourager et claire lorsqu’il évoque son objectif qui cela engendrera immanquablement une Un objet : Un doudou, pour sonne comme un défi dans le contexte ac- perte de savoir-faire », déplore Gaëtan son côté rassurant tuel : « Je veux revaloriser la formation de Reynard. Car au final, les petites PME base dans les métiers de la construction sont entre deux : entre les grandes en- Un animal : Un bélier, la force et me battre pour que chaque patron soit treprises qui ont les moyens humains et de la nature au moins détenteur d’un CFC ». Car au- financiers d’utiliser ces outils parallèles, Un livre : « Les cerfs-volants jourd’hui plus besoin d’avoir un diplôme et les entreprises sans personnel quali- de Kaboul », à lire en poche pour créer son entreprise… fié qui ne les utilisent pas et cassent les prix. « Comme nous sommes souvent Un lieu : Le Valais, une belle énergie Sa vision, et Gaëtan Reynard le sait, en compétition avec ces dernières sur Un fruit : Une pomme, le fruit défendu n’est pas partagée par tous. Pourtant, de petits travaux, nous perdons le mar- les avantages seraient tangibles selon ché puisque nous ne pouvons pas être Une saison : L’automne, la récolte du lui. « Si nous améliorons la formation des concurrentiels ». raisin, le fruit du travail de l’année entrepreneurs, le niveau qualitatif et so- Une musique : Le rock, pour sa vivacité cial des employés de la construction se- Prêt à mener ce combat qu’il sait être de rait lui aussi meilleur ». Autrement dit, le longue haleine, Gaëtan Reynard évoque Un film : Ma vie de Courgette, nombre d’employés non déclarés aurait avec enjouement l’élément moteur qui facile pour un Valaisan tendance à diminuer, les collaborateurs le pousse en avant au quotidien : le fait Un bruit : La pluie sur les tôles, pourraient prétendre à de meilleurs sa- d’avoir pu développer son entreprise et c’est reposant laires, tandis que la qualité des travaux de continuer à le faire. A son arrivée chez serait maintenue ou augmenterait. « Fi- Bativa, il se souvient de l’unique PC et Un plat : Une choucroute, riche nalement, nous vivons un paradoxe car, des 7 collaborateurs en poste qu’il a pu, à en vitamine C d’une part, nous voulons un marché libre une seule exception, garder jusqu’à leur Une citation : « On vit avec ce que l’on pour accroître la concurrence, mais, retraite. Désormais, l’effectif annualisé obtient. On construit sa vie sur ce que d’autre part, nous souhaitons préserver est de 35 personnes et de 55 employés l’on donne. » Churchill de bonnes conditions sociales. Cela nous en pleine saison. Un enthousiasme tem- amène à créer des outils parallèles pour péré par les barrières administratives 12
AVE © Olivier Maire “ Je veux revaloriser la formation de base dans les métiers de la construction et me battre pour que chaque patron soit au moins détenteur d’un CFC. grandissantes lorsqu’un projet est mis sur pied. « Nous devons de plus en plus y faire face lorsque nous entreprenons quelque chose, alors que les politiques prônent pourtant le contraire. Au final, ça use un peu ». Heureusement, Gaëtan Reynard peut compter sur son hobby, la marche, et sur sa famille à laquelle il accorde la majorité de son temps libre pour se ressourcer. Mais aussi sur son tempérament ou- vert et résolument optimiste : « Je suis quelqu’un de vrai qui aime le contact et tirer le meilleur de chaque personne ». 13
RENCONTRE Patrouille des Aiguilles Rouges Serge Gaudin « Concrétiser des projets, cela fait partie de mon ADN » “ EE n deux éditions, la Patrouille des les patrouilles d’abord, qui vivent en- Aiguilles rouges s’est imposée semble un effort, des souffrances mais Notre objectif dans l’univers du ski-alpinisme. Organi- aussi beaucoup de plaisir. Partage en- sée les années impaires, elle a réuni le suite au niveau de l’organisation réunie est de capitaliser 26 mars 2017 quelque 740 sportifs qui ont, en raison d’une météo capricieuse, autour d’un projet commun. Enfin, le res- pect est un élément majeur : respect des un éventuel relié Arolla à La Gouille. Cent vingt béné- personnes qui vivent de la montagne, petit bénéfice voles ont œuvré pour permettre aux pa- mais aussi respect de la nature. Car, au trouilles d’avoir, malgré le temps, un par- final, c’est elle qui décide s’il y aura ou pour soutenir cours exigeant et majestueux. L’édition 2017 a été parrainée par l’AVE, sensible non une course. les activités des aux valeurs de respect, d’effort et d’en- En deux éditions, cette épreuve spor- guides de treprenariat véhiculées par l’épreuve. tive a gagné ses lettres de noblesse. Interview de l’initiateur et coprésident de Quels sont les particularités, les montagne. la patrouille, Serge Gaudin. atouts gagnants de la Patrouille des Aiguilles rouges ? Penser puis organiser une telle pa- trouille, cela dénote une âme d’entre- J’en vois deux principalement. A com- preneur. Qu’est-ce qui vous motive ? mencer par le parcours exceptionnel qui est proposé, lequel traverse trois Sans aucun doute ma passion pour le ski- glaciers, ce qui implique de faire du ski alpinisme. Je souhaitais donc proposer encordé. Les coureurs sont attirés par un parcours à ceux qui partagent cette ce côté technique qui ne se retrouve passion, et cela les années impaires pas sur d’autres parcours au cœur des lorsqu’il n’y a aucune autre épreuve simi- glaciers. Ensuite, le fait que le parcours laire en Valais central. Par ailleurs, j’aime soit à 90% hors des secteurs de ski plaît proposer des projets, mais surtout, énormément. j’aime les réaliser. Cela fait partie de mon ADN. L’organisation est sans aucun doute complexe. Quel est le moment que Si vous deviez résumer en trois mots vous préférez ? l’esprit de la patrouille ? Quand la course a démarré. Car cela si- Montagne, partage et respect. La mon- gnifie que tous les voyants sont au vert. tagne bien évidemment, puisque c’est le C’est un peu une libération pour l’organi- cadre de la course. Le partage concerne sation. J’aime aussi la première séance 14
RENCONTRE de préparation avec les guides, lorsqu’en rain. L’idée est d’équiper des parois de capital pour nous d’avoir des sponsors dehors de tout stress on sent naître l’es- grimpe, de soutenir la rénovation d’une stratégiques, et c’est d’autant mieux s’ils prit collectif. cabane ou de financer des animations en partagent nos valeurs d’entreprenariat lien avec la montagne. et de promotion d’activités. En ce sens, Cette course de ski-alpinisme a aussi le parallèle avec l’AVE est évident : nous pour but de valoriser les aspects Avoir des soutiens extérieurs, comme essayons de promouvoir les activités de économiques du haut Val d’Hérens. celui de l’AVE, est-ce une condition montagne, comme l’AVE celles de ses De quelle façon ? aujourd’hui pour mettre sur pied un membres. tel événement ? Notre objectif est de capitaliser un éven- tuel petit bénéfice pour soutenir les acti- C’est évident. Les deux tiers du budget vités des guides de montagne, puisque sont financés par les coureurs, le tiers finalement nous évoluons sur leur ter- restant par le sponsoring. Il est donc © Olivier Maire 15
RENCONTRE Patrouille des Aiguilles Rouges Les entrepreneurs dans la course LL e 26 mars 2017, trois équipes représentant l’AVE ont pris le départ de la Patrouille des Aiguilles Rouges. Féli- citations à Alexandre Dubuis et Yvan Jollien, Frédéric Monnet et Misael Ecoeur, Marc Léger et Charly Coppey. 16
RENCONTRE © Olivier Maire 17
TRAVAIL AU NOIR Lutte contre le travail illégal et la concurrence déloyale Le badge instauré en Valais “ Il est clair que désormais, si un travailleur n’a pas de badge, il sera suspect et donc le premier contrôlé. LL e Valais, par l’Association valai- sanne des entrepreneurs (AVE), a introduit une nouvelle mesure de lutte contre le travail au noir et la concurrence déloyale. Depuis le 1er mai, en effet, la Le badge offre aussi l’opportunité à devrait être inscrite dans la législation carte professionnelle ou badge a fait son l’Etat en qualité de maître d’ouvrage, fédérale. Si cela s’avérait impossible, la apparition dans notre canton. Faculta- ainsi qu’aux entrepreneurs vis-à-vis de branche de la construction pourrait inté- tive pour l’instant, la mesure a d’ores et leurs sous-traitants, de contrôler leurs grer le principe dans sa convention col- déjà séduit quelque 75 entreprises du partenaires et de remplir ainsi la respon- lective étendue. Une inscription dans la secteur de la construction. sabilité que leur impose la législation. « Il législation cantonale pourrait être com- En pratique, l’AVE fournit aux entreprises est clair que désormais, si un travailleur plémentaire. qui le demandent un badge infalsifiable n’a pas de badge, il sera suspect et donc Le système valaisan se base sur le mo- pour chaque employé. Ceux-ci sont te- le premier contrôlé », poursuit Serge dèle « Cerbère » déjà en vigueur dans le nus de l’avoir en permanence avec eux Métrailler. Le prix du badge, moins de canton de Vaud et partiellement à Fri- lorsqu’ils travaillent, pour permettre aux 10 francs par employé pour 3 ans, ne bourg. Les 7 sections romandes de la contrôleurs des commissions paritaires peut en aucun cas être un facteur dis- Société suisse des entrepreneurs (SSE) et aux inspecteurs d’y détecter, selon un suasif justifiant de ne pas adhérer à la ont décidé d’introduire le badge en 2017. système rapide et simple, la présence démarche. En Valais, c’est désormais une réalité. d’éventuelles irrégularités. Ainsi, ces L’objectif de l’AVE, soutenue par les Par- contrôles fiables permettent à eux seuls tenaires sociaux, est de rendre obliga- d’éviter pour une large part les abus qui toire le badge dans un futur proche. Idéa- ternissent l’image de la profession. lement, la mesure, assortie de critères, 18
AGENDA Agenda politique 2017 Agenda AVE 09 Révision de la loi fédérale permettant avec de meilleures perspectives à offrir, Journée de la d’étendre le champ d’application des l’Etat d’autre part, avec un partage des construction Conventions collectives de travail coûts (+/- 25 % pour les entreprises) et Assemblée générale Sensibilisé par l’AVE, le Conseiller natio- enfin les travailleurs, par une sécurité améliorée. Des motions seront déposées JUIN SSE, Genève nal Roberto Schmid a déposé une motion en temps utile et, nous l’espérons éga- 04 demandant la révision de la loi sur les ex- lement, des démarches engagées avec tensions (LECCT) et notamment l’intro- l’Etat du Valais. duction de voies de recours contre les Assemblée générale décisions unilatérales du SECO. d’automne, Cette loi d’un autre temps doit être revue Martigny afin de reconnaître et d’octroyer des Etalement des travaux OCT compétences décisionnelles aux acteurs Le chômage hivernal peut être atténué 12 qui connaissent les besoins et l’écono- si les entités politiques démontrent une mie locale. Le fédéralisme doit primer, réelle volonté pour ce faire. car les contingences valaisannes sont L’étalement des travaux, que des com- Conférence des bien éloignées de celles de Zurich. munes-pilotes ont pu introduire, doit se Présidents, Berne généraliser. Il faut une concertation entre tous les acteurs, cantons, communes et OCT 15 Le chômage hivernal autres, pour déterminer quand, com- ment et où les marchés doivent être mis Le chômage hivernal n’est pas généré en soumission et finalement adjugés. par un comportement délictueux des - Trois cent mille francs par commune de 16 entrepreneurs valaisans. L’étude de la travaux anticipés généreraient pratique- Assemblée des HES-SO a démontré que des raisons ment Fr. 40 Mio. Un petit pas pour les délégués objectives généraient ce phénomène de collectivités publiques mais un grand pas SSE, Lausanne manière plus importante en Valais que dans la lutte contre le chômage. dans d’autres cantons de montagne. Nos entreprises sont prêtes à payer une NOV partie des coûts, en proposant un assou- plissement au niveau de la réduction de l’horaire de travail, respectivement du chômage-intempéries. Tout le monde serait gagnant : la profession, d’une part, 19 5
EN IMAGES 17 / 02 / 17 - St-Maurice Soirée fin de législature Abendanlass zum Ende der Legislaturperiode © Olivier Maire La 3e soirée de fin de législature, initiée Der 3. Abendanlass zum Ende der Legis- il y a huit ans par M. Paul-André Roux, laturperiode, der vor 8 Jahren von Herrn Grand Baillif de l’époque, s’est déroulée Paul-André Roux, damaliger Gross- le 17 février à St-Maurice. Placée sous ratspräsident, ins Leben gerufen wurde, le signe de la convivialité et de la bonne hat am 17. Februar in St-Maurice stattge- humeur, cette soirée fut une nouvelle fois funden. Mit der Teilnahme von über 170 un grand succès avec une représentation Personen ist dieser gemütliche Abend de plus de 170 personnes. Notre associa- wieder erfolgreich durchgeführt worden. tion est flattée d’avoir été choisie comme Die Mitwirkung unseres Verbands als sponsor et co-organisatrice de cette ma- Sponsor und Mitorganisator hat wieder nifestation qui a permis des échanges et interessante Kontakte und einen frucht- des contacts fructueux. baren Austausch ermöglicht. 20
IN BILDERN 28 / 04 / 17 - Martigny Prim’vert Le 28 avril 2017, ConstructionValais par- Am 28. April 2017 nahm BauenWallis mit ticipait pour la première fois au salon der Organisation des „Vormittags der Prim’vert en organisant la Matinée de la Bauwirtschaft“ erstmals an der Messe construction. Cette première s’est dé- Prim’vert teil. Diese Premiere fand in roulée sous la forme d’une table ronde Form eines runden Tisches statt. Be- traitant d’un sujet des plus actuels, à handelt wurde eines der aktuellsten The- savoir la LcAT, dont la votation est in- men, nämlich das kRPG, über das am 21. tervenue le 21 mai. La manifestation fut Mai abgestimmt worden ist. Die Veran- une réussite puisque pas moins de 100 staltung war ein voller Erfolg; nicht we- membres de ConstructionValais étaient niger als 100 Mitglieder von BauenWallis au rendez-vous. waren anwesend. 21
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