Miloš Forman Ingmar Bergman Les Nuits en Or 2018 Le cinéma au rythme du flamenco Soirée spéciale hip-hop - Ville de ...

 
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                   Miloš Forman
                Ingmar Bergman
            Les Nuits en Or 2018
Le cinéma au rythme du flamenco
          Soirée spéciale hip-hop

                        Juin 2018
Miloš Forman Ingmar Bergman Les Nuits en Or 2018 Le cinéma au rythme du flamenco Soirée spéciale hip-hop - Ville de ...
Informations pratiques                                                                                                                                                                                                                                    3

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               Cinéma 17, place du Théâtre                                                 Abonnement gratuit
               L-2613 Luxembourg                                                           au programme mensuel                                                                                                   Les Nuits en Or 2018                                6
                                                                                           Tél. : 4796 2644                                                                                                       Université Populaire du Cinéma                      8
               Tickets online                                                              cinematheque@vdl.lu
                                                                                                                                                                                                                  Soirée Ciné-débat                                   10
               sur www.cinematheque.lu
               www.luxembourg-ticket.lu                                                                                                                                                                           Soirée spéciale hip-hop                             12
                                                                                                                                                                                                                  Le Monde en doc                                     14
                                                                                                                                                                                                                  Kino mat Häerz                                      16
                                                                                                                        n
                                         l                                                                         erge
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                           B      d. R                                                                 R. W
                                                                                                                                                                                                                  Le cinéma au rythme du flamenco 22
                                                                          sB ains
                                                                     R. de                                                                                                                                        Rétrospective Miloš Forman                          26

                                                                                                                                Côte
                                                                                      R. Beaumont
                                                                                                                                                                                                                  Essential Bergman                                   34

                                                                                                                                  d’Eich
                                             Av. de la Porte-Neuve

                                                                                                                                                                                                                  Weekends @Cinémathèque                              42
                   R. Aldringen

                                                                                          R. des Capucins

                                                                                                                                                                                                                  Cinema Paradiso                                     50
                                                                                                                            Baeckerei
                                                                                                                                           R. du Fossé                                                            L’affiche du mois                                   55

                                                                         Grand-Rue
Bd. Royal

                   Salle de la Cinémathèque                                                  Accès par bus :                                                                                                      Glossaire
               P   Parking Place du Théâtre                                                  Lignes 9, 10, 11, 12, 14, 19, 20                                                                                     vo version originale non sous-titrée
                                                                                                                                                                                                                  vostf version originale sous-titrée en français
                                                                                             Arrêt : Badanstalt (rue
                                                                                                                  uré
                                                                                                                      des Bains)                                                                                  vostang version originale sous-titrée en anglais
                                                                       Place d’Arme                                   R. du C                                                                                     vostf+all version originale sous-titrée
              Caisse Vente des billets ½ heure                                             Administration /                                                                                                       en français et en allemand
                                                                                                                                                                                                                  vf version française
              avant les séances                                                            Archives / Bibliothèque                                                                                                vl version luxembourgeoise
                                                                                                                                                         La Cinémathèque de la Ville de Luxembourg est un
                                                                                           10, rue Eugène Ruppert
                                                                                          R. des Capucins

                                                                                                                                                                                                                  vofr version originale française
              Plein Tarif Billet : 3,70 €                                                                                                                musée du cinéma ayant pour mission la préservation
                                                                                           L-2453 Luxembourg                                             et valorisation du patrimoine cinématographique inter-
                                                                                                                                                                                                                  vall version allemande
              Carnet 10 billets : 25,00 €R. Louvigny                                       Tél. : (+352) 4796 2644                                       national. Membre de la Fédération Internationale
                                                                                                                                                                                                                  vostall version originale sous-titrée en allemand
                                                                                                                                                                                                                  voang version originale anglaise
              Tarifs réduits * Billet : 2,40 €                                             Fax : (+352) 40 75 19                                         des Archives du Film depuis 1983.                        voangstf version originale anglaise
                                        R. Notre-Dame
              Carnet 10 billets : 17,00 €                                                  cinematheque@vdl.lu                                                                                                    sous-titrée en français
                                                                                                                                                         Conception graphique Vidale-Gloesener                    voangstall version originale anglaise
               * jusqu’à 18 ans, étudiants et                                              Consultation des archives                                     Impression Imprimerie Centrale, Luxembourg               sous-titrée en allemand
               titulaires carte jeunes, à partir de 65 ans                                 sur rendez-vous                                               Tirage 7.200                                               accompagnement live au piano
                                                                                                                                                         Photo couverture Au feu les pompiers ! ( p. 31)          c couleurs
Miloš Forman Ingmar Bergman Les Nuits en Or 2018 Le cinéma au rythme du flamenco Soirée spéciale hip-hop - Ville de ...
4            Programme du 01 juin au 01 juillet 2018                                                                                Programme du 01 juin au 01 juillet 2018                                                                      5

              18h30                                                 20h30                                                            18h30                                                    20h30
Ve 01 | 06    18h00 ! Les Nuits en Or 2018 :                                                                           Di 17 | 06    15h00 La Tortue rouge              17h00 Once Upon a Time                20h30 Les Nains aussi ont
              Festival des meilleurs courts métrages mondiaux (1ère partie) p. 6                                                     France-Belgique 2016 |             in the West                           commencé petits
Sa 02 | 06    18h00 ! Les Nuits en Or 2018 :                                                                                         Michael Dudok de Wit |             Italie-USA 1968 | Sergio              RFA 1970 | Werner Herzog |
              Festival des meilleurs courts métrages mondiaux (2e partie) p. 6                                                       sans paroles | 80’ | p. 53         Leone | voang stf | 150’ | p. 48      vostf+esp | 96’ | p. 49

Di 03 | 06                                                                                                             Lu 18 | 06    One Flew Over the Cuckoo’s Nest                         20h45 ! La Honte Suède 1968 | Ingmar
              15h00                         16h30 !                17h30 !                    20h30
              Gros-pois et Petit-           Gros-pois et Petit-    Into the Wild              Le Petit Soldat                        USA 1975 | Milos Forman | vostf | 133’ | p. 33          Bergman | vostf | 103’ | p. 38
              point Suède 2011 |            point Suède 2011 |     USA 2007 | Sean            France 1963 |            Ma 19 | 06    La Source                                               L’As de pique Tchécoslovaquie 1964 | Milos
              U. Geffenblad | vf |          U. Geffenblad | vf |   Penn | vostf | 148’ |      Jean-Luc Godard |                      Suède 1960 | Ingmar Bergman | vostf | 89’ | p. 36       Forman | vostang | 85’ | p. 29
              43’ | p. 52                   43’ | p. 52            p. 48                      vo | 88’ | p. 49
                                                                                                                       Me 20 | 06    Au feu les pompiers ! Tchécoslovaquie                   Cris et chuchotements
Lu 04 | 06    Silencio Espagne 2014 | Remedios Malvárez |          Le Monde en doc : Containment                                     1967 | Milos Forman | vostang | 71’ | p. 31             Suède 1972 | Ingmar Bergman | vostf | 91’ | p. 39
              vostf+ang | 25’ | p. 23                              USA 2015 | Peter Galison, Robb Moss | vostf |
              Escuela de flamencos                                 81’ | p. 14                                         Je 21 | 06    14h30 La Cage dorée                18h30 De la vie des                   20h30 Les Amours d’une
              Espagne 2016 | Javier Vila | vostf | 65’ | p. 23                                                                       France 2013 | Ruben Alves |        marionnettes                          blonde Tchécoslovaquie
Ma 05 | 06                                                                                                                           vofr | 90’ | p. 16                 RFA 1980 | Ingmar Bergman |           1965 | Milos Forman |
              La Honte Suède 1968 | Ingmar Bergman |               Alalá Espagne 2016 | Remedios Malvárez |
                                                                                                                                                                        vostf | 104’ | p. 40                  vostang | 90’ | p. 30
              vostf | 103’ | p. 38                                 vostf+ang | 78’ | p. 24
                                                                                                                       Ve 22 | 06    pas de séances
Me 06 | 06    Les Amours d’une blonde Tchécoslovaquie              Le Septième sceau Suède 1957 | Ingmar
                                                                                                                                     en raison des festivités de la veille de la Fête Nationale !
              1965 | Milos Forman | vostang | 90’ | p. 30          Bergman | vostang | 96’ | p. 36
Je 07 | 06                                                                                                             Sa 23 | 06    19h00 Gilda                                             21h30 Down by Law
              Le Visage Suède 1958 | Ingmar Bergman |              L’Audition Tchécoslovaquie 1963 | Milos
              vostf+all | 100’ | p. 37                             Forman | vostang | 81’ | p. 28                                    USA 1946 | Charles Vidor | vostf | 107’ | p. 46         USA 1985 | Jim Jarmusch | vostf | 119’ | p. 47
Ve 08 | 06                                                                                                             Di 24 | 06    15h00 Muppets –                    17h00 Minority Report                 20h30 La Ballade de Bruno
              Being John Malkovich                                 Ciné-débat : Solitaire Liban 2017 | Sophie
              USA 1999 | Spike Jonze | vostf | 109’ | p. 44        Boutros | vostang | 90’ | p. 10                                   Die Schatzinsel                    USA 2002 | Steven Spielberg |         RFA 1977 | Werner Herzog |
                                                                                                                                     USA 1996 | Brian Henson |          vostf+all | 145’ | p. 48              vostf | 115’ | p. 49
Sa 09 | 06    19h00 La Traviata Italie 1982 | Franco               21h30 The Big Lebowski USA 1998 | Joel et                         vall | 99’ | p. 53
              Zeffirelli | vostf | 109’ | p. 46                    Ethan Coen | vostf | 114’ | p. 47
                                                                                                                       Lu 25 | 06    A travers le miroir Suède 1961 | Ingmar                 Au feu les pompiers ! Tchécoslovaquie
Di 10 | 06    15h00 Les Moomins                   17h00 Excalibur                   20h30 Nouvelle Vague
                                                                                                                                     Bergman | vostang | 89’ | p. 37                         1967 | Milos Forman | vostang | 71’ | p. 31
              sur la Riviera                      USA 1981 | John Boorman |         France 1990 | Jean-Luc
              France-Finlande 2015 |              vostf | 140’ | p. 48              Godard | vo | 90’ | p. 49          Ma 26 | 06    Visions of Eight USA-RFA 1973 | Milos                   De la vie des marionnettes
              Xavier Picard | vf | 85’ | p. 52                                                                                       Forman | vostf | 104’ | p. 32                           RFA 1980 | Ingmar Bergman | vostf | 104’ | p. 40
Lu 11 | 06    19h00 ! Université Populaire du Cinéma – Leçon 9 : « Sublime : Herzog » ou comment le                    Me 27 | 06    Cris et chuchotements                                   One Flew Over the Cuckoo’s Nest
              cinéma utilise des moyens ordinaires pour révéler l’extraordinaire | p. 8                                              Suède 1972 | Ingmar Bergman | vostf | 91’ | p. 39       USA 1975 | Milos Forman | vostf | 133’ | p. 33
Ma 12 | 06    Le Septième sceau Suède 1957 | Ingmar                Non, un conte flamenco Espagne 2016 |               Je 28 | 06    19h00 ! Fanny et Alexandre
              Bergman | vostang | 96’ | p. 36                      José Luis Tirado | vostf | 75’ | p. 25                            Suède-Fr.-RFA 1982 | Ingmar Bergman | vostf | 188’ | p. 41
Me 13 | 06    L’As de pique Tchécoslovaquie 1964 | Milos           Le Visage Suède 1958 | Ingmar Bergman |             Ve 29 | 06    Les Bronzés                                             Tout sur ma mère Espagne 1999 | Pedro
              Forman | vostang | 85’ | p. 29                       vostf+all | 100’ | p. 37                                          France 1978 | Patrice Leconte | vo | 98’ | p. 44        Almodóvar | vostf | 101’ | p. 21
Je 14 | 06    L’Audition Tchécoslovaquie 1963 | Milos              Soirée spéciale « hip hop » :                       Sa 30 | 06    19h00 Pride & Prejudice                                 21h30 Thelma & Louise
              Forman | vostang | 81’ | p. 28                       Boyz n the Hood                                                   GB 2005 | Joe Wright | vostf | 129’ | p. 46             USA 1990 | Ridley Scott | vostf | 129’ | p. 47
                                                                   USA 1991 | John Singleton | vostf | 112’ | p. 12    Di 01 | 07    15h00 pas de séance                17h00 pas de séance                   20h30 Fitzcarraldo
Ve 15 | 06    Rushmore                                             Taxi Driver                                                                                                                                RFA 1982 | Werner Herzog |
              USA 1998 | Wes Anderson | vostf | 93’ | p. 44        USA 1976 | Martin Scorsese | vostf | 113’ | p. 20                                                                                          vostf | 156’ | p. 49
Sa 16 | 06    19h00 A Room with a View                             21h30 Total Recall
              GB 1985 | James Ivory | vostf+all | 115’ | p. 46     USA 1990 | Paul Verhoeven | vostf | 109’ | p. 47
Miloš Forman Ingmar Bergman Les Nuits en Or 2018 Le cinéma au rythme du flamenco Soirée spéciale hip-hop - Ville de ...
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Les Nuits en Or 2018                              Deux soirées de courts-métrages primés
                                                  Les Nuits en Or : Panorama 2018                                                     1ère partie :
                                                                                                                                      Ve 01 | 06
                                                  Projection des 34 meilleurs courts-métrages mondiaux de l’année | Présenté par
Festival des meilleurs courts métrages mondiaux   l’Académie des César, en collaboration avec D’Filmakademie | Durée : environ 11h,
                                                                                                                                      à partir de 18h00 !
                                                  diffusion en deux parties de 5h30 environ
                                                                                                                                      2ème partie :
                                                                                                                                      Sa 02 | 06
                                                  L’Académie des César, en collaboration avec D’Filmakademie, pré-                    à partir de 18h00 !
                                                  sente le Panorama des Nuits en Or, deux soirées de projections des
                                                                                                                                      Entrée libre et
                                                  34 meilleurs courts métrages mondiaux de l’année réalisés par des
                                                                                                                                      gratuite toute la
                                                  jeunes cinéastes et primés par les plus grandes Académies de Cinéma.                soirée
                                                  Soutenir la diffusion de courts-métrages de réalisateurs du monde                    En ­collaboration
                                                  entier qui feront le cinéma de demain, leur faire découvrir l’Europe                 avec
                                                  de la culture, resserrer les liens entre les cinématographies du                    ­D’Filmakademie
                                                  monde en renforçant la coopération entre leurs Académies de
                                                                                                                                      Remerciements à
                                                  Cinéma : tels sont les objectifs des Nuits en Or.                                   l’Académie des César
                                                  Pour cette édition 2018, 16 villes dans le monde accueilleront le
                                                  Panorama : Athènes, Bruxelles, Bucarest, Cluj-Napoca, Lisbonne,
                                                  Luxembourg, Madrid, Milan, Montréal, Naples, Paris, Rome, Sankt
                                                  Pölten, São Paulo, Stockholm, Vienne.
                                                  Véritable marathon mêlant fiction, animation et documentaire, le
                                                  Panorama vous emmène à la découverte de multiples cultures et
                                                  des cinéastes de demain !
Miloš Forman Ingmar Bergman Les Nuits en Or 2018 Le cinéma au rythme du flamenco Soirée spéciale hip-hop - Ville de ...
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Université Populaire   Leçon 9 : « Sublime : Herzog »
                       Ou comment le cinéma utilise des moyens ordinaires pour
                                                                                                    Lu 11 | 06 à 19h00 !

du Cinéma
                       révéler l’extraordinaire Par Laurent Guido (historien et
                       professeur, Université Lille 3) Ciné-conférence ponctuée d’extraits de
                       films | en langue française | 60’

                       « Cette communication reviendra sur la relation qui a été souvent éta-
                       blie entre l’œuvre du cinéaste allemand Werner Herzog et la notion
                                                                                                    Laurent Guido
                       philosophique de ‘sublime’. Il s’agira notamment de montrer comment
                       le cinéma peut travailler à produire le sentiment d’une grandeur ver-
                       tigineuse à partir de moyens techniques ancrés dans l’enregistrement
                       mécanique de la réalité. On commencera par rappeler les rapports les
                       plus évidents entre la démarche cinématographique de Herzog et les
                       principales définitions du sublime, telles que les ont proposées des
                       auteurs de référence comme Edmund Burke ou ­Emmanuel Kant. En
                       dépassant ce constat de départ, on tentera de montrer combien, chez
                       Werner Herzog, le sublime se voit sans cesse associé à une autre mise
                       en perspective du monde, celle de l’ironie. » (Laurent Guido)
                                                                                                    Infos supplémen-
                       Interlude « finger food & meet the prof »                                    taires et formules
                       Aguirre, la colère de Dieu                                                   « libre pass »
                                                                                                    unipopcine@vdl.lu
                       Aguirre, der Zorn Gottes RFA 1972 | vostf | 93’ | c | De : Werner Herzog |   www.unipopcine.lu
                       Avec : Klaus Kinski, Cecilia Rivera, Ruy Guerra

                       « Herzog joue sur l’opposition entre la majesté d’une nature
                                                                                                    Autres films-clés
                       ­mystérieuse et la bassesse de quelques humains assoiffées de                ­illustrant « Sublime :
                        ­pouvoir, pour atteindre une dimension mystique. » (Télérama)               Herzog » :

                                                                                                    17 | 06 Les Nains
                                                                                                    aussi ont commencé
                                                                                                    petits | RFA 1970 |
                                                                                                    Werner Herzog

                                                                                                    24 | 06 La Ballade
                                                                                                    de Bruno | RFA 1977 |
                                                                                                    Werner Herzog

                                                                                                    01 | 07 Fitzcarraldo |
                                                                                                    RFA 1982 | Werner
                                                                                                    Herzog
Miloš Forman Ingmar Bergman Les Nuits en Or 2018 Le cinéma au rythme du flamenco Soirée spéciale hip-hop - Ville de ...
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Ciné-débat        Débat en direct par Skype avec la réalisatrice
                  Solitaire                                                                          Ve 08 | 06 à 20h30
                  Mahbas Liban-Jordanie 2017 | vostang | 90’ | c | De : Sophie Boutros | Avec :
Soirée spéciale   Julia Kassar, Ali El Khalil, Betty Taoutel Festival International de Dubaï, 2016
                                                                                                      En collaboration
                                                                                                      avec l’Arabic
                                                                                                     ­Association for
                  Thérèse est la femme du maire d’un petit village au Liban. Vingt ans                Cultural Exchange
                  après la guerre libano-syrienne, elle n’est toujours pas remise de
                  la mort de son frère, tué par une bombe syrienne. Aujourd’hui, sa
                  fille unique se fiance ; elle invite pour l’occasion son futur gendre
                  et sa famille qu’elle est impatiente de rencontrer. Mais voilà qu’elle
                  découvre à leur arrivée qu’ils sont Syriens ...
                  Sophie Boutros, qui signe son premier long-métrage, aborde avec
                  humour et finesse un sujet d’actualité brûlant. Minées par un lourd
                  passé de guerre et d’occupation, les susceptibilités entre Libanais et             Séance suivie d’un
                  Syriens sont ravivées par l’afflux massif de réfugiés syriens au Liban ...         débat en direct
                                                                                                     par Skype avec
                  « Mahbas évoque l’intolérance et les clichés, mais ‘sans leçons de                 Sophie Boutros
                  morale ni sermons’, comme y tenait Sophie Boutros. » (Le Monde)
                  « Director Sophie Boutros delivers a colourful and humorous explora-
                  tion of a tragic-comic life. It’s a world familiar to so many Arabs, who
                  have at some point or another known war or occupation, or inherited
                  the remnants of grief suffered by those before them. There is still love
                  to be found, food to be shared, and laughter to be had. » (Amal Awad)
Miloš Forman Ingmar Bergman Les Nuits en Or 2018 Le cinéma au rythme du flamenco Soirée spéciale hip-hop - Ville de ...
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Soirée spéciale   La Cinémathèque et l’Underground Project asbl organisent une                            En collaboration
                  soirée spéciale autour d’un des films les plus emblématiques du                         avec Underground
                                                                                                          Project asbl
                  monde du hip-hop des années 90, c’est-à-dire Boyz N the Hood.

hip-hop           Un flashback back to basics permettant à l’ancienne génération de
                  transmettre à la nouvelle leur héritage cinématographique. Boyz N
                  the Hood est un film qui a influencé tous les aspects du hip-hop,
                  vestimentaires ou musicaux. Il s’agit de l’un des premiers grands
                  rôles du rappeur Ice Cube et du célèbre acteur Cuba Gooding Junior.

                  Boyz n the Hood                                                                         Je 14 | 06 à 20h30
                  USA 1991 | vostf | 112’ | c | De : John Singleton | Avec : Larry Fishburne, Ice Cube,
                  Cuba Gooding Jr

                  Le passage de l’adolescence à l’âge d’homme pour trois amis du                          Des animations
                  ghetto South Central à Los Angeles ...                                                  seront prévues avant
                                                                                                          le film, afin de mettre
                  « Voici 25 ans déjà qu’est sorti en salles Boyz N the Hood. C’était la                  le public dans l’état
                  grande époque de la ‘hoodploitation’, ou ‘cinéma de ghettos’, un                        d’esprit.
                  courant cinématographique où s’entrechoquaient l’iconographie
                  gangsta, la culture reality rap et les aspérités de la chronique sociale.
                  Boyz N the Hood se situe au cœur de cette vague nineties, aux côtés
                  des premières œuvres de Spike Lee. Son succès – 57 millions de
                  dollars de recettes – en fera une œuvre emblématique, nommée par
                  deux fois aux Oscars. » (Les Inrockuptibles)
                  « It seems as box-fresh, powerful and funny today as it was in 1991. »
                  (The Times)
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Le Monde en doc                             Stimuler le débat et donner une expression cinématographique               En collaboration
                                            palpable aux abstractions du contexte global, c’est là l’objet du cycle    avec etika – Initia-
                                                                                                                       tiv fir Alternativ
                                            « Le Monde en doc », rendez-vous des documentaires sur grand écran.        Finanzéierung asbl,
Les rendez-vous du documentaire stimulant   « Le Monde en doc » se propose de privilégier des documentaires sti-       ATTAC Luxembourg
                                            mulants, inédits ou peu diffusés au Luxembourg. Afin de mettre chaque      et Les Amis
                                            film en perspective avec la problématique luxembourgeoise, un temps        du Monde
                                                                                                                       diplomatique
                                            de discussion avec le public sera proposé après chaque projection.

                                            Containment                                                                Lu 04 | 06 à 20h30
                                            USA 2015 | vostf | 81’ | c | Documentaire de : Peter Galison, Robb Moss

                                            Pouvons-nous garder nos décharges nucléaires sous contrôle ? Quelles
                                            sont les mesures nécessaires afin de garantir la sécurité nucléaire pour
                                            l’éternité ? Les gouvernements du monde entier recherchent désespé-
                                            rément des solutions. Containment nous entraîne dans un voyage à
                                            650 mètres sous terre, dans le dépôt de déchets radioactifs américain
                                            du Nouveau-Mexique, mais aussi jusqu’à Fukushima et dans la région
                                                                                                                       François Drapier
                                            contaminée du fleuve Savannah, en Caroline du Sud. L’avenir qu’on
                                                                                                                       est responsable du
                                            nous présente n’est pas des plus rassurants ...                            collectif ‘Sortons du
                                            « Peter Galison and Robb Moss remind us of the lingering threat of         Nucléaire’ en Moselle.
                                                                                                                       Il nous donnera les
                                            radioactive waste. What to do with it ? How can we warn people cen-        derniers éléments
                                            turies in the future about the danger of waste disposal sites ? With       de la mobilisation
                                            inventive animation and incisive reporting, Moss and Galison aren’t        contre le centre
                                            going to make it any easier to sleep at night. » (The Boston Globe)        d’enfouissement de
                                                                                                                       déchets nucléaires
                                            La projection sera suivie d’une discussion avec François Drapier           à Bure situé à deux
                                                                                                                       heures de route de
                                                                                                                       Luxembourg.
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Kino mat Häerz
                    « Kino mat Häerz » : c’est le rendez-vous à ne pas manquer pour                          En collaboration
                    passer un après-midi remplie de rires et de rêves. L’équipe de « Kino                    avec le Service
                                                                                                             Seniors de la Ville
                    mat Häerz » vous accueille une fois par mois dans le cadre charmant                      de Luxembourg,
... a mat Kaffi !   de la Cinémathèque. Après chaque séance, vous avez la possibilité                        Help/Croix-Rouge
                    de participer à une rencontre conviviale « café et gâteau » pour vous                    et la Maison des
                    permettre d’échanger autour du film projeté et de fixer un rendez-                       Associations
                    vous pour la prochaine séance !

                    C’est en toute simplicité et délicatesse que Ruben Alves nous
                    livre une leçon de vie sur l’immigration et l’intégration.
                    La Cage dorée                                                                            Je 21 | 06 à 14h30
                    Comédie sociale | France 2013 | version originale française | 90’ | De : Ruben Alves |
                                                                                                             à la Cinémathèque /
                    Avec : Rita Blanco, Joaquim de Almeida, Roland Giraud
                                                                                                             Place du Théâtre
                    Depuis trente ans, un couple d’immigrés portugais Maria et José
                                                                                                             Je 27 | 02 à 14h30
                    Ribeiro vit dans les beaux quartiers parisiens. Un jour, héritant une
                    petite somme et un domaine viticole au Portugal, le couple désire                        à la Cinémathèque /
                    retourner vivre dans leur pays natal. Mais copropriétaires, patrons,                     Cloche d’Or :
                    familles et amies, ne voient pas les choses de la manière et sont                        séance accessible
                                                                                                             aux personnes à
                    prêts à tout pour empêcher le couple de filer.
                                                                                                             mobilité réduite
                    « Le réalisateur effleure des sujets complexes et graves – l’intégration                 (nombre limité de
                                                                                                             places – réservation
                    et le déracinement – avec justesse et légèreté. » (Télérama)
                                                                                                             obligatoire)
                    « Ce premier film a toutes les qualités : d’excellents acteurs, un
                    ­scénario et un découpage au petit poil, un mélange harmonieux entre
                     le rire et l’émotion. Une comédie en or que vous n’oublierez pas. »
                    (Le Parisien)

                                                                                                              Infos & inscriptions
                                                                                                              pour la formule
                                                                                                             « Kaffi & Kuch »
                                                                                                             ­ainsi que les séances
                                                                                                              à la Cinémathèque –
                                                                                                              Cloche d’Or
                                                                                                             (jusqu’à 2 jours avant
                                                                                                              la séance de cinéma)
                                                                                                             T. +352/47 96 -24 28
                                                                                                             servsenior@vdl.lu
Miloš Forman Ingmar Bergman Les Nuits en Or 2018 Le cinéma au rythme du flamenco Soirée spéciale hip-hop - Ville de ...
18                                                                                                  19

     Essential Cinema : Les vendredis à 20h30 à la Cinémathèque
                                                                             Liste complète
     L’irruption d’un tout-à-l’image peuplé de multiples écrans risque de    des 100 films :
     noyer le cinéphile dans un océan des possibles. La Cinémathèque         dépliant « Essential
     a, plus que jamais, pour mission de tenir les fils d’un patrimoine      Cinema » ou
     éclaté et d’orienter le public, de ne pas reculer devant la nécessité   cinematheque.lu
                                                                             (sous réserve de
     de construire un canon du 7 e Art. « Essential Cinema » embrasse        modifications)
     pleinement ce rôle, en proposant au public un programme de 100
     films représentatifs de l’art cinématographique. 100 chefs-d’œuvres
     à voir pour donner une vue d’ensemble de l’essence créative du
     cinéma. 100 films à voir absolument. Non pas avant de mourir,
     mais dès maintenant.
20                   Essential Cinema                                                                                                         Cinémathèque’s 100 Must-See Films                                     21

Ve 15 | 06 à 20h30   Taxi Driver                                                                                 Tout sur ma mère                                                                   Ve 29 | 06 à 20h30
                     USA 1976 | vostf | 113’ | c | De : Martin Scorsese | Avec : Robert De Niro, Jodie Foster,   Todo sobre mi madre Espagne 1999 | vostf | 101’ | c | De : Pedro Almodóvar |
                     Harvey Keitel, Cybill Shepherd Palme d’Or, Festival de Cannes, 1976                         Avec : Cecilia Roth, Marisa Paredes, Candela Peña Oscar & César du meilleur film
                                                                                                                 étranger, 2000
                     Naguère soldat au Vietnam, Travis est devenu amer, bizarre, cinglé.
                     Comme chauffeur de taxi, il erre la nuit dans les rues de New York
                     avec comme seuls compagnons de route, ses obsessions, ses
                     dégoûts, ses craintes ...
                     « Martin Scorsese nous offre un poème sulfureux, convulsif et fas-
                     cinant, ‘inspiré’. Une fois de plus il trouve son inspiration dans le
                     spectacle des bas-fonds, de la faune douteuse des quartiers chauds,
                     à la fois attiré et épouvanté par les jeux du péché et de la damnation.
                     Seul le visage de Jodie Foster illumine ce monde crépusculaire. »
                     (Télérama, Le Guide Cinéma)
                     « Scorsese, Schrader et De Niro semblent se poser aussi la question
                     à notre sujet. Pendant tout le film, nous sommes contraints de voir la
                     ville selon la perspective solitaire de Bickle, avec seulement quelques
                     brefs éclairs d’espoir qui nous font sortir de sa tête malade. C’est
                     l’homme souterrain de Dostoïevski qui refait surface avec une arme                          A Madrid, Manuela, qui s’occupe d’une banque d’organes, voit
                     et un désir de mort, un antihéros prêt à se salir les mains pour net-                       ­mourir sous ses yeux son fils Esteban renversé par une voiture. Elle
                     toyer la ville. » (1001 Films à voir avant de mourir)                                        part pour Barcelone à la recherche du père de son enfant. Sa quête
                                                                                                                  lui fait rencontrer Agrado, un transsexuel, Huma, une actrice de
                                                                                                                  théâtre, Rosa, une religieuse, et Lola ...
                                                                                                                 « Couronnement de vingt ans de carrière, Tout sur ma mère a l’inten-
                                                                                                                 sité et la concision des déclarations d’amour. Celle d’Almodóvar va
                                                                                                                 aux femmes. Surtout aux mères, aux actrices. Et à ces femmes de
                                                                                                                 volonté et de désir que sont les hommes qui ont choisi de devenir
                                                                                                                 des femmes ... Comme dans presque tous les films d’Almodóvar,
                                                                                                                 une famille se reconstitue ainsi, hors de toutes les traditions, de tous
                                                                                                                 les modèles. Par le don des femmes. Mais le film dit aussi que les
                                                                                                                 femmes ont un don, une aura quasi magique. Un pouvoir de fasci-
                                                                                                                 nation qu’Almodóvar célèbre ici à travers les larmes, les rires, la mort,
                                                                                                                 la naissance : la vie. » (Télérama, Le Guide Cinéma)
                                                                                                                 « Though the film has a fair share of camp humor, it’s the formal and
                                                                                                                 emotional sophistication that really impresses ; it displays a depth and
                                                                                                                 maturity lacking in Almodóvar’s earlier work. » (TimeOut Film Guide)
22                                                                                                                                          23

Le cinéma au rythme                          Dans la continuité de la collaboration avec la Cinémathèque de la          En collaboration
                                             Ville de Luxembourg, le FlamencoFestival Esch propose cette année          avec le Círculo
                                                                                                                        Cultural Español
                                             4 films : No, un cuento flamenco de José Luis Tirado, ainsi que les

du flamenco
                                                                                                                        Antonio Machado
                                             documentaires Silencio et Alalá de Remedios Malvárez et Escuela de         et le Centre culturel
                                             flamencos de Javier Vila.                                                  Kulturfabrik

Dans le cadre du FlamencoFestivalEsch 2018   Silencio                                                                   Lu 04 | 06 à 18h30
                                             Espagne 2014 | vostf+ang | 25’ | c | Documentaire de : Remedios Malvárez

                                             María Angeles Narváez, « La Niña de los Cupones », malgré son
                                             handicap auditif, a réussi à s’épanouir professionnellement comme
                                             ­bailaora, a créé sa propre compagnie de danse et a intégré la langue
                                             de signes dans ses spectacles. La protagoniste raconte à la première
                                             personne sa vie, son dépassement quotidien et son engagement
                                             avec le flamenco. Le documentaire commence par un poème écrit
                                             par la danseuse elle-même et interprété avec sa voix et la langue            Introduction
                                             de signes.                                                                  aux films par
                                                                                                                         ­Remedios ­Malvárez,
                                                                                                                        ­réalisatrice de
                                             Escuela de flamencos                                                       Silencio
                                             Espagne 2016 | vostf | 65’ | c | Documentaire de : Javier Vila

                                             A travers des archives et des extraits de cours de chant, danse et
                                             guitare et de témoignages des principaux protagonistes de l’histoire
                                             de la Fondation Cristina Heeren – notamment sa présidente et fon-
                                             datrice – des enseignants ainsi que des artistes issus de la Fondation
                                             (dont nombreux sont connus du public du FlamencoFestival Esch), le
                                             documentaire retrace l’histoire de cette école internationale consa-
                                             crée à la diffusion et la transmission du flamenco. Une école qui a
                                             depuis 20 ans formé plus de 6.000 artistes venus du monde entier.
24                       Le cinéma au rythme du flamenco                                                                      Dans le cadre du FlamencoFestivalEsch 2018                                    25

 Ma 05 | 06 à 20h30      Alalá                                                                               Non, un conte flamenco                                                         Ma 12 | 06 à 20h30
                         Espagne 2016 | vostf+ang | 78’ | c | Documentaire de : Remedios Malvárez | Avec :   No, un cuento flamenco Espagne 2016 | vostf | 75’ | c | De : José Luis
                         Pastora Galván, la Tremendita, Israel Galván, Arcángel et Raimundo Amador           Tirado | Avec : Noemí Martínez Chico | Musique : Raúl Cantizano avec paroles
                                                                                                             de David Montero

                                                                                                             No est danseuse de flamenco. Elle travaille dans un cabaret flamenco
                                                                                                             du Marché couvert de Triana, à Séville. Malgré son enthousiasme et
                                                                                                             son talent, elle survit à grand-peine. Les temps sont durs, pour l’art,
                                                                                                             bien sûr, mais encore plus quand on est une femme. No croit qu’elle
 En présence de                                                                                              est seule face à une réalité qui la submerge. Et pourtant, autour d’elle,
 Remedios Malváre,                                                                                           la vie va lui montrer qu’elle n’est pas seule et que d’autres partagent
­réalisatrice de Alalá
                                                                                                             son envie d’être heureuse ...
                                                                                                             Long-métrage musical, opéra flamenco urbain et contemporain,
                                                                                                             No, un cuento flamenco raconte la précarité, la lutte pour survivre
                                                                                                             et surmonter les obstacles, à travers le regard de No, le personnage
                                                                                                             principal. L’histoire est traitée comme un conte, la réalité et la fan-
                                                                                                             taisie se mélangeant via le chant et la danse. La bande-originale du
                                                                                                             film établit un dialogue entre tradition et modernité, de même que
                         Dans un quartier de la banlieue de Séville, « Las tres mil viviendas »,             les chorégraphies et la représentation cinématographique s’entre-
                         frappé par le chômage et la drogue, est installé « Alalá », un centre               croisent avec la danse flamenca et la danse contemporaine. Une his-
                         artistique pour enfants où le flamenco est utilisé comme outil d’ex-                toire sensible de dépassement personnel où « quand tout naufrage,
                         pression pédagogique. Ce centre est né grâce aux efforts du célèbre                 la vie revient battre la chamade ».
                         guitariste Emilio Caracafé et d’autres artistes, qui nous présentent
                         leur regard sur ce quartier gitan, où le flamenco peut offrir des
                         opportunités et transformer la société.
                         Remedios Malvárez Baez (Huelva, 1968) est photographe profes-
                         sionnelle depuis 1989. Autodidacte, elle a perfectionné sa formation
                         à la photographie et au cinéma à Madrid, Barcelone et Londres. Le
                         court-métrage documentaire Silencio est sa première création non
                         commerciale. Alalá est son premier long-métrage.

                         Projection suivie d’une rencontre avec la réalisatrice et d’un
                         verre.
26                                                                                                                                     27

Les Amours d’une blonde                      « En cinquante-cinq ans, ce réalisateur perfectionniste aura laissé    A l’occasion de
                                             seulement douze longs métrages qui constituent une œuvre d’une         la disparition du
                                                                                                                    cinéaste (1932-2018)
                                             cohérence sans faux pas et discrètement subversive. Sa vie aura
                                             été marquée par l’histoire du XXe siècle, parfois tragiquement.        Remerciements aux
                                             Son œuvre en fut imprégnée, à travers une défense constante            Archives nationales
                                             des libertés individuelles face aux autoritarismes, puritanismes et    du film de Prague et
                                                                                                                    au Festival CinEast
                                             intolérances qui les oppriment ; ainsi que par un humour parfois
                                             sarcastique mais jamais cynique. » (Marcos Uzal, Libération)           « Le cinéma vérité
                                                                                                                    m’a appris – qu’il ne
                                             « Comprend-on suffisamment que les films et personnages de             s’agit pas d’avoir un
                                             Forman ont en commun un humour tellement jusqu’au-boutiste             personnage principal,
                                             qu’il devient manifeste politique ? ‘L’humour jaillit d’une crevasse   un grand acteur, et
                                             qui s’est ouverte entre ce que les choses prétendent signifier et ce   que le reste n’a pas
                                                                                                                    d’importance. Chaque
                                             qu’elles sont en réalité. ( ... ) Rien ni personne n’est dispensé du   détail, chaque visage
                                             comique qui est notre condition, notre ombre, notre soulagement        dans la foule est
                                             et notre condamnation’, écrit Kundera à propos de Milos Forman         important. »
                                             justement. Sans doute cette attitude philosophique face à l’insensé    (Milos Forman)
                                             de l’existence l’a t-elle sauvé lui-même, lui insufflant légèreté et   « Forman est un
                                             lucidité, lui donnant envie de la place de cinéaste comme lieu idéal   défenseur de la
                                             d’observation et qualifiant à jamais son regard sur le monde. »        liberté. Il a un côté
                                             (Bernard Benoliel, Cinémathèque française)                             ironique, sarcastique,
                                                                                                                    que l’on peut
                                                                                                                    comparer à Chaplin.
                                                                                                                    C’est un cinéaste qui
                                                                                                                    parle directement aux
                                                                                                                    spectateurs. »
                                                                                                                    (Michel Ciment)

                          Miloš Forman (1)
                          Rétrospective
28                    Miloš Forman                                                                                                                                       Rétrospective                          29

 Je 07 | 06 à 20h30   L’Audition                                                                       L’As de pique                                                                            Me 13 | 06 à 18h30
 Je 14 | 06 à 18h30   Konkurs Tchécoslovaquie 1963 | vostang | 81’ | De : Milos Forman | Avec : Jirí   Cerný Petr Tchécoslovaquie 1964 | vostang | 85’ | De : Milos Forman | Avec :             Ma 19 | 06 à 20h30
                      Suchý, Jirí Slitr, Marketa Krotka                                                Ladislav Jakim, Pavla Martinkova, Jan Vostrcil Léopard d’or, Festival de Locarno, 1964

                                                                                                       Les premières déceptions amoureuses et les difficiles rapports avec
                                                                                                       le monde des adultes d’un adolescent timide et gauche ...
                                                                                                       « C’est une ‘nouvelle’ Nouvelle vague qui apparaît à l’est. Forman
                                                                                                        y fait la synthèse de l’héritage néo-réaliste italien avec l’emploi
                                                                                                       ­d’acteurs non professionnels et le désir de montrer une réalité
                                                                                                        jamais filmée. Mais il y insuffle le refus de l’idéologie et une décon-
                                                                                                        traction inédite, gourmande. » (Festival Premiers Plans)
                                                                                                       « Face aux figures autoritaires et sûres d’un pouvoir chancelant,
                                                                                                       Forman esquisse avec tendresse le portrait d’une jeunesse qui se
                                                                                                       cherche. » (Télérama)
                                                                                                       « A l’écart de toute inflation dramatique, la caméra capte les petits faits,
                                                                                                       gestes, regards, détails de la vie quotidienne, qui forment la trame
                                                                                                       d’un film chaleureux qui touche par la justesse du trait. » (Joël Magny)
                                                                                                       « Forman displays a sympathetically quizzical eye for human failings.
                                                                                                       No messages here, simply an irresistibly wry and witty look at life’s
                      Composé de deux moyens métrages dont le premier évoque un                        little pitfalls, full of affection for every last one of the characters. »
                      concours qui doit désigner la meilleure fanfare et le second un                  (Tom Milne, Time Out Film Guide)
                      concours pour départager des chanteurs de talent.
                      « L’entrée, à 32 ans, de Milos Forman dans le cinéma. Toute son
                      œuvre y est déjà présente comme cette fanfare grotesque qui
                      asphyxie la jeunesse éprise de liberté dans S’il n’y avait pas de guin-
                      guettes et qui annonce le bal populaire d’Au feu les pompiers ! Mais
                      c’est surtout dans L’Audition que Forman déploie ce qu’animera son
                      cinéma. Il y utilise une base documentaire qu’il mélange à la fiction
                      pour montrer à travers la musique, la violence de l’industrie du spec-
                      tacle comme miroir du monde extérieur. » (Festival Premiers Plans)
                      « ... the two episodes form a plausible entity, being so similar sty-
                      listically and thematically. The approach is documentary with some
                      fictional elements interpolated. Extremely assured for an apprentice
                      work, this displays the same mix of shrewdness and tenderness that
                      marked all Forman’s early films. » (Bob Baker, Time Out Film Guide)
30                   Miloš Forman                                                                                                                               Rétrospective                   31

Me 06 | 06 à 18h30   Les Amours d’une blonde                                                       Au feu les pompiers !                                                        Me 20 | 06 à 18h30
Je 21 | 06 à 20h30   Lásky jedné plavovlásky Tchécoslovaquie 1965 | vostang | 90’ | De :           Horí, má panenko Tchécoslovaquie 1967 | vostang | 71’ | c | De : Milos       Lu 25 | 06 à 20h30
                     Milos Forman | Avec : Hana Brejchová, Vladimír Pucholt, Vladimír Mensík       Forman | Avec : Jan Vostrcil, Josef Sebánek, Josef Valnoha
                      Bodil Awards – Best European Film, 1967

                     Tchécoslovaquie, années 60. Dans une petite ville, il y a un pro-
                     blème d’inégalité des sexes : 2000 jeunes filles célibataires pour 200
                     hommes qui sont, pour la plupart, mariés. Comment y remédier ?
                     « Forman filme admirablement ces mouvements contraires passant
                     de séquences de foule à un portrait intimiste, de l’allégresse bouf-
                     fonne de la première partie du film à l’acidité mélancolique de la fin.
                     Et, au cœur du film, il y a cette jeune fille, belle et solaire, et l’amant
                     qui partage sa chambre, qui font de ce film un des plus sensuels et
                     politiques de Forman. » (Festival Premiers Plans)
                     « ... une comédie douce-amère où Forman tenta la gageure de très
                     longues scènes sans aucune vraie progression, entièrement basées
                     sur l’irrésolution d’abord burlesque, puis presque angoissante, des
                     personnages. » (Michel Chion, Dictionnaire des films, Ed. Larousse)
                                                                                                   Le bal des pompiers d’une petite ville de province est troublé par
                     « Using mostly non-professional actors, letting them improvise, then
                                                                                                   une série d’incidents tragi-comiques ...
                     refining, shaping and perfecting, he achieves something indescri-
                     bably exact, touching and funny. » (Tom Milne, Time Out Film Guide)           « Comédie noire dévastatrice sur les maux d’une société de type
                                                                                                   soviétique, le film est fragmenté en épisodes autonomes traités dans
                                                                                                   un style naturaliste. Il pratique l’humour sous toutes ses formes, du
                                                                                                   burlesque physique à la comédie de quiproquos, tout en disséquant
                                                                                                   le comportement d’un groupe placé dans les circonstances données,
                                                                                                   sans échappatoire. » (J. Rosenbaum, 1001 films, Ed. Omnibus)
                                                                                                   « Le bruyant tohu-bohu du bal est une fête pour les sens. Une
                                                                                                   caméra débridée, des pitreries anarchiques sorties tout droit du film
                                                                                                   muet et la mimique expressive des acteurs créent un plaisir visuel
                                                                                                   inégalé. » (Films des années 60, Ed. Taschen)
                                                                                                   « ... cruel dans la caricature d’une classe aliénée, Forman réalise une
                                                                                                   impitoyable allégorie politique. » (Télérama)
                                                                                                   « Quietly, irresistibly funny in the early Forman manner (this was his
                                                                                                   first film in colour). » (Time Out Film Guide)
32                    Miloš Forman                                                                                                                                        Rétrospective                          33

 Ma 26 | 06 à 18h30   Visions of Eight                                                                     One Flew Over the Cuckoo’s Nest                                                       Lu 18 | 06 à 18h30
                      USA-RFA 1973 | vostf | 104’ | c | De : Milos Forman, Kon Ichikawa, Claude Lelouch,   USA 1975 | vostf | 133’ | c | De : Milos Forman | Avec : Jack Nicholson, Louise       Me 27 | 06 à 20h30
                      Arthur Penn, John Schlesinger, May Zetterling, e.a. Golden Globe – Meilleur film     Fletcher, Brad Dourif, Christopher Lloyd, Danny DeVito, Will Sampson | D’après : le
                      documentaire, 1974                                                                   roman éponyme de Ken Kesey 5 Oscars (Meillleur film, réalisateur, acteur, actrice,
                                                                                                           scénario), 1976
                      Ce documentaire sur les Jeux Olympiques d’été de 1972 à Munich
                      est une commande faite à huit réalisateurs où chacun se concentre
                      sur une des disciplines de l’athlétisme.
                      « Avec sa séquence sur le décathlon, Forman détourne le classicisme
                      de l’exercice en poussant le film vers la farce cruelle, mettant en
                      scène l’épuisement physique des athlètes qui se fondent dans une
                      partition musicale hétéroclite. Le tout entrecoupé d’archives de ker-
                      messes et de cabarets qui s’entrechoquent dans un montage qui
                      n’est pas sans rappeler la période tchèque du réalisateur. » (Festival
                      Premiers Plans)

                                                                                                           Randall P. McMurphy se fait interner dans une clinique psychia-
                                                                                                           trique pour échapper à la prison. Découvrant l’oppression des
                                                                                                           soignants et la détresse des malades, il instigue une rébellion dans
                                                                                                           l’établissement ...
                                                                                                           « Milos Forman mêle l’esprit frondeur de ses réalisations tchèque
                                                                                                           et les ressorts du cinéma hollywoodien de contestation. Plus qu’un
                                                                                                           réquisitoire contre le fonctionnement des hôpitaux psychiatriques,
                                                                                                           le film devient, de séquences jubilatoires en moments d’émotion
                                                                                                           intenses, la métaphore d’une société qui repose sur des ­systèmes
                                                                                                           répressifs et des phénomènes d’exclusion. Hymne tragique à
                                                                                                           la liberté et à la résistance. » (Gérard Camy, Le Guide cinéma,
                                                                                                           Ed. Télérama)
                                                                                                           « Film satirique, violemment corrosif, servi par une interprétation
                                                                                                           ­inspirée et survoltée ... » (Dictionnaire des films, Ed. Larousse)
                                                                                                           « Voilà un film qui est vraiment grand parce que fait à l’intérieur d’un
                                                                                                           système, il nous atteint et nous transforme. » (Libération)
34                                                                                                                                                   35

                                Fanny et Alexandre   « Humaniste, artiste, cinéaste-philosophe, Bergman a marqué                  A l’occasion du
                                                     de son style le cinéma moderne. Dieu/l’Art, le Bien/le Mal, la               centenaire de sa
                                                                                                                                  naissance
                                                     conscience/l’inconscient, l’angoisse de la mort ; autant de questions
                                                     autour desquelles Ingmar Bergman a construit, entre cinéma,                  En collaboration
                                                     théâtre et télévision, une œuvre tout en verticalité et en dualité.          avec l’Ambassade
                                                     Une œuvre qui ressemble à une quête ; perpétuel questionnement               de Suède au
                                                                                                                                  Luxembourg
                                                     sur la nature humaine en forme de désespoir. Cette dualité s’inscrit
                                                     dans une double thématique philosophique qui parcourt tous ses               « No form of art goes
                                                     films. D’un côté, la réflexion méditative sur la place de l’homme            beyond ordinary
                                                                                                                                  consciousness as film
                                                     dans l’univers, son rapport à Dieu, à la Nature, à la société, de
                                                                                                                                  does, straight to our
                                                     l’autre, un regard critique, lucide et satirique sur les rapports            emotions, deep into
                                                     humains et sur l’incommunicabilité dans le couple. » (ecrannoir)             the twilight room
                                                                                                                                  of the soul. »
                                                     « Monumentale, son œuvre tire sa légitimité de son dialogue ininter-         (Ingmar Bergman)
                                                     rompu avec la culture européenne et de la haute idée que se faisait le
                                                     cinéaste de son art. Son nom, par excellence, aura fini par incarner le      « To shoot a film is
                                                                                                                                  to organize an
                                                     passage du cinéma comme divertissement de masse à l’un des arts
                                                                                                                                  entire universe. »
                                                     les plus raffinés du XXe siècle. » (Jacques Mandelbaum, Le Monde)            (Ingmar Bergman)
                                                     « Bergman a tout mis dans ses films. Il y est tout entier. Il y est nu. A    « Directing is more
                                                     la fois illusionniste et premier dénonciateur de cette illusion. A la fois   fun with women.
                                                     vulnérable et accessible, humain et insaisissable. » (Olivier Assayas)       ­Everything is. »
                                                                                                                                   (Ingmar Bergman)
                                                     « If Bergman’s work is hard to watch, it’s because he forces us to
                                                     confront aspects of ourselves that we would rather shy away from. »
                                                     (Alex Barrett, BFI)

     Essential
     Bergman (3)
     Rétrospective Ingmar Bergman
36                    Ingmar Bergman                                                                                                                                Rétrospective                      37

 Me 06 | 06 à 20h30   Le Septième sceau                                                                A travers le miroir                                                             Lu 25 | 06 à18h30
 Ma 12 | 06 à 18h30   Det sjunde inseglet Suède 1957 | vostang | 96’ | De : Ingmar Bergman |           Såsom i en spegel Suède 1961 | vostang | 89’ | De : Ingmar Bergman | Avec :
                      Avec : Max von Sydow, Gunnar Björnstrand, Bengt Ekerot, Bibi Andersson Prix      Harriet Andersson, Gunnar Björnstrand, Max von Sydow Oscar du Meilleur Film
                      Spécial du jury, Festival de Cannes, 1957                                        étranger, 1962 ; Prix OCIC, Festival de Berlin, 1962

                      Au XIV e siècle, un chevalier et son écuyer revenant d’une croisade,             Dans un îlot désolé, un romancier raté, son gendre médecin et son
                      traversent un pays ravagé par la peste ...                                       jeune fils, aux prises avec leurs problèmes, et sa fille folle qui, dans
                      « Bergman atteint ici à cette plénitude de l’expression à partir de              une crise furieuse, croit voir apparaître Dieu sous forme d’araignée ...  
                      laquelle rien n’est impossible, celle de Murnau au moment de son                 « Influencé par Strindberg, A travers le miroir, avec sa poignée de
                      Faust, celle d’Eisenstein au stade de son Nevsky. » (Positif)                    personnages, son décor isolé, sa brève période de temps et ses
                      « Ici, le dépouillement plastique provoque une impression un peu                 plans dépouillés (en dehors des acteurs, on ne voit que la maison, le
                       semblable à celle de la Jeanne d’Arc de Dreyer avec, en plus, des               ciel, la mer, la grève et un bateau échoué), ne laisse jamais se diluer
                      ­dialogues d’une grande beauté, et une partition musicale envoû-                 la force de son élan émotionnel et philosophique. » (Geoff Andrew,
                       tante. » (Cahiers du cinéma)                                                    1001 films, Ed. Omnibus)

                      « Probably the most parodied film of all time, this nevertheless                 « ... une description de personnages hyper-sensibles qui vivent le
                      contains some of the most extraordinary images ever committed to                 ­spirituel de la façon la plus physique qui soit. » (Joël Magny)
                      celluloid. » (Nigel Floyd, Time Out Film Guide)
                                                                                                       Le Visage                                                                       Je 07 | 06 à 18h30
                                                                                                                                                                                       Me 13 | 06 à 20h30
 Ma 19 | 06 à 18h30   La Source                                                                        Ansiktet Suède 1958 | vostf+all | 100’ | De : Ingmar Bergman | Avec : Max von
                                                                                                       Sydow, Ingrid Thulin, Gunnar Björnstrand, Bibi Andersson, Erland Josephson
                      Jungfrukällan Suède 1960 | vostf | 89’ | c | De : Ingmar Bergman | Avec :          Grand Prix du jury, Festival de Venise, 1959
                      Max von Sydow, Birgitta Valberg, Gunnel Lindblom, Birgitta Pettersson Oscar du
                      Meilleur film étranger, 1961 ; Mention spéciale, Festival de Cannes, 1960        Dans la Suède du XIXe siècle, un disciple de Mesmer et sa troupe
                      Au Moyen-Âge, deux bergers violent et assassinent une jeune fille.               ambulante sont arrêtés pour être soumis à des expériences offi-
                      Les deux meurtriers s’enfuient et trouvent refuge chez un riche pro-             cielles et publiques ...
                      priétaire terrien. Ils ignorent qu’il est le propre père de la victime ...       « Dans ce microcosme, on découvre que les morts ressuscitent, que
                      « Bergman adapte avec génie une légende du XIVe siècle, où le chris-             les femmes sont des hommes, que les bruns sont blonds, que les
                      tianisme se mêle à d’obscures forces païennes. Le temps d’un film,               muets parlent et que les gentils sont méchants. Bergman fait tomber
                      grâce à la photo sublime de Sven Nykvist, la lumière l’a emporté. »              tous les masques ... » (Gilles Benichou, Télérama)
                      (Bernard Génin, Télérama)                                                        « Extraordinaire film sur la magie et l’illusion, la foi et le scepticisme,
                      « L’admirable mise en scène stricte et épurée, l’absence (ou presque)            thèmes traités de façon expressionniste par un Bergman au sommet
                      de dialogues rappellent la grande tradition du cinéma muet suédois,              de son art. Un chef-d’œuvre. » (Jean Tulard, Guide des films)
                      c’est-à-dire la période de Stiller et Sjöström dont les films ont laissé         « Widely underrated, Bergman’s chilling exploration of charlatanism
                      une profonde impression chez le jeune Bergman. » (Michel Apers)                  is in fact one of his most genuinely enjoyable films. » (Geoff Andrew,
                      « ... an extraordinary metaphysical charge. » (Time Out Film Guide)              Time Out Film Guide)
38                      Ingmar Bergman                                                                                                                                  Rétrospective                        39

 Ma 05 | 06 à 18h30     La Honte                                                                        Cris et chuchotements                                                                Me 20 | 06 à 20h30
 Lu 18 | 06 à 20h45 !   Skammen Suède 1968 | vostf | 103’ | De : Ingmar Bergman | Avec : Liv Ullmann,   Viskningar och rop Suède 1972 | vostf | 91’ | c | De : Ingmar Bergman | Avec :       Me 27 | 06 à 18h30
                        Max von Sydow, Sigge Fürst, Gunnar Björnstrand Guldbagge Award – Meilleure      Harriet Andersson, Liv Ullman, Kari Sylwan, Ingrid Thulin, Liv Ullmann, Anders Ek,
                        actrice, 1969                                                                   Erland Josephson Oscar de la Meilleure cinématographie (Sven Nykvist), 1974

                                                                                                        Dans un manoir au milieu d’un parc, vers la fin du 19e siècle, vivent
                                                                                                        trois sœurs et leur servante. L’une d’elles, Agnès, se meurt d’un cancer ...
                                                                                                        « L’une des réalisations les plus accomplies de Bergman. La cadence
                                                                                                        mesurée du montage, le placement de la caméra, l’utilisation subtile
                                                                                                        du son et de la couleur (de fait, ce sont peut-être les couleurs qui
                                                                                                        frappent le plus dans ce chef-d’œuvre automnal), tout paraît sûr et
                                                                                                        évident. » (Geoff Andrew, 1001 films, Ed. Omnibus)
                                                                                                        « De toute son œuvre, épouvantée devant le sort de l’homme, Cris
                                                                                                        et chuchotements est l’un de ses films les plus beaux et les plus ter-
                                                                                                        ribles, reposant le problème du sens de la vie. » (P. Murat, Télérama)
                                                                                                        « La séduction plastique de ce film assura un triomphe critique et
                                                                                                        public inattendu à ce drame rempli de scènes traumatisantes. ( ... )
                                                                                                        une ­présence inoubliable de la maladie et de la mort. » (M. Chion)
                        Sur une îIe, un couple de musiciens se retrouve plongé dans une
                                                                                                        « With reminiscences of Tchekhov and Strindberg, one of Bergman’s
                        guerre civile ...
                                                                                                        most resonant studies of familial bonds, solitude, suffering, the
                        « Sans musique et presque sans mot, sans dramatisation et presque               female body and psyche. Performed to perfection, the film is an
                        sans drame, ces deux personnages, d’abord en marge de la vie et                 examination of the human soul. » (BFI)
                        presque en vacances, perdent sous nos yeux tout ce qui donne un
                        sens au mot ‘vivre’. » (Roman Chestak, Ed. Télérama)
                        « Bergman, sans les ressources d’Hollywood pour filmer de grandes
                        scènes de destruction et de carnage, compense largement cette
                        absence de moyens par l’audace, l’assurance et la force de persua-
                        sion de son drame, ainsi que par son acuité psychologique, émotion-
                        nelle et sociale. Un film sombre, envoûtant, effrayant et, naturelle-
                        ment, toujours aussi pertinent. » (Geoff Andrew, 1001 films)
                        « Bergman’s magisterial confrontation with war, set in a characteristi-
                        cally ambivalent decor, either a peaceful farm somewhere in Sweden
                        or a landscape from Goya secreting intimations of disaster. It ends
                        with one of the cinema’s most awesomely apocalyptic visions, not the
                        cheeriest of films, but a masterpiece. » (T. Milne, Time Out Film Guide)
40                    Ingmar Bergman                                                                                                                              Rétrospective                       41

 Je 21 | 06 à 18h30   De la vie des marionnettes                                                    Fanny et Alexandre                                                               Je 28 | 06 à 19h00 !
 Ma 26 | 06 à 20h30   Aus dem Leben der Marionetten RFA-Suède 1980 | vostf | 104’ | c | De :        Fanny och Alexander Suède-France-Allemagne 1982 | vostf | 188’ | c | De :
                      Ingmar Bergman | Avec : Robert Atzorn, Christine Buchegger, Martin Benrath,   Ingmar Bergman | Avec : Bertil Guve, Pernilla Allwin, Kristina Adolphson, Lena
                      Heinz Bennent                                                                 Olin, Pernilla August, Harriet Andersson, Gunnar Björnstrand, Erland Josephson
                                                                                                      4 Oscars (Meilleur film étranger, Meilleure cinématographie, e.a.), 1984
                      Un homme emprisonné pour le meurtre d’une prostituée s’inter-
                      roge sur les mobiles de son acte ...
                      De la vie des marionnettes est un passionnant essai sur l’illusion
                      de liberté au sein d’un inextricable réseau de causes enchevêtrées
                      et ignorées. C’est en même temps un constat sur l’impossibilité de
                      l’objectivité scientifique appliquée à l’énigme du moi.
                      « Tourné pour la télévision allemande, l’un des films les plus terribles
                      de Bergman. L’âme n’éprouve plus rien, même devant un meurtre.
                      Le corps, lui, continue de souffrir. ( ... ) Magnifique lumière sombre
                      de Sven Nykvist. » (Pierre Murat, Le Guide cinéma, Ed. Télérama)
                      « ... the chapters in the non-linear narrative – variously centred on the
                      murderer’s wife, his psychiatrist friend, his mother and other associ-
                      ates – constitute a Langian case-history that attempts to ‘explain’ the
                      crime. Brilliantly executed, it’s one of Bergman’s most underrated            Une année orageuse de la vie d’un frère et d’une sœur nés dans une
                      achievments. » (BFI)                                                          famille aristocratique suédoise au début du 20e siècle ...
                                                                                                    « Le cinéaste rassemble ses interrogations majeures (l’angoisse de
                                                                                                     la mort, la peur du père, le mystère de la femme et du couple, le
                                                                                                    silence de Dieu, la vie et sa représentation artistique), et en fait
                                                                                                     le sous-texte d’un ample récit romanesque, bourré de péripéties.
                                                                                                    ­Bergman prend plaisir à donner à la vie les couleurs d’un conte fan-
                                                                                                     tastique, magique, convoquant à la même table les écrivains épiques
                                                                                                    scandinaves (Lagerlöf ou Ibsen) et les exégètes de l’imaginaire
                                                                                                    enfantin (Bettelheim ou Propp). » (Aurélien Ferenczi, Télérama)
                                                                                                    « Un film somptueux et magique où se retrouvent les obsessions de
                                                                                                    Bergman : le paradis des joies familiales opposé à l’enfer du purita-
                                                                                                    nisme religieux. Probablement l’un des films les plus éblouissants du
                                                                                                    cinéaste. » (Jean Tulard, Guide des films, Ed. R. Laffont)
                                                                                                    « A magnum opus in the truest sense, one of the director’s
                                                                                                    most ­personal, powerful pictures, a Dickensian, Proustian epic. »­
                                                                                                    (indiewire.com)
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