Forfaits incontinence : on en oublierait d'agir - vie@home
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MR(S) ET ALIMENTATION : (FORFAITS) INCONTINENCE : DES ASSISTANTES DE VIE CONCOURS AGENDA UN LABEL À DÉCROCHER TRAITER MALGRÉ TOUT EN CONDROZ Forfaits incontinence : on en oublierait d’agir… En Belgique, les personnes souffrant d’incontinence peuvent prétendre à un forfait annuel de l’Inami. Char- gé d’analyser comment optimiser le système, le KCE s’est penché sur les modalités d’attribution de ces aides financières mal connues, déclinées en un ‘petit’ et un ‘grand’ forfait. S’il estime qu’il faut en affiner les critères d’accès, le Centre fédéral d’expertise met aussi le doigt sur un effet collatéral : la résignation… Certains bénéficiaires, une fois que le pli de l’achat de langes est pris, renoncent à une démarche active pour traiter ou limiter le problème. @ J.M. Pour toute clarté, nous ne parlons donc pas ici de patients résidant en MRS, où le financement du matériel d’inconti- nence se fait différemment, mais de patients non institu- tionnalisés. D’après la dernière grande enquête nationale de santé, en 2013, il y aurait environ 400.000 personnes, Une entité (trop) dans notre pays, à (rapporter) souffrir d’incontinence à des degrés divers (*). Ce nombre est difficile à apprécier. Il mystérieuse sous la n’y a pas de seuil communément accepté, et la gravité du frontière linguistique ? problème oscille entre la fuite ponctuelle d’urine quand on éternue et la perte permanente du contrôle de ses Le KCE relève une répartition géographique du sphincters. petit forfait très déséquilibrée : 86,5% des bé- néficiaires résident en Flandre, contre seulement Un ordre de grandeur est plus précis, en revanche : le nombre de Belges à avoir perçu soit les 165 € annuels 12,5% en Wallonie et… 1% à Bruxelles ! A se du petit forfait soit les 506 € du grand forfait (lire l’en- demander si les médecins eux-mêmes sont bien cadré « Unifier le support et ouvrir la prescription » pour au courant de son existence… Le recours au la distinction entre les deux, page 9). En 2016, il était grand forfait est plus homogène, avec respecti- de 108.000, peut-on lire dans le rapport du KCE sorti ce vement 61%, 33% et 6% des bénéficiaires vivant 8 novembre. Les personnes bénéficiant des forfaits sont en Flandre, en Wallonie et à Bruxelles. âgées, en moyenne, de 74 ans pour le petit forfait et de 73 ans pour le grand. Les deux culminent dans la tranche des 75-95 ans. n°73 - novembre 2018 8
MR(S) ET ALIMENTATION : (FORFAITS) INCONTINENCE : DES ASSISTANTES DE VIE CONCOURS AGENDA UN LABEL À DÉCROCHER TRAITER MALGRÉ TOUT EN CONDROZ Les chercheurs se sont demandés si, de la sorte, les be- qui a droit à quoi gagneraient à être précisés et des cas soins réels de la population étaient bien couverts. Ques- d’exclusion à être remis en question (une personne non tion ayant entraîné une poignée de constats, dont cer- dépendante avec incontinence fécale ne tombe dans tains appelleraient des mesures correctrices. Par exemple, aucune catégorie éligible par exemple, ou une personne pour le KCE, les critères actuellement utilisés pour définir qui se voit déjà rembourser des étuis péniens ou des Unifier le support et ouvrir la prescription • Pour prétendre au petit forfait, il faut souffrir d’une forme « non traitable » d’incontinence urinaire (uniquement), vivre à do- micile et ne pas avoir bénéficié d’interventions pour sondage intermittent ou autre matériel d’incontinence sur prescription. La demande est soumise au médecin-conseil par le médecin généra- liste à l’aide d’un formulaire spécifique - dès lors que les conditions administratives sont remplies, le feu vert est automatique. L’agrément est valable 3 ans. >N ombre de patients pensent que l’initiative doit provenir du médecin généraliste ou, le sujet • Le grand forfait « pour personnes dépendantes » (qui peut être combiné étant embarrassant, hésitent à avec le forfait de soins pour patients chroniques, le forfait pour soins pallia- aborder cette question avec lui. tifs et le forfait pour état végétatif persistant) est attribuable à qui bénéficie déjà de soins infirmiers de type forfaits B ou C à domicile et ayant un score 3 (incontinence urinaire ou fécale) ou 4 (incontinence urinaire et fécale) sur l’échelle de Katz. C’est l’infirmier à domicile qui remplit l’échelle et l’envoie au médecin-conseil (dans une minorité de cas, quand les patients sont aidés par leurs proches sans intervention d’un profession- nel, le forfait est accordé sur la base d’une attestation signée par un médecin). Le fait que l’incontinence soit « traitable » ou non n’intervient pas. L’agrément est valable 1 an. Le KCE a repéré divers freins actuels au recours aux forfaits : des patients qui pensent que l’initiative doit provenir du médecin généraliste ou qui, comme le sujet est embarrassant, hésitent à aborder cette question avec lui ; la séparation entre les procédures de demande pour le petit et le grand forfait ; le fait que des urologues, gynécologues et autres spécialistes ne soient pas autorisés à demander pour le petit forfait… Dès lors il propose de basculer vers un formulaire unique pour les deux forfaits, utilisable à la fois par le médecin et l’infirmier à domicile même si ce der- nier ne s’occupera pas de la partie petit forfait. Et d’étendre la prescription de ce dernier aux autres médecins impliqués dans les questions d’incon- Et bien d’autres choses tinence : urologues, gériatres, gynécologues, pé- diatres, chirurgiens colorectaux, gastro-entérolo- Impossible, dans ces colonnes, d’énumérer toutes gues et neurologues. les pistes du rapport KCE. Mais ces détails vous attendent en ligne. n°73 - novembre 2018 9
MR(S) ET ALIMENTATION : (FORFAITS) INCONTINENCE : DES ASSISTANTES DE VIE CONCOURS AGENDA UN LABEL À DÉCROCHER TRAITER MALGRÉ TOUT EN CONDROZ c athéters d’auto-sondage ne peut recevoir de petit for- Malheureusement, en interrogeant divers profession- fait alors que ces solutions sont combinables avec des nels, les chercheurs ont plus d’une fois entendu que le protections). forfait « poussait les gens à acheter des langes, et pas à s’engager dans une démarche active de traitement ». Élargir les forfaits (ils sont un peu chiches, par exemple, Les dispensateurs eux-mêmes, considérant la demande pour les patients sévèrement incontinents non dépen- à introduire comme une formalité administrative, n’ont dants) et mieux les définir « permettrait une meilleure pas non plus tendance à l’exploiter comme une oppor- distribution des moyens financiers », indique le KCE. tunité de faire le tour, avec le patient, des possibilités de « Des exemples peuvent être trouvés dans d’autres pays soins existantes. et régions qui distinguent incontinence moyenne/sévère/ totale, nuit/jour et nuit, utilisation de cathéters ou non, Peut-être pourrait-on « coupler plus explicitement le âge ou poids. » petit forfait à un essai de traitement de première ligne evidence-based pour les patients pour qui c’est Le KCE suggère aussi explicitement, en raisonnablement envisageable », avance le marge des simplifications admi- KCE. Bref, toujours essayer d’entamer nistratives qu’il préconise, de un traitement avant de se replier mieux informer tant le pu- sur des solutions « passives ». blic concerné que les pro- fessionnels de santé, car Des emballages il est apparu que l’exis- avec mention tence même des for- Enfin, pour le KCE, la pu- faits était loin d’être blicité autour des langes connue. Le tout en pour adultes pose ques- rappelant que l’in- tion. Souvent, elle est continence n’est pas teintée d’une sorte nécessairement une de fatalisme. L’incon- fatalité irrémédiable tinence est banalisée, (cf. infra). réduite au rang de phé- nomène qui nous attend Un levier… tous l’âge avançant. « Avec d’inaction ? pour conséquence que les Le KCE s’est aussi demandé personnes qui constatent un à quoi les bénéficiaires consa- début d’incontinence ne pensent craient les sommes reçues. Es- pas (ou n’osent pas) demander sentiellement à acheter des langes de l’aide auprès de leur médecin et se semble-t-il. Or, au regard des recommanda- tournent immédiatement vers le port de pro- tions internationales de bonne pratique, les protections tections absorbantes. » devraient ne constituer qu’une solution de dernier re- cours - ou une aide complémentaire à un traitement. Le KCE suggère, en prenant exemple sur les mentions pro-allaitement maternel apposées sur les laits pour bé- Sans bien sûr affirmer qu’il soit possible de vaincre bés, de négocier un code de conduite avec l’industrie. toutes les incontinences, le KCE fait remarquer qu’« il Une étiquette pourrait être apposée sur le packaging, existe des traitements qui peuvent être efficaces pour qui avertit : « L’incontinence urinaire peut le plus sou- certaines formes, notamment la rééducation et l’élec- vent être traitée. Avez-vous déjà consulté un médecin à trostimulation des muscles du plancher pelvien par des ce sujet ? ». @ kinésithérapeutes spécialisés, certaines interventions chirurgicales, voire certains médicaments. Pour les cas complexes, il existe de plus en plus de centres multi- disciplinaires de périnéologie (« cliniques de l’inconti- (*) 4,2% de la population de 15 ans et plus ont déclaré avoir connu des problèmes d’incontinence urinaire en 2012 ; plus de la moitié des per- nence ») dans les hôpitaux. » sonnes concernées avaient plus de 50 ans. n°73 - novembre 2018 10
MR(S) ET ALIMENTATION : (FORFAITS) INCONTINENCE : DES ASSISTANTES DE VIE CONCOURS AGENDA UN LABEL À DÉCROCHER TRAITER MALGRÉ TOUT EN CONDROZ DOMICILE Le Condroz adopte des « assistantes de vie » Le GAL du Pays des Condruses initie la fonction d’assistante de vie auprès des seniors locaux, une fonction inédite, à sa connaissance, en Wallonie. Les premières représentantes du métier, qui officient à Modave, Anthisnes et Tinlot, devraient bientôt voir leur cercle s’agrandir - puisque les moyens de recruter suivent. Quelles sont donc leurs missions ? @ J.M. Reprenons par le début. Tout d’abord, un GAL, késako ? Un Groupe d’action locale, entité créée au départ sur impulsion européenne, dans une logique de développe- ment rural. Ces asbl rassemblent plusieurs communes et des partenaires associatifs, et mettent en œuvre des pro- jets locaux décidés et impliquant les citoyens. Il en existe 20 en Wallonie, depuis le GAL des Plaines de l’Escaut en Hainaut occidental jusqu’au GAL « 100 villages, 1 avenir » se déployant autour de Saint-Vith, en passant par le GAL méridional du Parc naturel de Gaume. Ils ne se focalisent pas que sur des projets agricoles ou environnementaux. Ils peuvent très bien se préoccuper de cohésion sociale, par exemple. C’est ce que fait le GAL du Pays des Condruses, en pro- vince de Liège. Ce groupe couvrant 7 communes (An- thisnes, Clavier, Marchin, Modave, Nandrin, Ouffet et Tinlot) pour une superficie totale de 300 km2 très ma- joritairement agricoles et boisés, a prévu dans sa feuille de route de renforcer la vie sociale au cœur des villages et de s’atteler aux défis soulevés par le vieillissement des quelque 30.000 habitants de la zone. On estime qu’en > Les 20 GAL wallons, 2035, la population des Condruses augmentera de 15%, dont le GAL du Pays des Condruses mais la part des plus de 65 ans de 61% (contre 37% en moyenne en Wallonie). n°73 - novembre 2018 11
MR(S) ET ALIMENTATION : (FORFAITS) INCONTINENCE : DES ASSISTANTES DE VIE CONCOURS AGENDA UN LABEL À DÉCROCHER TRAITER MALGRÉ TOUT EN CONDROZ Revenons-en aux « assistantes de vie » pour les habitants âgés. La fonction a été créée par la commune de Modave, sur impulsion du président du CPAS et ex-directeur de maison de repos Pierre Halut, retrace Chantal Courard, chargée de mission au GAL. Grâce au soutien de la Fondation Roi Baudouin, le GAL a pu s’adjoindre au prin- temps dernier les services d’une seconde per- Présentations sonne, fonctionnant sur Anthisnes et Tinlot. Pour pérenniser ce poste au-delà de 2018, une solution a été d’usage trouvée via le Maribel social, qui permettra l’arrivée d’une 3ème assistante. Et la commune de Marchin a également Les assistantes de vie ne marchent- demandé un financement via cette filière. elles pas sur les plates-bandes d’or- ganisations existantes, comme les La personne de référence des plus divers services d’aide formelle d’obé- de 60 ans dience mutualiste par exemple ? Qui Bref, la fonction fait des émules. Mais en quoi consiste- du coup lorgneraient avec défiance t-elle ? Les deux assistantes, Maryse Locht et Laure-Anne Damoiseaux, qui est assistante sociale, travaillent pour vers cette potentielle concurrence… ou avec les CPAS locaux. « Elles jouent les relais pour « Nous sommes allés à la rencontre de les aînés de plus de 60 ans vivant à domicile », indique ces services et des centres de coordi- Chantal Courard. Elles cherchent à repérer s’ils ont, par nation, pour expliquer la nouvelle fonc- exemple, des besoins non couverts, des préoccupations persistantes, des difficultés pour tel ou tel aspect de leur tion. L’idée est de travailler en complé- quotidien … de sorte à les conseiller, le cas échéant les mentarité. Le travail ne manque pas, il mettre en rapport avec les services adéquats, les accom- y en a pour tout le monde. Les coor- pagner dans des démarches ou des formalités adminis- dinations, les aides-soignantes, les tratives, voir s’il ne faut pas initier des solutions de répit – aides familiales… ont leurs limites, ou plus structurelles – au profit de leurs aidants proches. elles ne peuvent pas tout assumer. Et au final, augmenter leur qualité de vie. Et parfois les besoins dépassent leur Comment opèrent les assistantes, sur sollicitation des ha- mission. Le tout est de bien définir le bitants âgés ou bien en allant au contact indépendam- rôle de chaque intervenant. » ment de tout problème pressenti ? « La fonction étant Les assistantes de vie se sont aussi nouvelle, elles se rendent d’abord en visite chez les per- manifestées auprès des médecins gé- sonnes âgées, pour se présenter. Ayant débuté en mars, Laure-Anne Damoiseaux n’a pas encore terminé le tour néralistes locaux. des deux communes. Elle commence par créer un lien de confiance, puis note les points d’attention, et surveillera les dégradations d’état… » @ n°73 - novembre 2018 12
MR(S) ET ALIMENTATION : (FORFAITS) INCONTINENCE : DES ASSISTANTES DE VIE CONCOURS AGENDA UN LABEL À DÉCROCHER TRAITER MALGRÉ TOUT EN CONDROZ Le volontariat, aussi à deux pas de chez soi Le Fonds Dr Daniël De Coninck de la Fondation Roi Baudouin soutient la R&D en matière de soins intégrés pour les patients à domicile, dont les moyens sont plus chiches que ceux de la recherche médicale spécialisée. Il vient de sélectionner 34 projets concrets de « quartiers solidaires » qu’il soutient jusqu’à hauteur de 10.000 €. Ces projets développent des réseaux d’aide locaux impliquant les riverains et, partant, améliorent les soins de 1re ligne. Le GAL du Pays des Condruses fait partie des lauréats, pour la mise en place d’actions permettant le soutien, à domicile, de seniors en perte d’autonomie. « Les gens qui ont envie d’être volontaire ‘quelque part’ sont souvent aimantés par les grosses structures à large échelle, de type Croix-Rouge », commente Chantal Courard. « Pourtant, il y a probable- ment des choses à faire à deux pas de chez eux. Tout le monde peut avoir, dans sa rue, un aîné isolé qui a besoin d’une visite, qu’on passe à la pharmacie, qu’on fasse une course, qu’on lui rende un petit service de voisinage… On a donc décidé de créer une plate-forme du volontariat. » Dans cette dynamique de quartiers solidaires, le GAL pourra s’appuyer sur des partenaires comme la commune d’Anthisnes, très branchée cohésion sociale, et l’ADMR, l’Aide à domicile en milieu rural, à Huy, qui peut proposer des aides ménagères sociales, des gardes à domicile, des ouvriers polyvalents…, indique encore la chargée de projet. On aurait tendance à croire que l’isolement des aînés, l’indifférence des voisins à leurs menus besoins du quoti- dien, sont des phénomènes exacerbés par et dans les grandes villes impersonnelles. Le lien social est donc me- nacé aussi dans les campagnes ? « Ça dépend des endroits. Il y a des communes qui ne sont pas preneuses, qui ne veulent pas non plus d’assistante de vie. ‘Pour quoi faire ?’, disent-elles. Et d’autres, à l’opposé, qui constatent des besoins non couverts et voudraient faire revivre du lien. » Une matinée pratico-pratique à Dinant Le 24 novembre à Dinant, la commission des MCC de l’UOAD (le cercle local de médecins généralistes) tiendra la 16ème édition de son colloque annuel de gériatrie. Intitulé de la matinée : « Quand la gériatrie se veut pratique ». On y parlera de problématiques croisées au quotidien en MR(S) : soins de plaies, infections urinaires, confort postural… mais aussi de bien-être du soignant. Un programme très concret, promettent les organisateurs. A noter : y figure un exposé sur l’expérience de télémédecine par stéthoscope connecté dans une MRS gaumaise, dont vie@home vous parlait début octobre. Détails sur le colloque sur le site de l’UOAD, accréditation demandée pour les méde- cins et directions de MR(S). n°73 - novembre 2018 13
MR(S) ET ALIMENTATION : (FORFAITS) INCONTINENCE : DES ASSISTANTES DE VIE CONCOURS AGENDA UN LABEL À DÉCROCHER TRAITER MALGRÉ TOUT EN CONDROZ LA QUALITÉ, PARLONS-EN ! (AVEC LES PATIENTS) Fin septembre, Maggie De Block a présenté son projet de loi sur la « qualité de la pratique des soins de santé ». Il tend notamment à ce que les prestataires satis- fassent à des critères minimaux (en termes de qualification, de formation conti- nue, etc.) pour garantir que la population bénéficie de soins sûrs et « de qualité ». La Luss, la Ligue des usagers des services de santé, s’interroge. Est-ce que ces critères, somme toute des préalables, suffisent à ce que la qualité soit au ren- dez-vous ? Dans une carte blanche publiée dans Le Soir, elle cite, parmi d’autres milieux de soins, la MRS. Cette qualité y fait défaut, dit-elle - même si les dispen- sateurs ont la parfaite maîtrise des plus récents gold standards of care de leur dis- cipline - dès lors qu’un résident ne reçoit de suite à son appel qu’après 3 heures… Et la Luss de suggérer : « et si on remettait le confort du patient au centre de la ré- flexion ? » La coupole francophone des associations de patients propose d’élargir le débat sur la qualité en y associant celles-ci. Elles pourront (re)mettre l’accent sur une vision de la qualité dans laquelle les soignants ont - entre autres - « la possibilité de prendre le temps » (…). La Luss suggère aussi à certaines universités et hautes écoles d’inviter les associations à intervenir dans le cursus, pour familia- riser les étudiants aux échanges patients-soignants. @ En savoir plus : Le Soir en ligne (en accès libre) n°73 - novembre 2018 14
Offrir à to u s n os m em b re s une c ou ve r ture hos pit a lis a tion Nous, on appelle ça la solidarité mc.be/hospi-solidaire MUTU ALITE CHRE TIENN E La solidarité, c’est bon pour la santé.
MR(S) ET ALIMENTATION : (FORFAITS) INCONTINENCE : DES ASSISTANTES DE VIE CONCOURS AGENDA UN LABEL À DÉCROCHER TRAITER MALGRÉ TOUT EN CONDROZ CONCOURS DE NOVEMBRE Histoire de s’échauffer… vie@home met en jeu, pour vous habituer aux Fêtes qui mine de rien approchent - et leur cortège de pe- tits excès exquis -, un coffret Vivabox « Rendez-vous gourmand ». Il donne droit à un repas ou une dégus- tation pour deux personnes dans environ 300 restau- rants pour fins becs. Que choisirez-vous ? Tester des pekets ? Découvrir des thés ? Marier vin et planche de fromages ? Goûter des pâtisseries marocaines ? Lais- sez s’évader vos papilles… Une petite remarque : vie@home procédant pour ses concours par voie 100% électronique (qui évite au gagnant de devoir se déplacer chez l’éditeur pour prendre possession de son prix), les mini-cocottes représentées sur le coffret Vivabox ne font pas partie du lot du mois. Comme d’habitude, pour prendre part au tirage au sort qui désignera l’heureux ou l’heureuse gagnante, il faut d’abord trouver la bonne réponse parmi les propositions ci-dessous (et comme d’habitude également, la réponse se trouve tout simplement dans un article récent). Un tuyau : gardons le nez dans l’assiette… La question du mois Il est désormais possible aux MR(S) wallonnes qui sa- tisfont à un certain nombre de principes de la Charte qualité alimentation-nutrition, veillant aux besoins Burger Queen spécifiques des personnes âgées et combattant la dé- vie@home vous en parlait en primeur : le nutrition, de décrocher un label régional. La procédure home de Villers-devant-Orval, dans le Luxem- suppose : bourg, innove avec un essai inédit en Bel- A/ un audit sur site effectué par un comité de certification gique. Il se lance dans une pré-consultation en visioconférence entre médecin et résident, B/ l’encodage des menus durant une période-test dans avec l’appui d’une infirmière de l’établisse- une appli de l’administration ment. A ce stade, cette expérience de télémé- C/ un examen spécifique des cuisines par les services decine repose sur l’emploi d’un stéthoscope d’inspection connecté. Bravo à Sophie Dheur, logopède au home Saint-Joseph à Couvin, qui a coché la bonne réponse, à savoir la B. Elle remporte un vie@home attend vos réponses jusqu’au coffret cadeau « Burger Gourmet ». Bravo & 30 novembre maximum bon appétit ! Concours vie@home (abonnement gratuit) • Un seul prix par gagnant. Une même adresse e-mail ne peut être utilisée qu’une seule fois par concours. • Les lots sont précisés dans la présentation du concours du mois, dans la newsletter vie@home et sur son site. En aucun cas, ils ne pourront être échangés contre d’autres prix, ni contre des espèces. • Les frais de port sont à la charge de vie@home. La revue ne peut être tenue pour responsable en cas de dommages aux cadeaux durant leur acheminement ou de non-réception, imputables à des problèmes dans le chef de La Poste ou d’un autre prestataire d’expédition. • Le simple fait de participer à ce jeu implique l’acceptation pleine et entière de son règlement ainsi que l’inscription à notre newsletter. n°73 - novembre 2018 16
Le média des professionnels de l’accompagnement de la personne âgée vie@home vous arrive à un rythme bimensuel, en format compacté. Plus léger qu’avant, certes, mais plus fréquent. Et toujours aussi réactif à l’actu sectorielle. Il possède depuis l’automne dernier un site flambant neuf, taillé pour être consulté également depuis vos smartphones et tablettes, facilitant l’accès aux articles grâce à une fonction de recherche et un nuage de mots clefs. Vous pouvez également y retrouver les archives de vie@home ancienne formule, ses fiches thématiques nutrition, échelles d’évaluation et cancers au grand âge, ainsi que ses modules vidéo didactiques, appuyant les MCC dans leur mission de formation des personnels de MRS. Contenus rédactionnels Publication digitale bimensuelle Johanne Mathy, rédactrice en chef Consultable sur www.vie-at-home.be vh.johanne.mathy@gmail.com Abonnement gratuit sur inscription Secrétariat et agenda Cristina Garcia cristina.garcia@ssmg.be 02/533.09.84 Mise en page, infographies, production et expédition Société Scientifique de Médecine Générale Isabelle André Editeur responsable fotozaza@gmail.com Dr Thomas Orban, SSMG, rue de Suisse 8, 1060 Bruxelles Images - fotolia 02/533.09.84 Régie publicitaire vie-at-home@ssmg.be Toute reproduction des textes et des photos est interdite, sauf autorisation écrite de l’éditeur. 1
MR(S) ET ALIMENTATION : (FORFAITS) INCONTINENCE : DES ASSISTANTES DE VIE CONCOURS AGENDA UN LABEL À DÉCROCHER TRAITER MALGRÉ TOUT EN CONDROZ EXCELLENCE DANS LES ASSIETTES ? Un label pour les MR(S) qui s’y mettent Les MR(S) du sud du pays qui s’en- gagent à soigner l’alimentation de leurs résidents et combattre active- ment la dénutrition en adhérant à la Charte qualité alimentation-nu- trition, peuvent désormais briguer un label qui salue ces efforts. La procédure, 100% volontaire, sup- pose un audit. Cette nouveauté wallonne se doublera incessam- ment d’un volet ‘formation’ spéci- fique de personnel (soignant et de cuisine) via des modules officiels vali- dés, gratuits et dispensés de façon dé- centralisée. @ Johanne Mathy Marc Delwaide, diététicien-nutritionniste spécialisé en gériatrie et chef de projet PWNS-be-A à l’AVIQ, recontextualise la certification apparue fin octobre en Région wallonne. L’attention portée à la dénutri- tion des personnes âgées dans divers milieux de vie (hôpital, domicile, maison de repos…) ne date pas d’hier. Elle était déjà consignée dans le Plan national Nutrition et Santé de 2006. Elle sous-tendait la Charte Qualité alimentation-nutrition mise à la disposition des Régions et Communautés et envoyée à toutes les MR(S) wallonnes comme outil en 2008. Et elle revient bien entendu dans le Plan wallon Nutrition Santé et bien-être des Aînés (PWNS-be-A) décidé par le gou- vernement régional en 2010-11. > Le label assure que l’institution met en place des actions en vue de lutter contre la « La Charte a fait il y a quelques années l’objet de dénutrition de ses résidents, en améliorant tests opérationnels dans 6 MR(S) pilotes, avec le sou- la qualité de leur alimentation. tien de diététiciennes externes - l’Union profession- nelle des diététiciens de langue française était parte- n°73 - novembre 2018 2
MR(S) ET ALIMENTATION : (FORFAITS) INCONTINENCE : DES ASSISTANTES DE VIE CONCOURS AGENDA UN LABEL À DÉCROCHER TRAITER MALGRÉ TOUT EN CONDROZ naire de l’opération -, puis dans 2 autres institutions un MCC ouvert au projet et des contacts avec les mé- qui avaient désigné parmi leur personnel un référent decins traitants, et la plus-value de la présence au nutrition. » Des constats en ont émergé, comme l’in- moins ponctuelle d’une diététicienne. « Les calculs térêt d’étoffer les connaissances du personnel sur la avaient montré qu’il faudrait un minimum d’un ETP problématique (lire page 6), l’atout que représentent diététicien pour un maximum de 300 résidents. » Ce que suppose (essentiellement) la Charte • Mettre en place des procédures de dépistage et de suivi de l’état nutritionnel des résidents (MNA, MNA short form, SGA…) • S’assurer de la présence d’un « responsable qualité & nutrition », ayant le di- plôme de bachelier en diététique • Former un CLAN (pour « comité de liaison alimentation et nutrition ») incluant des professionnels impliqués dans l’alimentation (cuisinier, diététicien, personnel soignant, médecin, logo, kiné, ergo...) et le directeur de la maison de repos • Créer un environnement agréable et une atmosphère favorable lors des repas • Garantir une alimentation saine et équilibrée, notamment en offrant suffisam- ment de choix et un accès régulier aux produits frais • Veiller à la qualification et formation du per- sonnel de restauration • Prévoir une feuille de liaison nutri- tionnelle à intégrer au dossier in- dividualisé de soins, qui constitue un support d’information entre l’hôpital, la MR(S) et les soins à domicile Détails en ligne > La Charte suppose notamment de créer un environnement agréable lors des repas n°73 - novembre 2018 3
MR(S) ET ALIMENTATION : (FORFAITS) INCONTINENCE : DES ASSISTANTES DE VIE CONCOURS AGENDA UN LABEL À DÉCROCHER TRAITER MALGRÉ TOUT EN CONDROZ OUTILS EN LIGNE Externaliser sans faire une croix sur la qualité L’AVIQ propose sur son site une volée d’outils, « conçus à renfort de contacts et de tests sur le terrain et dont certains sont uniques en Bel- gique », précise Marc Delwaide. On y trouve e.a. : • le PWNS-be-A et un guide de bonne pratique qui a découlé des tests opérationnels de la Charte dans les 6+2 MR(S) pionnières. Il évoque les spécificités de l’alimentation de la personne âgée et se décline en fiches conçues métier par métier. « Car, si on veut mettre en place une ap- proche multidisciplinaire, chacun a son rôle. » • des capsules vidéo réalisées dans les MRS pi- lotes (à voir à partir de la page sommaire) • Un abaque informatisé de suivi de poids avec code couleurs pour qualifier la situation La Wallonie à la pointe Il devient désormais possible, pour les institutions et alerte automatique en cas d’évolution alar- se pliant aux principes de la Charte, de décrocher mante. « L’application tient compte de la diffé- un label officiel de la Région, valable 3 ans. Elles rence de poids mais aussi de la vitesse de perte pourront s’en prévaloir sur tous leurs documents de poids. » de présentation. Voire s’en servir pour majorer leurs prix ? « Ce n’est pas du tout la philosophie • U n guide pour des menus équilibrés, variés de l’initiative. D’ailleurs, cela ne figure pas par- et adaptés, en ce compris quand ils sont mi les critères permettant à une MR(S) de justi- externalisés. « En effet, si elle sous-traite la fier une augmentation de tarif. » Mais le label production de ses repas, une institution n’a contribuera assurément à (asseoir) la réputation pas le plein contrôle. Le guide pour catering de l’établissement. et fournisseurs aide les directions dans leurs contacts et contrats avec les firmes de restau- Cette certification, qui d’après le chef de projet est unique en son genre à l’échelle européenne, est ration, dans une optique qualitative. Il pointe les et restera une démarche volontaire. « La Charte, besoins nutritionnels des personnes âgées, les ce ne sont pas des normes. Elle va au-delà des mi- rations et fréquences conseillées pour tel ou tel nima obligatoires que définissent les normes. Les type d’aliment… » équipes qui procèdent aux inspections et celles • Des foodplanners. « Il s’agit de grilles sur 4 qui s’occuperont de la labellisation, ce ne sont pas les mêmes d’ailleurs. » semaines pour vérifier si les menus sont bien équilibrés. (dîners et soupers). » n°73 - novembre 2018 4
MR(S) ET ALIMENTATION : (FORFAITS) INCONTINENCE : DES ASSISTANTES DE VIE CONCOURS AGENDA UN LABEL À DÉCROCHER TRAITER MALGRÉ TOUT EN CONDROZ S’auto-évaluer puis se faire auditer Venons-en à la nouvelle procédure, ap- parue fin octobre. Elle est consignée très Ce qui risque de coincer précisément dans un cahier des charges à Pour Marc Delwaide, l’actuel processus de cer- consulter sur le site de l’AVIQ, qui du reste tification n’est pas figé. Il pourrait être quelque a édité, à l’attention des établissements, peu réorienté selon ce que son lancement sur un éventail d’outils (lire page 4). le terrain apprendra à l’administration. « Il est Elle démarre par une auto-évaluation de possible, par exemple, que l’on reçoive beau- la MR(S) intéressée, au moyen d’un for- coup de demandes de coaching, par des MRS mulaire type conçu par l’AVIQ. Si l’étape qui ne sont pas encore tout à fait prêtes (lire révèle qu’elle remplit déjà une série de ci-contre) » D’expérience, le chef de projet an- critères qualité relatifs et absolus (lire ticipe les points susceptibles de donner du fil à encadré sur ce que suppose la Charte, retordre aux établissements intéressés. page 3), elle pourra faire acte officiel de candidature et se soumettre à un audit (par un diététicien auditeur de certifica- -le jeûne nocturne à réduire tion) conditionnant l’octroi du label. « En premier lieu, je citerais le problème du jeûne nocturne prolongé. Toute la littérature « Nous avons également prévu, pour les scientifique indique qu’il doit rester sous les MR(S) qui ont déjà travaillé sur la théma- 12 heures, sans quoi il a des conséquences tique mais n’atteignent pas encore les cri- graves sur la santé des plus âgés. De par leur tères minimum pour être auditées par le physiologie, il favorise très significativement la comité de certification, un accompagne- ment : une diététicienne peut aider l’éta- dénutrition. Or, aujourd’hui, dans les établisse- blissement à progresser dans sa recherche ments, on tourne plutôt autour de 14-15 heures d’amélioration. » @ sans manger. Il faudrait reculer le repas du soir. Tout ceci relève essentiellement d’un problème organisationnel, d’affectation de personnel. Il y a toutefois déjà des MR(S) qui prévoient une collation en soirée et programment un petit dé- jeuner pas trop tardif.» Un questions- réponses en direct - la motivation collective à trouver Marc Delwaide souligne enfin que les efforts L’AVIQ est à votre disposition pour toute vers la certification doivent être soutenus par question, indique Marc Delwaide. Et si l’ensemble du personnel. « Il faut que le projet vous souhaitez venir discuter directe- fasse consensus et qu’il y ait une volonté de ment avec l’équipe qui pilote la cer- tendre tous vers le même but. » Il se souvient tification, elle sera présente au Salon de tests, il y a bien des années, hypothéqués Soins et Santé, début février, à Namur. par le scepticisme d’une infi chef, par exemple. Le sujet est inscrit au programme de conférences de la manifestation. n°73 - novembre 2018 5
MR(S) ET ALIMENTATION : (FORFAITS) INCONTINENCE : DES ASSISTANTES DE VIE CONCOURS AGENDA UN LABEL À DÉCROCHER TRAITER MALGRÉ TOUT EN CONDROZ Bientôt des formations qualifiantes… et gratuites Marc Delwaide insiste sur la nécessaire sensi- bilisation des personnels des MR(S) à la problé- matique de la dénutrition des personnes âgées. Lors d’un coup de sonde donné il y a quelques années dans les établissements, consistant à de- mander à ceux-ci quel taux de résidents dénutris ils hébergeaient, « 90% des directions avaient répondu : ‘il n’y pas de dénutrition ici’. Or, la littérature internationale indique qu’il y a en général 20% de dénutrition avérée et 40 à 45% de résidents à risque de dénutrition. » Pour Marc Delwaide, il est clair qu’il faut consentir des efforts pour vaincre cette méconnaissance qui persiste même chez des professionnels du secteur. « A côté de l’adhésion à la Charte et du label, notre action comporte un volet formation pour le personnel des MR(S). Son lancement ne dépend plus que de la signature d’une convention entre les ministres Greoli et Simonis [ministre de l’Enseignement de promotion sociale en Fédération Wallonie-Bruxelles]. Les MR(S) seront alors prévenues par courrier. Un budget de 60.000 euros par an pendant 4 ans a été décidé, pour garantir la formation de 3 colla- borateurs par MR(S), qui deviendront référents pour leurs collègues. Des modules ont été conçus avec l’Enseignement, le 1er visant le personnel infirmier et paramédical, le 2ème les aides-soignantes et le dernier le personnel de cuisine. On a travaillé étroitement avec l’Enseignement, pour produire des fiches thématiques dont la matière est désormais validée. » Les modules entrent en compte pour les formations obligatoires du personnel soignant et d’hôtelle- rie. « Ils seront donnés en 3 jours, mais pas d’affilée, avec quelques semaines entre les dates. On va également s’assurer que les déplacements soient limités : des contacts sont pris avec les écoles de promotion sociale et les établissements provinciaux pour qu’ils puissent accueillir les formations. Ce sont des formations qualifiantes, elles sont sanctionnées par un brevet. » Quelle est la participation attendue des MR(S) pour accéder à ces séances° ? « Aucune. Elles doivent simplement s’organiser pour libérer leurs collaborateurs concernés ; le reste est pris en charge. » Et les modules ne sont pas non plus réservés aux établissements engagés dans le processus de certification. n°73 - novembre 2018 6
Cutterguide: N/A Printing Process: Offset Size: 210 x 297 mm Pages: 1 Colors: C M Y K (4 Color) Color Profile: ISO Coated GD: RK 26169 Native File: Indesign CS5 Windows Generated in: Acrobat Distiller 9.0 Do more, feel better, live longer Voilà ce qu’est la mission de notre société au travers de nos médicaments et vaccins novateurs. Mais aussi via nos initiatives d’amélioration et d’affinage des soins de santé, où nous cherchons une collaboration innovante avec divers partenaires. Car nous visons une meilleure santé pour chaque patient individuel. Nous estimons notre mission accomplie lorsque celui-ci peut reprendre une vie optimale. Nous avons aussi d’autres façons d’orienter nos efforts sur les patients du monde entier. Par exemple en améliorant la disponibilité des médicaments et vaccins dans les pays en voie de développement. Et en contribuant à la mise en place d’une infrastructure médicale. Notre entreprise est dès lors fière d’être numéro 1 pour la troisième fois dans le classement indépendant ‘Access to Medicines Index’.* Nous effectuons un travail important et très particulier, à savoir la découverte, le développement et la commercialisation de médicaments et vaccins bénéfiques aux gens. Afin que chaque patient puisse mener une vie plus active, se sentir mieux et vivre plus longtemps. Pour plus de renseignements, consultez notre site www.gsk.be. *www.accesstomedicineindex.org Veuillez signaler les effets indésirables sur le site http://www.fagg-afmps.be ou à GlaxoSmithKline Pharmaceuticals s.a./n.v. au numéro 010/85 85 00. BE/COM/0010/14 – 08/2014 E.R. GlaxoSmithKline Pharmaceuticals s.a./n.v. Site Apollo – Avenue Pascal 2-4-6 – 1300 Wavre Belgique
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