FRANÇAIS-PHILO Rousseau : présentation TD sur le résumé

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  Rousseau : présentation
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FRANÇAIS-PHILO Rousseau : présentation TD sur le résumé
JEAN-JACQUES
  ROUSSEAU
           1712-1778

 Émile ou de l’éducation (1762)
FRANÇAIS-PHILO Rousseau : présentation TD sur le résumé
I. JEAN-JACQUES
           ROUSSEAU

Jean-Jacques Rousseau est un philosophe, romancier
et compositeur de musique né à Genève (Suisse) en
1712.

Sa famille est d’origine française ; de religion
protestante, elle s’est installée depuis plusieurs
générations en Suisse pour fuir les persécutions
religieuses.
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I. JEAN-JACQUES
           ROUSSEAU

Fils d’Isaac Rousseau, horloger, et de Suzanne
Bernard, elle aussi fille d’artisans, il perd sa mère à
la naissance et reçoit sa première éducation de son
père, personnage plein de fantaisie et qui avait
beaucoup voyagé dans sa jeunesse.

Ils lisent tous les deux des romans et les Vies
parallèles de Plutarque, des biographies de
personnages célèbres de l’antiquité.
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I. JEAN-JACQUES
           ROUSSEAU

Quand le père de Rousseau doit s’exiler de Genève,
après une querelle qui l’oppose à un voisin, l’enfant
n’a que 10 ans.

Il est confié à un oncle maternel. Celui-ci le met en
pension pour deux ans avec son cousin chez un
pasteur protestant nommé Lambercier.
I. JEAN-JACQUES
            ROUSSEAU

Comme on cherche à lui donner une profession, il est
placé chez un greffier puis chez un graveur. Mais un
jour que Rousseau se promène à l’extérieur de la ville
de Genève, il laisse passer l’heure de fermeture des
remparts. Il doit attendre le lendemain pour revenir
dans la ville, où une correction l’attend de la part du
maître chez qui il fait son apprentissage.

Il préfère alors partir vers la France. Il a seize ans.
I. JEAN-JACQUES
            ROUSSEAU
Il affirme alors avoir envie de changer de religion et vouloir
devenir catholique. Cela lui permet de bénéficier d’aides
réservées aux nouveaux convertis ; on l’oriente en
particulier vers une jeune femme, Mme de Warens, qui a fait
le même parcours que lui : elle a quitté la Savoie (alors
indépendante de la France) et a déclaré vouloir devenir
catholique.

Elle accueille le jeune homme en tant que converti, mais elle
entre bientôt dans une relation amoureuse avec lui. Elle
l’appelle petit, et lui l’appelle maman.
I. JEAN-JACQUES
             ROUSSEAU
Il se fait laquais chez plusieurs aristocrates et peu à peu se fait
apprécier par son intelligence éveillée et les connaissances qu’il
a acquises en puisant dans la bibliothèque de Mme de Warens.

En 1740, à 28 ans, il devient précepteur des enfants du frère de
Condillac, M. De Mably, prévôt général de Lyon.

Par son entremise, un an plus tard, il se rend à Paris où il est
reçu parmi les philosophes des Lumières : Condillac,
Fontenelle, Marivaux, d’Alembert, Diderot, avec qui il se lie
d’amitié. Il vit de leçons de musique.
I. JEAN-JACQUES
            ROUSSEAU
Il entre en 1743 au service de Louise Dupin, femme
d’un riche fermier général, amie des philosophes,
écrivaine elle-même et arrière grand-mère de George
Sand. Rousseau sert de précepteur à son fils.

Il séjourne à Venise grâce à elle, puis s’installe à Paris
dans un petit hôtel rue des Cordiers, où il fait la
connaissance de Marie-Thérèse Levasseur, une jeune
lingère de 24 ans. Ils ont cinq enfants, tous
abandonnés.
I. JEAN-JACQUES
           ROUSSEAU
En 1749, l’Académie de Dijon, une société savante,
lance un concours public sur la question suivante :
« Le progrès des sciences et des arts a-t-il contribué à
corrompre ou à épurer les mœurs ? » Rousseau,
encouragé par Diderot, a l’idée audacieuse de
répondre en donnant une image négative de la culture.

Rousseau décide de se consacrer à écrire l’œuvre que
lui a inspirée cette réalisation : l’homme est né bon,
c’est la société qui le corrompt !
I. JEAN-JACQUES
           ROUSSEAU

Il participe à nouveau au concours de l’Académie de
Dijon en 1754, mais n’est pas primé, cette fois, pour
sa réponse à la question qui portait sur l’origine de
l’inégalité entre les hommes. On appelle ce texte le
Second discours.

Il y attaque la propriété comme une imposture, un
coup d’état dans une société égalitaire.
I. JEAN-JACQUES
           ROUSSEAU

Rousseau s’installe dans une maison de Montmorency
où il rédige coup sur coup un roman qui aura un
succès retentissant, La Nouvelle Héloïse (1761), et
deux textes fondamentaux : Le Contrat social, un
essai de science politique, et l’Émile (1762). Il s’est
installé dans un petit pavillon au fond du jardin qu’il
appelle son donjon, où il est à l’écart des bâtiments
principaux occupés par sa femme et sa belle-mère, et
qu’il appelle pour cela la Maison des commères.
I. JEAN-JACQUES
           ROUSSEAU

Mais la publication de l’Émile va déclencher une
terrible période de persécution pour son auteur. La
faute en incombe au seul livre IV de l’ouvrage. Il
contient en effet les préceptes d’éducation religieuse
que préconise Rousseau pour son élève. Prudemment,
Rousseau cède la parole, à ce moment de son récit, à
un curé anonyme qu’il dit avoir rencontré en Savoie.
D’où le titre de ce passage, qui a aussi été publié à
part : Profession de foi du vicaire savoyard.
I. JEAN-JACQUES
           ROUSSEAU

Le livre est condamné à être brûlé par le Parlement
de Paris, et on exige l’arrestation de l’auteur.
Rousseau fuit en Suisse sous un nom d’emprunt.

Rentré en France en 1767, dans la dernière période
de sa vie, Rousseau va surtout se consacrer à deux
activités : la botanique, qui le passionne, et sa
défense contre ses ennemis réels et imaginaires.
I. JEAN-JACQUES
           ROUSSEAU

Le 28 mai 1778, il est finalement accueilli par un
admirateur, le marquis de Girardin. Celui-ci dispose
d’une immense propriété à Ermenonville, et fait
construire spécialement pour lui une petite cabane
dans son parc.

Mais le 2 juillet 1778, le philosophe meurt,
probablement d’un accident cardio-vasculaire
cérébral. Il venait d’avoir 66 ans.
II. L’ÉMILE

Un ouvrage pédagogique ?

La raison apparente pour laquelle ce livre a été mis au
programme annuel sur le thème de l’enfance, c’est qu’il
s’agit d’un traité d’éducation des enfants. Et de fait, le plan
de l’ouvrage se construit sur l’accompagnement d’un enfant
imaginaire, prénommé Émile, depuis la naissance jusqu’à
l’âge adulte (son mariage avec une Sophie tout aussi
virtuelle et l’arrivée de leur premier enfant). Rousseau
imagine être aux commandes de ce « projet » et explique
comment il s’y prendrait et pourquoi.
II. L’ÉMILE

Un ouvrage philosophique ?

Mais c’est aussi et surtout un livre de philosophie, car
l’éducation n’est pas très éloignée de la philosophie. En
témoigne le fait que le grand fondateur de la philosophie
occidentale, Socrate, était entouré de jeunes disciples
athéniens, parmi lesquels on compte son élève le plus
célèbre, Alcibiade. Socrate, considéré comme le maître à
penser de ce jeune homme et de quelques autres qui se
distinguent par leurs menées antidémocratiques, se voit
demander des comptes et finit par être condamné à mort.
II. L’ÉMILE

Un ouvrage politique ?

L’exemple de Socrate nous montre aussi le second enjeu de ce
livre : il s’agit d’un ouvrage politique. Paru en même temps
que le Contrat social, il répond en quelque sorte à la question
suivante : comment fonder une nouvelle société sans former
un homme nouveau ? L’enfant n’est pas marqué par le péché
originel, il n’est pas non plus un animal qu’il faut civiliser par
la force, il doit avancer à son rythme vers l’âge adulte sous la
conduite d’un maître bienveillant et patient qui lui démontre
l’intérêt de bien se comporter et lui donne l’exemple.
LA SEMAINE PROCHAINE :
TEST DE CONNAISSANCE SUR
         L’ÉMILE
TD SUR LE RÉSUMÉ
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