INFORMATIONSSCHRIFT - Schweizerische ...
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2 / 17 INFORMATIONSSCHRIFT Koordinierter Sanitätsdienst (KSD) BULLETIN D’INFORMATION Service sanitaire coordonné (SSC) BOLLETTINO D’INFORMAZIONE Servizio sanitario coordinato (SSC) Chirurgie: kurze Entscheide – langes Nachdenken Chirurgie: décisions rapides – longues réflexions Chirurgia: decisioni rapide – lunghe riflessioni DM SRM eft: H e f t im H n Das orga u b li k ations OTS P SS GOS/ der S er Mitte. in d
KOORDINIERTER SANITÄTSDIENST (KSD) CHIRURGIE SERVICE SANITAIRE COORDONNÉ (SSC) SERVIZIO SANITARIO COORDINATO (SSC) 2 / 17 Inhalt Sommaire Contenuto 1 3 Editorial 5 Editorial 7 In questo numero … 8 Taktische erste Hilfe, Ziele und 66 Premiers secours tactiques Standortbestimmung (PST), buts et état des lieux 15 Die Verantwortung des Gesund- 73 La responsabilité du personnel heitspersonals in bewaffneten de santé dans Konflikten und anderen Gewalt- les conflits ar-més et d’autres situationen situations violentes 17 Behinderung von Ambulanz- 76 Les obstacles aux services und Rettungsdiensten in Risi- ambulanciers et p réhospitaliers kosituationen dans les situations de risque 22 Sechs Monate mit Swisscoy 80 Six mois au Kosovo avec im Kosovo Swisscoy 28 Zusammenfassung Informations 86 Résumé du rapport d’informati- rapport KSD 2017 on SSC 2017 92 Neues von der Schweiz. Gesell- 95 Directives pour les auteurs schaft für Notfall- und Rettungsmedizin (SGNOR) 93 Agenda 94 Adressen 95 Richtlinien für Autoren SWISS REVIEW OF MILITARY AND DISASTER MEDICINE Schweizerische Zeitschrift für Militär- und Katastrophenmedizin Revue suisse de médecine militaire et de catastrophe SR M D M Rivista svizzera di medicina militare e di catastrofe 34 Editorial 48 Damage Control Surgery – 64 Ausbildung für die Einsatz 36 Perioperative patient safety Always the best medical chirurgie and quality – how much do we treatment in deployment/ope- want to know? rational medicine? 41 Prostatakarzinom: 49 «Time is of essence» in Krebs der kleinen Drüse mit der Unfall-/Kriegschirurgie grosser Bedeutung 53 Massenanfall von Brandverletz- 46 Wir planen Stunden, Tage und ten – sind wir vorbereitet? Wochen … entscheiden tun 56 Penetrierende Kopfverletzun- aber Sekunden – Unfallchirur- gen durch Schusswaffen und gie im Zentrumspital Explosionen: ein Überblick
CHIRURGIE 2 / 17 Editorial 3 «Kriegs- und Katastrophenchirurgie» Wenn von «Kriegschirurgie» gesprochen wird, assoziieren wir Bilder von Konflikten, kriegerische Auseinandersetzungen oder terroristischen Anschlägen, so wie wir sie täglich aus den Medien kennen. Gerade auch wegen der neuen Bedrohungslage mit terroristischen Anschlägen ist es richtig, dass der Begriff Kriegschirurgie zu «Kriegs- und Katastrophenchirurgie» erweitert wurde. Aber verstehen wir in der Schweiz noch was «Kriegs- und Katastrophenchirurgie» bedeutet? Auch in der Schweiz wird eine breite, fächerübergreifenden Aus- und Weiterbildung auf Kosten einer zunehmenden Spezialisierung mehr und mehr (mutwillig) aufgegeben. Als Kriegs- und Katastrophenchirurge braucht es neben den Grundkenntnissen und Prof. Dr. Andreas Platz «skills» der Chirurgie auch besonderes Wissen und Fähigkeiten, die in Krisensi- tuationen benötigt werden. Schuss- oder Stichverletzungen sind bei uns selten und entsprechend muss der Umgang, die chirurgische Behandlung solcher Ver- letzungen interessierten jungen Chirurgen beigebracht werden. Dies hat schon Theodor Kocher 1870 realisiert. In dieser Zeit hat er aus den Erfahrungen des Deutsch-französischen Krieges Sanitätsoffiziere der Schweizer Armee Vorlesun- gen in Kriegschirurgie gehalten. Wir sollten sehr darauf bedacht sein uns unsere qualitativ hervorragende, breite, fächerübergreifende Ausbildung nicht zu sehr fragmentieren. Bei Ereignissen wie in Nizza, Paris, London ist es rasch zu einem grossen Patientenanfall gekommen, Transportwege waren beeinträchtigt und Ressourcen initial entsprechend limitiert. Es mussten rasch chirurgische Massnahmen («damage control surgery») durch- geführt werden. Der Zeitdruck war sehr gross und hat nicht erlaubt, dass für jede Verletzung ein Spezialist zugezogen werden konnte. Wir haben in unseren Spitälern zwar Grossalarmplanungen, ein funktionierendes IES, aber über die schleichende, sinkende Qualität der Chirurgen sprechen wir nicht. Die deutsche Bundeswehr hat dieses Problem erkannt und versucht die «verlorenen» skills zurückzuholen, d. h. die in Krisensituationen arbeitenden Kriegs- und Katastrophenchirurgen sollen wesentliche Eingriffe am Skelett, Thorax, Ab- domen und Gefässen durchführen. Meines Erachtens wäre es sinnvoll in den grösseren Zentrumsspitälern gute All- gemeinchirurgen / Unfallchirurgen vor Ort zu haben, um Ereignisse mit grossem Patientenanfall bewältigen zu können. Diese müssen wir auch trotz des Trends zur Spezialisierung ermöglichen. Der Kriegs- und Katastrophenchirurge ist alle andere als ein Auslaufmodell, mehr noch in der heutigen Zeit sollten junge Chir- urgen wieder vermehrt für eine breite Ausbildung mit Kenntnissen in Kriegs- und Katastrophenchirurgie gewonnen werden.
CHIRURGIE 2 / 17 Editorial « Chirurgie de guerre et de catastrophe » Lorsqu’il est question, aujourd’hui, de « chirurgie de guerre », on pense norma- lement à une activité exer-cée lors de conflits ou après des attentats terroristes. C’est du moins l’image que nous en donnent les médias. Etant donné la fréquence des attentats, qui représentent une menace pour pratiquement tous les pays de la planète, il est juste de parler aujourd’hui de «chirurgie de guerre et de catas- trophe». Néanmoins, sommes-nous encore capables de comprendre, en Suisse, le sens concret de cette ex-pression ? Nous constatons en effet que chez nous 5 aussi, la formation et le perfectionnement interdis-ciplinaires sont de plus en plus abandonnés au profit d’une spécialisation toujours plus prononcée. Un chirurgien Prof. Dr Andreas Platz de guerre et de catastrophe ne doit pas seulement avoir une bonne formation de base en chirurgie. Il doit aussi posséder les capacités particulières qui sont requises dans des situations de crise. Dans notre pays, les blessures dues à des balles ou à des objets tranchants sont plutôt rares. Il est donc important que les jeunes chirurgiens qui s’y intéressent aient la possibilité d’apprendre comment traiter de telles blessures. C’était déjà l’opinion du célèbre chirurgien bernois Theodor Kocher en 1870. A cette époque en effet, il a donné à des officiers sa- nitaires de l’Armée suisse des cours de chirurgie de guerre qui se fondaient sur les expériences réalisées lors de la guerre de 1870 entre la France et l’Allemagne. Nous devrions impérativement prendre garde à ne pas trop fragmenter la remar- quable formation inter-disciplinaire dont nous bénéficions. Lors des attentats de Nice, Paris et Londres, les responsables de la santé ont rapidement été confrontés à un important afflux de patients. Les voies de transport étaient encombrées et les ressources limitées. Il a fallu appliquer sans tarder des mesures chirurgicales (« da-mage control surgery »). Les médecins présents sur place devaient travailler très vite. Il n’était pas pos-sible de faire appel à un spécialiste pour chaque type de blessure. Dans nos hôpitaux, nous avons des plans d’alarme en cas d’événement majeur ainsi qu’un système d’information et d’intervention efficace, mais personne ne parle de la baisse de la qualité des presta-tions des chirurgiens. En Allemagne par contre, la Bundeswehr est consciente de ce problème et fait de louables efforts pour retrouver le savoir-faire perdu. Les chirurgiens de guerre et de catastrophe doivent pouvoir, dans des situations de ce genre, exécuter des interventions im- portantes sur le squelette, le thorax, l’abdomen et les vaisseaux sanguins. De mon point de vue, il serait judicieux de disposer, dans les hôpitaux importants de Suisse, d’un cer-tain nombre de chirurgiens généralistes bien formés suscep- tibles d’agir efficacement lors d’un événe-ment majeur impliquant un afflux mas- sif de patients. C’est un objectif que nous devons atteindre, malgré la tendance actuelle à la spécialisation. La chirurgie de guerre et de catastrophe n’est pas une profes-sion qui a fait son temps. Aujourd’hui plus que jamais, nous devons convaincre les jeunes chirurgiens d’acquérir une formation aussi large que pos- sible, incluant des connaissances en chirurgie de guerre et de catastrophe.
CHIRURGIA 2 / 17 In questo numero … Franco Bianchi, giornalista, via Cantonale, 6927 Agra, membro della commissione di redazione del bollettino d’informazione sul SSC, fbimedia@bluewin.ch Key Words: globalità, efficacia, necessità ospedalieri) deve confrontarsi con l’au- interventi chirurgici come quello per il mento degli oneri finanziari e logistici carcinoma alla prostata. Non manca L’abituale Giornata internazionale così come una maggiore specializza- il riassunto del Rapporto informativo deIla SGOS/SSTS (quest’anno alla zione medica che, in realtà, crea lacune SSC 2017, ricco di piani e analisi dei Medartis di Basilea) ha offerto ha sul fronte della «chirurgia generale». problemi coi quali è confrontato il ser- offerto lo spunto al SSC, per il tra- Da qui, le note sulla «mancanza di tem- vizio. mite della Commissione di redazio- po»… e sul bisogno di poter contare ne del suo bollettino d’informazione su un più vasto numero di operatori, In memoriam e l’inserto «Swiss Review of Military passando attraverso la formazione «ad Ricordiamo, infine, il dott. med. Gior- and Disaster Medicine» (SRMDM), hoc» di studenti e giovani medici. Ferite gio Morniroli, FMH neurochirurgia, che ad hoc, di affrontare un argomento o lesioni cerebrali; gravi ustionI; logisti- ci ha lasciati recentemente. Colonnel- delicato e attuale come: «Chirurgia: ca e presa a carico di pazienti in emer- lo dell’esercito e libero professionista, decisioni rapide, lunghe riflessioni». genza esigono riflessioni critiche sulle abbiamo avuto l’onore e il piacere di In tale ambito, così come rilevano decisioni perioperatorie e gestione del- condividerne amicizia e lavoro durante il titolo del raduno e i contributi dei la qualità delle prestazioni, così come un paio di decenni, sia in occasione vari specialisti che hanno collabo- per le operazioni «elettive», magari per di alcuni servizi militari, sia all’Ordine 7 rato, basti ricordare che al concet- un carcinoma alla prostata. Come dire dei medici del Cantone Ticino, sia in to di «chirurgia di guerra» si è ormai che non tutto brilla e gli sforzi di ‘pre- privato. definitivamente affiancato quello parazione’ per poi sapere affrontare Lavoratore infaticabile, serio e metico- operativo dettato dalla «chirurgia l’emergenza vanno intensificati. loso, fu il primo neurochirurgo attivo in di catastrofe» sicché formazione, Ticino e ben lo si ricorda sfrecciare alla logistica e prontezza esigono no- Nel concreto… guida di una Porsche, con scorta del- tevoli sforzi pianificatori, finanziari Altri autori e contributi nella pubblica- la polizia, per intervenire su chiamata e organizzativi. A che punto sia- zione si concentrano su casi concreti, d’urgenza nei vari ospedali del Canto- mo? Scopriamolo in queste pagine. esperienze e analisi fattuali di richiamo ne, giorno o notte che fosse. La sua Buona lettura. a partire da qualità e sicurezza periope- determinazione e le sue doti, che pure rative a vantaggio dei pazienti; ostacoli lo portarono ai vertici dell’Omct - oltre L’editoriale del prof. dott. Andreas Platz per i servizi d’ambulanza e preospe- che militari e politici (unico consigliere per il SSC e quello del cap. dott. med. dalieri nelle situazioni a rischio; su su, agli Stati, in quel di Berna, per la Lega Philipp Gruber caporedattore SRMDM fino alla responsabilità del personale dei Ticinesi) – e di numerose altre atti- insistono sulla globalità e sulle necessi- sanitario ingaggiato. vità non solo sanitarie, si accompagna- tà odierne, che implicano la capacità di Limitare i danni: è sempre la decisione vano alla capacità di chiedere consiglio garantire risposte «chirurgiche» efficaci migliore? Si studiano e pianificano in- quando necessario e di offrire un’inna- e non prive di responsabilità per chi è terventi per lungo tempo ma… si deci- ta sincerità nel suo altruismo, spesso deve darle. de in pochi secondi: è l’essenza della accompagnato da ospitalità e momenti chirurgia d’emergenza. Come «siamo gioviali (vuoi a tavola, vuoi col suo vasto Non tutto brilla messi» in formazione, tattica del primo repertorio di barzellette). Il fattore-tempo, la capacità degli ope- soccorso, definizione degli obiettivi, Se n’è andato un altro capitolo di sto- ratori e la qualità a beneficio dei pa- logistica, prontezza dei grandi centri ria del piccolo, grande Ticino. Eleviamo zienti sono al centro delle riflessioni di ospedalieri? alla sua memoria, con un sorriso - vicini entrambi gli specialisti. che pure evi- Gli esperti (anche esteri) rispondono ad Adriana, ai figli e ai parenti tutti, una denziando l’ottimo livello della situa- pure soffermandosi su temi come le preghiera e un caro pensiero. Chirurgia zione elvetica, non nascondono alcune ferite alla testa da proiettili o esplosio- e non solo…: decisioni rapide, lunghe manchevolezze sistemiche. ni; gestione in massa di grandi ustio- riflessioni; grazie, Giorgio. Guerra, terrorismo, catastrofe o inci- nati; ancora, l’esperienza nel terreno dente maggiore che siano, la Sanità (6 mesi in Kosovo, con Swisscoy) e, di nazionale (in specie, nei grandi centri contraltare al titolo, la rilevanza di altri
AKTUELLES AUS DER GESCHÄFTSSTELLE KSD 2/ 17 8 Taktische erste Hilfe, Ziele und Standortbestimmung Dr. Claude Danzeisen, Gesundheitsdienst des Kantons Waadt, ORCA Arzt, Pre-hospital Bürge und der SGTT, Avenue des Casernes 2, 1014 Lausanne, claude.danzeisen@vd.ch Key Words: TCC, vermeidbare Todesfälle, CAT Tourniquet, Kompressen Die spezifische taktische erste Hilfe gibt es in Europa seit 2006. Sie wurde auf Basis des TCCC-Konzepts Starke Blutung Atemweg erarbeitet. Berücksichtigt wurden Verstopfung der oberen Kopfver- dabei die zivile und militärische Atemweg letzungen Infektionen Erfahrung vor der Spitaleinlieferung Hypothermie in Europa, angepasst an den zivilen Bereich. Angesichts der Zunahme von Gewalt und des Einsatzes von Waffen ist es erforderlich, spezifische Ohne Versorgung Mit TCCC-Versorgung Erste-Hilfe-Massnahmen für diese Abb 1: Dynamische Grafik der Todesfälle je nach Verletzung (Quelle: Mil Med) spezifischen Verletzungsarten zu entwickeln. Die taktische erste daten hätte vermieden werden können. gesucht, damit diese Erste-Hilfe-Mass- Hilfe bietet spezifische Erste-Hilfe- In Europa entstand die Vereinigung nahmen im Sinne des Basic Life Sup- Massnahmen, welche die BlS-AED Tactical Rescue & Emergency Medicine port durchgeführt werden können, durch Versorgungskompetenz für Association (TREMA) erst 2006. Ihren bevor die professionellen Rettungs- Durchstich- oder Durchschuss Sitz hat sie in Deutschland. Sie setzt helfer vor Ort eintreffen und die Ver- wunden im Rahmen von Risiko sich hauptsächlich aus europäischen sorgung des Opfers übernehmen. Die situationen ergänzen. Ziel der Zivil- und Militärärzten zusammen und taktische erste Hilfe richtet sich daher taktischen ersten Hilfe ist es, publiziert medizinische Richtlinien, ba- vorrangig an die bewaffneten Berufs- spezifische Werkzeuge für die erste sierend auf dem TCCC. Diese beinhal- leute der Sicherheitskräfte wie Polizei, Hilfe zur Vermeidung unnötiger ten jedoch einen europäischen Ansatz Militär und private Sicherheitsdienste. Todesfälle zur Verfügung zu stellen. für die medizinische Versorgung vor Sie ist auch übertragbar auf alle ande- Dabei muss immer die taktische Spitaleinlieferung und Kampferfahrung ren nicht bewaffneten Personen, die Situation berücksichtigt werden, ihrer Mitglieder. in Risikosituationen mit Schuss- und um einerseits zusätzliche Risiken Die Doktrin der taktischen ersten Hil- Stichwaffen resp. Sprengstoff geraten für das Opfer auszuschliessen und fe wurde in der Schweiz seit 2008 von können, z. B. Mitglieder der Presse, der andererseits die Durchführung der Société Genevoise de Tir Tactique Marine, der Feuerwehr, das im Ausland der Mission überhaupt zu gewähr- (SGTT) entwickelt. Als Grundlage dien- lebende Person von multinationalen leisten. ten dabei die internationalen gefestig- Unternehmen, internationale Organi- ten Empfehlungen; so geht die Dokt- sationen oder Nicht-Regierungsorga- Geschichte der taktischen rin der taktischen ersten Hilfe und der nisationen (NGO). ersten Hilfe SGTT direkt aus den Dokumenten der Die erste spezialisierte Hilfe für die Ver- TREMA hervor. Während sich die Richt- Warum ist taktische erste Hilfe sorgung von Verletzten in taktischen linien der TREMA hauptsächlich an me- notwendig? Situationen geht auf das militärische dizinisches Berufspersonal richten, be- Im Zusammenhang mit Gewaltaus- Konzept Tactical Combat Casualty stand das Postulat der SGTT darin, die schreitungen und Widerstand gegen Care (TCCC, sinngemäss Taktische Erste-Hilfe-Techniken einem grösseren die Staatsgewalt in der Schweiz gera- Versorgung von Gefechtsverletzten) Publikum zugänglich zu machen. Zu ten Polizei- und Sicherheitskräfte immer der amerikanischen Armee zurück. Das diesem Zweck wurde eine Liste von öfter in gefährliche Situationen. Nicht TCCC war ab 1996 und aufgrund von Kompetenzen für nicht-professionelle selten treffen sie auf Feuer- oder Stich- Studien entwickelt worden, die gezeigt Ersthelfer im Gesundheitsbereich aus- waffen, woraus sich eine taktische Si- haben, dass der Tod bestimmter Sol-
CHIRURGIE 2 / 17 9 tuation ergibt, in der die Sicherheit der ten bis etwa einer Stunde (golden hour) Einsatzkräfte nicht mehr gewährleistet eintritt. Nach Ablauf dieser Zeitspanne ist. Die Folgen dieser Entwicklung sind: reduziert sich die Überlebensrate dras- nn Eine taktische Situation mit Verletz- tisch. Diese Verletzungen führen zu so ten kann jederzeit auftreten. genannten «vermeidbaren Todesfällen». nn In bestimmten Situationen hängt die Zeitspanne für die Evakuierung von Die Abbildung 1 aus dem Artikel «Mil der taktischen Situation ab. Med. 1984 Feb;149(2):55-62; Bellamy nn Der Zugang zu den Verletzten und RF; The causes of death in conven- die Übernahme der Verletzten durch tional land warfare: implications for professionelle Rettungskräfte kann combat casualty care research» zeigt nicht jederzeit gewährleistet werden die Dynamik der Todesfälle je nach (Zone, zu der die Polizei keinen Zu- Verletzung. Bei vermeidbaren Todes- gang hat). fällen sind es grosse Blutungen so- nn Die Schwere und die Art der durch wie Verstopfungen der Atemwege, die Schuss- und Stichwaffen verur- zum Tod führen. Im Laufe der nach- sachten Verletzungen können zur folgenden Stunde sind es Atemkom- Lebensrettung einen sofortigen Ein- plikationen. Noch später ist auch die satz nötig machen. Hypothermie ein Faktor, der zu einem vermeidbaren Todesfall führen kann. Für solche Umstände müssen Ers- te-Hilfe-Massnahmen konzipiert wer- Es bleibt darauf hinzuweisen, dass ne- den, die an die jeweilige taktische Si- ben massiven Blutungen und der Ver- tuation mit den dabei üblicherweise stopfung der oberen Atemwege ande- angetroffenen spezifischen Verletzun- re Verletzungsarten sowie Infektionen gen angepasst sind. ebenfalls zu einem späteren Todesfall Im Allgemeinen können traumatische resp. vermeidbaren Todesfall führen Verletzungen und Durchschuss- oder können. Dies liesse sich durch eine Durchstichverletzungen oder Explosi- rasche Evakuierung in eine angemes- onsverletzungen zu folgenden drei Si- sene Versorgungsstruktur oder durch tuationen führen: angemessene Hygienemassnahmen nn Nicht tödliche Verletzungen, mit de- verhindern. nen der Verletzte unabhängig von einer Versorgung überlebt. Um eine wirksame Doktrin entwickeln nn Verletzungen, die ohne unmittelbare zu können, müssen die Verletzungsar- und adäquate Versorgung zum Tod ten berücksichtigt und die Techniken führen. der spezifischen Ersten Hilfe daran nnTödliche Verletzungen, an denen der angepasst werden. Studien haben ge- Verletzte unabhängig von einer Ver- zeigt, dass folgende Todesfälle durch sorgung stirbt. Schuss- und Stichwaffen sowie Explo- sionsverletzungen vermeidbar sind: Für die zweite Kategorie haben zahl- reiche Studien gezeigt, dass spezifi- nn Rund 90 Prozent wegen massiven sche erste Hilfe so schnell wie möglich Blutungen der Gliedmassen oder geleistet werden muss, da ansonsten Verbindungsregionen (Hals, Achseln, der Tod innerhalb von wenigen Minu- Leiste).
AKTUELLES AUS DER GESCHÄFTSSTELLE KSD 2/ 17 10 b) Verstopfung der oberen Atemwege c) Spannungspneumothorax Verhinderung des Risikos von zusätzli- chen Verletzungen, unter Berücksichti- gung der taktischen Umgebung, in den Phasen: a) Versorgung «unter Beschuss» oder in der heissen Zone b) Versorgung «in Deckung» oder in der warmen Zone c) Versorgung «Evakuierung» oder kal- te Zone Blutung Verstopfung Spannungs- der Luftwege pneumothorax Durchführung einer taktischen Mission: a) Sicherstellung einer 360°-Sicherheit Abb 2: Verletzungsarten (Quelle: Eastridge B, et al. J Trauma Acute Care Surg. Ten Years of (persönliche Sicherheit und Sicher- Combat Casualty Care, 2001–2011. 2012;73 S431–7) heit der Umgebung) b) Erstellung einer permanenten Kom- nn Rund acht Prozent wegen Verstop- munikation (Alarm) fung der Atemwege. c) Berücksichtigung der Verletzten nn Rund zwei Prozent wegen Span- (Rettung) nungspneumothorax. Für die Erreichung dieser drei Zie- Die Doktrin der taktischen ersten Hilfe le ist eine korrekte Einschätzung der muss unter Einbezug der taktischen Si- Umgebung erforderlich. Dabei ist ein tuation Werkzeuge für eine Erstversor- Gleichgewicht zu finden zwischen der gung der Verletzungen zur Verfügung Versorgung, die in Anbetracht der Ver- stellen, damit spezifische lebenserhal- letzungen notwendig ist, und derjeni- tende Erste-Hilfe-Massnahmen für das gen, die angesichts der Sicherheit der Überleben des Opfers geleistet werden Einsatzleistenden überhaupt möglich können, während auf die Ankunft der ist (d. h. Berücksichtigung des Ret- professionellen Rettungskräfte gewar- tungshelfers und des Verletzten). tet wird. Definition der Phasen Welches sind die Ziele der Je nach Bedrohung durch einen Feind taktischen ersten Hilfe? werden drei Aktionszonen definiert. Das Ziel der taktischen ersten Hilfe be- Diese Zonen entsprechen nicht zwin- steht darin, Werkzeuge zur Verfügun- gend geografischen Zonen, sondern gen zu stellen, welche die drei unten sind im zivilen Kontext eher situativ beschriebenen Ziele erfüllen helfen: (zeitlich). Ein und dieselbe geografische Zone (ein Gebäude, ein Unterstand, Verhinderung von vermeidbaren Todes- eine Strasse usw.) kann sich bezüglich fällen durch insbesondere: des Risikogrades verändern, die Situa- a) grosse Blutungen der Extremitäten tion kann sich sowohl verschärfen wie und an den Verbindungsstellen zu den auch abschwächen. Extremitäten
CHIRURGIE 2 / 17 11 Versorgung «unter Beschuss» Versorgung «in Deckung» Die Versorgungsphase «Evakuierung» Die Phase der Versorgung «unter Be- Die Phase «Versorgung in Deckung» umfasst die Aktionen und die Versor- schuss» entspricht den Aktionen und entspricht den Aktionen und der Ver- gungen für die Vorbereitung des Ver- der Versorgung, die unter direkter sorgung, die unter Schutz ausgeführt letzten vor der Evakuierung, sowie das oder indirekter Bedrohung durch einen werden. Diese Versorgung beginnt, Übergabe-Übernahmeprotokoll des Feind durchgeführt werden, im Allge- wenn der Verletzte und die Rettungs- Verletzten an ein Team von professio- meinen am Ort, wo das Opfer verletzt helfer nicht mehr unter der direkten nellen Rettungshelfern, damit er in ein wurde. oder indirekten Bedrohung des Fein- Zentrum mit adäquater Versorgung In dieser Anfangsphase liegt die Pri- des stehen. evakuiert werden kann. orität bei der taktischen Führung der Die Versorgung «in Deckung» ist auch Situation und des Feindes, um die zu- möglich bei einer Verletzung, die sich in Das Hauptziel liegt bei der Koordinati- sätzlichen Risiken für das Opfer und einer nicht operationellen Situation zu- on mit den anderen Rettungsdiensten, die Ersthelfer zu reduzieren und keine getragen hat, ohne dass die Anwesen- dem Schutz und der Vorbereitung des weiteren Verletzungen zu verursachen. heit eines Feindes die Sicherheit des Verletzten, und insbesondere auch der Bevor erste Hilfe geleistet werden kann, Verletzten und der Ersthelfer bedrohen Verhinderung einer Hypothermie. muss die taktische Situation stabili- würde, z. B. bei einem Schiessunfall. siert werden. In dieser Phase kommt In dieser Phase sind die medizinischen Ausbildungsdoktrin für die Gegenschlägen und legitimer Verteidi- Mittel beschränkt auf die Ausrüstung taktische erste Hilfe gung der Vorrang zu. des Verletzten und der Einsatzkräfte Die medizinischen Mittel sind be- (Rettungshelfer), seien dies Einzel- oder Spezifische Notfallmassnahmen schränkt auf die Ausrüstungen des Ver- Gemeinschafts-Kits. Die Doktrin der taktischen ersten Hilfe letzten und der Ersthelfer, und zwar nur stellt Werkzeuge zur Verfügung für die für die Kontrolle der grossen Blutungen In dem Fall, wo die taktische Situati- Ausbildung der Einsatzleistenden für der Extremitäten mittels Druckverband, on instabil oder schlecht beurteilbar spezifische Notfallmassnahmen, unter soweit dies die taktische Situation er- ist, können sich der Verletzte und gleichzeitiger Sensibilisierung für den laubt. die Rettungshelfer plötzlich wieder in taktischen Kontext. der «unter Beschuss»-Phase befin- Die Versorgungskompetenz in Abstim- den. Daher muss die 360°-Sicherheit mung auf die Verletzungen, die zu ver- des Rettungs-Binoms (Verletzter und meidbaren Todesfällen führen, lassen Rettungshelfer) jederzeit gewährleistet sich als vier Hauptachsen zusammen- sein. fassen: nn Behandlung der grossen Blutungen Versorgung «Evakuierung» an den Extremitäten durch einen Angesichts der taktischen Situation Druckverband (arterielle Blutsperre). und des Lageortes des Verletzten kann nn Behandlung von grossen Blutungen die erforderliche Zeit bis zur Evakuie- in Verbindungsregionen mit einem rung und der medizinischen Betreuung internen Kompressionsverband variieren zwischen einigen Minuten und (Wound Packing). mehreren Stunden. Trotzdem müssen nn Befreiung der oberen Luftwege die notwendigen Bemühungen unter- (Subluxation des Unterkiefers, Es- nommen werden, damit das Opfer im march-Handgriff und stabile Seiten- Spital innerhalb der auf die Verletzung lage). folgenden Stunde durch ein medizini- nn Anbringung eines Okklusivverban- sches Team betreut werden kann (gol- des auf Wunden mit Luftaustritt den hour). am Thorax und Feststellung der Abb 3: Tourniquet (Bild: Daniel Wenker, SGTT) Symptome für die Entstehung eines
AKTUELLES AUS DER GESCHÄFTSSTELLE KSD 2/ 17 12 Spannungspneumothorax. Diese Versorgungsarten werden situativ praktiziert um aufzuzeigen, dass sie je nach Zone mehr oder weniger geeignet sind (z. B. die Anbringung einer Blutsperre in der heissen Zone durch das Opfer selber), während andere Massnahmen hingegen ge- fährlich sind. Integration der taktischen ersten Hilfe in die Rettungskette Trotzdem bleibt darauf hinzuweisen, dass diese ersten Erste-Hilfe-Mass- Abb 4: Aufgaben innerhalb der Zonen nahmen in einem zivilen Kontext mit limitierten Mitteln und auch innerhalb einer Rettungskette durchgeführt wer- men an sich selber oder an einem onsstrategie gibt es zwei Grundausbil- den. Auf keinen Fall darf der Einsatz der Verletzten vermittelt. dungsniveaus, und zwar das individuelle taktischen ersten Hilfe die Versorgung nn Das Kollektivniveau ermöglicht die Niveau und das kollektive Niveau. des Verletzten beeinträchtigen oder Erbringung derselben Versorgung je verzögern, sei dies durch Berufsleu- nach Zone, aber in einer Gruppen- Aktueller Stand bei Ausbildung te, sei es später im Spital. Das ist der dynamik und in sehr unterschiedli- und Kollaborationen Haupt- und Grundunterschied zwi- chen taktischen Umgebungen, wie Zum gegenwärtigen Zeitpunkt gibt es schen der Taktischen ersten Hilfe und z. B. in einem abgegrenzten Gebiet, keine offizielle Ausbildungsdoktrin bei dem TCCC-Ansatz, denn die Evakua- bei schlechtem Licht oder durch der taktischen ersten Hilfe. tionsfristen, die Versorgungskette und Bergungstechniken in der «unter Daher besteht auch keine Zertifizie- die verfügbaren Mittel können sich je Beschuss»-Phase. rungsmöglichkeit. nach Situation stark unterscheiden. Ebenfalls hervorgehoben werden muss, Jedes individuelle Kit enthält folgendes In der Schweiz bieten zahlreiche Poli- dass die taktische erste Hilfe eine Er- Material: zeikorps sowohl auf Bundes-, kanto- gänzung zum weiterhin unverzichtba- nn CAT Tourniquet naler und Gemeindeebene derzeit eine ren Basic Life Support (BLS) darstellt. nn Okklusivverband ohne Ventil Ausbildung in taktischer erster Hilfe an. Die durch die taktische erste Hilfe ge- nn Kompressionsverband Die taktische erste Hilfe entspricht ei- botene Ergänzung berücksichtigt eine nn Gaze nem Bedürfnis, das sich aus den im- taktische Situation sowie spezifische nn Kompressen 10 × 10 cm mer häufigeren gefährlichen Situatio- Verletzungen (Durchschuss-/Durch- nn verstärkte Handschuhe nen mit Schusswaffeneinsatz ergibt. stichwunden). nn wasserfester Filzstift Dabei können Einsatzkräfte, die sich nicht in einer gegen Beschuss gesi- Grundausbildungsniveau In der Ausbildung können die Haupt cherten Zone befinden, verletzt wer- Je nach Interventionsstrategie sind ursachen für vermeidbare Todesfälle den. Es kommt auch nicht selten vor, zwei Grundausbildungen möglich. Un- wie starke Blutungen, Verstopfung der dass die Taten des Aggressors Opfer terschieden wird zwischen Allein, Zwei- oberen Luftwege und der Spannungs- fordern, für welche die geeignete erste er- oder Gruppeneinsatz. pneumothorax behandelt werden. Diese Hilfe erbracht werden muss. nn Auf dem individuellen Niveau wer- Versorgungstechniken müssen die Ret- 2016 hat die Polizeiakademie Savatan den die notwendigen Kompetenzen tungskette berücksichtigen, um sich in diese Ausbildung für alle Polizeiaspi- zur Ergreifung der ersten Massnah- sie zu integrieren. Je nach Interventi- ranten und Assistenten (ASP) einge-
Für den Zeitraum 2016 bis 2017 wurden Daten gesammelt, um eine Bilanz zum Nutzen ten Hilfe seit ihrer Einführung in Westschweizer Polizeicorps zu ziehen. Mit dieser Daten die nachfolgenden Statistiken erstellt werden. Bei insgesamt 18 Fällen mit 27 Verletzten war der Einsatz der taktischen ersten Hilfe notw lich in den Kantonen Genf und Waadt. In keinemCHIRURGIE Fall wurden Polizeikräfte verletzt. Die Ta kam somit für die Behandlung der Opfer zum Einsatz. 2 / 17 Analyse der Ereignisse und Ergebnisse Umstände der Verletzungen: Die Hälfte der Einsätze (50 Prozent) fand im Rahmen von Streitigkeiten im öffentlichen Umstände, zusammen mit der häuslichen Gewalt (11 Prozent) können aufgrund der Anw gressors zu einer «taktischen» Intervention führen. Es wurden jedoch nur drei Fälle da 13mu schen Umfeld, d. h. bewaffnete Aggression, behandelt, bei der die Polizei einschreiten Opfer noch durch den Aggressor bedroht wurde. Suizidversuche (17 Prozent) und Auto-Aggressionen (11 Prozent) stellen an sich keine t nen dar, können aber ebenso mit Todesfolge enden. Dies sind anforderungsreiche Situa helfer, die durch die Möglichkeit der Gewährleistung einer sofortigen Versorgung Sicherhe ze bei Strassenunfällen (6 Prozent) und Baustellenunfälle (5 Prozent) sind weniger häuf mehr ausgebildeten Personen darf trotzdem mit mehr übernommenen Fällen gerechnet w führt. Es sind auch private und insti- tutionelle Partner daran beteiligt, wie 11% 5% 6% Baustellenunfall namhafte private Sicherheitsfirmen 17% Strassenverkehrsunfall oder internationale Organisationen, die Aggression / Streit zur UNO gehören. Autoaggression Seit 2008 wurden in der Romandie 11% Selbstmordversuch 50% Häusliche Gewalt über 1500 Personen in taktischer ers- ter Hilfe ausgebildet. (vide) Die Entwicklung der taktischen ersten Abb 5: Aufteilung der Einsatzsituationen Hilfe entspricht einem Bedürfnis, um den immer häufigeren Situationen mit Anwesenheit eines Aggressors zu ei- Gewalt und Waffeneinsatz begegnen ner «taktischen» Intervention führen. Es zu können. Diese Situationen führen zu wurden jedoch nur drei Fälle davon in Verletzungen sowohl der Einsatzkräfte einem taktischen Umfeld, d. h. bewaff- als auch von Opfern. Für beide muss nete Aggression, behandelt, bei der die erste Hilfe geleistet werden. Polizei einschreiten musste, während das Opfer noch durch den Aggressor Statistik zum Einsatz von bedroht wurde. taktischer erster Hilfe in der Suizidversuche (17 Prozent) und Auto- Romandie Aggressionen (11 Prozent) stellen an Für den Zeitraum 2016 bis 2017 wur- sich keine taktischen Situationen dar, den Daten gesammelt, um eine Bilanz können aber ebenso mit Todesfolge zum Nutzen der taktischen ersten Hilfe enden. Dies sind anforderungsreiche seit ihrer Einführung in Westschweizer Situationen für die Ersthelfer, die durch Polizeicorps zu ziehen. Mit dieser Da- die Möglichkeit der Gewährleistung ei- tensammlung konnten die nachfolgen- ner sofortigen Versorgung Sicherheit den Statistiken erstellt werden. erhalten. Einsätze bei Strassenunfäl- Bei insgesamt 18Abb. 5: mit Fällen Aufteilung der Einsatzsituationen 27 Verletz- len (6 Prozent) und Baustellenunfälle ten war der Einsatz der taktischen ers- Lokalisierung der Verletzungen (5 Prozent) sind weniger häufig. Aber Fast hauptsächlich ten Hilfe notwendig, Abb.inVerletzungen die Hälfte aller 5: Aufteilung der Einsatzsituationen mit immer (42mehr Prozent) betreffen die ausgebildeten oberen Gliedmassen. Kopf (12 Prozent) und Perso- Hals (15 Prozent), sehr den Kantonen Genf und Waadt. InLokalisierung verletzliche kei- nender darf Körperregionen, stellen trotzdem mit mehr übernom- Verletzungen oft Angriffspunkte dar. Schwere Verletzungen sind hier sehr ernst Fastzudienehmen. Aus Hälfte aller der Untersuchung Verletzungen (42 Prozent)dieser Fälle betreffen ging auch die oberen hervor, Kopf Gliedmassen. dass(12 Verletzungen Prozent) und am nem Fall wurdenThorax Polizeikräfte verletzt. (8 Prozent), Hals im menen (15 Bauch Prozent), Fällen (8sehr Prozent)gerechnet an werden. undKörperregionen, verletzliche den unteren stellenGliedmassen (15 oft Angriffspunkte Prozent) dar. Schwere weniger häufig Verletzungen Die Taktische erstesind. Hilfe kam somitsind hier sehr ernst zu nehmen. Aus der Untersuchung dieser Fälle ging auch hervor, dass Verletzungen am für Thorax (8 Prozent), im Bauch (8 Prozent) und an den unteren Gliedmassen (15 Prozent) weniger häufig die Behandlung der Opfer zum Einsatz.sind. 8% 8% 8% 8% Analyse der Ereignisse und 12% 15% 12% 15% Bauch Bauch Ergebnisse Hals Hals Untere Körperextremitäten Untere Körperextremitäten Umstände der Verletzungen: Obere Extremitäten Obere Extremitäten Die Hälfte der Einsätze (50 Prozent) 15% Kopf fand im Rahmen von Streitigkeiten im 15% Kopf Thorax öffentlichen Raum statt. Diese Umstän- Thorax 42% de, zusammen mit der häuslichen 42%Ge- walt (11 Prozent), können aufgrund der Abb 6: Verletzte Körperregionen
AKTUELLES AUS DER GESCHÄFTSSTELLE KSD 2/ 17 Lokalisierung der Verletzungen ser Region mit Beteiligung der Carotis Die rückblickende Analyse der Jahre 14 Fast die Hälfte aller Verletzungen schnell zum Tod des Opfers führen kann. 2015 bis 2017 zeigt, dass ein Bedarf (42 Prozent) betreffen die oberen Glied In dieser Fallstudie wurde der Okklusi- für Ausbildung in taktischer erster Hilfe massen. Kopf (12 Prozent) und Hals vverband nicht verwendet, da es keine besteht. Diese kommt hauptsächlich bei (15 Prozent), sehr verletzliche Körper- entsprechende Wunde auf Niveau des Streitigkeiten zur Anwendung, die Ver- regionen, stellen oft Angriffspunkte Thorax gab. letzungen an den oberen Extremitäten dar. Schwere Verletzungen sind hier zur Folge haben, für welche ein externer sehr ernst zu nehmen. Aus der Unter- Feedback der Einsatzleistenden Kompressionsverband nötig ist. Nicht suchung dieser Fälle ging auch hervor, Auch wenn die Tourniquets nicht so oft selten führen schwerere Verletzungen dass Verletzungen am Thorax (8 Pro- zur Anwendung gelangen (20 Prozent), zum Tod. Taktischen Umstände lagen zent), im Bauch (8 Prozent) und an den so ist dies doch in Situationen, wo ein jedoch entgegen dem Eindruck, sie sei- unteren Gliedmassen (15 Prozent) we- hohes Risiko besteht und wo die Ver- en selten, in drei Fällen vor. niger häufig sind. letzung zum Tod führt, wenn sie nicht versorgt wird. Schlussfolgerung Die Wunden rühren vor allem von Die Platzierung des Tourniquet und sei- Die Erfahrung der letzten Jahre zeigt, Messerstichen, Klingen und Flaschen- ne Schliessung sind jedoch schwierig dass diese Ausbildung ihren Platz hat, scherben her. Sie sind im Allgemeinen und benötigen eine regelmässige Aus- denn dank ihr können Verletzungen, oberflächlich und führen mit einigen bildung, damit die Massnahme wirk- mit welchen die Polizeikräfte konfron- Ausnahmen nicht zu grossen Blu- sam ist. Bisweilen haben die Einsatz- tiert sind, adäquat versorgt werden. Abb. 5: Aufteilung der Einsatzsituationen tungen. Die Wunden am Thorax und leistenden Ängste oder Hemmungen, Es ist daher notwendig und gerecht- Lokalisierung der Verletzungen am Bauch sind für die Einsatzkräfte die Blutsperre ausreichend anzuziehen. fertigt, dass diese in taktischer erster Fast die Hälfte aller Verletzungen (42 Prozent) betreffen die oberen Gliedmassen. Kopf (12 Prozent) und Hals (15 schwieriger Prozent), sehr einzuschätzen. verletzliche Körperregionen, stellen oft Diese Ergebnisse Angriffspunkte sind provisorisch dar. Schwere Verletzungen und Hilfe ausgebildet werden. sind hier sehr ernst zu nehmen. Aus der Untersuchung dieser Fälle ging auch hervor, dass Verletzungen am Thorax (8Hervorzuheben Prozent), im Bauch ist, dass 92 (8 Prozent) Prozent und an den unterenstammen Gliedmassen von(15einer kleinen Prozent) Anzahl weniger häufig Fälle. Es gibt derzeit zahlreiche Ausbildungs- sind. der Verletzungen in Körperregionen Sie sind daher mit Vorsicht zu werten, angebote, da diese Art der ersten Hilfe liegen, die grundsätzlich 8% nicht8%von der unter Einbezug von mehreren Fällen sehr in Mode ist. Es ist jedoch essenzi- gängigen 12% kugelsicheren Schutzklei- 15% können sich möglicherweise andere ell, eine nationale Zertifizierung gemäss Bauch dung geschützt werden. Schlussfolgerungen Hals ergeben. dem Modell von BLS-EAD zu schaffen, Von Polizeikräften, die mit Verletzungen Untere Körperextremitäten welche die Qualität der medizinischen Durchgeführte Behandlung konfrontiert waren, wissen wir, dass sie Obere Extremitäten Versorgung und eine «unité de doctri- Je schwerer die Verletzung, desto weni- das15% betreffendeKopf Ereignis besser verar- ne» gewährleistet. Dies nicht zuletzt ger häufig ist sie glücklicherweise, aber beiten konnten, Thorax wenn sie medizinische auch um den Verletzten dank verbes- umso komplizierter 42% ist ihre Behandlung. Versorgung erbrachten. Vielfach wurde serter Ausbildung eine grösstmögliche Die allermeisten Wunden werden mit ei- das Gefühl der Machtlosigkeit, das sie Überlebenschance zu geben. nem oberflächlichen Kompressionsver- jeweils vor der Ausbildung erlebt hat- band behandelt (64 Prozent). Die so ge- ten, als traumatisierend geschildert. Anzufügen bleibt, dass taktische erste nannten «starken Blutungen» stehen für So stärkt die Ausbildung in taktischer Hilfe nicht für Grossereignisse mit vie- 32 Prozent der Fälle. Die Schwere dieser erster Hilfe das Selbstvertrauen der len Verletzten geeignet ist. Sie beinhal- Verletzungsart erfordert eine wirksame Ersthelfer, denn jeder von ihnen weiss tet nämlich keine Triage der Opfer, und und schnelle Behandlung. Ein Wound nun, dass sie bei einer Verletzung von das Material wäre für die Versorgung Packing (WP) wurde für die Halsge- Kameraden umgeben sind, die sich um einer grossen Anzahl von Opfern un- gend zusammengestellt, denn es ist ihn kümmern und gegebenenfalls sehr zureichend. Trotzdem hat die Erfahrung offensichtlich, dass eine Blutung in die- schnell reagieren können. gezeigt, dass das in der Ausbildung in taktischer erster Hilfe erworbene Wis- sen im Rahmen eines Strassenver- 20% kehrsunfalles, eines Streites oder sogar 4% externer Kompressionsverband eines Attentates einsetzbar ist. interner Kompressionsverband nicht notwendig 12% 64% Tourniquet Abb 7: Aufteilung der erfolgten Behandlungen
CHIRURGIE 2 / 17 Gesundheitsdienste in Gefahr: 15 Die Verantwortung des Gesundheitspersonals in bewaff- neten Konflikten und anderen Gewaltsituationen Internationales Komitee vom Roten Kreuz, avenue de la Paix 19, 1202 Genève Key Words: Gesundheitspersonal, Rechte Atmosphäre des Vertrauens zur An- legen und die Menschen, denen Sie und Pflichten, Medien, Verantwortung wendung bringen. helfen möchten, in Gefahr schweben, Die Gesundheitsversorgung unterliegt verängstigt oder übermüdet sind oder Im Recht sind Pflichten und Rechte in bewaffneten Konflikten und ande- unter Schock stehen, kann selbst die miteinander verwoben ren Gewaltsituationen einer Reihe von einfachste Form der Pflege schwierig Menschen, die in bewaffneten Sachzwängen, weil eine oder beide oder unmöglich werden und der so Konflikten oder anderen Gewalt Bedingungen möglicherweise nicht wichtige Begriff des Vertrauens spielt situationen verwundet werden oder erfüllt sind. Im Nachstehenden sind dann auch keine Rolle mehr. erkranken, sind durch eine Reihe einige der wichtigsten Sachzwänge internationaler Rechtsinstrumente aufgeführt wie mangelnder Zugang Sie müssen sich auch bewusst sein, geschützt. Sie dürfen weder ange- der Verwundeten und Kranken zu den dass die Gesundheitsversorgung in griffen noch in irgendeiner anderen Gesundheitseinrichtungen, ungeeig- bewaffneten Konflikten oder ande- Form von Gewalt betroffen oder in nete oder zerstörte Gebäude, Mangel ren Gewaltsituationen skrupellosen ihrer Würde verletzt werden. Sie an Material oder angemessen quali- Menschen viele Gelegenheiten bietet, haben ausserdem Anspruch auf fiziertes Personal und Überdehnung sich auf breiter Ebene auf gefährliche Gesundheitsversorgung, was ihnen der vorhandenen Kapazitäten. Nichts oder unethische Tätigkeiten einzulas- einen weiteren Schutz verleiht. Die desto weniger kann selbst unter den sen – beispielsweise die Verteilung, Pflichten des Gesundheitsperso- rudimentärsten Verhältnissen und Verschreibung und den Verkauf unge- nals leiten sich aus diesen Rechten trotz fehlendem Material oft immer eigneter oder gefälschter Medikamen- der Verwundeten und Kranken so- noch wirksame Pflege geleistet wer- te oder solcher, deren Verfallsdatum wie aus seinem Pflichtbewusstsein den. Es ist immer noch möglich, dass bereits abgelaufen ist. Wer sich mit ab. Ihre Pflichten können aktives «die Pflegeperson ihre Berufskenntnis- solchen Aktivitäten abgibt, nutzt die Handeln (beispielsweise Verwun- se und Erfahrung in einer Atmosphäre Umstände, die Verletzlichkeit der Ver- dete und Kranke menschlich, wirk- des Vertrauens zur Anwendung bringt». wundeten und Kranken und die Tatsa- sam und unparteiisch behandeln) Dagegen ist der Mangel an Sicherheit che aus, dass in solchen Situationen und den Verzicht auf bestimmte ein alles überwiegender Sachzwang jegliche Aufsicht über die Gesundheits- andere Handlungen (zum Beispiel und es ist auch besonders schwierig, dienste fehlt. die ihrer Pflege anvertrauten Men- damit umzugehen. Wenn Sie, Ihre Kol- schen zu Experimenten zu benut- zen) einschliessen. Weil sie diese Verantwortung tragen, garantiert ihnen das humanitäre Recht in be- waffneten Konflikten gewisse ande- re Rechte. Und wie sieht die Realität aus? Unter allen Umständen gibt es zwei unerlässliche Voraussetzungen, um den Verwundeten und Kranken Hilfe zu leisten: nn es müssen die erforderlichen Infra- strukturen und das entsprechende Material vorhanden sein; nn die Pflegeperson muss ihre Be- rufskenntnis und Erfahrung in einer Abb 1: Photo Christop von Toggenburg, IKRK
AKTUELLES AUS DER GESCHÄFTSSTELLE KSD 2/ 17 16 Personals noch der Menschen liegen, denen sie zu helfen versuchen. Aus serdem machen Pflegekräfte oft Aus- sagen – die natürlich als massgeblich erachtet werden – über die Natur und das Ausmass der Gewalttätigkeiten, die verwendeten Waffen und die Aus- wirkungen dieser Gewalttätigkeit. Un- abhängig davon, ob diese Aussagen nun stimmen oder nicht, entstehen of- fensichtliche politische und Sicherheit- simplikationen. Deshalb enthält dieser Leitfaden Abschnitte über Zeugen- aussagen zu Verletzungen des Völker- rechts und das Zusammenwirken mit den Medien. Sie sollten sich auch immer bewusst Abb 2: Photo Ursula Meissner, IKRK sein, dass Ihre vom Recht definierte Verantwortung sich ebenso ändern Werden sie bis an die Grenzen ih- einander sind – oder lassen zumindest kann wie die Pflichten, je nachdem, ob rer physischen und psychologischen diesen Eindruck entstehen. Kurz ge- Sie in der militärischen oder in der zivi- Kräfte beansprucht, empfinden viele sagt: Ihre intellektuellen Fähigkeiten len Gesundheitspflege tätig sind, oder in gefährlichen Situationen eingesetzte sind am meisten gefragt, wenn sie nur in einem bewaffneten Konflikt oder an- Pflegekräfte es als besonders schwer, sehr schwer anzuwenden sind. deren Gewaltsituationen. Namentlich die mit ihrer Verantwortung einherge- sind einige der im humanitären Recht henden Fragen zu überdenken. Doch Ein weiterer wichtiger Faktor – der sich für das Gesundheitspersonal niederge- je schlimmer die Lage im Hinblick auf als problematisch erweisen kann – sind legten besonderen Rechte lediglich in die Sachzwänge wird, desto wichtiger die Medien. Bewaffnete Konflikte und bewaffneten Konflikten anwendbar. werden diese Fragen; Sehen sich die andere Gewaltsituationen sind die Pflegekräfte dann mit solchen Fragen wichtigsten Nachrichtenthemen in aller Literatur konfrontiert, reagieren sie leider oft auf Welt. Die Medien spielen eine wichtige 1 Robin Coupland, Medizinischer Berater extrem emotionelle Weise. Hitzige Ar- Rolle, indem sie die Aufmerksamkeit des IKRK gumentationen zwischen Pflegekräften auf die fragliche Situation lenken, und 2 Alex Breitegger, Rechtsberater des IKRK. inmitten einer Vielzahl von Verwunde- die Gesundheitsversorgung kann eine 3 Dr. Vivienne Nathanson, Leiterin berufliche ten und Kranken sind bedauerlicher- Quelle aktueller Bilder und Geschich- Tätigkeiten, British Medical, Association; weise häufig und ihrer extrem unwür- ten sein. Allerdings können Journalis- Lt-Gen (Retd) Louis Lillywhite, ehema-liger dig; sie müssen unbedingt vermieden ten ausserordentlich aufdringlich sein. Surgeon-General der Streitkräfte des Ve- werden. Andererseits kann es vorkom- Wenn sie sich einer Presseumfrage reinigten Königreichs; men, dass eine ruhige Diskussion zwi- ausgesetzt sehen, haben viele Pfle- 4 Dr. Adam Kushner, Direktor, Surgeons chen Kollegen unter gewissen schwie- gekräfte das Gefühl, sie müssten «ihre Overseas rigen Verhältnissen sich als unmöglich Geschichte» erzählen, ihre Meinung 5 Hardegger, Elisabeth und Barbara erweist; und wenn solche Diskussio- zum Ausdruck bringen oder auf Anfra- Zumsteg. 2012. «Ausbildung für die nen möglich sind, bringen sie vielleicht gen zum Zugang zu den Verwundeten Praxis.» 4 bis 8: Fachzeitschrift für Kinder- nichts oder führen nur dazu, dass die und Kranken eingehen. Das aber mag garten und Unterstufe 6 (Juni): 12–13. Personen übermässig kritisch gegen- weder im Interesse des betreffenden
CHIRURGIE 2 / 17 Behinderung von Ambulanz- und 17 Rettungsdiensten in Risikosituationen Internationales Komitee vom Roten Kreuz, avenue de la Paix 19, 1202 Genève Key Words: Behinderung, Missbrauch, An- Einrichtung in eine andere (z. B. nach schläge, Sanitätspersonal Stabilisierung des Zustandes in eine Klinik zu einer Spezialbehandlung). Die Internationale Bewegung des Zum Einsatz gelangen private, öffent- Roten Kreuzes und des Roten Halb- liche oder militärische Transportmittel. mondes leisten seit ihrer Gründung Die Bedeutung und die Komplexität der auch medizinische Versorgung. medizinischen Unterstützung kann sich Eine der Haupttätigkeiten der na- von Land zu Land stark unterscheiden. tionalen Gesellschaften besteht in Bei gewissen Rahmenbedingungen ist der Ausbildung von Freiwilligen, der die medizinische Versorgung bereits Sensibilisierung der Bevölkerung auf dem Weg ins Spital in der Ambu- und denjenigen, welchen diese lanz möglich, in anderen Fällen erfolgt Dienstleistungen zugute kommen, mittels Ambulanz lediglich die Evakua- bis hin zu Fragen der medizini- tion und der Transport. schen Versorgung und Rettungs- dienste. Die nationalen Gesell- Sicherstellung der Fortführung der schaften verwalten und unterhalten Dienstleistung daneben auch Ambulanzdienste In Risikosituationen stehen die Ret- für viele verschiedene Situationen, tungs- und Ambulanzdienste unter sei es zur Unterstützung von priva- sehr hohem Druck. Einen vollständi- ten oder öffentlichen Diensten, sei gen Service aufrecht zu erhalten stellt es als Hauptdienstleister für Am- eine grosse Herausforderung dar und bulanzdienste in ihrem jeweiligen erfordert umfassende Mittel, insbe- Land. sondere bei einem rund um die Uhr verfügbaren Dienst. Das ist auch nicht Die Art und Weise des Einsatzes der ganz ohne Risiko, wenn der Service Ambulanz- und Rettungsdienste in Ri- nicht aufrechterhalten werden kann, sikosituationen unterscheiden sich je oder auch, wenn die für den Betrieb nach Sicherheitsbedingungen, Anzahl erforderlichen Mittel beschränkt sind und Zustand der Verletzten, Zugang (mangelnde Ressourcen, zu hohe zur Versorgungsinfrastruktur, den für Anzahl Opfer usw.). Frustration und die Versorgung oder Transporte mo- Missverständnisse in solchen Situatio- bilisierbaren Ressourcen, Zugang zu nen können zu Gewalttaten gegen die chirurgischer Behandlung und die Auf- verbleibenden Dienstleistungserbringer nahme und Pflegekapazität der medi- oder gegen die für den Dienst verant- zinischen Einrichtung. wortliche Organisation führen. Solche Situationen können sich sowohl für die Die Organisation des Transportes von Ersthelfer wie auch für die Personen, Verletzten oder Kranken vom Ort, wo die sie zu betreuen haben, als gefähr- sie sich verletzt haben oder erkrankt lich erweisen. sind, bis zu dem Ort, wo die medizi- nische oder chirurgische Versorgung Die Qualität der Dienstleistung ist zu- gewährleistet werden kann, gestaltet dem abhängig vom Zustand der Infra- sich je nach Umfeld unterschiedlich. struktur. In bestimmten Fällen können Dasselbe gilt für die Verlegung von sich die motorisierten Transportmittel Patienten von einer medizinischen als unbenutzbar erweisen. In gebirgi-
AKTUELLES AUS DER GESCHÄFTSSTELLE KSD 2/ 17 18 wurde eine Ambulanz für einen Selbst- mordanschlag gegen ein regionales Polizeiausbildungszentrum ausserhalb der Stadt Kandahar, im Süden Afgha- nistans, missbraucht, der zwölf Tote und mehrere Verletzte forderte. Wer- den geschützte Einrichtungen oder Transportmittel zweckwidrig verwen- det, kann dieser Vertrauensbruch zu einem Teufelskreis führen, und sogar die Grundfeste von neutralen Einheiten in bewaffneten Konflikten erschüttern. Die Tat in Afghanistan wurde zutiefst verurteilt. Diese Missbräuche können jedoch auch weniger schwer wiegen- de Formen annehmen, und die Motive Abb 1: Photo André Liohn/IKRK dieser Missbräuche sind nicht immer zwingend militärischer Natur. Trotzdem gem Gelände können im Winter Mo- in seltenen Fällen zeitlich und räumlich kann dadurch ein Imageschaden bei torschlitten oder von Menschen oder begrenzt. der Bevölkerung entstehen, gerade Hunden gezogene Schlitten als Trans- Eine zweckwidrige Verwendung einer betreffend Effizienz und Sicherheit. So portmittel für Notfälle verwendet wer- Ambulanz, indem in täuschender Ab- können Ambulanzen beispielsweise den. Andernorts können sich Esel oder sicht der Schutz des Sanitätspersonals als persönliche Fahrzeuge für Direkto- Pferde als die effizientesten Transport- in Anspruch genommen wird, um Fein- ren oder Spitalverwalter, als Taxi oder mittel für Verletzte oder Kranke erwei- de zu verhaften, zu verletzen oder zu auch für Warentransporte verwendet sen (Tschad) oder auch ein Zweirad töten, ist ein heimtückischer Akt, der werden. In solchen Fällen erregen die (Malawi, Uganda, Sambia), oder auch vom humanitären Völkerrecht1 verbo- Fahrzeuge Verdacht; im besten Fall ein Schiff (Kolumbien, Nigeria). Diese ten ist. Es ist auch ein Akt, der die Neu- führt das zu Verspätungen und Behin- verschiedenen Transportmittel sind tralität des Sanitätspersonals in gravie- derungen, im schlimmsten Fall können ernst zu nehmen und müssen evaluiert render Weise beeinträchtigt. sie angegriffen werden.2 werden, denn sie sind nachhaltig, effizi- Alle Arten von Missbrauch mit dem ent und geben den lokalen Einsatzkräf- Zweck der Erleichterung oder Behinde- Anschläge auf Ambulanzen und ten das Gefühl der Kontrolle über die rung militärischer Operationen stellen Sanitätspersonal unternommenen Einsätze. nicht nur einen perfiden Akt dar. Dazu Anschläge – ob vorsätzlich oder nicht – kommt, dass ein missbräuchlicher auf Ambulanzen und Sanitätspersonal Der Missbrauch von Ambulanzen Einsatz von Ambulanzen zur Erleich- beeinträchtigen in Risikosituationen die Eine Ambulanz kann auf verschie- terung oder Behinderung militärischer sichere Erbringung von Dienstleistun- dene Arten zweckwidrig verwendet Operationen einen Wegfall des im hu- gen durch die Rettungsdienste mass- werden. Das ist jedes Mal mit Folgen manitären Völkerrecht gewährleisteten geblich. – oft schwer wiegender Art verbunden Schutzes zur Folge hat. Dies ist bei- Dass solche Angriffe häufig und ver- für die Ambulanzdienste, das Perso- spielsweise der Fall, wenn eine Ambu- breitet sind, zeigen die Beispiele aus nal, die versorgten Verletzten und die lanz für den Transport von Waffen oder Kranken sowie die Gesamtheit des Streitkräften oder zur Lancierung eines Dienstleistungserbringers. Die Konse- Angriffs verwendet wird. Im April 2011 quenzen dieser Missbräuche sind nur 2 Les soins de santé en danger: exposé 1 Zusatzprotokoll I, Art. 37. d’une urgence, IKRK, Genf, 2011.
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