REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Jeudi 20 septembre 2018 Outre-mer - Mayotte.gouv
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A LA UNE BUDGET; Pages, 6 à 9, 66. Outre-mer, budget Outre-mer en hausse en 2019, affirme Olivier Dussopt. LOGEMENT; Pages, 38 à 41. Mayotte, déloger et reloger : les services de l’Etat présentaient les mesures du Plan Logement. PLAN PAUVRETE; Pages, 10, 67 à 69. La Réunion, plan pauvreté: Agnès Buzyn adresse ses excuses à un député de La France insoumise. RETRAITES; Pages, 56 à 62. Polynésie, Edouard Fritch appelle les syndicats à la « sagesse ». 2
Budget Outre-mer en hausse en 2019, affirme Olivier Dussopt Paris, France | AFP | mercredi 19/09/2018 - 23:24 UTC+3 | 380 mots Les crédits de la mission Outre-mer vont augmenter de 10 millions dans le budget 2019, a affirmé mercredi le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics Olivier Dussopt, devant les députés ultramarins. Il a confirmé un redéploiement de 170 millions d'euros "de moyens nouveaux pour 2019", loin de faire l'unanimité auprès des députés de la délégation des Outre-mer de l'Assemblée nationale qui l'auditionnaient. "Nous avons fait le choix d'augmenter les crédits de la mission Outre-mer de près de 10 millions d'euros en 2019 à structure constante" par rapport à 2018, a-t-il déclaré. "A structure courante, nous souhaitons mobiliser 170 millions d'euros de moyens nouveaux", a-t-il dit, "consacrés en priorité au financement d'investissements structurants" en Outre-mer. Ils seront financés "par des mesures d'économie", comme la suppression de la "TVA non perçue et récupérable", une aide directe à l'investissement jugée "inefficace". Elle représente près de 100 millions d'euros par an. De plus, "le dispositif d'abattement sur le revenu dont bénéficient les personnes domiciliés dans les Outre-mer sera revu", ce qui devrait "générer à terme 70 millions d'économie", a précisé M. Dussopt. Le ministère des Outre-mer avait affirmé en juillet que cet avantage fiscal créé en 1960 bénéficiait surtout "aux revenus les plus élevés" et "ne profitait pas au développement local". La suppression de l'abattement "est une mesure qui ne passe pas dans les Outre-mer", a prévenu Olivier Serva, député LREM de la Guadeloupe et président de la délégation Outre-mer. Les crédits générés par ces mesures permettront notamment de financer un "Fond exceptionnel d'investissements" qui passera "de 40 M à 110 M d'euros", a précisé M. Dussopt. "Ces annonces nous font froid dans le dos", a déclaré le député LR de La Réunion David Lorion. "Vous transformez cela en un fond exceptionnel qui finira par disparaitre puisqu'il est exceptionnel", s'est-il inquiété. Le gouvernement prévoit aussi la mise en place de "zone franches d'activité nouvelle génération", pour remplacer le "maquis actuel des multiples régimes zonés en Outre-mer", qui sont "illisibles pour les entreprises", a précisé M. Dussopt. Quant aux majorations de traitements dans la Fonction publique, "aucune disposition particulière" n'est inscrite dans le projet de loi de finances 2019, mais "nous aurons l'occasion l'année prochaine" lors de la loi sur la transformation de la Fonction publique "d'évoquer ces questions-là", a-t-il prévenu. caz/nth © Agence France-Presse 6
20/09/2018 Budget Outre-mer en hausse en 2019, affirme Olivier Dussopt Les crédits de la mission Outre-mer vont augmenter de 10 millions dans le budget 2019, a affirmé mercredi le secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics Olivier Dussopt, devant les députés ultramarins. © LUDOVIC MARIN / AFP Olivier Dussopt, secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics La1ere.fr (avec AFP) Il a confirmé un redéploiement de 170 millions d'euros "de moyens nouveaux pour 2019", loin de faire l'unanimité auprès des députés de la délégation des Outre-mer de l'Assemblée nationale qui l'auditionnaient. Financés "par des mesures d'économie" "Nous avons fait le choix d'augmenter les crédits de la mission Outre-mer de près de 10 millions d'euros en 2019 à structure constante" par rapport à 2018, a-t-il déclaré. "A structure courante, nous souhaitons mobiliser 170 millions d'euros de moyens nouveaux", a-t-il dit, "consacrés en priorité au financement d'investissements structurants" en Outre- mer. Ils seront financés "par des mesures d'économie", comme la suppression de la "TVA non perçue et récupérable", une aide directe à l'investissement jugée "inefficace". Elle représente près de 100 millions d'euros par an. De plus, "le dispositif d'abattement sur le revenu dont bénéficient les personnes domiciliés dans les Outre-mer sera revu", ce qui devrait "générer à terme 70 millions d'économie", a précisé M. Dussopt. Le ministère des Outre-mer avait affirmé en juillet que cet avantage fiscal créé en 1960 bénéficiait surtout "aux revenus les plus élevés" et "ne profitait pas au développement local". "Une mesure qui ne passe pas" La suppression de l'abattement "est une mesure qui ne passe pas dans les Outre-mer", a prévenu Olivier Serva, député LREM de la Guadeloupe et président de la délégation Outre-mer. Les crédits générés par ces mesures permettront notamment de financer un "Fond exceptionnel d'investissements" qui passera "de 40 M à 110 M d'euros", a précisé M. Dussopt. "Vous transformez cela en un fond exceptionnel qui finira par disparaitre puisqu'il est exceptionnel", s'est-il inquiété. Le gouvernement prévoit aussi la mise en place de "zone franches d'activité nouvelle génération", pour remplacer le "maquis actuel des multiples régimes zonés en Outre-mer", qui sont "illisibles pour les entreprises", a précisé M. Dussopt. Quant aux majorations de traitements dans la Fonction publique, "aucune disposition particulière" n'est inscrite dans le projet de loi de finances 2019, mais "nous aurons l'occasion l'année prochaine" lors de la loi sur la transformation de la Fonction publique "d'évoquer ces questions-là", a-t-il prévenu. 7
19/09/2018 L’entretien politique- Victoire Jasmin: « Le Gouvernement devra être réaliste » concernant le PLFSS Pour sa rentrée parlementaire, la sénatrice de la Guadeloupe s’est confiée pour Outremers360 sur les dossiers dont elle entend lutter sous cette nouvelle mandature, pour une meilleure « qualité de vie » de la population et la jeunesse. Élue en septembre dernier, Victoire Jasmin dresse un premier bilan positif de son action en tant que sénatrice. « Je me suis impliquée dans tous les problématiques prévues au calendrier »confie-t-elle. Retraites des agriculteurs, dossiers de violences sexuelles et sexistes, problématiques de santé et de santé publique figurent parmi les dossiers phares dont elle a eu à traiter. Mais aujourd’hui, la sénatrice souhaite encore aller plus loin. « Je compte poursuivre ce travail sans pour autant négliger le travail de terrain car je me suis rendue compte que la population attend des parlementaires qu’ils soient au Sénat mais aussi sur le terrain afin d’expliquer et d’expliciter les problématiques des dossiers sur lesquels nous travaillons » Victoire Jasmin dans l’Hémicycle lors de la séance de questions au gouvernement © DR Risques naturels Membre de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, la sénatrice est l’une des co-auteurs d’un rapport sur les risques naturels majeurs en Outre-mer, présenté fin juin dernier. Ce document dresse 60 recommandations pour mieux préparer et anticiper les aléas naturels dans les territoires ultramarins. « Il y a beaucoup à faire en ce qui concerne la population. Il faut davantage impliquer les citoyens car il existe une grande méconnaissance des risques naturels auxquels nous sommes confrontés régulièrement », souligne-t- elle. Victoire Jasmin prend pour exemple la récente polémique née lors du passage de la tempête ISAAC concernant les mesures de prévention prise par le préfet de Guadeloupe. » Le Préfet était dans son rôle, il a pris les bonnes décisions. Dans ce contexte, le principe de précaution s’imposait ». La sénatrice de la Guadeloupe estime qu’il est important que le Président de la République Emmanuel Macron se rende un an après le passage de l’ouragan Irma sur les îles de Saint-Martin et Saint- Barthélémy. « Il est important d’ évaluer un an après car cela permet de mieux rebondir sur les mesures prises et de mieux appréhender ce type d’événement à l’avenir ». Visite de la mission sénatoriale sur les risques naturels majeurs en Outre-mer avec Victoire Jasmin, Michel Magras, Matthieu Darnaud et Guillaume Arnell © DR 8
19/09/2018 Plan pauvreté Victoire Jasmin s’est également exprimée sur le plan pauvreté présenté par Emmanuel Macron le 13 septembre dernier. Sur ce point la sénatrice reste sceptique. « Les annonces « vont dans le bon sens mais elles ne sont pas suffisantes partout. Actuellement, il y a des disparités en fonction des territoires, en fonction des lieux de vies. Dans les Outre-mer, il y a un fort taux de chômage, des familles qui rencontrent de grandes difficultés. Ce sont sur le terrain qu’on verra si ces annonces sont pertinentes ou pas » a déclaré Victoire Jasmin avant d’indiquer « qu’il y a une réflexion à mener avec les collectivités locales pour voir comment mettre en oeuvre les différentes actions ». © Outremers 360 PLFSS et Budget Outre-mer Parmi les prochains dossiers dont la sénatrice aura à défendre au sein de l’hémicycle du Palais de Luxembourg, se trouvent le projet de loi de financement de la sécurité Outre-mer ou encore le budget Outre-mer. Victoire Jasmin affirme qu’elle portera une attention particulière sur les textes de révision des retraites, de remboursement des médicaments sur la maladie d’Alzheimer ou encore la situation des hôpitaux. « Les personnes qui cotisent doivent avoir une qualité de vie derrière. Le gouvernement devra être réaliste, qu’il comprenne qu’on ne peut pas tout mutualiser « . Concernant le budget Outre-mer, Victoire Jasmin ajoute qu’il faudra que le gouvernement prenne en compte chacune des problématiques respectives de chacun des territoires. Hormis les dossiers inscrits au calendrier sénatorial, la sénatrice affirme vouloir se pencher sur la situation de la jeunesse en situation d’emploi. « Depuis la mise en place de Parcours Sup, j’ai vu une grande détresse chez certains jeunes qui n’ont pas trouvé d’issues qui correspondent à leur parcours », conclut-elle. 9
Plan pauvreté: Agnès Buzyn adresse ses excuses à un député La France insoumise Paris, France | AFP | mercredi 19/09/2018 - 21:12 UTC+3 | 361 mots La ministre des Solidarités Agnès Buzyn a présenté ses excuses à un député La France insoumise de La Réunion, Jean-Hugues Ratenon, à qui elle avait reproché mardi de "se nourrir" de la pauvreté, alors que ce dernier est un ancien bénéficiaire du RSA. Dans un courrier manuscrit envoyé mardi et que le député a fait connaître mercredi, la ministre lui demande "d'accepter (ses) excuses pour (sa) réponse" qui "traduisait un propos politique mais nullement une attaque personnelle à votre égard", lui affirme-t-elle. Lors des questions au gouvernement mardi, le député réunionnais avait estimé que "le compte n'y était pas" et que la pauvreté n'était "pas près de disparaître" avec le plan pauvreté annoncé jeudi dernier par le gouvernement. "Vous n’avez aucun intérêt à ce que nous arrivions à résorber la pauvreté dans ce pays, car vous en vivez, vous vous en nourrissez", lui avait alors répondu Mme Buzyn. Le député Ratenon avait exigé des excuses dans un communiqué. "C'est une insulte profonde pour celles et ceux qui luttent avec force et abnégation pour une société plus juste. C'est d'autant plus une insulte pour moi et ma famille que nous avons connu la pauvreté durant des années. Avant d'être élu, j’étais au RSA et vivais bien en dessous du seuil de pauvreté. A travers moi, ce sont tous les pauvres que cette riche ministre insulte", avait-il déclaré. Jean-Luc Mélenchon avait aussi dénoncé des "propos inadmissibles". "Ce mot d'excuse est authentique", a confirmé une porte-parole de Mme Buzyn à l'AFP. "L'intention de la ministre n'a jamais été de blesser personnellement le député mais bien de lui faire une réponse politique à une question politique. La ministre ignorait totalement qu'avant d'être député il avait touché le RSA, il a été blessé et elle a donc présenté ses excuses pour cela". M. Ratenon a indiqué mercredi "prendre acte" de ces excuses, même si "cela n'enlève rien à la violence des mots et le fond de sa pensée". "J'accepte d'aller la rencontrer dans les prochains jours pour lui exposer que la pauvreté n'est pas un choix et que son plan n'est pas LE plan qui répond aux nombreuses souffrances des Français et particulièrement des Réunionnais". caz-ab-mah/bap/cam © Agence France-Presse 10
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19/09/2018 "Décolonisons les arts !" Le plaidoyer anti-raciste et anti-discriminatoire de créateurs de la diversité Sous la direction des artistes et écrivaines Leïla Cukierman, Gerty Dambury (Guadeloupe) et Françoise Vergès (La Réunion), l’ouvrage collectif "Décolonisons les arts !" s’attache à déconstruire et analyser le racisme dans le monde de la culture en France. Et propose des solutions. © DR De gauche à droite sur la photo : Leïla Cukierman, Gerty Dambury et Françoise Vergès. Par Philippe Triay « Décolonisons les arts ! », qui sort ce mercredi chez L'Arche Editeur, réunit les contributions de quinze créateurs issus d’univers différents. Sous la direction des artistes et écrivaines Leïla Cukierman, Gerty Dambury (Guadeloupe) et Françoise Vergès (La Réunion), on y trouve entre autres Amandine Gay (réalisatrice du film « Ouvrir La Voix »), le Guadeloupéen Jalil Leclaire (comédien et metteur en scène), l’artiste plasticien franco-algérien Kader Attia, la Martiniquaise Sandra Sainte Rose Franchine (plasticienne et danseuse, « 30 nuances de noir(es) »), la romancière et metteur en scène Eva Doumbia, initiatrice du Festival Massilia Afropéa, et le Burkinabé Hassane Kassi Kouyaté (comédien et ancien directeur de Tropiques-Atrium, Scène nationale de Martinique). L’ouvrage part d’un constat déjà exprimé par l’association Décoloniser les arts (DLA) et de « la volonté d’ouvrir encore plus largement le débat sur le racisme dans le monde culturel et artistique ». l’objectif reste clair : « identifier les causes des absences, dénis, oublis, et points aveugles dans la représentation des racisé.e.s, et dans les formes de narration, de méthodologie, ou de formation dans les institutions artistiques et culturelles, au cinéma, au théâtre, dans la danse, la musique, les arts vivants, et les musées ». 13
19/09/2018 Contexte idéologique La tâche est ardue, surtout dans le contexte idéologique de l’ «universalisme» français, qui s’affiche au monde comme inclusif, non communautariste et non raciste alors qu’il est en fait gangrené par un racisme sournois et bien réel, qui conduit à de multiples discriminations, incluant le domaine de la culture. « Le racisme n’est ni une affaire d’opinion ni de goût mais un système qui structure l’Etat, les institutions et qui a profondément pénétré la société », écrivent les coordinatrices de l’ouvrage dans leur introduction. « 'Ça' contamine la société, même ses mouvements progressistes et donc le monde culturel et artistique ». Le comédien guadeloupéen Jalil Leclaire parle ainsi de son « corps racisé », et tout ce que sa seule présence fait naître dans l’imaginaire de ses camarades, et « des histoires qui ne s’adaptent finalement pas à ta forme, à ta couleur, à ta douleur ». Tu as compris que moi, ton corps, je gênais et que j’allais être soumis à toutes sortes de violences afin de me rendre moins gênant, afin de me remodeler, me faire disparaître, me rendre moins moi. Que ce corps, le tien, se taise ! Qu’il ne raconte pas son histoire, sa colonisation, sa mise en esclavage, sa réduction à une classe sociale créée pour lui seul, quelle que soit son origine sociale réelle. » (Jalil Leclaire) Dans un chapitre intitulé « Corps non blancs en scène et décolonisation du regard » la chorégraphe martiniquaise Sandra Sainte Rose Franchine explique à la suite du comédien que son travail se veut l’écho des « minorités » de genre, sexuelles, et raciales. « En contexte français, la norme est hétérosexuelle, blanche, de classe sociale aisée, valide », écrit- elle. Pour elle, femme afrodescendante, il s’agit donc d’interroger son déterminisme social, « le critiquer et réinventer une identité affranchie », en cherchant « des sources iconographiques, musicales et chorégraphiques dans des matériaux produits par la diaspora noire (danses sociales afro-américaines, danses d’Afrique et des Antilles, pop culture, déplacement du plateau dans l’espace public…) ». Propositions concrètes Sous la plume de Françoise Vergès, en guise de conclusion, l’ouvrage effectue des propositions concrètes. Entre autres : « Faire mieux connaître, et plus largement, toutes les initiatives, actions, expériences et pratiques développées dans des écoles d’art et des centres culturels par des artistes, des étudiant.e.s et des enseignant.e.s, qui contribuent à la décolonisation des savoirs et des méthodes ; Un programme d’action affirmative pour transformer les comités de sélection, les commissariats et les directions des institutions culturelles, artistiques, cinématographiques et médiatiques pour aller plus loin que la parité femmes/hommes ou la nomination de quelques-un.e.s ‘issues de la diversité’ et instituer un peu plus de transparence ; Une révision des cartels dans les musées ; Des lieux pérennes en France et dans les ‘Outre- mer’ où organiser des débats, rencontres, expositions et réflexions sur le processus de la décolonisation des arts. » « Décolonisons les arts ! », sous la direction de Leïla Cukierman, Gerty Dambury et Françoise Vergès – L’Arche Editeur, septembre 2018, 144 pages, 15 euros. 14
L’OUTRE-MER DANS LA PRESSE LOCALE 15
LES UNES DE LA PRESSE LOCALE 16
LES UNES DE LA PRESSE LOCALE 17
GUADELOUPE 18
20/09/2018 Médailles et lettres de félicitations après Maria et Irma Jean-Luc GOUBIN Médailles et lettres de félicitations après Maria et Irma. (J.L.G) Un an après le passage des ouragans Irma et Maria, le préfet Philippe Gustin a rendu hommage aux fonctionnaires qui se sont distingués pendant ces événements. Mercredi, à la résidence préfectorale, le représentant de l'État a remis la médaille de la sécurité intérieure ou une lettre de félicitations à chacun des fonctionnaires qui se sont distingués pendant le passage des ouragans Irma et Maria. Ils ont été récompensés pour leur investissement personnel, leur énergie et leur endurance tout au long de la gestion de la crise que ce ce soit au sein du centre opérationnel départemental de la préfecture, de la cellule d'information du public, ou encore du centre d'accueil des réfugiées des îles du Nord, à l'aéroport Pôle Caraïbe. « Aujourd'hui, j'ai remis 23 médailles et 51 lettres de félicitations à l'ensemble des agents qui ont contribué pendant toute la gestion de cette crise à faire en sorte que les choses se passent le mieux que possible » , a précisé Philippe Gustin. « Ils sont allés quelquefois au delà de leurs obligations normales de fonctionnaires, n'ont pas compté leur temps, et ont parfois dû innover. Ils avaient toutes les raisons d'être félicités. » . 19
20/09/2018 Le Cros Guadeloupe relaie la pétition en ligne pour plus de moyens pour le sport Mercredi 19 Septembre 2018 - 18h01 Alain Sorèze, président du Comité régional olympique et sportif de Guadeloupe. - Photo : Dominique Chomereau-Lamotte Alain Sorèze, président du Comité régional olympique et sportif (Cros) de la Guadeloupe, appelle les dirigeants de clubs, sportifs, membres de toutes les associations sportives de notre Archipel et citoyens à signer la pétition en ligne lancée par le Comité national olympique et sportif français (CNOSF), ce vendredi, pour réclamer au gouvernement des moyens pour le sport. « Le texte de la pétition est court et consensuel pour permettre à chacun d’entre nous de signer et faire signer un maximum de personnes », écrit-il dans une newsletter adressée au plus grand nombre, « Dans le contexte actuel, le mouvement sportif de Guadeloupe doit être aussi mobilisé et faire entendre sa voix. Le moment est venu de montrer que le sport compte et qu’il doit être soutenu pour pouvoir compter de plus en plus. ». « Nous devons tous ensemble nous mobiliser pleinement et fortement pour assurer le succès de cette pétition nationale, insiste Alain Sorèze, plus il y aura de signatures, plus cela renforcera la Ministre des sports dans son rôle au sein du gouvernement, les Parlementaires pour défendre le mouvement sportif à leur niveau et ceux qui sont en charge des sports au sein de la région, du département, de la commune ou des communautés de communes pour en faire de même ». Le texte de la pétition « Nous, sportifs, dirigeants de clubs, bénévoles, passionnés, citoyens, demandons que le sport bénéficie de moyens à hauteur de ces apports humains, économiques et sociétaux. Pour que le sport compte, je signe ». La pétition sera officiellement ouverte, ce vendredi 21 septembre, à midi, sur le site franceolympique.com, au premier jour de la Fête du sport, une mobilisation de trois jours lancée par l'ancienne ministre Laura Flessel pour développer et promouvoir les activités physiques et sportives. A compter de cette date, connectez-vous, signez, partagez, et faites signer la pétition. Un mouvement sportif en souffrance Le mouvement sportif français dans son ensemble a dû subir de plein fouet la diminution drastique des emplois aidés, ainsi que celle de la part territoriale du CNDS (Centre national pour le développement du sport). « Si les travaux sur la gouvernance du sport ont débouché sur un large consensus à l’idée de créer une Agence nationale associant équitablement Etat, collectivités territoriales et mouvement sportif, avec une participation du monde économique, le sport a du mal pour l’instant à être un enjeu pour la France », commente Alain Sorèze. « Pourtant, nul doute de son apport tant sociétal qu’économique. Sans clubs et sans éducateurs, pas de champions, pas d’Equipe de France, mais aussi pas d’éducation, pas de santé par le sport, pas de lien social, pas d’intégration, bref pas de valeurs sociétales que chacun attribue au sport mais qu’il n’est possible de transmettre que s’il existe des clubs et des éducateurs tant bénévoles que professionnels ». Selon lui, conforter ce rôle doit être une priorité de l’Etat et des collectivités territoriales. Ces dernières sont le premier financeur du sport français avec un engagement à hauteur de 13,5 milliards d’euros. La participation de l’Etat est également indispensable pour illustrer l’importance qu’il accorde au sport et montrer la voie à suivre. Il y a 180 000 associations sportives affiliées dans 90 fédérations membres du CNOSF. Cela fait du mouvement sportif le premier des mouvements associatifs du pays. 20
GUYANE 21
18/09/2018 Rodolphe Alexandre se bat pour conserver la gestion des fonds européens Satisfecit pour la CTG, pour sa gestion des fonds européens. Le vendredi 14 septembre, le président de la Collectivité territoriale de Guyane était auditionné par les contrôleurs de la cour des Comptes à Paris. Il s’agissait de faire un bilan sur la ventilation des fonds gérés par la CTG. © PClarke Patrick Clarke/Marie-Claude Thébia Le président de la Collectivité territoriale de Guyane est un président heureux. C’est en tout cas, le message qu’il a voulu faire passer à la presse concernant son audition à la cour des Comptes. L'heure du bilan Selon Rodolphe Alexandre, les conclusions de cette haute juridiction sont extrêmement positives. L’objectif pour la CTG est de conserver la gestion des fonds européens qui -avant la fusion des conseils régionaux et généraux- étaient sous le contrôle de l’Etat. Il s’agissait pour le président de faire un bilan de la programmation des fonds en 2007-2013, par l’ex Région sous la tutelle de l’Etat et en 2014-2020 avec la CTG comme autorité de gestion. Rodolphe Alexandre a du s’exprimer devant les contrôleurs afin de faire son bilan : "Ma plaidoirie portait sur la décentralisation accentuée… sur une volonté également de territorialiser les fonds européens…sur la compétence et la technicité reconnues des agents du pôle européen de la CTG … sur l’objectif de poursuivre la structuration des filières agricoles, du bois, de la pêche etc.. Nous voulons rester gestionnaires des fonds européens". 560 millions de fonds européens Le président de la CTG, était auditionné dans le cadre d’un contrôle conduit par la haute juridiction financière appuyé par les chambres régionales des Comptes ultra-marines sur la gestion des fonds de l’ensemble des Collectivités des Antilles-Guyane et de Mayotte. L’enjeu était, en conséquence, d’importance, avant d'entamer le nouveau cycle des programmations. Pour le président, ses doléances ont été entendues : "La cour des Comptes a reconnu que le transfert de gestion avec l'Etat, s’est fait au désavantage de la CTG en termes d’équivalent temps/emploi, de masse salariale, d’assistance technique payée (…). Nous avons pu démontrer que nous étions de bons élèves. En l’espace de 4 ans : 560 millions d’euros ont été attribués, 680 dossiers déposés dont 240 ventilés. En conséquence, nous ne voulons pas que cette compétence soit reprise par l’Etat". En outre, le président de la CTG a plaidé pour une différenciation des fonds accordés à la Guyane afin qu’elle puisse rattraper le retard structurel qui la pénalise depuis des décennies. 22
19/09/2018 Santé en Guyane: L’ARS met en place des contrôles sanitaires à l’aéroport Félix Eboué © DR Après le décès d’un homme originaire de la fièvre jeune, l’Agence régionale de santé de Guyane a annoncé des contrôles renforcés du carnet de vaccination des passagers se rendant en Guyane. Un article de notre partenaire Radio Peyi. Des agents habilités par l’ARS de Guyane seront désormais chargés d’effectuer des dmissions de contrôle sanitaire aux frontières aux points d’entrée du territoire à savoir l’aéroport Felix Eboué ou encore le grand port maritime de Guyane. Interrogé par Radio Péyi Guyane, Jacques Cartiaux, directeur de l’ARS précise « qu’il s’agit de contrôles ponctuels ». « Nous n’allons pas systématiquement retarder la file des passagers qui débarquent en faisant des contrôles systématiques », ajoute-t-il. Le vaccin contre la fièvre est obligatoire pour se rendre en Guyane. Les passagers non porteurs des documents obligatoires peuvent être refoulés à la frontière et reconduits sur un vol retour sur décision de l’ARS pour non- respect de la législation. En août, un Suisse est finalement décédé après son hospitalisation à Paris pour avoir contracté « le virus de la fièvre jaune » en Guyane. La fièvre jaune est une maladie virale aiguë qui se transmet par la piqûre d’un moustique infecté. 23
19/09/2018 Agriculture : la plantation d'Aquilaria, l'un des bois les plus précieux au monde, expérimentée en Guyane L’audace de trois agriculteurs guyanais. A Cacao et à Régina, ils travaillent à l'implantation de l'Aquilaria. Un arbre aux vertus médicinales, très prisé dans l'univers de la parfumerie. Un projet agricole soutenu par les fonds européens. © CTG Marie-Claude Thébia L’aquilaria, ou arbre à encens est un arbre originaire de l’Asie du sud. Depuis quelques années, il fait l’objet d’expérimentation en Guyane. En Asie, ces arbres sont en voie de disparition. Son coût a été multiplié en raison de sa rareté. Le kilo est estimé entre 30 000 et 40 000 euros. Une parcelle de 11 hectares La parcelle expérimentale s’étale sur 11 hectares. Elle a bénéficié d’un financement FEDER, fonds européen pour le développement régional. Les initiateurs du projet sont soutenus par le CIRAD, (centre de coopération international en recherche agronomique pour le développement) et de la Collectivité territoriale de Guyane autorité de gestion des fonds européens. Un projet initié il y a cinq ans Trois agriculteurs sont à l’origine de cette expérimentation à Cacao et Régina. Cela fait cinq ans qu'ils tentent de la mener à bien. Le plus difficile est d'obtenir le bois noir ou bois d'Aggar. C'est ce bois "malade" qui est l'un des plus précieux au monde. Il est connu depuis des millénaires pour ses vertus hautement médicinales, son huile essentielle très utilisée en parfumerie. 24
MARTINIQUE 25
19/09/2018 Le blocage des établissements se poursuit J.-M.A. Mercredi 19 septembre 2018 Réunis hier à la maison des syndicats, les agents techniques de la CTM ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève (J.-M.E./ France-Antilles) Réunis hier à la maison des syndicats, les agents techniques de la CTM affiliés à la CGTM et à l'Unsa territoriaux ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève et de blocage des établissements scolaires. De leurs côtés, les associations de parents d'élèves souhaitent une résolution rapide du conflit. « En l'absence de réponse concrète quant à la ventilation des postes annoncés lundi soir pour les vies scolaires, en l'absence d'avancée dans le conflit qui oppose les agents mobilisés à la CTM, les sections Snuep-FSU, Snetaa et CGTM du LP Bissol ont voté la reconduction de la mobilisation pour ce mercredi 19 septembre » . Ce communiqué annonce la couleur. Plusieurs établissements scolaires seront de nouveau bloqués aujourd'hui. Hier, à la maison des syndicats, Willy Delor, secrétaire général de la CGTM territoriaux, et Hugo Meslien, secrétaire général de l'Unsa territoriaux, ont appelé les agents techniques de la CTM à poursuivre le mouvement de grève démarré vendredi. « Il prend de la force et nous n'avons pas d'autre choix pour faire pression sur le président Marie-Jeanne qui ne veut pas nous recevoir » , lâche Willy Delor. 40 contractuels de la CTM intervenant dans les collèges et lycées, depuis plus de trois ans, n'ont pas été repris à la rentrée. Ils ont été entretemps remplacés. Une décision que personne ne comprend. « Notre seul objectif, c'est que les camarades, qui ont perdu leur travail, soient repris » , insiste Willy Delor. « Nous sommes plus que jamais mobilisés » . Pour l'Upem, certains élèves sont plus pénalisés que d'autres Gérard Laguerre, président de l'Union des parents d'élèves de Martinique (Upem), reconnaît que la situation est complexe. « Les agents territoriaux sont mobilisés pour défendre leurs droits, mais c'est une problématique spécifique à la CTM » , explique Gérard Laguerre. Et de s'interroger : « Pourquoi ne bloquent-ils pas la CTM ? » . 26
19/09/2018 En outre, il constate que tous les élèves ne sont pas logés à la même enseigne, puisque tous les collèges et lycées ne sont pas bloqués. S'agissant des syndicats enseignants qui ont déposé des préavis de grève par rapport au manque de moyens, le président de l'Upem estime que les conditions ne sont pas actuellement réunies pour que les établissements fonctionnent correctement. « Les instances comme les conseils d'administration, les CHSCT ne remplissent pas leurs missions » , juge Gérard Laguerre. « Or, si elles le faisaient, cela permettrait de déterminer les moyens humains nécessaires au bon fonctionnement des établissements » . Le responsable associatif conclut : « On ne veut pas que les élèves n'aient pas cours et en même temps, on se rend bien compte qu'ils ne sont pas en sécurité » . La Peep souhaite un dénouement rapide La Peep, fédération des parents d'élèves de l'enseignement public de la Martinique, constate que depuis le 10 septembre 2018 plusieurs établissements du second degré sont bloqués, ce qui interdit l'accès aux élèves. La Peep voit revenir le spectre de l'année dernière au cours de laquelle beaucoup d'heures d'enseignement ont été perdues, n'ayant pu être rattrapées, en dépit des efforts consentis par la communauté éducative. « Les élèves sont à chaque fois les principales victimes de ces situations » , explique l'association. Cette dernière, soucieuse de la réussite des élèves, souhaite un dénouement rapide à cette situation. Elle appelle les différentes parties (syndicats - rectorat - CTM) à tout mettre en oeuvre pour un retour immédiat des élèves dans leurs établissements. La FCPE appelle la CTM à recevoir les grévistes La FCPE, fédération des conseils de parents d'élèves, rappelle que deux mouvements secouent l'Education nationale : les syndicats enseignants qui réclament plus de contrats aidés et les agents territoriaux qui exigent la réembauche des contractuels dont le contrat n'a pas été renouvelé. La FCPE ne peut qu'approuver la rallonge de 150 emplois aidés obtenue lundi par le recteur. S'agissant du mouvement des agents techniques de la CTM, l'association de parents d'élèves, tout en reconnaissant le droit de grève, regrette qu'il n'y ait pas eu d'échanges entre la collectivité et les agents territoriaux, afin d'éviter le conflit. « Nous déplorons le blocage des établissements qui va impacter les enfants » , indique Claude Bertrac, secrétaire général de la FCPE. « Nous souhaitons que les autorités de la CTM puissent recevoir les grévistes pour qu'un dialogue s'amorce afin de mettre fin au blocage » . 27
20/09/2018 Grève des agents CTM : les grévistes attendent la plénière de la CTM Aucune avancée dans le conflit qui oppose les agents contractuels non renouvelé de la CTM et la présidence de la collectivité. Les établissements du secondaires restent bloqués ce jeudi. Une mobilisation est prévue à l'hôtel de Plateau Roy où se déroule une plénière de l'Assemblée de Martinique. RCI.FM | Par Peggy Saint-Ville (édition : Karl Lorand) Les grévistes se rendront à l'hôtel de la CTM ce jeudi matin. Hier, à la veille de la plénière prévue ce jeudi, Alfred Marie-Jeanne, le Président du Conseil Exécutif de la CTM, s'est exprimé sur la grève des agents contractuels non renouvelés. Le président indique que 53 contractuels ont été mis à disposition des chefs d'établissement pour cette rentrée. Il s'agit à la fois d'agents renouvelés et d'agents supplémentaires pour satisfaire les besoins indiqués depuis l'année dernière. Pour Alfred Marie-Jeanne, ce conflit n'est qu'une "manipulation perverse" d'une "opposition politicienne". Mobilisation à Plateau Roy Toujours dans l'attente d'un entretien avec le président de l'Exécutif, les syndicats vont tenter un coup de force ce jeudi matin à l'hôtel de Plateau Roy. En accédant à la plénière d'aujourd'hui, en interpellant les conseillers exécutifs et l'assemblée territoriale les manifestants veulent être entendus par les décideurs. Voilà plusieurs jours que les établissements sont fermés. La rentrée des lycéens et collégiens s'en trouve très perturbée impactant forcément le programme scolaire. Les élèves sont en retard sur leurs cours et plus le conflit durera, plus les chefs d'établissement devront mettre en place des heures supplémentaires sur le reste de l'année pour espérer rattraper les journées perdues. Des agents novices En attendant que les choses se règlent les chefs d'établissement tentent bon gré malgré de faire signaler leurs préoccupations quant au bon fonctionnement de leur structure. Face au manque de formation de certains contractuels saisonniers pour les postes qui leur sont attribués, proviseurs et principaux ont fait remonter leur difficulté face à certains profils. Un nouveau personnel qui s'est rajeuni cette année, avec en majorité des femmes. Des agents dont 90% d'entre eux n'ont jamais exercé en établissement scolaire ou pour qui c'est un premier emploi. 28
19/09/2018 Scandale du CEREGMIA : indécence et ignorance se conjuguent dans une certaine presse martiniquaise Billet du Jour / Ti kourilet - Billet du jour Il est curieux de voir comment a été relayée par la presse, l’information sur la triple révocation des enseignants-chercheurs du CEREGMIA. Comment accepter que la chaîne KMT invite en toute impunité Kinvi LOGOSSAH sans inviter avec lui aucun contradicteur? Le CSA devra en être informé et agir pour que cessent des actes aussi hérétiques en matière de déontologie de l’information. Comment ne pas être surpris d’entendre sur certaines chaînes que le trio du CEREGMIA fera appel devant le Conseil d’État, alors qu’on ne peut pas faire appel deux fois devant la même juridiction? Comment admettre que cette information n’ait pas été vérifiée avant d’être relayée sur une chaîne publique? Le trio du CEREGMIA a déjà fait appel devant le Conseil d’État après la première décision. Il ne peut donc plus faire appel devant cette juridiction et doit aller en Cassation. Et la Cassation reprend tout le dossier sur le fond et juge dans la plupart des cas plus sévèrement que le CNESER. Ensuite chose très importante: le trio dit avoir été blanchi par le Conseil d’État alors que le Conseil d’Etat n’est intervenu que sur la forme, la décision ayant, en effet, été annulée pour vice de forme. Ils n’ont donc jamais été blanchis! Devant la Cassation, c’est au fond et c’est éminemment plus complexe. Par ailleurs, la présence de trois mêmes juges n’a rien d’étonnant car le CNESER est ce que l’on appelle en droit français une « juridiction unique » dont les membres sont nommés pour une durée de mandat déterminée et ne peuvent être récusés. Donc cela n’a rien de partial ni d’injuste dans la mesure où c’est inscrit dans la loi. Enfin, au lieu de s’interroger sur trois révocations -ce qui est historique dans le paysage universitaire français et dénote la gravité des infractions- on se focalise sur un appel et on oublie de préciser que la Martinique détient là un triste record universitaire et que cela devrait nous amener à réfléchir sur la gestion des fonds publics par certains fonctionnaires de nos pays. Arrêtons de croire en l’esbroufe de personnes qui se retrouvent privées de travail ! Demandons-nous plutôt pourquoi tous ceux qui suivent ce trio et le soutiennent ne s’interrogent pas sur la gravité des infractions! Pourquoi ils ne voient pas que les suivre et les soutenir est purement suicidaire ! Pourquoi ils ne voient pas l’évidence: que, depuis mai 2014, malgré leurs menaces, leur agitation et leurs différents appels devant moult juridictions, ils n’ont jamais pu remettre leurs pieds à l’université jusqu’a être tous trois révoqués de la fonction publique ! Les faits sont têtus! Il suffit de les ecouter ! 29
19/09/2018 VICTORIN LUREL: «SERGE LETCHIMY VIENT ICI, EN GUADELOUPE, DEFENDRE PERSONNELLEMENT CEREGMIA» Gwadloup / Péyi kréyolopal Sur RCI (Radio Caraïbes International), jeudi 23 octobre 2014, le président du Conseil régional de la Guadeloupe, Victorin Lurel, a répondu à son homologue martiniquais à propos du cyclotron et d’autres sujets qui opposent la Guadeloupe et la Martinique. En particulier l’INTERREG c’est-à-dire les fonds européens permettant aux deux îles de coopérer avec la Caraïbe. Selon S. Letchimy, la Guadeloupe a géré les fonds de l’INTERREG depuis suffisamment longtemps et c’est désormais à la Martinique de le faire. Or, au cours de son interview, Victorin Lurel a prononcé cette phrase stupéfiante: «Notre ami vient personnellement, comme à Sainte-Lucie, m’accompagner, comme à Saint-Martin accompagner Josette Borel- Lincertin, comme ici-même en Guadeloupe défendre CEREGMIA». Stupéfiante car le CEREGMIA est justement accusé par divers rapports (de la Cour des compte, du Sénat etc…) d’avoir détourné 10 millions de…fonds européens. Notamment certains qui émanent de…l’INTERREG. Et V. Lurel nous dit que Letchimy est venu défendre le CEREGMIA en Guadeloupe !!! Désormais, le PPM ne pourra plus dire qu’il ne soutient pas Fred Célimène et Kinvi Logossah, les deux dirigeants de ce groupe de recherches qu’ils ont transformé en association mafieuse. Letchimy veut gérer les fonds de l’INTERREG pour quoi faire ? Dans quel but ? Nous laissons à nos lecteurs le soin de répondre à ces questions. Notons que lors du congrès du PPM au Marin, il y a une dizaine de jours, Fred Célimène et Hector Elisabeth du CEREGMIA, trônaient en bonne place dans la salle. Hum !... 30
19/09/2018 Quand Victorin Lurel déprogrammait l'ex-CEREGMIA Gwadloup / Péyi kréyolopal En dépit de l'indécent matraquage fait par certains médias (RCI, KMT etc.) suite à la révocation du trio du CEREGMIA par le CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche) afin de tenter de redonner une forme de crédibilité à Fred CELIMENE, Kinvi LOGOSSAH et Eric CARPIN, les faits sont là et bien là. Il suffit, pour ne prendre que cet exemple, de lire le courrier ci-après adressé par Victorin LUREL, alors président du Conseil Régional de Guadeloupe, à la gouvernance de l'Université des Antilles à propos des fameux dossiers INTERREG. Merci à la personne de la Région Guadeloupe qui nous a transmis le document ci-après (notre adresse-mail : montraykreyol@gmail.com)... 31
19/09/2018 KINVI LOGOSSAH MIS EN EXAMEN DANS L'AFFAIRE DU CEREGMIA © MARTINIQUE 1ÈRE (A gauche, Fred Célimène, ancien directeur du Ceregmia, à ses côtés, son ancien adjoint,Kinvi Longossah, en 2015 à l'université (Schoelcher). Matinik / Péyi kréyolopal Après deux semaines de pause l'affaire Ceregmia redémarre. Mardi matin (2 février), Kinvi Logossah, ancien directeur adjoint du Ceregmia a été mis en examen. C'est la cinquième personne mise en cause dans cette affaire. Après deux semaines de pause, l'affaire Ceregmia redémarre. Mardi matin (2 février), Kinvi Logossah, ancien directeur adjoint du Ceregmia a été mis en examen. C'est la cinquième personne mise en cause dans cette affaire après Fred Celimène, l'ancien directeur du Ceregmia, Pascal Saffache, ancien président de l'Université et les deux chefs d'entreprise, Charley Granvorka et Josette Jaca. Kinvi Logossah, est le deuxième homme du Ceregmia, ancien directeur adjoint du laboratoire de recherche. Un homme finalement assez discret. Une discrétion confirmée mardi matin, lorsqu’avec l’aide de la juge d’instruction, il parvient à éviter nos caméras. Toujours est-il que Kinvi Logossah est lui aussi mis en examen et placé sous contrôle judiciaire. http://martinique.la1ere.fr/2016/02/03/kinvi-logossah-mis-en-examen-dans... Un acteur important du dossier L’homme a notamment joué un rôle clef dans le dossier IFGCAR, du nom d’un institut de formation en Haiti. Il en était le directeur. Des sommes importantes, plus de 4 millions d’euros, ont été échangées entre cet institut, l’Europe et le Ceregmia. Des transactions dans des conditions jugées très contestables par les différents rapports : Double rémunération, contrats douteux avec des entreprises, faux diplômes... Le dossier IFGCAR est l’un des plus complexes de l’affaire Ceregmia. Kinvi Logossah est donc à son tour mis en examen, comme les autres protagonistes. Sept chefs d’accusation sont retenus contre lui parmi lesquels escroquerie en bande organisée, ou faux en écriture publique.... 32
19/09/2018 Le Grand Port Maritime de la Martinique, 2e port du monde Finaliste du Seatrade Cruise Awards 2018, le Grand Port Maritime de la Martinique décroche finalement la deuxième place après Dublin et devant le Québec. La cérémonie pour décerner ce titre s’est déroulée mercredi après-midi (19 septembre), au Portugal. © TIFOX - CMT On attend de nouveaux paquebots pour la prochaine saison. Christine Cupit Dublin, Martinique et Québec sont les trois ports de l'année du Seatrade Cruise Awards 2018. Ainsi, le Grand Port Maritime de la Martinique est classé deuxième port du monde, après Dublin et devant celui du Québec. La cérémonie pour décerner ce titre s’est déroulée mercredi après-midi (19 septembre), au Portugal. La croisière a le vent en poupe Depuis quelques années, l’activité de la croisière a doublé chez nous. Le Grand Port, le Comité Martiniquais du Tourisme (CMT), la Ville de Fort-de-France, et l'État ont travaillé de concert pour réaliser ce score. En 2017, on a enregistré près de 278 escales, et plus de 620 000 croisiéristes en escale. Jean-Rémy Villageois, le président du Grand Port Maritime de la Martinique exprime sa grande satisfaction. Le défi, selon lui, "sera de conserver la position du Grand Port, dans le top 3". 33
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