REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Jeudi 20 septembre 2018 Outre-mer - Mayotte.gouv

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REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Jeudi 20 septembre 2018 Outre-mer - Mayotte.gouv
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    REVUE DE PRESSE
ET DES RESEAUX SOCIAUX
    ˂˂ Outre-mer ˃˃
Jeudi 20 septembre 2018

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A LA UNE
 BUDGET;
Pages, 6 à 9, 66.

Outre-mer, budget Outre-mer en hausse en 2019, affirme
Olivier Dussopt.

 LOGEMENT;
Pages, 38 à 41.
Mayotte, déloger et reloger : les services de l’Etat
présentaient les mesures du Plan Logement.

 PLAN PAUVRETE;
Pages, 10, 67 à 69.

La Réunion, plan pauvreté: Agnès Buzyn adresse ses excuses
à un député de La France insoumise.

 RETRAITES;
Pages, 56 à 62.
Polynésie, Edouard Fritch appelle les syndicats à la « sagesse ».

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
MÉTROPOLITAINE

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REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Jeudi 20 septembre 2018 Outre-mer - Mayotte.gouv
Budget Outre-mer en hausse en 2019, affirme Olivier Dussopt

Paris, France | AFP | mercredi 19/09/2018 - 23:24 UTC+3 | 380 mots

Les crédits de la mission Outre-mer vont augmenter de 10 millions dans le budget 2019, a affirmé mercredi le
secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes publics Olivier Dussopt, devant les députés
ultramarins.

Il a confirmé un redéploiement de 170 millions d'euros "de moyens nouveaux pour 2019", loin de faire
l'unanimité auprès des députés de la délégation des Outre-mer de l'Assemblée nationale qui l'auditionnaient.

"Nous avons fait le choix d'augmenter les crédits de la mission Outre-mer de près de 10 millions d'euros en
2019 à structure constante" par rapport à 2018, a-t-il déclaré.

"A structure courante, nous souhaitons mobiliser 170 millions d'euros de moyens nouveaux", a-t-il dit,
"consacrés en priorité au financement d'investissements structurants" en Outre-mer.

Ils seront financés "par des mesures d'économie", comme la suppression de la "TVA non perçue et
récupérable", une aide directe à l'investissement jugée "inefficace". Elle représente près de 100 millions d'euros
par an.

De plus, "le dispositif d'abattement sur le revenu dont bénéficient les personnes domiciliés dans les Outre-mer
sera revu", ce qui devrait "générer à terme 70 millions d'économie", a précisé M. Dussopt.

Le ministère des Outre-mer avait affirmé en juillet que cet avantage fiscal créé en 1960 bénéficiait surtout "aux
revenus les plus élevés" et "ne profitait pas au développement local".

La suppression de l'abattement "est une mesure qui ne passe pas dans les Outre-mer", a prévenu Olivier Serva,
député LREM de la Guadeloupe et président de la délégation Outre-mer.

Les crédits générés par ces mesures permettront notamment de financer un "Fond exceptionnel
d'investissements" qui passera "de 40 M à 110 M d'euros", a précisé M. Dussopt.

"Ces annonces nous font froid dans le dos", a déclaré le député LR de La Réunion David Lorion. "Vous
transformez cela en un fond exceptionnel qui finira par disparaitre puisqu'il est exceptionnel", s'est-il inquiété.

Le gouvernement prévoit aussi la mise en place de "zone franches d'activité nouvelle génération", pour
remplacer le "maquis actuel des multiples régimes zonés en Outre-mer", qui sont "illisibles pour les
entreprises", a précisé M. Dussopt.

Quant aux majorations de traitements dans la Fonction publique, "aucune disposition particulière" n'est inscrite
dans le projet de loi de finances 2019, mais "nous aurons l'occasion l'année prochaine" lors de la loi sur la
transformation de la Fonction publique "d'évoquer ces questions-là", a-t-il prévenu.

caz/nth

© Agence France-Presse

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20/09/2018

Budget Outre-mer en hausse en 2019, affirme Olivier Dussopt

Les crédits de la mission Outre-mer vont augmenter de 10 millions dans le budget 2019, a affirmé mercredi le
                                             secrétaire d'Etat auprès du ministre de l'Action et des Comptes
                                             publics Olivier Dussopt, devant les députés ultramarins.

                                                   © LUDOVIC MARIN / AFP Olivier Dussopt, secrétaire d'Etat auprès du
                                                   ministre de l'Action et des Comptes publics

                                                          La1ere.fr (avec AFP)

                                                 Il a confirmé un redéploiement de 170 millions d'euros "de moyens
nouveaux pour 2019", loin de faire l'unanimité auprès des députés de la délégation des Outre-mer de l'Assemblée
nationale qui l'auditionnaient.

Financés "par des mesures d'économie"
"Nous avons fait le choix d'augmenter les crédits de la mission Outre-mer de près de 10 millions d'euros en 2019 à
structure constante" par rapport à 2018, a-t-il déclaré. "A structure courante, nous souhaitons mobiliser 170 millions
d'euros de moyens nouveaux", a-t-il dit, "consacrés en priorité au financement d'investissements structurants" en Outre-
mer. Ils seront financés "par des mesures d'économie", comme la suppression de la "TVA non perçue et récupérable",
une aide directe à l'investissement jugée "inefficace". Elle représente près de 100 millions d'euros par an.

De plus, "le dispositif d'abattement sur le revenu dont bénéficient les personnes domiciliés dans les Outre-mer sera revu",
ce qui devrait "générer à terme 70 millions d'économie", a précisé M. Dussopt. Le ministère des Outre-mer avait affirmé
en juillet que cet avantage fiscal créé en 1960 bénéficiait surtout "aux revenus les plus élevés" et "ne profitait pas au
développement local".

"Une mesure qui ne passe pas"
La suppression de l'abattement "est une mesure qui ne passe pas dans les Outre-mer", a prévenu Olivier Serva, député
LREM de la Guadeloupe et président de la délégation Outre-mer. Les crédits générés par ces mesures permettront
notamment de financer un "Fond exceptionnel d'investissements" qui passera "de 40 M à 110 M d'euros", a précisé M.
Dussopt.

"Vous transformez cela en un fond exceptionnel qui finira par disparaitre puisqu'il est exceptionnel", s'est-il inquiété. Le
gouvernement prévoit aussi la mise en place de "zone franches d'activité nouvelle génération", pour remplacer le
"maquis actuel des multiples régimes zonés en Outre-mer", qui sont "illisibles pour les entreprises", a précisé M. Dussopt.
Quant aux majorations de traitements dans la Fonction publique, "aucune disposition particulière" n'est inscrite dans le
projet de loi de finances 2019, mais "nous aurons l'occasion l'année prochaine" lors de la loi sur la transformation de la
Fonction publique "d'évoquer ces questions-là", a-t-il prévenu.

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19/09/2018

L’entretien politique- Victoire Jasmin: « Le Gouvernement
devra être réaliste » concernant le PLFSS

                                          Pour sa rentrée parlementaire, la sénatrice de la Guadeloupe s’est
                                          confiée pour Outremers360 sur les dossiers dont elle entend lutter
                                          sous cette nouvelle mandature, pour une meilleure « qualité de
                                          vie » de la population et la jeunesse.

                                            Élue en septembre dernier, Victoire Jasmin dresse un premier bilan
                                            positif de son action en tant que sénatrice. « Je me suis impliquée dans
tous les problématiques prévues au calendrier »confie-t-elle. Retraites des agriculteurs, dossiers de violences
sexuelles et sexistes, problématiques de santé et de santé publique figurent parmi les dossiers phares dont elle a
eu à traiter. Mais aujourd’hui, la sénatrice souhaite encore aller plus loin. « Je compte poursuivre ce travail sans
pour autant négliger le travail de terrain car je me suis rendue compte que la population attend des
parlementaires qu’ils soient au Sénat mais aussi sur le terrain afin d’expliquer et d’expliciter les problématiques
des dossiers sur lesquels nous travaillons »

                                              Victoire Jasmin dans l’Hémicycle lors de la séance de questions
                                              au gouvernement © DR

                                              Risques naturels

                                              Membre de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, la sénatrice
                                              est l’une des co-auteurs d’un rapport sur les risques naturels
                                              majeurs en Outre-mer, présenté fin juin dernier. Ce document
dresse 60 recommandations pour mieux préparer et anticiper les aléas naturels dans les territoires ultramarins.
« Il y a beaucoup à faire en ce qui concerne la population. Il faut davantage impliquer les citoyens car il existe
une grande méconnaissance des risques naturels auxquels nous sommes confrontés régulièrement », souligne-t-
elle.
Victoire Jasmin prend pour exemple la récente polémique née lors du passage de la tempête ISAAC concernant
les mesures de prévention prise par le préfet de Guadeloupe. » Le Préfet était dans son rôle, il a pris les bonnes
décisions. Dans ce contexte, le principe de précaution s’imposait ».

                                             La sénatrice de la Guadeloupe estime qu’il est important que le
                                             Président de la République Emmanuel Macron se rende un an après
                                             le passage de l’ouragan Irma sur les îles de Saint-Martin et Saint-
                                             Barthélémy. « Il est important d’ évaluer un an après car cela
                                             permet de mieux rebondir sur les mesures prises et de mieux
                                             appréhender ce type d’événement à l’avenir ».

                                             Visite de la mission sénatoriale sur les risques naturels majeurs en
                                             Outre-mer avec Victoire Jasmin, Michel Magras, Matthieu Darnaud
et Guillaume Arnell © DR

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19/09/2018

Plan pauvreté

Victoire Jasmin s’est également exprimée sur le plan pauvreté présenté par Emmanuel Macron le 13 septembre
dernier. Sur ce point la sénatrice reste sceptique. « Les annonces « vont dans le bon sens mais elles ne sont pas
                                                              suffisantes partout. Actuellement, il y a des
                                                              disparités en fonction des territoires, en fonction
                                                              des lieux de vies. Dans les Outre-mer, il y a un fort
                                                              taux de chômage, des familles qui rencontrent de
                                                              grandes difficultés. Ce sont sur le terrain qu’on
                                                              verra si ces annonces sont pertinentes ou pas » a
                                                              déclaré Victoire Jasmin avant d’indiquer « qu’il y a
                                                              une réflexion à mener avec les collectivités locales
                                                              pour voir comment mettre en oeuvre les différentes
                                                              actions ».

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                                                              PLFSS et Budget Outre-mer

Parmi les prochains dossiers dont la sénatrice aura à défendre au sein de l’hémicycle du Palais de Luxembourg,
se trouvent le projet de loi de financement de la sécurité Outre-mer ou encore le budget Outre-mer. Victoire
Jasmin affirme qu’elle portera une attention particulière sur les textes de révision des retraites, de
remboursement des médicaments sur la maladie d’Alzheimer ou encore la situation des hôpitaux. « Les
personnes qui cotisent doivent avoir une qualité de vie derrière. Le gouvernement devra être réaliste, qu’il
comprenne qu’on ne peut pas tout mutualiser « .
Concernant le budget Outre-mer, Victoire Jasmin ajoute qu’il faudra que le gouvernement prenne en compte
chacune des problématiques respectives de chacun des territoires.

Hormis les dossiers inscrits au calendrier sénatorial, la sénatrice affirme vouloir se pencher sur la situation de la
jeunesse en situation d’emploi. « Depuis la mise en place de Parcours Sup, j’ai vu une grande détresse chez
certains jeunes qui n’ont pas trouvé d’issues qui correspondent à leur parcours », conclut-elle.

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REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Jeudi 20 septembre 2018 Outre-mer - Mayotte.gouv
Plan pauvreté: Agnès Buzyn adresse ses excuses à un député La France insoumise

Paris, France | AFP | mercredi 19/09/2018 - 21:12 UTC+3 | 361 mots

La ministre des Solidarités Agnès Buzyn a présenté ses excuses à un député La France insoumise de La
Réunion, Jean-Hugues Ratenon, à qui elle avait reproché mardi de "se nourrir" de la pauvreté, alors que ce
dernier est un ancien bénéficiaire du RSA.

Dans un courrier manuscrit envoyé mardi et que le député a fait connaître mercredi, la ministre lui demande
"d'accepter (ses) excuses pour (sa) réponse" qui "traduisait un propos politique mais nullement une attaque
personnelle à votre égard", lui affirme-t-elle.

Lors des questions au gouvernement mardi, le député réunionnais avait estimé que "le compte n'y était pas" et
que la pauvreté n'était "pas près de disparaître" avec le plan pauvreté annoncé jeudi dernier par le
gouvernement.

"Vous n’avez aucun intérêt à ce que nous arrivions à résorber la pauvreté dans ce pays, car vous en vivez, vous
vous en nourrissez", lui avait alors répondu Mme Buzyn.

Le député Ratenon avait exigé des excuses dans un communiqué. "C'est une insulte profonde pour celles et
ceux qui luttent avec force et abnégation pour une société plus juste. C'est d'autant plus une insulte pour moi et
ma famille que nous avons connu la pauvreté durant des années. Avant d'être élu, j’étais au RSA et vivais bien
en dessous du seuil de pauvreté. A travers moi, ce sont tous les pauvres que cette riche ministre insulte", avait-il
déclaré.

Jean-Luc Mélenchon avait aussi dénoncé des "propos inadmissibles".

"Ce mot d'excuse est authentique", a confirmé une porte-parole de Mme Buzyn à l'AFP. "L'intention de la
ministre n'a jamais été de blesser personnellement le député mais bien de lui faire une réponse politique à une
question politique. La ministre ignorait totalement qu'avant d'être député il avait touché le RSA, il a été blessé
et elle a donc présenté ses excuses pour cela".

M. Ratenon a indiqué mercredi "prendre acte" de ces excuses, même si "cela n'enlève rien à la violence des
mots et le fond de sa pensée". "J'accepte d'aller la rencontrer dans les prochains jours pour lui exposer que la
pauvreté n'est pas un choix et que son plan n'est pas LE plan qui répond aux nombreuses souffrances des
Français et particulièrement des Réunionnais".

caz-ab-mah/bap/cam

© Agence France-Presse

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20/09/2018

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"Décolonisons les arts !" Le plaidoyer anti-raciste et anti-discriminatoire de
créateurs de la diversité

Sous la direction des artistes et écrivaines Leïla Cukierman, Gerty Dambury (Guadeloupe) et Françoise Vergès
(La Réunion), l’ouvrage collectif "Décolonisons les arts !" s’attache à déconstruire et analyser le racisme dans
le monde de la culture en France. Et propose des solutions.

© DR De gauche à droite sur la photo : Leïla Cukierman, Gerty Dambury et Françoise Vergès.

       Par Philippe Triay

« Décolonisons les arts ! », qui sort ce mercredi chez L'Arche Editeur, réunit les contributions de quinze créateurs issus
d’univers différents. Sous la direction des artistes et écrivaines Leïla Cukierman, Gerty Dambury (Guadeloupe) et
Françoise Vergès (La Réunion), on y trouve entre autres Amandine Gay (réalisatrice du film « Ouvrir La Voix »), le
Guadeloupéen Jalil Leclaire (comédien et metteur en scène), l’artiste plasticien franco-algérien Kader Attia, la
Martiniquaise Sandra Sainte Rose Franchine (plasticienne et danseuse, « 30 nuances de noir(es) »), la romancière et
metteur en scène Eva Doumbia, initiatrice du Festival Massilia Afropéa, et le Burkinabé Hassane Kassi Kouyaté
(comédien et ancien directeur de Tropiques-Atrium, Scène nationale de Martinique).

L’ouvrage part d’un constat déjà exprimé par l’association Décoloniser les arts (DLA) et de « la volonté
d’ouvrir encore plus largement le débat sur le racisme dans le monde culturel et artistique ». l’objectif reste
clair : « identifier les causes des absences, dénis, oublis, et points aveugles dans la représentation des
racisé.e.s, et dans les formes de narration, de méthodologie, ou de formation dans les institutions artistiques et
culturelles, au cinéma, au théâtre, dans la danse, la musique, les arts vivants, et les musées ».

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19/09/2018

Contexte idéologique
La tâche est ardue, surtout dans le contexte idéologique de l’ «universalisme» français, qui s’affiche au monde comme
inclusif, non communautariste et non raciste alors qu’il est en fait gangrené par un racisme sournois et bien réel, qui
conduit à de multiples discriminations, incluant le domaine de la culture. « Le racisme n’est ni une affaire d’opinion ni de
goût mais un système qui structure l’Etat, les institutions et qui a profondément pénétré la société », écrivent les
coordinatrices de l’ouvrage dans leur introduction. « 'Ça' contamine la société, même ses mouvements progressistes et
donc le monde culturel et artistique ».

Le comédien guadeloupéen Jalil Leclaire parle ainsi de son « corps racisé », et tout ce que sa seule présence fait naître
dans l’imaginaire de ses camarades, et « des histoires qui ne s’adaptent finalement pas à ta forme, à ta couleur, à ta
douleur ».

Tu as compris que moi, ton corps, je gênais et que j’allais être soumis à toutes sortes de violences afin de me
rendre moins gênant, afin de me remodeler, me faire disparaître, me rendre moins moi. Que ce corps, le tien, se
taise ! Qu’il ne raconte pas son histoire, sa colonisation, sa mise en esclavage, sa réduction à une classe sociale
créée pour lui seul, quelle que soit son origine sociale réelle. » (Jalil Leclaire)

Dans un chapitre intitulé « Corps non blancs en scène et décolonisation du regard » la chorégraphe martiniquaise
Sandra Sainte Rose Franchine explique à la suite du comédien que son travail se veut l’écho des « minorités » de genre,
sexuelles, et raciales. « En contexte français, la norme est hétérosexuelle, blanche, de classe sociale aisée, valide », écrit-
elle. Pour elle, femme afrodescendante, il s’agit donc d’interroger son déterminisme social, « le critiquer et réinventer
une identité affranchie », en cherchant « des sources iconographiques, musicales et chorégraphiques dans des matériaux
produits par la diaspora noire (danses sociales afro-américaines, danses d’Afrique et des Antilles, pop culture,
déplacement du plateau dans l’espace public…) ».

Propositions concrètes
Sous la plume de Françoise Vergès, en guise de conclusion, l’ouvrage effectue des propositions concrètes. Entre autres :
« Faire mieux connaître, et plus largement, toutes les initiatives, actions, expériences et pratiques développées dans des
écoles d’art et des centres culturels par des artistes, des étudiant.e.s et des enseignant.e.s, qui contribuent à la
décolonisation des savoirs et des méthodes ; Un programme d’action affirmative pour transformer les comités de
sélection, les commissariats et les directions des institutions culturelles, artistiques, cinématographiques et médiatiques
pour aller plus loin que la parité femmes/hommes ou la nomination de quelques-un.e.s ‘issues de la diversité’ et instituer
un peu plus de transparence ; Une révision des cartels dans les musées ; Des lieux pérennes en France et dans les ‘Outre-
mer’ où organiser des débats, rencontres, expositions et réflexions sur le processus de la décolonisation des arts. »

« Décolonisons les arts ! », sous la direction de Leïla Cukierman, Gerty Dambury et Françoise Vergès – L’Arche Editeur,
septembre 2018, 144 pages, 15 euros.

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
   LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

            16
LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

             17
GUADELOUPE

    18
20/09/2018

Médailles et lettres de félicitations après Maria et Irma
Jean-Luc GOUBIN

                                          Médailles et lettres de félicitations après Maria et Irma. (J.L.G)

                                          Un an après le passage des ouragans Irma et Maria, le préfet
                                          Philippe Gustin a rendu hommage aux fonctionnaires qui se sont
                                          distingués pendant ces événements.

                                            Mercredi, à la résidence préfectorale, le représentant de l'État a remis la
                                            médaille de la sécurité intérieure ou une lettre de félicitations à chacun des
                                            fonctionnaires qui se sont distingués pendant le passage des ouragans Irma et
Maria. Ils ont été récompensés pour leur investissement personnel, leur énergie et leur endurance tout au long de la
gestion de la crise que ce ce soit au sein du centre opérationnel départemental de la préfecture, de la cellule
d'information du public, ou encore du centre d'accueil des réfugiées des îles du Nord, à l'aéroport Pôle Caraïbe.

« Aujourd'hui, j'ai remis 23 médailles et 51 lettres de félicitations à l'ensemble des agents qui ont contribué pendant
toute la gestion de cette crise à faire en sorte que les choses se passent le mieux que possible » , a précisé Philippe
Gustin. « Ils sont allés quelquefois au delà de leurs obligations normales de fonctionnaires, n'ont pas compté leur temps,
et ont parfois dû innover. Ils avaient toutes les raisons d'être félicités. » .

                                                           19
20/09/2018

Le Cros Guadeloupe relaie la pétition en ligne pour plus de moyens pour le sport
Mercredi 19 Septembre 2018 - 18h01

                              Alain Sorèze, président du Comité régional olympique et sportif de Guadeloupe. - Photo :
                              Dominique Chomereau-Lamotte

                              Alain Sorèze, président du Comité régional olympique et sportif (Cros) de la Guadeloupe,
                              appelle les dirigeants de clubs, sportifs, membres de toutes les associations sportives de
                              notre Archipel et citoyens à signer la pétition en ligne lancée par le Comité national
                              olympique et sportif français (CNOSF), ce vendredi, pour réclamer au gouvernement des
                              moyens pour le sport.

« Le texte de la pétition est court et consensuel pour permettre à chacun d’entre nous de signer et faire signer un
maximum de personnes », écrit-il dans une newsletter adressée au plus grand nombre, « Dans le contexte actuel, le
mouvement sportif de Guadeloupe doit être aussi mobilisé et faire entendre sa voix. Le moment est venu de montrer
que le sport compte et qu’il doit être soutenu pour pouvoir compter de plus en plus. ». « Nous devons tous ensemble
nous mobiliser pleinement et fortement pour assurer le succès de cette pétition nationale, insiste Alain Sorèze, plus il y
aura de signatures, plus cela renforcera la Ministre des sports dans son rôle au sein du gouvernement, les
Parlementaires pour défendre le mouvement sportif à leur niveau et ceux qui sont en charge des sports au sein de la
région, du département, de la commune ou des communautés de communes pour en faire de même ».

Le texte de la pétition

« Nous, sportifs, dirigeants de clubs, bénévoles, passionnés, citoyens, demandons que le sport bénéficie de moyens à
hauteur de ces apports humains, économiques et sociétaux. Pour que le sport compte, je signe ».
La pétition sera officiellement ouverte, ce vendredi 21 septembre, à midi, sur le site franceolympique.com, au premier
jour de la Fête du sport, une mobilisation de trois jours lancée par l'ancienne ministre Laura Flessel pour développer et
promouvoir les activités physiques et sportives. A compter de cette date, connectez-vous, signez, partagez, et faites
signer la pétition.

Un mouvement sportif en souffrance

Le mouvement sportif français dans son ensemble a dû subir de plein fouet la diminution drastique des emplois aidés,
ainsi que celle de la part territoriale du CNDS (Centre national pour le développement du sport).
« Si les travaux sur la gouvernance du sport ont débouché sur un large consensus à l’idée de créer une Agence nationale
associant équitablement Etat, collectivités territoriales et mouvement sportif, avec une participation du monde
économique, le sport a du mal pour l’instant à être un enjeu pour la France », commente Alain Sorèze. « Pourtant, nul
doute de son apport tant sociétal qu’économique. Sans clubs et sans éducateurs, pas de champions, pas d’Equipe de
France, mais aussi pas d’éducation, pas de santé par le sport, pas de lien social, pas d’intégration, bref pas de valeurs
sociétales que chacun attribue au sport mais qu’il n’est possible de transmettre que s’il existe des clubs et des
éducateurs tant bénévoles que professionnels ». Selon lui, conforter ce rôle doit être une priorité de l’Etat et des
collectivités territoriales. Ces dernières sont le premier financeur du sport français avec un engagement à hauteur de
13,5 milliards d’euros. La participation de l’Etat est également indispensable pour illustrer l’importance qu’il accorde au
sport et montrer la voie à suivre. Il y a 180 000 associations sportives affiliées dans 90 fédérations membres du CNOSF.
Cela fait du mouvement sportif le premier des mouvements associatifs du pays.

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GUYANE

  21
18/09/2018

Rodolphe Alexandre se bat pour conserver la gestion des fonds européens

Satisfecit pour la CTG, pour sa gestion des fonds européens. Le vendredi 14 septembre, le président de la
Collectivité territoriale de Guyane était auditionné par les contrôleurs de la cour des Comptes à Paris. Il
s’agissait de faire un bilan sur la ventilation des fonds gérés par la CTG.

                                                                     © PClarke

                                                                            Patrick Clarke/Marie-Claude Thébia

                                                                     Le président de la Collectivité territoriale de
                                                                     Guyane est un président heureux. C’est en tout cas,
                                                                     le message qu’il a voulu faire passer à la presse
                                                                     concernant son audition à la cour des Comptes.

L'heure du bilan
Selon Rodolphe Alexandre, les conclusions de cette haute juridiction sont extrêmement positives. L’objectif pour la CTG
est de conserver la gestion des fonds européens qui -avant la fusion des conseils régionaux et généraux- étaient sous le
contrôle de l’Etat.
Il s’agissait pour le président de faire un bilan de la programmation des fonds en 2007-2013, par l’ex Région sous la
tutelle de l’Etat et en 2014-2020 avec la CTG comme autorité de gestion.
Rodolphe Alexandre a du s’exprimer devant les contrôleurs afin de faire son bilan : "Ma plaidoirie portait sur la
décentralisation accentuée… sur une volonté également de territorialiser les fonds européens…sur la compétence et la
technicité reconnues des agents du pôle européen de la CTG … sur l’objectif de poursuivre la structuration des filières
agricoles, du bois, de la pêche etc.. Nous voulons rester gestionnaires des fonds européens".

560 millions de fonds européens
Le président de la CTG, était auditionné dans le cadre d’un contrôle conduit par la haute juridiction financière appuyé
par les chambres régionales des Comptes ultra-marines sur la gestion des fonds de l’ensemble des Collectivités des
Antilles-Guyane et de Mayotte.
L’enjeu était, en conséquence, d’importance, avant d'entamer le nouveau cycle des programmations. Pour le président,
ses doléances ont été entendues : "La cour des Comptes a reconnu que le transfert de gestion avec l'Etat, s’est fait au
désavantage de la CTG en termes d’équivalent temps/emploi, de masse salariale, d’assistance technique payée (…).
Nous avons pu démontrer que nous étions de bons élèves. En l’espace de 4 ans : 560 millions d’euros ont été attribués,
680 dossiers déposés dont 240 ventilés. En conséquence, nous ne voulons pas que cette compétence soit reprise par
l’Etat".
En outre, le président de la CTG a plaidé pour une différenciation des fonds accordés à la Guyane afin qu’elle puisse
rattraper le retard structurel qui la pénalise depuis des décennies.

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19/09/2018

Santé en Guyane: L’ARS met en place des contrôles sanitaires à l’aéroport Félix
Eboué

© DR

Après le décès d’un homme originaire de la fièvre jeune, l’Agence régionale de santé de Guyane a
annoncé des contrôles renforcés du carnet de vaccination des passagers se rendant en Guyane. Un article
de notre partenaire Radio Peyi.

Des agents habilités par l’ARS de Guyane seront désormais chargés d’effectuer des dmissions de contrôle
sanitaire aux frontières aux points d’entrée du territoire à savoir l’aéroport Felix Eboué ou encore le grand port
maritime de Guyane. Interrogé par Radio Péyi Guyane, Jacques Cartiaux, directeur de l’ARS précise « qu’il
s’agit de contrôles ponctuels ». « Nous n’allons pas systématiquement retarder la file des passagers qui
débarquent en faisant des contrôles systématiques », ajoute-t-il.
Le vaccin contre la fièvre est obligatoire pour se rendre en Guyane. Les passagers non porteurs des documents
obligatoires peuvent être refoulés à la frontière et reconduits sur un vol retour sur décision de l’ARS pour non-
respect de la législation.

En août, un Suisse est finalement décédé après son hospitalisation à Paris pour avoir contracté « le virus de la
fièvre jaune » en Guyane. La fièvre jaune est une maladie virale aiguë qui se transmet par la piqûre d’un
moustique infecté.

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19/09/2018

Agriculture : la plantation d'Aquilaria, l'un des bois les plus
précieux au monde, expérimentée en Guyane
L’audace de trois agriculteurs guyanais. A Cacao et à Régina, ils travaillent à l'implantation de l'Aquilaria. Un arbre aux
   vertus médicinales, très prisé dans l'univers de la parfumerie. Un projet agricole soutenu par les fonds européens.

                                                          © CTG

       Marie-Claude Thébia

L’aquilaria, ou arbre à encens est un arbre originaire de l’Asie du sud. Depuis quelques années, il fait l’objet
d’expérimentation en Guyane. En Asie, ces arbres sont en voie de disparition. Son coût a été multiplié en raison de sa
rareté. Le kilo est estimé entre 30 000 et 40 000 euros.

Une parcelle de 11 hectares
La parcelle expérimentale s’étale sur 11 hectares. Elle a bénéficié d’un financement FEDER, fonds européen pour le
développement régional. Les initiateurs du projet sont soutenus par le CIRAD, (centre de coopération international en
recherche agronomique pour le développement) et de la Collectivité territoriale de Guyane autorité de gestion des
fonds européens.

Un projet initié il y a cinq ans
Trois agriculteurs sont à l’origine de cette expérimentation à Cacao et Régina. Cela fait cinq ans qu'ils tentent de la
mener à bien. Le plus difficile est d'obtenir le bois noir ou bois d'Aggar. C'est ce bois "malade" qui est l'un des plus
précieux au monde. Il est connu depuis des millénaires pour ses vertus hautement médicinales, son huile essentielle très
utilisée en parfumerie.

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MARTINIQUE

    25
19/09/2018

Le blocage des établissements se poursuit
J.-M.A. Mercredi 19 septembre 2018

Réunis hier à la maison des syndicats, les agents techniques de la CTM ont décidé de poursuivre leur mouvement de
grève (J.-M.E./ France-Antilles)

Réunis hier à la maison des syndicats, les agents techniques de la CTM affiliés à la CGTM et à l'Unsa
territoriaux ont décidé de poursuivre leur mouvement de grève et de blocage des établissements scolaires.
De leurs côtés, les associations de parents d'élèves souhaitent une résolution rapide du conflit.

« En l'absence de réponse concrète quant à la ventilation des postes annoncés lundi soir pour les vies scolaires, en
l'absence d'avancée dans le conflit qui oppose les agents mobilisés à la CTM, les sections Snuep-FSU, Snetaa et CGTM du
LP Bissol ont voté la reconduction de la mobilisation pour ce mercredi 19 septembre » .

Ce communiqué annonce la couleur. Plusieurs établissements scolaires seront de nouveau bloqués aujourd'hui. Hier, à
la maison des syndicats, Willy Delor, secrétaire général de la CGTM territoriaux, et Hugo Meslien, secrétaire général de
l'Unsa territoriaux, ont appelé les agents techniques de la CTM à poursuivre le mouvement de grève démarré vendredi.
« Il prend de la force et nous n'avons pas d'autre choix pour faire pression sur le président Marie-Jeanne qui ne veut pas
nous recevoir » , lâche Willy Delor. 40 contractuels de la CTM intervenant dans les collèges et lycées, depuis plus de trois
ans, n'ont pas été repris à la rentrée. Ils ont été entretemps remplacés. Une décision que personne ne comprend. «
Notre seul objectif, c'est que les camarades, qui ont perdu leur travail, soient repris » , insiste Willy Delor. « Nous
sommes plus que jamais mobilisés » .

Pour l'Upem, certains élèves sont plus pénalisés que d'autres

Gérard Laguerre, président de l'Union des parents d'élèves de Martinique (Upem), reconnaît que la situation est
complexe. « Les agents territoriaux sont mobilisés pour défendre leurs droits, mais c'est une problématique spécifique à
la CTM » , explique Gérard Laguerre. Et de s'interroger : « Pourquoi ne bloquent-ils pas la CTM ? » .

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19/09/2018

En outre, il constate que tous les élèves ne sont pas logés à la même enseigne, puisque tous les collèges et lycées ne
sont pas bloqués.

S'agissant des syndicats enseignants qui ont déposé des préavis de grève par rapport au manque de moyens, le
président de l'Upem estime que les conditions ne sont pas actuellement réunies pour que les établissements
fonctionnent correctement. « Les instances comme les conseils d'administration, les CHSCT ne remplissent pas leurs
missions » , juge Gérard Laguerre. « Or, si elles le faisaient, cela permettrait de déterminer les moyens humains
nécessaires au bon fonctionnement des établissements » . Le responsable associatif conclut : « On ne veut pas que les
élèves n'aient pas cours et en même temps, on se rend bien compte qu'ils ne sont pas en sécurité » .

La Peep souhaite un dénouement rapide

La Peep, fédération des parents d'élèves de l'enseignement public de la Martinique, constate que depuis le 10
septembre 2018 plusieurs établissements du second degré sont bloqués, ce qui interdit l'accès aux élèves. La Peep voit
revenir le spectre de l'année dernière au cours de laquelle beaucoup d'heures d'enseignement ont été perdues, n'ayant
pu être rattrapées, en dépit des efforts consentis par la communauté éducative. « Les élèves sont à chaque fois les
principales victimes de ces situations » , explique l'association. Cette dernière, soucieuse de la réussite des élèves,
souhaite un dénouement rapide à cette situation. Elle appelle les différentes parties (syndicats - rectorat - CTM) à tout
mettre en oeuvre pour un retour immédiat des élèves dans leurs établissements.

La FCPE appelle la CTM à recevoir les grévistes

La FCPE, fédération des conseils de parents d'élèves, rappelle que deux mouvements secouent l'Education nationale :
les syndicats enseignants qui réclament plus de contrats aidés et les agents territoriaux qui exigent la réembauche des
contractuels dont le contrat n'a pas été renouvelé.

La FCPE ne peut qu'approuver la rallonge de 150 emplois aidés obtenue lundi par le recteur. S'agissant du mouvement
des agents techniques de la CTM, l'association de parents d'élèves, tout en reconnaissant le droit de grève, regrette qu'il
n'y ait pas eu d'échanges entre la collectivité et les agents territoriaux, afin d'éviter le conflit.

« Nous déplorons le blocage des établissements qui va impacter les enfants » , indique Claude Bertrac, secrétaire
général de la FCPE. « Nous souhaitons que les autorités de la CTM puissent recevoir les grévistes pour qu'un dialogue
s'amorce afin de mettre fin au blocage » .

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20/09/2018

Grève des agents CTM : les grévistes attendent la plénière de la CTM
Aucune avancée dans le conflit qui oppose les agents contractuels non renouvelé de la CTM et la présidence de la
collectivité. Les établissements du secondaires restent bloqués ce jeudi. Une mobilisation est prévue à l'hôtel de Plateau
Roy où se déroule une plénière de l'Assemblée de Martinique.

RCI.FM | Par Peggy Saint-Ville (édition : Karl Lorand)

                                                                 Les grévistes se rendront à l'hôtel de la CTM ce jeudi
                                                                 matin.

                                                                 Hier, à la veille de la plénière prévue ce jeudi, Alfred
                                                                 Marie-Jeanne, le Président du Conseil Exécutif de la
                                                                 CTM, s'est exprimé sur la grève des agents
                                                                 contractuels non renouvelés.

                                                          Le président indique que 53 contractuels ont été mis à
                                                          disposition des chefs d'établissement pour cette
                                                          rentrée. Il s'agit à la fois d'agents renouvelés et
d'agents supplémentaires pour satisfaire les besoins indiqués depuis l'année dernière. Pour Alfred Marie-Jeanne,
ce conflit n'est qu'une "manipulation perverse" d'une "opposition politicienne".

Mobilisation à Plateau Roy

Toujours dans l'attente d'un entretien avec le président de l'Exécutif, les syndicats vont tenter un coup de force
ce jeudi matin à l'hôtel de Plateau Roy.

En accédant à la plénière d'aujourd'hui, en interpellant les conseillers exécutifs et l'assemblée territoriale les
manifestants veulent être entendus par les décideurs.

Voilà plusieurs jours que les établissements sont fermés. La rentrée des lycéens et collégiens s'en trouve très
perturbée impactant forcément le programme scolaire.

Les élèves sont en retard sur leurs cours et plus le conflit durera, plus les chefs d'établissement devront mettre
en place des heures supplémentaires sur le reste de l'année pour espérer rattraper les journées perdues.

Des agents novices

En attendant que les choses se règlent les chefs d'établissement tentent bon gré malgré de faire signaler leurs
préoccupations quant au bon fonctionnement de leur structure.

Face au manque de formation de certains contractuels saisonniers pour les postes qui leur sont
attribués, proviseurs et principaux ont fait remonter leur difficulté face à certains profils. Un nouveau personnel
qui s'est rajeuni cette année, avec en majorité des femmes. Des agents dont 90% d'entre eux n'ont jamais
exercé en établissement scolaire ou pour qui c'est un premier emploi.

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19/09/2018

Scandale du CEREGMIA : indécence et ignorance se conjuguent dans une certaine presse
martiniquaise

Billet du Jour / Ti kourilet - Billet du jour

  Il est curieux de voir comment a été relayée par la presse, l’information sur la triple révocation des
enseignants-chercheurs du CEREGMIA.

  Comment accepter que la chaîne KMT invite en toute impunité Kinvi LOGOSSAH sans inviter avec lui aucun
contradicteur? Le CSA devra en être informé et agir pour que cessent des actes aussi hérétiques en matière de
déontologie de l’information.

  Comment ne pas être surpris d’entendre sur certaines chaînes que le trio du CEREGMIA fera appel devant le Conseil
d’État, alors qu’on ne peut pas faire appel deux fois devant la même juridiction?

 Comment admettre que cette information n’ait pas été vérifiée avant d’être relayée sur une chaîne publique?

  Le trio du CEREGMIA a déjà fait appel devant le Conseil d’État après la première décision. Il ne peut donc plus faire
appel devant cette juridiction et doit aller en Cassation. Et la Cassation reprend tout le dossier sur le fond et juge dans la
plupart des cas plus sévèrement que le CNESER. Ensuite chose très importante: le trio dit avoir été blanchi par le
Conseil d’État alors que le Conseil d’Etat n’est intervenu que sur la forme, la décision ayant, en effet, été annulée
pour vice de forme. Ils n’ont donc jamais été blanchis!

 Devant la Cassation, c’est au fond et c’est éminemment plus complexe.

  Par ailleurs, la présence de trois mêmes juges n’a rien d’étonnant car le CNESER est ce que l’on appelle en droit
français une « juridiction unique » dont les membres sont nommés pour une durée de mandat déterminée et ne
peuvent être récusés. Donc cela n’a rien de partial ni d’injuste dans la mesure où c’est inscrit dans la loi.

   Enfin, au lieu de s’interroger sur trois révocations -ce qui est historique dans le paysage universitaire français et
dénote la gravité des infractions- on se focalise sur un appel et on oublie de préciser que la Martinique détient là un
triste record universitaire et que cela devrait nous amener à réfléchir sur la gestion des fonds publics par certains
fonctionnaires de nos pays.

 Arrêtons de croire en l’esbroufe de personnes qui se retrouvent privées de travail !

  Demandons-nous plutôt pourquoi tous ceux qui suivent ce trio et le soutiennent ne s’interrogent pas sur la gravité des
infractions! Pourquoi ils ne voient pas que les suivre et les soutenir est purement suicidaire !

  Pourquoi ils ne voient pas l’évidence: que, depuis mai 2014, malgré leurs menaces, leur agitation et leurs différents
appels devant moult juridictions, ils n’ont jamais pu remettre leurs pieds à l’université jusqu’a être tous trois révoqués
de la fonction publique !

 Les faits sont têtus! Il suffit de les ecouter !

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19/09/2018

VICTORIN LUREL: «SERGE LETCHIMY VIENT ICI, EN GUADELOUPE, DEFENDRE
PERSONNELLEMENT CEREGMIA»

Gwadloup / Péyi kréyolopal

Sur RCI (Radio Caraïbes International), jeudi 23 octobre 2014, le président du Conseil régional de la
Guadeloupe, Victorin Lurel, a répondu à son homologue martiniquais à propos du cyclotron et d’autres sujets
qui opposent la Guadeloupe et la Martinique.

En particulier l’INTERREG c’est-à-dire les fonds européens permettant aux deux îles de coopérer avec la
Caraïbe. Selon S. Letchimy, la Guadeloupe a géré les fonds de l’INTERREG depuis suffisamment longtemps et
c’est désormais à la Martinique de le faire.

Or, au cours de son interview, Victorin Lurel a prononcé cette phrase stupéfiante: «Notre ami vient
personnellement, comme à Sainte-Lucie, m’accompagner, comme à Saint-Martin accompagner Josette Borel-
Lincertin, comme ici-même en Guadeloupe défendre CEREGMIA».

Stupéfiante car le CEREGMIA est justement accusé par divers rapports (de la Cour des compte, du Sénat etc…)
d’avoir détourné 10 millions de…fonds européens. Notamment certains qui émanent de…l’INTERREG. Et V.
Lurel nous dit que Letchimy est venu défendre le CEREGMIA en Guadeloupe !!!

Désormais, le PPM ne pourra plus dire qu’il ne soutient pas Fred Célimène et Kinvi Logossah, les deux
dirigeants de ce groupe de recherches qu’ils ont transformé en association mafieuse. Letchimy veut gérer les
fonds de l’INTERREG pour quoi faire ? Dans quel but ? Nous laissons à nos lecteurs le soin de répondre à ces
questions.

Notons que lors du congrès du PPM au Marin, il y a une dizaine de jours, Fred Célimène et Hector Elisabeth du
CEREGMIA, trônaient en bonne place dans la salle.

Hum !...

                                                     30
19/09/2018

Quand Victorin Lurel déprogrammait l'ex-CEREGMIA
Gwadloup / Péyi kréyolopal

    En dépit de l'indécent matraquage fait par certains médias (RCI, KMT etc.) suite à la révocation du trio du
CEREGMIA par le CNESER (Conseil National de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche) afin de tenter
de redonner une forme de crédibilité à Fred CELIMENE, Kinvi LOGOSSAH et Eric CARPIN, les faits sont là
et bien là. Il suffit, pour ne prendre que cet exemple, de lire le courrier ci-après adressé par Victorin LUREL,
alors président du Conseil Régional de Guadeloupe, à la gouvernance de l'Université des Antilles à propos des
fameux dossiers INTERREG.

  Merci à la personne de la Région Guadeloupe qui nous a transmis le document ci-après (notre adresse-mail
: montraykreyol@gmail.com)...

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19/09/2018

KINVI LOGOSSAH MIS EN EXAMEN DANS L'AFFAIRE DU CEREGMIA

© MARTINIQUE 1ÈRE (A gauche, Fred Célimène, ancien directeur du Ceregmia, à ses côtés, son ancien adjoint,Kinvi
Longossah, en 2015 à l'université (Schoelcher).

Matinik / Péyi kréyolopal

Après deux semaines de pause l'affaire Ceregmia redémarre. Mardi matin (2 février), Kinvi Logossah, ancien
directeur adjoint du Ceregmia a été mis en examen. C'est la cinquième personne mise en cause dans cette
affaire.

Après deux semaines de pause, l'affaire Ceregmia redémarre. Mardi matin (2 février), Kinvi Logossah, ancien
directeur adjoint du Ceregmia a été mis en examen. C'est la cinquième personne mise en cause dans cette
affaire après Fred Celimène, l'ancien directeur du Ceregmia, Pascal Saffache, ancien président de l'Université et
les deux chefs d'entreprise, Charley Granvorka et Josette Jaca. Kinvi Logossah, est le deuxième homme du
Ceregmia, ancien directeur adjoint du laboratoire de recherche. Un homme finalement assez discret. Une
discrétion confirmée mardi matin, lorsqu’avec l’aide de la juge d’instruction, il parvient à éviter nos caméras.
Toujours est-il que Kinvi Logossah est lui aussi mis en examen et placé sous contrôle judiciaire.

http://martinique.la1ere.fr/2016/02/03/kinvi-logossah-mis-en-examen-dans...

Un acteur important du dossier

L’homme a notamment joué un rôle clef dans le dossier IFGCAR, du nom d’un institut de formation en Haiti. Il
en était le directeur. Des sommes importantes, plus de 4 millions d’euros, ont été échangées entre cet institut,
l’Europe et le Ceregmia. Des transactions dans des conditions jugées très contestables par les différents rapports
: Double rémunération, contrats douteux avec des entreprises, faux diplômes...

 Le dossier IFGCAR est l’un des plus complexes de l’affaire Ceregmia. Kinvi Logossah est donc à son tour mis
en examen, comme les autres protagonistes. Sept chefs d’accusation sont retenus contre lui parmi lesquels
escroquerie en bande organisée, ou faux en écriture publique....

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19/09/2018

Le Grand Port Maritime de la Martinique, 2e port du
monde
Finaliste du Seatrade Cruise Awards 2018, le Grand Port Maritime de la Martinique décroche finalement la
deuxième place après Dublin et devant le Québec. La cérémonie pour décerner ce titre s’est déroulée mercredi
après-midi (19 septembre), au Portugal.

© TIFOX - CMT On attend de nouveaux paquebots pour la prochaine saison.

       Christine Cupit

Dublin, Martinique et Québec sont les trois ports de l'année du Seatrade Cruise Awards 2018. Ainsi, le Grand Port
Maritime de la Martinique est classé deuxième port du monde, après Dublin et devant celui du Québec. La cérémonie
pour décerner ce titre s’est déroulée mercredi après-midi (19 septembre), au Portugal.

La croisière a le vent en poupe

Depuis quelques années, l’activité de la croisière a doublé chez nous. Le Grand Port, le Comité Martiniquais du Tourisme
(CMT), la Ville de Fort-de-France, et l'État ont travaillé de concert pour réaliser ce score.
En 2017, on a enregistré près de 278 escales, et plus de 620 000 croisiéristes en escale.
Jean-Rémy Villageois, le président du Grand Port Maritime de la Martinique exprime sa grande satisfaction. Le défi,
selon lui, "sera de conserver la position du Grand Port, dans le top 3".

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