REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Vendredi 7 septembre 2018 Outre-mer - mayotte.pref.gouv.fr

 
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    REVUE DE PRESSE
ET DES RESEAUX SOCIAUX
     ˂˂ Outre-mer ˃˃
Vendredi 7 septembre 2018

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A LA UNE
 CATASTROPHE NATURELLE;
Pages, 3 à 5, 9 à 12, 80 à 84.
Saint-Martin, un an après l’ouragan, pourquoi l’île se relève
si doucement. Une reconstruction lente et pas aussi évidente.

 REFERENDUM;
Pages, 6, 13 à 21, 53 à 58.
Nouvelle-Calédonie, Un nouveau sondage donne le « non »
à l’indépendance vainqueur.

 IMMIGRATION;
Pages, 42 à 45.
Mayotte, le Conseil constitutionnel valide l’adaptation du
droit du sol à Mayotte.

 CARRIERES;
Pages, 67 à 73.
La Réunion, carrière de Bois Blanc : Avis favorable des
commissaires-enquêteurs. Une marche pour dire non à la
carrière de Bois Blanc.

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
MÉTROPOLITAINE

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Saint-Martin peine à faire face à ses débris et encombrants

Encadré Marigot, France | AFP | jeudi 06/09/2018 - 14:09 UTC+3 | 430 mots

Une décharge saturée, des tôles et des carcasses de voitures qui jonchent les bords des routes, des encombrants
abandonnés un peu partout: la petite île de Saint-Martin peine à faire face aux déchets et gravats générés par
l'ouragan Irma.

"J'ai l'impression qu'Irma c'était hier", raconte Vanessa, touriste parisienne, qui se trouvait à Saint-Martin
pendant l'ouragan et vient de revenir sur l'île un an après. "J'ai surtout été choquée par les épaves de voitures et
les détritus dans les rues".

Après le cyclone, "il y a eu une volumétrie phénoménale des débris et encombrants", à laquelle la décharge
n'était pas programmée, constate Philippe Gustin, délégué interministériel à la reconstruction. "Puis avec la
reconstruction, il y a énormément de gravats, de déblais qu'il faut aussi acheminer vers l'écosite de Grandes
Cayes" (la décharge).

Celle-ci, située au bord de la mer, au nord de l'île, est effectivement en surchauffe. "Il y a des limites à ce
qu'une décharge peut contenir et traiter", souligne Daniel Gibbs, le président de la collectivité.

Dans les dix mois qui ont suivi le passage de l'ouragan, l'écosite a réceptionné 55.888 tonnes de déchets -
encombrants, déchets verts, tôles, gravats, véhicules hors d'usage - directement liés à Irma. Cela représente
quasiment à la quantité de déchets reçue en deux ans en temps normal.

Les carcasses de voitures, rangées sur le site par compagnie d'assurances, représente une grande part du
volume: il faut en effet attendre le feu vert de l'assurance, puis prendre le temps de dépolluer l'épave avant de la
compacter en cube.

La décharge a embauché, augmenté les cadences, mais "elle ne peut traiter qu'entre 6 et 12 véhicules par jour",
explique Daniel Gibbs.

Environ 2.000 véhicules ont déjà été traités, ajoute-t-il. Fin mars, six mois après l'ouragan, quelque 5.000
véhicule hors d'usage (VHU) étaient encore recensés à Saint-Martin, sur les 7.570 estimés par les assureurs.

Résultat, "il y a encore des VHU qui jonchent les rues", reconnaît Daniel Gibbs. "Même quand on nettoie une
rue, des personnes ramènent des carcasses derrière", déplore-t-il.

Plus largement, "il y a une tendance à ce qu'on dépose ces détritus n'importe comment, ce n'est pas la meilleure
des cartes touristiques", ajoute Philippe Gustin.

"La collectivité met en demeure les particuliers afin qu'ils nettoient leurs propriétés", insiste Daniel Gibbs. "Et
j'ai mis plus de 15 millions d'euros dans le nettoyage et la sécurisation des bâtiments démolis".

Il souligne aussi le gros travail des associations bénévoles pour nettoyer l'île. Une campagne de nettoyage a
déjà eu lieu, mais d'autres sont à venir en septembre et octobre, avant le début de la saison touristique.

krz-caz/jk/nm/mcj

© Agence France-Presse

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Un an après le passage d'Irma, Saint-Martin et Saint-Barth se relèvent peu à peu
Papier Général Marigot, France | AFP | jeudi 06/09/2018 par Karim ROSAZ avec Cécile AZZARO à Paris
Le 6 septembre 2017, Saint-Martin et Saint-Barthélemy se réveillaient d'une nuit d'enfer, comme une grande
partie des Caraïbes, et découvraient les ravages de l'ouragan Irma: un an plus tard, la reconstruction se poursuit
sur les deux îles, mais le traumatisme est toujours là.
Les Saint-Martinois sont invités à marquer une minute de silence à midi (heure locale) en mémoire des 11
personnes tuées dans l'ouragan, qui a endommagé, à des degrés divers, 95% du bâti des deux îles. D'une
intensité sans précédent sur l'Atlantique, avec des vents de plus de 350 km/h, Irma a dévasté une grande partie
des Caraïbes, avant de poursuivre sa course vers Cuba et la Floride. Il a fait 134 morts au total et des dégâts
considérables.Pour les deux territoires français, le coût total des dommages est estimé à trois milliards d'euros,
dont près de deux pour les biens assurés. Ecoles, gendarmerie, caserne des pompiers ou encore préfecture ont
été détruites, tout comme les ports et aéroports.
A Saint-Barthélemy les stigmates sont désormais peu visibles. "La reconstruction est quasiment réglée et la
saison touristique va pouvoir se dérouler dans des conditions excellentes", assure Philippe Gustin, délégué
interministériel à la reconstruction.Mais l'île connaît une grave crise du logement et la population se sent
quelque peu oubliée par rapport à Saint-Martin. "C'est sûr que la situation est différente, mais on a aussi été tous
marqués par Irma. Ma voisine a vécu le cyclone réfugiée dans sa citerne, elle a du mal à s'en remettre", raconte
Julie qui habite St-Barth depuis trois ans.
A Saint-Martin, île partagée entre une partie française et une partie néerlandaise, des toitures recouvertes de
bâches et des maisons non réparées témoignent encore de la puissance du cyclone, sur un territoire au bâti
beaucoup plus fragile et pas toujours aux normes.La reconstruction a été en partie freinée par le retard des
assureurs, notamment en raison des difficultés pour les experts à se rendre dans l'île après l'ouragan. Selon la
Fédération française des assurances, désormais "95% des dommages ont été indemnisés en tout ou partie et
1.260 millions d'euros ont été versés, soit 67% du coût total estimé"."C'est sans doute la plus grosse catastrophe
naturelle en terme d'indemnisation des 20 dernières années, (...) sur un territoire grand comme Chateauroux",
estime jeudi Philippe Gustin sur RMC.
- Plages paradisiaques -
"Beaucoup ont attendu l'argent de l'assurance, et maintenant certains hésitent à se lancer dans des travaux à
l'approche de la nouvelle saison cyclonique", explique le président de la collectivité de Saint-Martin, Daniel
Gibbs. Autres freins, le difficile acheminement des matériaux et le manque de main d'oeuvre qualifiée, dans un
secteur du BTP débordé. Les professionnels du tourisme attendent cependant les touristes, principale ressource
économique de l'île, pour la prochaine saison qui débute en décembre, même si l'offre de chambres est réduite
de moitié par rapport à ce qui existait auparavant. "Les touristes qui auront le culot de venir vont avoir des
plages paradisiaques des Caraïbes pour eux tous seuls", assure le président de l'association des hôteliers, Patrick
Seguin.
L'île, qui concentre une population aux ressources financières limitées - avec seulement 40% de propriétaires
assurés - et une immigration massive, reste fragile et la reconstruction n'empêche pas des situations encore
précaires. A Quartier-d'Orléans, village parmi les plus pauvres, certaines familles vivent encore dans des
maisons sans toit ou sans mur, à la merci d'un nouveau cyclone. C'est le cas d'Anet, la quarantaine, qui vit avec
ses trois enfants, dans les vestiges de sa maison. Désormais, la "chambre" de ses fils a une vue sur le lagon bien
dégagée : le mur est entièrement tombé. "Il y a plein de moustiques, on n'a pas d'eau ni d'électricité. Je ne peux
pas rester dans cette situation", explique-t-elle.
"Le cyclone a permis de révéler toute une frange de la population en précarité", souligne Jean-Christophe
Combe, directeur général de la Croix-Rouge, qui accompagne les familles et les prépare à "mieux se protéger,
parce que le phénomène est amené à se répéter". Une menace qui inquiète, d'autant que "la population connaît
une situation d'anxiété très forte", selon Mélanie Hubault, de la Fondation de France. "Les gens se sont vus
mourir, c'est un facteur de déclenchement de stress post-traumatique", parfois "plusieurs mois après".
caz-krz-val/jk/mpf

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Le Parisien
 7/09/2018

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Le Parisien
 7/09/2018

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6/09/2018

                                    Référendum en Nouvelle-Calédonie :
                                    Un nouveau sondage donne le « non
                                    » à l’indépendance vainqueur.
                                    ©Lionel Bonaventure / AFP

Un nouveau sondage, réalisé par l’institut local I-Scope pour la chaîne Caledonia et publié ce mercredi,
donne le « non » à l’indépendance vainqueur à 63%. Il s’agit du cinquième sondage du genre, et du
deuxième à sortir cette semaine.

Ce sondage, réalisé entre le 30 juillet et le 8 août 2018, révèle que 63% des personnes interrogées ont
l’intention de voter « Non » à l’indépendance, 28% veulent voter « Oui » et 9% des sondés n’ont pas encore fait
leur choix. Alors que les statistiques ethniques sont autorisées en Nouvelle-Calédonie, ce sondage rapporte
aussi que 47% des sondés se déclarant Kanak, population autochtone de l’île, sont favorables à l’indépendance,
29% y sont opposés tandis que 24% sont indécis ou ne veulent pas répondre. A la base de la revendication
d’indépendance, les Kanaks constituent la communauté de ce territoire à la population multiethnique où
l’indécision est la plus importante.

« On se demande quel est l’intérêt de ce référendum »

« Quand vous agrégez les résultats des élections territoriales depuis 2004, vous retrouvez ce rapport de force
(…) Il n’y a pas de surprise et on se demande quel est l’intérêt de ce référendum », a réagi le sénateur LR
Pierre Frogier. « C’est vrai que le rapport de force ne bouge pas. Cela dit pour moi l’enjeu reste ouvert, on
verra le 4 novembre. Notre combat ne s’arrête pas ce jour-là », a pour sa part, déclaré sur Caledonia, Daniel
Goa, porte-parole du FLNKS (Front de Libération Nationale Kanak Socialiste, indépendantiste). En effet, pour
les indépendantistes Kanak, il s’agira surtout de réduire l’écart et convaincre indécis et abstentionnistes d’ici la
consultation du 4 novembre afin de peser dans l’après référendum et demander la tenue de deux autres
consultations prévues dans l’Accord de Nouméa de 1998.

En début de semaine, l’institut Quid Novi, franchise de Kantar-TNS, avait indiqué que 69 à 75% des électeurs
sont susceptibles de voter « non » à l’indépendance lors de la consultation du 4 novembre. La participation était
mesurée à 86%. Juste avant la visite du président de la République en mai dernier, l’institut Quid Novi et la
chaîne Caledonia avait chacun sorti leur propre sondage, donnant là-encore le « non » à l’indépendance
vainqueur. Enfin, le premier sondage sur le référendum en Nouvelle-Calédonie avait été réalisé pour le compte
de Caledonia, en mai 2017. Selon la liste définitive des inscrits qui vient d’être communiquée par l’Etat et qui
est soumise au respect d’un certain nombre de critères, 174 154 électeurs seront appelés à répondre à la
question : « Voulez-vous que la Nouvelle-Calédonie accède à la pleine souveraineté et devienne indépendante
? ».

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Les Ultramarins très friands d'info à la télévision et à la radio (étude)

Paris, France | AFP | jeudi 06/09/2018 - 20:19 UTC+3 | 304 mots

Les habitants des départements et territoires d'Outre-mer sont très friands de programmes d'information à la
télévision et à la radio, selon une étude publiée jeudi par l'institut Médiamétrie.

On compte chaque jour dans l'Outre-mer plus de 1,7 million de téléspectateurs (toutes catégories de
programmes confondus), soit environ 8 personnes sur 10 dans les territoires concernés, contre 72,2% en
métropole. Ces moyennes, calculées du lundi au vendredi, sont basées sur les téléspectateurs âgés de 13 ans et
plus.

Les habitants de Mayotte sont les plus friands de télévision (91% de téléspectateurs chaque jour), devant les
Martiniquais (87,4%) et les Guadeloupéens (86,7%).

Les durées d'écoute par auditeur de la radio sont également élevées: entre 2h51 par jour à Mayotte –
l'équivalent de la Métropole – et jusqu'à 4h23 en Guadeloupe.

A la radio comme à la télévision, les programmes d'information constituent les pics d'audience de la journée.

En Martinique, les chaînes généralistes et d'information réalisent 93,5% de part d'audience (pda) entre 19h et
20h, soit 200.000 téléspectateurs, contre environ 50% de part d'audience en métropole pour les deux grands JT
de 20H.

Ces mêmes chaînes réalisent 91,7% de pda à Mayotte, 97,8% en Polynésie française et 54,5% à La Réunion. En
Guadeloupe, 130.000 personnes en moyenne regardent le JT leader du soir, soit 40% de la population (âgée de
13 ans et plus) pour environ 70% de part d'audience. A Mayotte, le JT du soir en français attire 58.000
personnes, soit 40% de la population et 75% de part d'audience.

Cette étude a été réalisée par Médiamétrie entre janvier et novembre 2017 via des questionnaires et entretiens
réalisés avec 5.500 personnes.

Les médias publics ultramarins (le réseau des télés et radios Outre-mer 1ères) doivent être renforcés, en
contrepoint de la suppression prévue de la TNT de France Ô, la chaîne de France Télévisions consacrée à
l'Outremer.

tsz/fpo/cca

© Agence France-Presse

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Ile de La Réunion : Terre du numérique et d'opportunités à découvrir lors du Forum NxSE à Paris

communiqué -

| GlobeNewswire | jeudi 06/09/2018 - 13:35 UTC+3 | 926 mots

                          Ile de La Réunion : Terre du numérique et d'opportunités
                                   à découvrir lors du Forum NxSE à Paris

      Le Forum NxSE, revient pour sa troisième édition les 9 et 10 octobre 2018. Après le succès de la
seconde édition, en 2017, qui a accueilli 700 participants et la Ministre des Outre-Mer, ce troisième
rendez-vous annuel de l'innovation et de la Tech de l'Afrique australe et des îles de l'océan Indien se
tiendra à Paris. Une occasion unique de découvrir le dynamisme économique du territoire réunionnais et
de son écosystème entrepreneurial, hub d'innovation pour la zone océan Indien et porte d'entrée sur
l'Afrique australe.

La Réunion, un carrefour stratégique

Terre française, construite par des originaires d'Afrique, de France continentale, d'Inde et de Chine, La
Réunion est le point le plus avancé de l'Europe dans l'océan Indien. Acteur du numérique français dans l'océan
Indien, ce département d'Outre-Mer s'est hissé aux standards européens, bénéficie d'une stabilité économique,
politique et monétaire, répond aux besoins émergents africains, tout en apportant sa compréhension
interculturelle aux multiples écosystèmes de cette région du monde. Il est un pont, un carrefour
stratégique entre deux zones économiques que sont l'Europe et l'Afrique. Élément structurant, l'écosystème du
numérique à La Réunion pèse 1,4 milliards d'euros de chiffre d'affaires annuel, essentiellement réparti entre les
acteurs de la convergence (opérateurs téléphoniques et la télévision) pour moitié, et pour l'autre moitié, les
Entreprises de Services Numériques (ESN) : start-ups, entreprises de formation, SSII, agences digitales et
agences conseil, etc. La filière représente près de 500 entreprises pour un peu moins de 5.000 salariés.

La Réunion, une terre d'opportunités

La Réunion est le seul territoire ultramarin à bénéficier du précieux sésame « French Tech » obtenu en 2016
pour le domaine de la e-santé. Le dynamisme de la filière s'explique par un accompagnement volontariste des
collectivités territoriales et par une série de mesures fiscales et sociales de l'État qui ont permis de favoriser la
création d'entreprises, comme le « Crédit Impôt Recherche » majoré par rapport à la France continentale, et qui
permet aux entreprises de bénéficier d'une prise en charge à 50% de sa masse salariale affectée à sa R&D.

De plus, l'excellence des infrastructures numériques, en particulier dans le Très Haut Débit (La Réunion est en
passe de devenir la 3ème région la plus fibrée de France) concoure à ce dynamisme : « le cumul de ces avantages
réglementaires et technologiques nous rend plus compétitifs sur les emplois d'ingénierie et de conseil par
rapport à nombre de pays voisins et forme un atout de poids pour le numérique français dans cette région du
monde » rappelle Philippe Arnaud, président de Digital Reunion et co-organisateur du Forum NxSE. Aussi,
former la jeunesse au numérique et à ses enjeux, est au coeur de la stratégie de filière qui vise à faire de La
Réunion un acteur régional majeur dans au moins deux révolutions numériques en cours : les objets connectés
et la blockchain. L'ouverture récente de plusieurs écoles du numérique dans l'île par plusieurs acteurs de poids
de l'écosystème national (Digital Campus, ENI, Epitech, Isitech, Simplon, etc) témoigne de l'engagement
conjoint des entreprises, de l'État et des collectivités pour cette montée en compétence.

Au programme du Forum NxSE Paris : visite de fonds d'investissement à La Réunion, Paris Tech Tour
et Pitch « En Lèr »

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Cette troisième édition du Forum NxSE se déroulera sur une semaine en co-organisation avec Outremer360° à
Paris. La réussite de cette édition s'appuie sur une participation sans précédente des entreprises locales grâce au
partenariat avec les réseaux d'entreprises ADIR, Cap Digital, CPME, FEDOM, MEDEF, Qualitropic, Syntec

Numérique et le soutien des partenaires publics, au premier rang desquels, l'État, le Ministère des Outre-mer,
Business France, la Région Réunion, la Maison de l'Export, Innovons La Réunion et les collectivités
partenaires historiques de l'événement, CINOR, CIREST et Mairie de Saint-André.

En amont du forum, huit fonds d'investissement participeront à un roadshow investisseur à La Réunion. Ils
viendront à la rencontre de l'écosystème, des entreprises et des start-ups.

De retour à Paris, l'ensemble des participants assistera à un pitch en avion ou « Pitch En Lèr », concours
exceptionnel réalisé sur un vol de jour Air Austral. Un « Paris Tech Tour » permettra ensuite aux participants
réunionnais de visiter les principaux incubateurs thématiques de la Ville de Paris. Les entreprises réunionnaises
pourront ainsi s'inspirer des pratiques et savoir-faire de la capitale européenne des start-ups, mais aussi
échanger avec des entreprises qui ont une appétence pour le marché Africain et océan Indien. Enfin, le Forum
NxSE s'ouvrira le 9 octobre au soir et jusqu'au 10, toute la journée, au business center Étoile Saint-Honoré
(Paris 8ème).

Au programme : rendez-vous BtoB ciblés organisés par la CCI Paris Ile de France, présentations de
l'écosystème au sein du village des exposants, conférences, panels thématiques sous forme de regards croisés
d'acteurs d'Afrique, de l'océan Indien et d'Europe.

Les participants/visiteurs peuvent, dès à présent, procéder à leur enregistrement en ligne accessible via le
site www.nxse.io et découvrir l'ensemble des possibilités qui leur sont proposées.

A PROPOS DE DIGITAL REUNION

L'association des professionnels du Numérique à La Réunion, est une association créée en 1997 qui réunit les
principaux acteurs du marché dans du secteur. Tous convergent vers un même objectif : participer à la création
de conditions économiques, réglementaires et concurrentielles favorables au développement de la filière.

Contact presse : Laure TESTART - laure.testart@peps.re - 0692303936

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Source: Digital Réunion via Globenewswire

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L’OUTRE-MER
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   LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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GUADELOUPE

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GUYANE

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MARTINIQUE

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MAYOTTE

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7/09/2018

Gérard Collomb annonce des vedettes pour pouvoir
patrouiller plus loin des côtes
Le ministre de l’Intérieur, Gérard Collomb, vient de dresser, le bilan de l’action des forces de sécurité, sur les
sept premiers mois de l’année. Sur l’ensemble du territoire national, le nombre de cambriolages est en baisse,
tout comme celui, des vols à main armée.

                                                                            © JULIEN MATTIA / NURPHOTO

                                                                                  Par Chamsudine Ali

                                                                           A Mayotte, la lutte contre
                                                                           l’immigration clandestine, est toujours
                                                                           suspendue aux relations avec le
                                                                           gouvernement des Comores. Le contact
                                                                           a repris entre Paris et Moroni, mais les
                                                                           reconduites vers les Comores, sont
                                                                           encore bien faibles.

                                                                             Gérard Collomb, le ministre de
                                                                             l’intérieur, est interrogé par Serge
                                                                             Massau :
                                                                             « Nous avons travaillé avec le
                                                                             gouvernement des Comores, et
                                                                             comme le président des Comores
                                                                             a été réélu avec une grande
                                                                             majorité, nous lui avons dit
                                                                             qu’effectivement qu’il fallait qu’il
                                                                             permette des rapatriements de
                                                                             migrants irréguliers. Et c’est ce
                                                                             qu’ils ont commencé à faire,
                                                                             même si effectivement c’est à
                                                                             doses relativement réduites. En
même temps, nous même allons avoir, en septembre des vedettes pour pouvoir contrôler, donc plus loin de
Mayotte et donc mieux pouvoir mener la lutte contre l’immigration régulière. »

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Le Conseil constitutionnel valide l’adaptation du droit du sol à Mayotte

Plusieurs député et sénateurs avaient saisi le conseil constitutionnel sur certains amendements de la loi pour une
immigration maîtrisée, un droit d'asile effectif et une intégration réussie, dite loi Asile et Immigration. Ceux
introduits par le sénateur Thani Mohamed Soilihi ont été approuvés.

Par Anne PERZO

                                                              - Le Conseil constitutionnel à Paris

                                                              Désormais, au moment de la naissance d’un enfant
                                                              à Mayotte, il faudra que l’un des parents réside en
                                                              France de manière régulière et ininterrompue
                                                              depuis plus de trois mois. L’amendement déposé
                                                              par Thani Mohamed en juin 2018 sera donc allé
                                                              jusqu’au bout.

                                                              Le communiqué rapporte que “Le Conseil
constitutionnel a en effet jugé conforme à la Constitution l’article 16, instaurant une condition supplémentaire,
spécifique à Mayotte, pour l’acquisition de la nationalité pour l’acquisition de la nationalité par un enfant né de
parents étrangers, à raison de sa naissance et de sa résidence en France. Aux termes de cette disposition, il est
exigé que, au moment de la naissance, l’un des parents réside en France de manière régulière et ininterrompue
depuis plus de trois mois.

                                            Les amendements déposés par Thani Mohamed sont allés jusqu’au bout

                                            A ce titre, le Conseil constitutionnel (Lire Communiqué Conseil
                                            constitutionnel) a relevé que la population de Mayotte comporte, par
                                            rapport à l’ensemble de la population résidant en France, une forte
                                            proportion de personnes de nationalité étrangère, dont beaucoup en
                                            situation irrégulière, ainsi qu’un nombre élevé et croissant d’enfants
                                            nés de parents étrangers. Cette collectivité est ainsi soumise à
                                            d’importants flux migratoires. Ces circonstances constituent, au sens
                                            de l’article 73 de la Constitution, des « caractéristiques et
                                            contraintes particulières » de nature à permettre au législateur, afin
                                            de lutter contre l’immigration irrégulière à Mayotte, d’y adapter,
                                            dans une certaine mesure, non seulement les règles relatives à
                                            l’entrée et au séjour des étrangers, mais aussi celles régissant
                                            l’acquisition de la nationalité française à raison de la naissance et de
                                            la résidence en France.

Le Conseil constitutionnel s’est également fondé sur ce que ces dispositions se bornent à modifier certaines
conditions d’exercice du droit à l’acquisition de la nationalité française à raison de la naissance et de la
résidence en France. Elles sont applicables à l’ensemble des enfants nés à Mayotte de parents étrangers, quelle
que soit la nationalité de ces derniers ou leur origine géographique, et n’instituent ainsi aucune discrimination
contraire à la deuxième phrase du premier alinéa de l’article 1er de la Constitution.”

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7/09/2018

Mayotte : le Conseil constitutionnel valide la restriction du droit du sol

LINFO.RE - La rédaction

SIPA

La loi asile et immigration a été validée par le Conseil constitutionnel
après plusieurs mois de débats houleux. Les Sages ont adopté la
restriction du droit du sol à Mayotte.
Les mesures phares de la loi asile et immigration

Les membres du Conseil constitutionnel ont validé les mesures-phares de la loi asile et immigration : le
raccourcissement du délai de présentation de la demande d’asile, la restriction du droit du sol à Mayotte et le
recours facilité à la vidéo-audience en matière de droit d’asile. L’allongement de la durée maximale de
rétention des étrangers de 45 à 90 jours a lui aussi été validé par les Sages. Autre mesure phare validée par le
Conseil constitutionnel : "l’exigence introduite à Mayotte de résidence en France de l’un des parents depuis
plus de trois mois au moment de la naissance, pour que s’applique le droit du sol".

Adaptation de la loi pour Mayotte

Une "réserve d’interprétation" a été néanmoins émise sur l’allongement de la durée maximale de rétention.
"L’autorité judiciaire conserve la possibilité d’interrompre à tout moment la prolongation du maintien en
rétention, de sa propre initiative ou à la demande de l’étranger, lorsque les circonstances de droit ou de fait le
justifient", précisent les Sages. Ces derniers notent entre autres que la loi a été adaptée afin de "lutter contre
l’immigration irrégulière à Mayotte". L’adaptation concerne ainsi "non seulement les règles relatives à
l’entrée et au séjour des étrangers, mais aussi celles régissant l’acquisition de la nationalité française".

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Saïd Omar Oili, un mode de management impulsé par un esprit libre

C’est davantage qu’un redressement de sa commune qu’a opéré Saïd Omar Oili, il insuffle un esprit
anticonformiste, avec la volonté d’élever la classe politique de Mayotte, pour mieux se faire comprendre et
entendre de Paris. Il explique d’ailleurs pourquoi il ne s’y est pas rendu avec la délégation mahoraise le 30 août
dernier.

Par Anne PERZO

                                           a d mar ili entouré de a roudine n i i et Mélanie oula

                                          « C’est une étape de ma carrière très enrichissante, Saïd Omar Oili est
                                          le meilleur boss que j’ai eu en 15 ans de carrière!”, Mélanie Boulay,
                                          revient sur ses 3 ans et demi au poste de DGS de la mairie de
                                          Dzaoudzi Labattoir, la première mzungu à assurer cette fonction sur le
                                          territoire à l’époque: “C’est un maire qui est dans le débat pluraliste, à
                                          l’écoute de tous les points de vue, avec une grande capacité à décider.
                                          Il fait confiance, délègue beaucoup, et protège ses équipes quand il le
                                          faut, en assumant à nos côtés les erreurs que l’on peut commettre”.
                                          Elle nous avait prévenu, “il n’y a que du positif!”

Utilisant la métaphore du chat, de Deng Xiaoping, « peu importe sa couleur, du moment qu’il attrape la
souris », Saïd Omar Oili avait fait un choix de DGS alors très critiqué en 2015, mais la souris avait les traits
d’un déficit conséquent, l’enjeu était de taille. « Beaucoup m’avaient fait les gros yeux, ‘c’est réservé aux
locaux !’. Depuis, pas mal de communes sont allées chercher des compétences à l’extérieur, il faut savoir
reconnaître quand on ne sait pas. » Trois ans après, les finances de la commune se sont redressées, le budget est
excédentaire de 1,5 million d’euros. Triste de partir de la mairie qu’elle quitte pour des raisons privées, la DGS
a été unanimement saluée mercredi, « il y avait beaucoup d’émotion ». Lui succède Haïroudine Anzizi, « ancien
DGS de Koungou et de Chirongui, DAF de Mamoudzou, et il a travaillé sur le mémorandum remis à Manuel
Valls, son nom a fait consensus au sein de la mairie », rapporte l’élu. Ils sont plusieurs de la mairie de
Mamoudzou à avoir bargé pour intégrer la mairie de Dzaoudzi Labattoir. Son prêt de l’AFD de 5 millions
d’euros, le maire le savoure : « Quand nous avons demandé l’aide de l’AFD en 2015 avec Mélanie, on nous a
fait comprendre qu’on ne prête qu’aux riches, et là, ce sont eux qui sont venus à nous, et avec un prêt à taux
zéro en plus ! J’ai cadré son utilisation au cas où je ne serai pas réélu : l’AFD ne paiera qu’après identification
de l’opération d’investissement, il est hors de question que cela abonde le fonctionnement. » Il s’agit de
sécuriser la mairie de Dzaoudzi Labattoir et d’installer une aire de jeux, de recouvrir le plateau polyvalent et de
l’assainissement des eaux pluviales.

                                          « On nous ridiculise »

                                          L’équipe municipale de D aoud i Labattoir

                                          Sa vision politique l’a incité également à être le précurseur de
                                          l’installation de la 1ère intercommunalité en 2015, alors que le concept
                                          était totalement flou à l’époque : « Quand j’ai signé la convention de
                                          l’intercommunalité avec Pamandzi, mes adversaires ont crié que
                                          j’avais pactisé avec l’ennemi. Le même comportement qu’en 2007
                                          lorsqu’en tant que président du conseil général, j’ai voté la délibération
d’implantation de l’hôpital à Pamandzi.

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 ‘Il ne faut plus le réélire’, avais-je entendu, des barrages avaient même été érigés à Dzaoudzi ! J’avais alors
expliqué à la population qu’il fallait gommer les frontières qui n’existent pas. » Un discours qu’il transpose à la
situation actuelle, « il faut comprendre les peurs liées à la pression migratoire, mais ce n’est pas avec des
propos xénophobes qu’on va trouver la solution. »

Depuis, plus personne ne doute de l’intérêt d’avoir mutualisé les moyens communaux, « les cotisations du
SIDEVAM de 3 millions d’euros et du SDIS d’un million d’euros, sont transférées à l’interco. »

Saïd Omar Oili est aussi président de l’Association des Maires de Mayotte (AMM), et selon plusieurs maires, il
n’y est plus aussi actif. L’élu était attendu à Paris lors des rencontres au quai d’Orsay et au ministère des
Outremer, mais ne s’y est pas rendu. Et s’en explique : « On ne m’impose pas la façon de travailler. Nous élus
mahorais, nous laissons l’Etat nous dicter notre agenda et nos décisions. Ce qui se passe à Longoni est
emblématique, le port nous appartient, à nous de prendre nos responsabilités. Je ne vais pas faire payer par
l’AMM un billet pour qu’on me dise ce qu’il faut faire, nous devons être nous même force de proposition. On
nous ridiculise. »

1er de la classe des fonds non consommés

A la suite de la circulaire du premier ministre demandant aux préfets de faire des économies, « j’ai plaisanté
avec Dominique Sorain que j’apprécie beaucoup, en pariant qu’on sera en tête parce qu’on ne consommera
rien ! » Car il déplore que ses alertes ne soient pas entendues au sein de l’AMM : « Nous avons sollicité l’aide
de l’Etat pour élargir la base fiscale et produire un adressage correct, mais les 150.000 euros annoncés sont
insuffisants. Notre commune a utilisé ses propres fonds, le nombre de contribuables a considérablement
augmenté. Dans les autres communes, à peine 40% des contribuables paient l’impôt. C’est sur cette petite base
que l’Etat va compenser lors de la suppression de la taxe d’habitation. J’ai demandé aux maires leurs
propositions, sans réponse ».

Il est parvenu à construire 17 classes et un réfectoire en 9 mois, « mais sans chercher à donner tel ou tel marché
à des amis ou la famille. C’est bien la preuve qu’on peut consommer. Quand on me dit que c’est la faute de
l’Etat, ça m’énerve ! »

                             a d mar ili joliment entouré de Mélanie oula et d’Emilie Robert, l’ancienne directrice
                            des Finances de la commune avant de partir à la Chambre des Comptes !

                            Un manque de volonté politique qui n’incite pas l’Etat à proposer des solutions
                            adaptées. « Quand les 500 millions d’euros des constructions scolaires ont été
                            annoncés, j’ai demandé à Annick Girardin l’objectif poursuivi, la fin des rotations,
                            les 12 élèves par classe, la scolarisation dès 3 ans ? Je n’ai pas eu de réponse. »
                            Idem pour l’aéroport, « l’allongement de la piste n’est pas le sujet. Si l’objectif est
                            de voyager moins cher depuis Mayotte, la DGAC doit délivrer une autorisation aux
                            autres compagnies. Kenya Airways a été la première à acheter des Dreamliners,
                            mais n’a jamais eu l’autorisation d’atterrir. La même chose pour Inter’Iles à
                            Pierrefonds à La Réunion, qui aurait permis de diviser par deux le prix du billet. Si
                            l’objectif est de protéger Air Austral parce que c’est une compagnie française, qu’on
                            le dise. »

Parce qu’après la communication de son bilan, les petits esprits vont y voir une pré-campagne pour les
municipales de 2020, il croit bon de rajouter, « je ne propose pas ma candidature, ce sont les résultats qui
devront parler. »

Anne Perzo-Lafond
Lejournaldemayotte.com

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NOUVELLE-CALÉDONIE

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Suite aux questions du Premier ministre, le Conseil d’Etat a rendu un avis le 4 septembre sur la tenue
des élections provinciales de 2019 et sur le corps électoral qui y participerait. Pour la juridiction, si le
référendum du 4 novembre et les prochains n’aboutissent pas à l’indépendance, l’organisation politique
mise en place par l’Accord de Nouméa reste en vigueur tout comme le gel du corps électoral.

A un mois du référendum et neuf mois des élections provinciales de 2019, la question méritait d’être posée.
C’est Paul Néaoutyine, le président de la province Nord, qui a mis les pieds dans le plat en interpellant le
Premier ministre, Edouard Philippe. Comme l’Accord de Nouméa signé en 1998 n’est censé ne durer que 20
ans, quid des élections provinciales de 2019 si le « NON » l’emporte ? Et surtout, qui pourra voter ? Si le
« OUI » l’emporte c’est une toute autre histoire. Selon nos sources au sein du Conseil d’Etat, prudent, le
Premier ministre Edouard Philippe a préféré saisir la juridiction qui a rendu son avis ce mardi 4 septembre.

     « L’organisation politique mise en place par l’accord de 1998 restera en vigueur, à son dernier stade
                              d’évolution, sans possibilité de retour en arrière »

Première question : « Dans l’hypothèse où la consultation du 4 novembre 2018 conduirait à un refus de
l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté, la durée de « vingt années » fixée dans le
préambule de l’Accord est-elle de nature à empêcher l’organisation des élections au terme du mandats actuel
du Congrès et des assemblées de province sur le fondement des dispositions de la loi organique n°99-209 du 19
mars 1999 ? »

La réponse du Conseil d’Etat est claire. Si « l’accord du 5 mai 1998 définit donc l’organisation politique de la
Nouvelle-Calédonie et les modalités de son émancipation pour une période de vingt années. Celle-ci débute à
la mise en place des institutions politiques prévues par l’accord, c’est-à-dire à l’élection du congrès et des
assemblées de province le 11 mai 1999, et s’achève en principe au mois de mai 2019, au terme du quatrième
mandat de ces assemblées », le Conseil d’Etat ajoute que « cependant, il résulte de l’accord lui-même que son
application pourrait s’étendre au-delà de cette période ».

« Tant que les consultations n’auront pas abouti à la nouvelle organisation politique proposée, l’organisation
                      politique mise en place par l’accord de 1998 restera en vigueur »

Pourquoi ? Tout simplement parce que selon le Conseil d’Etat « compte-tenu de la date à laquelle aura lieu la
consultation (NDLR : le 4 novembre 2018) l’accord du 5 mai 1998 pourrait donc s’appliquer au-delà de la
période de principe de vingt ans qu’il fixe puisqu’il prévoit que, dans l’hypothèse où la consultation conduirait
à un refus de l’accession de la Nouvelle-Calédonie à la pleine souveraineté, une nouvelle consultation pourrait
se tenir jusqu’au 3 novembre 2020, suivie le cas échéant d’une troisième consultation dans la deuxième année
suivante ». En clair, « tant que les consultations n’auront pas abouti à la nouvelle organisation politique
proposée, l’organisation politique mise en place par l’accord de 1998 restera en vigueur, à son dernier stade
d’évolution, sans possibilité de retour en arrière ». Et cette « irréversibilité » est « constitutionnellement
garantie ». Pour la juridiction donc « la durée de vingt années prévue au préambule de l’accord du 5 mai 1998
n’est pas de nature à empêcher l’organisation des élections du congrès et des assemblées de province au terme
de leur mandat actuel (…) ».

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Un corps électoral gelé jusqu’à une nouvelle organisation politique

Les membres du Conseil d’Etat répondent ainsi également à la deuxième question posée : est-ce que les règles
électorales applicables jusqu’à présent demeurent applicables à ces élections ? Pour eux, « ces élections ne
sauraient se tenir sur un autre fondement que celui de l’accord et des dispositions de la loi organique prise
pour son application ». Comprenez avec le même corps électoral gelé*. Et il précise que « demeurent
applicables aux prochaines élections du congrès et des assemblées de province les règles électorales prévues
au point 2.2.1 du document d’orientation de l’accord du 5 mai 1998 ainsi qu’aux articles 188 et 189 de la loi
organique du 15 mars 1999 dans leur interprétation résultant de la loi constitutionnelle du 23 février 2007 »
qui prévoit que les membres du congrès et des assemblées de province sont élus pour cinq ans.

                   « Aucune disposition ou principe ne permet de déroger à ces dispositions »

Le Conseil d’Etat conclu en précisant « qu’aucune disposition ou principe ne permet de déroger à ces
dispositions, alors même que les échéances des consultations mentionnées pourraient aboutir à ce que l’accord
cesse de s’appliquer avant le terme du mandat du congrès et des assemblées de province, ouvrant ainsi une
nouvelle étape qui pourrait éventuellement conduire à une décision d’interruption des mandats en cours ».
Mais ça c’est l’avenir qui nous le dira.

*Est citoyen néo-calédonien (et donc électeur aux élections provinciales) toute personne de nationalité française
résidant de manière principale en Nouvelle-Calédonie depuis le 8 novembre 1998 (droit du sol gelé), où celles
majeures après cette date dont au moins l’un des deux parents est citoyen néo-calédonien (droit du sang). Aujourd’hui
plus de 25 000 personnes sont exclues du droit de vote aux élections provinciales.

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POLYNÉSIE

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LA RÉUNION

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6/09/2018

Carrière de Bois Blanc : Avis favorable des commissaires-enquêteurs

La commission d’enquête a rendu son avis sur l'exploitation de la carrière de ois lanc à aint-Leu. Un "avis favorable
sans aucune réserve". Suite à l'enquête publique réalisée entre fin juin et fin juillet dernier, trois commissaires-
enquêteurs devaient rendre leur avis consultatif.

Pas de réserve, mais des recommandations

Dans son document de 250 pages publié le 2 septembre (voir ci-dessous), la commission émet toutefois des
recommandations. Elle demande la tenue d'une médiation auprès de la population concernée, "pour une évaluation des
principales nuisances et pour explication des différentes dispositions qui sont envisagées par le maître d’ouvrage et pour
faire remonter leurs doléances, tout en dépassionnant le débat auprès du maître d’ouvrage".

Le commission recommande par ailleurs l'installation de capteurs "au niveau des fondations des ouvrages d’art, de la
Route des Tamarins, notamment sur les ponts des ravines du Trou et des Avirons" pour analyser l'impact des tirs de mine
sur cet axe situé à proximité du potentiel futur site d'extraction de roches.

Du côté du collectif Touch Pas Nout Roche, qui milite contre l'ouverture de la carrière de Bois Blanc, c'est
"l’écœurement, la colère la plus totale". S'il ne s'agit pas encore d'une autorisation à exploiter, mais d'un avis consultatif
avant une décision préfectorale, le collectif compte bien se mobiliser. Une chaîne humaine était déjà prévue ce
dimanche 3 septembre à Bois Blanc.

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7/09/2018

« Le projet de carrière à Bois Blanc illustre l’inconscience face aux dangers du
changement climatique »
Après l’avis favorable du commissaire enquêteur, réaction de Gilles Leperlier et Jessie
Caro
Témoignages.re / 7 septembre 2018

Dans un communiqué diffusé hier à la suite de l’avis favorable sans réserve donnée par le
commissaire enquêteur au sujet de l’ouverture d’une carrière à Bois-Blanc, Gilles Leperlier
et Jessie Caro réitèrent leur opposition à ce projet, car il va à l’encontre d’une priorité : la
protection de la population face aux dangers du changement climatique.

                                       Jessie Caro et Gilles Leperlier.

                                       La Commission d’enquête sur le projet de carrière à Bois Blanc a émis
                                       un avis favorable sans réserve à son exploitation. Cet avis qui ne prend
                                       nullement en compte les intérêts de notre planète, de l’humanité et les
                                       préoccupations de la population, n’est pas acceptable.

                                     Comme indiqué récemment, nous disons évidemment non à la carrière
                                     de Bois Blanc et non au mépris de la population. Nous prônons, pour
l’achèvement de la NRL, la solution tout viaduc avec la mise en place si nécessaire, d’un fonds de
compensation pour les transporteurs.

Au-delà de la carrière de Bois Blanc, cet avis illustre l’inconscience face aux dangers climatiques qui nous
guettent. Météo France nous apprend que ce mois d’août 2018 est le plus sec qu’est connu La Réunion depuis
47 ans. Ce nouveau record s’ajoute aux autres phénomènes climatiques extrêmes que nous connaissons depuis
maintenant quelques années ici à La Réunion et ailleurs dans le monde, comme au Japon qui a connu ces jours-
ci, son plus violent typhon depuis 25 ans.

Ces phénomènes extrêmes, qui ont des conséquences sociales, économiques et environnementales ne sont pas le
fruit du hasard mais bien la conséquence du réchauffement climatique dont les causes sont essentiellement
humaines. Pour rappel, il s’agit du pillage de nos ressources, de la surconsommation, de l’agriculture et de
l’élevage industriels intensifs, de l’utilisation massive des produits chimiques polluants ou encore l’extraction
des énergies fossiles.

C’est notre propre existence qui est menacée par nos modes de vie. Paul Vergès, alors président de l’ONERC,
n’a eu de cesse de nous alerter. Afin de changer cette situation, notre responsabilité à tous, est énorme. Candidat
aux élections législatives avec comme suppléante Jessie Caro nous défendons dix grandes propositions pour le
développement durable de La Réunion, parmi lesquelles, il est aussi indiqué l’urgence de négocier avec
l’Europe et l’État les moyens nécessaires à la lutte contre le risque naturel, les dangers du réchauffement
climatique, le risque requin, l’errance animale et le traitement de l’eau potable. Il est urgent de mettre en place
une loi d’adaptation et de précaution pour protéger notre population face aux dangers du réchauffement
climatique.

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