L'offre d'assurance par Internet au Québec - Présentation des résultats de la consultation et des orientations retenues - Présentation des ...
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
FONDS D’INDEMNISATION DES SERVICES FINANCIERS L’offre d’assurance par Internet au Québec Présentation des résultats de la consultation et des orientations retenues Avril 2015 f xx2015
Le présent rapport a été produit par l’Autorité des marchés financiers. Il expose les résultats de la consultation sur la distribution d’assurance par Internet et les orientations retenues par l’Autorité des marchés financiers. Toute reproduction totale ou partielle de ce document est autorisée, à condition que la source soit mentionnée. Dans ce rapport, la forme masculine désigne, lorsque le contexte s’y prête, aussi bien les femmes que les hommes.
L’OFFRE D’ASSURANCE PAR INTERNET AU QUÉBEC Table des matières INTRODUCTION .................................................................................................................... 4 CONSULTATION .................................................................................................................. 5 RESULTATS DE LA CONSULTATION ET ORIENTATIONS RETENUES .......................................... 6 Préambule .................................................................................................................... 6 1. Identité du prestataire ........................................................................................... 6 Résultats de la consultation ..................................................................................... 7 Conclusion ............................................................................................................... 7 2. Implication d’un représentant certifié .................................................................. 8 Résultats de la consultation ..................................................................................... 8 Conclusion ............................................................................................................... 9 3. Divulgation de renseignements essentiels ...................................................... 11 3.1 Renseignements à divulguer...................................................................... 11 Résultats de la consultation ................................................................................... 11 Conclusion ............................................................................................................. 12 3.2 Divulgation de renseignements « par étape » .......................................... 13 Résultats de la consultation ................................................................................... 13 Conclusion ............................................................................................................. 14 3.3 Renseignements rédigés en langage clair et simple .............................. 14 Résultats de la consultation ................................................................................... 15 Conclusion ............................................................................................................. 15 3.4 Sommaire et validation ............................................................................... 15 Résultats de la consultation ................................................................................... 15 Conclusion ............................................................................................................. 16 3.5 Transmission des documents contractuels ............................................ 16 Résultats de la consultation ................................................................................... 16 Conclusion ............................................................................................................. 16 4. Fiabilité des transactions et protection des renseignements personnels ..... 17 Conclusion ............................................................................................................. 17 5. Distribution sans représentant........................................................................... 17 Résultats de la consultation ................................................................................... 18 Conclusion ............................................................................................................. 18 Page 2
L’OFFRE D’ASSURANCE PAR INTERNET AU QUÉBEC 6. Sites de comparaison.......................................................................................... 19 Résultats de la consultation ................................................................................... 19 Conclusion ............................................................................................................. 20 7. Publicité ............................................................................................................... 20 Résultats de la consultation ................................................................................... 20 Conclusion ............................................................................................................. 21 8. Médias sociaux .................................................................................................... 22 Résultats de la consultation ................................................................................... 22 Conclusion ............................................................................................................. 23 ANNEXE 1 : LISTE DES ORIENTATIONS ............................................................................... 24 ANNEXE 2 : LISTE DES REPONDANTS................................................................................. 27 Page 3
L’OFFRE D’ASSURANCE PAR INTERNET AU QUÉBEC INTRODUCTION Internet est dorénavant un incontournable : il À la suite de cette consultation, l’Autorité a est accessible sur différentes plateformes, poursuivi sa réflexion avec les divers notamment par le biais de tablettes intervenants consultés afin de mieux cerner et électroniques et de téléphones intelligents, et réconcilier leurs préoccupations et a observé peut être utilisé à peu près partout. Le l’évolution des technologies et des habitudes commerce électronique est en pleine de consommation. L’Autorité a tiré profit de croissance et l’offre d’assurance par Internet cet éclairage additionnel afin de se prononcer n’y fait pas exception. sur l’encadrement actuel et sur la façon de l’appliquer à l’offre d’assurance par Internet, Considérant cette rapide évolution, l’Autorité dans l’objectif ultime de protéger des marchés financiers (l’« Autorité ») a adéquatement le consommateur, quel que entrepris des travaux afin de bien cerner et soit le moyen utilisé par ce dernier pour se de mieux comprendre la distribution en ligne procurer un produit d’assurance. de produits d’assurance et les enjeux qui y sont associés. Le présent rapport expose les résultats de cette consultation et les orientations retenues Au cours de ses travaux, l’Autorité a été à par l’Autorité. Il appartiendra au même de constater qu’il existe des points de gouvernement de décider si des modifications vue différents quant à l’interprétation à règlementaires doivent être apportées afin de donner à la réglementation actuelle, eu égard mettre en œuvre ces orientations. à la distribution de produits d’assurance par Internet et au processus de transaction en À noter que le Conseil canadien des ligne. responsables de la réglementation d’assurance (le « Conseil ») a publié un En effet, si certains interprètent l’encadrement document qui porte sur des enjeux similaires actuel d’une façon restrictive et y voient une à ceux abordés dans le cadre de la présente obligation de suivre à la lettre chacune des consultation, sous réserve d’une approche règles qui y sont édictées, d’autres parfois différente qui ne tient pas directement l’interprètent libéralement et y voient la compte de la réalité réglementaire possibilité de moduler les règles en fonction québécoise. des besoins de ce média. Les orientations retenues par l’Autorité L’Autorité a donc mené une consultation sur s’inspirent donc de celles formulées par le la distribution de produits d’assurance par Conseil. Leur contenu est cependant ajusté Internet. aux éléments propres à la réglementation québécoise. L’énoncé de principes publié par Cette consultation avait tout d’abord pour le Conseil et intitulé Le commerce objectif de partager le résultat des travaux électronique des produits d’assurance peut préliminaires réalisés par l’Autorité. Elle avait être consulté au lien suivant : http://www.ccir- ensuite pour objectif d’obtenir le point de ccrra.org/fr/init/Elec_Commerce/ECC_finalize vue des intervenants du secteur financier et d_position_paper_Fr.pdf . des consommateurs sur les enjeux entourant la distribution d’assurance par Internet. Page 4
L’OFFRE D’ASSURANCE PAR INTERNET AU QUÉBEC CONSULTATION Dans le cadre de la consultation sur la réseau de distribution (représentants en distribution de produits d’assurance par assurance, cabinets et regroupements de Internet, un document de travail intitulé L’offre représentants ou de cabinets), deux d’assurance par Internet au Québec1 a été mémoires proviennent d’organismes mis à la disposition des personnes et d’autoréglementation (« OAR »)4, un mémoire organismes intéressés par la consultation, en provient d’une association formée vue de les aider à formuler leurs d’intervenants variés du domaine du voyage5 commentaires et à préparer leur intervention. et un mémoire provient d’un regroupement de consommateurs. Le point de vue des intervenants du secteur financier et des consommateurs était GRAPHIQUE 1 recherché sur la distribution de produits Répartition des mémoires selon le profil des d’assurance par Internet de manière répondants générale, mais aussi, de façon spécifique, sur (en nombre) les éléments suivants de l’encadrement proposé : l’identité du prestataire2; Assureurs et l’implication d’un représentant certifié; institutions financières 1 la divulgation de renseignements 1 Représentants essentiels; 2 la distribution sans représentant; OAR 9 les sites de comparaison; 7 Consommateurs la publicité; les médias sociaux. Autre Chacun de ces éléments a fait l’objet de propositions sur lesquelles l’Autorité invitait les intervenants du secteur financier et les consommateurs à se prononcer en vue de dégager des tendances sur certains principes et orientations. Au terme de la consultation, l’Autorité a reçu un total de 20 mémoires provenant d’intervenants aux profils variés3. De ce nombre, neuf mémoires proviennent d’assureurs, d’institutions financières ou de regroupement d’assureurs ou d’institutions financières, sept mémoires proviennent du 1 Documents disponibles au http://www.lautorite.qc.ca/files//pdf/consultations/assu rance-planification-financiere/2012fev24-distribution- ass-internet-fr.pdf 2 Le terme « prestataire » est utilisé dans le présent document afin de désigner, conjointement, les représentants en assurance certifiés, les cabinets 4 inscrits et les assureurs titulaires d’un permis auprès En l’occurrence la Chambre de l’assurance de de l’Autorité. dommages et la Chambre de la sécurité financière. 3 5 La liste complète des répondants est reproduite à Identifiée par la mention « Autre » dans le l’Annexe 2. graphique 1. Page 5
L’OFFRE D’ASSURANCE PAR INTERNET AU QUÉBEC RÉSULTATS DE LA CONSULTATION ET ORIENTATIONS RETENUES PRÉAMBULE considèrent que le consommateur doit être protégé de façon adéquate, que la Dans le document de consultation mis à la distribution d’un produit d’assurance se disposition des intervenants, l’Autorité fasse par Internet, par téléphone ou en indiquait : personne. Néanmoins, plusieurs ont affirmé que les règles ne devraient pas être plus « Considérant que l’offre d’assurance par sévères parce que l’offre d’assurance se fait Internet est un phénomène relativement par Internet, plutôt que par téléphone ou en récent et que l’industrie est en pleine personne. transformation, l’Autorité conclut qu’il ne serait pas opportun, à ce stade-ci, de faire 1. IDENTITÉ DU PRESTATAIRE d’Internet un nouveau mode de distribution qu’elle encadrerait de façon spécifique. Sur Internet, le consommateur peut accéder à des renseignements provenant de pays L’Autorité estime qu’il serait préférable divers et de sources variées. Il est souvent qu’elle adapte sa réglementation afin que ardu, voire impossible, de vérifier la validité l’offre d’assurance par Internet puisse se de ces renseignements. Ainsi, un développer tout en assurant la protection du consommateur risque d’avoir de la difficulté public. à déterminer si le prestataire de services avec lequel il désire transiger est bien inscrit Ceci dit, l’Autorité a tout de même identifié auprès de l’Autorité. certains risques et zones de vulnérabilité pour un consommateur qui souhaite utiliser Afin que le consommateur puisse vérifier Internet comme moyen de s’informer ou de l’identité d’un prestataire et, le cas échéant, souscrire à une assurance en ligne. valider son inscription auprès de l’Autorité, celle-ci proposait, dans le document de La protection du consommateur ne doit pas consultation, que certaines informations dépendre du moyen qu’il utilise pour se importantes soient accessibles sur les sites procurer un produit. Ainsi, que la distribution Internet de tous les prestataires qui offrent d’un produit d’assurance intervienne par des produits d’assurance en ligne. La Internet, par téléphone ou en personne, le proposition de l’Autorité était la suivante : consommateur doit être protégé de la même façon. Les risques que pose l’utilisation PROPOSITION 1 d’Internet comme moyen d’information ou de souscription à une assurance doivent ainsi Que les prestataires fournissent sur la être contrôlés. »6 première page de leur site Internet : Nom légal du prestataire; Cette idée a reçu l’aval de quelques Adresse géographique du prestataire; intervenants qui ont appuyé la position de l’Autorité de ne pas encadrer la distribution Coordonnées téléphonique et par Internet de façon spécifique, mais électronique permettant de joindre le d’adapter l’encadrement actuel. prestataire directement et aisément; Mention selon laquelle le prestataire est Par ailleurs, certains intervenants se sont inscrit auprès de l’Autorité, incluant son montrés d’accord avec l’affirmation de numéro et son type d’inscription; l’Autorité selon laquelle la protection du Mention spécifiant les coordonnées et consommateur ne doit pas dépendre du modalités permettant au consommateur moyen qu’il utilise pour se procurer un de formuler une plainte et incluant un produit. En effet, ces intervenants hyperlien du site Internet de l’Autorité. 6 Document de travail L’offre d’assurance par Internet au Québec, page 15. Page 6
L’OFFRE D’ASSURANCE PAR INTERNET AU QUÉBEC Résultats de la consultation Conclusion Sur les 20 mémoires reçus, 17 ont abordé Il est possible de conclure qu’une très spécifiquement cette question. grande majorité des répondants appuie la proposition de l’Autorité, sous réserve de Quatre intervenants, dont l’Union des certains ajustements concernant consommateurs, se sont montrés l’emplacement des informations sur le site parfaitement d’accord avec la proposition Internet des prestataires. de l’Autorité, telle qu’elle a été formulée. Cette dernière a de plus suggéré que les Par ailleurs, l’Autorité tient à souligner que renseignements concernant l’inscription du cette proposition ne se veut pas un fardeau prestataire auprès de l’Autorité devraient additionnel pour le consommateur. Au être suivis d’un hyperlien vers le registre contraire, il s’agit d’une mesure visant à public de l’Autorité, afin de faciliter la l’aider, par des liens clairs et facilement validation de l’information par le accessibles, à trouver l’information consommateur. concernant l’identité du prestataire et son statut de personne réglementée par Onze intervenants ont dit reconnaître l’Autorité. l’importance, pour un consommateur, d’avoir accès à des renseignements précis Par conséquent, l’orientation retenue par relativement au prestataire avec qui il veut l’Autorité est la suivante : entrer en relation d’affaires. ORIENTATION 1 Cependant, ces intervenants estiment que les renseignements n’ont pas Que les renseignements suivants soient nécessairement à figurer sur la page accessibles au moment opportun de la d’accueil du site Internet des prestataires. transaction, aisément, directement et en Pour eux, les renseignements devraient être permanence sur les sites Internet des intégrés de façon cohérente au site de prestataires : chaque prestataire et accessibles par le biais de liens ou d’onglets clairement Nom légal du prestataire; identifiés sur la page d’accueil. Adresse géographique du prestataire; Finalement, deux intervenants se sont Coordonnées téléphonique et montrés en total désaccord avec cette électronique permettant de joindre le proposition, estimant que le consommateur prestataire directement et facilement; n’a pas à subir le fardeau de vérifier la Mention selon laquelle le prestataire est légitimité du prestataire qui lui offre un inscrit auprès de l’Autorité, incluant son produit d’assurance. numéro et son type d’inscription ainsi qu’un hyperlien vers le registre de GRAPHIQUE 2 l’Autorité; Répartition des répondants : identification du Mention spécifiant les coordonnées et prestataire modalités permettant au consommateur (en nombre) de formuler une plainte et incluant un hyperlien vers le site Internet de 2 l’Autorité. 4 Parfaitement d'accord D'accord avec ajustements 11 En désaccord Page 7
L’OFFRE D’ASSURANCE PAR INTERNET AU QUÉBEC 2. IMPLICATION D’UN REPRÉSENTANT l’intervention d’un représentant en CERTIFIÉ assurance est primordiale dans le cadre d’une transaction d’assurance par Internet. Dans le domaine de l’assurance, il existe un déséquilibre informationnel qui désavantage Pour eux, le consommateur qui fait affaire le consommateur. La Loi sur la distribution avec un représentant en assurance de produits et services financiers7 (« Loi sur bénéficie de conseils appropriés et la distribution ») prévoit différentes mesures spécifiques et d’une information juste en qui visent à remédier à ce déséquilibre, dont provenance d’une personne qui a l’intervention d’un représentant en l’obligation d’agir dans l’intérêt de son client. assurance lors de la distribution de produits d’assurance. Ils soulignent de plus que le consommateur qui traite avec un représentant en assurance Ces mesures ont été mises en place afin bénéficie d’un recours contre son d’assurer la protection du consommateur et représentant dans les cas où ce dernier ne de répondre à son besoin d’être conseillé remplit pas adéquatement son devoir de lorsqu’il souscrit une assurance. Ainsi, le conseil. représentant doit répondre aux questions de son client et s’assurer de sa compréhension Certains ont même mentionné que la vente du produit. de produits d’assurance sans l’intervention d’un représentant créerait deux classes Désireuse d’obtenir le point de vue des d’assurés : ceux qui bénéficient de conseils intervenants au sujet du rôle du et ceux qui n’en bénéficient pas. D’autres représentant en assurance lors de ont aussi indiqué qu’un consommateur qui transactions d’assurance par le biais souscrirait, seul, une assurance via Internet, d’Internet, l’Autorité, dans son document de ne pourrait prendre une décision pleinement consultation, a formulé la proposition éclairée : il faut, selon eux, protéger le suivante : consommateur contre lui-même. PROPOSITION 2 Bref, pour ces intervenants, les produits d’assurance sont complexes et les conseils Que les différents intervenants d’un représentant en assurance sont communiquent leurs vues sur le rôle que le essentiels pour garantir que le représentant certifié devrait occuper dans le consommateur obtienne une protection cadre de l’offre en ligne d’assurance. adéquate et qui corresponde à ses besoins. Résultats de la consultation En revanche, neuf répondants (50 %), principalement des assureurs et des Sur les 20 mémoires reçus, 18 ont abordé institutions financières, se sont plutôt dits spécifiquement cette question. d’avis que le rôle du représentant en assurance était secondaire dans le cadre Les répondants ont exprimé leurs points de des transactions par Internet. Pour eux, vue sur la façon de s’assurer que le l’intervention directe d’un représentant ne consommateur reçoive des renseignements s’avère pas toujours nécessaire pour que le et des conseils appropriés lorsqu’il se consommateur soit conseillé adéquatement. procure un produit d’assurance par Internet. Les opinions à cet égard se sont avérées Plusieurs ont exprimé l’opinion que l’offre de polarisées. produits d’assurance en ligne est possible, sans l’intervention d’un représentant, tant Neuf répondants (50 %), provenant que la transaction en ligne donne accès à majoritairement du réseau de distribution et des outils d’autoévaluation des besoins et des OAR, se sont montrés d’opinion que de la pertinence des produits, à des renseignements sur les produits et à des conseils appropriés aux besoins identifiés et 7 RLRQ, c. D-9.2. signifiés par le consommateur. Page 8
L’OFFRE D’ASSURANCE PAR INTERNET AU QUÉBEC En d’autres termes, pour eux, si les conseils incontournables doivent être respectées sont entièrement dispensés en ligne, le afin de protéger le consommateur : recours à un représentant s’avère non nécessaire puisque le consommateur aura Une analyse doit être effectuée afin de obtenu l’information et les conseils bien identifier les besoins d’assurance adéquats, en temps opportun, pour prendre du consommateur; une décision éclairée. La majorité de ces Le produit sélectionné doit répondre aux répondants s’est toutefois montrée ouverte à besoins identifiés du consommateur la possibilité que le consommateur ait accès (convenance du produit); à un représentant en assurance s’il a besoin Les renseignements nécessaires à une de conseils additionnels et s’il en fait la demande. prise de décision libre et éclairée doivent être fournis au consommateur; GRAPHIQUE 3 Répartition des répondants : intervention L’accès à des conseils doit être donné d’un représentant en assurance au consommateur, lesquels doivent être (en nombre) adaptés à la complexité du produit et au niveau de connaissance du consommateur du domaine de Assureurs et l’assurance. Institutions financières Facultative 1 Ces obligations sont valables en tout temps, Représentants peu importe le type d’assurance et le véhicule choisi pour le distribuer. Elles OAR doivent donc s’appliquer à l’utilisation Obligatoire d’Internet comme moyen d’information ou de 6 Consommateurs 1 souscription d’une assurance. 0 5 10 Autre L’intervention d’un représentant en assurance permet de s’assurer que les obligations mentionnées précédemment Conclusion sont respectées. Par conséquent, le consommateur devrait toujours être informé Le rôle de l’Autorité en est un de protection de l’importance des conseils d’un du public. représentant en assurance, des bénéfices qu’il peut en retirer et du fait que seul un Cependant, il n’appartient pas à l’Autorité de représentant en assurance peut formuler de dicter au consommateur le choix du moyen tels conseils. pour se procurer un produit d’assurance. Cependant, il est possible que le Ceci étant, la protection du consommateur consommateur choisisse, pour des raisons ne doit pas dépendre du moyen qu’il utilise qui lui sont personnelles, de ne pas faire pour se procurer un produit. Ainsi, que la affaire avec un représentant, bien qu’il ait distribution d’un produit d’assurance se été informé de l’importance de le faire. fasse par Internet, par téléphone ou en personne, le consommateur doit être Dans ce cas, il importe de s’assurer que le protégé de façon adéquate. consommateur bénéficie de toute l’information nécessaire et qu’il est guidé Ainsi, il est primordial que le adéquatement tout au cours de son consommateur ait accès à des conseils processus d’achat d’un produit d’assurance. appropriés qui lui permettront de se procurer des produits qui répondent En d’autres termes, l’offre de produits correctement à ses besoins. d’assurance par Internet pourrait être possible, sans l’intervention d’un Partant, en matière de distribution de représentant en assurance, mais produits d’assurance, des obligations seulement lorsque le prestataire de Page 9
L’OFFRE D’ASSURANCE PAR INTERNET AU QUÉBEC services en ligne est en mesure d’offrir adresse courriel ou toutes autres au consommateur les outils nécessaires coordonnées où il est possible pour le pour, d’une part, déterminer ses besoins consommateur de communiquer d’assurance et pour, d’autre part, déterminer (verbalement ou par écrit) avec un parmi les différents produits qui s’offrent à représentant en assurance certifié. lui, celui qui convient le mieux à ses besoins et à sa situation personnelle. Du reste, tel qu’il a été mentionné précédemment, le consommateur devrait, Ces outils doivent également permettre au avant de s’engager dans une transaction consommateur de juger par lui-même de la d’assurance en ligne, être informé par le pertinence et de l’opportunité de faire prestataire de l’importance d’obtenir les l’acquisition d’un produit d’assurance donné. conseils d’un représentant. Outre les questions usuelles nécessaires à De plus, des mécanismes de contrôle la cotation, cela signifie, notamment, que devraient être mis en place par les ces outils doivent : prestataires afin qu’ils puissent veiller à ce qu’un produit d’assurance, qui a été souscrit permettre au consommateur de faire lui- en ligne par un consommateur, corresponde même l’évaluation de son besoin au besoin identifié par ce dernier. Par d’assurance; ailleurs, les prestataires devront veiller à ce être suffisamment précis pour éclairer le que les procédures instaurées soient consommateur sur le produit approprié à conformes aux attentes de l’Autorité en son besoin et l’aviser s’il choisit un matière de traitement équitable des produit qui ne correspond pas à ce consommateurs. besoin; Enfin, afin de protéger adéquatement le prendre en considération les protections consommateur qui acquiert un produit en actuelles du consommateur et l’informer ligne sans bénéficier des conseils d’un des bénéfices qu’il risque de perdre s’il représentant certifié, l’ajout d’un droit de remplace ces protections8; résolution d’une durée raisonnable devrait donner suffisamment d’explications sur être envisagé. les éléments de la proposition pour permettre au consommateur de bien Par conséquent, l’orientation retenue par comprendre la nature de l’information l’Autorité est la suivante : recherchée et d’être en mesure de répondre adéquatement (afin d’éviter les ORIENTATION 2 fausses déclarations ou réticences causées par un manque d’information ou Que les prestataires puissent conclure de connaissance). une transaction en ligne, mais seulement être utilisés personnellement par le s’ils sont en mesure de fournir au consommateur, sans intervention d’un consommateur des outils tiers non certifié. d’autoévaluation qui permettent au consommateur : Par ailleurs, le consommateur doit être en mesure d’avoir accès à un représentant, de faire l’évaluation de son besoin s’il en sent le besoin, à toute étape de la d’assurance; souscription du produit d’assurance (de de s’assurer de la convenance du l’évaluation de son besoin à la conclusion du produit qu’il sélectionne; contrat). Le site Internet du prestataire de prendre une décision éclairée; devrait donc indiquer, de façon claire et de conclure une transaction valable, évidente, un numéro de téléphone, une soit une transaction qui lui permettra de bénéficier de la protection souscrite. 8 Par exemple, en assurance de personnes, la perte du bénéfice des clauses de suicide et d’incontestabilité. Page 10
L’OFFRE D’ASSURANCE PAR INTERNET AU QUÉBEC La proposition de l’Autorité était la suivante : Que les prestataires s’assurent que la PROPOSITION 3 saisie et la transmission des informations sont effectuées personnellement par le consommateur, sans intervention d’un Que les renseignements suivants soient tiers non certifié. portés à la connaissance du consommateur, et ce, avant que ce dernier complète une Que les prestataires s’assurent que le proposition ou qu’il fournisse au prestataire consommateur peut avoir accès à un les informations permettant de la compléter : représentant, s’il en sent le besoin, à Type de consommateur auquel le produit quelque étape de la souscription du est destiné; produit d’assurance que ce soit. Caractéristiques principales du produit; Que les prestataires avisent le Options et garanties offertes par le consommateur, avant qu’il ne s’engage produit, le cas échéant; dans une transaction d’assurance en Exclusions et limitations afférentes au ligne, de l’importance d’obtenir les produit, le cas échéant; conseils d’un représentant en assurance Total des primes et autres frais que le certifié. consommateur devra engager (comprenant toutes taxes applicables) Qu’un droit de résolution soit prévu afin ou, lorsqu’un montant exact ne peut être de permettre au consommateur qui indiqué, la base de calcul du montant souscrit un contrat d’assurance en ligne, permettant au consommateur de le sans l’intervention d’un représentant vérifier; certifié, de résoudre ce contrat au cours Dans le cas d’un cabinet, le nom du ou d’une période raisonnable suivant sa des assureurs avec lesquels il transige, signature. de même que les liens d’affaires entretenus avec tout assureur, le cas échéant; 3. DIVULGATION DE RENSEIGNEMENTS L’existence, le cas échéant, d’un droit de ESSENTIELS résolution ou de résiliation en faveur du consommateur, de même que sa durée et les modalités de son exercice; 3.1 Renseignements à divulguer L’existence sur le marché, le cas échéant, d’autres produits d’assurance Afin de prendre des décisions d’assurance pouvant comporter des garanties éclairées, le consommateur doit avoir accès similaires; à des renseignements adéquats. Toute limitation de la durée pendant Traditionnellement, ces renseignements lui laquelle les informations fournies sont sont communiqués de façon proactive par valables; un représentant en assurance (par Un avertissement sur les conséquences téléphone ou en personne) qui relatives aux fausses déclarations, de l’accompagne dans sa prise de décision. même qu’un avertissement sur la possibilité que le consommateur détienne En l’absence d’une telle intervention déjà une couverture similaire à celle proactive de la part d’un représentant en offerte. assurance, l’Autorité a proposé, dans le document de consultation, que les prestataires offrant des produits d’assurance Résultats de la consultation en ligne s’assurent que certains renseignements sont portés à l’attention du Sur les 20 mémoires reçus, 17 ont abordé consommateur. spécifiquement cette question. Les répondants ont exprimé leurs points de vue sur le type de renseignements que le prestataire devrait fournir et sur le moment Page 11
L’OFFRE D’ASSURANCE PAR INTERNET AU QUÉBEC où ces renseignements devraient être Ils donnent pour exemples les limites et les fournis. exclusions ainsi que le droit de résiliation qui ne devraient être abordés que vers la fin du Sur ces 17 répondants, sept se sont dits en processus de souscription d’une assurance. accord avec la proposition de l’Autorité De même, ils mentionnent que les telle qu’elle a été formulée. renseignements concernant la prime ne peuvent généralement être portés à la Pour eux, il est primordial de fournir au connaissance du consommateur avant que consommateur des explications afin qu’il ce dernier n’ait complété sa proposition et prenne une bonne décision compte tenu, déclaré son risque. notamment, de la complexité de certains produits. Par ailleurs, il est intéressant de Par ailleurs, certains ont mentionné que la noter que certains de ces intervenants liste des renseignements à fournir devrait (surtout des assureurs) ont mentionné qu’il être modulée en fonction du type de est déjà pratique courante de retrouver ces produit d’assurance offert et des informations sur les sites Internet de exigences réglementaires applicables à ce prestataires. produit. Neuf intervenants se sont montrés De façon particulière, quelques intervenants favorables à l’idée que le consommateur soit ont questionné la pertinence de bien renseigné, mais ont apporté des l’exigence visant à informer le nuances à la proposition de l’Autorité. consommateur de l’existence sur le marché, le cas échéant, d’autres produits De façon générale, ces intervenants sont d’assurance pouvant comporter des d’accord avec l’idée qu’il est important de garanties similaires. Pour eux, il s’agit porter à l’attention du consommateur les d’une exigence qui leur imposerait de faire renseignements qui ont une incidence la promotion des produits de leurs élevée sur sa prise de décision. concurrents. Ils se sont donc vivement opposés à cette proposition. Toutefois, plusieurs ont manifesté l’opinion que la nature de ces renseignements et la Finalement, un intervenant a indiqué que, façon de s’assurer que le client en a pris les renseignements suggérés par l’Autorité, connaissance ne devraient pas être plus bien que pertinents, ne seraient pas contraignantes pour l’offre d’assurance suffisants pour permettre de protéger le par Internet que pour les autres modes consommateur adéquatement lors de la de distribution. vente en ligne de produits d’assurance. Plusieurs ont également remis en question Conclusion l’exigence que ces renseignements soient portés à la connaissance du consommateur Le consommateur doit disposer des avant que ce dernier ne complète une renseignements qui lui permettent, en tout proposition ou qu’il fournisse au prestataire temps, d’être convenablement informé et de les informations permettant de la compléter. prendre des décisions éclairées quant aux Ils expliquent que le moment opportun produits d’assurance qui lui sont offerts par pour donner tous ces renseignements Internet. n’est pas le même dans tous les cas. Il peut être justifié de fournir certains Ces renseignements peuvent cependant renseignements avant que ne s’enclenche le varier en fonction du produit et de sa processus de proposition. Par contre, complexité. Il est même possible que ces certains renseignements ne deviendront renseignements n’aient pas, en toutes pertinents et utiles que pendant la circonstances, à être transmis avant que le complétion de la proposition ou à la toute fin consommateur complète une proposition ou de ce processus. qu’il fournisse au prestataire les informations permettant de la compléter : ils peuvent être Page 12
L’OFFRE D’ASSURANCE PAR INTERNET AU QUÉBEC communiqués à différents stades de la Total des primes et autres frais que le transaction. consommateur devra engager (comprenant toutes taxes applicables) Néanmoins, les renseignements pertinents ou, lorsqu’un montant exact ne peut être doivent être portés à l’attention du indiqué, la base de calcul du montant consommateur en temps opportun, permettant au consommateur de le pendant le processus d’achat, mais avant vérifier; la conclusion du contrat. Dans le cas d’un inscrit, le nom du ou des assureurs avec lesquels il transige, En juin 2013, l’Autorité publiait sa Ligne de même que les liens d’affaires directrice sur les saines pratiques entretenus avec tout assureur, le cas commerciales9. Dans cette ligne directrice, échéant; l’Autorité communiquait aux institutions Existence, le cas échéant, d’un droit de financières ses attentes en matière, résolution ou de résiliation en faveur du notamment, de traitement équitable des consommateur, de même que sa durée consommateurs de produits d’assurance. et les modalités de son exercice; Une section de cette ligne directrice est Période pendant laquelle les informations d’ailleurs consacrée aux attentes de fournies sont valides; l’Autorité eu égard à l’information destinée Avertissement sur les conséquences aux consommateurs. relatives aux fausses déclarations. Cette ligne directrice s’applique aux pratiques commerciales des institutions 3.2 Divulgation de renseignements financières, peu importe le moyen qu’elles « par étape » choisissent pour distribuer leurs produits. Considérant l’importance de ces renseignements dans la prise d’une décision En considération de ce qui précède et à éclairée par le consommateur, l’Autorité l’instar de ce qu’elle a déjà formulé comme proposait, dans son document de attentes dans sa Ligne directrice sur les consultation, que le consommateur confirme saines pratiques commerciales, l’orientation qu’il a pris connaissance séparément de retenue par l’Autorité est la suivante : chacun des renseignements. L’Autorité suggérait qu’une approche par étape était préférable à une simple divulgation globale de l’ensemble des renseignements, suivie ORIENTATION 3 d’une confirmation de lecture. Sa proposition était la suivante : Que les renseignements suivants soient portés à la connaissance du consommateur en temps opportun, PROPOSITION 4 pendant le processus d’achat, mais avant Que les prestataires s’assurent que le la conclusion du contrat : consommateur a pris connaissance Type de consommateur auquel le produit séparément de chacun des renseignements est destiné; essentiels. Caractéristiques principales du produit; Options et garanties offertes par le Résultats de la consultation produit, le cas échéant; Exclusions et limitations afférentes au Sur les 20 mémoires reçus, 14 ont produit, le cas échéant; spécifiquement abordé cette proposition. Clause de condition préexistante, le cas échéant; Sur ces 14 répondants, sept se sont dits en accord avec la proposition de l’Autorité. 9 Pour eux, il est important de guider le Disponible au lien suivant : consommateur tout au long de son http://www.lautorite.qc.ca/files//pdf/reglementation/li gnes-directrices-assurance/ld_spc_2013.pdf processus d’achat et de lui donner toute l’information nécessaire à sa prise de Page 13
L’OFFRE D’ASSURANCE PAR INTERNET AU QUÉBEC décision. D’ailleurs, certains ont souligné Néanmoins, une divulgation globale de que la technologie permet de contrôler la l’ensemble des renseignements pertinents, transmission et la présentation des suivie d’une seule confirmation de lecture, renseignements. Quant à l’Union des n’est pas acceptable pour l’Autorité. consommateurs, elle s’est montrée d’avis qu’il est primordial qu’une approche par C’est pourquoi l’Autorité privilégie une étape soit privilégiée et que le approche mitoyenne, soit une approche où consommateur soit appelé à confirmer qu’il les renseignements seraient regroupés par a pris connaissance de chacun des sujets. Par exemple, les informations éléments. concernant les exclusions et limitations seraient présentées au client de façon En revanche, sept des répondants se sont groupée, mais indépendante des autres montrés en désaccord avec la proposition types de renseignements. Il pourrait en être de l’Autorité telle que formulée. de même des informations concernant les caractéristiques du produit, des En effet, bien qu’ils se soient renseignements concernant le droit de majoritairement dits en accord avec le résiliation ou de résolution et ainsi de suite. principe d’une divulgation « par étape », ils ont questionné la nécessité de demander Une confirmation de lecture ne serait pas une confirmation de lecture par le demandée au consommateur pour chaque consommateur, pour chaque renseignement renseignement communiqué. On lui transmis. demanderait cependant de confirmer qu’il a pris connaissance et qu’il a compris les Pour eux, une telle façon de faire pourrait éléments essentiels à la validité de son devenir inutilement lourde pour le consentement et, par conséquent, à la consommateur. Ils ont également soulevé validité du contrat. On peut penser ici aux l’inquiétude qu’un tel procédé produise un éléments qui ont trait aux exclusions et effet contraire à l’objectif visé en provoquant limitations, aux conséquences d’une fausse chez le consommateur un automatisme à déclaration, etc. répondre sans lire attentivement ce qui lui est soumis. Par conséquent, l’orientation retenue par l’Autorité est la suivante : Conclusion ORIENTATION 4 La majorité des répondants reconnaissait les Que les prestataires utilisent une avantages de fournir au consommateur des méthode de divulgation des renseignements suffisants sur les produits renseignements « par étape » (par offerts par Internet et de donner ces opposition à une divulgation globale) afin renseignements au moment opportun. de s’assurer que le consommateur a pris connaissance des renseignements La majorité des répondants reconnaissait essentiels concernant la transaction également qu’une démarche par étape peut d’assurance qu’il s’apprête à conclure. être bénéfique pour s’assurer que le consommateur a réellement pris Que les prestataires demandent au client connaissance des renseignements qui lui de confirmer qu’il a pris connaissance et ont été transmis. qu’il a bien compris les éléments essentiels à la validité de son L’Autorité conclut cependant des consentement. commentaires formulés que l’utilisation de cette démarche par étape devrait se faire avec circonspection. En effet, plusieurs 3.3 Renseignements rédigés en intervenants ont souligné le danger associé langage clair et simple à une demande trop fréquente de confirmation de lecture de la part du Tel qu’il a été mentionné précédemment, le consommateur. consommateur doit recevoir de l’information Page 14
L’OFFRE D’ASSURANCE PAR INTERNET AU QUÉBEC appropriée concernant le produit qu’il long de la relation d’affaires entre le souhaite se procurer sur Internet. De plus, prestataire et le consommateur. cette information doit être présentée au consommateur de manière à ce qu’il puisse Par conséquent, l’orientation retenue par comprendre les renseignements qui lui sont l’Autorité est la suivante: fournis. ORIENTATION 5 En effet, puisque le consommateur n’est généralement pas un spécialiste du Que les renseignements mis à la domaine de l’assurance, il faut clarifier le disposition du consommateur avant, au langage afin de s’assurer de sa bonne moment et après l’achat d’un produit compréhension et, par le fait même, de son d’assurance par Internet soient rédigés consentement éclairé. Dans le document de dans un langage clair et simple, et de consultation, l’Autorité faisait la proposition façon à ne pas induire en erreur. suivante : PROPOSITION 5 3.4 Sommaire et validation Que les renseignements mis à la disposition d’un consommateur avant que celui-ci ne Lors de transactions d’assurance par complète une proposition soient rédigés Internet, c’est le consommateur qui dans un langage simple et clair. complète lui-même la proposition d’assurance et les formulaires qui servent à l’établir. Conséquemment, des erreurs sont Résultats de la consultation susceptibles de se produire en cours de processus. Sur les 20 mémoires reçus, 13 ont abordé cette proposition spécifique. Afin de prévenir et d’éviter ces erreurs et les conséquences qui peuvent en découler, De ces 13 répondants, 12 sont favorables à l’Autorité a proposé, dans son document de la proposition de l’Autorité. Ces répondants consultation, que les informations relatives à se sont dits d’accord avec la nécessité qu’un la proposition soient reprises dans un langage clair et simple soit utilisé pour sommaire présenté à l’écran. Ce sommaire transmettre des renseignements au permettrait au consommateur de valider ses consommateur. réponses avant que ne soit conclu le contrat. Un seul répondant s’est opposé à cette proposition. Pour celui-ci, il ne faut pas La proposition de l’Autorité était la suivante : dénaturer les notions communiquées et tomber dans le piège de l’infantilisation et de PROPOSITION 6 la déresponsabilisation du consommateur. Que les prestataires fournissent au consommateur, et ce avant d’établir le Conclusion contrat, un sommaire des informations ayant servi à préparer la proposition et des Il est possible d’affirmer que la proposition renseignements essentiels sur le produit de l’Autorité a fait l’objet d’une quasi- d’assurance que le consommateur souhaite unanimité. se procurer. L’Autorité désire préciser que l’obligation d’utiliser un langage clair et simple ne Résultats de la consultation s’applique pas uniquement aux renseignements mis à la disposition du Sur les 20 mémoires reçus, 14 ont abordé consommateur avant que celui-ci ne cette proposition. complète lui-même une proposition. Le langage clair et simple doit être utilisé à Ces 14 répondants se sont montrés chaque étape de la transaction et tout au favorables à la proposition de l’Autorité. Page 15
Vous pouvez aussi lire