La cuisine de Golda D'après Golda Meir : une vie pour Israël de Claude-Catherine Kiejman - Centre d'Art et de Culture Juive
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
La cuisine de Golda D’APRES Golda Meir, une vie pour Israël de Claude-Catherine Kiejman ADAPTATION ET INTERPRÉTATION Valérie Zarrouk ADAPTATION ET MISE EN SCÈNE Laureline Collavizza COSTUMES ET SCENOGRAPHIE Lika Guillemot CRÉATION SONORE Rémi Berger PRODUCTION Brouha Art
Note d’intention C’est la voix du cœur, une évidence, une rencontre, Claude-Catherine Kiejman m’offre deux sacs remplis de la vie, plutôt du destin de Golda Meir. Claude-Catherine Kiejman me confie ses écrits. Ils pèsent lourd, c' est le poids de ma judaïté, de mes combats de femme, de résistante , d' actrice, d' artiste. Golda Meir devait mourir mille fois mais elle vivra mille vies. On devait la marier de force à quatorze ans , elle sera la mère fondatrice d' Israël . Ni religieuse, ni pratiquante, elle aura la foi, et la croyance insensée, de penser que trois ans après ''l' ouverture des camps'' et trois mille ans d' errance, elle apposera sa signature sur la déclaration d' indépendance et de création de l' Etat d' Israël. Pour cela, elle aura joué mille rôles: elle collecte cinquante millions de dollars, à l' époque une fortune pour financer la création d' Israël; elle se déguise en Bédouine pour rencontrer le roi de Jordanie; elle va chercher chez les sorciers africains une protection surprenante. Cette femme me donne confiance. Elle est en moi, elle me parle, c ' est pour cela que je vais la réincarner avec ma foi, avec ses mots, c ' est cela aussi, la magie de la re-présentation . Valérie Zarrouk
Note de mise en scène Quand Golda Meir est élue premier ministre, elle est la seule femme à accéder à ce poste sans être une héritière politique. Son parcours, autant que sa personnalité ont fasciné le monde entier. Son histoire, marquée par le traumatisme des cosaques en Russie et la découverte des valeurs de liberté aux Etats-Unis, est romanesque. Elle interroge la question du déterminisme et de la foi dans un destin, une vision. Elle rêve, non seulement de protéger les juifs du monde en créant un Etat pour eux, mais de construire une société égalitaire et juste. Son dévouement, sa détermination et ses talents politiques la mèneront aux plus hautes fonctions de l’Etat, non sans une culpabilité pour le temps pris sur sa vie de famille. Dans notre adaptation, Golda Meir, après quatre ans à la tête du gouvernement et la guerre de kippour qui l’anéantira doit prendre une décision: se présenter une nouvelle fois aux élections comme le souhaite le parti travailliste ou se retirer de la vie politique. Dans sa cuisine, (qui était le lieu de rencontre des principaux membres du gouvernement), la nuit avant la réunion du parti, Golda offre le thé aux spectateurs et prépare des galettes pour Pessah. Cuisiner la détend et lui rappelle tellement de souvenirs… Elle raconte et joue des moments de son enfance, de son adolescence, de son ascension politique jusqu’aux plus hautes fonctions. « Je me souviens de la voix de ma mère qui m’affirmait que je n’étais pas assez intelligente, ni suffisamment capable pour être autre chose qu’une femme au foyer! » Laureline Collavizza
Extraits de texte Golda Meir, une vie pour Israël, Claude-Catherine Kiejman Longtemps journaliste à France Culture , Claude-Catherine kiejman a collaboré à de nombreux journaux , dont le Monde et l ' express. Elle est déjà l ' auteur de plusieurs biographies , dont Clara Malraux l ' aventureuse ( 2008) et Eleanor Roosevelt ( Texto, 2014 ) « Ben Gourion avait dit de moi que j' étais le seul homme de son cabinet . Ce qui m' a amusée dans cette histoire, c ' est que de toute évidence, Ben Gourion estimait que c' était le plus grand compliment que l' on pût adresser à une femme. Et moi je doute fort qu 'aucun homme eût été flatté d' apprendre que je disais de lui qu’ il était la seule femme de mon gouvernement ! '’ « Tandis que j' allais d' un camp à l' autre , les ''personnes déplacées'' se pressaient derrière les barbelés pour m ' accueillir, et dans un cas, deux petits enfants m' offrirent un bouquet de fleurs en papier . On m' a offert d ' innombrables bouquets depuis, mais aucun ne m' a jamais autant émue que ces fleurs dans les mains de ces deux enfants qui n' avaient jamais su à quoi ressemblaient de vraies fleurs. » « « Pourquoi êtes vous si pressés de proclamer la création de votre Etat ? A quoi bon tant de hâte ? '' s' enquit Abdullah . '' Quelle impatience ! '' . Je répliquai que , à mon avis , on ne devait pas qualifier de '' pressé '' un peuple qui attendait depuis 2000 ans ! » « Lors d' une réunion de cabinet, la discussion tourne autour d ' un phénomène tout récent en Israël , l' attaque des femmes seules, l' un des participants suggère l ' institution d ' un couvre- feu pour les jeunes filles ; Golda bondit , furieuse : '' Ce sont les hommes qui attaquent les femmes et non l ' inverse; si on doit instituer un couvre-feu , je propose que ce soit plutôt pour les hommes . '’ » « Quand Henry Kissinger m' informe qu’ il est '' d'abord citoyen américain , puis secrétaire d' Etat , enfin juif '', je lui répond : '' en Israël , nous lisons de droite à gauche ! '' »
Valérie Zarrouk – comédienne Après une formation de comédienne avec Jack Walzer de l 'Actor Studio de New York, Valérie Zarrouk intègre l' Ecole nationale de Chaillot et commence sa carrière de comédienne au théâtre avec Jérôme Savary dans '' D ' Artagnan '' au Théâtre National de Chaillot . Elle enchaine les rôles sous la direction de Didier Long ( ''Melle Else '' ), Yves Pignot (''Etty Hillesum''), Jean-Christian Grinevald ('' les Molières en chocolat ), Raphaelle Cambrais ('' L ' ex femme de ma vie '' ), Victor Haim ('' Le rire de David '' , '' Jeu de scène’’) , Mathilda May ('' Comment tu écris le carnage ''), Stéphanie Tesson ('' Tout à vous, George Sand’’) , Xavier Lemaire ('' Madame Marguerite ''). Au cinéma, elle tourne avec Jean-Pierre Jeunet ('' Amélie Poulain'' ), Ronit Elkabetz ('' Prendre femme '' ), Michel Delgado ( '' Bouquet final ), José Giovanni ( '' Pétain '' ) et joue dans des séries pour la télévision . Elle a écrit l ' adaptation du journal de '' Etty Hillesum '' ainsi que le spectacle musical ''Tout à vous'' autour de la correspondance amoureuse de George Sand. Parallèlement à son parcours de comédienne, elle enseigne l 'Art Dramatique au conservatoire de Garches .
Valérie Zarrouk - presse Etty Hillesum, une vie bouleversée « Merci Valérie Zarrouk de nous faire entendre cette voix-là, de nous donner envie de la lire. Belle heure de théâtre… “ Fabienne Pascaud Télérama “Cette confrérie humaine a une messagère: la comédienne Valérie Zarrouk, qui sait rendre les parole d’Etty avec une grande émotion.” Le Point “Ce texte émouvant est porté avec profondeur par Valérie Zarrouk, qui signe aussi son adaptation. Sanguine, passionnée, ultra sensible, elle choisi de nous montrer Etty sous un visage simple, accessible, naturel. Ainsi son témoignage nous parvient avec force, d’une voix bien vivante.” Lise de Rocquigny – Pariscope ”Sa rencontre avec un disciple de Jung, Julius Spier fur également déterminante pour son développement personnel et spirituel. De ces extraits, Valérie Zarrouk a restitué les moments les plus intenses. A voir absolument.” M. L-T – Actualité Juive HEBDO Jeux de scène de Victor Haïm “Huit clos de toute beauté porté par deux comédiennes de talent, Valérie Zarrouk (Hortense) et Katherine Mary (Gertrude).” Sabrina Dufourmont – Le Point Tout à vous, George Sand “Valérie Zarrouk est une George Sand toute en tension devant son écritoire.” G.C. Les Echos “Valérie Zarrouk incarne George Sand avec une belle énergie.” N.S. Le Figaro “Mais c’est surtout le mouvement des actrices qui trace le dessin du spectacle, en donne l’émotion, ses contradictions, sa vérité.” G.C. L’avant-scène Théâtre Le rire de David “Elle est interprétée brillamment et sobrement par George Ser et Valérie Zarrouk.” Marie-céline Nivière Pariscope
Laureline Collavizza - metteure en scène Après une Licence Lettres et Arts à l’Université Paris 7 Laureline Collavizza obtient, en 2009, un Master 2 professionnel Mise en scène et Dramaturgie à Paris Ouest-Nanterre. Elle complète sa formation par des stages auprès notamment de Robert Castle (Lee Strasberg Institute of New York), Anatoli Vassiliev et le Théâtre de l’Opprimé. A Paris, elle a présenté ses mises en scène, entre autres, au Théâtre du Rond Point, au Théâtre de Belleville, à la Loge, à la Manufacture des Abbesses… En province, elle a joué et représenté ses pièces à Avignon, à Morlaix et dans l’Indre… A l’étranger, elle a joué à Monaco, à Abidjan, au Québec, à Florence,… Depuis 2007, année de la création de la compagnie Brouha Art, elle met en scène Les quatre jumelles de Copi, Les Présidentes de Werner Schwab, Pantagruel d’après François Rabelais, Les Pourquoi de Léo de Krystel Beauchêne et Débris de Dennis Kelly. A partir de 2013, elle crée des pièces qui sont élaborées à partir de textes non théâtraux (sociologie, philosophie, littérature,...) sur des thèmes de société: JUPE, COUP DE FOUDRE, LAICITE et CHEVEUX. Elle travaille pour d’autres compagnies (Azelig, Esprits Bariolés, Théâtre DLR2…) en tant que metteure en scène et interprète.
Laureline Collavizza - presse CHEVEUX « "Cheveux", à la Manufacture des Abbesses, démêle brillamment nos angoisses capillaires. … La pièce file avec légèreté ….et on sort convaincu de l'importance du sujet, pas du tout capillotracté. » Marie-Pierre Ferey AFP « Voici une étonnante réflexion sur les chevelures, qui en disent bien plus long qu’il ne paraît souvent. (…) L’originalité du propos, qui n’hésite pas à s’interroger sur les mèches que l’on cache sous un chapeau ou sous un foulard, est indéniable. » Gérald Rossi L’Humanité « Il semble que les conceptrices du spectacle aient opté pour la fibre affective. Du coup, nous pouvons sans nous arracher les cheveux éprouver combien l’affect supervise les comportements humains socio-culturels, politiques ou existentiels. » Evelyne Trân Le Monde.fr « La Manufacture des Abbesses programme « Cheveux », une pièce joyeuse et sans tabou. Se moquant des conventions et pointant les pressions sociales liées aux cheveux, l’humour prédomine la forme, mais le fond ne reste pas moins sérieux. » Muriel Maalouf RFI COUP DE FOUDRE « Ce « Coup de foudre » est un philtre d’amour dont les ingrédients s’accordent à merveille. » Margaux Subra-Gomez La Provence « Avez-vous déjà vu... un spectacle non linéaire qui se décline en saynètes, musique et danse, pour mieux saisir ce qu'est l'amour ? Dans la série "Le spectacle le plus", on vous propose aujourd'hui d'explorer les facettes du spectacle le plus multiforme : "Coup de foudre", de la compagnie Brouha Art. » Hélène Combis-Schlumnberger France Culture JUPE « Avec malice, le montage des textes alterne théorie et pratique, obligeant constamment le spectateur à reconsidérer sa position. » Renan Cros Tess Magazine « Les images scéniques, les mots et les sons contribuent tous à aiguiser notre réflexion autour de l’égalité des sexes. Et la jupe, emblème du spectacle, ne sera jamais vue exactement de la même façon, ni lorsqu’elle est portée par les filles, ni lorsqu’elle est portée – et assumée – par les garçons. » Anne Losq Les Trois coups
Vous pouvez aussi lire