La France vise une multiplication par cinq des ventes de véhicules 100 % électriques d'ici à 2022

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Mecredi 23 Mai 2018

La France vise une multiplication par cinq des ventes de véhicules
100 % électriques d'ici à 2022

La France vise une multiplication par cinq des ventes de véhicules 100 % électriques
d'ici à quatre ans, dans le cadre d'un « contrat stratégique de la filière automobile »
présenté le 22 mai par le gouvernement pour la période 2018-2022, qui prévoit aussi
l'essor du nombre de bornes de recharge.

Ce contrat élaboré par les ministères de l'Economie, de l'Environnement et des
Transports avec les acteurs de l'automobile prévoit un ensemble d'engagements
réciproques pour assurer l'avenir de cette industrie cruciale pour l'économie du pays.
Constructeurs et équipementiers automobiles français affichent depuis deux ans une
excellente santé, après plusieurs années de crise.

Mais, ils doivent « s'armer pour relever (d’) immenses défis [...] : concurrence féroce
de nouveaux entrants, impératifs environnementaux, irruption du numérique à tous les
étages, nouvelles mobilités et attentes sociétales », a déclaré Luc Chatel, président
de la Plateforme automobile, qui représente la filière.

En matière d'électrification, l'objectif est de vendre environ 150 000 véhicules 100 %
électriques sur le marché français à l’horizon 2022 (utilitaires compris), contre un peu
plus de 30 000 l'an dernier. A cette date, le gouvernement vise 600 000 véhicules
électriques en circulation, auxquels s'ajouteraient 400 000 modèles hybrides
rechargeables.

Il espère parallèlement voir émerger dans le pays et en Europe « une offre industrielle
dans le domaine des batteries », alors que de nombreux spécialistes s'inquiètent de
la mainmise de l'Asie, notamment de la Chine, dans ces technologies clés. Renault
est déjà un leader mondial de l'électrique, un marché dont il a été parmi les précurseurs
avec notamment sa citadine Zoé.

Le Groupe PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel, Vauxhall) prévoit quant à lui d'électrifier
tous ses nouveaux modèles à partir de 2019. Bercy a promis de maintenir un bonus à
« un niveau significatif » pour les véhicules électriques (6 000 euros actuellement), et
à lui donner de la « visibilité » jusqu'en 2022 d'ici à la fin de l'année.

L'Etat a promis qu'il assurerait « un cadre juridique et financier favorable à l'installation
de bornes de recharge » et qu'un « soutien financier au déploiement des bornes »
serait mis en œuvre, avec en particulier « une plus grande prise en charge des coûts
de raccordements des bornes jusque fin 2021, financée par le réseau électrique ».
L'ambition est d'atteindre 100 000 bornes en 2022, soit une pour dix véhicules

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électriques en circulation. Au premier janvier 2018, le compteur était à peine au-dessus
des 22 000 bornes.

Un deuxième volet du plan concerne les véhicules autonomes. Le ministre de
l'Economie Bruno Le Maire avait annoncé la semaine dernière que la France allait
autoriser les tests de véhicules sans conducteur dès 2019. « L'Etat lancera en juin un
appel à projets, doté de 40 millions d'euros, visant à soutenir un programme
d'expérimentations de véhicules autonomes représentant plus de 200 millions d'euros
d'investissements », souligne le contrat de filière. « Nous allons mettre un cran plus
loin la collaboration entre les grands groupes, avec un consortium impliquant PSA,
Renault, Valeo, la SNCF, Transdev, RATP, Keolis, Navya ou encore Easymile », a
souligné Luc Chatel.

Le gouvernement s’est par ailleurs engagé à « accompagner » l'évolution des besoins
de compétences, prévoyant notamment une augmentation de 50 % du nombre
d'apprentis dans la filière automobile d'ici à 2022.

Pour faire grandir les « PME à potentiel » du secteur, bpifrance va pour sa part créer
dès cette année un accélérateur qui accueillera 180 entreprises en trois
promotions. Le Fonds Avenir Automobile (FAA) sera par ailleurs prolongé , avec une
enveloppe de 135 millions d'euros abondée à parts égales par PSA, Renault et l'Etat.
Les deux constructeurs, qui voulaient récupérer les sommes non utilisées du FAA, se
sont finalement ravisés.

L'écosystème a enfin affirmé vouloir travailler de concert sur l'hydrogène et sur une
batterie solide de quatrième génération. Bercy affirme avoir injecté 650 millions
d'euros d'argent public pour soutenir la R&D dans l'automobile, et prétend vouloir
maintenir ce rythme, voire l'accélérer. (AFP 22/5/18, ECHOS, FIGARO 23/5/18)

Luc Chatel détaille les défis de la filière automobile française pour
ces prochaines années

Dans un entretien accordé aux ECHOS (23/5/18), le président de la PFA Luc Chatel
explique qu’il y a aujourd’hui en France deux grands constructeurs et quatre
équipementiers mondiaux, mais que la filière jouera sa survie ces prochaines années
sur sa capacité à prendre le virage du véhicule électrifié, de la conduite autonome et
des nouveaux services de mobilité ».

« Ces révolutions vont complètement changer la donne et la chaîne de valeur. Cela
oblige les acteurs à travailler en horizontal », ajoute-t-il. « L'écosystème doit
fonctionner avec une vision partagée de l'avenir, dans une relation de confiance solide
entre l'Etat et les industriels. La France a été une grande nation automobile au XXème
siècle, elle peut figurer parmi les leaders de la mobilité du XXIème siècle », déclare-t-
il encore.

M. Chatel explique qu’il faut réussir à concilier l'agenda environnemental et la
pérennité de la filière automobile. « La filière s'est engagée à mettre sur le marché cinq
fois plus de véhicules électriques d'ici à 2022. En contrepartie, l'Etat a promis de faire
passer le nombre de bornes de recharge accessibles au public à 100 000, et à donner

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de la visibilité au système de bonus-malus favorable aux véhicules électriques. C'est
un vrai pacte avec l'Etat. Nous allons faire de l'agenda environnemental un levier de
croissance pour l'industrie automobile », annonce-t-il.

« Notre mission est d'anticiper toutes les mutations technologiques [notamment le
déclin du diesel] et leurs effets sur l'évolution des emplois et compétences. L'industrie
est en demande d'un travail collectif sur le sujet. Le secteur, industrie et services, doit
recruter 65 000 salariés, dont 9 000 ingénieurs, par an dans les prochaines années.
Les besoins ont évolué, il y a beaucoup de nouveaux métiers et nous allons travailler
la formation continue et l'apprentissage par bassin d'emploi », détaille le président de
la PFA.

Interrogé sur l’avenir des PME spécialisées dans la technologie du diesel, M. Chatel
explique qu’il faut notamment aider les entreprises à potentiel à franchir une marche
supplémentaire. « L'accélérateur de bpifrance sera là pour les aider à s'implanter à
l'étranger, à répondre à de gros appels d'offres ou à améliorer leurs méthodes
industrielles.

Le contrat comporte un important volet sur le renforcement de la compétitivité des
petites et moyennes entreprises du secteur. Le Fonds Avenir Automobile a été
réactivé. Le dispositif sera doté d'une enveloppe de 145 millions d'euros abondée à
parts égales par Renault, PSA et l'Etat. La vocation principale du fonds sera de prendre
des participations. On ne s'interdit pas non plus de fournir des aides à
l'investissement », conclut-il.

La société conjointe « Nidec-PSA emotors » lance la conception de
ses futurs moteurs électriques
Shigenobu Nagamori, président-directeur général de Nidec, et Carlos Tavares,
président du directoire du Groupe PSA, ont entériné le 22 mai la création de la société
« Nidec-PSA emotors » - la nouvelle coentreprise de Nidec Leroy-Somer et du Groupe
PSA dédiée à la conception, au développement, à la fabrication et à la vente de
moteurs de traction électriques.

Quarante ingénieurs ont déjà été recrutés et ont rejoint le siège de la société conjointe
à Carrières-sous-Poissy, près de Paris. A la fin de l'été, une trentaine d'ingénieurs
supplémentaires devraient rejoindre ce site sur une zone de R&D dédiée. Ils
concevront de nouveaux moteurs de traction électriques qui seront produits à l'usine
de Trémery, en Moselle, pour être ensuite intégrés dans des véhicules mild-hybrides
(MHEV), hybrides rechargeables (PHEV) et des véhicules électriques (EV).

Convaincus de l'importance stratégique du moteur de traction haute performance pour
les véhicules électriques, les deux groupes investiront 220 millions d'euros dans la
mise en place de cette coentreprise. Cet investissement soutient l’offensive du Groupe
PSA vers l’électrification. Le constructeur proposera une version électrifiée de tous les
modèles de ses marques d'ici à 2025. (COMMUNIQUE DE PRESSE GROUPE PSA
22/5/18)

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Le DS 3 Crossback attendu au Mondial de Paris 2018

DS devrait présenter le DS 3 Crossback au prochain Mondial de l'Automobile de Paris,
qui se tiendra du 4 au 14 octobre 2018, croit savoir le magazine britannique Autocar.
Le véhicule de loisir compact serait animé par une motorisation 100 % électrique.
Profitant d'une batterie de 50 kW, cette version zéro émission bénéficierait d'une
autonome de plus de 200 km. Le lancement commercial serait prévu pour 2019.
(AUTOPLUS.FR 22/5/18)

Citroën présentera le C5 Aircross dans sa version européenne le 24
mai

Citroën a annoncé sur sa page Twitter qu'il dévoilerait son nouveau C5 Aircross le 24
mai. Vu en avril 2017 au Salon de Shanghaï, le véhicule de loisir aux chevrons se
présentera cette fois dans sa version européenne. Peu, voire aucune évolution
esthétique ne serait à prévoir par rapport au modèle chinois. Le C5 Aircross européen
ferait toujours 4,50 m de long, 1,84 m de large et 1,67 m de haut, pour un empattement
de 2,73 m.

L'intérieur recevrait notamment un système multimédia doté d'un écran tactile de 8
pouces. Côté technique, le système à butées hydrauliques progressives ainsi que le
Grip Control avec Hill Assist Descent Control seraient eux aussi au programme.

Les principales modifications pourraient se situer au niveau des équipements et
notamment des aides à la conduite, ainsi que sous le capot. Proposé avec deux
motorisations à son lancement dans l'empire du Milieu (quatre cylindres 1.6 THP de
165 et 200 ch), le C5 Aircross devrait opter en Europe pour une autre gamme de blocs
à essence (PureTech 130 notamment) tout en gagnant des moteurs diesel.

Ceux-ci devraient être associés à une boîte manuelle 6 rapports ou à la boîte
automatique EAT8. Le lancement devrait intervenir en fin d'année. Ultérieurement,
c'est une version hybride rechargeable (de 300 ch ?) qui pourrait voir le jour.
(AUTOPLUS.FR 22/5/18)

Le Pôle Mov'eo veut son accélérateur de start-up en 2019
Cet été, le Pôle Mov'eo soufflera ses 12 bougies. Et en fin d'année, il verra son contrat
de financement public toucher à sa fin. Il reste donc un peu plus de six mois aux
équipes dirigées par Marc Charlet, directeur général, pour préparer le dossier de
soutenance qui doit convaincre l'Etat et les Régions de continuer de soutenir les efforts
du pôle de compétitivité. « Nous voulons être plus ambitieux », indique M. Charlet.

« Nous souhaitons pouvoir aller plus loin dans notre engagement et dans notre
capacité à accompagner les PME adhérentes », ajoute-t-il. Des petites entreprises
d'innovation qui, à ce jour, sont au nombre de 220 dans les rangs du Pôle Mov'eo
(pour un total de 380 membres, en ajoutant les start-ups de haute technologie).

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Parmi les projets les plus ambitieux nourris par Marc Charlet, il y a celui de la fondation
d'un accélérateur de start-up, dès 2019. Cette structure marquerait une collaboration
directe avec les autres pôles français, dont ID4Car, Véhicule du Futur et Cara.

« Nous aurons alors comme atout notre connaissance des acteurs et notre
connaissance du marché », avance le directeur général, qui prend pour référence
Pégase Croissance, l'accélérateur créé par le Pôle Pégase (aéronautique, spatial,
défense & sécurité). « Il servira à proposer des contrats d'accompagnement d'une
durée de deux à trois ans », précise-t-il.

De fait, l'exercice 2018 du Pôle Mov'eo se place sous le signe de la mutation. Il s’agit
d’une « année charnière », d’après Marc Charlet. « Il faut s'inscrire dans une volonté
de pérenniser la politique d'innovation », indique le dirigeant. Comme les autres
structures du genre, il profite d'un bilan positif, à en croire les études d'impact les plus
sérieuses.

Selon celle du Conseil économique et social, il est estimé que plus 30 000 emplois
directs ont été créés au cours de la décennie d'existence des pôles. Si, après douze
ans, la pertinence est avérée, Marc Charlet estime qu'il conviendra durant cette
hypothétique quatrième phase de réajuster le positionnement.

« Il existe maintenant d'autres leviers d'innovation comme les IRT ou les ITE »,
rappelle le directeur général, « et nous devons revenir au centre pour prendre part aux
projets d'envergure ». C'est en effet un paradoxe. Si l'Etat et les Régions financent à
hauteur de 25 % chacun le budget annuel du Pôle Mov'eo, au moment d'en exploiter
les solutions mises au point, ce sont d'autres structures qui sont sollicitées.

Emmanuel Macron, en tant que ministre de l'Economie ou que président de la
République, a encouragé l'émergence des jeunes pousses. "En tant que nation de
start-up, nous avons de plus en plus de relations à l'international. La France est une
source d'inspiration, notamment pour sa politique de pôles", observe Marc Charlet.

Désormais, l'Europe représente un relais de croissance majeur pour Mov'eo. Et de
financement aussi. En s'impliquant dans des projets, le pôle récolte en moyenne 150
000 euros par an, soit environ 10 % de son budget. (JOURNALAUTO.COM 22/5/18)

Une nouvelle chaire industrielle à l’IMT Lille Douai en partenariat
avec Valeo et Armines

Une nouvelle chaire industrielle vient d’être créée à l’IMT Lille Douai, en partenariat
avec Valeo et Armines. Signé pour une période de six ans renouvelable, l’accord lie
Valeo, équipementier automobile majeur, et le Département Energétique Industrielle
(DEI), commun à IMT Lille Douai et Armines (dont le personnel permanent, ingénieurs
et techniciens, contribue au développement et à la maintenance des installations
d’essais et des moyens de calculs du DEI).

La chaire NEO repose sur une collaboration de 20 ans entre le DEI et le centre de
recherche Valeo de La Verrière, qui a déjà donné lieu à la mise en place de trois
projets de recherche nationaux et au dépôt de six brevets, dont trois avec des

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extensions internationales. A travers ce nouvel accord, IMT Lille Douai, Armines et
Valeo marquent leur volonté d’accroître leur collaboration scientifique.
(AUTOSTRATINTERNATIONAL 23/5/18)

MCE5 croit en l’avenir du moteur à essence

La société MCE5 estime que, face à la montée en puissance de l'électrique, le moteur
à essence a encore de l’avenir. « L'avenir de la voiture n'est pas 100 % électrique. Ce
n'est ni possible, ni souhaitable », explique Antoine du Cluzel, vice-président chargé
du développement de cette entreprise installée à Villeurbanne, aux portes de Lyon.

L'essor des véhicules électriques et surtout des véhicules électrifiés (hybrides) est
inexorable, mais MCE5 estime qu'à l'échéance 2040, les voitures thermiques
pourraient encore représenter 30 % à 50 % du marché mondial, à condition de
disposer d'un moteur à haut rendement.

En théorie, celui d'un moteur à essence est de l'ordre de 60 %, mais dans la réalité,
les meilleurs atteignent tout juste 35 %. En d'autres termes, sur 10 litres d'essence,
6,5 litres sont perdus. MCE5 vise lui 50 % « en crête » et surtout plus de 45 % pendant
75 % du temps de conduite, avec à la clé une substantielle réduction de la
consommation de carburant.

Sa solution s'appelle le taux de compression variable (TCV), qui permet de maintenir
une pression optimale sur le mélange air-essence dans la chambre de combustion,
tout en évitant les risques d'explosion spontanée (autoallumage) susceptible
d'endommager le moteur.

MCE5 a déjà licencié sa technologie au chinois Dongfeng et discute avec d'autres
constructeurs, le plus souvent émergents. « Les groupes automobiles les plus matures
technologiquement peuvent dupliquer nos technologies en 12 mois », reconnaît son
président Jean-François Roche. La société de Villeurbanne n'est pas un bureau
d'études comme peuvent l'être les AVL (Autriche), Ricardo (Grande-Bretagne), IAV ou
autre FEV (Allemagne), auxquels les grands constructeurs font régulièrement appel.

Son modèle c'est plutôt celui des biotechs, qui développent sur fonds propres des
médicaments innovants avant de les céder à un stade proche de la commercialisation.
« On donne aux industriels un droit à produire et ça leur coûte tant », résume M.
Roche.

Parmi les grands du secteur à ce jour, seul Nissan mise sur le TCV. L’allié de Renault
doit commercialiser cette année un modèle Infiniti (sa marque de luxe) reposant sur
une « solution assez proche de la nôtre », souligne M. Roche. Mais le groupe japonais
compte « la décliner par la suite sur l'Altima, son modèle le plus vendu aux Etats-
Unis », assure-t-il. (AFP 23/5/18)

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Les prix des carburants à la pompe ont augmenté pour la neuvième semaine
consécutive

Les prix moyens des carburants à la pompe ont augmenté pour la neuvième semaine
consécutive la semaine dernière, s’établissant à 1,461 euro le litre de gazole (+ 2,2
centime), 1,543 euro le litre d’essence sans plomb 95 (+ 2,3 centimes), 1,522 euro le
litre de SP95-E10 (+ 2,2 centimes), 1,61 euro le litre de SP 98 (+ 2,4 centimes) et
0,807 euro le litre de GPL (+ 0,1 centime), indique le ministère de l'Ecologie et de
l'Energie. (AUTOPLUS.FR 22/5/18)

Le ministère de l'Intérieur lance deux concours d'innovation pour la
sécurité routière

Le ministère de l'Intérieur lance deux concours d'innovation « au service d'une route
plus sûre ». Le Prix innovation sécurité routière récompense les innovations déjà
commercialisées avec un label spécifique ; l'objectif annoncé est d'inciter les
entreprises à investir dans le domaine sur le long terme.

Le Challenge innovation sécurité routière concerne pour sa part les étudiants ;
précédemment baptisé « Innov'street », il permet aux équipes participantes de
remporter jusqu'à 12 000 euros pour leur projet innovant lié à la sécurité routière. La
cérémonie de remise des prix commune aura lieu en février 2019. (AUTOPLUS.FR
22/5/18)

La Commission Européenne veut rendre obligatoires 19 dispositifs
de sécurité avancés

En citant un chiffre de 25 300 tués en Union Européenne en 2017, la Commission
Européenne a annoncé une série de recommandations pour la sécurité routière. La
plus notable est la proposition de rendre obligatoire une série de 19 systèmes de
sécurité sur les véhicules neufs.

Parmi ces systèmes, on retrouve par exemple le freinage d'urgence automatique, des
« boîtes noires » en cas d'accident, des systèmes de détection d'endormissement, ou
des assistances de maintien dans la voie. L’objectif avancé est de sauver 10 500 vies
sur la période 2020-2030.

La liste des dispositifs est la suivante : freinage d'urgence automatique (pour les
voitures) ; facilitation de l'installation d'éthylotests anti-démarrage (pour voitures,
camionnettes, camions et bus) ; détection de la perte d'attention et de la fatigue
(voitures, camionnettes, camions et bus) ; détection et prévention des distractions
(voitures, camionnettes, camions et bus) ; « boîte noire » en cas d'accident (voitures
et camionnettes) ; signal d'arrêt d'urgence (voitures, camionnettes, camions et bus) ;
ceintures de sécurité améliorées et essais de choc plus complets (voitures et
camionnettes) ; zone d'impact de piétons et cyclistes élargie et verre de sécurité en
cas d'accident (voitures et camionnettes) ; régulateur de vitesse intelligent adaptatif
(voitures, camionnettes, camions et bus) ; aide au maintien dans la voie ; protection
améliorée pour les impacts avec des poteaux (voitures et camionnettes) ; caméra de
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recul ou radar de recul (voitures, camionnettes, camions et bus) ; système de contrôle
de la pression des pneus (camionnettes, camions et bus) ; détection « d'usager de la
route vulnérable » devant et sur les côtés du véhicule (camions et bus) ; amélioration
de la visibilité des « usagers de la route vulnérables » (camions et bus).
(AUTOPLUS.FR 22/5/18)

BP Investit dans la recharge des véhicules électriques
La compagnie pétrolière BP a annoncé un investissement de 20 millions de dollars
dans StoreDot, une start-up israélienne qui développe une technologie de recharge
ultrarapide pour les voitures électriques.

« La charge ultra-rapide est au cœur de la stratégie d’électrification de BP. Nous
voulons être le fournisseur de choix de l’automobiliste, quel que soit le type de véhicule
qu’il conduit », a déclaré un dirigeant de l’entreprise britannique.

StoreDot, dans lequel Daimler a investi 60 millions de dollars en septembre dernier, a
développé un chargeur ultra-rapide pour les téléphones mobiles avant d’adapter sa
technologie aux voitures électriques. La société affirme que sa technologie lithium-ion
permettra de recharger une voiture électrique en cinq minutes, soit le temps d’un plein
d’essence en station-service. (REUTERS 22/5/18)

Magna investit massivement dans les nouvelles technologies
Magna investira 300 millions de dollars supplémentaires dans la R&D au cours des
trois prochaines années (100 millions chaque année) pour accompagner ses projets
dans l’électrification des véhicules et la conduite autonome, a annoncé ce mois-ci le
patron de l’équipementier canadien, Don Walker, aux actionnaires de l’entreprise.
(AUTOMOTIVE NEWS 21/5/18)

GM Korea introduira la Spark restylée le mois prochain

GM Korea a annoncé qu’il lancerait une version restylée de la Spark au mois de juin,
en vue de stimuler ses ventes.

La Spark sera le premier de quinze modèles nouveaux ou restylés que General Motors
a promis d’introduire sur le marché coréen au cours des cinq prochaines années. La
citadine, que GM Korea produira également pour l’exportation, sera proposée à des
tarifs inférieurs à ceux du modèle actuel.

« Nous commençons aujourd’hui, avec la Chevrolet Spark, à ouvrir un nouveau
chapitre en Corée du Sud. La Spark est un véhicule extrêmement important non
seulement pour les clients coréens mais aussi pour les clients étrangers », a indiqué
le patron de GM Korea Kaher Kazem.

GM et la Banque coréenne de Développement (KDB) ont signé récemment un accord
pour aider la filiale coréenne déficitaire du constructeur américain à se remettre à flot.

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Cet accord stipule que General Motors ne pourra pas vendre de titres de GM Korea
avant 2023 et qu’il devra conserver une participation de plus de 35 % dans sa filiale
jusqu’en 2028. (YONHAP 23/5/18)

Ford Sollers pourrait fabriquer des boîtes de vitesses au Tatarstan
Ford Sollers étudie la possibilité de fabriquer des boîtes de vitesses dans la
République du Tatarstan, a indiqué le président de la coentreprise de Ford en Russie
Adil Shirinov.

Ford Sollers produit des moteurs au Tatarstan, à Elabuga, depuis septembre 2015.
Les organes à essence de 1,6 litre équipent plusieurs modèles Ford fabriqués en
Russie. (AUTOSTAT 21/5/18)

Les ventes de camions et d’autobus/autocars neufs au Royaume-Uni
ont baissé au premier trimestre
Selon les chiffres publiés par la SMMT (association des constructeurs britanniques),
les immatriculations de camions neufs de plus de 6 tonnes au Royaume-Uni ont
diminué de 6 % au premier trimestre, à 9 785 unités.

Les immatriculations d’autobus et d’autocars neufs ont quant à elles reculé de 4,5 %
sur cette période, à 1 793 unités (dont 1 031 minibus de plus de 3,5 tonnes, + 24,1 %).
(COMMUNIQUES SMMT)

Tesla va lancer une version plus rapide et plus puissante de la
Model 3

Tesla proposera à compter du mois de juillet une version plus rapide et plus puissante
de la Model 3, qui sera vendue au prix de 78 000 dollars (hors option « Autopilot »), a
annoncé le patron du constructeur américain de véhicules électriques Elon Musk.

La voiture aura une autonomie de 500 kilomètres et elle pourra atteindre une vitesse
de 97 km/h en 3,5 secondes, a précisé M. Musk. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE
21/5/18)

Martinrea a ouvert un centre technique dans le Michigan

Le troisième plus gros équipementier canadien, Martinrea International, a inauguré la
semaine dernière un centre technique à Auburn Hills, dans les environs de Detroit.
Ce centre a nécessité un investissement de 26 millions de dollars. Il emploie
actuellement 156 personnes.

En 2017, Martinrea a réalisé un bénéfice ajusté de 165,5 millions de dollars (+ 27 %),
pour un chiffre d’affaires de 2,88 milliards de dollars (- 7 %). (AUTOMOTIVE NEWS
22/5/18)

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La Chine va abaisser ses taxes douanières sur les voitures
importées
Le gouvernement chinois a annoncé qu’il allait abaisser ses taxes douanières sur les
voitures importées, de 25 % actuellement à 15 % à compter du 1er juillet.

Cet abaissement de la taxe à l’importation profitera à l’ensemble des constructeurs
étrangers, et particulièrement aux groupes allemands.

La Chine a fait savoir que cette décision avait été prise « afin de poursuivre les
réformes et l’ouverture économique, de promouvoir la réforme de l’offre ainsi que la
transformation et la modernisation du secteur, et de répondre à la demande des
consommateurs ».

En outre, les droits de douanes sur les pièces détachées importées seront
également abaissés à 6 % (alors qu’ils sont actuellement compris entre 8 et 25 %).

La taxe sur les voitures importées en Chine faisait partie des points de discorde entre
les Etats-Unis et la Chine, le président américain Donald Trump citant régulièrement
ces taxes douanières comme exemple du protectionnisme chinois.

L’industrie automobile allemande, qui importe environ 500 000 voitures par an en
Chine, se réjouit particulièrement de cet abaissement de la taxe douanière.

BMW, par exemple, qui importe un tiers de ses modèles vendus en Chine, s’est
félicité de ce signe d’ouverture économique de la part du gouvernement chinois.

L’abaissement de la taxe douanière est la deuxième mesure d’ouverture annoncée
par Pékin, après sa volonté de lever – d’ici à 2020 – l’interdiction pour les
constructeurs étrangers de posséder plus de 50 % de leur coentreprise locale (dont
la création est obligatoire pour produire en Chine). (AFP, JOURNALAUTO.COM,
AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE, FRANKFURTER
ALLGEMEINE ZEITUNG, HANDELSBLATT, SPIEGEL, SÜDDEUTSCHE ZEITUNG,
GASGOO.COM 22/5/18)

Les ventes du groupe Volkswagen en Chine ont augmenté de 12 %
en avril
Les ventes du groupe Volkswagen en Chine ont augmenté de 12 % en avril, à
334 800 unités, et de 13 % sur 4 mois, à 1 345 400 unités.

Le mois dernier, les ventes d’Audi se sont notamment établies à 52 411 unités sur le
marché chinois (+ 14 %).

De son côté, Skoda a vendu 28 000 voitures en Chine le mois dernier (+ 234 %), et
la marque Volkswagen a écoulé 247 400 unités (+ 9,5 %).

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Le groupe Volkswagen a devancé son principal rival en Chine, le groupe General
Motors, au mois d’avril mais pas sur les 4 premiers mois de l’année. (AUTOMOTIVE
NEWS CHINA 22/5/18)

Chery a vendu 60 592 véhicules au mois d’avril

Le constructeur chinois Chery a vendu 60 592 véhicules au mois d’avril (+ 17,5 %),
dont 6 015 véhicules électriques (+ 188,6 %).

Dans le détail, la marque Chery a vendu 35 078 véhicules le mois dernier (+ 9,9 %),
tandis que la coentreprise Chery Jaguar Land Rover a écoulé 8 098 unités (+ 19,3
%). En outre, la marque Qoros a vu ses ventes bondir de 400 %, à 5 355 unités.
Enfin, la marque Chery Véhicules Commerciaux a vendu 10 016 véhicules (+ 63,6
%).

Par ailleurs, le mois dernier, le groupe Chery a lancé sa stratégie « Chery Lion », qui
couvre les domaines de la conduite autonome, de la connectivité, des services de
mobilité, la production intelligente et du marketing numérique. (GASGOO.COM
23/5/18)

La première station d’échange de batteries de NIO devrait ouvrir
prochainement
La start-up chinoise dédiée à l’électromobilité NIO a indiqué avoir terminé les tests
sur sa première station d’échange de batteries pour véhicules électrifiés. Celle-ci –
située à Shenzhen – devrait donc être opérationnelle prochainement.

NIO veut installer plus de 1 100 stations d’échange de batteries et plus de 1 200
bornes de recharge d’ici à 2020.

Les stations d’échange de batteries permettent de remplacer la batterie déchargée
d’un modèle électrique par une batterie disponible déjà chargée, permettant ainsi un
« plein » plus rapide.

En outre, NIO a noué des partenariats avec les deux principaux fournisseurs
d’énergies de Chine, pour établir un réseau stable d’approvisionnement en électricité
pour les bornes de recharge. (GASGOO.COM 22/5/18)

GAC et iFlyTek vont construire conjointement un centre
technologique sur l’I.A.

GAC Automotive Engineering Institute (filiale du groupe chinois GAC dédiée à
l’ingénierie automobile) et la société chinoise spécialisée dans l’intelligence artificielle
iFlyTek vont construire conjointement un centre technologique dédiée aux
applications de l’intelligence artificielle pour l’industrie automobile, à Canton.

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Les deux partenaires vont étroitement coopérer dans une plateforme d’innovation,
dans la formation et dans la recherche.

L’an dernier, iFlyTek et GAC avaient déjà signé un accord de coopération stratégique
pour une durée de 5 ans. (GASGOO.COM 22/5/18)

Volkswagen a ouvert un centre d’innovations à Tel Aviv
Le groupe allemand Volkswagen a ouvert un centre d’innovations à Tel Aviv (Israël),
en vue de promouvoir le développement des véhicules autonomes et des services de
mobilité.

Le campus que Volkswagen installera à Tel Aviv sera baptisé Konnect, et visera à
étendre les activités du groupe en Israël, tout en profitant de l’écosystème de start-
ups offert par le pays.

Le centre d’innovations de Volkswagen à Tel Aviv travaillera sur des solutions
innovantes dans différents domaines, tels que les capteurs, la simulation, la
connectivité, la navigation intelligente, la cyber-sécurité, l’électromobilité ou encore
les méga-données (Big Data).

Dans le cadre de ses activités en Israël, le centre Konnect soutiendra 41 start-ups
israéliennes. (XINHUA NEWS 22/5/18)

Le service informatique du groupe Volkswagen a présenté ses
nouvelles technologies numériques

Volkswagen Group IT, le service informatique du groupe Volkswagen, a présenté ses
nouvelles technologies numériques, à l’occasion du symposium IT 2018, qui s’est
tenu à Wolfsburg.

Le principal objectif de ce symposium qui réunissait des directeurs du groupe
Volkswagen comme de ses marques, était de présenter des innovations numériques
capables de rendre le travail et les processus de l’entreprise plus simples et plus
efficaces.

Le symposium a notamment traité de l’intégration du numérique dans la production,
des programmes d’auto-apprentissage po et de l’initiative « IT for all ».

« Le savoir-faire numérique est un facteur de compétitivité essentiel pour
Volkswagen […] Nous continuons à développer nos compétences informatiques pour
offrir à nos clients la meilleure expérience possible avec nos produits et services, et
pour fournir aux équipes des usines et des bureaux du Groupe toute l’aide dont ils
ont besoin pour renforcer l’efficacité d l’entreprise », a expliqué Frank Witter,
responsable des finances et de l’informatique.

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Les services Production et IT de Volkswagen travaillent ainsi à la création d’une
plateforme numérique capable de rassembler tous les systèmes et installations d’une
usine au sein d’un seul système global intégré.

En outre, des projets de systèmes d’auto-apprentissage ont également été présenté
lors du symposium. Ces systèmes peuvent apprendre seuls grâce à l’analyse des
données et peuvent préparer par eux-mêmes des tâches administratives répétitives.

Enfin, l’initiative « IT for all » a pour but de permettre à tous les salariés de
Volkswagen d’avoir accès à des outils de travail et à des documents numériques, en
vue d’améliorer la préparation, la mise à jour et la gestion des plannings et des
tâches, mais aussi la communication et la coopération au sein des équipes.
(COMMUNIQUE VOLKSWAGEN 22/5/18)

Skoda reste partenaire du championnat du monde de hockey sur
glace jusqu’en 2021

Skoda, qui est sponsor du championnat du monde de hockey sur glace depuis une
période record de 26 ans, a prolongé ce partenariat jusqu’en 2021.

Skoda est même entré dans le Guinness Book des records pour le plus long
sponsoring principal dans l’histoire du sport pour un championnat du monde.

Le studio de design de Skoda a également conçu le trophée du meilleur joueur du
championnat du monde de hockey. (JOURNALAUTO.COM 21/5/18)

Nominations au sein du conseil de surveillance de Porsche AG

Gunnar Killian, directeur des ressources humaines du groupe Volkswagen, Andreas
Renschler, directeur de la division Utilitaires du groupe Volkswagen et membre à ce
titre du directoire du groupe VW, et Hiltrud Werner, responsable de l’intégrité et
directrice juridique du groupe Volkswagen, ont été nommés, avec effet immédiat, en
tant que membres du conseil de surveillance de la marque Porsche. Ils remplacent
Matthias Müller, Karlheinz Blessing et Francisco Javier Garcia Sanz.
(AUTOMOBILWOCHE 22/5/18)

M. Paff a été nommé responsable de la distribution de Mini en
Allemagne

Rüdiger Paff a été nommé responsable de la distribution de Mini en Allemagne, en
remplacement de Wolfgang Büchel, pour sa part promu au poste de directeur
général de Mini Allemagne depuis le 1er avril. La nomination de M. Paff prendra effet
le 1er juillet. (AUTOMOBILWOCHE 22/5/18)

Grammer acquiert Toledo Molding & Die

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L’équipementier allemand Grammer a acquis l’équipementier américain Toledo
Molding & Die (TMD), pour un montant de 271 millions de dollars.

Avec cette acquisition, Grammer réalisera un chiffre d’affaires supplémentaire de
quelque 300 millions de dollars par an en Amérique d Nord, disposera de 11 usines
supplémentaires (10 aux Etats-Unis et une au Mexique) et reprendra les 1 600
salariés de TMD.

Actuellement, Grammer dégage un chiffre d’affaires d’environ 250 millions de dollars
par an en Amérique du Nord, où il dispose déjà de 7 usines (5 aux Etats-Unis et 2 au
Mexique).

L’acquisition de TMD permettra également à Grammer d’équilibrer son empreinte
géographique. En effet, l’équipementier allemand réaliser actuellement 68 % de ses
ventes dans la région Europe/Moyen-Orient/Afrique (EMOA), 18 % dans la région
Amériques et 16 % dans la région Asie-Pacifique.

Après la finalisation de l’acquisition, Grammer réalisera 28 % de ses ventes dans la
région Amériques, 59 % dans la région EMOA et 13 % dans la région Asie-Pacifique.

TMD réalise actuellement 71 % de ses ventes auprès de constructeurs (dont Fiat
Chrysler, Ford, General Motors, Honda et Nissan) et 29 % auprès de fournisseurs.

L’acquisition devrait être finalisée dans le courant du troisième trimestre.
(AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE, HANDELSBLATT 22/5/18)

Continental présente ses technologies de déploiement de services
de mobilité, dans un véhicule de démonstration

Dans son véhicule de démonstration « Holistic Connectivity Experience »,
l’équipementier allemand Continental a présenté des technologies permettant le
déploiement de services de mobilité.

Sur ce démonstrateur, Continental a notamment présenté une architecture orientée
vers les services (SOA), pour le déploiement rapide et sécurisé de nouvelles
applications (y compris celles fournies par des partenaires), une feuille de route
interactive qui agrège des informations contextuelles et dynamiques (conditions de
route et météorologiques en temps réel, par exemple) durant tout le trajet et un
système de sonorisation spatialisée pour mieux transmettre messages et alertes au
conducteur.

Avec ce démonstrateur, Continental a montré l’omniprésence de la connectivité et le
changement que cela implique dans la mobilité.

« Nos solutions permettent de transformer l’expérience de conduite en assurant la
prestation de services dynamiques et contextuels », a expliqué Jean-Yves Le Gall.

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Ainsi, la feuille de route interactive permet de présenter au conducteur les
informations les plus pertinentes sur son trajet (alerte météo, conditions routières,
points d’intérêts), qui sont en plus priorisées selon le profil de l’utilisateur.

Par exemple, si le système détecte un pneu sous-gonflé, il peut alerter le conducteur
et recommander un passage au garage, en coopération avec BestDrive, le réseau de
garage de Continental en Europe.

Le démonstrateur Holistic Connectivity Experience avait été pour la première fois
dévoilé lors du CES de Las Vegas en janvier.

Par ailleurs, Continental a augmenté son investissement dans DigiLens (une
entreprise basée dans la Silicon Valley et spécialisée dans la technologie de
projection holographique).

L’équipementier détiendra ainsi près de 18 % du capital de DigiLens. Son premier
investissement dans cette société avait été réalisé en 2016.

Via son partenariat avec DigiLens, Continental veut révolutionner l’affichage tête
haute, en développant des affichages holographiques en réalité augmentée. La
technologie serait prête à l’industrialisation.

Cette technologie permettrait de réduire la taille du composant affichant des
informations, tout en augmentant le champ de vision où seront affichées les
informations. (COMMUNIQUES CONTINENTAL 17 et 18/5/18)

Mahle vise le marché d’après-vente américain

L’équipementier allemand Mahle entend développer son activité sur le marché de
l’après-vente aux Etats-Unis, et a pour cela renommé sa branche après-vente dans
le pays Mahle Performance (au lieu de Mahle Original Performance).

A terme, Mahle rassemblera plusieurs marques d’après-vente sous le seul nom
Mahle Performance. L’offre de Mahle Performance comprendra notamment des
segments de piston, des joints d’étanchéité, et des roulements pour des véhicules
importés. Les roulements pour véhicules américains resteront fournis par la marque
Clevite. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 21/5/18)

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