La France vise une multiplication par cinq des ventes de véhicules 100 % électriques d'ici à 2022
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Mecredi 23 Mai 2018 La France vise une multiplication par cinq des ventes de véhicules 100 % électriques d'ici à 2022 La France vise une multiplication par cinq des ventes de véhicules 100 % électriques d'ici à quatre ans, dans le cadre d'un « contrat stratégique de la filière automobile » présenté le 22 mai par le gouvernement pour la période 2018-2022, qui prévoit aussi l'essor du nombre de bornes de recharge. Ce contrat élaboré par les ministères de l'Economie, de l'Environnement et des Transports avec les acteurs de l'automobile prévoit un ensemble d'engagements réciproques pour assurer l'avenir de cette industrie cruciale pour l'économie du pays. Constructeurs et équipementiers automobiles français affichent depuis deux ans une excellente santé, après plusieurs années de crise. Mais, ils doivent « s'armer pour relever (d’) immenses défis [...] : concurrence féroce de nouveaux entrants, impératifs environnementaux, irruption du numérique à tous les étages, nouvelles mobilités et attentes sociétales », a déclaré Luc Chatel, président de la Plateforme automobile, qui représente la filière. En matière d'électrification, l'objectif est de vendre environ 150 000 véhicules 100 % électriques sur le marché français à l’horizon 2022 (utilitaires compris), contre un peu plus de 30 000 l'an dernier. A cette date, le gouvernement vise 600 000 véhicules électriques en circulation, auxquels s'ajouteraient 400 000 modèles hybrides rechargeables. Il espère parallèlement voir émerger dans le pays et en Europe « une offre industrielle dans le domaine des batteries », alors que de nombreux spécialistes s'inquiètent de la mainmise de l'Asie, notamment de la Chine, dans ces technologies clés. Renault est déjà un leader mondial de l'électrique, un marché dont il a été parmi les précurseurs avec notamment sa citadine Zoé. Le Groupe PSA (Peugeot, Citroën, DS, Opel, Vauxhall) prévoit quant à lui d'électrifier tous ses nouveaux modèles à partir de 2019. Bercy a promis de maintenir un bonus à « un niveau significatif » pour les véhicules électriques (6 000 euros actuellement), et à lui donner de la « visibilité » jusqu'en 2022 d'ici à la fin de l'année. L'Etat a promis qu'il assurerait « un cadre juridique et financier favorable à l'installation de bornes de recharge » et qu'un « soutien financier au déploiement des bornes » serait mis en œuvre, avec en particulier « une plus grande prise en charge des coûts de raccordements des bornes jusque fin 2021, financée par le réseau électrique ». L'ambition est d'atteindre 100 000 bornes en 2022, soit une pour dix véhicules 1
électriques en circulation. Au premier janvier 2018, le compteur était à peine au-dessus des 22 000 bornes. Un deuxième volet du plan concerne les véhicules autonomes. Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire avait annoncé la semaine dernière que la France allait autoriser les tests de véhicules sans conducteur dès 2019. « L'Etat lancera en juin un appel à projets, doté de 40 millions d'euros, visant à soutenir un programme d'expérimentations de véhicules autonomes représentant plus de 200 millions d'euros d'investissements », souligne le contrat de filière. « Nous allons mettre un cran plus loin la collaboration entre les grands groupes, avec un consortium impliquant PSA, Renault, Valeo, la SNCF, Transdev, RATP, Keolis, Navya ou encore Easymile », a souligné Luc Chatel. Le gouvernement s’est par ailleurs engagé à « accompagner » l'évolution des besoins de compétences, prévoyant notamment une augmentation de 50 % du nombre d'apprentis dans la filière automobile d'ici à 2022. Pour faire grandir les « PME à potentiel » du secteur, bpifrance va pour sa part créer dès cette année un accélérateur qui accueillera 180 entreprises en trois promotions. Le Fonds Avenir Automobile (FAA) sera par ailleurs prolongé , avec une enveloppe de 135 millions d'euros abondée à parts égales par PSA, Renault et l'Etat. Les deux constructeurs, qui voulaient récupérer les sommes non utilisées du FAA, se sont finalement ravisés. L'écosystème a enfin affirmé vouloir travailler de concert sur l'hydrogène et sur une batterie solide de quatrième génération. Bercy affirme avoir injecté 650 millions d'euros d'argent public pour soutenir la R&D dans l'automobile, et prétend vouloir maintenir ce rythme, voire l'accélérer. (AFP 22/5/18, ECHOS, FIGARO 23/5/18) Luc Chatel détaille les défis de la filière automobile française pour ces prochaines années Dans un entretien accordé aux ECHOS (23/5/18), le président de la PFA Luc Chatel explique qu’il y a aujourd’hui en France deux grands constructeurs et quatre équipementiers mondiaux, mais que la filière jouera sa survie ces prochaines années sur sa capacité à prendre le virage du véhicule électrifié, de la conduite autonome et des nouveaux services de mobilité ». « Ces révolutions vont complètement changer la donne et la chaîne de valeur. Cela oblige les acteurs à travailler en horizontal », ajoute-t-il. « L'écosystème doit fonctionner avec une vision partagée de l'avenir, dans une relation de confiance solide entre l'Etat et les industriels. La France a été une grande nation automobile au XXème siècle, elle peut figurer parmi les leaders de la mobilité du XXIème siècle », déclare-t- il encore. M. Chatel explique qu’il faut réussir à concilier l'agenda environnemental et la pérennité de la filière automobile. « La filière s'est engagée à mettre sur le marché cinq fois plus de véhicules électriques d'ici à 2022. En contrepartie, l'Etat a promis de faire passer le nombre de bornes de recharge accessibles au public à 100 000, et à donner 2
de la visibilité au système de bonus-malus favorable aux véhicules électriques. C'est un vrai pacte avec l'Etat. Nous allons faire de l'agenda environnemental un levier de croissance pour l'industrie automobile », annonce-t-il. « Notre mission est d'anticiper toutes les mutations technologiques [notamment le déclin du diesel] et leurs effets sur l'évolution des emplois et compétences. L'industrie est en demande d'un travail collectif sur le sujet. Le secteur, industrie et services, doit recruter 65 000 salariés, dont 9 000 ingénieurs, par an dans les prochaines années. Les besoins ont évolué, il y a beaucoup de nouveaux métiers et nous allons travailler la formation continue et l'apprentissage par bassin d'emploi », détaille le président de la PFA. Interrogé sur l’avenir des PME spécialisées dans la technologie du diesel, M. Chatel explique qu’il faut notamment aider les entreprises à potentiel à franchir une marche supplémentaire. « L'accélérateur de bpifrance sera là pour les aider à s'implanter à l'étranger, à répondre à de gros appels d'offres ou à améliorer leurs méthodes industrielles. Le contrat comporte un important volet sur le renforcement de la compétitivité des petites et moyennes entreprises du secteur. Le Fonds Avenir Automobile a été réactivé. Le dispositif sera doté d'une enveloppe de 145 millions d'euros abondée à parts égales par Renault, PSA et l'Etat. La vocation principale du fonds sera de prendre des participations. On ne s'interdit pas non plus de fournir des aides à l'investissement », conclut-il. La société conjointe « Nidec-PSA emotors » lance la conception de ses futurs moteurs électriques Shigenobu Nagamori, président-directeur général de Nidec, et Carlos Tavares, président du directoire du Groupe PSA, ont entériné le 22 mai la création de la société « Nidec-PSA emotors » - la nouvelle coentreprise de Nidec Leroy-Somer et du Groupe PSA dédiée à la conception, au développement, à la fabrication et à la vente de moteurs de traction électriques. Quarante ingénieurs ont déjà été recrutés et ont rejoint le siège de la société conjointe à Carrières-sous-Poissy, près de Paris. A la fin de l'été, une trentaine d'ingénieurs supplémentaires devraient rejoindre ce site sur une zone de R&D dédiée. Ils concevront de nouveaux moteurs de traction électriques qui seront produits à l'usine de Trémery, en Moselle, pour être ensuite intégrés dans des véhicules mild-hybrides (MHEV), hybrides rechargeables (PHEV) et des véhicules électriques (EV). Convaincus de l'importance stratégique du moteur de traction haute performance pour les véhicules électriques, les deux groupes investiront 220 millions d'euros dans la mise en place de cette coentreprise. Cet investissement soutient l’offensive du Groupe PSA vers l’électrification. Le constructeur proposera une version électrifiée de tous les modèles de ses marques d'ici à 2025. (COMMUNIQUE DE PRESSE GROUPE PSA 22/5/18) 3
Le DS 3 Crossback attendu au Mondial de Paris 2018 DS devrait présenter le DS 3 Crossback au prochain Mondial de l'Automobile de Paris, qui se tiendra du 4 au 14 octobre 2018, croit savoir le magazine britannique Autocar. Le véhicule de loisir compact serait animé par une motorisation 100 % électrique. Profitant d'une batterie de 50 kW, cette version zéro émission bénéficierait d'une autonome de plus de 200 km. Le lancement commercial serait prévu pour 2019. (AUTOPLUS.FR 22/5/18) Citroën présentera le C5 Aircross dans sa version européenne le 24 mai Citroën a annoncé sur sa page Twitter qu'il dévoilerait son nouveau C5 Aircross le 24 mai. Vu en avril 2017 au Salon de Shanghaï, le véhicule de loisir aux chevrons se présentera cette fois dans sa version européenne. Peu, voire aucune évolution esthétique ne serait à prévoir par rapport au modèle chinois. Le C5 Aircross européen ferait toujours 4,50 m de long, 1,84 m de large et 1,67 m de haut, pour un empattement de 2,73 m. L'intérieur recevrait notamment un système multimédia doté d'un écran tactile de 8 pouces. Côté technique, le système à butées hydrauliques progressives ainsi que le Grip Control avec Hill Assist Descent Control seraient eux aussi au programme. Les principales modifications pourraient se situer au niveau des équipements et notamment des aides à la conduite, ainsi que sous le capot. Proposé avec deux motorisations à son lancement dans l'empire du Milieu (quatre cylindres 1.6 THP de 165 et 200 ch), le C5 Aircross devrait opter en Europe pour une autre gamme de blocs à essence (PureTech 130 notamment) tout en gagnant des moteurs diesel. Ceux-ci devraient être associés à une boîte manuelle 6 rapports ou à la boîte automatique EAT8. Le lancement devrait intervenir en fin d'année. Ultérieurement, c'est une version hybride rechargeable (de 300 ch ?) qui pourrait voir le jour. (AUTOPLUS.FR 22/5/18) Le Pôle Mov'eo veut son accélérateur de start-up en 2019 Cet été, le Pôle Mov'eo soufflera ses 12 bougies. Et en fin d'année, il verra son contrat de financement public toucher à sa fin. Il reste donc un peu plus de six mois aux équipes dirigées par Marc Charlet, directeur général, pour préparer le dossier de soutenance qui doit convaincre l'Etat et les Régions de continuer de soutenir les efforts du pôle de compétitivité. « Nous voulons être plus ambitieux », indique M. Charlet. « Nous souhaitons pouvoir aller plus loin dans notre engagement et dans notre capacité à accompagner les PME adhérentes », ajoute-t-il. Des petites entreprises d'innovation qui, à ce jour, sont au nombre de 220 dans les rangs du Pôle Mov'eo (pour un total de 380 membres, en ajoutant les start-ups de haute technologie). 4
Parmi les projets les plus ambitieux nourris par Marc Charlet, il y a celui de la fondation d'un accélérateur de start-up, dès 2019. Cette structure marquerait une collaboration directe avec les autres pôles français, dont ID4Car, Véhicule du Futur et Cara. « Nous aurons alors comme atout notre connaissance des acteurs et notre connaissance du marché », avance le directeur général, qui prend pour référence Pégase Croissance, l'accélérateur créé par le Pôle Pégase (aéronautique, spatial, défense & sécurité). « Il servira à proposer des contrats d'accompagnement d'une durée de deux à trois ans », précise-t-il. De fait, l'exercice 2018 du Pôle Mov'eo se place sous le signe de la mutation. Il s’agit d’une « année charnière », d’après Marc Charlet. « Il faut s'inscrire dans une volonté de pérenniser la politique d'innovation », indique le dirigeant. Comme les autres structures du genre, il profite d'un bilan positif, à en croire les études d'impact les plus sérieuses. Selon celle du Conseil économique et social, il est estimé que plus 30 000 emplois directs ont été créés au cours de la décennie d'existence des pôles. Si, après douze ans, la pertinence est avérée, Marc Charlet estime qu'il conviendra durant cette hypothétique quatrième phase de réajuster le positionnement. « Il existe maintenant d'autres leviers d'innovation comme les IRT ou les ITE », rappelle le directeur général, « et nous devons revenir au centre pour prendre part aux projets d'envergure ». C'est en effet un paradoxe. Si l'Etat et les Régions financent à hauteur de 25 % chacun le budget annuel du Pôle Mov'eo, au moment d'en exploiter les solutions mises au point, ce sont d'autres structures qui sont sollicitées. Emmanuel Macron, en tant que ministre de l'Economie ou que président de la République, a encouragé l'émergence des jeunes pousses. "En tant que nation de start-up, nous avons de plus en plus de relations à l'international. La France est une source d'inspiration, notamment pour sa politique de pôles", observe Marc Charlet. Désormais, l'Europe représente un relais de croissance majeur pour Mov'eo. Et de financement aussi. En s'impliquant dans des projets, le pôle récolte en moyenne 150 000 euros par an, soit environ 10 % de son budget. (JOURNALAUTO.COM 22/5/18) Une nouvelle chaire industrielle à l’IMT Lille Douai en partenariat avec Valeo et Armines Une nouvelle chaire industrielle vient d’être créée à l’IMT Lille Douai, en partenariat avec Valeo et Armines. Signé pour une période de six ans renouvelable, l’accord lie Valeo, équipementier automobile majeur, et le Département Energétique Industrielle (DEI), commun à IMT Lille Douai et Armines (dont le personnel permanent, ingénieurs et techniciens, contribue au développement et à la maintenance des installations d’essais et des moyens de calculs du DEI). La chaire NEO repose sur une collaboration de 20 ans entre le DEI et le centre de recherche Valeo de La Verrière, qui a déjà donné lieu à la mise en place de trois projets de recherche nationaux et au dépôt de six brevets, dont trois avec des 5
extensions internationales. A travers ce nouvel accord, IMT Lille Douai, Armines et Valeo marquent leur volonté d’accroître leur collaboration scientifique. (AUTOSTRATINTERNATIONAL 23/5/18) MCE5 croit en l’avenir du moteur à essence La société MCE5 estime que, face à la montée en puissance de l'électrique, le moteur à essence a encore de l’avenir. « L'avenir de la voiture n'est pas 100 % électrique. Ce n'est ni possible, ni souhaitable », explique Antoine du Cluzel, vice-président chargé du développement de cette entreprise installée à Villeurbanne, aux portes de Lyon. L'essor des véhicules électriques et surtout des véhicules électrifiés (hybrides) est inexorable, mais MCE5 estime qu'à l'échéance 2040, les voitures thermiques pourraient encore représenter 30 % à 50 % du marché mondial, à condition de disposer d'un moteur à haut rendement. En théorie, celui d'un moteur à essence est de l'ordre de 60 %, mais dans la réalité, les meilleurs atteignent tout juste 35 %. En d'autres termes, sur 10 litres d'essence, 6,5 litres sont perdus. MCE5 vise lui 50 % « en crête » et surtout plus de 45 % pendant 75 % du temps de conduite, avec à la clé une substantielle réduction de la consommation de carburant. Sa solution s'appelle le taux de compression variable (TCV), qui permet de maintenir une pression optimale sur le mélange air-essence dans la chambre de combustion, tout en évitant les risques d'explosion spontanée (autoallumage) susceptible d'endommager le moteur. MCE5 a déjà licencié sa technologie au chinois Dongfeng et discute avec d'autres constructeurs, le plus souvent émergents. « Les groupes automobiles les plus matures technologiquement peuvent dupliquer nos technologies en 12 mois », reconnaît son président Jean-François Roche. La société de Villeurbanne n'est pas un bureau d'études comme peuvent l'être les AVL (Autriche), Ricardo (Grande-Bretagne), IAV ou autre FEV (Allemagne), auxquels les grands constructeurs font régulièrement appel. Son modèle c'est plutôt celui des biotechs, qui développent sur fonds propres des médicaments innovants avant de les céder à un stade proche de la commercialisation. « On donne aux industriels un droit à produire et ça leur coûte tant », résume M. Roche. Parmi les grands du secteur à ce jour, seul Nissan mise sur le TCV. L’allié de Renault doit commercialiser cette année un modèle Infiniti (sa marque de luxe) reposant sur une « solution assez proche de la nôtre », souligne M. Roche. Mais le groupe japonais compte « la décliner par la suite sur l'Altima, son modèle le plus vendu aux Etats- Unis », assure-t-il. (AFP 23/5/18) 6
Les prix des carburants à la pompe ont augmenté pour la neuvième semaine consécutive Les prix moyens des carburants à la pompe ont augmenté pour la neuvième semaine consécutive la semaine dernière, s’établissant à 1,461 euro le litre de gazole (+ 2,2 centime), 1,543 euro le litre d’essence sans plomb 95 (+ 2,3 centimes), 1,522 euro le litre de SP95-E10 (+ 2,2 centimes), 1,61 euro le litre de SP 98 (+ 2,4 centimes) et 0,807 euro le litre de GPL (+ 0,1 centime), indique le ministère de l'Ecologie et de l'Energie. (AUTOPLUS.FR 22/5/18) Le ministère de l'Intérieur lance deux concours d'innovation pour la sécurité routière Le ministère de l'Intérieur lance deux concours d'innovation « au service d'une route plus sûre ». Le Prix innovation sécurité routière récompense les innovations déjà commercialisées avec un label spécifique ; l'objectif annoncé est d'inciter les entreprises à investir dans le domaine sur le long terme. Le Challenge innovation sécurité routière concerne pour sa part les étudiants ; précédemment baptisé « Innov'street », il permet aux équipes participantes de remporter jusqu'à 12 000 euros pour leur projet innovant lié à la sécurité routière. La cérémonie de remise des prix commune aura lieu en février 2019. (AUTOPLUS.FR 22/5/18) La Commission Européenne veut rendre obligatoires 19 dispositifs de sécurité avancés En citant un chiffre de 25 300 tués en Union Européenne en 2017, la Commission Européenne a annoncé une série de recommandations pour la sécurité routière. La plus notable est la proposition de rendre obligatoire une série de 19 systèmes de sécurité sur les véhicules neufs. Parmi ces systèmes, on retrouve par exemple le freinage d'urgence automatique, des « boîtes noires » en cas d'accident, des systèmes de détection d'endormissement, ou des assistances de maintien dans la voie. L’objectif avancé est de sauver 10 500 vies sur la période 2020-2030. La liste des dispositifs est la suivante : freinage d'urgence automatique (pour les voitures) ; facilitation de l'installation d'éthylotests anti-démarrage (pour voitures, camionnettes, camions et bus) ; détection de la perte d'attention et de la fatigue (voitures, camionnettes, camions et bus) ; détection et prévention des distractions (voitures, camionnettes, camions et bus) ; « boîte noire » en cas d'accident (voitures et camionnettes) ; signal d'arrêt d'urgence (voitures, camionnettes, camions et bus) ; ceintures de sécurité améliorées et essais de choc plus complets (voitures et camionnettes) ; zone d'impact de piétons et cyclistes élargie et verre de sécurité en cas d'accident (voitures et camionnettes) ; régulateur de vitesse intelligent adaptatif (voitures, camionnettes, camions et bus) ; aide au maintien dans la voie ; protection améliorée pour les impacts avec des poteaux (voitures et camionnettes) ; caméra de 7
recul ou radar de recul (voitures, camionnettes, camions et bus) ; système de contrôle de la pression des pneus (camionnettes, camions et bus) ; détection « d'usager de la route vulnérable » devant et sur les côtés du véhicule (camions et bus) ; amélioration de la visibilité des « usagers de la route vulnérables » (camions et bus). (AUTOPLUS.FR 22/5/18) BP Investit dans la recharge des véhicules électriques La compagnie pétrolière BP a annoncé un investissement de 20 millions de dollars dans StoreDot, une start-up israélienne qui développe une technologie de recharge ultrarapide pour les voitures électriques. « La charge ultra-rapide est au cœur de la stratégie d’électrification de BP. Nous voulons être le fournisseur de choix de l’automobiliste, quel que soit le type de véhicule qu’il conduit », a déclaré un dirigeant de l’entreprise britannique. StoreDot, dans lequel Daimler a investi 60 millions de dollars en septembre dernier, a développé un chargeur ultra-rapide pour les téléphones mobiles avant d’adapter sa technologie aux voitures électriques. La société affirme que sa technologie lithium-ion permettra de recharger une voiture électrique en cinq minutes, soit le temps d’un plein d’essence en station-service. (REUTERS 22/5/18) Magna investit massivement dans les nouvelles technologies Magna investira 300 millions de dollars supplémentaires dans la R&D au cours des trois prochaines années (100 millions chaque année) pour accompagner ses projets dans l’électrification des véhicules et la conduite autonome, a annoncé ce mois-ci le patron de l’équipementier canadien, Don Walker, aux actionnaires de l’entreprise. (AUTOMOTIVE NEWS 21/5/18) GM Korea introduira la Spark restylée le mois prochain GM Korea a annoncé qu’il lancerait une version restylée de la Spark au mois de juin, en vue de stimuler ses ventes. La Spark sera le premier de quinze modèles nouveaux ou restylés que General Motors a promis d’introduire sur le marché coréen au cours des cinq prochaines années. La citadine, que GM Korea produira également pour l’exportation, sera proposée à des tarifs inférieurs à ceux du modèle actuel. « Nous commençons aujourd’hui, avec la Chevrolet Spark, à ouvrir un nouveau chapitre en Corée du Sud. La Spark est un véhicule extrêmement important non seulement pour les clients coréens mais aussi pour les clients étrangers », a indiqué le patron de GM Korea Kaher Kazem. GM et la Banque coréenne de Développement (KDB) ont signé récemment un accord pour aider la filiale coréenne déficitaire du constructeur américain à se remettre à flot. 8
Cet accord stipule que General Motors ne pourra pas vendre de titres de GM Korea avant 2023 et qu’il devra conserver une participation de plus de 35 % dans sa filiale jusqu’en 2028. (YONHAP 23/5/18) Ford Sollers pourrait fabriquer des boîtes de vitesses au Tatarstan Ford Sollers étudie la possibilité de fabriquer des boîtes de vitesses dans la République du Tatarstan, a indiqué le président de la coentreprise de Ford en Russie Adil Shirinov. Ford Sollers produit des moteurs au Tatarstan, à Elabuga, depuis septembre 2015. Les organes à essence de 1,6 litre équipent plusieurs modèles Ford fabriqués en Russie. (AUTOSTAT 21/5/18) Les ventes de camions et d’autobus/autocars neufs au Royaume-Uni ont baissé au premier trimestre Selon les chiffres publiés par la SMMT (association des constructeurs britanniques), les immatriculations de camions neufs de plus de 6 tonnes au Royaume-Uni ont diminué de 6 % au premier trimestre, à 9 785 unités. Les immatriculations d’autobus et d’autocars neufs ont quant à elles reculé de 4,5 % sur cette période, à 1 793 unités (dont 1 031 minibus de plus de 3,5 tonnes, + 24,1 %). (COMMUNIQUES SMMT) Tesla va lancer une version plus rapide et plus puissante de la Model 3 Tesla proposera à compter du mois de juillet une version plus rapide et plus puissante de la Model 3, qui sera vendue au prix de 78 000 dollars (hors option « Autopilot »), a annoncé le patron du constructeur américain de véhicules électriques Elon Musk. La voiture aura une autonomie de 500 kilomètres et elle pourra atteindre une vitesse de 97 km/h en 3,5 secondes, a précisé M. Musk. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 21/5/18) Martinrea a ouvert un centre technique dans le Michigan Le troisième plus gros équipementier canadien, Martinrea International, a inauguré la semaine dernière un centre technique à Auburn Hills, dans les environs de Detroit. Ce centre a nécessité un investissement de 26 millions de dollars. Il emploie actuellement 156 personnes. En 2017, Martinrea a réalisé un bénéfice ajusté de 165,5 millions de dollars (+ 27 %), pour un chiffre d’affaires de 2,88 milliards de dollars (- 7 %). (AUTOMOTIVE NEWS 22/5/18) 9
La Chine va abaisser ses taxes douanières sur les voitures importées Le gouvernement chinois a annoncé qu’il allait abaisser ses taxes douanières sur les voitures importées, de 25 % actuellement à 15 % à compter du 1er juillet. Cet abaissement de la taxe à l’importation profitera à l’ensemble des constructeurs étrangers, et particulièrement aux groupes allemands. La Chine a fait savoir que cette décision avait été prise « afin de poursuivre les réformes et l’ouverture économique, de promouvoir la réforme de l’offre ainsi que la transformation et la modernisation du secteur, et de répondre à la demande des consommateurs ». En outre, les droits de douanes sur les pièces détachées importées seront également abaissés à 6 % (alors qu’ils sont actuellement compris entre 8 et 25 %). La taxe sur les voitures importées en Chine faisait partie des points de discorde entre les Etats-Unis et la Chine, le président américain Donald Trump citant régulièrement ces taxes douanières comme exemple du protectionnisme chinois. L’industrie automobile allemande, qui importe environ 500 000 voitures par an en Chine, se réjouit particulièrement de cet abaissement de la taxe douanière. BMW, par exemple, qui importe un tiers de ses modèles vendus en Chine, s’est félicité de ce signe d’ouverture économique de la part du gouvernement chinois. L’abaissement de la taxe douanière est la deuxième mesure d’ouverture annoncée par Pékin, après sa volonté de lever – d’ici à 2020 – l’interdiction pour les constructeurs étrangers de posséder plus de 50 % de leur coentreprise locale (dont la création est obligatoire pour produire en Chine). (AFP, JOURNALAUTO.COM, AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE, FRANKFURTER ALLGEMEINE ZEITUNG, HANDELSBLATT, SPIEGEL, SÜDDEUTSCHE ZEITUNG, GASGOO.COM 22/5/18) Les ventes du groupe Volkswagen en Chine ont augmenté de 12 % en avril Les ventes du groupe Volkswagen en Chine ont augmenté de 12 % en avril, à 334 800 unités, et de 13 % sur 4 mois, à 1 345 400 unités. Le mois dernier, les ventes d’Audi se sont notamment établies à 52 411 unités sur le marché chinois (+ 14 %). De son côté, Skoda a vendu 28 000 voitures en Chine le mois dernier (+ 234 %), et la marque Volkswagen a écoulé 247 400 unités (+ 9,5 %). 10
Le groupe Volkswagen a devancé son principal rival en Chine, le groupe General Motors, au mois d’avril mais pas sur les 4 premiers mois de l’année. (AUTOMOTIVE NEWS CHINA 22/5/18) Chery a vendu 60 592 véhicules au mois d’avril Le constructeur chinois Chery a vendu 60 592 véhicules au mois d’avril (+ 17,5 %), dont 6 015 véhicules électriques (+ 188,6 %). Dans le détail, la marque Chery a vendu 35 078 véhicules le mois dernier (+ 9,9 %), tandis que la coentreprise Chery Jaguar Land Rover a écoulé 8 098 unités (+ 19,3 %). En outre, la marque Qoros a vu ses ventes bondir de 400 %, à 5 355 unités. Enfin, la marque Chery Véhicules Commerciaux a vendu 10 016 véhicules (+ 63,6 %). Par ailleurs, le mois dernier, le groupe Chery a lancé sa stratégie « Chery Lion », qui couvre les domaines de la conduite autonome, de la connectivité, des services de mobilité, la production intelligente et du marketing numérique. (GASGOO.COM 23/5/18) La première station d’échange de batteries de NIO devrait ouvrir prochainement La start-up chinoise dédiée à l’électromobilité NIO a indiqué avoir terminé les tests sur sa première station d’échange de batteries pour véhicules électrifiés. Celle-ci – située à Shenzhen – devrait donc être opérationnelle prochainement. NIO veut installer plus de 1 100 stations d’échange de batteries et plus de 1 200 bornes de recharge d’ici à 2020. Les stations d’échange de batteries permettent de remplacer la batterie déchargée d’un modèle électrique par une batterie disponible déjà chargée, permettant ainsi un « plein » plus rapide. En outre, NIO a noué des partenariats avec les deux principaux fournisseurs d’énergies de Chine, pour établir un réseau stable d’approvisionnement en électricité pour les bornes de recharge. (GASGOO.COM 22/5/18) GAC et iFlyTek vont construire conjointement un centre technologique sur l’I.A. GAC Automotive Engineering Institute (filiale du groupe chinois GAC dédiée à l’ingénierie automobile) et la société chinoise spécialisée dans l’intelligence artificielle iFlyTek vont construire conjointement un centre technologique dédiée aux applications de l’intelligence artificielle pour l’industrie automobile, à Canton. 11
Les deux partenaires vont étroitement coopérer dans une plateforme d’innovation, dans la formation et dans la recherche. L’an dernier, iFlyTek et GAC avaient déjà signé un accord de coopération stratégique pour une durée de 5 ans. (GASGOO.COM 22/5/18) Volkswagen a ouvert un centre d’innovations à Tel Aviv Le groupe allemand Volkswagen a ouvert un centre d’innovations à Tel Aviv (Israël), en vue de promouvoir le développement des véhicules autonomes et des services de mobilité. Le campus que Volkswagen installera à Tel Aviv sera baptisé Konnect, et visera à étendre les activités du groupe en Israël, tout en profitant de l’écosystème de start- ups offert par le pays. Le centre d’innovations de Volkswagen à Tel Aviv travaillera sur des solutions innovantes dans différents domaines, tels que les capteurs, la simulation, la connectivité, la navigation intelligente, la cyber-sécurité, l’électromobilité ou encore les méga-données (Big Data). Dans le cadre de ses activités en Israël, le centre Konnect soutiendra 41 start-ups israéliennes. (XINHUA NEWS 22/5/18) Le service informatique du groupe Volkswagen a présenté ses nouvelles technologies numériques Volkswagen Group IT, le service informatique du groupe Volkswagen, a présenté ses nouvelles technologies numériques, à l’occasion du symposium IT 2018, qui s’est tenu à Wolfsburg. Le principal objectif de ce symposium qui réunissait des directeurs du groupe Volkswagen comme de ses marques, était de présenter des innovations numériques capables de rendre le travail et les processus de l’entreprise plus simples et plus efficaces. Le symposium a notamment traité de l’intégration du numérique dans la production, des programmes d’auto-apprentissage po et de l’initiative « IT for all ». « Le savoir-faire numérique est un facteur de compétitivité essentiel pour Volkswagen […] Nous continuons à développer nos compétences informatiques pour offrir à nos clients la meilleure expérience possible avec nos produits et services, et pour fournir aux équipes des usines et des bureaux du Groupe toute l’aide dont ils ont besoin pour renforcer l’efficacité d l’entreprise », a expliqué Frank Witter, responsable des finances et de l’informatique. 12
Les services Production et IT de Volkswagen travaillent ainsi à la création d’une plateforme numérique capable de rassembler tous les systèmes et installations d’une usine au sein d’un seul système global intégré. En outre, des projets de systèmes d’auto-apprentissage ont également été présenté lors du symposium. Ces systèmes peuvent apprendre seuls grâce à l’analyse des données et peuvent préparer par eux-mêmes des tâches administratives répétitives. Enfin, l’initiative « IT for all » a pour but de permettre à tous les salariés de Volkswagen d’avoir accès à des outils de travail et à des documents numériques, en vue d’améliorer la préparation, la mise à jour et la gestion des plannings et des tâches, mais aussi la communication et la coopération au sein des équipes. (COMMUNIQUE VOLKSWAGEN 22/5/18) Skoda reste partenaire du championnat du monde de hockey sur glace jusqu’en 2021 Skoda, qui est sponsor du championnat du monde de hockey sur glace depuis une période record de 26 ans, a prolongé ce partenariat jusqu’en 2021. Skoda est même entré dans le Guinness Book des records pour le plus long sponsoring principal dans l’histoire du sport pour un championnat du monde. Le studio de design de Skoda a également conçu le trophée du meilleur joueur du championnat du monde de hockey. (JOURNALAUTO.COM 21/5/18) Nominations au sein du conseil de surveillance de Porsche AG Gunnar Killian, directeur des ressources humaines du groupe Volkswagen, Andreas Renschler, directeur de la division Utilitaires du groupe Volkswagen et membre à ce titre du directoire du groupe VW, et Hiltrud Werner, responsable de l’intégrité et directrice juridique du groupe Volkswagen, ont été nommés, avec effet immédiat, en tant que membres du conseil de surveillance de la marque Porsche. Ils remplacent Matthias Müller, Karlheinz Blessing et Francisco Javier Garcia Sanz. (AUTOMOBILWOCHE 22/5/18) M. Paff a été nommé responsable de la distribution de Mini en Allemagne Rüdiger Paff a été nommé responsable de la distribution de Mini en Allemagne, en remplacement de Wolfgang Büchel, pour sa part promu au poste de directeur général de Mini Allemagne depuis le 1er avril. La nomination de M. Paff prendra effet le 1er juillet. (AUTOMOBILWOCHE 22/5/18) Grammer acquiert Toledo Molding & Die 13
L’équipementier allemand Grammer a acquis l’équipementier américain Toledo Molding & Die (TMD), pour un montant de 271 millions de dollars. Avec cette acquisition, Grammer réalisera un chiffre d’affaires supplémentaire de quelque 300 millions de dollars par an en Amérique d Nord, disposera de 11 usines supplémentaires (10 aux Etats-Unis et une au Mexique) et reprendra les 1 600 salariés de TMD. Actuellement, Grammer dégage un chiffre d’affaires d’environ 250 millions de dollars par an en Amérique du Nord, où il dispose déjà de 7 usines (5 aux Etats-Unis et 2 au Mexique). L’acquisition de TMD permettra également à Grammer d’équilibrer son empreinte géographique. En effet, l’équipementier allemand réaliser actuellement 68 % de ses ventes dans la région Europe/Moyen-Orient/Afrique (EMOA), 18 % dans la région Amériques et 16 % dans la région Asie-Pacifique. Après la finalisation de l’acquisition, Grammer réalisera 28 % de ses ventes dans la région Amériques, 59 % dans la région EMOA et 13 % dans la région Asie-Pacifique. TMD réalise actuellement 71 % de ses ventes auprès de constructeurs (dont Fiat Chrysler, Ford, General Motors, Honda et Nissan) et 29 % auprès de fournisseurs. L’acquisition devrait être finalisée dans le courant du troisième trimestre. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE, AUTOMOBILWOCHE, HANDELSBLATT 22/5/18) Continental présente ses technologies de déploiement de services de mobilité, dans un véhicule de démonstration Dans son véhicule de démonstration « Holistic Connectivity Experience », l’équipementier allemand Continental a présenté des technologies permettant le déploiement de services de mobilité. Sur ce démonstrateur, Continental a notamment présenté une architecture orientée vers les services (SOA), pour le déploiement rapide et sécurisé de nouvelles applications (y compris celles fournies par des partenaires), une feuille de route interactive qui agrège des informations contextuelles et dynamiques (conditions de route et météorologiques en temps réel, par exemple) durant tout le trajet et un système de sonorisation spatialisée pour mieux transmettre messages et alertes au conducteur. Avec ce démonstrateur, Continental a montré l’omniprésence de la connectivité et le changement que cela implique dans la mobilité. « Nos solutions permettent de transformer l’expérience de conduite en assurant la prestation de services dynamiques et contextuels », a expliqué Jean-Yves Le Gall. 14
Ainsi, la feuille de route interactive permet de présenter au conducteur les informations les plus pertinentes sur son trajet (alerte météo, conditions routières, points d’intérêts), qui sont en plus priorisées selon le profil de l’utilisateur. Par exemple, si le système détecte un pneu sous-gonflé, il peut alerter le conducteur et recommander un passage au garage, en coopération avec BestDrive, le réseau de garage de Continental en Europe. Le démonstrateur Holistic Connectivity Experience avait été pour la première fois dévoilé lors du CES de Las Vegas en janvier. Par ailleurs, Continental a augmenté son investissement dans DigiLens (une entreprise basée dans la Silicon Valley et spécialisée dans la technologie de projection holographique). L’équipementier détiendra ainsi près de 18 % du capital de DigiLens. Son premier investissement dans cette société avait été réalisé en 2016. Via son partenariat avec DigiLens, Continental veut révolutionner l’affichage tête haute, en développant des affichages holographiques en réalité augmentée. La technologie serait prête à l’industrialisation. Cette technologie permettrait de réduire la taille du composant affichant des informations, tout en augmentant le champ de vision où seront affichées les informations. (COMMUNIQUES CONTINENTAL 17 et 18/5/18) Mahle vise le marché d’après-vente américain L’équipementier allemand Mahle entend développer son activité sur le marché de l’après-vente aux Etats-Unis, et a pour cela renommé sa branche après-vente dans le pays Mahle Performance (au lieu de Mahle Original Performance). A terme, Mahle rassemblera plusieurs marques d’après-vente sous le seul nom Mahle Performance. L’offre de Mahle Performance comprendra notamment des segments de piston, des joints d’étanchéité, et des roulements pour des véhicules importés. Les roulements pour véhicules américains resteront fournis par la marque Clevite. (AUTOMOTIVE NEWS EUROPE 21/5/18) 15
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