LE DIXIEME FESTIVAL DES FROMAGES DE CHÈVRE - Christian Paccoud
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LE DIXIEME FESTIVAL DES FROMAGES DE CHÈVRE
donner la parole à ceux qui ne l’ont pas et pour d’autres raisons que ceux qui l’ont
Mercredi 24 juillet
18h Pot d’inauguration sur la place du village de Courzieu
21h Concert d’ouverture sur la Grande Scène Buissonnière
Jeudi 25, vendredi 26 et samedi 27
Six spectacles par jour
11h pour les enfants
13h les Cabarets Inattendus
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puis 16h 18h 20h et 22h
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Et à 24h les « After-Chèvre » sept s mais
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Dimanche 28 plus
17h Les chansons d’Anne Sylvestre dans l’herbe et sans micro
22h J’ai dix ans, le spectacle Final
ATELIERS THEATRE, CHANSON, CIRQUE
pour tous les âges
Et tous les jours buvettes, grillades, crêpes
Entrée : libre
Camping : gratuit
AGSILA Agsila, auteur, compositrice et interprète, passionnée de mu- sique depuis l’enfance, écrivait déjà et chantait dans des cho- rales dès l’âge de sept ans. Dans sa famille, installée dans le quartier de Pikine à Dakar, puis dans la région rurale de Ma- lika, cette passion était vue avec bienveillance. Son père, pro- fesseur de mathématique, amateur de musique classique, l’en- couragea quand elle voulu s’y consacrer pleinement. Sa mère, issue d’une famille de créatures, qui a sans doute inspirée Agsila pour dessiner elle-même ses tenues de scènes, la comprise. Agsila n’aura donc pas de mal à leur faire accepter que son destin n’est pas tracé par son bac littéraire, ses études de droit à l’université Gaston Berger et sa licence en gestion touristique. Agsila s’est d’abord fait un nom en jouant dans la rue, pour tous, ce qui est très rare au Sénégal, puis avec son spectacle Agsila Femme d’Afrique. La condition féminine est un thème récurent dans ses chansons. « La femme est le pilier de la so- ciété et pourtant elle n’a plus la place qu’il faut. C’est de là que viennent beaucoup de crises ociales. Nous venons pourtant d’une société matriarcale ou la femme était respectée ». Même si elle dit que « le féminisme est un extrémisme qui permet de rétablir un équilibre », elle n’hésite pas à s’engager fermement contre les violences faites aux femmes, sous toutes leur formes, et dans plusieurs langues. Ne soyez pas surpris de l’entendre chanter en lingala… « Je chante dans plusieurs langues africaines, peule, lingala, bulu, zoulou, et bien entendu wolof car je rêve que l’Afrique s’unisse non pas en comptant sur la politique uniquement, mais à tra- vers la culture et l’art ».
ANACROUSE « Si le rire donne le tempo, Anacrouse chante et « percus- sionne » pour faire taire les différences ». On les a vus dernièrement à la Maison des Associations à la Croix Rousse, Lyon, au profit de l’association Soli- darité Plurielle, à l’ARFRIPS, centre de formation des travailleurs sociaux à Lyon, à l’Hôtel du Département à l’occasion de la journée des solidarités, il était normal que leur route passe par les Chèvres ! Anacrouse réunit depuis une douzaine d’années des ré- sidents et des accompagnants de l’association d’aide aux personnes handicapées des trois vallées. Si les mots peinent à se dire, il est parfois plus facile de les chanter, qu’ils soient empruntés à d’autres (chansons françaises) ou plus singuliers lorsque la troupe s’aven- ture dans la création. Entre chants et percussions, les sin- gularités se confondent dans une humanité commune.
COLLECTIF CHIEN MANGE CHIEN Derrière les arbres Partie 1 : On regarde l’aveugle Le Collectif Chien Mange Chien est un jeune collectif récemment installé à Theneuille, qui a pour objectif de porter le théâtre là où l’on ne l’attend pas. Ils se sont rencontrés au Théâtre du Fil, en ban- lieue parisienne, théâtre de réinsertion sociale qui nous a inculqué les valeurs de troupe et de théâtre en dehors des lieux dits culturels. Librement inspiré d’un discours qu’Aimé Césaire prononça en 1944 à Haïti, Derrière les arbres (On regarde l’Aveugle) est la réponse que notre jeune troupe tente de formuler afin de « réveiller les his- toires anciennes et les mythes oubliés». Comment se racontent les histoires aujourd’hui ? « On s’est dit: il existe encore, un autre côté, là bas, et qui s’appelle l’Imaginaire et vers lequel nous devons au- jourd’hui tourner nos regards, afin que, comme le dit Aimé Césaire, nous puissions retrouver notre pouvoir d’émerveillement ». « Derrière les Arbres, c’est la tentative de se construire un refuge où nos visions et nos rêves successivement pourraient venir se débattre et offrir l’espace d’une réponse au monde qui nous entoure » De quoi est pleine notre mémoire collective ? Là, des arbres inversés, et des chants nombreux – car quand on ne peut plus parler dixit H. Muller, on chante. Ensuite des corps d’oiseaux, des personnages absurdes défilent et passent, comme dans un jardin d’Enfant cher- chant, sur leur passage à convoquer les mythes anciens. PS : À moins que nous ayons écrit ce spectacle juste pour passer 1 heure de temps avec vous… Avec : Kevin Desamais, Florent Dupont, Colin Grandchamp, Diane Mar- chal, Arthur Maréchal, Agathe Mercier Vrethos, et Simon Perotti
COMPAGNIE RUSKA Bibi Extraits de textes de C.Pennequin Un vieux matelas, une vieille ampoule et de la magie. Des enfants attendent le retour de leur père partis dans un asile. Dans la pénombre, ils s’amusent à se raconter son histoire. Celle d’un père éclaboussé, sûr d’être un super héros, qui a inventé le jeu du jour/nuit. « Jour : On se tient bien droit! Nuit : Tout est permis ! Par la famille Sanchez
EMILIE MARSH Poésie dans les mots, rock n’roll dans l’attitude. Sensible et sauvage. Emilie Marsh c’est la douceur d’une voix mêlée à l’énergie scénique d’une GuitarHeroïn. Une chanson qui parcourt l’échine comme une dé- charge électrique. Nouvel album paru le 29 mars 2019 (FRACA!!! / L’autre distribution).
FAB ZOREIL Tropical Rock’ n’ Roll of Paname Rock et Blues sans concession Fab Zoreil joue en solo et chante en Français mais aussi en créole. Le tout accompagné d’une guitare au verre pilé. De sa voix rocailleuse et puissante, de son charisme indé- niable ainsi que de son écriture précise digne des grands de la chanson, il nous transporte sur les pavés de la capi- tale et dans quelques recoins de son âme. Originaire de Lyon, sa guitare l’entraine vite à Paris, puis à l’Ile de la Réunion ou il restera 7 ans. Son groupe à l’époque Bab’s Child est associé à No Yes Madma mou- vement rock et subversif. Il joue souvent au Palaxa, au Bato Fou et dans les bars concerts de l’Ile. En 2002 il fonde le trio « Zoreilles Dehors » avec le bat- teur Olivier Hurtu et le bassiste Max Bedo ils enregistrent l’album en 2012. Blues, Rock et Chanson. En 2015 Fab Zoreil s’associe au conteur et comédien Willy Will, ils écrivent le spectacle « Les Z’Apaches » contes afro américains transposés dans un Paris belle époque. Le duo se produit jusqu’en août 2017.
LA PROMENADE Spectacle pour les enfants Petits contes recueillis en milieu carcéral par Laurence Mayor Quand l’imaginaire permet de réinventer la vie. En faire une bande dessinée où tout est permis. Construire des pays amusants ou les choses se transforment, où les ani- maux parlent, où les chiens dansent. Changer les desti- nées du bout de son crayon, simplement par l’écriture, faire voler des montagnes, s’ouvrir les rivières et sourire des enfants guéris. Remettre la pendule au point de dé- part : l’enfance. Extrait : « Inventez ! Rêver sur le papier Marcher sur le papier Voler sur le papier Nager sur le papier Renaître de la panade Mon crayon est à la promenade » lecture par Armelle Dumoulin, Christian Paccoud, Eléna Josse, Aurélie Miermont, Fanny Lefebvre, un chien et des cailloux…
LES FRANÇOISES Les Françoises naissent fin 2013 sur une histoire invraisemblable dont seul les bistrots ont le secret. Constitué au départ comme un groupe à géomé- trie variable, les Françoises sont aujourd’hui un trio formé d’Arthur (chant, basse, percussions, ukulélé), de Mehdi (chant, guitare, basse, banjo, percussions) et de François (Piano, guitare, chant, percussions). Animé par un goût commun des textes qui causent et de la musique qui groove, les influences du groupe sont aussi diverses que nombreuses. De la valse au Hip-Hop, de Tom Waits à Danyel Waro en passant par les classiques (Ferré, Brassens, Lep- rest, Paccoud), les Françoises délimitent un espace flou aux frontières poreuses, terrain de jeu d’une aventure musicale qui n’a pas terminé de chemi- ner.
LES ROSES EN DÉLIRE Participer au festival des Fromages de chèvre est deve- nu un moment incontournable pour les personnes ac- cueillies aux foyers de l’Elan Argonnais afin de travailler sur l’estime de soi ! Pour les adultes handicapés déficients intellectuels, être accepté en tant que personne n’est pas toujours simple dans la vie de tous les jours ! Là, chaque année, durant les 5 jours de festival, ils y trouvent tous leur place. Par exemple Elodie, une des personnes accueillies dont on n’entendait jamais la voix a chanté sur la scène de Courzieu avec une élocution qu’on ne lui connaissait pas ! Depuis d’année en année, elle n’a cessé d’évoluer ! Pour cette dixième édition, il y aura différents petits sketchs pour un spectacle de 30 minutes avec par exemple « le permis de conduire » de Pierre Palmade ou encore la tirade du nez de Cyrano...
LES PIRATES Issus de la prestigieuse et non moins farfelue « Compa- gnie des Branques », c’est armés d’une guitare, d’une contrebasse, d’un cajun, d’un banjo et de leurs voix que LES PIRATES vous embarquent sur scène avec eux. Pris à partie pour un bon mot ou sollicité pour reprendre en chœur des refrains entêtants en tapant dans ses mains sur des rythmes effrénés, le public est à chaque concert un nouveau membre de ce groupe qui sait retranscrire l’énergie et l’ambiance des rues dans lesquelles il s’est formé. Que ce soit avec leurs compositions ou grâce à des re- prises décalées de gros standards, tout le monde y trouve son compte : hommes, femmes, animaux, jeunes, vieux, nouveau-nés, bientôt-nés...Une chose est sûre, après leur concert vous aussi vous serez fiers et heureux de faire partie des nouvelles recrues de cet équipage. Parole de Pirate !
MATHIAS LEVY Bartok Impression Si ce duo évoque instantanément la musique tradition- nelle des Balkans, il permet aussi une infinité de climats, de recherches sonores et de modes de jeux. Les instrumentistes repoussent les limites de leurs ins- truments, et développent chacun un style très personnel, ce qui donne un son et une identité unique. Bartok impressions est une invitation au voyage et sur- tout à la rencontre, entre musique classique et jazz, sa- vante et populaire, écrite et improvisée, entre la France et la Hongrie. A la croisée des chemins et des styles, nous revendi- quons une vision multiculturelle, ouverte, moderne de la musique, à l’image du grand voyageur et inventeur de l’ethnomusicologie qu’était Béla Bartók. « Nous interprétons des morceaux d’inspiration tradi- tionnelle, comme les Mikrocosmos ou les danses rou- maines, dont nous explorons parfois les origines folklo- riques et d’autres fois les climats complexes et savants. Nous utilisons la richesse des idées rythmiques et har- moniques comme pont entre le langage musical de Bar- tók et celui du jazz contemporain et de l’improvisation. » Avec Matyas SzandaÏ (contrebasse) et Mathias Lévy (violon)
MEHDI BAOUFI Création La première fois que Mehdi est venu aux Chèvres s’était avec la troupe du Cotxet Théâtre où il jouait de person- nage principal dans Oliver Twist. C’est là qu’il a rencon- tré le Théâtre du Fil et que, tout naturellement il a suivi leur chemin. Depuis, il a appris à jouer de la guitare, dé- couvert la page blanche, l’a remplit de poésie, une poésie contemporaine qui semble venir du fond des âges et il vient nous la présenter pour la première fois, dans la Ber- gerie Théâtre du festival…
NATATCHKA ET DIMITRI ça pue l’amour, l’amour ça pue Tout commence à St-Gilles, Bruxelles, un soir de canicule. la rencontre se fait de façon évidente entre Natatchka et Dimitri. Lui écrit, compose et tourne en solo depuis des années. Elle est comédienne et chante divinement bien. Les deux sont belges Conçu avec amour et humour sur les relations «hommes- femmes», la nostalgie de ce qu’elles ne sont plus, la vio- lence de certaines et la magie de la plupart. Et si on chan- tait tout ça? Avec Nathalie Lambert et Dimitri Desaubies.
ONDE DE CHOC La grande révélation 2018. Leur concert, programmé à minuit fût un choc pour ceux qui y étaient, alors pour les autres qui n’y étaient pas, ils vont rejouer cette année mais cette fois à 22h et sur la grande scène ! Onde De Choc est un groupe de jeunes originaires de St Etienne et des Monts du Lyonnais. Des textes engagés, un son variant entre punk et hard- rock le tout accompagné d’une prestation scénique éner- gique et mouvementée ! Parmi leurs influences on retrouve des groupes comme Les Béruriers Noirs, Les Wampas, Noir Désir, OTH, Pa- rabellum, Les rats...
REMY TARRIER Quelques décennies de chansons à mettre du sourire où ça déchire, du souffle où ça tangue et des mots où ça grince… Et inversement… Juste une chanson qui chante Juste une chanson vivante Un genre d’étoile filante Ovni présente
SOFIA TEILLET De la sexualité des Orchidées À travers l’explication de faits biologiques et scientifiques appuyés, Sofia Teillet comédienne déguisée en maîtresse de conférence, nous livre ses connaissances pointues sur les techniques plus intrigantes les unes que les autres que l’orchidée a développées pour assurer sa fécondation. Il va sans dire qu’observer le végétal peut toujours servir de leçon, dont chacun fera ce qu’il voudra, évidemment. Cette conférence d’un format actuel de 30 minutes, dé- veloppe la partie purement reproductive de l’orchidée : comment le pollen passe du sexe masculin au sexe fé- minin. Je souhaiterais étendre cette conférence en déve- loppant principalement deux parties : une autour des techniques d’attraction des insectes, l’autre autour du comportement parasitaire de la graine, une fois l’orchi- dée fécondée. Le format du work-in-progress est idéal, car il permet d’alterner temps d’organisastion du dis- cours scientifique avec expérimentation publique de ce- lui-ci.
SOPHIE LE CAM «Après l’enfance c’est quasiment fini» Avec la liberté de ton de ce paradis perdu, Sophie pose une voix percutante sur des textes poignants et légers. C’est une poésie brute et décalée à mi chemin entre Re- naud et Philippe Katerine. Il y a l’autodérision, il y a la mélancolie, et il y a la tendresse, bordel, la tendresse. «Une tournure d’esprit peu commune, une façon de pen- ser intéressante, une écriture surprenante.» Longueur d’ondes
WEILL CIRCUS Un accordéon, deux filles et quelques marins Entrez dans l’univers de Kurt Weill, qui traverse la pre- mière moitié du siècle dernier en mettant en lumière les vices et les bas fonds de l’humanité à travers son «mu- siktheater». Venez découvrir et redécouvrir des chansons engagées, réalistes et piquantes de l’Opéra de Quat’sous à la dé- cadence de Broadway. Portés par la voix et la présence fabuleuse de la chanteuse Anne Fromm et la chaleur de l’accordéon de Claire Mével, laissez vous entraîner par ces airs grinçants et plein d’émotions. Avec Anne Fromm et Claire Mével
Directeur artistique Christian Paccoud asso.les.magnIfiques@gmail.com 06 87 45 85 12
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