Le GFE 07 " Électricité Électrotechnique Électronique " Les données actualisées et premiers repérages statistiques des évolutions de la formation ...
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Le GFE 07 « Électricité Électrotechnique Électronique »
Les données actualisées et premiers repérages
statistiques des évolutions de la formation,
de l’emploi et sur le marché du travail
Octobre 2008
1
Dans le cadre de la préparation du Plan régional de développement des Formations
professionnelles, le Conseil régional Poitou-Charentes a demandé la réactualisation des
éléments présentés dans les cahiers des Groupes Formation Emploi (GFE). Ce travail
participe à la réflexion générale autour des questions sur la relation emploi formation.
Pour l’ARFTLV, il s’est agi de rassembler un ensemble de données par GFE, de les analyser
puis, par un travail de comparaison entre les données de 2002 avec celles de 2007, de faire un
premier repérage statistique des changements intervenus sur la formation, l’emploi et le
marché du travail. La temporalité de 4 - 5 ans semble être le « pas de temps minimal »
permettant de faire apparaître statistiquement des évolutions.
Connaître l’emploi dans une entreprise, un secteur ou un GFE revient à repérer le plus
finement possible un ensemble de caractéristiques permettant de décrire les actifs occupés et
les emplois. Les critères les plus connus pour les salariés sont l’âge, le genre et le niveau de
formation. Quant aux emplois, ils se décrivent à partir d’informations sur l’entreprise, la
catégorie socioprofessionnelle, la nature des contrats... Or la seule source rassemblant ces
informations est le recensement général de la population de 1999. En attendant les résultats
prévus pour mi 2009 et dans le but d’estimer la situation au plus près de 2008, il apparaît
incontournable d’appliquer des tendances repérées dans des études et de confronter l’image
obtenue à partir des statistiques régionales. Cette méthode de travail montre cependant des
limites : il est impossible d’avoir une lecture profession par profession. Toutefois, afin de
compléter l’approche statistique, l’ARFTLV a repéré un ensemble de travaux et études,
documents exploités sur la partie emploi.
Les principales sources statistiques mobilisées sont :
• Les données de l’Enquête emploi 2005 de l’Insee ainsi que les nombreuses
informations disponibles sur le site internet
• Les données des Assedic Limousin-Poitou-Charentes sur l’emploi salarié ainsi que les
résultats de l’enquête BMO 2008
• Les enquêtes de la DARES
• Les travaux du CEREQ
Afin de compléter les statistiques, les commentaires s’appuient également sur les résultats
suivants :
• Les notes sectorielles de la mission OREF de l’ARFTLV
• Le rapport du groupe « Prospective des métiers et qualifications - Les métiers en
2015», Centre d’Analyse Stratégique (CAS)
● Le site du Ministère de l'emploi, du travail et de la cohésion sociale
Enfin, les travaux sont complétés par des cartes réalisées par l’IAAT.
2
I – Chiffres clés
Les professionnels du GFE 07 (Groupe Formation Emploi) mobilisent des savoirs
technologiques construits sur la maîtrise de l’énergie électrique et de ses systèmes techniques,
depuis sa production jusqu’à ses utilisations et ses applications.
En Poitou-Charentes, selon les résultats du recensement de la population réalisé en 1999, les
professions les plus représentées dans ce GFE sont :
● les câbleurs qualifiés (16 %),
● les ouvriers non qualifiés de l’électricité et de l’électronique (15 %),
● les techniciens de maintenance et dépannage en électricité, électronique et
automatismes (11 %),
● les électriciens qualifiés du bâtiment (10 %).
Selon les résultats du recensement de la population de 1999, ce GFE se situe au 12e rang en
termes d’actifs occupés : 18 382 personnes soit 3 % de la population active régionale.
En 1999, les principaux secteurs d’activité employant les professionnels de ce GFE étaient :
● la fabrication de machines et moteurs électriques (27 %),
● la construction (17 %),
● la production et distribution d’électricité, de gaz et de chaleur (9 %),
● la fabrication de machines et équipements (7 %),
● les services fournis aux entreprises (6 %).
3
I.a. La formation professionnelle en 2008 et ses évolutions depuis
2002/2003
4
Etablissement Commune Formation proposée Effectif
NIVEAU 2
IUT ANGOULEME ANGOULEME LIC PRO ELECTRICITE ET ELECTRONIQUE ELECTROACOUSTIQUE ET ACOUSTIQUE ENVIRONNEMENTALE 25
LIC PRO MAINTENANCE DES SYSTEMES PLURITECHNIQUES 28
IUT POITIERS POITIERS
LIC PRO MAINTENANCE DES SYSTEMES PLURITECHNIQUES : TECHNOLOGIES AVANCEES APPLIQUEES AUX VEHICULES 12
NIVEAU 3
CFA CCI 16 L'ISLE-D'ESPAGNAC 2BTS2 GENIE OPTIQUE : PHOTONIQUE 2
DUT GENIE ELECTRIQUE ET INFORMATIQUE INDUSTRIELLE 35
IUT ANGOULEME ANGOULEME
DUT SERVICES ET RESEAUX DE COMMUNICATION 77
IUT LA ROCHELLE LA ROCHELLE DUT RESEAUX ET TELECOMMUNICATIONS 39
2DUT2 GENIE ELEC INFO IND AUTOMAT & SYS 14
IUT POITIERS POITIERS
DUT GENIE ELECTRIQUE ET INFORMATIQUE INDUSTRIELLE 74
IUT POITIERS (CHATELLERAULT) CHATELLERAULT DUT RESEAUX ET TELECOMMUNICATIONS 39
LYCEE GENERAL ET TECHNOLOGIQUE BERNARD PALISSY SAINTES 2BTS2 SYSTEMES ELECTRONIQUES 16
2BTS2 ELECTROTECHNIQUE 11
LYCEE GENERAL ET TECHNOLOGIQUE CHARLES A COULOMB ANGOULEME
2BTS2 SYSTEMES ELECTRONIQUES 9
LYCEE GENERAL ET TECHNOLOGIQUE CITE TECHNIQUE
CHATELLERAULT 2BTS2 ELECTROTECHNIQUE 9
EDOUARD BRANLY
LYCEE GENERAL ET TECHNOLOGIQUE LOUIS ARMAND POITIERS 2BTS2 SYSTEMES ELECTRONIQUES 18
LYCEE GENERAL ET TECHNOLOGIQUE PAUL GUERIN NIORT 2BTS2 DOMOTIQUE 24
LYCEE POLYVALENT PRIVE FENELON LA ROCHELLE 2BTS2 FLUID.EN.ENV. OP.GENIE FRIGORIFIQ 9
NIVEAU 4
CFA AFOBAT 17 SAINTES 2BP2 INSTALLAT. ET EQUIPMTS ELECTRIQ. 27
CFA CCI 16 L'ISLE-D'ESPAGNAC TERPRO ELECTROTEC. ENERG. EQUIP.COMMUNIC 25
CFA CIPECMA CHATELAILLON-PLAGE TERPRO ELECTROTEC. ENERG. EQUIP.COMMUNIC 15
CFA CM 86 SAINT-BENOIT 2BP2 INSTALLAT. ET EQUIPMTS ELECTRIQ. 15
CFAI FORMAVENIR POITIERS TERPRO ELECTROTEC. ENERG. EQUIP.COMMUNIC 18
TERM TECHNO STI GENIE ELECTRONIQUE 41
LYCEE GENERAL ET TECHNOLOGIQUE BERNARD PALISSY SAINTES
TERM TECHNO STI GENIE ELECTROTECHNIQUE 31
TERM TECHNO STI GENIE ELECTRONIQUE 30
LYCEE GENERAL ET TECHNOLOGIQUE CHARLES A COULOMB ANGOULEME
TERM TECHNO STI GENIE ELECTROTECHNIQUE 50
LYCEE GENERAL ET TECHNOLOGIQUE CITE SCOLAIRE JEAN TERM TECHNO STI GENIE ELECTRONIQUE 21
THOUARS
MOULIN TERM TECHNO STI GENIE ELECTROTECHNIQUE 11
LYCEE GENERAL ET TECHNOLOGIQUE CITE TECHNIQUE
CHATELLERAULT TERM TECHNO STI GENIE ELECTROTECHNIQUE 18
EDOUARD BRANLY
LYCEE GENERAL ET TECHNOLOGIQUE LEONCE VIELJEUX LA ROCHELLE TERM TECHNO STI GENIE ELECTROTECHNIQUE 65
1ADBTN GENIE ELECTRONIQUE 10
LYCEE GENERAL ET TECHNOLOGIQUE LOUIS ARMAND POITIERS TERM TECHNO STI GENIE ELECTRONIQUE 48
TERM TECHNO STI GENIE ELECTROTECHNIQUE 35
1ADBTN GENIE ELECTROTECHNIQUE 5
LYCEE GENERAL ET TECHNOLOGIQUE PAUL GUERIN NIORT
TERM TECHNO STI GENIE ELECTROTECHNIQUE 44
LYCEE GENERAL ET TECHNOLOGIQUE PILOTE INNOVANT-LE
JAUNAY-CLAN TERM TECHNO STI GENIE ELECTRONIQUE 15
FUTUROSCOPE
LYCEE POLYVALENT EMILE COMBES PONS TERM TECHNO STI GENIE ELECTROTECHNIQUE 27
LYCEE POLYVALENT PRIVE FENELON LA ROCHELLE TERPRO TECHNIC. FROID CONDITIONNEMT AIR 12
LYCEE POLYVALENT PRIVE SAINT ANDRE NOTRE DAME NIORT TERM TECHNO STI GENIE ELECTRONIQUE 18
LYCEE PROFESSIONNEL BERNARD PALISSY SAINTES TERPRO SYSTEMES ELECTRONIQUES NUMERIQUES 24
LYCEE PROFESSIONNEL EDOUARD BRANLY CHATELLERAULT TERPRO SYSTEMES ELECTRONIQUES NUMERIQUES 15
LYCEE PROFESSIONNEL JEAN CAILLAUD RUELLE-SUR-TOUVRE TERPRO ELECTROTEC. ENERG. EQUIP.COMMUNIC 14
LYCEE PROFESSIONNEL LEONARD DE VINCI BRESSUIRE TERPRO TECHNIC. FROID CONDITIONNEMT AIR 11
LYCEE PROFESSIONNEL LES GRIPPEAUX PARTHENAY TERPRO ELECTROTEC. ENERG. EQUIP.COMMUNIC 20
LYCEE PROFESSIONNEL LE VERGER CHATELLERAULT TERPRO ELECTROTEC. ENERG. EQUIP.COMMUNIC 19
LYCEE PROFESSIONNEL LOUIS DELAGE COGNAC TERPRO ELECTROTEC. ENERG. EQUIP.COMMUNIC 20
CHASSENEUIL-SUR-
LYCEE PROFESSIONNEL PIERRE-ANDRE CHABANNE TERPRO SYSTEMES ELECTRONIQUES NUMERIQUES 10
BONNIEURE
TBT MONTEUR TECH. RESEAUX ELECTR (DIP) 15
LYCEE PROFESSIONNEL RAOUL MORTIER MONTMORILLON
TERPRO ELECTROTEC. ENERG. EQUIP.COMMUNIC 9
3BPR3 ELECTRICITE, ELECTRONIQUE 12
LYCEE PROFESSIONNEL ROMPSAY LA ROCHELLE TERPRO ELECTROTEC. ENERG. EQUIP.COMMUNIC 19
TERPRO SYSTEMES ELECTRONIQUES NUMERIQUES 11
NIVEAU 5
CFA AFOBAT 17 SAINTES 2CAP2 PREP.& REAL. OUVRAGES ELECTRIQUES 27
CFA AFP-BTP SAINT-BENOIT 2CAP2 SIGNALETIQUE ENSEIGNE ET DECOR 6
CFA CCI 16 L'ISLE-D'ESPAGNAC TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 23
CFA CM16 COGNAC COGNAC 2CAP2 PREP.& REAL. OUVRAGES ELECTRIQUES 14
2CAP2 PREP.& REAL. OUVRAGES ELECTRIQUES 36
CFA CM 17 LA ROCHELLE
2CAP2 SIGNALETIQUE ENSEIGNE ET DECOR 14
1BEP1 METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 8
CFA CM 79 NIORT 2CAP2 PREP.& REAL. OUVRAGES ELECTRIQUES 22
TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 23
CFA CM 86 SAINT-BENOIT 2CAP2 PREP.& REAL. OUVRAGES ELECTRIQUES 26
LYCEE POLYVALENT DU HAUT VAL DE SEVRE SAINT-MAIXENT-L'ECOLE TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 19
LYCEE POLYVALENT EMILE COMBES PONS TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 36
LYCEE POLYVALENT PRIVE FENELON LA ROCHELLE TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 12
LYCEE POLYVALENT PRIVE SAINT ANDRE NOTRE DAME NIORT TERBEP METIERS DE L'ELECTRONIQUE 20
LYCEE POLYVALENT PRIVE SAINT JOSEPH BRESSUIRE 2CAP2 SIGNALETIQUE ENSEIGNE ET DECOR 14
TERBEP INSTAL.CONSEIL EQUIP.ELECTROMENAG 10
LYCEE PROFESSIONNEL BERNARD PALISSY SAINTES
TERBEP METIERS DE L'ELECTRONIQUE 23
TERBEP METIERS DE L'ELECTRONIQUE 17
LYCEE PROFESSIONNEL CHARLES A COULOMB ANGOULEME
TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 32
TERBEP METIERS DE L'ELECTRONIQUE 15
LYCEE PROFESSIONNEL CITE SCOLAIRE JEAN MOULIN THOUARS
TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 13
LYCEE PROFESSIONNEL DU BATIMENT - AUGUSTE PERRET POITIERS 2CAP2 PREP.& REAL. OUVRAGES ELECTRIQUES 13
LYCEE PROFESSIONNEL EDOUARD BRANLY CHATELLERAULT TERBEP METIERS DE L'ELECTRONIQUE 24
LYCEE PROFESSIONNEL JEAN CAILLAUD RUELLE-SUR-TOUVRE TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 21
LYCEE PROFESSIONNEL LEONARD DE VINCI BRESSUIRE TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 20
LYCEE PROFESSIONNEL LES GRIPPEAUX PARTHENAY TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 25
LYCEE PROFESSIONNEL LE VERGER CHATELLERAULT TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 23
TERBEP METIERS DE L'ELECTRONIQUE 38
LYCEE PROFESSIONNEL LOUIS ARMAND POITIERS
TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 23
TERBEP MAINT.EQUIP.COMMANDE SYSTM.INDUST 11
LYCEE PROFESSIONNEL LOUIS DELAGE COGNAC
TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 23
LYCEE PROFESSIONNEL LOUISE MICHEL RUFFEC TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 8
LYCEE PROFESSIONNEL PAUL GUERIN NIORT TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 23
CHASSENEUIL-SUR- TERBEP METIERS DE L'ELECTRONIQUE 22
LYCEE PROFESSIONNEL PIERRE-ANDRE CHABANNE
BONNIEURE TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 17
LYCEE PROFESSIONNEL RAOUL MORTIER MONTMORILLON TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 15
TERBEP METIERS DE L'ELECTRONIQUE 24
LYCEE PROFESSIONNEL ROMPSAY LA ROCHELLE
TERBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 44
Sources DRAF, DRASS, Rectorat, Région - Année scolaire 2007/2008
5L'offre de formation est surtout abondante en lycée professionnel puis en lycée général et
polyvalent. Elle se répartit de façon assez uniforme sur l'ensemble du territoire régional.
L’offre régionale en formation initiale paraît couvrir assez bien l’ensemble des métiers du
GFE 07 avec une palette large par rapport à d’autres GFE.
Durant l'année scolaire 2007/2008, on comptait en dernière année de cycle de formation 2 005
élèves, apprentis et étudiants.
Entre 2002/2003 et 2007/2008, le nombre total de formés a conservé une quasi stabilité.
Evolution des effectifs en formation par voie scolaire ou
apprentissage selon le niveau de formation, entre 2003 et 2008
1 000
900
800
700
600
500
400
300
200
100
0
2002/2003 2007/2008 2002/2003 2007/2008 2002/2003 2007/2008 2002/2003 2007/2008
Niveau 5 Niveau 4 Niveau 3 Niveau 2
apprentissage 242 212 90 104 29 36 12
voie scolaire 710 572 709 676 329 340 53
Sources : Rectorat, DRAF, DRASS, Région - Année Scolaire 2007/ 2008
En 2002/2003 et en 2007/2008, la part des effectifs en formation par la voie scolaire était
largement prédominante par rapport à celle de l'apprentissage, à tous niveaux d'étude.
Pour ces deux années scolaires, cette part s'accroît légèrement à mesure que le niveau de
formation s'élève : elle est de l'ordre de 73 à 75 % pour le niveau V, de 87 à 89 % pour le
niveau IV et de 90 à 92 % pour le niveau III.
Environ 45 % des élèves, apprentis et étudiants suivaient des formations de niveau V en
2002/2003 et près de 40 % en 2007/2008.
Concernant le niveau IV, l'effectif de formés en 2002/2003 était d'environ 38 % et atteignait
39 % en 2007/2008.
L'examen croisé des effectifs de formés et du département dans lequel se déroule la
formation indique une distribution géographique plutôt équilibrée. En outre, en
considérant ces deux mêmes paramètres, il n'apparaît pas de changement notable en termes
d'évolution entre les années scolaires 2002/2003 et 2007/2008.
La part des filles en dernière année de formation entre 2002/2003 et 2007/2008 augmente
légèrement pour les niveaux V et III. Elle reste stable sur les formations de niveau IV.
6Les évolutions de la carte
Entre 2002/2003 et 2007/2008, l'évolution de l'offre de formation concerne certains diplômes
plus particulièrement.
On assiste ainsi à un renouvellement des formations de type CAP et BAC pro avec des
disparitions de CAP en 1 an et en 2 ans au profit de CAP en 2 ans et l'apparition de BAC
pro, en 3 ans.
A noter également, en 2007/2008, les ouvertures de plusieurs licences pro notamment dans le
domaine de la maintenance des systèmes pluritechniques et dans celui de l'électro-
acoustique et de l'acoustique environnementale.
Formation initiale sous statut scolaire
2006-2007 BEP Installation Conseil Equipement Ferm -12 LGT Chabanne - Chasseneuil-sur-
Electroménager Bonnieure
BEP Métiers de l'Electrotechnique Ferm - 48 LGT Louis Armand - Poitiers
LP Auguste Perret - Poitiers
CAP Préparation et Réalisation Ferm - 43 Erea - Puymoyen
d'Ouvrages Electriques LGT Chabanne - Chasseneuil-sur-
Bonnieure
LP Haut Val de Sèvre – St Maixent-
l'Ecole
LP Rompsay – La Rochelle
Cl Adapt ADBTN Génie Transformation LGT Charles Coulomb - Angoulême
Electrotechnique en Mod. Adapt
Ferm -18 LGT Chabanne - Chasseneuil-sur-
Bonnieure
Mod Adapt ADBTN Génie Ouv +12 LGT Chabanne - Chasseneuil-sur-
Electrotechnique Bonnieure
BTS Systèmes Electroniques Dim -12 LGT Louis Armand - Poitiers
2007-2008 BEP Métiers de l'Electrotechnique Dim - 9 LGT Charles Coulomb -
Angoulême
LP Louis Delage - Cognac
LP de Vinci - Bressuire
BEP Installation Conseil Equip Ferm - 12 LP Bernard Palissy - Saintes
Electroménager
Bac Pro Electrotech Energ Equip Dim -3 LP J Caillaud - Ruelle-sur-Touvre
Communic.
Bac Pro Installation Conseil Sys Ouv + 15 LP Auguste Perret - Poitiers
Energ Climatique
Bac Pro Systèmes Electroniques Dim - 21 LP Bernard Palissy - Saintes
Numériques LP Edouard Branly - Châtellerault
Bac Pro 3 ans Electricité, Ferm - 15 LP Rompsay – La Rochelle
Electronique
BTS Systèmes Electroniques Ferm -12 LGT Charles Coulomb -
Angoulême
7Formation initiale par apprentissage
2006-2007 CAP Préparateur en réalisation Ouv + 12 CFA académique A Perret -
ouvrages électriques du bâtiment Poitiers
BTS Electrotechnique Ouv + 20 CFA académique Lycée Caillaud -
Ruelle
CFA académique LP Branly -
Châtellerault
BTS Fluides Energies Environnement Ouv + 14 LP Sillac
Rentrée 2008-2009 (prévisions)
Formation initiale sous statut scolaire
Mod Adapt Génie Electronique Ferm Lycée St André Notre Dame - Niort
BEP Systèmes Electroniques Industriels et Ferm - 18 LGT Chabanne - Chasseneuil-sur-
Domestiques Bonnieure
BEP Métiers de l'Electrotechnique Dim et ferm -33 LP Emile Combes - Pons
LP Le Verger - Châtellerault
LP Raoul Mortier - Montmorillon
Bac Pro Systèmes Electroniques Numériques Ferm - 12 LGT Chabanne - Chasseneuil-sur-
Bonnieure
Bac Pro Electrotech Energ Equip Communic. Ferm - 36 LP Le Verger - Châtellerault
LP Raoul Mortier - Montmorillon
Bac Pro 3 ans Systèmes Electroniques Ouv + 15 LGT Chabanne - Chasseneuil-sur-
Numériques Bonnieure
Bac Pro 3 ans Electrotech Energ Equip Ouv +54 LP Le Verger - Châtellerault
Communic. LP Emile Combes - Pons
LP Raoul Mortier - Montmorillon
Bac Pro 3 ans Microtechnique Ouv + 15 LP Edouard Branly - Châtellerault
8Capacité d’accueil
A la rentrée 2007, sur l'ensemble du GFE, la capacité d'accueil a été atteinte à 88 %, soit
une différence de 118 élèves entre la capacité d'accueil et les effectifs de rentrée.
Si l'on considère le détail des formations, la capacité d'accueil a partout dépassé 65 %, à
l'exception de deux formations : la première d'adaptation en génie électronique (41,7 %) et
le module d'adaptation en génie électrotechnique (53,3 % ), ce qui correspond dans les 2 cas à
un différentiel de 14 élèves.
Capacité Capacité Capacité Capacité Capacité
Pour les formations sous statut scolaire Effectifs à la Effectifs à la Effectifs à la Effectifs à la Effectifs à la
d'accueil d'accueil d'accueil d'accueil d'accueil
dans les établissements publics rentrée 2007 rentrée 2007 rentrée 2007 rentrée 2007 rentrée 2007
2007 2007 2007 2007 2007
1ADBTN GENIE ELECTRONIQUE 10 24 10 24
1ADBTN GENIE ELECTROTECHNIQUE 5 6 5 6
1BTS2 DOMOTIQUE 25 24 25 24
1BTS2 ELECTROTECHNIQUE 27 28 24 24 13 12 64 64
1BTS2 SYSTEMES ELECTRONIQUES 18 24 15 12 33 36
1CAP2 PREP.& REAL. OUVRAGES
13 15 13 15
ELECTRIQUES
MOD ADAPT GENIE ELECTRONIQUE 7 12 5 6 12 18
MOD ADAPT GENIE ELECTROTECHNIQUE 5 12 6 12 5 6 16 30
PREPRO ELECTROTEC. ENERG.
30 39 21 24 21 24 23 36 95 123
EQUIP.COMMUNIC
PREPRO ELECTROTECHNIQUE MARINE
9 10 9 10
NATIONALE
PREPRO SYSTEMES ELECTRONIQUES
12 12 31 36 22 24 65 72
NUMERIQUES
PREPRO TECHNIC. FROID
11 15 11 15
CONDITIONNEMT AIR
SECBEP METIERS DE
125 125 71 84 78 102 64 66 338 377
L'ELECTROTECHNIQUE
SECBEP SYST.ELECTRON. IND. &
33 30 48 48 16 15 68 72 165 165
DOMESTIQUES
Ensemble du GFE 212 230 231 266 190 222 228 261 861 979
Source: Rectorat - rentrée scolaire 2007/2008
Orientation – Insertion
Taux de pression et taux d'attractivité Enseignement Public
Spécialité, diplôme,niveau Taux de pre s s ion Attractivité par nive au
CHARENTE- POITOU-
CHARENTE DEUX-SEV RES VIENNE Nive au 5 Nive au 4 Nive au 3
M ARITIM E CHARENTES
CAP EN 2 ANS
1CAP2 PREP.& REAL. OUVRAGES ELECTRIQUES 153 153 3,7%
BEP
SECBEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 101 104 83 145 105 63,5%
SECBEP SYST.ELECTRON. IND. & DOMESTIQUES 123 171 147 86 123 32,7%
BAC PRO
PREPRO TECHNIC. FROID CONDITIONNEMT AIR 53 53 2,8%
PREPRO ELECTROTEC. ENERG. EQUIP.COMMUNIC 97 142 125 111 115 50,4%
PREPRO ELECTROTECHNIQUE MARINE NATIONALE 130 130 4,6%
PREPRO SYSTEMES ELECTRONIQUES NUMERIQUES 133 161 133 147 37,6%
PREMIERE ADAPTATION
1ADBTN GENIE ELECTROTECHNIQUE 67 67 1,4%
1ADBTN GENIE ELECTRONIQUE 38 38 3,2%
BTS EN 2 ANS
1BTS2 DOMOTIQUE 183 183 25,6%
1BTS2 ELECTROTECHNIQUE 104 133 258 144 53,5%
1BTS2 SYSTEMES ELECTRONIQUES 88 125 100 20,9%
Total CAP EN 2 ANS 153 153 3,7%
Total BEP 105 128 91 114 110 96,3%
Total BAC PRO 106 150 97 120 122 95,4%
Total PREMIERE ADAPTATION 67 38 43 4,6%
Total BTS EN 2 ANS 96 158 192 139 100,0%
Total Niv eau 5 105 128 91 118 111 100,0%
Total Niv eau 4 106 150 93 96 113 100,0%
Total Niv eau 3 96 158 192 139 100,0%
Total Toutes Formations 105 128 107 118 115
GFE N° 07
Source: Rectorat, pour la rentrée 2007 / 2008
9Taux de pression: (nombre de voeux 1 dans la spécialité / capacité d'accueil dans la spécialité) * 100
Ce taux dépend de la demande ; il est directement lié au volume de l'offre de formation (capacité d'accueil)
Taux d'attractivité: nombre de voeux 1 dans la spécialité / nombre total de voeux 1
Ce taux dépend de la demande, il est indépendant du volume de l'offre de formation (capacité d'accueil)
Les taux de pression des formations de ce GFE s'avèrent assez faibles pour les niveaux V
et IV, avec un taux de pression pour le niveau III légèrement supérieur.
Une lecture départementale fait apparaître les points suivants :
● Toutes formations et tous niveaux confondus, les chiffres présentés ici montrent un
attrait plus marqué pour les formations proposées en Charente Maritime.
● C'est dans la Vienne et pour les formations de niveau III de type BTS en 2 ans, que
l'on observe le taux de pression le plus important (192).
L'analyse du taux d'attractivité de ces formations selon le niveau donne des indications
complémentaires :
● Parmi les formations de niveau V, ce sont les BEP qui présentent la plus forte
attractivité (96,3%) et, parmi eux, le BEP Métiers de l'électrotechnique dont le taux
d'attractivité est de 63,5%.
● Au niveau IV, la spécialité Électrotechnique, énergie, équipements de
communication rassemble à elle seule plus de 50 % des vœux 1 pour les Bac Pro.
● Enfin, au niveau III, le BTS Électrotechnique correspond à plus de la moitié des
premiers vœux concernant les BTS, avec 53,5% de taux d'attractivité.
Dans les faits, les formations de ce GFE ne souffrent pas trop de problèmes d’attractivité
contrairement à la plupart des autres filières industrielles.
Cela est dû, en partie, au fait que le secteur de l'électricité, électrotechnique, électronique
correspond auprès des jeunes à une image de métiers « propres ».
10Résultats enquête IVA
Extrait de l’enquête IVA 2007 - L’insertion dans la vie active en Poitou-Charentes
On peut regrouper spécialités et filières dans des « groupe formation emploi », ou GFE. Le
GFE est un assembleur de nomenclatures qui identifie des proximités entre savoirs reçus en
formation, savoirs mis en œuvre dans l’emploi et savoirs échangés sur le marché du travail.
Chaque GFE regroupe des professions, des métiers et des formations sous un même intitulé.
La nomenclature GFE est utilisée dans l’analyse régionale pour les grandes orientations du
schéma des formations. C’est aussi un des outils de pilotage de l’offre de formation utilisés
par l’académie de Poitiers.
D'après les résultats de l'enquête IVA 2006 et 2007, le GFE « Electricité, électrotechnique,
électronique » fait partie de ceux dont le taux d’emploi a régressé, passant de 64% à 61%
entre ces deux années.
Pour autant, ce taux reste parmi les plus importants au regard de l'ensemble des GFE.
De plus, il convient de porter une attention particulière à la place moindre du public féminin
dans ce GFE. En effet, le taux de femmes en emploi reste faible (de l'ordre de 17 %), avec
une répartition presque exclusive sur des postes d’exécution et à des niveaux de qualification
faibles.
On peut donc s'interroger, d'une part, sur le déficit de féminisation de ces métiers, alors même
qu'ils revêtent un caractère de faible pénibilité et d'autre part, sur les motivations des femmes
qui, elles, exercent les métiers du GFE 7 (par choix ou par nécessité).
11Les résultats aux examens
Réussite aux examens
Taux de
Diplôme Prés e nts Reçus
ré us site
BACPRO MAINT.APPAR.EQUIP.MENAG.& DE COL 23 19 83 %
BACPRO ELECTROTEC. ENERG. EQUIP.COMMUNI 191 158 83 %
BACPRO SYSTEMES ELECTRONIQUES NUMERIQUE 44 42 95 %
BEP MAINT.EQUIP.COMMANDE SYSTM.INDUST 11 8 73 %
BEP INSTAL CONSEIL EQUIP.ELECTROME 20 16 80 %
BEP METIERS DE L'ELECTRONIQUE 185 135 73 %
BEP METIERS DE L'ELECTROTECHNIQUE 475 353 74 %
BTS FLUID.ENERG.ENV.:GENIE FRIGORIFIQ 15 14 93 %
BTS DOMOTIQUE 24 15 63 %
BTS ELECTROTECHNIQUE 44 36 82 %
BTS GENIE OPTIQUE : PHOTONIQUE ns ns ns
BTS SYSTEMES ELECTRONIQUES 32 25 78 %
CAP PREP.& REAL. OUVRAGES ELECTRIQUE 205 178 87 %
CAP SIGNALETIQUE ENSEIGNE ET DECOR 29 27 93 %
MC5 MAINT. SYST. EMBARQUES AUTOMOBIL 39 32 82 %
GFE N° 07
Source: Rectorat, Session 2007
A l'exception du BTS Génie optique / photonique dont les chiffres relatifs à la réussite aux
examens ne s'avèrent pas suffisamment significatifs, on observe de très importants taux de
réussite aux examens, avec une moyenne de 81% et quelques pics remarquables concernant :
● le Bac pro Systèmes électroniques numériques (42 reçus sur 44);
● le BTS Fluide énergie environnement Option : Génie Frigorifique (14 reçus sur 15);
● le CAP Signalétique enseigne et décor (27 reçus sur 29).
Efficience des formations
Le Rectorat calcule l'efficience des formations, c'est-à-dire le nombre de diplômés rapporté au
nombre d'entrants d'une formation donnée.
Les disparités sont importantes dans le GFE 07.
Les BEP présentent globalement une efficience relativement faible, avec un chiffre allant
seulement de 42 % à 54 % pour les BEP Métiers de l'Electronique, la meilleure efficience
étant celle des BEP Métiers de l'Electrotechnique (de 65 % à 73 %).
Celle des bacs pro est moyenne, allant de 61 % à 72 %.
Les disparités sont très importantes en ce qui concerne les BTS ; ils affichent tous une
efficience plutôt faible entre 50 et 60 %, à l'exception du BTS Fluides Energies
Environnement option génie frigorifique, qui affiche un chiffre très élevé de 92 %.
(Source : Rectorat, calcul sur la période 2005-2007)
12La formation continue bénéficiant de financement sur fonds publics
Entre 2002 et 2006, l'effectif des personnes ayant suivi une formation continue sur
financement public a diminué de 150, soit d'environ 32 %.
Ceci est principalement dû à une baisse de plus de la moitié des formés sur les formations de
niveaux V et V bis même si, dans le même temps, les effectifs en niveau IV ont eux été
multipliés par 3,5.
Il n'y avait pas de formations entrant dans le cadre du PRF en 2007.
13L’offre de formation AFPA
OFFRE AFPA : 4 ACTIONS
● Assistant de chargé d'affaires Niveau IV Angoulême
en électricité
● Electricien d'équipement Niveau V Angoulême, Rochefort, Niort, Le Vigeant
● Monteur régleur de systèmes Niveau V Le Vigeant
mécaniques et automatisés
● Monteur des réseaux Niveau V Le Vigeant
électriques aéro-souterrains
L’offre de formation de l’AFPA en 2006
GRN 117 Réseaux électriques et de communication
• Titre professionnel : Monteur de réseaux aéro-souterrains
• 24 postes de travail et 371 personnes formées en 2006
• Chiffre d’affaires marché privé 68%
• Taux d’accès à l’emploi : 6/7
1 centre de formation : Le Vigeant
GRN 124 Equipement électrique
• Titre professionnel : Electricien d’équipements
• 76 postes de travail et 200 personnes formées en 2006
• Chiffre d’affaires marché privé 25%
• Taux d’accès à l’emploi : 75%
4 centres de formation : Angoulême, Rochefort, Niort, Le Vigeant
GRN 141 Froid Climatisation
• Titre professionnel : Monteur dépanneur frigoriste
• 12 postes de travail et 51 personnes formées en 2006
• Chiffre d’affaires marché privé 37%
• Taux d’accès à l’emploi : non significatif
1 centre de formation : Niort
La VAE
Valideur Certification (passage en jury) Niveau Nombre
CNAM DPCT Génie électrique informatique et automatisme (GEIA) III 1
Université LR DUT (1-2) Réseaux et Télécommunications III 1
Licence STI GEME mention énergie électrotechnique
CNAM
développement durable option énergie II 1
Il y a eu 3 passages en jury en 2007.
14I.b. L’emploi et ses évolutions
Selon les estimations de l’enquête emploi 2005, le GFE 07 accueillerait environ 17 725
actifs occupés en Poitou-Charentes, soit une diminution peu significative de 3,6 % sur
l’ensemble de la période 1999-2005.
Ce résultat est similaire aux évolutions repérées au plan national sur la même période (cf.
enquête emploi 2005).
11-Ouvriers
Ré par tition de s actifs du GFE 07 par caté gor ie Ré par tition de s actifs du GFE 07
qualifies
s ocio-profe s s ionne lle e n 1999 par CSP e n 2005
12-Ouvriers
non qualifies
5% 4%
32-Artis ans
23%
35%
42% 31%
41-Maitris e
51-
Techniciens 10%
64-Cadres et 5% 12% 11%
profes s ions 15% 7%
intellectuelles
s uperieures
Source : Insee – Recensement 1999 et Enquêtes emploi 1999 et 2005 - Traitement ARFTLV mission OREF
Si l'on considère la répartition des actifs de ce GFE par catégorie socioprofessionnelle (CSP)
on peut établir les comparatifs suivants.
En 1999, la part des techniciens était à peu près deux fois moins importante que celle des
ouvriers qualifiés. En 2005, par comparaison avec 1999, les parts respectives des ouvriers
qualifiés et des techniciens tendaient à s'équilibrer entre elles.
On observait ainsi un regain des emplois intermédiaires en région en 2005, et ce au détriment
des emplois d'exécution.
Entre les deux enquêtes emploi, la part relative des titulaires des actifs du GFE 07 de
niveau de formation V reste prépondérante, avec 47,5 % en Poitou-Charentes en 1999 et
40,4 % en 2005 sur l'ensemble de la France.
Toujours selon l'enquête emploi 2005, 7,5 % de l'ensemble de la population active occupée
avait une ancienneté inférieure à 1 an.
D'une façon globale, on note une assez bonne tenue des effectifs d'actifs de ce GFE en région.
Nombre d'établissements des secteurs d'activité clés
Répartition par taille
Nombre total Part des Part des Part des Part des Part des
Secteurs d'activité ( NAF 60 ) d'établissements établissements de 0 établissements de 1 établissements de établissements de établissements à
dans la branche salarié à 9 salariés 10 à 49 salariés 50 salariés et plus effectifs inconnus
Commerce de détail et réparation d'articles domestiques 13 513 44% 49 % 4% 1% 3%
Construction 12 080 39% 50 % 7% 1% 4%
Fabrication de machines et appareils électriques 116 14% 37 % 25 % 21% 3%
Fabrication de machines et d'équipements 631 29% 49 % 14 % 5% 2%
Fabrication d'instruments médicaux, de précision, d'optique et d'horlogerie 289 28% 57 % 9% 4% 2%
Postes et télécommunications 1 115 6% 48 % 17 % 4% 25 %
Production et distribution d'électricité, de gaz et de chaleur 273 31% 26 % 17 % 5% 20 %
Services fournis principalement aux entreprises 10 378 52% 38 % 5% 1% 4%
GFE N° 07
Source: INSEE, SIRENE - 31 Décembre 2006
Le secteur est essentiellement composé de petites et très petites entreprises.
15Ce que disent les observatoires et centres d’études
Les principales sources utilisées :
● Projections du CAS sur les perspectives d'emploi en 2015 en relation avec la DARES
● Site du Ministère de l'emploi, du travail et de la cohésion sociale
● Travaux de la DARES sur les différentes familles de métiers
D'après le rapport « Les métiers en 2015 » réalisé par le CAS en relation avec la DARES,
l’emploi serait en baisse sur l’ensemble des métiers industriels. En particulier, le secteur de
l'électricité, électrotechnique, électronique connaîtrait les effets négatifs de l’automatisation,
de la concurrence des pays à bas salaires et des délocalisations, induisant une limitation des
besoins en ouvriers et techniciens de production de circuits et de composants électriques ou
électroniques.
Toutefois, adossées à d’autres métiers de l’industrie, les compétences en électronique
resteraient très recherchées.
● les monteurs-câbleurs :
Au-delà de l'exerce de ce métier au sein d’autres entreprises ou sous-traitants du
secteur électronique, une évolution semble possible vers le secteur de la fabrication ou
de la maintenance industrielle.
D'autre part, si l'on observe les compétences liées aux produits travaillés par ces
professionnels, d’autres évolutions paraissent également envisageables : vers des
fonctions d’expertise technique ou encore vers les métiers de gestionnaire de flux et de
production ...
Selon une enquête du CEREQ de février 2008, il apparaîtrait ainsi de multiples
évolutions potentielles pour le métier de monteur-câbleur notamment.
● les ouvriers non qualifiés de l’électricité et de l’électronique
Selon le rapport « Les métiers en 2015 », les activités industrielles privilégiées
seraient celles comportant un risque de délocalisation limité et celles privilégiant
l’innovation, la réactivité et la production en série limitée afin d'échapper à une trop
forte concurrence. Ces positionnements requièrent tous des emplois de plus en plus
qualifiés, dans la production ou dans les services associés (cf. Lainé 2005), et de
moins en moins d’ouvriers non qualifiés.
16La plupart des départs en fin de carrière d’ouvriers non qualifiés de l’industrie ne
seront pas remplacés et les débouchés traditionnels des hommes peu diplômés
continueront donc à se réduire.
Dans la famille des ouvriers non qualifiés de l'électricité et de l'électronique, on ne
compterait que 45 000 emplois en 2015. De plus, il y aurait à peine 1 000 postes à
pourvoir entre 2005 et 2015, ce qui peut s'expliquer par un nombre de départs de
l'emploi quasiment identiques à celui des créations nettes d'emplois sur cette période.
● Les électriciens en bâtiment :
Ils effectuent tous travaux d'installations électriques, de distribution et de
raccordement d'appareils électriques dans les bâtiments industriels, les logements et
les bureaux. Traditionnellement chargé de l'équipement électrique des constructions,
ils peuvent aussi être amenés à participer à des installations plus complexes comme
celle d'une climatisation ou d'un ascenseur.
SALAIRE : L’électricien en bâtiment en début de carrière gagne entre 1 200 € et
1 300 € par mois. Le salaire moyen d’un professionnel d’expérience peut tourner
autour de 2 500 € par mois. S’il se met à son compte, ses revenus peuvent
considérablement varier et augmenter jusqu’à 4 750 € en fin de carrière.
EVOLUTION DE CARRIERE :
Avec de l'expérience, l’électricien en bâtiment peut devenir chef d’équipe sur de gros
chantiers et au sein d’une grande entreprise. Il peut aussi se mettre à son compte. Cette
spécialité ne devrait pas avoir de problèmes d’emploi en raison du développement de
la domotique qui implique de nombreux travaux d’équipement électrique dans toutes
les catégories de bâtiments.
FORMATION REQUISE :
Il existe plusieurs niveaux de qualification professionnelle pour exercer ce métier :
Au niveau V
● un CAP préparation et réalisation d’ouvrages électriques,
● un BEP métiers de l’électrotechnique.
Au niveau IV
● un BP installation et équipements électriques, électrotechniques (pour ceux qui
sont déjà dans le métier).
● un Bac Pro électrotechnique, énergie, équipements « communicants ».
Au niveau III, le BTS domotique est très apprécié par les professionnels du bâtiment.
17● Techniciens, agents de maîtrise de l'électricité, l'électronique et la maintenance
Les métiers de techniciens de l’électricité et de l’électronique se caractérisent par une
assez large dispersion dans l’ensemble de l’économie : 47 % de ces métiers sont
exercés en dehors de l’industrie, notamment dans les télécommunications.
Ces emplois sont essentiellement masculins (9 % de femmes en 2002).
Ces techniciens ont globalement vieilli.
L'âge moyen était de 40 ans en 2002 et la proportion de jeunes a diminué : les moins
de 30 ans ne représentent que 20 % des effectifs. Mais un cinquième des effectifs
devraient partir à la retraite d'ici dix ans.
Trois jeunes de moins de trente ans sur quatre ont au moins un Bac+2.
Le niveau de qualification a nettement progressé chez les jeunes. Et 75 % des moins
de 30 ans ont un diplôme de niveau au moins égal à Bac+2. Les CAP et BEP sont en
perte de vitesse et peu à peu remplacés par des BTS et DUT. L'emploi est stable. La
majorité sont salariés dans de grandes entreprises et plus de 90 % sont en CDI. Ils
travaillent en moyenne 37 heures et le salaire médian est de 1 660 euros par mois. Les
deux tiers des embauches concernent des techniciens de moins de 30 ans. Ces métiers
offrent une forte mobilité professionnelle et chaque année certains techniciens
rejoignent les métiers d'études et de recherche ou d'informaticiens.
Source : « Ministère de l'emploi, du travail et de la cohésion sociale », 2005.
18I.c. Le marché du travail et ses évolutions
Offres et demandeurs d'emploi inscrits à l'ANPE DEFM Catégories 1 et 6
Offre s durable s Offre s Offre s Evolution e ntre
Total de s offr es DEFM en M ars Part de s m oins
(CDI e t CDD > 6 te m poraire s occas ionne lle s M é tie rs (ROM E) m ars 2007 e t
e n 2007 2008 de 30 ans (e n %)
m ois ) (CDD< 6 m ois ) (CDD< 1 m ois ) m ars 2008
Pe rs onne l du s e cond oe uvre
295 370 24 689 Electricien/Electricienne du bâtiment et des trav aux publics 541 50 % - 26
Pe rs onne l de la cons truction é le ctrique e t éle ctronique
24 36 3 63 Opérateur/Opératrice sur machines automatiques en production électrique et électronique 86 19 % - 22
126 127 20 273 Interconnecteur/Interconnectrice en matériel électrique et électromécanique 153 21 % - 39
55 53 108 Interconnecteur/Interconnectrice en électronique 69 23 % - 11
16 15 1 32 Bobinier/Bobinière de la construction électrique et électronique 12 8% - 5
1 7 8 Contrôleur/Contrôleuse en électricité et électronique 12 33 % - 2
Pe rs onne l d'e ntre tie n, m ainte nance
Maintenicien/Maintenicienne en microsy stèmes horlogers et photographiques nd nd
105 138 2 245 Electricien/Electricienne de maintenance 126 33 % - 25
3 2 5 Maintenicien/Maintenicienne en instruments de bord, équipements électriques et électroniques 12 17 % - 3
Age nts d'e ncadre m e nt de fabrication indus trie lle
3 2 5 Agent d'encadrement de production électrique et électronique 6 - 1
Te chnicie ns de pr é paration de la production
17 11 1 29 Technicien/Technicienne d'études-recherche-dév eloppement en électricité et électronique 24 50 % - 5
27 10 37 Dessinateur-projeteur/Dessinatrice-projeteuse en électricité et électronique 13 31 % - 1
12 21 33 Dessinateur/Dessinatrice en électricité et électronique 13 62 % 2
Te chnicie ns de fabrication, contr ôle
35 18 1 54 Technicien/Technicienne de contrôle-essai-qualité en électricité et électronique 32 56 % - 11
Te chnicie ns d'ins tallation, m ainte nance
53 24 77 Technicien/Technicienne d'installation d'équipements industriels et prof essionnels 49 37 % - 16
109 62 171 Installateur-maintenicien/Installatrice-maintenicienne en sy stèmes automatisés 132 56 % - 29
16 1 17 Installateur-maintenicien/Installatrice-maintenicienne en ascenseurs (et autres sy stèmes automatiques) nd nd
7 2 9 Inspecteur/Inspectrice de mise en conf ormité nd
2 5 7 Rédacteur/Rédactrice de notices techniques nd nd
80 54 1 135 Technicien/Technicienne de maintenance en inf ormatique 302 39 % - 9
14 12 26 Maintenicien/Maintenicienne en matériel bureautique 41 49 % - 3
49 33 1 83 Maintenicien/Maintenicienne en biens électrodomestiques 48 48 % - 6
62 40 102 Maintenicien/Maintenicienne en électronique 71 58 % - 21
295 370 24 689 Personnel du second oeuv re 541 50 % - 26
222 238 24 484 Personnel de la construction électrique et électronique 332 21 % - 79
108 140 2 250 Personnel d'entretien, maintenance 139 32 % - 33
3 2 5 Agents d'encadrement de f abrication industrielle 6 0% - 1
56 42 1 99 Techniciens de préparation de la production 50 48 % - 4
35 18 1 54 Techniciens de f abrication, contrôle 32 56 % - 11
392 233 2 627 Techniciens d'installation, maintenance 649 45 % - 93
1 111 1 043 54 2 208 Total offres et demandeurs d'emploi 1 749 41 % - 247
Source : DRTEFP - Année civile 2007 et mars 2008
GFE 07
Au 31 mars 2008, environ 1 749 demandeurs d'emplois en fin de mois étaient inscrits sur un
métier relevant du GFE 07.
Les demandes se portent essentiellement sur les personnels de second œuvre et en
particulier sur le métier de Electricien/Electricienne du bâtiment et des travaux publics
(541 personnes).
Entre mars 2007 et mars 2008, le nombre de DEFM a diminué de 247 soit environ -12 %
L'ensemble des domaines professionnels de ce GFE connaît, en effet, une baisse des effectifs
de DEFM, à l'exception de quelques métiers pour lesquels ces chiffres sont indéterminés.
La diminution des demandeurs d'emploi entre mars 2007 et mars 2008 concerne toutes les
zones d’emploi de la région, mais plus particulièrement celles de Poitiers et de La Rochelle.
19(Les demandeurs d'emploi sont ceux de catégories 1 et 6)
Entre 2004 et 2008, les DEFM connaissent une baisse significative de leurs effectifs de
25 %.
Là encore, cette baisse concerne l'ensemble des domaines professionnels de ce GFE, à
l'exception des Personnels du second œuvre dont les effectifs se maintiennent.
Sur cette période, la part des DEFM jeunes (moins de 30 ans) diminue de 5 points,
tandis que celle des plus de 50 ans conserve une assez grande stabilité.
La proportion des DEFM femmes reste, elle, quasiment identique.
Que ce soit en 2004 ou en 2008, cette part est prépondérante chez les personnels de la
construction électrique et électronique, avec 39 % et 43 % respectivement.
Si l'on considère l'évolution des DEFM par niveau de formation des personnes, on ne note pas
de différences significatives entre 2004 et 2008.
20Le niveau de formation des demandeurs d'emploi selon leur âge
Niveau de formation des demandeurs d'emploi selon leur âge
46 ans et plus VI : 1er cycle-
2ème degré
25 à 45 ans III : Bac+2 V : BEPC-BEP-CAP
Moins de 25 ans IV : Bac-BTN-BT-BP
0,0 % 10,0 % 20,0 % 30,0 % 40,0 % 50,0 % 60,0 % 70,0 % 80,0 % 90,0 % 100,0 %
Moins de 25 ans 25 à 45 ans 46 ans et plus
VI : 1er cycle-2èm e degré 1,6 % 1,6 % 10,7 %
Vb is : CEP-SES 3,4 % 2,4 % 3,9 %
V : BEPC-BEP-CAP 41,9 % 43,2 % 56,4 %
IV : Bac-BTN-BT-BP 33,8 % 31,6 % 13,7 %
III : Bac+2 17,0 % 17,9 % 13,1 %
I-II : Bac+3 ou b ac+4 2,4 % 3,2 % 2,1 %
Source: DRTEFP - au 31 mars 2008
La répartition des demandeurs d'emploi par niveau de formation et par âge, au 31 mars
2008, présente les caractéristiques suivantes.
59 % des demandeurs d'emploi appartiennent à la tranche d'âge 25 - 45 ans, contre
21,8% pour les moins de 25 ans et 19,2 % pour les plus de 46 ans.
Les DE de 25 à 45 ans sont largement majoritaires à chacun des niveaux de formation (entre
49 % et 67,3 %), à l'exception du niveau VI : 1er cycle-2ème degré, où les plus de 46 ans
prédominent (61 %) et où la part des 25-45 ans se limite à 28,8 %.
La part des personnes ayant un niveau V de formation reste prédominante quelle que soit la
tranche d'âge.
Elle se situe, pour les plus de 46 ans, à 56,4 % de l'ensemble de cette tranche d'âge, puis à
43,2 % dans la tranche des 25-45 ans et à 41,9 % chez les moins de 25 ans.
A noter : les proportions de niveaux III et IV sont presque identiques chez les demandeurs
d'emploi de plus de 46 ans (de l'ordre de 13 % à 14 %). Dans cette tranche d'âge, plus d'un
demandeur d'emploi sur deux déclare avoir un niveau IV.
Autre fait notable dans cette tranche d'âge : la part relativement forte des niveaux de
formation VI (près de 11%) alors qu'elle s'avère infime chez les moins de 25 ans et les 25-45
ans (1,6 %).
21L’offre d’emploi
Le marché du travail est très largement porté par le secteur des services opérationnels,
suivi par la construction et le commerce de détail et réparation d'articles domestiques.
Par comparaison, en 2007, sur 2 208 offres d'emploi enregistrées en Poitou-Charentes dans un
secteur relevant du GFE 07, 768 se rapportaient aux services opérationnels, 406 à la
construction et 100 au commerce de détail et réparation d'articles domestiques.
Entre 2003 et 2007, le nombre des demandeurs d'emploi a beaucoup augmenté (de plus de
60%), mais il demeure néanmoins plus faible que dans l'ensemble de la population active.
Entre 2004 et 2008, le nombre des DE sans emploi depuis plus d'un an diminue de 5 points
passant de 15 % à 10 %. En revanche, le chômage frappe essentiellement les jeunes, puisque
parmi l'ensemble des chômeurs, en 2004, on comptait 46 % de moins de trente ans, contre 41
% en 2008.
Le profil des offres d'emploi régional enregistrées en 2007 indique que :
> la moitié des offres d’emploi sont des offres durables (50,3%);
> seulement 2,4 % des offres sont des offres occasionnelles.
L'analyse des zones d’emploi par rapport au profil régional souligne les points suivants :
> la part d’offres durables est nettement supérieure à la part régionale dans les zones
d’emploi de Poitiers, Montmorillon, et Sud Deux -Sèvres;
> la part d’offres temporaires est elle nettement plus importante dans le Nord-Poitou et en
Saintonge-Maritime;
> la part d’offres occasionnelles est nettement supérieure dans les zones d’emploi de
Châtellerault et Sud-Charentes.
22Tension sur le marché du travail
En Poitou-Charentes, dans ce GFE, en 2007 :
> 2 208 offres d’emploi enregistrées
> 4 298 demandes d’emploi enregistrées
> un taux de tension faible : 0,5
et localement :
>une tension forte uniquement sur le Nord-Deux-Sèvres.
Les risques de tensions au sein du GFE 07 sont liés à la difficulté d’attirer les jeunes diplômés
vers des métiers en repli mais qui toutefois embauchent pour remplacer une partie des départs
en fin de carrière.
23SYNTHESE DU DIAGNOSTIC ARGOS - GFE 07
A. CONSTATS ET ENJEUX ACTUELS
L’électricité est une énergie transformée. A ce titre, selon les sources à partir desquelles elle
est produite, elle est partie prenante dans de nombreux débats politiques et sociétaux (rareté et
prix des énergies, préservation de la planète, sécurité industrielle et sécurité des
approvisionnements…) dans lesquels elle fait état de nombreux atouts et quelques
inconvénients (peu de possibilités de stockage notamment).
L’utilisation de l’électricité est plutôt privilégiée par rapport à d’autres sources d’énergie,
notamment dans les transports et dans le chauffage domestique, en particulier grâce aux
possibilités d’obtenir l’énergie électrique à partir de ressources renouvelables (eau, vent).
L’électricité est également le support de la plupart des nouvelles technologies, industrielles ou
domestiques. Les métiers du GFE 07 recouvrent de ce fait un champ extrêmement large.
Dans l’analyse de la relation formation emploi, les métiers du GFE ont été abordés sous des
angles différents : ils ont d’abord été étudiés selon l’approche classique qui distingue les
courants forts et les courants faibles, puis selon une approche « activités » : production,
installation et maintenance, et enfin selon une approche « sectorielle » : industrie et
bâtiment. Ces entrées permettent d’avoir un cadre d’analyse le plus complet possible.
EVOLUTION DE L’EMPLOI ET DES MÉTIERS
En Poitou-Charentes, l’emploi s’est maintenu dans l’industrie électrique durant la dernière
décennie, alors qu’au niveau national, la tendance est à la baisse. En région, la fabrication de
machines et appareils électriques apparaît en effet comme un des secteurs clé.
Dans le domaine de la production industrielle, on constate une concurrence marquée des
pays étrangers avec des risques de délocalisation importants, des évolutions
technologiques et un développement de l’automatisation des procédés qui se traduisent
notamment par une forte diminution du nombre d’emplois les moins qualifiés.
En revanche dans le domaine de la maintenance, si la concurrence reste forte, elle s’exerce
néanmoins au niveau local. Ces activités de proximité sont créatrices d’emplois et
devraient le rester grâce au développement de plus en plus marqué des services rendus aux
clients.
Concernant le domaine du bâtiment, les évolutions technologiques annoncées peinent à
s’affirmer. Ce secteur évolue de manière moins rapide que prévu et l’emploi se maintient.
Des perspectives de développement se profilent dans la rénovation des bâtiments anciens (en
matière de sécurité électrique et d’économies d’énergie) ainsi que dans la construction neuve
(installations spécifiques aux économies d’énergie, domotique). Dans le bâtiment,
l’électricien, en contact avec la clientèle, a aujourd’hui un devoir de conseil et de
préconisation des matériels et des systèmes électriques (en matière de confort, sécurité…), qui
met l’accent sur la nécessité de posséder des compétences de nature commerciale et
relationnelle.
24Globalement, on constate donc que la maîtrise des compétences techniques ou technologiques
dans la majorité des métiers du GFE 07 n’est plus suffisante et doit s’accompagner
impérativement de compétences d’ordre comportemental (aisance dans la relation avec la
clientèle).
Par ailleurs, il est à noter que ce GFE est soumis à de fortes contraintes :
● réglementaires, en matière de sécurité, de protection de l’environnement, de maîtrise
de l’énergie,
● politiques, en particulier dans le domaine énergétique,
● sociétales avec une modification radicale de la relation commerciale, la clientèle
exprimant de nouvelles exigences et devenant plus difficile à satisfaire.
L’ensemble de ces contraintes et de ces évolutions nécessite une adaptation de la part des
entreprises qui doivent trouver une stratégie propre à leur développement : si certaines
diversifient leurs activités pour faire face à la mondialisation et à la concurrence étrangère en
intégrant un grand groupe, d’autres, au contraire, se spécialisent dans des fabrications à très
forte valeur ajoutée.
AUGMENTATION DES NIVEAUX DE QUALIFICATION
L’augmentation du niveau de qualification dans les métiers du GFE 07 a été particulièrement
marquante ces dernières années. En effet, de nombreux métiers ont été profondément
transformés par l’avènement des nouvelles technologies, notamment numériques.
Les pratiques de recrutement ont évolué en conséquence. Dans le domaine de la
maintenance en particulier, le niveau de qualification requis est de plus en plus élevé. Le
niveau d’embauche minimum est désormais le niveau IV avec une évolution très nette vers le
niveau III pour des emplois de technicien. Et l’on assiste à la même tendance dans le domaine
de l’électricité du bâtiment où le professionnel doit diversifier ses compétences pour être
capable de diagnostiquer, conseiller, mettre en service et contrôler la conformité des
équipements.
En revanche, certains métiers de la fabrication industrielle, liés à des moyens de production
automatisés de grande série et à faible valeur ajoutée, restent accessibles à des personnes
très peu ou pas qualifiées, même s’ils se raréfient.
FORMATION INITIALE ET FORMATION CONTINUE
En ce qui concerne les formations initiales, l’offre régionale paraît couvrir assez bien
l’ensemble des métiers du GFE avec une palette large et très qualifiée par rapport à d’autres
GFE. Des évolutions seront toutefois nécessaires pour répondre aux besoins nouveaux
concernant les énergies renouvelables.
Globalement, ces formations ne souffrent pas de problèmes d’attractivité contrairement à
d’autres secteurs industriels car, même si l’on constate une désaffection des jeunes pour les
filières industrielles, qui restent méconnues et dévalorisées, l’électricité sort son épingle du
jeu avec une image de métier « propre ». En revanche, son image de « filière d’excellence »
lui nuit parfois : certains diplômes du GFE sont encore peu choisis car jugés d’un niveau
trop élevé.
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