LES COMBINAISONS DU POSSIBLE - FRAC Auvergne
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En couverture : Camille HENROT - Playing Herself (détail) - 2007 - Photographie couleur, Épreuve contrecollée sur aluminium -20,8 x 25,8 cm - Dépôt du CNAP au FRAC Auvergne LES COMBINAISONS DU POSSIBLE Exposition des œuvres de la collection du FRAC Auvergne Du 16 mars au 27 mai 2021 Lycée Blaise Pascal - Ambert Martine ABALLÉA Hervé BREHIER Anne-Sophie EMARD Agnès GEOFFRAY Camille HENROT Dominique LIQUOIS Éric PROVENCHÈRE Grands mécènes du FRAC Auvergne
LES COMBINAISONS DU POSSIBLE L’exposition s’ouvre avec la projection du film d’Agnès Geoffray, Sutures, où plus de 70 images en noir et blanc se succèdent, se superposent, se juxtaposent dans un moment lent, presque hypnotique. Chaque fondu fait advenir la connexion inattendue de l’image qui s’éteint avec la suivante selon le procédé mécanique de l’effet Koulechov, que l’on retrouve également avec l’œuvre d’Anne-Sophie Emard, là où deux images assemblées se modifient l’une l’autre. Cette notion de superposition a nourri les artistes depuis les avant-gardes qui ont remis en question l’idée de l’œuvre comme un tout homogène. Aujourd’hui encore, les artistes associent, mêlent, combinent les matériaux et les images, donnant à voir une œuvre riche de technicité et d’habileté. Les photogrammes de Camille Henrot sont extraits de sa vidéo King Kong Addition, crée en 2006 dont le principe consiste à superposer les trois versions du film King Kong. Ces trois versions combinées donnent naissance à un film qui se retrouve bouleversé dans un nouveau cadre spatio-temporel. Telle une conteuse d’histoire, Martine Aballéa construit des fictions inquiétantes où la présence du texte vient faire basculer l’image dans le malaise et l’angoisse. Certains artistes intègrent plusieurs matériaux à leur œuvre ce qui leur permet de confronter différentes techniques. Dominique Liquois mêle le tissu et la peinture dans un jeu de superposition ce qui confère à l’œuvre une certaine matérialité, à la limite de l’objet, qui tente ainsi de s’extraire du mur pour mieux investir l’espace. Hervé Bréhier quant à lui utilise des matériaux de récupération qu’il assemble en n’en modifiant que partiellement l’aspect, le tout dans un équilibre fragile. Cette fragilité assumée, se retrouve avec les peintures d’Éric Provenchère qu’il réalise avec un empâtement délicat sur de simples morceaux de cagette, ce qui renforce l’appréciation de la beauté du matériau utilisé. Ainsi, par coïncidence ou au contraire avec acuité, les œuvres de cette exposition nous révèlent leurs possibles combinaisons.
Martine ABALLÉA Née aux États-Unis en 1950 - Vit en France ¬ Le Méchant architecte Martine Aballéa est une conteuse d’histoires fantastiques, merveilleuses où la réalité 1996 est transformée par le langage comme si elle se méfiait de la banalité des images Phototypie et du réel. Elle construit des fictions, des images "extraordinaires"pour provoquer 79 x 59 cm Dépôt du CNAP au FRAC l’étonnement, l’émerveillement mais aussi l’inquiétude etle sentiment d’étrangeté. Le Auvergne caractère invraisemblable de ses images est revendiquée par l’artiste qui déclare : "La surinformation des médias tue l’information et sa crédibilité. Aussi, faire des histoires invraisemblables est-il désormais possible, puisque de toute façon l’invraisemblable nous entoure quotidiennement. J’ai pensé parfois que je faisais des vrais faux." Le méchant architecte est symptomatique de cette attitude où Martine Aballéa construit ses images à partir d’une photographie représentant soit des paysages, soit des vues d’intérieurs d’habitation sans présence humaine. Elle retouche les photographies en les colorisant ou en effectuant un "virage"(procédé qui permet de teinter uniformément la photographie). Cette retouche donne un effet "vintage", un aspect vieille photographie qui fait référence à l’histoire de la photographie et peut-être revendique une nostalgie pour un certain passé ? La typographie (en référence aux vieux films) utilisée pour le titre et le texte présents sur l’image renforce cet écart et accuse malgré tout une dimension nostalgique que l’artiste finit par avouer : "…il est certain que je suis extrêmement nostalgique… J’ai l’impression que beaucoup de choses ont été perdues, aussi bien dans une certaine manière de vivre que dans une façon de penser." Derrière cette apparence, le texte fait basculer l’image dans le malaise, l’angoisse, dans une sourde violence qui habite cette photographie et la série d’image élaborées de cette manière. "Nous sommes dans une époque de désarroi, d’angoisse généralisée." Alors, l’ordinaire devient terrifiant, aberrant, voire abominable et le piège se referme sur nous. Le sujet est tragique mais le traitement, lui reste poétique, il offre des sensations aigües, une hypersensibilité émotionnelle mais aussi une ironie impitoyable et un cynisme contrôlé par le biais de la fiction.
Hervé BREHIER Né en France en 1968 - Vit en France ¬ Sans titre (Distorsion) Diplômé de l’École Supérieure d’Art de Clermont Métropole, Hervé Brehier pratique 2016 une sculpture fondée sur l’utilisation de matériaux de récupération, objets trouvés Cagettes, chambre à air de que l’artiste assemble, aboute, n’en modifiant que très peu l’aspect originel. Le camion processus importe car il positionne ses oeuvres du côté d’une poétique du matériau, 80 x 280 cm de l’assemblage, de l’équilibre précaire, de la tension, inscrivant sa pratique au sein Collection FRAC Auvergne d’une famille qui rassemblerait autant Daniel Dezeuze que Marc Couturier ou Stephen Maas. Si certains codes de la sculpture minimaliste américaine sont employés, c’est toujours dans la perspective de leur projection vers une catégorie impure au sein de laquelle sont utilisés d’autres codes et d’autres paradigmes historiques (Arte povera, Support-Surface, ready-made, etc.). Si la simplicité et la raréfaction du geste semblent de mise dans cette pratique, c’est donc pour mieux perturber la lecture qu’intiment ces oeuvres qui relèvent d’un brassage historique et de références à l’histoire de la sculpture dont la rencontre s’opère selon un réglage fin. La volonté est donc autant de vouloir intégrer cette pratique au sein d’un champ historique que de chercher à s’en extraire, non sans une certaine forme d’humour parfois, non sans accepter aussi qu’une dimension narrative puisse se glisser subrepticement dans la manière dont les sculptures peuvent être envisagées. Ainsi, Sans titre (Distorsion) engage-t-elle une lecture polysémique dont le sous-titre "distorsion" donne déjà l’indice. L’oeuvre est la déclinaison en sept stations d’un assemblage entre deux matériaux relativement usuels – des cagettes et de la chambre à air – dont les propriétés physiques sont détournées. La cagette perd sa fonction de contenant pour devenir le contenu de la chambre à air. La chambre à air, découpée en lanières, a perdu son statut pneumatique industriel mais retrouve son sens étymologique le plus littéral – le souffle, la respiration – dans la force de compression et, pourrait-on dire, d’asphyxie qu’elle exerce sur ces cagettes que l’on peut métaphoriquement assimiler à des cages thoraciques ou à des têtes. Le "sans titre" de ces sculptures abstraites peut aussi basculer vers la double "distorsion" de leur forme et de sens, ajoutant au brassage des références discrètes une circulation subtile de significations allusives.
Anne-Sophie EMARD Née en France en 1973 - Vit en France ¬ Kate Kate, est une photographie sous caisson lumineux. Elle permet de saisir combien l’art 2013 d’Anne-Sophie Emard s’est toujours situé aux croisées du cinéma, de la photographie Caisson lumineux et de la peinture, ce qui n’est pas très étonnant en définitive lorsqu’on sait de quelle 54 x 129.5 x 7.5 cm Collection FRAC Auvergne manière ces genres se sont toujours alimentés mutuellement, croisant leurs héritages et échangeant leurs techniques. D’héritage et de technique, il en est beaucoup question dans les photographies, les boîtes lumineuses et les vidéos de cette artiste car ses œuvres puisent dans l’immense registre de l’image cinématographique, soit pour en utiliser le potentiel de narration, soit pour en extraire des détails qu’elle agence avec des prises de vues de paysages. A première vue, ses œuvres ne semblent pas dissimuler ce qu’elles sont. En effet, les images de cinéma se révèlent aisément dans leurs qualités chromatiques et leurs cadrages si caractéristiques, et il est assez facile pour l’amateur du 7ème art de reconnaître ici et là certaines grandes figures du cinéma américain, italien ou français. Kate Winslet (dans l’œuvre Kate), Monica Vitti, Julie Delpy, Faye Dunaway, Julianne Moore, Tippi Hedren et d’autres actrices apparaissent ainsi, en images parcellaires composées au milieu de paysages. Néanmoins, en raison de l’irruption de ces images imaginaires, ces paysages se voient contaminés d’une puissance fictionnelle, source de projections et d’étrangeté. Ainsi, l’étendue végétale de Kate, photographiée dans le Cantal, se transfigure en une lande desséchée que l’on pourrait imaginer située sur un autre continent. En langage cinématographique, on nomme "effet Koulechov" cette façon qu’ont les images de s’influencer mutuellement lorsqu’elles se trouvent mises en vis-à-vis. Cet effet, qui agit sur notre perception inconsciente des images, est l’une des techniques favorites d’Anne-Sophie Emard et ses œuvres propulsent de simples paysages vers leurs extrapolations les plus étonnantes, insufflent aux images ainsi composées une magie qui souligne la belle anagramme des deux mots, magie/ image.
Agnès GEOFFRAY Née en France en 1973 - Vit en France ¬ Sutures Sur une durée de trente minutes fascinantes, plus de soixante-dix images noir et 2009 blanc se succèdent, se juxtaposent, s’aboutent dans une succession de fondus sur Diaporamas, projection fond noir, très lents. Chaque fondu fait advenir, pour quelques secondes, la connexion vidéo 30 min inattendue de l’image qui s’éteint avec celle qui advient – détails superposés ou Collection FRAC Auvergne narration naissante entre images disposées à distance dans le noir de l’écran. Chaque image est ainsi connectée à deux autres images – celle qui la précède et celle qui la suit –, comme dans un marabout, jeu d’enfant où les phrases s’enchaînent par contacts phonétiques des premières syllabes d’une expression avec les dernières de l’expression précédente (marabout – bout de ficelle – selle de cheval, etc.). Mais, s’agissant d’images en mouvement dotées de rémanence, les images s’attisent les unes les autres : les mains de la brune se posent sur les seins de la blonde, impulsent de l’érotisme, et simultanément le visage de la brune se mêle et se transforme dans celui de la blonde: l’érotisme circule dans un sens et dans l’autre en parfaite synchronie. La mécanique ainsi mise en œuvre dans Sutures repose autant sur l’effet Koulechov – selon lequel deux images assemblées se modifient toujours l’une l’autre – que sur un phénomène de persistance rétinienne.[...] Sutures procède à la dissection chirurgicale de ce principe, montrant de quelle manière la disparition d’une image produit de la persistance.[...]
Camille HENROT Née en France en 1978 - Vit aux Etats-Unis ¬ Playing Herself Les cinq oeuvres qui constituent cet ensemble sont extraites de sa vidéo King Kong 2007 Addition, réalisée en 2006, dont le principe consiste à superposer les trois versions Épreuve contrecollée sur du film King Kong respectivement réalisées en 1933 (par Merian C. Cooper et Ernest aluminium 24.5 x 29.5 cm B. Schoedsack), 1976 (par John Guillermin) et 2005 (par Peter Jackson). Renouant Dépôt du CNAP au FRAC avec une technique inventée par le cinéma d’avantgarde des années 1920 (celui de Auvergne Dziga Vertov notamment), Camille Henrot a surimposé les trois films pour créer un méta-film monstrueux, monté par empilement de trois moments distincts, de trois espaces, de trois plateaux de l’histoire du cinéma. Les cinq photographies de la série sont donc autant le témoignage d’une évolution de l’industrie cinématographique qu’une réflexion sur la lisibilité narrative. En empilant trois photogrammes qu’elle n’a pas conçus, Camille Henrot crée à chaque fois une image qui est à la fois un document sur le cinéma et sur la société qui conçoit et reçoit ce cinéma. En même temps, chaque image est une photographie de cinéma, un film still "augmenté", une oeuvre plasticienne, sachant qu’au final chacune de ces huit photographies est le photogramme du film King Kong Addition dont elle est extraite. Enfin, croisant ces différents registres, Camille Henrot reproduit le processus de visionnage inconscient qui est celui de tout spectateur regardant le remake d’un film : à chaque instant, le film originel est convoqué, le visionnage s’effectuant par analogies et comparaisons successives. Lorsque Gus Van Sant refait Psychose en 1998, respectant à la lettre les cadrages et le montage d’Alfred Hitchcock, le spectateur n’a de cesse de comparer les deux versions, notant les deux ou trois détails ajoutés ou jaugeant les différences de jeux d’acteurs. L’une des cinq photographies, Playing Herself, est particulièrement touchante de ce point de vue. On y voit les trois actrices ayant interprété le rôle de l’héroïne dans King Kong : Fay Wray (en 1933), Jessica Lange (en 1976), Naomi Watts (en 2005). Peter Jackson, le réalisateur de la dernière version, avait obtenu de Fay Wray, la première interprète du rôle, qu’elle dise la dernière réplique de son film. Cette scène ne sera jamais tournée, en raison du décès de l’actrice, un mois avant les prises de vues. Avec la surimposition des trois films, Camille Henrot parvient à réunir les trois actrices en une seule image.
¬ King Kong is Going Away ¬The Big Smile ¬ The Moon Ape 2007 Épreuves contrecollées sur aluminium 24.5 x 29.5 cm Dépôt du CNAP au FRAC Auvergne
Dominique LIQUOIS Née en France en 1957 - Vit en France ¬ Bad Stream Après avoir fait partie d’un groupe de performers au Mexique au début des années 2009 1980, Dominique Liquois s’est consacrée à la peinture. De cette partie de sa vie au Huile, acrylique sur toile, Mexique, elle a gardé un goût pour les traditions populaires et pour le syncrétisme rembourrage, fil 153 x 152 cm qui marque encore sa peinture. Son intervention picturale est, somme toute, assez Collection FRAC Auvergne formelle et les tissus qui viennent sur la peinture accentuent ce formalisme langagier voire grammairien. Des morceaux de tissus rembourrés font saillie, gonflent la surface picturale, parfois la décollent du mur, débordent et pendent ou bien relient deux panneaux ou retombent au sol ou s’agrippent au mur. Ces éléments de tissu peuvent aussi bien être des pompons, des patchworks de laine, des galons ou des tissus de fibres synthétiques. Il y a, bien sûr, cet aspect formel et décoratif que la présence des éléments de tissus renforce, mais pas seulement, comme ces derniers viennent perturber, par leur registre, la peinture, car ces éléments de tissus sont bien reconnaissables : gallons et patchworks, morceaux d’acryliques ou boudins cousus… ils ne perdent jamais leur identité, ne deviennent pas totalement des éléments abstraits, mais gardent leur origine, se lisent comme les impuretés d’un monde trivial et vernaculaire faisant irruption dans le langage cultivé et raffiné de la grande peinture abstraite – et à ses connotations spirituelles et intellectuelles qu’elle a dans l’histoire de la modernité. La qualité de l’œuvre de Dominique Liquois est de provoquer ces confrontations forcées qui cassent autant un registre que l’autre. D’autant que Dominique Liquois ne ravale pas ces tissus au rang de simples motifs, mais préserve leur caractère symbolique – qu’ils ont encore en Afrique ou en Inde, par exemple – et le motif de l’œil – qui apparaît dans l’œuvre qui est dans les collections du FRAC Auvergne, Bad Stream – "possède une signification traditionnelle précise, ajoute une charge ethnique et concrète que vient contrebalancer la géométrisation de l’espace pictural qui lui fait pendant."
Éric PROVENCHÈRE Né en France en 1970 - Vit et travaille en France ¬ A Woman’s Day Avec la série Massif, dont sont extraites les œuvres acquises par le FRAC Auvergne, 2012 Éric Provenchère s’est sans doute éloigné du cœur d’un propos résolument tourné, Bâtons d’huile, pastels gras, depuis des années, vers la couleur et vers la poursuite d’une réflexion historiquement acrylique sur balsa collé sur bois importante qui prend ses sources dans l’abstraction américaine – Colorfield et Hard 35 x 25 cm Edge notamment. Mais cet éloignement s’est incontestablement effectué au profit Collection FRAC Auvergne d’une sensibilité accordée à la matière et au matériau que l’artiste se refusait peut- être d’aborder ou d’assumer, ayant consacré jusqu’alors l’énergie de sa pratique à l’exploration de processus divers. Avec Massif et les titres généralement poétiques donnés à chacune des peintures qui en constitue le corpus, Éric Provenchère ouvre la voie au versant le plus sensible de son œuvre, renouant avec les affinités électives qui sont les siennes et qui, depuis longtemps, l’ont conduit à admirer d’autres artistes, sans doute plus inclassables, comme Richard Tuttle ou Raoul de Keyser. Peintures miniatures réalisées en empâtements délicats sur de simples morceaux de cagette en bois, les œuvres de la série Massif se livrent dans une fragilité assumée qui en appelle inévitablement à un assentiment du spectateur vis-à-vis d’une abstraction acceptant d’être doucement contaminée par une forme de romantisme et de fascination pour la beauté des matériaux. Comme le note la critique d’art Karen Tanguy, "cette appréhension du matériau prédomine dans les Massifs où touches de pastel gras et de bâton d’huile y sont apposées tout en souplesse… […] D’un processus plus spontané, cet ensemble est l’un des seuls où chaque occurrence dispose d’un titre propre encourageant ainsi certaines analogies. […] La relation textuelle et picturale des pièces de l’artiste suscite chez l’observateur des images mentales où il y perçoit une atmosphère de paysage, parfois métaphorique, parfois plus accidenté et tumultueux."
¬ Fragile Wind ¬ Nous oublions qui nous avons ¬Pondering Tree 2012 Bâtons d’huile, pastels gras, acrylique sur balsa collé sur bois 35 x 25 cm Collection FRAC Auvergne
LE FRAC AUVERGNE Créé en 1985, le FRAC Auvergne est une institution soutenue par le Conseil Régional Auvergne-Rhône-Alpes, la DRAC Auvergne-Rhône-Alpes, la ville de Clermont-Ferrand, Clermont Auvergne Métropole et par un club de Mécènes réunissant une quinzaine d’entreprises régionales. Il est également soutenu, pour l’Art au Lycée, par le Rectorat de Clermont-Ferrand. Le FRAC Auvergne a pour vocation de constituer une collection d’art de haut niveau qui réunit aujourd’hui près de 1000 oeuvres majoritairement créées par des artistes de renomée nationale et internationale. Le FRAC organise une vingtaine d’expositions par an sur l’ensemble du territoire régional et contribue, par ses multiples actions éducatives, à un accès aisé et pédagogique à la création actuelle pour tous les publics, connaisseurs ou novices. En 2019, les expositions du FRAC ont accueilli plus de 100 000 visiteurs et, chaque année, ce sont plus de 25 000 scolaires qui bénéficient des actions éducatives du FRAC.
PROGRAMMATION 2020-2021 FRAC AUVERGNE Programmation à venir en fonction de la situation sanitaire JEAN-CHARLES EUSTACHE From Dusk To Dark au FRAC Auvergne From Dark to Dusk à la galerie Claire Gastaud Du 6 mars au 13 juin 2021 MARC BAUER L’État de la mer, (Lame de fond 2011-2020) Du 6 mars au 13 juin 2021 MARINA RHEINGANTZ Du 26 juin au 19 septembre 2021 HORS-LES-MURS MEMENTO Rencontre entre la collection du FRAC Auvergne et du musée Crozatier Le Puy-en-Velay De Mai au 19 septembre 2021 Dove ALLOUCHE - Darren ALMOND - Pierre-Olivier ARNAUD - Éric BAUDELAIRE Marc BAUER - Vajiko CHACHHKIANI - Viryia CHOTPANYAVISUT - Philippe COGNÉE Roland COGNET - Johan CRETEN - Gregory CREWDSON - Rineke DIJKSTRA Roland FLEXNER - Agnès GEOFFRAY - Nan GOLDIN - Pierre GONNORD - Paolo GRASSINO - Rémy JACQUIER - Denis LAGET - Didier MARCEL - Éric POITEVIN Ivan SEAL - Bruno SERRALONGUE - The CARETAKER - Luc TUYMANS - Simon WILLEMS - Hocine ZAOURAR - Jérôme ZONDER
PROGRAMMATION 2020-2021 ART AU LYCÉE Programmation à venir en fonction de la situation sanitaire LE SYNDROME DE FRANKENSTEIN Lycée Jean Monnet - Yzeure Du 1er décembre 2020 au 17 mars 2021 Dove ALLOUCHE - Sarah DEL PINO - Nicolas DELPRAT - Anne-Sophie EMARD - Andreas ERIKSSON - Rainer FETTING Marina GADONNEIX - Geert GOIRIS - Sébastien MALOBERTI - Cédric TEISSEIRE LES MONDES INVISIBLES Institution Sainte Marie - Riom Du 11 mars au 8 avril 2021 Clément COGITORE - Alexis CORDESSE - Ilse D’HOLLANDER - Raphaël DALLAPORTA - Andreas ERIKSSON Pierre GONNORD HORIZON TROUBLE Lycée agricole du bourbonnais - Moulins Du 9 mars au 6 avril 2021 Darren ALMOND - Bruno BELLEC - Tania MOURAUD - Robert ZANDVLIET - Xavier ZIMMERMANN LES COMBINAISONS DU POSSIBLE Lycée Blaise Pascal - Ambert Du 16 mars au 27 mai 2021 Martine ABALLÉA - Hervé BRÉHIER - Anne-Sophie EMARD - Agnès GEOFFRAY - Camille HENROT - Dominique LIQUOIS Éric PROVENCHÈRE LE PORTRAIT N’EXISTE PAS Lycée agricole - Saint Gervais d’Auvergne Du 18 mars au 29 avril 2021 AZIZ+CUCHER - Alexis CORDESSE - David LYNCH - Claire TABOURET - Patrick TOSANI L’IMAGE DES MOTS Collège Les Ancizes - Les Ancizes-Comps Du 4 mai au 4 juin 2021 Marc BAUER - Larissa FASSLER - Horst HAAK - Fabrice LAUTERJUNG - Manuel OCAMPO
INFORMATIONS PRATIQUES Lieu d’exposition Lycée Blaise Pascal 23 Rue Blaise Pascal, 63600 Ambert Dates d’exposition Du 16 mars au 27 mai 2021 Contact lycée Marc Listrat - Professeur d’arts plastiques marc.listrat@ac-clermont.fr 04 73 82 38 38 FRAC / Administration 1 rue Barbançon - 63000 Clermont-Ferrand Tél. : 04.73.90.50.00 contact@fracauvergne.com Site internet : www.frac-auvergne.fr FRAC / Salle d’exposition 6 rue du Terrail - 63000 Clermont-Ferrand Tél. : 04 73.90.50.00 Ouverture du mardi au samedi de 14 h à 18 h et le dimanche de 15 h à 18 h Fermeture les jours fériés. Entrée libre Contact FRAC Laure Forlay, Chargée des publics - laure@fracauvergne.com Antoine Charbonnier, Adjoint chargé des publics - antoinecharbonnier@fracauvergne.com 04.73.74.66.20 Morgan Beaudoin,Noëlle Dangin - Professeurs relais Ce document est disponible en téléchargement sur le site du FRAC Auvergne : www.frac-auvergne.fr
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