Les projections démographiques et financières à long terme de l'IRCANTEC.
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ISSN 1293-2868 D o c u m e n t d e t r a v a i l d e l a B r a n c h e R e t r a i t e s d e l a C a i s s e d e s d é p ô t s e t c o n s i g n a t i o n s n° 99 - 20 C o n t a c t : L a u r e n t V e r n i è r e = 0 1 4 0 4 9 8 9 5 5 — R é a l i s a t i o n : D i r e c t i o n d e l a C o m m u n i c a t i o n Juillet 99 Les projections démographiques et financières à long terme de l’IRCANTEC. dossier préparé par Arnauld-José Loko Le Premier ministre a confié en compter du 1er janvier 1971, l’ins- définies, en points, au sein mai 1998 au Commissaire Géné- titution de retraite est issue de la duquel la pension est proportion- ral du Plan une mission consis- fusion de deux caisses de retraite nelle aux contributions de toute tant à établir un diagnostic complémentaire auparavant la carrière, qui fonctionne sui- concerté sur l’ensemble des dédiées aux agents non titulaires vant les règles de la répartition. régimes de retraite français. Un du secteur public, l’IGRANTE Son fonctionnement technique groupe de travail technique, créée en 1960 pour les agents est décrit en annexe. composé des représentants des non cadres et l’IPACTE créée en principaux régimes de retraite, a 1950 pour les agents cadres. Les évolutions été chargé d’élaborer des projec- passées du régime tions démographiques et finan- Les règles de fonctionnement sont fixées entre autres par le • Un effectif de cotisants cières à l’horizon 2040 sur la base décret portant création de l’insti- jeune, féminisé mais avec une d’hypothèses communes à tous tution et par arrêté. L’IRCAN- assiette de cotisation faible. les régimes et fixées par le Com- missariat Général du Plan. TEC est un régime à cotisations L’âge moyen des cotisants est de 35 ans. Les moins de 25 L’IRCANTEC, régime LES NOUVEAUTÉS SUR DANTE ans représentent 20 % complémentaire de retraite LE SITE INTERNET DE LA des effectifs, mais seule- des agents non titulaires BRANCHE RETRAITES ment 10 % de la masse de l’État et des collecti- Observatoire des débats parlementaires, des rémunérations sou- vités publiques, a parti- recueil hebdomadaire des textes et ana- mises à cotisation. cipé à ces travaux et a lyses, observatoire des fonds de pension, réalisé l’exercice de pro- revue de presse et analyse bimensuelle, La faible rémunération jection à partir du cadrage monographie des régimes de retraite annuelle moyenne décla- macro-économique et publique en Europe, comparaison des rée, estimée à environ dispositifs, risques professionnels, simu- 51 000 F, est un indica- du jeu d’hypothèses lation de calcul des pensions. fournis par le Commis- teur de la forte hétérogé- Dante présente également des études et des néité de la population sariat Général du Plan. informations sur la retraite et l’indemnisation cotisante et de la grande des risques professionnels pour les L’IRCANTEC est l’Ins- employeurs, les affiliés et les retraités de la variété des situations titution de Retraite CNRACL, de l’IRCANTEC et de FONPEL. professionnelles. Il faut Complémentaire des Vous pouvez aussi télécharger “Questions noter qu’environ 5,3 % Agents Non Titulaires Retraite” à partir du site. des cotisants ont une de l’État et des Collecti- rémunération déclarée Son adresse : vités publiques. Créée www.caissedesdepots.fr/dante supérieure au plafond par voie réglementaire1 à de la sécurité sociale. 1 Décret n° 70-1277 du 23 décembre 1970 et Arrêté du 30 décembre 1970. 1
n° 99 - 20 - juillet 99 Répartition par classe d’âge Tranche d’âge des cotisants Effectif Assiettes de cotisations Moins de 25 ans 20 % 10 % De 25 ans à 35 ans 27 % 29 % De 35 ans à 50 ans 30 % 40 % 50 ans et plus 23 % 21 % Pyramide des âges des cotisants IRCANTEC en 1996 1920 et avant 1926 1932 1938 Hommes Femmes 1944 Génération 1950 1956 1962 1968 1974 1980 40 000 30 000 20 000 10 000 0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 60 000 Effectif Hommes avec assiette de cotisation < ou = au plafond Femmes avec assiette de cotisation < ou = au plafond Hommes avec assiette de cotisation > au plafond Femmes avec assiette de cotisation > au plafond L’examen de la pyramide des âges cotisants et 55% des assiettes de Le régime a connu, au cours des en fonction de l’assiette des coti- cotisations. 15 dernières années, une évolu- sations confirme qu’une très tion modérée du nombre de ses faible proportion de cotisants est • Une stabilité du nombre cotisants (+ 0,1 % en moyenne susceptible d’acquérir des points de cotisants qui contraste annuelle) et une quasi-stabilité de la tranche B. Les femmes avec un accroissement du de la structure de la population représentent 60% des effectifs stock de points. par catégorie. 2
n° 99 - 20 - juillet 99 Évolution passée des effectifs de cotisants par catégorie 2 500 000 2 000 000 Effectif 1 500 000 1 000 000 500 000 0 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 Année Ensemble des cotisants Agents de l’État Agents territoriaux Agents hospitaliers Cette stabilité des effectifs cache actifs cotisants a progressé en pour les agents hospitaliers et un accroissement important des moyenne de 4% par an, avec des + 5,2 % pour les cotisants issus points acquis comme le montre le évolutions différentes selon les des collectivités territoriales. graphique ci-après. Le stock des catégories de participants ; + 0,4 % points acquis par l’ensemble des pour les agents de l’État, + 7 % Évolution passée des points acquis par les cotisants par catégorie 4 500 000 Nombre de points (en milliers) 4 000 000 3 500 000 3 000 000 2 500 000 2 000 000 1 500 000 1 000 000 500 000 0 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 Année Ensemble des cotisants Agents de l’État Agents territoriaux Agents hospitaliers 3
n° 99 - 20 - juillet 99 La baisse constatée en 1987 au qui sont à la charge des régimes le régime a connu par la suite une niveau des points acquis par les d’accueil. À titre d’illustration, progression de l’effectif des allo- agents de l’État est la consé- sur la période 1982 à 1997, le cataires qui décélère pour quence des lois de titularisations montant cumulé des transferts de atteindre 2,4 % en 1993. Ce phé- massives de 1983, qui ont cotisations consécutifs à des titu- nomène s’observe à la fois chez concerné certains agents des éta- larisations s’élève à 5,3 milliards les retraités de droit direct et les blissements publics notamment de francs. bénéficiaires de pension de réver- les établissements publics à carac- sion et s’explique notamment par tère scientifique et technique une entrée de nouveaux alloca- • Une population d’alloca- (INSERM, CNRS, INRA, …). taires quasiment identique en taires dont le taux d’accrois- Cette mesure a entraîné non seu- nombre sur la période analysée. Il sement a connu au cours des lement le transfert des personnels est important de noter que les 15 dernières années un concernés vers les régimes de plus fortes progressions s’obser- ralentissement important fonctionnaires, mais aussi le vent chez les allocataires de 65 désengagement de l’institution Après une croissance annuelle ans et plus qui représentent près vis à vis de leurs droits à retraite d’environ 12 % de 1981 à 1986, de 85 % des allocataires. Taux d’évolution annuel des effectifs de pensionnés 14 % Taux d’évolution annuel 12 % 10 % 8% 6% 4% 2% 0% 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 Année Réversions Allocataires Retraités Avec un âge moyen de 76 ans (72 réversion représentent environ des âges ci-après, la population ans pour les retraités et 73 ans 18% des allocataires et sont des allocataires est féminisée pour l’ensemble des allocataires), constituées à 91 % de femmes. avec près de 61 % de femmes. les bénéficiaires de pension de Comme le montre la pyramide 4
n° 99 - 20 - juillet 99 Pyramide des âges des allocataires IRCANTEC en 1997 1897 1907 Hommes Femmes 1917 Génération 1927 1937 1947 1957 1967 40 000 30 000 20 000 10 000 0 10 000 20 000 30 000 40 000 50 000 Effectif • La stabilité de l’effectif des cataires engendre une diminu- cotisants pour 1 allocataire en cotisants contrastant avec une tion significative du rapport 1983 à 1,4 cotisant pour 1 alloca- progression de l’effectif des allo- démographique 2 qui passe de 3,2 taire en 1997. Évolution du nombre de cotisants, d’allocataires et du rapport démographique 2 500 000 3,5 Rapport démographique 3,0 2 000 000 2,5 Effectif 1 500 000 2,0 1 000 000 1,5 1,0 500 000 0,5 0 0 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 Année Cotisants Allocataires Allocataires 2 Le rapport démographique est défini ici comme étant le quotient du nombre de cotisants par le nombre d’allocataires. 5
n° 99 - 20 - juillet 99 • La situation financière du démographie. Le régime a en nement a entraîné entre 1983 et régime au cours des 15 der- effet subi le contrecoup financier 1987, une forte dégradation de la nières années n’a pas connu une des titularisations consécutives à marge de gestion technique3 du évolution identique à celle de la la loi Le Pors de 1983. Cet évé- régime. Évolution du compte technique de 1983 à 1997 8 000 1 500 7 000 Marge technique 1 000 6 000 En MF 5 000 500 (en MF) 4 000 0 3 000 500 2 000 1 000 1 000 0 1 500 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989 1990 1991 1992 1993 1994 1995 1996 1997 Année Réserves Charges techniques Produits techniques Marge technique En effet, dans des situations de - en 1988, 25 % d’augmentation Ces mesures ont eu pour effet cette nature et conformément à des taux, sans génération de non seulement de rétablir l’équi- la réglementation, l’institution droits supplémentaires puisque libre financier du régime mais reverse aux régimes de titulaires4 l’augmentation n’a porté que aussi d’accroître le niveau du l’intégralité des cotisations sur le pourcentage d’appel qui fonds de réserves. encaissées au titre des individus est passé de 80 % à 100 %. qui ont été titularisés. • Un stock de radiés 5 important - En 1989, une augmentation de qui s’explique par un phénomène Les cotisations transférées ont 28,6 % du taux théorique de la d’entrée — sortie particulière- été multipliées par 3,2 entre tranche A, de 12 % du taux ment marqué à l’IRCANTEC. 1983 et 1988, passant de 162 MF théorique de la tranche B et de en 1983 à 520 MF en 1988. Pour 9 % du pourcentage d’appel. La diversité des contrats et des redresser la marge de gestion Les augmentations de taux modalités d’activité des salariés technique, les responsables du théoriques entraînent l’acquisi- relevant de l’IRCANTEC régime ont pris la décision d’aug- tion de points de retraite sup- entraîne un taux élevé de rota- menter de façon forte et accélé- plémentaires. tion des cotisants. À titre d’illus- rée les taux de cotisation. Ceux- tration, environ 572 000 agents ci ont été quasiment multipliés - En 1991 et 1992, seul le pour- ayant cotisé en 1995 sont sortis par 2 en 5 ans selon le rythme centage d’appel a subi une aug- en 1996 ; ce qui donne un taux suivant : mentation de 7,6 % et 6,6 %. de « radiation » de près de 30 %. 3 La marge de gestion technique est la différence entre les produits techniques (cotisations essentiellement) et les charges techniques (allocations retraites, transferts de cotisations suite à titularisations). 4 Les régimes bénéficiaires de ces mesures de titularisations sont la CNRACL pour la fonction publique territoriale et hospitalière et les Pensions Civiles pour la fonction publique d’État. 5 Par « radié », on entend toute personne ayant acquis des droits au sein du régime, qui ne cotise plus et qui n’a pas demandé la liquidation de sa retraite. Les droits sont alors conservés au sein du régime jusqu’au jour de la demande de liquidation. 6
n° 99 - 20 - juillet 99 Dans le même temps, le régime a sont des créations de comptes ment jeunes, d’où une capacité enregistré en 1995 l’entrée de c’est à dire des salariés affiliés contributive à l’équilibre du sys- près de 590 000 nouveaux coti- pour la première fois à l’IRCAN- tème limitée dans le temps. sants (soit un taux d’entrée de TEC. Les entrées et sorties du plus de 30%) dont plus des 3/4 régime se font à des âges relative- Taux d’entrée des cotisants 6 Taux de sortie des cotisants7 État Hospitaliers Territoriaux Élus État Hospitaliers Territoriaux Élus 1989 32 % 46 % 32 % 35% 31 % 45 % 32 % 30 % 1990 34 % 46 % 32 % 6% 31 % 44 % 30 % 5% 1991 33 % 46 % 31 % 5% 31 % 42 % 29 % 4% 1992 32 % 43 % 31 % 8% 29 % 41 % 29 % 4% 1993 30 % 41 % 29 % 4% 31 % 39 % 27 % 4% 1994 30 % 40 % 30 % 4% 31 % 37 % 27 % 4% 1995 31 % 42 % 31 % 35 % 32 % 38 % 31 % 32 % 1996 28 % 39 % 31 % 5% 31 % 37 % 27 % 4% Les pics observés chez les élus en ans. Les élus locaux entrent dans le L’institution compte actuelle- 1989 et en 1995 correspondent régime en moyenne à 47 ans et en ment environ 10 millions de aux années d’élections munici- sortent à 58 ans. La durée de pré- «radiés» dont la pyramide des pales. Hormis les élus, l’âge moyen sence dans le régime des affiliés âges est donnée par le graphique d’entrée dans le régime se situe « salariés » est très faible, ce qui ci-après. entre 25 ans et 29 ans et l’âge prouve que l’essentiel de la carrière moyen de sortie entre 27 ans et 34 relève d’autres régimes de retraite. Pyramide des âges du stock de radiés IRCANTEC au 31 décembre 1996 1920 1930 Hommes Femmes Génération 1940 1950 1960 1970 1980 150 000 100 000 50 000 0 50 000 100 000 150 000 200 000 Effectif 6 Flux d’entrée en proportion du stock de cotisants dans la catégorie. 7 Flux de sortie en proportion du stock de cotisants dans la catégorie. 7
n° 99 - 20 - juillet 99 Les radiés sont des bénéficiaires un nombre de points acquis égal est lié au phénomène d’entrée - potentiels de droits à retraite. au double de celui des actifs coti- sortie décrit précédemment. La Près de 85 % des nouveaux retrai- sants. structure par génération, compa- tés sont issus de cette population rée aux autres catégories de parti- dont l’effectif représente cinq fois Le poids des radiés, caractéristique cipants est visualisée dans les gra- celui des cotisants du régime avec particulière de l’IRCANTEC, phiques suivants. Structure des populations affiliées par génération 400 000 300 000 Effectif 200 000 100 000 0 1915 1922 1929 1936 1943 1950 1957 1964 1971 1978 Génération Retraités Réversions Cotisants Radiés Structure des points acquis par les populations affiliées par génération Points acquis (en milliers) 400 000 300 000 200 000 100 000 0 1915 1922 1929 1936 1943 1950 1957 1964 1971 1978 Génération Retraités Réversions Cotisants Radiés Il est intéressant de noter que les les précédentes, ont des droits pouvoir être observé à travers les jeunes générations (individus nés acquis moins importants en projections démographiques et après 1950) plus nombreuses que moyenne. Ce phénomène devrait financières à l’horizon 2040. 8
n° 99 - 20 - juillet 99 Les projections • Pour le scénario central, une • Les assiettes de cotisations démographiques et baisse du nombre de cotisants à évoluent, à partir de 2000, financières à l’horizon 2040 partir de 2000 comme le salaire moyen par tête de la population salariée fran- 2.1 Les hypothèses et les • Pour le scénario optimiste, une çaise ce conformément aux pros- scénarios stabilité des effectifs cotisants pectives fournies par le Plan à partir de 2000 2.1.1 Le cadre c’est à dire 1,4 % en 2000 et macro-économique Le vieillissement des populations 2001, 1,5 % en 2002, 1,6 % en du régime a été réalisé en utili- 2003 et 2004 et 1,7 % à partir de Deux scénarios macro-écono- sant les tables de mortalité pros- 2005. miques ont été retenus par le pectives fournies par l’INSEE. Commissariat Général du Plan : • Le plafond de la Sécurité En matière de perspectives sociale évolue comme les • Un scénario central qui table financières, les hypothèses rete- assiettes de cotisations. sur une baisse du taux de chô- nues par le Commissariat au Plan mage puis une stabilisation à ont les implications suivantes : 9 % à partir de 2005 et qui 2.1.2 Les hypothèses spéci- retient une hypothèse de • Les taux de cotisations théo- fiques aux populations étudiées croissance du salaire moyen riques (générateurs de droits à sont issues des résultats de l’ana- par tête de 1,7 % en termes retraite) et le pourcentage d’ap- lyse rétrospective des popula- réels à partir de 2005. pel sont inchangés sur l’horizon tions du régime. Elles portent sur de projection par rapport à leurs les taux de départ à la retraite par • Un scénario plus optimiste qui valeurs actuelles (4,5 % pour le âge et les taux de radiation par se caractérise par une baisse taux de cotisation théorique âge aussi bien en termes d’effec- plus prononcée du taux de appliqué à la tranche A de la tifs qu’en droits car, les sorties par chômage avec une stabilisa- rémunération, 14 % pour le taux âge n’ont pas la même structure tion à 6 % à partir de 2010 et appliqué au salaire différentiel et en nombre de têtes et en nombre qui retient une hypothèse de 125 % pour le pourcentage d’ap- de points. Ceci est illustré en par- croissance de la masse salariale pel des cotisations). ticulier par les comportements au réelle plus forte jusqu’en 2009 moment du départ à la retraite et une évolution du salaire • Le salaire de référence et la des cotisants. La probabilité de moyen par tête identique à valeur du point évoluent confor- partir à la retraite à 65 ans est de celle du scénario central. mément aux hypothèses IRCAN- 30 % contre 19 % à 60 ans, en TEC jusqu’en 2005 ( croissance nombre de têtes, et 45 % contre annuelle de 0,5 % en termes 21 % en masse de points nouvel- En matière de démographie, les réels) puis selon deux variantes lement liquidés. deux scénarios préconisés par le sur le reste de la période à savoir Plan ne diffèrent que par les évo- lutions d’effectifs cotisants 8 - variante 1 : indexation sur les Une démarche similaire a été découlant des perspectives d’évo- prix (pas de gain de pouvoir adoptée pour analyser les com- lution de la population active et d’achat) portements de départ à la retraite du taux de chômage. Ainsi, les des radiés ainsi que pour l’esti- hypothèses fournies par le Com- - variante 2 : croissance de 0,5 % mation des taux de sorties par missariat au Plan retiennent : en termes réels radiation. 8 Voir annexes A3 (Eléments de la maquette de projection). 9
n° 99 - 20 - juillet 99 Départ à la retraite des cotisants 50 % 40 % 30 % 20 % 10 % 0 60 61 62 63 64 65 66 67 68 69 70 71 72 73 74 75 76 77 78 79 80 Âge Probabilité de départ à la retraite des cotisants Taux de liquidation des droits retraite des cotisants 2.2 Les projections démogra- résultats assez proches. Le rap- baisse à partir de 2010) et à 0,39 phiques port démographique continue de en 2040 dans le scénario opti- se dégrader, passant de 1,4 en miste (stabilité des effectifs coti- Les deux scénarios du Commissa- 1998 à 0,37 en 2040 dans le scé- sants à partir de 2000). riat du Plan aboutissent à des nario central (effectif cotisant en SCÉNARIO CENTRAL 1998 2000 2005 2010 2015 2020 2030 2040 Cotisants 1 962 200 2 011 300 2 011 300 2 007 300 1 997 300 1 987 300 1 951 800 1 913 100 Allocataires 1 402 200 1 462 900 1 658 900 2 032 000 2 496 600 3 005 200 4 141 900 5 156 500 - (Base 100 en 1998) (100) (104) (118) (145) (178) (214) (295) (368) • Droits directs 1 159 500 1 206 700 1 373 300 1 725 000 2 176 300 2 673 100 3 748 500 4 682 400 • Droits dérivés 242 700 256 200 285 600 307 000 320 300 332 100 393 400 474 100 Rapport démographique 1,40 1,37 1,21 0,99 0,80 0,66 0,47 0,37 SCÉNARIO OPTIMISTE 1998 2000 2005 2010 2015 2020 2030 2040 Cotisants 1 962 200 2 011 300 2 011 300 2 011 300 2 011 300 2 011 300 2 011 300 2 011 300 Allocataires 1 402 200 1 462 900 1 658 900 2 032 000 2 496 700 3 005 700 4 145 000 5 168 000 - (Base 100 en 1998) (100) (104) (118) (145) (178) (214) (296) (369) • Droits directs 1 159 500 1 206 700 1 373 300 1 725 000 2 176 400 2 673 600 3 751 400 4 693 400 • Droits dérivés 242 700 256 200 285 600 307 000 320 300 332 100 393 600 474 600 Rapport démographique 1,40 1,37 1,21 0,99 0,81 0,67 0,49 0,39 10
n° 99 - 20 - juillet 99 Quel que soit le scénario, la que la population des réversa- 2.3 Les projections financières9 population d’allocataires aura taires devrait quasiment doubler • Le compte technique plus que triplé en 2040. Celle des à l’horizon 2040. Compte tenu des hypothèses bénéficiaires de droits directs adoptées, quatre scénarios ont aura été multipliée par 4 alors été simulés. Scénarios avec valeur du point et salaire de référence indexés sur les prix (en millions de francs) SCÉNARIO CENTRAL 1998 2000 2005 2010 2015 2020 2030 2040 Cotisations 7 812 8 263 9 020 9 794 10 593 11 458 13 225 15 327 - (Base 100 en 1998) (100) (106) (115) (125) (136) (147) (169) (196) Allocations 7 074 7 705 9 732 12 554 15 692 18 512 23 763 28 224 - (Base 100 en 1998) (100) (109) (138) (178) (222) (262) (336) (399) Marge de gestion technique + 738 + 558 - 712 - 2 760 - 5 099 - 7 054 - 10 538 - 12 897 SCÉNARIO OPTIMISTE 1998 2000 2005 2010 2015 2020 2030 2040 Cotisations 7 812 8 263 9 020 9 808 10 657 11 584 13 596 16 071 - (Base 100 en 1998) (100) (106) (115) (126) (136) (148) (174) (206) Allocations 7 074 7 705 9 732 12 554 15 693 18 514 23 786 28 341 - (Base 100 en 1998) (100) (109) (138) (178) (222) (262) (336) (400) Marge de gestion technique + 738 + 558 - 712 - 2 747 - 5 035 - 6 930 - 10 190 - 12 270 Scénarios avec valeur du point et salaire de référence indexés sur l’inflation plus 0,50 (en millions de francs) SCÉNARIO CENTRAL 1998 2000 2005 2010 2015 2020 2030 2040 Cotisations 7 812 8 263 9 020 9 794 10 593 11 458 13 225 15 327 - (Base 100 en 1998) (100) (106) (115) (125) (136) (147) (169) (196) Allocations 7 074 7 705 9 732 12 856 16 454 19 857 26 548 32 511 - (Base 100 en 1998) (100) (109) (138) (182) (233) (281) (375) (460) Marge de gestion technique + 738 + 558 - 712 - 3 062 - 5 861 - 8 399 - 13 322 - 17 185 SCÉNARIO OPTIMISTE 1998 2000 2005 2010 2015 2020 2030 2040 Cotisations 7 812 8 263 9 020 9 808 10 657 11 584 13 596 16 071 - (Base 100 en 1998) (100) (106) (115) (126) (136) (148) (174) (206) Allocations 7 074 7 705 9 732 12 856 16 454 19 859 26 572 32 638 - (Base 100 en 1998) (100) (109) (138) (178) (222) (262) (376) (461) Marge de gestion technique + 738 + 558 - 712 - 3 049 - 5 797 - 8 274 - 12 976 - 16 567 9 Elles ont été élaborées hors produits et frais financiers. C’est pour cette raison que les réserves n’ont pas fait l’objet de projections. 11
n° 99 - 20 - juillet 99 Que ce soit sous l’hypothèse tion de la valeur du point. Le aujourd’hui à 2600 points en d’une indexation de la valeur du montant des droits des généra- 2013, point et du salaire de référence tions futures d’allocataires sur l’indice des prix ou d’une aug- dépend non seulement des varia- • puis par une diminution plus mentation de ces deux para- tions des taux de cotisations lente, pour revenir à environ mètres de 0,50 % de plus que l’in- théoriques, mais aussi des éven- 2168 points en 2040. flation, les allocations devraient tuels ajustements qui peuvent être au minimum multipliées par être opérés sur le salaire de réfé- Cette évolution peut paraître 4 entre 1998 et 2040 alors que les rence. Ainsi, en augmentant le surprenante et paradoxale, eu cotisations ne feraient que dou- salaire de référence de façon plus égard aux hypothèses de la pro- bler, ce quel que soit le scénario. forte que la valeur du point, on jection : baisse le rendement instantané 10 du régime, ce qui entraîne une - stabilité supposée des compor- • L’évolution de la pension tements d’entrées et sorties moindre acquisition de points moyenne ainsi que des âges de départs en futurs. Les hypothèses retenues pour la retraite, C’est ce type de pilotage qu’ont valeur du point et du salaire de mis en œuvre les régimes complé- - progression constante et forte référence sont conformes à la mentaires ARRCO et AGIRC ; (+ 1,7 %) des assiettes de coti- réglementation de l’IRCANTEC l’IRCANTEC à l’inverse applique sations, qui prévoit que ces deux para- la règle de maintien du rendement mètres évoluent de façon iden- par une revalorisation identique - et stabilité du rendement sur tique. Ceci n’est pas sans consé- du salaire de référence et de la l’horizon de la projection. quence sur la pension moyenne valeur du point. IRCANTEC qui évolue non seu- lement en fonction de la valeur Ce paradoxe s’explique par la très L’évolution des retraites moyennes du point, mais aussi sous l’effet forte proportion de radiés parmi servies par l’IRCANTEC aux allo- des flux de droits entrants et sor- les participants. Ce constat évo- cataires se caractérise comme le tants des retraités. qué précédemment dilue, et donc montre le graphique ci-dessous, retarde, l’incidence des nouvelles Le stock de droits des allocataires • dans un premier temps par une acquisitions de droits sur les pen- est sensible au mode d’indexa- augmentation, de 2000 points sions moyennes. 10 Quotient de la valeur du point par le salaire de référence. 12
n° 99 - 20 - juillet 99 Évolution des points moyens des retraites (Scénario optimiste avec valeur du point et salaire de référence en progression de 0,50 % de plus que l’inflation) 3 500 3 000 Nombre moyen de points 2 500 2 000 1 500 1 000 500 0 1998 2000 2002 2004 2006 2008 2010 2012 2014 2016 2018 2020 2022 2024 2026 2028 2030 2032 2034 2036 2038 2040 Année Droits directs Flux sortants Flux entrants L’augmentation de la retraite recommencent à augmenter, moyenne provient de niveaux reflétant avec beaucoup de Conclusion moyens de liquidations nou- retard, l’augmentation des velles, initialement bien supé- acquisitions moyennes de droits Cet exercice de projection four- rieurs à ceux des pensions suppri- « futurs ». nit des éléments d’appréciation mées du fait des décès : 3000 sur la situation financière du points comparés à 2000 points. L’évolution des retraites moyennes régime. L’horizon de très long à l’IRCANTEC apparaît donc terme de la projection (40 ans La situation relative des niveaux relativement atypique par rapport avec un éclairage approfondi sur d’entrées et de sorties se renverse à celles d’autres régimes complé- les 15 premières années) met en ensuite progressivement, ce qui mentaires où la structure des droits évidence les périodes d’inflexion explique le retournement de déjà cotisés serait plus proche de et de rupture et identifie les zones l’évolution de la pension leur profil de croisière. de risque. Il permet également moyenne servie. d’apprécier les marges de manœuvre et en conséquence, On remarque toutefois qu’en fin d’illustrer l’impact des décisions de période (à partir de 2032), les qui pourraient être prises pour liquidations nouvelles moyennes faire face aux difficultés à venir. 13
n° 99 - 20 - juillet 99 ANNEXES A1 - Fonctionnement détermine chaque année, en Zt = [Min(Wt;PASSt)*Tc1t + technique de l’IRCANTEC tenant compte des paramètres de Min(7*PASSt;Wt-Min (Wt;PASSt)) fonctionnement du régime *Tc2t]*%Apt L’IRCANTEC est un régime (nombre de cotisants et d’alloca- De même, le nombre de points de contributif dans lequel les presta- taires, réserves financières du retraite acquis l’année t est don- tions de retraite sont proportion- fonds, niveau de l’inflation, évo- née par : nelles aux cotisations versées. Le lution des salaires, etc.) une principe de fonctionnement est Zt / % Apt valeur d’acquisition de l’élément Zt = simple : l’assiette ou base de cotisa- Vat de retraite (ou salaire de réfé- tion est la partie du salaire sur Au moment de l’entrée en jouis- rence) qui permet de déterminer, laquelle sont calculées les cotisa- sance de la retraite, il est procédé pour chaque assuré, le nombre de tions. À l’IRCANTEC, elle corres- au cumul des points acquis pen- points qu’il a acquis et qui se pond en règle générale à la rému- dant toute la période de cotisa- cumule exercice après exercice. nération globale brute11, y compris tion. Soit N, la somme algébrique les indemnités attachées aux fonc- des points acquis chaque année : Notations : tions ou à l’emploi. Elle exclut les - W t , le salaire annuel brut N = ∑ Nt éléments de rémunération ou les t prestations à caractère familial, les moyen des cotisants, base de cal- La retraite annuelle perçue est indemnités journalières en cas de cul des cotisations de l’année t fonction du nombre N de points maladie et les indemnités représen- - Tc1 t , le taux de cotisation acquis et de la valeur liquidative tatives de frais. tranche A de l’année t du point au jour du versement de - Tc2 t , le taux de cotisation la retraite ; ce qui confirme le Dès lors que l’assiette de cotisation tranche B de l’année t caractère proportionnel de la est supérieure au plafond de la - % Ap t , le pourcentage d’appel prestation. Sécurité sociale, elle est fraction- née en deux tranches : des cotisations de l’année t Pt = N * Vst - PASS t , le plafond annuel de Chaque année, les responsables • la tranche A correspond au sécurité sociale de l’année t du régime fixent la valeur liqui- plafond de la Sécurité sociale, - Zt , la cotisation de l’année t dative du point (ou valeur de • la tranche B à la partie de l’as- - Nt , le nombre de points acquis service de l’élément de retraite) siette qui excède ce plafond. à l’année t sur la base de la situation démo- - Vat , la valeur d’acquisition du graphique et financière du Le régime pratique donc deux point l’année t 12 régime et de son évolution pré- taux de cotisations qui s’appli- visible. Cette description met - Vst, la valeur de service du quent l’un pour la tranche A et en évidence l’existence de trois point à l’année t l’autre pour la tranche B. variables majeures dans le pilo- - Pt, le montant de l’allocation tage du système : le taux de coti- La cotisation versée chaque qui est versée au retraité l’an- sation, la valeur d’acquisition année par l’actif en vue de l’ac- née t du point et la valeur de service quisition des droits à retraite, est du point. Le quotient de la transformée en unités de retraite La cotisation de l’année t est valeur de service du point par la appelées « points ». Pour cela, on donnée par la relation suivante : valeur d’acquisition du point 11 À l’exception de certaines catégories de praticiens hospitaliers qui cotisent sur une partie seulement de leur rémunération. 12 Dans les régimes par répartition qui fonctionnent en points (régimes complémentaires obligatoires ARRCO, AGIRC et IRCANTEC en particulier), la valeur d’acquisition du point est appelée « Salaire de référence ». 14
juin 99 (Qt = Vst) Yt = Vst rapport de la pension versée à un Vat (Vat*%Apt) retraité qui aurait acquis 1 point, est appelé Rendement théo- est appelé Rendement réel du à la cotisation qu’un actif devrait rique du régime. Si on tient régime. Le rendement est “l’élé- verser la même année pour compte du pourcentage d’appel ment de retraite acquis pour 1 acquérir 1 point”. des cotisations, le rapport franc de cotisation. C’est aussi le A2 - Paramètres du régime Taux Taux % Valeur Salaire Plafond de la Rendement Rendement Années théorique théorique d’appel des annuelle de sécurité sociale Tranche A Tranche B cotisations du point référence théorique réel 1983 91 680 F 3,50 % 12,50 % 80,00 % 1,606 10,65 15,1 % 18,8 % 1984 99 600 F 3,50 % 12,50 % 80,00 % 1,720 11,40 15,1 % 18,9 % 1985 106 740 F 3,50 % 12,50 % 80,00 % 1,806 11,97 15,1 % 18,9 % 1986 112 200 F 3,50 % 12,50 % 80,00 % 1,866 12,37 15,1 % 18,9 % 1987 116 820 F 3,50 % 12,50 % 80,00 % 1,884 12,49 15,1 % 18,9 % 1988 120 360 F 3,50 % 12,50 % 100,00 % 1,921 12,73 15,1 % 15,1 % 1989 125 280 F 4,50 % 14,00 % 109,00 % 1,982 13,14 15,1 % 13,8 % 1990 131 040 F 4,50 % 14,00 % 109,00 % 2,041 13,53 15,1 % 13,8 % 1991 137 760 F 4,50 % 14,00 % 117,25 % 2,085 13,82 15,1 % 12,9 % 1992 144 120 F 4,50 % 14,00 % 125,00 % 2,150 14,25 15,1 % 12,1 % 1993 149 820 F 4,50 % 14,00 % 125,00 % 2,216 14,68 15,1 % 12,1 % 1994 153 120 F 4,50 % 14,00 % 125,00 % 2,247 14,88 15,1 % 12,1 % 1995 155 940 F 4,50 % 14,00 % 125,00 % 2,293 15,18 15,1 % 12,1 % 1996 161 220 F 4,50 % 14,00 % 125,00 % 2,337 15,47 15,1 % 12,1 % 1997 164 640 F 4,50 % 14,00 % 125,00 % 2,346 15,53 15,1 % 12,1 % 1998 169 080 F 4,50 % 14,00 % 125,00 % 2,378 15,74 15,1 % 12,1 % A3 - Éléments de la maquette constitué par des données se rap- Elle permet de calculer les gran- de projection prochant le plus possible du point deurs clés du régime, à partir de départ des projections. d’hypothèses formulées sur le A3.1 Méthodologie devenir probable ou possible des La méthode est récursive et différents paramètres qui en gou- On distingue les projections consiste en un suivi des diffé- vernent l’évolution. démographiques et les projec- rentes générations de partici- tions financières. Dans les deux pants tant en termes d’effectif Les participants du régime sont cas, le matériau de base est qu’en matière de droits acquis. regroupés en quatre catégories : 15
juin 99 - les bénéficiaires de droits Le diagramme ci-dessous concep- Le passage d’un état à l’autre directs (auteurs), tualise la logique du modèle : un tient compte de diverses lois - les bénéficiaires de droits déri- modèle flux - stock qui simule d’entrée et de sortie liées à des vés (réversataires), l’écoulement dans le régime des phénomènes comme la mortalité, - les actifs cotisants (cotisants), différentes générations de parti- le départ à la retraite, la « radia- - les actifs non cotisants n’ayant cipants ( x = âge / n = année ) à tion 13 » et les entrées dans le pas demandé la liquidation de la fois en effectif et en points régime. leur retraite (radiés). acquis. Nouveaux Cotisants Cotisants Cotisants (x - 1.n - 1) (x.n) Décès de Cotisants Cotisants Cotisants retraités sortis Radiés Radiés (x - 1.n - 1) (x.n) Décès de Radiés Radiés retraités Retraités Retraités (x - 1.n - 1) (x.n) Conjoints Conjoints Décès de d’Actifs de Retraités Retraités Conjoints Conjoints (x - 1.n - 1) (x.n) Décès de Conjoints Le modèle repose sur un proces- mais aussi des points de retraite met la connaissance des droits sus de vieillissement des effectifs dans la mesure où le système per- par génération d’affiliés. A3.2 Scénarios d’évolution des effectifs cotisants ANNÉES SCÉNARIO CENTRAL SCÉNARIO OPTIMISTE « C » 1998 à 1999 2,50 % 2,50 % 2000 à 2009 0,00 % 0,00 % 2010 - 0,20 % 0,00 % 2011 à 2022 - 0,10 % 0,00 % 2023 à 2031 - 0,20 % 0,00 % 2032 - 0,30 % 0,00 % 2033 à 2034 - 0,20 % 0,00 % A partir de 2035 - 0,10 % 0,00 % 13 Par « radié », on entend toute personne ayant acquis des droits au sein du régime, qui ne cotise plus et qui n’a pas demandé la liquidation de sa retraite. Les droits sont alors conservés au sein du régime jusqu’au jour de la demande de liquidation. 16 67 rue de Lille 75007 Paris - = 01 40 49 86 06 Directeur de la publication : Bernard Cochemé Branche Retraites
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