LES RECETTES RENAISSANCES - Viva Da Vinci 2019
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LES RECETTES RENAISSANCE(S] L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 1 Sciences & innovation, patrimoine & histoire, arts & culture : tout le programme sur www.vivadavinci2019.fr
POUR COMPRENDRE LA CUISINE FRANÇAISE AU TEMPS DE LA RENAISSANCE Notre connaissance de la gastronomie de la Renaissance reste lacunaire en raison du peu de livres de cuisine nouveaux parus en France au cours de la période (XVIe siècle). L’ouvrage de référence est sans aucun doute le Livre de Cuysine tresutile & prouffitable, paru en 1539. Quiconque veut avoir une idée de ce en quoi consistait la cuisine française de la Renaissance doit consulter cet ouvrage – réimprimé en 1542 et 1555 sous le titre Livre fort excellent de cuysine. Remerciements L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 2
COMMENT •C omme au Moyen Âge, même si la gamme se restreint quelque peu, la légende selon laquelle ces herbes, ces poudres et racines servaient on retrouve des épices dans tous à masquer le goût faisandé des viandes. CARACTÉRISER les types de plats. Elles étaient principalement importées d’Asie, • Les sauces de la Renaissance sont d’une nature très différente LA CUISINE du sous-continent indien et de l’Indonésie actuelle, parfois des nôtres. Épicées, elles sont à base de verjus, de vinaigre, de bouillon DE LA d’Afrique – ainsi la maniguette. gras, de lait, de lait d’amandes Le safran, couramment employé, éventuellement… Surtout, si les sucs était quant à lui cultivé en France. RENAISSANCE ? Dans Livre de Cuysine tresutile & prouffitable, le gingembre occupe des viandes peuvent être réduits par cuisson, la farine ne sert pas d’agent de liaison, on lui préfère le premier rang, devant la cannelle la mie de pain – séchée ou grillée. ou le clou de girofle notamment. D’autres liants sont également Des mélanges appelés « menues Il n’existe pas une cuisine employés : jaunes d’œufs, foies épices » se retrouvent dans de la Renaissance radicalement de volaille, blancs de chapon, de nombreux plats ; s’y mêlaient originale, qui serait en rupture amandes en poudre… du gingembre, du poivre rond, avec le Moyen Âge. Trois traits de la cannelle, de la muscade •O n constate aussi une continuité essentiels de la cuisine médiévale et du clou de girofle voire du poivre dans les saveurs . Sans revenir demeurent, que ce soit long ou de la maniguette. Scappi, sur l’abondant recours aux épices, en France ou en Italie : quant à lui, ne lésine pas davantage on retiendra que l’aigre-doux n’est sur le gingembre, la noix de muscade pas passé de mode au XVIe siècle ou la cannelle. On prêtait à ces épices et que le penchant français pour des vertus médicinales et, du fait l’acide ne se dément pas davantage de leur prix élevé, leur utilisation était – d’où la récurrence du verjus en soi une marque de distinction et du vinaigre dans les apprêts sociale, raison première de leur faveur. du temps. Il convient par contre d’oublier L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 3
• LE BEURRE Encore très peu utilisé dans les recettes du XVe siècle, on constate un recours beaucoup plus grand au beurre. La cuisine carnée, elle, LES TRAITS se fait cependant toujours avec du lard. Cette montée en puissance du beurre – pareillement perceptible en Italie – constitue une évolution ORIGINAUX fondamentale sur la longue durée. Il gagnera ensuite tous les types de préparations au point de devenir l’un des piliers de la cuisine française. INTRODUITS • LE SUCRE À LA La forte présence du sucre constitue sans doute la grande originalité de la cuisine de la Renaissance. On en retrouve dans des plats où l’on RENAISSANCE n’attendrait guère cet ingrédient aujourd’hui : que ce soit dans des recettes de « pieds de mouton », de « chapon bouilli » ou de « tarte à la moelle de bœuf »… Le sucre est alors une épice et, comme les autres épices, son utilisation est un outil de distinction sociale des deux côtés des Alpes. Il n’est pas rare de saupoudrer les mets avant de les servir : il ne faut pas seulement sucrer mais donner à voir que l’on sucre. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 4
DES IDÉES Contrairement à ce qui est souvent affirmé, la naissance de la grande cacao, vanille, piment, ananas, toutes les variétés de haricots qui sont les nôtres… cuisine française – qui, si l’on doit REÇUES À choisir une date, interviendra au XVIIe siècle – ne doit rien à l’Italie. Catherine L’inventaire est impressionnant mais, là encore, contrairement à ce que l’on peut lire sous de nombreuses ABANDONNER de Médicis, qui arriva en France en 1533, n’est certainement pas venue avec une plumes, la découverte des Amériques n’a pourtant rien changé à la cuisine armée de cuisiniers et de pâtissiers dans européenne du XVIe siècle car ces ses valises. À oublier, donc, les légendes produits ont mis de très nombreuses entourant la pâte à chou et les choux décennies avant de s’imposer et de à la crème, les glaces, la frangipane… faire leur apparition dans les livres de Autant de produits qui ne sont en rien cuisine. Il faut par exemple attendre des dons de l’Italie à la France. le XVIIIe siècle pour voir la tomate Cela ne signifie pas que l’Italie n’a se banaliser au sein des potagers de eu aucune influence sur les usages la France méridionale. La pomme culinaires français mais cette éventuelle de terre ne suscite pas davantage influence se révèle difficile à mesurer. d’enthousiasme : rares sont les La plus grande place que semblent contrées où on la consomme à la fin occuper les légumes dans l’alimentation du XVIe siècle. Nourriture de pauvres, des élites françaises de la Renaissance elle ne gagnera toutes les régions pourrait découler d’une imitation des qu’au XIXe siècle. La seule véritable goûts italiens. Au passage, notons que exception à cette lente acclimatation l’artichaut est, lui, certainement venu des denrées américaines est le dindon, en France depuis l’Italie. qui fut très vite adopté en France et ailleurs. Dès 1534, Rabelais évoque La liste des produits originaires des les « poulies d’Inde ». Une viande qui Amériques est longue : maïs, tomate, resterait longtemps réservée aux plus pomme de terre, avocat, citrouille, riches. potiron, courge, courgette, poivron, L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 5
REPÈRE : QUELS FRUITS, LÉGUMES ET ÉPICES CONSOMMAIT-ON EN FRANCE À LA RENAISSANCE ? Légumes Artichauts, Asperges, suscitant Champignons, Chicorée, un intérêt Concombres, Épinards, nouveau1 Laitue, Melons, Navets Epices Gingembre, Cannelle, les plus Clou de girofle, Safran couramment « Menues épices » utilisées mélange variable : gingembre/poivre rond/ cannelle/muscade/clou de girofle, poivre long/ maniguette/garingal Produits Ananas, Avocat, Cacao, absents Café, Courges (Citrouille, de la cuisine potiron, courgette…), française au Haricots, Maïs, Poivron/ XVIe siècle piment, Pomme de terre, Thé, Tomate, Vanille 1 Cet intérêt nouveau représente cependant une part très mince des ingrédients présents dans le Livre de Cuysine tresutile & prouffitable (1539). Moins de 10% des recettes comprises dans celui-ci ont un légume comme ingrédient principal. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 6
À TABLE : DANS LES CUISINES Dans les cuisines des châteaux du Val FESTINS ET ART DE LA TABLE DÉROULEMENT de Loire et d’ailleurs, le foyer de la cheminée est le lieu où l’on cuit, sur feu Il n’existe aucune salle spécifiquement dédiée au repas. La table, simple planche D’UN REPAS ouvert ou sur braises. Toute une gamme d’ustensiles est à la disposition des posée sur des tréteaux, est dressée, au sens propre, là où le maître des lieux le hommes qui œuvrent à la satisfaction souhaite. Lorsqu’un festin est organisé, de leurs maîtres : les grandes salles des châteaux sont • Des chaudrons que l’on suspend à investies à moins que l’on choisisse une crémaillère, ce qui permettait de d’élever des tentes dans la cour. les éloigner ou de les rapprocher des Le banquet est d’abord un spectacle flammes. avec le maître d’hôtel dans le rôle du • Des marmites sur trépieds chef d’orchestre. La dimension visuelle ou posées à mêmes les braises. est essentielle et les mets constituent • Des récipients en terre multiples, le premier ornement d’une table qui, à fond plat pour la cuisson des viandes en elle-même, reste relativement et/ou des légumes dans du bouillon. dépouillée, pour la France du moins. La vaisselle d’apparat, précieuse, • La lèchefrite, une plaque permettant richement décorée, est exposée sur de récupérer le jus des viandes. un meuble prévu à cet effet, le buffet • Des poêles à manches longs. ou dressoir : y sont exposés des plats, des aiguières, des flacons, des bassins… • Des poêles fermées d’un couvercle, Symboles de l’opulence de l’hôte. Ces que l’on entourait de braises, servaient dressoirs consistent soit en des meubles à confectionner les préparations permanents soit en des gradins, aux en croûte, pâtés et tourtes, alors proportions parfois impressionnantes, très appréciées. Des fours servaient spécialement montés pour une également à ce type de réalisation. occasion particulière. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 7
À TABLE : DÉROULEMENT D’UN REPAS Sur la table médiévale, partout en Europe, les couverts étaient : DEUX ÉVOLUTIONS • Le tailloir , une plaque ronde ou carré NOTABLES sur laquelle on dépose une épaisse tranche épaisse de pain rassis, le tranchoir , qui sert À LA RENAISSANCE : de support aux aliments, viandes et poissons • L’assiette moderne , en sauce, rôtis ou grillés. Deux convives individuelle, supplante se partagent généralement ce tailloir/tranchoir. progressivement le tailloir/ • L’écuelle : pour les aliments liquides, tranchoir au cours individuelle. du XVIe siècle ; • La cuillère et le couteau , • La fourchette , couvert que les invités apportaient avec eux. individuel, le plus souvent à deux dents, se répand •P our les boissons, les possibilités sont multiples, au sein de l’aristocratie de la coupe en métal aux verres italienne dès le XVe siècle. à pied, en passant par les gobelets Elle gagne du terrain au cours de verre ou d’étain. Quel que soit le type du XVIe siècle en France de contenant posé sur la table, il devait mais ne triomphera en tous les cas être partagé avec son voisin. totalement qu’au début du XVIIIe siècle. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 8
À TABLE : DÉROULEMENT D’UN REPAS Si la belle vaisselle d’usage de la haute Sur la table, le plus bel objet est sans noblesse est en argent , mêmes les doute la nef , attribut des monarques grandes maisons mangent au quotidien et des puissants mais que des seigneurs dans de la vaisselle d’étain . plus modestes possèdent aussi. Ces coffrets en forme de navire accueillaient La faïence (terre cuite à base d’argile) cuillère, couteau, serviettes, cure-dents est de plus en plus appréciée par les et épices. Les plus splendides, en or élites françaises durant cette période. ou en argent doré, étaient serties de Certains font venir des pièces d’Italie pierres précieuses, pesaient plusieurs – des faïences appelées majoliques – dizaines de kilos et pouvaient mesurer mais ce savoir-faire se développe jusqu’à près d’un mètre de haut. Celle aussi en France, à Lyon notamment, des rois de France était disposée où s’installent des artisans transalpins. face à eux à chaque repas. À partir du Ces majoliques relevaient avant tout de règne d’Henri II (1547-1559), apparaît la vaisselle d’apparat, exposée sur les l’« assiette à cadenas », une sorte dressoirs. de plateau carré en argent muni de Quant à la verrerie , si elle n’a compartiments ; sur le cadenas étaient évidemment rien d’une innovation, posées les couverts et la serviette la supériorité italienne – vénitienne du roi tandis que les compartiments en particulier – ne souffrait guère de abritaient sel et épices. contestation. Depuis le XIVe siècle, des productions italiennes étaient importées et copiées en France, à Paris et ailleurs. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 9
À TABLE : DÉROULEMENT D’UN REPAS ORDRE DES METS ENTRÉE DE TABLE RÔT Règne alors ce que les historiens Elle se caractérise par une grande Ce temps du festin ne se limite pas appellent le « service à la française ». diversité : pâtés de viandes, abats, à la consommation de viandes Le repas est divisé en plusieurs charcuteries, viandes en sauce, salades à la broche. Celles-ci dominent bien séquences qui se succèdent, ces crues ou cuites… Comme au Moyen sûr mais des poissons et des pâtés sont séquences étant appelées « services ». Âge, on y trouve même des aliments aussi servis. Parmi les viandes rôties, À chaque service tous les plats sont sucrés, des fruits à jus voire des certaines sont assaisonnées d’une disposés en même temps sur la table, pâtisseries – chose qui ne se fera plus sauce, voire recuites dans la sauce selon les plans fixés par le maître d’hôtel. au XVIIe siècle. après une première cuisson à la broche. Volailles de basse-cour, gibiers à plume et à poil, cochons POTAGES de lait, telles étaient les viandes à rôt Le nombre de séquences varie par excellence. mais, pour la France, on retiendra Le service des potages compte la structure-type suivante : une vaste palette de préparations ENTRÉE DE TABLE et non pas seulement des « potages » ISSUE DE TABLE au sens actuel. On y trouve POTAGES effectivement des soupes, légères Ce que nous appellerions le dessert. RÔT ou épaisses, mais aussi des plats On y retrouve beaucoup de fruits, ISSUE DE TABLE en sauce, des viandes bouillies, à jus et secs, crus et cuits, des tartes avec ou sans légumes, et des et tourtes, aux fruits notamment, Ces services doivent leur nom préparations à base de légumes. des pâtisseries sucrées, des crèmes, à leur place dans le déroulé du des fromages frais… Les mets salés, repas bien plus qu’à la nature des rares, n’en sont toutefois pas (encore) mets qui y sont servis. totalement exclus. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 10
À TABLE : DÉROULEMENT D’UN REPAS ET LE VIN En France à la Renaissance on aime les vins Ajoutons que, en Italie au moins, la notion légers, blancs ou clairets – on parlerait de d’accords mets-vins n’est pas totalement rosés ou de rouges légers. Des vins jeunes ignorée. Ce sont des accords verticaux que l’on buvait coupés d’eau. Au XVIe siècle, qui sont envisagés, c’est-à-dire l’enchaînement l’habitude de réchauffer le vin a petit à petit des vins au cours du repas : des blancs légers cédé le pas à celle de boire frais. Une imitation pour l’entrée aux nectars capiteux des pratiques italiennes peut-être. pour les desserts. Les vins les plus prestigieux venaient de Quant à l’hypocras, il en existait de nombreuses Bourgogne, de la région de Beaune, et de variantes ; celui à base de vin blanc se buvait Champagne, des environs d’Ay – il s’agissait plutôt en début de repas tandis que celui à de vins tranquilles. Pour le val de Loire, les base de vin rouge ou de clairet venait le clore, vins de Touraine n’étaient alors guère réputés, en compagnie des « épices de chambre » – à l’inverse de ceux de l’Orléanais, qui sont bus ces épices confites dans du sucre ou du miel, à Paris et par la famille royale. Certains vins destinées à aider la digestion. étrangers étaient également très estimés, parmi ceux-ci, les vins liquoreux importés de Méditerranée orientale, de Chypre en particulier, étaient certainement les plus chers. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 11
QUELQUES OUVRAGES DE RÉFÉRENCE, DISPONIBLES EN LIBRAIRIE, EN BIBLIOTHÈQUE, OU POUVANT ÊTRE Le boire Festins de la La Gastronomie et le manger Renaissance à la Renaissance COMMANDÉS au XVIe siècle – Cuisine et trésors – 100 recettes SUR INTERNET Marie VIALLON- de la table au XVIe de France et d’Italie siècle (Collectif) SCHONEVELD Françoise SABBAN (direction Éditions d’art Somogy, et Silvano SERVENTI scientifique) 2012. Stock, 1997. Publications de l’Université de Saint-Etienne, 2004. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 12
CAHIER DE RECETTES ET PLATS DE LA RENAISSANCE Les recettes présentées ci-dessous proviennent principalement de traités italiens du XVIe siècle, de l’Opera de Bartolomeo Scappi (1570) en particulier, considéré comme le plus grand livre culinaire de la Renaissance. Elles ont été modernisées et adaptées au goût du jour – mais dans un souci constant de fidélité aux recettes originales – par Françoise Sabban et Silvano Serventi dans La Gastronomie à la Renaissance. 100 recettes de France et d’Italie, Paris, Stock, 1997. Remerciements L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 13
ENTRÉES AUX NOIX / Page 41 SOMMAIRE PÂTES (TYPE LASAGNE) / Page 43 ASPERGES AU JUS / Page 17 PÂTÉ DE RIS DE VEAU / Page 45 FONDS D’ARTICHAUT PAUPIETTES DE VEAU / Page 48 FARCIS / Page 19 PETITS POIS À LA CRÈME / Page 51 LAITUES FARCIES / Page 21 TOURTE D’ASPERGES / Page 53 ŒUFS FRITS AU ROMARIN / Page 23 SOUPE AUX LENTILLES / Page 25 DESSERTS PLATS BEIGNETS DE VENT / Page 55 CRÈME À LA HONGROISE / Page 57 BROCHETTES DE FOIES CRÈME FRAÎCHE DE VOLAILLE / Page 27 EN TARTE / Page 59 CARPES EN SAUCE / Page 29 DARIOLES / Page 61 CHAPON MARINÉ GRILLÉ / Page 31 POIRES CONFITES ESCABÈCHE DE POISSONS / Page 33 AU VIN / Page 63 ESCALOPES DE VEAU MARINÉES TOURTE DE PÊCHES GRILLÉES / Page 35 OU D’ABRICOTS / Page 65 FRICASSÉE DE POULET AU CITRON / Page 37 BOISSON GÂTEAU D’AUBERGINES / Page 39 GRATIN DE CHAMPIGNONS HYPOCRAS / Page 67 L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 14
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ENTRÉE INGRÉDIENTS 1 kg de pointes d’asperges blanches ASPERGES AU JUS 2 tranches de jambon cru PRÉPARATION 50 cl de bouillon de poule ou de bœuf dégraissé non salé • Éplucher soigneusement les asperges en ne gardant que la partie la plus tendre. 3 cuillerées à soupe d’herbes •F iltrer le bouillon et le porter à ébullition. odoriférantes hachées (persil, menthe, ciboule, etc.) •P endant ce temps, émincer le jambon en une julienne assez fine. ¼ de cuillerée à café •Q uand le bouillon bout, ajouter les asperges et le jambon. de poivre moulu •S aler modérément (à cause du jambon) et laisser cuire doucement à couvert. ¼ de cuillerée à café •L orsque les asperges commencent à être tendres, découvrir, de cannelle en poudre ajouter les épices, les herbes et les groseilles ou le verjus. 3 bonnes pincées •L aisser mijoter quelques instants seulement (le temps que les groseilles crèvent et de safran en filaments que le safran infuse) pour éviter que les herbes perdent leur belle couleur verte. 2 cuillerées à soupe de groseilles à maquereau ou, selon la saison, 3 cuillerées à soupe de verjus ou Servir dans un plat creux avec le jus de la cuisson. encore 3 cuillerées à soupe de vinaigre de cidre Sel L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 16
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ENTRÉE INGRÉDIENTS 1 quinzaine d’artichauts de moyenne grosseur FONDS D’ARTICHAUT FARCIS 30 à 40 cl de bouillon de poule 30 g de lard fondu ou de saindoux PRÉPARATION 150 g de viande de veau maigre • Enlever les feuilles et le foin • Assaisonner de poivre, noix de muscade (pour la farce) pour obtenir les fonds. et gingembre selon le goût. Saler modérément, car le jambon 1 tranche épaisse de jambon •A u fur et à mesure les asperger est déjà salé par lui-même. de Parme (environ 130 g) de jus de citron, puis les laisser 75 g de fromage frais (genre tremper dans de l’eau avec du jus • Préchauffer le four à 180 degrés. Petit Gervais ou Petit-Suisse) ou des tranches de citron, de manière • Enduire de lard fondu avec qu’ils restent bien blancs. 1 œuf un pinceau le fond d’un plat à four. •P uis les égoutter et les ébouillanter 2 cuillerées à soupe d’herbes • Emplir généreusement le creux pendant 5 minutes dans de l’eau aromatiques hachées finement de chaque fond d’artichaut avec bouillante salée. Égoutter et réserver (essentiellement du persil avec la farce en faisant un petit dôme, jusqu’au moment de les préparer. quelques feuilles de menthe, et placer chaque fond dans le plat. sauge et romarin) •H acher finement le veau et le jambon, • Recouvrir à moitié avec le bouillon puis mélanger les deux viandes. 1 petite gousse d’ail et faire cuire pendant environ •A jouter le fromage en le mêlant ½ heure au four chaud (180-200 degrés) Noix de muscade intimement à l’aide d’une fourchette. en arrosant de temps en temps Gingembre en poudre avec le bouillon. La farce est ainsi • Ajouter l’œuf, l’ail haché puis les herbes. Sel et poivre bien dorée mais reste néanmoins moelleuse. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 18
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ENTRÉE INGRÉDIENTS 5 grosses laitues LAITUES FARCIES 250 g de ricotta 50 g de parmesan PRÉPARATION fraîchement râpé • Éplucher la partie externe des laitues • Au milieu des petites feuilles ¼ de cuillerée à café en enlevant les feuilles dures et vertes, centrales, mettre 2 cuillerées à soupe de cannelle en poudre couper soigneusement le trognon, de farce, puis replier les feuilles 1 pointe de couteau pour ne conserver qu’un gros cœur. en les étendant bien sur la farce de clou de girofle de manière à obtenir de jolis petits •P rendre un grand faitout, le remplir en poudre paquets verts. d’eau, saler et porter à ébullition. 2 jaunes d’œufs • Dans une casserole pouvant contenir •Q uand l’eau bout, plonger une à une 35 cl de bouillon à plat les 5 laitues farcies, chaque laitue dans l’eau bouillante de viande gras verser la partie grasse du bouillon et la retirer immédiatement. et faire chauffer. Sel •R incer à l’eau froide, • Placer soigneusement les laitues Poivre du moulin égoutter et réserver. dans le fond de la casserole, laisser •M élanger la ricotta, le parmesan, cuire quelques instants, puis ajouter les épices et les jaunes d’œufs en le reste de bouillon, couvrir et laisser une farce bien homogène. Goûter et mijoter à feu très doux pendant rectifier l’assaisonnement si nécessaire. une bonne heure. •É carter les feuilles de chaque laitue • Servir en découpant en croix chaque avec beaucoup de soin, de manière paquet, de manière que l’on voie à en ouvrir le cœur. la farce blanche à l’intérieur. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 20
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ENTRÉE INGRÉDIENTS 1 œuf par personne ŒUFS FRITS AU ROMARIN ½ orange amère par personne PRÉPARATION 6 œufs • Bien laver et sécher les brins de romarin. 3 oranges amères (ou 2 citrons et 2 oranges •F aire chauffer le beurre dans la poêle puis casser douces) les œufs un à un dans la poêle. Sucre pour saupoudrer •M ettre deux brins dans chaque œuf, de manière qu’ils soient pris 12 petits brins de romarin dans le blanc qui coagule. 100 g de beurre •Q uand le blanc commence à griller sur les bords, à l’aide d’une palette, ou 8 cuillerées à soupe replier chaque œuf en deux de manière à former une petite bourse, d’huile d’olive et en faisant bien attention à ne pas rompre le jaune dans le milieu. Servir dans chaque assiette, asperger de jus d’orange amère et saupoudrer de sucre en poudre. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 22
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ENTRÉE INGRÉDIENTS 250 g de lentilles SOUPE AUX LENTILLES 1 petit oignon 1 petit bouquet de persil PRÉPARATION 1 grosse poignée • Trier les lentilles et les mettre dans une bonne quantité d’eau froide. de feuilles de bettes •P orter à ébullition et maintenir l’ébullition pendant quelques minutes, Huile d’olive puis égoutter les lentilles. Sel •H acher fin le persil et les bettes, les saupoudrer de sel fin, puis les faire revenir 4 tranches de pain à feu doux pendant 5 à 8 minutes dans 4 cuillerées à soupe d’huile d’olive. de campagne rassis •L eur ajouter les lentilles égouttées, faire revenir le tout pendant quelques secondes, et ajouter 2,5 litres d’eau. •P orter à ébullition, saler modérément et laisser cuire à feu doux pendant environ 30 à 40 minutes, jusqu’à ce que les lentilles soient très bien cuites. •R ectifier l’assaisonnement et servir en versant sur les tranches de pain. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 24
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PLATS INGRÉDIENTS 500 g de foies de volaille BROCHETTES DE FOIES 150 g de lard Feuilles de sauge DE VOLAILLE et/ou de laurier Crépine de porc PRÉPARATION lavée et essorée • Dénerver soigneusement les foies et les couper en morceaux Sel de la grosseur d’une noix. Poivre •C ouper le lard en petites tranches. 6 brochettes de bois •L aver les feuilles de sauge ou de laurier et les sécher. Embrocher, en les serrant bien, les morceaux de foies, les tranches de lard et les feuilles aromatiques en alternant. •S aler et poivrer généreusement. •E ntourer chaque brochette avec un morceau de crépine. •F aire griller sous le gril du four ou mieux sur des braises à feu doux pendant 6 à 7 minutes de chaque côté. Servir aussitôt. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 26
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PLAT INGRÉDIENTS 1 carpe de 700 g environ CARPES EN SAUCE 1 gros oignon coupé en tranches PRÉPARATION 60 g de beurre • Écailler, vider, nettoyer, • Laisser les morceaux cuire 1 petit citron conservé laver et sécher la carpe. d’un côté pendant une minute, à la saumure les retourner sur l’autre face •É liminer la tête et couper 1 pointe de couteau et laisser de nouveau cuire le même la carpe en 4 tronçons. de noix de muscade râpée laps de temps. •S aler abondamment les morceaux ¼ cuillerée à café • Ajouter les épices, les herbes de gingembre en poudre et laisser reposer pendant 10 minutes hachées, les 20 grammes environ. 2 cuillerées à soupe de beurre restant. de marjolaine et menthe •E ssuyer le sel avec un linge • Baigner avec le vin blanc fraîches hachées ou un papier essuie-tout. et saler modérément. 5 cl de vin blanc sec •C ouper l’oignon en tranches fines • Porter à ébullition pendant et le faire colorer dans 40 grammes 15 cl de bière blonde quelques instants, puis baisser de beurre. de bonne qualité le feu au minimum, verser la bière, •A jouter les morceaux de poisson couvrir et laisser mijoter pendant Sel puis le citron coupé en tranches. 8 à 10 minutes. Servir chaud. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 28
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PLAT INGRÉDIENTS 1 chapon ou 1 beau poulet fermier CHAPON MARINÉ GRILLÉ 5 ou 6 gousses d’ail PRÉPARATION 1 grosse cuillerée à café de graines de coriandre • 8 heures environ avant le repas : • Saupoudrer d’épices, ajouter l’ail bien nettoyer la volaille, puis la plonger écrasé, puis le vin, le vinaigre 10 clous de girofle dans l’eau bouillante salée et la laisser et le jus de raisin concentré. ¼ noix de muscade cuire pendant 10 minutes environ, • Couvrir et laisser macérer un peu plus selon le volume de la bête. 3 morceaux d’écorce au réfrigérateur pendant 8 heures. de cannelle •L a sortir, l’égoutter et la laisser • Sortir les morceaux de viande refroidir. 30 cl de vin blanc de leur marinade et les laisser 15 cl de vinaigre de vin blanc •F aire réduire de moitié le jus de raisin reposer à température ambiante par ébullition. pendant 20 à 30 minutes. 15 cl de jus de raisin •P endant ce temps, écraser • Disposer les morceaux sur un gril Sel grossièrement l’ail, puis piler et les faire doucement griller dans un mortier ou passer en les arrosant de temps à autre au mixer toutes les épices. de marinade, jusqu’à ce qu’ils soient bien dorés. Compter 8 à 10 minutes •D écouper la volaille en 4 morceaux de chaque côté. et les placer dans un grand saladier. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 30
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PLAT INGRÉDIENTS 4 truites ESCABÈCHE DE POISSONS 75 cl d’huile d’olive (pour une grande friture) PRÉPARATION • Les égoutter une à une 75 cl de vinaigre blanc sur du papier absorbant. • Vider, nettoyer et laver les truites. 20 cl de vin liquoreux • Les placer dans un plat creux, •L es sécher soigneusement puis intercaler les branches de romarin (de type Montlouis les saupoudrer généreusement de sel entre chaque poisson, et arroser avec ou Vouvray,…) fin, et laisser reposer de 20 à 30 min. le vinaigre bouillant, en mettant 1 4 clous de girofle •P endant ce temps, mélanger tranche de citron sur chaque truite. 1/2 cuillerée à café de poivre le vinaigre, le vin doux, les épices, • Récupérer le vinaigre dans le fond en grains grossièrement écrasés le citron et une bonne pincée de sel. du plat et arroser plusieurs fois 2 cm de bois de cannelle •P orter à ébullition dans une casserole les truites. grossièrement écrasé et laisser bouillir à couvert pendant • Laisser refroidir, couvrir et mettre quelques instants. au frais. 6 tranches de citron •F aire chauffer l’huile de friture. • Après 24 heures de repos au avec la peau • Sécher soigneusement les truites réfrigérateur, reverser la marinade dans 5 à 6 branches de romarin en enlevant une partie du trop-plein de une casserole, porter à ébullition, puis Sel saumure et les fariner très légèrement. la verser de nouveau sur les poissons. •L orsque l’huile est assez chaude, • Laisser mariner et réserver au frais Farine mais pas trop, faire frire les truites jusqu’au moment de consommer. pendant environ 6 minutes. •E lles doivent à peine dorer Ce plat se conserve plusieurs jours et cuire doucement. au frais. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 32
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PLAT INGRÉDIENTS 4 escalopes de veau ESCALOPES DE VEAU MARINÉES GRILLÉES bien larges 4 cuillerées à soupe de vin de muscat liquoreux (de type Montlouis ou Vouvray,…) PRÉPARATION 4 cuillerées à soupe • Préparer la marinade : écraser fond d’un plat à four assez large pour de vinaigre de vin rouge au pilon ou passer au mixer les graines les contenir toutes. 1 gousse d’ail de coriandre et leur ajouter le vin • Couper les escalopes en 2 muscat, le vinaigre, la gousse d’ail 1 cuillerée à soupe ou en 3 morceaux si elles sont très grossièrement écrasée, du sel de graines de coriandre grandes, et les placer régulièrement et du poivre en bonne quantité, l’une à côté de l’autre dans le plat. 20 à 30 g de saindoux et laisser reposer 1 heure environ. • Mettre une ou deux tranches 100g de lard coupé •P uis étaler ce mélange sur chaque de lard sur chaque escalope en tranches très fines escalope et les empiler l’une sur l’autre et faire cuire au four chaud pendant en les serrant bien dans un récipient 1 ou 2 oranges amères 8 à 10 minutes, en surveillant juste à leur taille. (ou 1 citron et 1 orange douce) la cuisson. Les escalopes doivent •C ouvrir et les laisser ainsi s’imprégner rester bien moelleuses. Sel des goûts de la marinade pendant 1h • Retirer les tranches de lard et servir Poivre dans un lieu frais. les escalopes accompagnées •A u moment de cuisiner les escalopes : de quartiers d’orange amère préchauffer le fourà 180-200 degrés ou d’agrume – à presser dans et enduire légèrement de saindoux le l’assiette par le client. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 34
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PLAT INGRÉDIENTS 1 poulet fermier FRICASSÉE DE POULET AU CITRON 60 g de lard ou de beurre ½ citron PRÉPARATION 20 cl de bouillon de poule • Découper le poulet en morceaux • Faire réduire le jus de cuisson ou d’eau minérale réguliers pendant que le beurre s’il est trop abondant 1 beau bouquet de persil ou le lard chauffe dans la cocotte. (volume supérieur à 1/4 de litre). 1 petit bâton de cannelle •Q uand la graisse est bien chaude, • Pendant ce temps, battre au fouet faire dorer le poulet. le jus des citrons et l’œuf. 1 œuf •E nlever les morceaux de viande • Si le jus de cuisson est bouillant, ½ oignon piqué de clous de la cocotte, et éliminer la plus baisser le feu au minimum et ajouter de girofle grande partie de la graisse. le mélange jus de citron/œuf. 1 œuf •R emettre les morceaux de poulet • Remuer au fouet jusqu’à léger Le jus de 2 citrons avec le demi-citron, le persil, épaississement et retirer du feu. la cannelle et l’oignon. Sel • Rectifier l’assaisonnement •S aler et baigner avec le bouillon. si nécessaire et verser sur les morceaux de poulet. •C ouvrir et faire cuire à feu doux pendant 30 minutes environ. •E nlever les morceaux de poulet Servir aussitôt. et réserver au chaud. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 36
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PLAT INGRÉDIENTS 800 g à 1 kg d’aubergines GÂTEAU D’AUBERGINES 3 cuilleres à soupe d’huile d’olive ou 50 g de beurre PRÉPARATION Farine • Éplucher les aubergines, les couper • Mettre une couche d’aubergines 4 grosses cuillerées à soupe en tranches fines dans le sens de la dans le plat à gratin. d’herbes aromatiques hachées longueur et les faire tremper dans finement (menthe, marjolaine, • Saupoudrer de 1/3 des herbes l’eau froide pendant une demi-heure. persil, barbe de fenouil) hachées, puis de 1/3 du mélange •P uis les égoutter et les faire cuire d’épices sucré. 2 gousses d’ail écrasées à l’eau bouillante salée jusqu’à ce • Arroser avec 1 cuillerée 1 mozzarella de125 g qu’elles soient à peine transparentes à soupe de verjus. (pendant environ 6 à 7 minutes). 1 cuillere à soupe de chapelure • Placer une couche de mozzarella. es égoutter et attendre qu’elles •L Mélange d’épices sucré : • ¼ cuillere à café de poivre moulu tiédissent. • Recommencer la même opération • Pointe de couteau de clou et terminer par une couche •C ouper la mozzarella en tranches fines. de girofle en poudre d’aubergines, que l’on arrose de la • ¼ cuillere à café de cannelle •D ans un plat à gratin verser dernière cuillerée de verjus et que l’on en poudre • 1 cuillere à soupe de sucre en poudre 2 cuillerées à soupe d’huile. parsème du reste de hachis d’herbes, d’épices et enfin de chapelure. 3 cuilleres à soupe de verjus •É taler les tranches d’aubergines sur (ou de vinaigre de cidre) un grand plateau et les saupoudrer • Arroser avec le reste d’huile d’olive très légèrement de farine. et faire cuire à feu modéré pendant Sel une heure jusqu’à ce que la surface •L es retourner et fariner l’autre côté du gratin soit bien dorée. de même. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 38
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PLAT INGRÉDIENTS 1 kg de champignons sauvages GRATIN DE CHAMPIGNONS AUX NOIX ou de champignons de Paris 500 g de noix entières ou 250 à 300 g de cerneaux de noix 4 gousses d’ail PRÉPARATION • Éplucher soigneusement et laver d’une couche de champignons ; saler Huile d’olive si nécessaire les champignons. si nécessaire, parsemer régulièrement Sel d’ail haché et saupoudrer de poivre. • Les faire cuire à l’eau bouillante Recouvrir d’un filet d’huile Poivre salée pendant environ 7 minutes. puis d’une couche de noix pilées. • Les égoutter et réserver. •R ecommencer la même opération • Pendant ce temps, casser les noix une seconde fois. et passer les cerneaux au mixer •R ecouvrir d’un filet d’huile la dernière pour obtenir un mélange granuleux couche de noix, et faire cuire à pas trop fin. couvert à 200 degrés au four. • Éplucher les gousses d’ail • 1 0 minutes avant la fin de la cuisson, et les hacher finement. découvrir et faire dorer le dessus du • Lorsque les champignons sont froids, gratin. les hacher finement. • Dans un plat à gratin verser une bonne Servir aussitôt. couche d’huile d’olive, recouvrir L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 40
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PLAT INGRÉDIENTS 350 g de farine PÂTES (TYPE LASAGNE) 1 œuf 10 à 12 cl d’eau tiède PRÉPARATION (selon le degré d’hygrométrie de la farine) • Mélanger le sel avec la farine. • Faire chauffer une grande casserole d’eau salée et faire cuire les pâtes 1 cuillerée à café •M ettre la farine en fontaine sur al dente. de sel en poudre un marbre et mélanger progressivement l’œuf préalablement • Les égoutter soigneusement 5 cuillerées à soupe de parmesan fraîchement râpé battu à la fourchette et l’eau tiède puis les assaisonner avec le beurre de manière à obtenir une pâte ferme. et le parmesan et la cannelle 50 à 60 g de beurre frais (les deux préalablement mélangés). •L ’étaler le plus finement possible 1/3 cuillerée à café au rouleau à pâtisserie. de cannelle en poudre Si l’on utilise une machine, Servir aussitôt. en faire des abaisses à l’épaisseur de l’avant-dernier cran de la machine. •D écouper en rectangles réguliers de 3 x 4 centimètres de côté avec une roulette à pâte et les laisser sécher à l’air jusqu’à la cuisson. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 42
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PLATS PÂTÉ DE RIS DE VEAU PRÉPARATION • Faire dégorger les ris de veau à l’eau froide dans une jatte au réfrigérateur INGRÉDIENTS jusqu’à leur emploi. Pâte 2 cuillerées à soupe de groseilles à maquereau ou 2 cuillerées à soupe • Préparer d’abord la pâte. 750 g de farine de vinaigre de cidre • Faire chauffer l’eau avec le beurre. 200 g de beurre 1 cuillerée à soupe de moelle d’os • Mettre la farine en fontaine sur un 2 jaunes d’œufs de veau (si possible) plan de travail, saler généreusement 30 cl d’eau ¼ cuillerée à café de cannelle en poudre et faire un trou au centre. 1 œuf battu pour dorer 1 pointe de couteau de clou de girofle • Quand l’eau a atteint son point en poudre d’ébullition, la verser sur la farine, Sel et mélanger à l’aide d’une fourchette, Le jus de 2 citrons Appareil puis, dès que la température 3 jaunes d’œufs le permet mélanger avec les mains 200 g de lard salé (gras avec un peu et incorporer les jaunes d’œufs de maigre) haché ; ou 150 g si l’on a 1 cuillerée à soupe de vin blanc en malaxant bien la pâte jusqu’à de la moelle de veau liquoreux (de type Montlouis ou Vouvray,…) ce qu’elle soit bien homogène. 4 ris de veau Sel et poivre du moulin • La laisser reposer à couvert et au chaud dans une jatte pendant 30 minutes. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 4 4
• Pendant ce temps, préparer cercle à bavarois haut, d’un diamètre permettra de détacher un couvercle, les ris de veau. de 22 centimètres une fois la cuisson effectuée. et le poser sur une plaque •P our pouvoir enlever leur peau •D orer uniformément à l’œuf battu. à pâtisserie saupoudrée de farine. externe, les plonger pendant quelques •F aire cuire au four à 180-190 degrés secondes dans l’eau bouillante puis • Étaler la bonne moitié de la pâte pendant 1 heure 30, en surveillant la les rafraîchir. encore tiède et bien malléable sur un couleur. plan fariné en une abaisse épaisse. •P rélever ensuite délicatement i le pâté dore trop vite, le protéger •S les peaux externes. • Foncer le cercle en laissant déborder avec un papier sulfurisé ou aluminium. la pâte sur les bords. •M ettre les ris de veau dans une •B attre au fouet trois jaunes casserole d’eau où ils seront bien à • Façonner la pâte qui se travaille d’œufs avec le jus de 2 citrons l’aise, avec 1 bonne cuillerée de gros aisément comme une pâte et 1 cuillerée de vin liquoreux. sel et porter à ébullition à modeler. à feu très doux. •Q uand le pâté est cuit, le sortir • Répartir uniformément dans le fond du four, ôter le couvercle en suivant • Maintenir une ébullition très légère 1/3 du lard râpé, puis l’appareil délicatement la prédécoupe pendant 2 minutes, puis les égoutter de ris. et verser dans le pâté bouillant et les plonger dans l’eau froide. • Ajouter le reste de lard, de manière à le mélange jaunes d’œufs/jus •L es couper ensuite en gros dés, puis remplir parfaitement le pâté de citron. Remettre le couvercle en les mélanger avec les épices, les en forme de dôme léger. place. groseilles ou le vinaigre de cidre. • Abaisser le reste de pâte et couvrir le •D émouler en décollant d’abord •N e pas hésiter à poivrer pâté en soudant bien les bords. à l’aide d’une spatule le pâté du fond généreusement pour relever de la plaque, puis des bords du moule • Faire une petite décoration sur le le goût naturellement fade en passant un couteau tout autour. dessus, fleurs ou feuilles à son gré, de cette farce. et faire une entaille circulaire légère Servir tel quel. •P our modeler le pâté, prendre un dans la pâte sur le dessus, ce qui L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 45
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PLATS PAUPIETTES DE VEAU INGRÉDIENTS 2 jaunes d’œufs 4 grandes escalopes de veau fines, 1/3 cuillerée à café de cannelle battues et aplaties par le boucher en poudre 1 cuillerée à soupe de graines ½ cuillerée à café de poivre moulu de fenouil pilées 10 cl de verjus (ou de vinaigre de cidre) 3 cuillerées à soupe 10 cl de jus d’orange amère de bon vinaigre de vin (ou 10 cl d’un mélange de jus 350 g de chair de veau maigre hachée de citron et d’orange douce) 100 g de lard salé haché 5 cl de jus de raisin rouge bien sucré 50 g de lard coupé en tranches fines 40 g de raisins secs blonds (de Grèce, sans pépins) bien lavés à l’eau tiède 6 cuillerées à soupe d’herbes odoriférantes hachées très finement 2 bonnes pincées de safran en filaments (comprenant une feuille de blette, un 1 morceau d’écorce de cannelle bouquet de persil et quelques brins de de 3 cm de long environ menthe, sauge, romarin, marjolaine, etc.) Cure-dents Une petite gousse d’ail hachée finement Sel et poivre L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 47
PLATS PRÉPARATION • Mélanger les graines de fenouil pilées avec le vinaigre • Leur donner couleur sur toutes les faces en les passant de vin, quelques pincées de sel et de poivre fraîchement au gril, posées sur des tranches de lard, et en ayant soin moulu. de récupérer la graisse qui s’écoule dans une lèchefrite. Lorsqu’elles sont à peine dorées, les retirer. •C ouper les escalopes en deux et bien les aplatir. Les enduire généreusement à l’aide d’un pinceau • Récupérer la graisse de la lèchefrite et la verser dans du mélange précédent et réserver. une cocotte à fond épais. Poser les paupiettes sur la graisse, ajouter le verjus, le jus d’orange amère, le jus de raisin, •P réparer la farce en mélangeant la viande hachée, le lard l’écorce de cannelle, les raisins secs, le safran, haché, les herbes, l’ail, les épices et les jaunes d’œufs. un peu de sel et de poivre. Le mélange doit être bien homogène. Saler modérément si le lard est très salé. • Faire mijoter pendant 45 minutes à 1 heure, à feu très doux et à couvert. Servir en versant le jus et les raisins •F açonner en forme de petit rouleau le volume sur la viande. de 2 cuillerées à soupe de farce et enfermer en roulant dans chaque escalope. Fermer avec un cure-dent en prenant soin que la farce ne déborde pas sur les côtés. On obtient ainsi 8 paupiettes. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 48
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PLATS INGRÉDIENTS 1,5 kg de petits pois frais PETITS POIS À LA CRÈME 40 g de beurre 1 petit oignon PRÉPARATION 1 petit bouquet de persil • Écosser les petits pois et les laver rapidement. 1 jaune d’œuf •F aire fondre le beurre dans une cocotte. ¼ litre d’eau minérale •A jouter les petits pois et les remuer pour qu’ils soient bien enrobés de graisse. 2 cuillerées à soupe •A jouter l’oignon, le persil et l’eau minérale. de crème fraîche 1 cuillerée à café de sucre •S aler et faire cuire à couvert à feu doux pendant 15 minutes. Sel •L orsque les petits pois sont tendres mais encore bien verts, retirer l’oignon, enlever le persil et le hacher. •B attre la crème, le jaune d’œuf, le sucre et ajouter le hachis de persil. •V erser le tout sur les petits pois bien chauds. Mélanger, rectifier l’assaisonnement si nécessaire, et servir. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 50
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PLATS INGRÉDIENTS TOURTE D’ASPERGES Pâte brisée 250 g de farine 125 g de beurre Sel PRÉPARATION de matière grasse et perde de son humidité. Eau • Préparer la pâte à l’avance et réserver au frais. • Retirer du feu et ajouter la mozzarella, Appareil les raisins, le parmesan, le sucre et 1,5 kg d’asperges •É plucher soigneusement les asperges les épices. Rectifier l’assaisonnement (1 kg de vertes, 500 g de blanches) en ne conservant que les parties si nécessaire. Laisser bien refroidir et les plus tendres. réserver. 50 g de beurre •F aire cuire à l’eau avec du sel • Étendre la pâte en une première abaisse. 100 g de mozzarella (ou, mieux, à la vapeur) pendant une dizaine de minutes. Elles ne doivent • Foncer un moule à tourte (diamètre 30 g de parmesan râpé pas être trop cuites, tendres, sans plus. 22 cm) et faire une seconde abaisse 2 cuillerées à soupe d’herbes qui servira à couvrir la tourte. aromatiques hachées •B ien les égoutter, puis les mettre sur un torchon pour qu’elles perdent bien • Verser l’appareil dans la première (persil, menthe, marjolaine) leur eau. abaisse et recouvrir de la deuxième 20 g de raisins secs lavés en soudant bien les bords. •H acher les herbes, puis la mozzarella 1 cuillerée à café de sucre • Pour éviter qu’ils ne se décollent sur une autre planche. ¼ de cuillerée à café en cours de cuisson, pratiquer une •H acher les asperges, ajouter les cheminée au centre de la tourte que de noix de muscade en poudre herbes et faire revenir le mélange l’on maintiendra ouverte avec un petit ¼ de cuillerée à café à la poêle dans le beurre pendant morceau de carton roulé. Faire cuire à de poivre moulu quelques instants en remuant jusqu’à four chaud (225 degrés) pendant 45 min Sel ce que le mélange s’imprègne bien à une heure. Servir au sortir du four. L E S R E C E T T E S R E N A I S SA N C E [ S ) / 52
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