PROGRAMME - Cinéma Le Fontenelle
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Cinéma Le Fontenelle 10, rue Carnot - 78160 Marly-le-Roi Tél : 01 39 16 39 10 Cinemafontenelle@ymail.com Inscriptions à la newsletter du Cinéma Réservez vos places sur www.cinemarly.fr Cinéma Le Fontenelle Tarifs du festival : 5,50 euros Pass Festival : 20 euros (5 places) L’Equipe du Fontenelle Direction : Michel Enten & Gisèle Enten Régie, Organisation, Communication : Isabelle Declercq , Delphine Lemesle, Gregory Curvelier, Eric Verdin, Anderson Bankolé, Finances et Administration : Valérie Libermann Conférenciers : Dominique Legrand, Bruno Chéry Création graphique : Frédéric Jolivot et Laura Harter 2
Mesdames, Messieurs, Chers amis, Le mot de la Ville Après Alexandre Dumas en 2016, année de création du festival, le thème du voyage en 2017, celui du polar en 2018, la ville de Marly-le- Roi vous propose, cette année, de placer ce festival sous le signe du « biopic », genre qui rencontre un vrai succès auprès des cinéastes et des spectateurs ces dernières années. Du 14 au 19 mars, toute l’équipe du cinéma Le Fontenelle vous offre une programmation exceptionnelle avec, à l’affiche, des classiques du genre, des films plus récents et, bien sûr, comme les années précédentes, des rencontres avec des réalisateurs, qui sauront vous faire partager leur amour du cinéma et des personnages qu’ils ont choisi de porter à l’écran. Cinéastes, scénaristes, journalistes et passionnés de cinéma partageront, avec le public, c’est-à-dire avec vous tous, leurs regards croisés sur la richesse de cette programmation, qui permettra aux spectateurs de découvrir, ou de revoir, quelques-uns des « biopics » les plus emblématiques de ces dernières années et de faire connaissances avec des personnages aux destins exceptionnels. Nous formons le vœu, cette année encore, que ce festival s’étoffe toujours plus et nous vous remercions, très chaleureusement, chers spectateurs, pour votre fidélité et votre soutien, qui contribuent au succès de cet événement, mais également à celui du Cinéma Le Fontenelle. Bon festival 2019 ! Stéphanie THIEYRE Jean-Yves PERROT, Maire-adjoint chargée de la Maire de Marly-le-Roi culture, du patrimoine, de la création, de la vie associative et des jumelages 3
Chers Amis, Le mot de L’organisateur Depuis le 1er septembre 2018, votre cinéma de prédilection, le Fontenelle, a pris un nouveau tournant. La passion du cinéma est de retour et avec elle, le soutien aux auteurs et œuvres cinématographiques. À l’occasion de cette nouvelle édition du Festival de Marly-le-Roi, qui fait le lien entre le 7e ART et la Littérature, nous sommes particulièrement heureux de vous proposer une sélection de films qui ont marqué les esprits autour d’un thème d’une grande richesse pour le cinéma : le « Biopic » et autres réflexions sur la vie ou l’œuvre d’un personnage. Réalité historique, source d’inspiration, mode de réflexion sur l’art, digressions, caricatures, permettent aux cinéastes de s’approprier un genre pour mieux réécrire leur sujet : la véracité n’est pas une obsession. Il s’agit plutôt pour les grands réalisateurs de confronter leur propre expérience de vie avec le sujet et les personnages au centre de l’œuvre. Cela donne de (très) grands moments de cinéma que nous vous offrons de voir ou revoir en découvrant le programme très varié produit avec la ville de Marly-le-Roi. Mark Zuckerberg, Jackie Kennedy, Oskar Schindler, Barbara, Yves Saint-Laurent, Vincent Van Gogh, Django Reinhardt, Stefan Sweig ou Oscar Wilde, leurs fantômes planeront sur le Fontenelle du 14 au 19 mars 2019… Et puis nous aurons le privilège de recevoir deux grands auteurs, réalisateurs qui se sont lancés dans la retranscription d’un épisode marquant de la société française : l’élection présidentielle de 2007 vue à travers les yeux de Nicolas Sarkozy pour Xavier Durringer et le destin d’un résistant, Robert Antelme vécu par une jeune femme qui deviendra Marguerite Duras… Nous n’oublions pas le jeune public pour qui le cinéma doit être un lieu pour grandir et pour apprendre… plusieurs films leur sont dédiés. En attendant que d’autres vies ne deviennent de nouvelles histoires de cinéma, très bon festival à tous. Michel ENTEN 4
Jeudi JEUDI 14 MARS À 14H00 LES HEURES SOMBRES Réalisé par Joe Wright avec Gary Oldman, Kristin Scott-Thomas, Ben Mendelsohn (USA, Royaume-Uni | 2017 | VO | 2h06) Homme politique brillant et plein d’esprit, Winston Churchill est un des piliers du Parlement du Royaume-Uni, mais à 65 ans déjà, il est un candidat improbable au poste de Premier Ministre. Il y est cependant nommé d’urgence le 10 mai 1940, après la démission de Neville Chamberlain, et dans un contexte européen dramatique marqué par les défaites successives des Alliés face aux troupes nazies et par l’armée britannique dans l’incapacité d’être évacuée de Dunkerque. Alors que plane la menace d’une invasion du Royaume-Uni par Hitler et que 200 000 soldats britanniques sont piégés à Dunkerque, Churchill découvre que son propre parti complote contre lui et que même son roi, George VI, se montre fort sceptique quant à son aptitude à assurer la lourde tâche qui lui incombe. Churchill doit prendre une décision fatidique : négocier un traité de paix avec l’Allemagne nazie et épargner à ce terrible prix le peuple britannique ou mobiliser le pays et se battre envers et contre tout. Contrechamp évident de Dunkerque, « Les Heures Sombres » marque la conscience par son esprit humaniste, sa réalisation soignée et son Gary Oldman parfait. 5
Jeudi JEUDI 14 MARS À 20H30 EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR LA CONQUÊTE Réalisé par Xavier Durringer avec Denis Podalydès, Florence Pernel, Bernard Le Coq (France | 2011 | 1h45) 6 mai 2007, second tour de l’élection présidentielle. Alors que les Français s’apprêtent à élire leur nouveau Président, Nicolas Sarkozy, sûr de sa victoire, reste cloîtré chez lui, en peignoir, sombre et abattu. Toute la journée, il cherche à joindre Cécilia qui le fuit. Les cinq années qui viennent de s’écouler défilent : elles racontent l’irrésistible ascension de Sarkozy, semée de coups tordus, de coups de gueule et d’affrontements en coulisse. La conquête : l’histoire d’un homme qui gagne le pouvoir et perd sa femme. Un ton et des performances à la fois très justes et très caricaturales. À la fois effrayant et grandiose. Sarkozy tient son biopic ! 6
Vendredi VENDREDI 15 MARS À 14H00 THE HAPPY PRINCE Réalisé par Rupert Everett Avec Rupert Everett, Colin Firth, Colin Morgan (II) (Grande-Bretagne, Belgique, Italie, Allemagne | 2018 | VO | 1h45) À la fin du XIXe siècle, le dandy et écrivain de génie Oscar Wilde, intelligent et scandaleux brille au sein de la société londonienne. Son homosexualité est toutefois trop affichée pour son époque et il est envoyé en prison. Ruiné et malade lorsqu’il en sort, il part s’exiler à Paris. Dans sa chambre d’hôtel miteuse, au soir de sa vie, les souvenirs l’envahissent… Est-ce bien lui celui qui, un jour, a été l’homme le plus célèbre de Londres ? L’artiste conspué par une société qui autrefois l’adulait ? L’amant qui, confronté à la mort, repense à sa tentative avortée de renouer avec sa femme Constance, à son histoire d’amour tourmentée avec Lord Alfred Douglas et à Robbie Ross, ami dévoué et généreux, qui a tenté en vain de le protéger contre ses pires excès ? De Dieppe à Naples, en passant par Paris, Oscar n’est plus qu’un vagabond désargenté, passant son temps à fuir. Il est néanmoins vénéré par une bande étrange de marginaux et de gamins des rues qu’il fascine avec ses récits poétiques. Car son esprit est toujours aussi vif et acéré. Il conservera d’ailleurs son charme et son humour jusqu’à la fin : « Soit c’est le papier peint qui disparaît, soit c’est moi… » Déjouant les pièges de l’embaumement du grand homme et de la reconstitution vitrifiée, le réalisateur-comédien livre avec sincérité, le portrait d’un roi déchu, personnage et narrateur du conte qui offre sa matrice narrative et son titre à la biographie. 7
Vendredi VENDREDI 15 MARS À 17H00 MOI, TONYA Réalisé par Craig Gillespie avec Margot Robbie, Allison Janney, Sebastian Stan (USA | 2017 | VO | 2h00) En 1994, le milieu sportif est bouleversé en apprenant que Nancy Kerrigan, jeune patineuse artistique promise à un brillant avenir, est sauvagement attaquée. Plus choquant encore, la championne Tonya Harding et ses proches sont soupçonnés d’avoir planifié et mis à exécution l’agression… Un film cash, politiquement incorrect et qui a trouvé le parfait équilibre entre humour, émotion et mouvements bruts de caméras pour reproduire au mieux les incroyables figures réalisées par une Tonya Harding qui donnait tout. On a adoré ce biopic explosif à la fois burlesque et tragique porté par Margot Robbie et son interprétation triple axel. 8
VENDREDI 15 MARS À 20H15 PRÉSENTÉ PAR ÉRIC LIBIOT JACKIE Réalisé par Pablo Larraín avec Natalie Portman, Peter Sarsgaard, Greta Gerwig (USA | 2016 | VO | 1h40) 22 Novembre 1963 : John F. Kennedy, 35e président des États-Unis, vient d’être assassiné à Dallas. Confrontée à la violence de son deuil, sa veuve, Jacqueline Bouvier Kennedy, First Lady admirée pour son élégance et sa culture, tente d’en surmonter le traumatisme, décidée à mettre en lumière l’héritage politique du président et à célébrer l’homme qu’il fut. Alors, oui, Natalie Portman est Jackie Kennedy. Et désormais, Jackie Kennedy est Natalie Portman. C’est en cela que se mesure la réussite exceptionnelle du film. Sans jamais renoncer à l’aura de mystère et de solitude de Jackie, Larraín passionne avec ces instants où l’Histoire bascule dans la légende. 9
Samedi SAMEDI 16 MARS À 11H00 HOMMAGE À JOSEPH JOFFO UN SAC DE BILLES Réalisé par Christian Duguay avec Dorian Le Clech, Batyste Fleurial, Patrick Bruel (France | 2016 | 1h54) Dans la France occupée, Maurice et Joseph, deux jeunes frères juifs livrés à eux-mêmes, font preuve d’une incroyable dose de malice, de courage et d’ingéniosité pour échapper à l’invasion ennemie et tenter de réunir leur famille à nouveau. Il s’agit de la seconde adaptation du livre de Joseph Joffo, Un sac de billes, paru en 1973. L’atout numéro un d’Un sac de billes, c’est son casting. La complicité entre Batyste Fleurial et Dorian Le Clech, interprètes des jeunes héros, ne fait aucun doute quand Patrick Bruel et Elsa Zylberstein émeuvent en parents protecteurs et courageux. Une belle réussite pour cette relecture classique et émouvante. SAMEDI 16 MARS À 13H45 DANS L’OMBRE DE MARY LA PROMESSE DE WALT DISNEY Réalisé par John Lee Hancock avec Tom Hanks, Emma Thompson, Paul Giamatti (USA, Grande-Bretagne, Australie | 2014 | 2h05) Lorsque les filles de Walt Disney le supplient d’adapter au cinéma leur livre préféré, « Mary Poppins », celui-ci leur fait une promesse... qu’il mettra vingt ans à tenir ! Dans sa quête pour obtenir les droits d’adaptation du roman, Walt Disney va se heurter à l’auteure, Pamela Lyndon Travers, femme têtue et inflexible qui n’a aucunement l’intention de laisser son héroïne bien aimée se faire malmener par la machine hollywoodienne. Mais quand 10
les ventes du livre commencent à se raréfier et que l’argent vient à Samedi manquer, elle accepte à contrecoeur de se rendre à Los Angeles pour entendre ce que Disney a imaginé... Au cours de deux semaines intenses en 1961, Walt Disney va se démener pour convaincre la romancière. Armé de ses story-boards bourrés d’imagination et des chansons pleines d’entrain composées par les talentueux frères Sherman, il jette toutes ses forces dans l’offensive, mais l’ombrageuse auteure ne cède pas. Impuissant, il voit peu à peu le projet lui échapper... Ce n’est qu’en cherchant dans le passé de P.L. Travers, et plus particulièrement dans son enfance, qu’il va découvrir la vérité sur les fantômes qui la hantent. Ensemble, ils finiront par créer l’un des films les plus inoubliables de l’histoire du 7e art... Beau film, très atypique de la part de Disney qui met en avant les aléas de la création et de la sensibilité de ceux qui y participent. « Dans l’ombre de Mary» mérite d’être mis en pleine lumière. C’est une fiction drôle, savoureuse, émouvante, haute en couleur. SAMEDI 16 MARS À 16H30 BARBARA Réalisé par Mathieu Amalric avec Jeanne Balibar, Mathieu Amalric, Vincent Peirani (France | 2017 | 1h37) Une actrice va jouer Barbara, le tournage va commencer bientôt. Elle travaille son personnage, la voix, les chansons, les partitions, les gestes, le tricot, les scènes à apprendre, ça va, ça avance, ça grandit, ça l’envahit même. Le réalisateur aussi travaille, par ses rencontres, par les archives, la musique, il se laisse submerger, envahir comme elle, par elle. Entre cinéma et fantasme, une vertigineuse mise en abyme pour Barbara la funambule. Amalric compose une vibrante cantate d’amour éternel. 11
Samedi SAMEDI 16 MARS À 18H15 PRÉSENTATION DE DOMINIQUE LEGRAND THE SOCIAL NETWORK Réalisé par David Fincher avec Jesse Eisenberg, Justin Timberlake, Andrew Garfield (USA | 2010 | VO | 2h00) Une soirée bien arrosée d’octobre 2003, Mark Zuckerberg, un étudiant qui vient de se faire plaquer par sa petite amie, pirate le système informatique de l’Université de Harvard pour créer un site, une base de données de toutes les filles du campus. Il affiche côte à côte deux photos et demande à l’utilisateur de voter pour la plus canon. Il baptise le site « Facemash ». Le succès est instantané : l’information se diffuse à la vitesse de l’éclair et le site devient viral, détruisant tout le système de Harvard et générant une controverse sur le campus à cause de sa misogynie. Mark est accusé d’avoir violé intentionnellement la sécurité, les droits de reproduction et le respect de la vie privée. C’est pourtant à ce moment qu’est né ce qui deviendra Facebook. Peu après, Mark crée thefacebook.com, qui se répand comme une trainée de poudre d’un écran à l’autre d’abord à Harvard, puis s’ouvre aux principales universités des États-Unis, de l’Ivy League à Silicon Valley, avant de gagner le monde entier... Cette invention révolutionnaire engendre des conflits passionnés. Quels ont été les faits exacts, qui peut réellement revendiquer la paternité du réseau social planétaire ? Ce qui s’est imposé comme l’une des idées phares du XXIe siècle va faire exploser l’amitié de ses pionniers et déclencher des affrontements aux enjeux colossaux... Miracle d’écriture, The Social Network est autant un film sur l’invention de Facebook que sur l’impact d’Internet sur les rapports humains. Un des films qu’on regardera dans soixante ans pour comprendre les années 2000. 12
Samedi SAMEDI 16 MARS À 20H45 Concert de Jazz « MANOUCHE » Garry Nayah et Pierre Richeux Garry Nayah et Pierre Richeux sont deux guitaristes de jazz manouche qui rejouent avec passion cette musique dansante et envoutante créée par Django Reinhardt et Stéphane Grappelli dans les années 30. Puisant dans le folklore traditionnel de la musique gitane à l’influence multiculturelle, de la musique populaire française du début 20e siècle et de la musique jazz qui en était à ses débuts, ces musiciens vont vous enchanter avec leur répertoire et leur amour de cette musique. SUIVI DE LA PROJECTION DU FILM DJANGO Réalisé par Étienne Comar avec Reda Kateb, Cécile de France, Béa Palya (France | 2017 | 1h57) En 1943, pendant l’occupation allemande, le tsigane Django Reinhardt, véritable « guitare héros », est au sommet de son art. Chaque soir il fait vibrer le tout Paris aux Folies Bergères avec sa musique swing alors qu’en Europe, ses frères sont pourchassés et massacrés. Lorsque la propagande allemande veut l’envoyer à Berlin pour une série de concerts, il sent le danger et décide de s’évader en Suisse aidé par une de ses admiratrices, Louise de Klerk. Pour passer, il se rend à Thonon-les-Bains, sur les bords du lac Léman, avec sa femme enceinte, Naguine et sa mère Negros. Mais l’évasion est plus compliquée que prévue, Django et ses proches se retrouvent plongés dans la guerre. Pendant cette période dramatique, il n’en demeure pas moins un musicien exceptionnel qui résiste avec sa musique, son humour, et qui cherche à approcher la perfection musicale... Plutôt que le biopic hagiographique attendu, un film qui a la belle idée de replacer Django dans le contexte tragique du sort réservé aux Tsiganes par les nazis, y trouvant une densité que renforce encore l’étonnante composition de Reda Kateb. 13
J Dimanche DIMANCHE 17 MARS À 11H00 LES AVENTURES DE PINOCCHIO Réalisé par Luigi Comencini avec Andrea Balestri, Nino Manfredi, Gina Lollobrigida (Italie | 1972 | VF | 2h15) Gepetto est un menuisier toscan sans le sou. Afin de combler sa solitude, il décide de se fabriquer un pantin de bois, qu’il prénomme Pinocchio. Son ouvrage terminé, pour oublier la faim qui le tenaille, il va se coucher. Dans la nuit glaciale, la fée Turquoise anime la marionnette qui se comporte dès lors comme un petit garçon de chair et de sang, à la grande joie de Gepetto, qui a toujours rêvé d’avoir un fils. Mais Pinocchio se révèle être turbulent. Il fait l’école buissonnière et disparaît bientôt avec un directeur de cirque et son théâtre ambulant de marionnettes. Désespéré, le pauvre Gepetto se lance à sa recherche. Commencent alors des aventures rocambolesques… Les Aventures de Pinocchio (sous-titré Histoire d’un pantin ; Le avventure di Pinocchio. Storia di un burattino) est un roman pour enfants écrit en 1881 par le journaliste et écrivain italien, originaire de Toscane, Carlo Lorenzini, plus connu sous son nom de plume : Carlo Collodi (1826-1890). Il met en scène le personnage de Pinocchio, pantin de bois dont le nez s’allonge à chacun de ses mensonges. Un film culte du cinéma italien avec le grand Nino Manfredi à voir pour la première fois en version restaurée. 14
J Dimanche DIMANCHE 17 MARS À 15H00 LE PETIT PRINCE Réalisé par Mark Osborne (France | 2014 | 1h47) C’est l’histoire d’une histoire. C’est l’histoire d’une petite fille, intrépide et curieuse, qui vit dans un monde d’adultes. C’est l’histoire d’un aviateur, excentrique et facétieux, qui n’a jamais vraiment grandi. C’est l’histoire du Petit Prince qui va les réunir dans une aventure extraordinaire. À la fois moderne et classique, cette adaptation du roman de Saint-Exupéry est une vraie réussite universelle et scénaristique. On embarque d’emblée à la suite de ce « Petit Prince » enchanteur et sensible, qui sait si bien nous émouvoir. 15
Dimanche DIMANCHE 17 MARS À 17H00 LA LISTE DE SCHINDLER Réalisé par Steven Spielberg avec Liam Neeson, Ben Kingsley, Ralph Fiennes (USA | VO | 1994 | 3h15) Évocation des années de guerre d’Oskar Schindler, fils d’industriel d’origine autrichienne rentré à Cracovie en 1939 avec les troupes allemandes. Il va, tout au long de la guerre, protéger des juifs en les faisant travailler dans sa fabrique et en 1944 sauver huit cents hommes et trois cents femmes du camp d’extermination de Auschwitz-Birkenau. L’œuvre la plus personnelle d’un immense réalisateur. Après onze ans d’hèsitation, Steven Spielberg s’attaque au chapitre le plus sombre de notre histoire et tourne, dans un superbe noir et blanc et camèra au poing (signé par le chef opérateur Janusz Kaminski qui constitue un atout indéniable), un voyage bouleversant… 16
Dimanche DIMANCHE 17 MARS À 20H30 THE FRONT RUNNER Réalisé par Jason Reitman avec Hugh Jackman, Vera Farmiga, J.K. Simmons (USA | 2018 | VO | 1h54) L’histoire vraie de Gary Hart, un jeune sénateur promis au plus bel avenir, idole des votants américains et favori pour l’investiture Démocrate de l’élection présidentielle de 1988. Une ascension fulgurante qui fut brutalement stoppée par la révélation d’une liaison scandaleuse avec Donna Rice. Pour la première fois de l’histoire, le journalisme politique et la presse à scandale se rejoignaient, et ont provoqué la chute d’un homme politique. Ces événements ont profondément et durablement marqué la scène politique américaine et internationale. 17
Lundi LUNDI 18 MARS À 14H00 STEFAN ZWEIG ADIEU L’EUROPE Réalisé par Maria Schrader avec Josef Hader, Barbara Sukowa, Aenne Schwarz (Allemagne, Autriche, France | 2015 | VO | 1h46) En 1936, Stefan Zweig décide de quitter définitivement l’Europe. Le film raconte son exil, de Rio de Janeiro à Buenos Aires, de New York à Petrópolis. Evocation remuante d’un écrivain majeur du XXe siècle, et surtout de l’exil provoqué par le Nazisme. Le découpage du récit, le rythme et les choix artistiques de la réalisatrice sont absolument remarquables. LUNDI 18 MARS À 17H00 YVES SAINT LAURENT Réalisé par Jalil Lespert avec Pierre Niney, Guillaume Gallienne, Charlotte Le Bon (France | 2014 | 1h46) Paris, 1957. À tout juste 21 ans, Yves Saint Laurent est appelé à prendre en main les destinées de la prestigieuse maison de haute couture fondée par Christian Dior, récemment décédé. Lors de son premier défilé triomphal, il fait la connaissance de Pierre Bergé, rencontre qui va bouleverser sa vie. Amants et partenaires en affaires, les deux hommes s’associent trois ans plus tard pour créer la société Yves Saint Laurent. Malgré ses obsessions et ses démons intérieurs, Yves Saint Laurent s’apprête à révolutionner le monde de la mode avec son approche moderne et iconoclaste. Le film repose essentiellement sur la double présence de Niney et de Gallienne (Bergé), qui font revivre de façon touchante la relation très complémentaire entre le génie et le roc. Notons que Pierre Bergé, qui a souhaité le film, n’est pas allé contre certains voiles levés. Le film y gagne en force et en sincérité. 18
Lundi LUNDI 18 MARS À 20H30 EN PRÉSENCE DU RÉALISATEUR LA DOULEUR Réalisé par Emmanuel Finkiel avec Mélanie Thierry, Benoît Magimel, Benjamin Biolay (France | 2018 | 2h06) Juin 1944, la France est toujours sous l’Occupation allemande. L’écrivain Robert Antelme, figure majeure de la Résistance, est arrêté et déporté. Sa jeune épouse Marguerite, écrivain et résistante, est tiraillée par l’angoisse de ne pas avoir de ses nouvelles et sa liaison secrète avec son camarade Dyonis. Elle rencontre un agent français de la Gestapo, Rabier, et, prête à tout pour retrouver son mari, se met à l’épreuve d’une relation ambiguë avec cet homme trouble, seul à pouvoir l’aider. La fin de la guerre et le retour des camps annoncent à Marguerite le début d’une insoutenable attente, une agonie lente et silencieuse au milieu du chaos de la Libération de Paris. Magnifique adaptation du récit autobiographique de Marguerite Duras. I� y a beaucoup de pudeur et de sensibilité dans cette chronique doublée d’un sublime portrait de femme. 19
Mardi MARDI 19 MARS À 14H00 LES FIGURES DE L’OMBRE Réalisé par Theodore Melfi avec Taraji P. Henson, Octavia Spencer, Janelle Monáe (USA | 2017 | 2h07) Le destin extraordinaire des trois scientifiques afro-américaines qui ont permis aux États-Unis de prendre la tête de la conquête spatiale, grâce à la mise en orbite de l’astronaute John Glenn. Maintenues dans l’ombre de leurs collègues masculins et dans celle d’un pays en proie à de profondes inégalités, leur histoire longtemps restée méconnue est enfin portée à l’écran. Dans un registre plus dramatique, s’inspirant de la réalité, il éclaire non seulement trois « personnages » méconnus, mais aussi leurs interprètes, à l’heure où les questions de ségrégation son� toujours d’actualité. I� relate le parcours de chacune d’entre elles et de leur amitié. MARDI 19 MARS À 17H00 PRÉSENTÉ PAR BRUNO CHÉRY VAN GOGH Réalisé par Maurice Pialat avec Jacques Dutronc, Alexandra London, Bernard Le Coq (France | 1991 | 2h38) Les derniers jours du peintre Van Gogh venu se faire soigner chez le docteur Gachet à Auvers- sur-Oise. Terribles derniers jours partagés entre une création intensive, des amours malheureuses et surtout le désespoir. Solitude intérieure d’un artiste brisé par l’hypocrisie du monde. Émouvant portrait de Van Gogh habité par un Dutronc fiévreux et tourmenté. Inondé de non-dits assourdissants, ce monument de Pialat dépeint l’homme que fut Vincent, éternel créateur à fleur de peau. 20
Mardi MARDI 19 MARS À 20H15 PRÉSENTATION PAR DOMINIQUE LEGRAND ZERO DARK THIRTY Réalisé par Katryn Bigelow avec Jessica Chastain, Jason Clarke, Joel Edgerton (États-Unis | 2012 | VO | 2h29) Avertissement : des scènes, des propos ou des images peuvent heurter la sensibilité des spectateurs Le récit de la traque d’Oussama Ben Laden par une unité des forces spéciales américaines. Derrière le « reported film », il y a, avant tout, une grande fiction sur l’Autre de l’Amérique, cette nécessaire chimère qui l’éclaire dans le noir et qui, avant Ben Laden, eut d’autres noms. Dans le chaos des mensonges d’État, l’impasse d’une réalité historique est abordée sous l’angle d’une dévorante obsession. Respect ! LE FESTIVAL DANS LA VILLE MARDI 12 MARS À 19H00 à la bibliothèque Pierre Bourdan (37, avenue de Saint-Germain) Conférence-Rencontre sur « les Biopics cinématographiques » par Raphaëlle Moine, Professeure en études cinématographiques et audiovisuelles (Université Sorbonne Nouvelle –Paris III), auteure de l’essai « Vies héroïques ; biopics masculins, biopics féminins » ed Vrin 2017. Entrée libre, dans la limite des places disponibles. JEUDI 14 MARS À 18H00 à la bibliothèque Pierre Bourdan (37, avenue de Saint-Germain) Café des Arts sur les Biopics Partageons nos biopics préférés ! Une sélection de films, dont des versions DVD sont disponibles à la bibliothèque, sera présentée par les bibliothécaires. Entrée libre. 21
Xavier Durringer Les Invités d’Honneur Né à Paris, Xavier Durringer se passionne très vite pour le théâtre. Il fréquente la réputée Acting International. Au sortir de cette école, il crée, à la fin des années 80, une compagnie théâtrale nommée la Lézarde. Cette initiative lui permet d’écrire et de mettre en scène de nombreuses pièces. Il constitue une troupe avec des comédiens comme Eric Savin, Gérald Laroche, Edouard Montoute ou Jean Miez. Parmi ses oeuvres les plus connues figurent Une rose sous la peau (1988), La Quille (1999), Histoires d’Hommes (2005) et Les Déplacés (2005). Durringer est régulièrement invité au Festival d’Avignon pour y faire jouer ses pièces. Il y a conquis le public depuis ses premières mises en scène. Nombre de ses textes, parus en France aux Editions Théâtrales, sont traduits dans de nombreuses langues étrangères. Xavier Durringer passe à la réalisation cinématographique en 1993 avec La Nage indienne, un drame sentimental sur deux hommes et une femme qui essayent de vivre dans l’amour, l’amitié, la nonchalance et l’insouciance. Après cette première tentative, il se tourne vers le polar avec son deuxième long-métrage intitulé J’irai au paradis car l’enfer est ici. Le film fait le récit d’un gangster en quête de rédemption mais condamné malgré lui à la dure loi du milieu. Applaudi dans plusieurs festivals de cinéma dont celui de San Sebastian et de Montréal, J’irai au paradis car l’enfer est ici permet à son cinéaste d’obtenir une certaine reconnaissance critique. Xavier Durringer s’essaye ensuite au film de boxe. Chok dee, sorti en 2004, met en scène un délinquant qui, après un séjour en incarcération, cherche à à changer de vie par le biais des arts martiaux. Durringer tourne aussi quelques courts-métrages et participe à des films collectifs comme 3000 scénarios contre un virus ou Pas d’histoires ! 12 regards sur le racisme au quotidien. En 2011, il réalise cette fois une politique-fiction, La Conquête, qui revisite les dessous de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy entre 2003 et 2007. Le film fait date dans l’histoire du cinéma français : jamais auparavant un long-métrage de fiction n’avait été réalisé sur un Président de la République encore dans l’exercice de ses fonctions. La Conquête est projeté en sélection officielle à Cannes en 2011. Son dernier film, Paradise Beach vient de sortir sur les écrans en février 2019. Xavier Durringer sera présent le jeudi 14 mars à 20h30 pour la projection de La Conquête. Emmanuel Finkiel Il commence sa carrière en 1979, comme assistant-réalisateur. Un emploi qui lui permettra d’apprendre auprès des plus grands : il travaillera ainsi avec Jean-Luc Godard (Nouvelle Vague en 1989), Krzysztof Kieslowski (Trois couleurs - Bleu, Blanc, Rouge en 1993 et 1994), ou Bertrand Tavernier (L’Appât en 1995). En 1995, il passe lui même derrière la caméra et réalise Madame Jacques sur la Croisette, court-métrage autour d’un des sujets récurrents de son oeuvre, la shoah. Primé dans de nombreux festivals, il obtient notamment le César du meilleur court-métrage en 1997 et le prix de la qualité CNC. En 1999, il réalise son premier long, Voyages, également récompensé : il obtient le césar du premier film et du meilleur montage 2000. Après plusieurs courts-métrages, il réalise, en 2001, son second long-métrage, Casting, en reprenant les bandes des auditions de ses deux précédents travaux. Parallélement à sa carrière derrière la caméra, Emmanuel Finkiel est occasionnellement acteur : on peut ainsi le voir dans Le Pont des arts d’Eugène Green en 2004 ou dans De battre, mon cœur s’est arrêté de Jacques Audiard en 2005. 22
En 2009, il revient à ses premières amours en réalisant un troisième long-métrage, Nulle part, terre promise. S’il fallait chercher une ligne de force chez Emmanuel Finkiel, ce serait, dans sa vie comme dans ses films, la présence des absents. Soit un premier long-métrage autour de la Shoah qui fait sensation (Voyages, 1999), une plongée dans les eaux troubles de la maladie (Je suis, en 2012) ou une reconquête compliquée (Nulle part, terre promise, 2009 ; Je ne suis pas un salaud, 2016). Enfin, ce film éclatant, l’un des plus justes et inspirés qu’on connaisse sur cette période, qu’est La Douleur, quatrième long-métrage de fiction qui sort aujourd’hui en salle, adapté du récit dans lequel Marguerite Duras décrit les affres de l’attente de son mari Robert Antelme, déporté en 1944 pour faits de résistance. Emmanuel Finkiel sera présent le lundi 18 mars à 20h30 pour la projection de La Douleur. Raphaëlle Moine Raphaëlle Moine, ancienne élève de l’ENS Ulm/Sèvres, est agrégée de lettres classiques et titulaire d’un DEA d’anthropologie comparée (Ecole Pratique des Hautes Etudes). Depuis 2009, elle est professeure en études cinématographiques et audiovisuelles, à l’Université Sorbonne Nouvelle-Paris 3 et depuis juillet 2011 – Directrice du département Cinéma et Audiovisuel. En janvier 1994, elle a soutenu une Thèse de doctorat, Représentations et fonctions des repas dans le cinéma européen de fiction des années 30 aux années 80, sous la direction d’Hélène Puiseux, École Pratique des Hautes Études, section des Sciences Religieuses. Eric Libiot Vit à Brest jusqu’à l’âge de 20 ans, il monte à Paris en 1981 voir des films de toutes les couleurs. Arrivé au magazine Première en 1992 au service point virgule et suspension, il en repart rédacteur en chef adjoint. Il entre à L’Express le 1er janvier 2000 (date très chic) comme rédacteur en chef adjoint au service Arts et spectacles. Devient rédacteur en chef en 2006, puis rédacteur en chef culture en mars 2016. Aime les chaussures rouges, les pommes de terre mais pas le chocolat Nos Conférenciers Dominique Legrand Dominique Legrand a écrit une dizaine de romans (dont certains en littérature jeunesse) et quelques ouvrages consacrés à des réalisateurs - Brian De Palma, David Fincher, Tobe Hooper, Roman Polanski - dont les univers lui sont familiers. Conférencier en cinéma, il anime depuis 2015, au Fontenelle, le ciné-club qu’il a fondé, rendez-vous régulier de tous les cinéphiles. Son nouveau roman, un thriller angoissant se déroulant sur une île de la côte Est des Etats-Unis, est attendu à l’automne prochain. Bruno Chéry Bruno Chéry, conférencier et animateur de ciné-débats a présenté près de 500 films depuis 2002. Assistant-réalisateur, chargé de production, responsable de post- production, pour le groupe AB, puis TF1 International, il a aussi collaboré à l’unité documentaire de France 2 pendant plusieurs années. Il intervient régulièrement dans plusieurs salles classées Art et essais. 23
PROGRAMME 4 E F e s t i va l du film de M a r ly au cinéma le Fontenelle Jeudi Vendredi Samedi Dimanche Lundi Mardi 14 Mars 15 Mars 16 Mars 17 Mars 18 Mars 19 Mars 11H00 11H00 LES AVENTURES DE UN SAC PINOCCHIO DE BILLES VF - 2H15 1H54 J 14H00 14H00 13H45 15H00 14H00 14H00 DANS L’OMBRE LE PETIT LES HEURES THE HAPPY DE MARY PRINCE STEFAN ZWEIG LES FIGURES SOMBRES PRINCE LA PROMESSE 1H47 ADIEU L’EUROPE DE L’OMBRE VO - 2H06 VO - 1H45 DE WALT DISNEY VO - 1H46 2H07 2H05 J 17H00 16H30 17H00 17H00 17H00 YVES VAN GOGH LA LISTE DE MOI, TONYA BARBARA SAINT 2H38 SCHINDLER VO - 2H00 1H37 LAURENT PRÉSENTÉ PAR VO - 3H15 1H46 BRUNO CHÉRY 18H15 THE SOCIAL NETWORK VO - 2H00 PRÉSENTATION DE DOMINIQUE LEGRAND 20H30 20H15 20H45 20H30 20H30 20H15 LA CONQUÊTE CONCERT DE JAZZ LA DOULEUR ZERO DARK JACKIE THIRTY 1H45 « MANOUCHE » THE FRONT 2H06 VO - 1H40 suivi de VO - 2H29 RUNNER PRÉSENTÉ PAR DJANGO VO - 1H54 PRÉSENTATION ERIC LIBIOT PAR DOMINIQUE 1H57 LEGRAND J : jeune public : en présence du réalisateur
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