LLAA GGAAZZEETTTTEE DDEE LLAA MMAAIISSOONN SSAAIINNTT JJOOSSEEPPHH - Moments de partage - EHPAD Saint-Joseph Mazamet

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LLAA GGAAZZEETTTTEE DDEE LLAA MMAAIISSOONN SSAAIINNTT JJOOSSEEPPHH - Moments de partage - EHPAD Saint-Joseph Mazamet
L A    G A  Z E  T  T E
  DE LA MAISON SAINT JOSEPH

                                                 Moments de partage

  4ième trimestre 2019

Gazette primée par le Conservatoire Francophone des Journaux d'Etablissements en 2000
Prix du numéro : 1 euro
LLAA GGAAZZEETTTTEE DDEE LLAA MMAAIISSOONN SSAAIINNTT JJOOSSEEPPHH - Moments de partage - EHPAD Saint-Joseph Mazamet
SOMMAIRE
2    Editorial
3    La vie de la maison
9    Vie Chrétienne
10   Récit de vie
12   Santé
14   Groupe de parole
16   Psychologie
18   Flash Info Qualité
20    Côté Ressources Humaines
24    Bienvenues, anniversaires, souvenirs
27    Cuisine
28    Jeux
30    Agenda des réunions
31   Calendrier des animations

     Numéro 789‐ ISSN1775‐0520
     Dépôt légal ‐ Janvier 2020
     Directeur de la publication : Michel Camanès
     Imprimé et diffusé par l'Association Galibert‐Ferret

                => Résidence, Maison de retraite (EHPAD),
                => Hébergement temporaire, Aide à domicile,
                => Accueil des Soeurs Aînées
                => Location chambres avec lieux de vie "l'oustalet".
                7 Rue Meyer ‐ 81200 MAZAMET
                Tél : 05 63 61 02 08 ‐ Fax : 05 63 61 17 63
                www.saint‐joseph.asso.fr
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Editorial

         Le mot du Président

      En ce début d’année, je soumets à votre réflexion, deux pensées,
l’une plus sérieuse, l’autre plus humoristique :
           1) « Pour ce qui est de l’avenir, il ne s’agit pas de le prévoir,
mais de le rendre possible ».
           Antoine de Saint Exupéry

        2) « Face au monde qui bouge, il vaut mieux penser le
changement que changer le pansement ».
        Francis Blanche

     L’avenir et le changement pour l’EHPAD SAINT­JOSEPH, cela fait
plusieurs années que nous y pensons, l’année 2020 va enfin voir leur
concrétisation.

     Pour ces changements et ces projets, je formule donc les meilleurs
vœux de réussite pour le bien des résidents et de toutes celles et ceux qui
travaillent au sein de notre Etablissement.
     Enfin, meilleurs vœux de santé et bonheur pour vous tous et pour
vos familles.

                                               Michel CAMANÈS
                                       Président de l’Association Galibert‐Ferret
                                            Gérant l’EHPAD SAINT‐JOSEPH

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Vie de la maison
                              La Semaine Bleue
  Le thème de l’environnement a été au cœur de la semaine bleue. Nous avons consacré une
    après­midi à une mini conférence menée par un ambassadeur de chez Trifyl qui nous a
expliqué comment effectuer le tri au quotidien. Cette intervention nous a éclairé sur la façon
 et l’importance de bien trier nos déchets. Ce qui nous a amené à proposer des espaces de tri
dans chaque service (Tout le matériel nécessaire a été confectionné lors d’une animation avec
 nos résidents). A l’issu de cette semaine nous avons pu récupérer 20 kg de cartons et 1 2 kg
de bouchons. La semaine bleue s’est clôturée par un goûter pris au restaurant par une grosse
    majorité de nos résidents et un second gâteau a été distribué dans les services afin que
                 l’ensemble de la maison puisse profiter de cette animation.
                                                             Cécile Valery et Pascale Climent

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Vie de la maison
        Spectacle d'un duo, violon­flûte traversière
Une salle comble, des résidents très attentifs, voilà que peut commencer le concert donné par un
  violoniste et une dame à la flûte traversière. Ces deux instruments vont nous faire voyager en
   Suède, auprès d’un grand­père et sa petite fille. Ils vont rencontrer des trolls, ces petits êtres
étranges. La légende raconte qu’ils ont les cheveux hirsutes, un gros nez comme un concombre
 et des ongles très longs qui ressembleraient à des griffes. Ils enlèvent le grand­père et la petite
fille. En musique, nous partons avec eux, nous traversons des forêts, contournons des lacs, des
       petits monts en valsant et chantant. Ces petits lutins viennent nous rejoindre dans cette
    promenade fantastique. Puis le calme, les trolls et les lutins ont disparu. Le grand­père et sa
   petite fille se retrouvent seuls, le rêve est terminé pour eux et pour nous aussi. Nous revoilà à
                          Saint­Joseph où on n’est pas si mal tout compte fait !

                                                 Spectacle Jacky Lafaille
                                             Une semaine de novembre tristounette, des journées
                                               pluvieuses et la nuit qui arrive très tôt … Mais, un
                                               après­midi animé par un accordéoniste, est venu
                                              nous réveiller, et cela nous a bien réussi. Beaucoup
                                             de résidents étaient là et ont apprécié cette musique
                                              entraînante, en chantant et même en dansant. Que
                                             de joie et de rires, spontanément une farandole s’est
                                               formée pour terminer cette après­midi festive. Le
                                                  musicien était lui même très content de cette
                                               ambiance, et a remercié les animatrices pour leur
                                             entrain et enthousiasme qu’elles ont su communiquer
                                              à tous les résidents. C’était un bel après­midi passé
                                                                  tous ensemble.

                                                         Joséphine Garcia
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                        Repas à thème : Halloween

  Un repas était prévu pour cette fête, naturellement il devait être préparé par les résidents qui sont
     toujours heureux de cuisiner, se retrouver tous ensemble, papoter, se rappeler le temps où ils
faisaient la cuisine pour toute la famille et chacun a raconté son savoir faire. Le lendemain, la table
  a été joliment décorée à l’image de cette fête : une nappe orange, des assiettes, verres et serviettes
assortis, le milieu de la table avec des citrouilles représentait vraiment cette animation particulière.
    Avec au menu : pizza, velouté de potiron « Cela va de soi », des petites saucisses entourées de
  bandelettes de pâte feuilletée donnant l’impression d’une momie, des röstis de pomme de terre en
 forme de sourire accompagnés de leur sauce tomate, du fromage en forme de fantôme et un gâteau
               au chocolat fondant accompagné de sa crème anglaise, c’était un délice !
  Naturellement tout cela avec l’aide des animatrices qui avec beaucoup de gentillesse, partagent la
                        joie des résidents pour ce grand moment de convivialité.
Cette fête très ancienne qui vient des pays celtes emmenée en Amérique par les immigrants irlandais
      et écossais, est plus récente en France. Cela nous a donné l’occasion de passer un moment
                                              exceptionnel.
                                                                                    Joséphine Garcia
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                              Chorale ''La Mi­Voix''
 Nous avons passé un après­midi en chansons avec la
 chorale ‘’ La Mi­Voix ‘’. La présentation faite par le chef
   de chœur était très sympathique et avec beaucoup
d’humour. Le choix de chansons très variées, de beaux
   textes et surtout bien interprétées ont enchanté les
résidents. Des chants de Noël qui sont chantés en cette
période de l’avent sont toujours très appréciés par nous
  tous. En somme, un après­midi de joie et de rêve en
    attendant Noël, période d’allégresse que tous ont
                   ressentie et aimée.      Joséphine Garcia

                                                   Chorale ''La Musarelle''
                                                C’est lors d’un après­midi bien pluvieux que la
                                                chorale ‘’La Musarelle ‘’ nous a fait le plaisir de
                                                venir nous rendre visite. Leur répertoire varié a
                                                fait chanter la plupart de nos résidents. La java
                                              bleue, fandango du pays basque ainsi que d’autres
                                               grands classiques de la chanson française ont fait
                                                 remonter à la surface de nombreux souvenirs
                                                           agréables pour nos aînés.
                                                Nous tenons tout particulièrement à remercier
                                                Madame Rey, une de nos plus fidèles bénévoles
                                              qui, faisant partie de cette chorale, n’a pas hésité à
                                                               répondre présente.
                                                Un grand merci à l’ensemble de la chorale ‘’ La
                                                Musarelle ‘’ pour leur générosité et la joie qu’ils
                                                           ont su nous communiquer. Cécile Valery

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         Vente d'automne à l'EHPAD Saint­Joseph
 La kermesse 201 9 organisée par l’EHPAD Saint­Joseph a encore une fois connu un franc succès.
L’ implication des résidents dans la réalisation de divers objets tels que : photophores, traîneaux de
père noël, calendrier de l’avent, cadres, … a permis de proposer à la vente un large choix d'objets.
 La clientèle s’est succédé tout au long de la journée avec une nette affluence en milieu de matinée.
     L’ argent ainsi récolté va permettre plusieurs sorties au restaurant et également proposer de
                                         nouvelles animations.
   Merci à tous d’avoir répondu présents. Un grand merci en particulier aux résidents qui se sont
       investis sans relâche pour vous proposer des objets plus originaux les uns que les autres.
                                                                    Cécile Valery et Pascale Climent

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                           Noël à Saint­Joseph !
  Noël, les sapins illuminés, les guirlandes, les crèches, une période d’allégresse. Sans oublier les
cadeaux que l’on offre et que l’on reçoit avec beaucoup de plaisir. A Saint­Joseph, la coutume a été
respectée à la grande joie de tous les résidents, qui ont eu chacun leur petit cadeau de fin d’année.
                     Et un grand merci à tout le personnel pour ces belles fêtes.
                                                                                      Les résidents

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Vie Chrétienne

                Ami, c'est Noël aujourd'hui !

Ami, c'est Noël aujourd'hui !
La nuit de tous les possibles.
Laisse­toi prendre par la magie du Verbe
qui dans l'au­delà des mots nous dit la Parole.
Ami, c'est Noël aujourd'hui !
Allez, laisse­toi porter par les musiques de cette nuit,
par les cadeaux inondés de lumière,
et surtout par l'émerveillement des yeux d'enfants.
Ami, c'est Noël aujourd'hui !
Toutes nos églises chantent qu'un enfant nous est né.
Dans les langes d'un bébé le messie se tient caché,
un Dieu nous est révélé.
Ami, c'est Noël aujourd'hui !
Ouvre tes fenêtres aux horizons de l'étonnement.
Quelque chose s'est passé entre le ciel et nous,
quelqu'un est venu habiter nos rêves.
Ami, c'est Noël aujourd'hui !
Depuis des millénaires
les guetteurs impatients attendaient...
Non, ce n'est pas un rêve !
Ne dis pas : "Si c'était vrai !"
Il va venir, il vient, il est venu, tout est à inventer !

Texte donné par Sœur Caverivière, issu du livre : Mille Textes, textes
  de réflexions et de médiation ponctuelles et communautaires. De
                            Robert Riber.

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Récit de Vie

Geneviève GOMEZ

   Je suis née dans le département de l’ Yonne (89) à Joigny le 21 Novembre 1931. Je suis la
    seconde d’une fratrie de sept enfants (Jacquie, moi, Jeannot, Claude, Colette, Simone et
                                              Danielle).
 Mon père était artisan maçon et maman était à la maison. Mon père d’origine espagnole devait
 partir aux États­Unis avec son meilleur ami. Une fois arrivé à Saint­Nazaire ce prétendu copain
  lui a volé ses papiers , son argent et est parti tout seul en Amérique, il n’a plus jamais eu de
   nouvelles. A partir de là, mon papa s’est retrouvé à Joigny, a trouvé du travail, a rencontré
               maman. Par la suite, mon papa a souhaité redescendre dans le Sud.
Nous avons habité à Douzens à côté de Carcassonne. Je n’ai pas pu aller très longtemps à l’école
car mes parents ont divorcé, ce qui m’a beaucoup chagrinée car j’adorais l’école et j’avais de très
        bons résultats. Maman a gardé mes sœurs et moi j’ai vécu avec papa et mes frères.
                              Par la suite, mon père qui était artisan maçon a trouvé du travail à
                                 Mazamet. Mes frères ont poursuivi leurs études et moi j’ai été
                                 placée à l’âge de dix­sept ans comme garde d’enfant dans une
                               pharmacie à Mazamet. C’est là que j’ai connu mon mari qui était
                                menuisier dans un atelier à côté de la pharmacie. Une cour nous
                             séparait, moi je chantais et lui sifflait, ce qui nous a rapproché. Mon
                               travail me rendait très heureuse car, vu que je m’étais occupée de
                               mes frères, ce n’était pas pour moi une contrainte et, cerise sur le
                              gâteau, ‘’ J’étais rémunérée !’’. J’allais au parc promener les enfants
                                ce qui me plaisait grandement car au départ je pensais n’avoir à
                                                      faire que du ménage !
Nous nous sommes mariés en 1955 et avons habité avec
   mon papa à Payrin. Et par la suite mon mari s’est
installé à son compte et nous avons construit la maison
 à côté de celle de mon papa. Celui­ci est ensuite venu
                  s’installer avec nous.
  Annie est née en 1955 et Philippe en 1962. Ma fille
 Annie a eu un garçon, Cédric et une fille, Séverine et
mon fils a eu un fils, Otis. J’ai le bonheur d’être arrière
    grand­mère d’une ‘’petite‘’ Angelina de 18 ans.

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Récit de Vie
                            Geneviève GOMEZ
  Après m’être occupée de mes petits­enfants, en
1976 j’ai commencé à faire de la gymnastique. Par
la suite, la responsable (animatrice) est partie, et
   le docteur du village qui était le président de
    l’association, m’a demandé de reprendre le
flambeau. J’ai beaucoup réfléchi avant d’accepter
  car mon mari n’était pas très chaud… Ça allait
 bouleverser notre vie bien établie. Lui s’occupait
 déjà du club de cross­country ce qui m’amenait à
        être présente à l’arrivée de toutes les
          manifestations pour le seconder.
                                             Le démarrage a été un peu compliqué mais par la
                                             suite mon mari voyant que j’étais très heureuse a
                                                accepté la situation avec bonheur. Je prenais
                                               beaucoup de plaisir à préparer ses séances en
                                                  cherchant la musique qui allait avec les
                                             enchaînements. Ces séances avaient lieu trois fois
                                              par semaine et en plus le dimanche matin nous
                                             marchions autour de Payrin. Au début nous étions
                                             trente adhérents et au bout de 10 ans nous étions
                                                               quatre­vingt­dix.

 J’ai eu ensuite des problèmes de santé qui m’ont
   forcée à arrêter mes activités au sein du club.
   Mon mari est tombé malade et est décédé en
  1996. En accord avec mes enfants, nous avons
   aménagé la maison pour mon confort et pour
  pouvoir rester le plus longtemps possible chez
    moi. Je me suis offert une petite chienne qui
s’appelait Ida, ce qui me permettait de sortir dans
    le village et de maintenir un bon lien social.

 Mon état s’est dégradé, ma petite chienne est morte quinze jours après. J’ai été hospitalisée
   pendant un mois, ensuite je suis partie en convalescence à Cahuzac. Ayant pour voisine
Madame Jeanine Fabre qui est résidente à Saint­Joseph, nous en avions parlé et comme je ne
pouvais pas rester toute seule chez moi, j’ai commencé par venir en accueil temporaire. Je me
             suis sentie bien à Saint­Joseph et maintenant je suis à la résidence !
                 On s’occupe bien de moi, on mange bien, tout se passe bien !
                                  Propos de Geneviève GOMEZ
                       recueillis par Pascale CLIMENT et Cécile VALERY

                                             12
Santé
     PRISE EN CHARGE DE L'AGITATION PSYCHOMOTRICE DE LA
                       PERSONNE AGÉE
         1 . Introduction :
L'agitation aiguë est une situation d'urgence. Le traitement est à adapter au plus tôt selon que le patient est ou
non opposant ou agressif.
Le traitement d'une agitation aiguë consiste avant tout à établir une relation apaisante avec le patient et à le
rassurer.
Quand la situation le permet, il est utile de rechercher une prise de substances ou de médicaments susceptibles
de causer ou d'aggraver une agitation aiguë, et de solliciter des renseignements auprès de l'entourage.

           2. Chez les personnes avec troubles du comportement :
Chez les patients qui ont une démence, une approche comportementale des crises d'agitation semble réduire
l'utilisation des neuroleptiques, sans augmenter ces crises, ni entraîner de report d'utilisation vers d'autres
psychotropes.
Chez les patients qui ont des troubles cognitifs, une agitation ou une agressivité sont parfois liées à une douleur
méconnue, et traitées à tort par un médicament psychotrope, alors que le traitement adapté est un médicament
antalgique. (exemple globe vésical, fécalome, occlusion intestinale, trouble métabolique)

         3. La prise en charge en général :
Chez les patients en état d'agitation aiguë, quand un médicament psychotrope semble justifié, une forme orale
est le premier choix et s'avère souvent suffisante quand le patient l'accepte.
La dose initiale de psychotrope est en général modérée, puis adaptée en fonction de l'efficacité et des éventuels
effets indésirables.
Une contention physique avant transport à l'hôpital est parfois justifiée.
La contention physique vise à :
         ­ Faciliter la recherche d'une cause à l'agitation aiguë.
         ­ Faciliter l'administration du médicament.
         ­ Eviter des blessures au patient ou au soignant.

        4. Les causes d'agitation :
                 A/ Intoxication :
Une agitation aiguë est souvent liée à une intoxication aiguë par l'alcool ou par divers psychotropes (dont
amphétamines, cocaïne, hallucinogènes), parfois associés.

                 B/ Cause psychiatrique :
Des troubles psychiques très divers sont souvent à l'origine d'une agitation aiguë, notamment : accès maniaque ;
bouffée délirante aiguë ; épisode psychotique aigu ; délire paranoïaque , anxiété ; attaque de panique ; agitation
hystérique ; syndrome confusionnel ; syndrome démentiel.
Une agitation et une agressivité verbale ou physique sont souvent présentes chez les patients qui ont une
démence. Chez les patients déments agités, il est particulièrement utile de rechercher une affection sous­jacente
et une cause médicamenteuse ou toxique.

                 C/ Causes organiques :
Ils exposent à une agitation aiguë, notamment troubles hydroélectrolytiques ; états de choc ; douleurs aiguës
telles que celles liées à une colique néphrétique ; rétention urinaire, hyperthermie, hypoglycémie ; épilepsie ;
hémorragie méningée ; méningite ou méningo­encéphalite ; accident vasculaire cérébral ; traumatisme crânien.

                                                       13
Santé
        5. Prise en charge non médicamenteuse :
Malgré l'urgence, et parfois le danger, le traitement d'une agitation aiguë vise avant tout à établir une relation
apaisante avec le patient pour calmer l'agitation et l'éventuelle agressivité, en l'éloignant de ce qui semble
contribuer à cet état, et à réduire les risques des interventions médicales.
Il est utile d'échanger avec le patient agité sur ses problèmes et sur ses souhaits, d'essayer de comprendre les
raisons de son comportement, de ne pas minimiser ses propos, et de l'informer de ce qu'on lui propose. Une
attitude calme et bienveillante est à adopter, sans répondre à d'éventuelles provocations. Au sein d'une équipe
soignante, il est parfois utile de choisir un référent chargé de dialoguer directement avec le patient agité.
Quand des objets dangereux sont à portée de main ou dans les mains du patient agité, il est prudent de lui
demander de les poser et de s'en éloigner. Il est utile de lui proposer de changer d'environnement, par exemple
de l'accompagner dans une autre pièce pour qu'il se calme.
Quand l'agitation rend le consentement impossible alors que des soins immédiats associés à une surveillance en
milieu hospitalier semblent nécessaires, une hospitalisation est à organiser : sur demande d'un tiers, notamment
un membre de la famille du patient; ou sans demande de tiers en cas de péril imminent; ou sur décision d'un
représentant de l'État. Le patient doit être informé de son état de santé et de ses droits, y compris lors d'une
hospitalisation sans consentement.

        6. Prise en charge médicamenteuse :
Chez les patients en état d'agitation aiguë, quand un médicament psychotrope semble justifié, et qu'il est accepté
par le patient, une benzodiazépine par voie orale est le premier choix.
Une prise ponctuelle de benzodiazépine expose surtout à une somnolence, une confusion, des chutes surtout
chez les personnes âgées.
Les effets sédatifs et hypotenseurs des benzodiazépines sont majorés par de nombreux médicaments. Le risque
de dépression respiratoire liée à une benzodiazépine est accru chez les patients en insuffisance respiratoire
chronique.
Chez les patients en état d'agitation aiguë, quand un traitement psychotrope est jugé nécessaire et que la voie
orale est inadaptée, le recours à la voie intramusculaire est une option.
Chez les patients qui s'opposent à un traitement par voie orale, avec danger pour eux ou leur entourage, la voie
intramusculaire est à préférer à la voie intraveineuse pour des raisons de praticité.

Les psychotropes injectables par voie intramusculaire autorisés en France pour les situations d'agitation aiguë
sont des benzodiazépines et des neuroleptiques.
Chez un adulte en état d'agitation aiguë, quand une benzodiazépine injectable ne convient pas, la libération
immédiate par voie intramusculaire est une alternative.
Le risque d'effets indésirables des neuroleptiques est accru par addition d'effets en cas d'association avec des
médicaments : qui abaissent le seuil de convulsion ; qui ont des effets, hypotenseurs ou sédatifs ; qui provoquent
des torsades de pointes.

        7. Conclusion
L'agitation de la personne âgée est fréquente en institution et sa prise en charge est complexe il faut
privilégier la prise en charge non médicamenteuse rechercher une cause organique à cette agitation et en
dernier recours utiliser des molécules comme les benzodiazépines et les neuroleptiques .

    Texte transmis par Drs Catherine et Jacques Boutot, médecins coordonnateurs
                                 EHPAD St­Joseph.
                        Source revue prescrire (janvier 201 9)

                                                      14
Groupe de parole
                                      L'automne
Le jeudi 24 octobre, nous avons abordé au cours du groupe de parole en patois le thème de
                        l’automne. Voici le texte qui en est ressorti.
Comme chaque automne, on prépare Toussaint, la ‘’ fête de tous les Saints ‘’, le lendemain
c’est le jour des morts. Il faut acheter les chrysanthèmes pour le cimetière.
On profite aussi, de la nature, on peut aller marcher,
ramasser des châtaignes, des champignons, du bois, des
pignes, pour allumer le feu aux premiers froids.
Il y a aussi la chasse aux sangliers, faisans, bécasses, lapins,
lièvres, biches, petits oiseaux, …
On en profite pour confectionner des confitures, avec les
dernières tomates vertes du jardin, ainsi que des gelées de
coings, pâte de coing, pastèque, oranges, citrons et la
fameuse crème de marron.
Autrefois il faisait beaucoup plus froid que maintenant et il
y avait moins de chauffage dans les maisons, nous avions
des lits fermés que l’on réchauffait à l’aide de moine ou
d’une brique bien chaude.
Il y a aussi une activité incontournable au jardin, la
préparation de la terre, pour les futures plantations, le
nettoyage, la tonte avant les grands froids.
Nous allions à l’école avec des sabots dans lesquels on glissait des chaussons en feutre, ou
bien des galoches avec des pneus comme semelles pour ne pas glisser dans la neige. Tout
l’hiver à la veillée, on fabriquait des paniers avec des ‘’ bridoules ‘’ en saule, noisetier, mais
pour les corbeilles à linge il ne fallait pas utiliser du châtaigner car il tâchait le linge avec
son ‘’ tanin ‘’.
A l’automne on greffe les arbres, on récolte, noix, noisettes pour confectionner de délicieux
apéritifs, vin de noix, vin de feuilles de pêcher.
Nous allions aussi au lavoir avec la brouette, même en plein hiver, nous avions froid aux
doigts…
Pour s’éclairer il y avait les lampes à pétrole. Maintenant tout a bien changé et évolué, nous
vivons plus confortablement.
                     Propos recueillis par Pascale Climent et Mme. Rey.
 Étaient présents : René Albert, Michèle Armengaud, Marinette Carayol, Simonne Fabre,
Antoinette Gaubert, René Gourc, Madeleine Houles, Jeanine Rieussec, Lucette Rubini et Marie­
                                      Jeanne Trémoulet.

                                               15
Groupe de parole
                                      L'Avent
C'est en occitan que nous avons revu tous les préparatifs .
Dix jours avant Noël, on fait sonner les cloches (nadalet
en occitan) .
Autrefois nous allions chercher un sapin dans la forêt,
mais à l’heure actuelle on les achète, car il est interdit de
les prélever dans la nature. On le décore avec des
guirlandes, des boules et on pose une étoile au sommet.
On achète du foie gras de canard ou d’oie, et on
confectionne des confits. Et le jour de Noël on les déguste !
On prépare aussi du poisson, des huîtres, des crevettes, de
la baudroie, des langoustines, que l’on déguste avec un
vin blanc sec d’Alsace.
On commande une grosse dinde, que l’on peut
faire cuire au tourne broche, au feu de bois, si
on a la chance d’avoir une cheminée. On peut
farcir cette dinde, avec des marrons, de la chair
à saucisse et un œuf. Mais il ne faut pas
confondre les fruits du marronnier avec les
marrons (du châtaigner) ! On faisait une poêlée
de cèpes, avec de la salade .
Et pour pousser tout ça, un coup de vin rouge.
Autrefois à la sortie de la messe en hiver à Mazamet, sur le site de l’ancienne poste,
après la pharmacie du centre, on nous vendait des petits oiseaux. Ils étaient enfilés
par six sur un bambou, c’était il y a 70 ans…
Ensuite le fromage : Roquefort, Cantal, Chèvre, Brie, Camembert et la graisse de
Noël.
En dessert une bûche et du champagne
Et quelques fruits, des clémentines, des litchis, des ananas… . Et le café avec des
truffes en chocolats.
Ensuite faire la crèche sans mettre le petit Jésus.
Puis nous avons chanté Minuit Chrétien.
C’est un joli chant.
Et nous avons oublié le pousse café…

                   Propos recueillis par Pascale Climent et Mme. Rey.
Étaient présents : René Albert, Michèle Armengaud, Marinette Carayol, Jeanne Chabbert,
  Jeanine Fabre, Ginette Gau, Antoinette Gaubert, René Gourc, Madeleine Houles, Marthe
          Lapeyre, Jeanine Rieussec, Lucette Rubini et Marie­Jeanne Tremoulet.

                                           16
Psychologie

 Le secret professionnel qu'est ce que c'est exactement ?

     Chaque professionnel de santé, est tenu au secret professionnel et au respect de la
confidentialité. Il doit être particulièrement vigilant à ses paroles et à ses gestes dans le
respect de la loi n° 2002­303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du
système de santé.
L’obligation de respecter le secret professionnel est le corollaire du droit du patient au respect
de son intimité et de sa vie privée.
Or la législation qui entoure le secret professionnel et la confidentialité ne semble pas être
toujours parfaitement connue des soignants et les indiscrétions peuvent être fréquentes.

Le secret professionnel peut se résumer en l’interdiction de divulguer à des tiers une
information dont un employé a eu connaissance dans l’exercice de sa profession. Le secret
médical est la composante du secret professionnel qui concerne les professionnels de santé.
La loi n° 2002­303 du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système
de santé réaffirme l’importance du secret professionnel.

Spécificités du secret médical

Les personnels de santé accèdent à la sphère de la vie privée la plus intime des personnes
soignées. Ils interviennent alors que le patient, fragilisé par sa pathologie, se trouve
particulièrement vulnérable. Celui­ci, lors de l’interrogatoire sur ses antécédents, confie des
éléments qui concernent non seulement sa vie personnelle mais aussi sa vie familiale et
socio­professionnelle. Le patient livre ainsi au soignant des données intimes sur sa santé et
parfois aussi sur son existence.

Caractéristiques de la loi du 4 mars 2002: la loi n° 2002­303 du 4 mars 2002 renforce les
éléments relatifs au secret contenus dans les textes antérieurs.
­ Elle formule les questions de la confidentialité et du secret comme un droit des usagers et
plus “seulement” comme une obligation professionnelle.
­ Elle réaffirme la légalité du secret partagé entre professionnels de santé afin d’assurer la
continuité des soins ou de déterminer la meilleure prise en charge possible, sauf opposition
de la part de l’intéressé.
­ L’équipe de soins d’un même établissement de santé est considérée dans son ensemble
comme dépositaire des informations concernant le patient.
­ Elle prévoit des sanctions pénales pour les personnes qui obtiendraient (ou tenteraient
d’obtenir) la communication des informations couvertes par cette obligation.
­ Les sanctions concernant le non­respect du secret médical restent celles prévues par le
Code pénal (un an d’emprisonnement, 15 000 € d’amende). Elles ne préjugent pas
d’éventuelles sanctions dans des cadres disciplinaires (dérogation au Code de déontologie),
vis­à­vis du Code du travail (contrat de travail ou règlement intérieur du salarié) ou
d’éventuelles actions en responsabilité civile pour préjudice (lié par exemple à la révélation
d’une information touchant à la vie privée).
­ Est concerné tout usager du système de santé, c’est­à­dire toute personne sollicitant un
professionnel, un établissement, un réseau de santé ou tout autre organisme participant à la
prévention et aux soins.

                                             17
Psychologie

­ Le secret couvre la santé mais également la vie privée.
­ La confidentialité sur les données conservées ou transmises sur support informatique est
garantie.

Définition de la confidentialité

La confidentialité se définit comme « le fait de s’assurer que l’information n’est seulement
accessible qu’à ceux dont l’accès est autorisé ». Pour le patient, la confidentialité est un pacte
de confiance et de sécurité établi avec les professionnels de santé. Pourtant, maîtriser un
secret collectif est une entreprise délicate. En effet, la rupture de la confidentialité à l’hôpital
est une réalité de tous les jours, souvent en toute innocence.

De fréquents risques d’indiscrétion :
À l’arrivée dans le service, le patient s’entretient parfois avec le personnel soignant dans des
conditions de confidentialité discutables (zone d’accueil encombrée, porte ouverte, etc.).
Quant aux chambres, elles ne sont pas toutes individuelles!

Le public circule dans les couloirs en toute liberté, observant les médicaments transportés,
écoutant les conversations. Le nom des patients est encore parfois affiché sur la porte et la
feuille de soins peut se trouver dans la chambre. De même, les discussions au téléphone
dans les couloirs peuvent laisser échapper des informations sur les patients (nom,
pathologie). Mais les situations les plus à risques sont celles qui concernent la famille du
patient, notamment lorsque les soignants répondent au téléphone à un interlocuteur sans
connaître ni son identité, ni son niveau d’information sur la pathologie.

Le respect de la loi :
La loi du 4 mars 2002 précise que l’établissement de santé garantit la confidentialité des
informations qu’il détient sur les personnes hospitalisées. Par ailleurs, une personne
hospitalisée peut demander que sa présence ne soit pas divulguée et recevoir les visites de
son choix. Aux questions pressantes de la famille, les personnels indiqueront le service
d’hospitalisation, sauf si l’anonymat a été demandé.

Dans l’unité de soins, le personnel restera discret quant à l’état de santé du patient. De même,
aucun renseignement ne sera communiqué par téléphone. La chambre est un lieu privatif
auquel le personnel n’accède qu’avec le consentement des patients.

Conclusion:

Le renforcement des droits des patients depuis 2002 et la réaffirmation par le législateur du
droit au secret et à la confidentialité des soins incitent les soignants à la plus grande vigilance
dans leur pratique quotidienne. La connaissance exacte du cadre réglementaire s’impose
donc à tous.

                                                  Anne­Sophie Stanton, géronto­psychologue.

                                              18
Flash Info Qualité
AUDIT DE SUIVI N°1 ­ ISO9001 : 2015
Les 7 et 8 octobre 2019, nous avons eu un audit de suivi ISO9001: 2015.
Les audits permettent de vérifier régulièrement notre système qualité, d'évaluer notre
organisation, nos forces, nos points faibles et de dégager des pistes d'amélioration.
L'auditeur de Bureau Véritas (organisme certificateur) n'a relevé aucune non conformité.

 F   élicitations donc à tous les personnels de la maison Saint­Joseph pour leurs efforts et

     leur implication dans la démarche.

    ENQUETES DE SATISFACTION :

 ­ Auprès des familles :
 Chaque fin d'année, 25 familles (5 familles par service) sont sollicitées pour une enquête de
 satisfaction. Le questionnaire est complété directement par les familles, sur papier.

 ­ Auprès des résidents :
 Un panel de 20 résidents pris aléatoirement sur les 119 de l'établissement, en tenant
 compte de leurs facultés mentales sont interviewés, une fois par an, en décembre. Le
 questionnaire est complété par le résident, aidé si besoin par l'animatrice qualité.

 ­ Auprès des salariés :
 Une enquête de satisfaction auprès de l'ensemble des salariés de l'établissement est
 réalisée sur différents items (rôle dans l'Ehpad, fournitures, formations suivies....).
 Les résultats sont communiqués lors de la revue de direction.

 Un grand merci aux résidents, aux familles et aux salariés qui consacrent quelques minutes
 pour répondre à ces questionnaires de satisfaction.
 Vous aurez dans les prochaines gazettes les résultats des enquêtes auprès des familles et
 des résidents de l'année 2019.

                                            19
Flash Info Qualité
QU' EST CE QUE LA DEMARCHE QUALITE ?
La démarche qualité en Ehpad a pour objectif d’optimiser le fonctionnement et le savoir­faire
de l’établissement. Elle oriente son organisation et vise à améliorer les prestations rendues
en fonction des attentes des résidents et des familles. Elle permet aussi au personnel de
travailler dans de meilleures conditions.

Favoriser la notion de satisfaction du résident :
La démarche qualité vise à améliorer l’accueil et l’accompagnement des personnes âgées en
institution en recherchant quotidiennement leur bien­être et en favorisant leur autonomie.

Cette recherche d’amélioration continue porte à la fois sur la qualité de vie des résidents, sur
la qualité des activités qui leur sont proposées, mais aussi sur la qualité des prestations
fournies : soins, restauration, hébergement...

Il s’agit d’une démarche active et collective, qui s’inscrit dans la durée afin de conforter les
points forts et réduire progressivement les points faibles de l’établissement. C’est une
démarche qui nécessite la participation du personnel, des résidents, des familles, des
partenaires.

Encourager l’épanouissement du personnel :
Si la finalité première est le bien­être des résidents, en préservant au mieux leur autonomie et
en respectant leurs droits et libertés, la démarche qualité améliore les conditions de vie au
travail de l’ensemble du personnel de l’établissement.
L’accroissement de la satisfaction des résidents et de leurs proches et l’amélioration de
l’organisation générale du travail, valorisent les différents métiers exercés au sein de
l'établissement.

Un processus d’amélioration continue :
Qui dit démarche qualité dit amélioration de façon continue des pratiques et des prestations
de prise en charge des résidents. Elle est conduite par le biais d’enquêtes de satisfaction,
d’évaluations internes et externes, de plans d’actions, de revues de processus et au travers
de différentes commissions réunissant les résidents, leurs familles (réunions de commission
menu, du conseil de la vie sociale).
Grâce à des tableaux de bord et des indicateurs de suivi, l’établissement mesure le niveau
d’atteinte des objectifs qu’il s’est fixé chaque année. Le constat d' écarts éventuels avec les
procédures établies conduit à des actions correctives.

La démarche qualité répond à une obligation légale :
La loi du 2 janvier 2002 a posé les bases d’une évaluation interne, puis d’une évaluation
externe, des établissements et services sociaux et médico­sociaux (ESSMS). La réalisation
de ces évaluations conditionne le renouvellement des autorisations de fonctionnement des
établissements par l’autorité : l’Agence Nationale de l’Évaluation et de la Qualité des
Établissements et services sociaux et médico­sociaux (ANESM).

Depuis 2003, l'établissement       Saint­Joseph est certifié ISO9001 par Bureau Véritas
(organisme certificateur).

                                                       Edwige GINIEYS, Animatrice qualité.
                                             20
Côté Ressources Humaines
                   LE PLAN "MA SANTÉ 2022" (1)
La première orientation de « Ma Santé 2022 », c’est de construire le système autour du
patient, et d’abord, tout simplement, de lui permettre d’avoir accès aux soins dont il a
besoin. A ce titre, la priorité absolue, c’est de regagner du temps médical et soignant, et
de le rendre disponible pour nos concitoyens. C'est la recherche d'une transformation
en profondeur de notre système de santé. En effet, le vieillissement de la population, la
forte augmentation des maladies chroniques, mais aussi les progrès technologiques,
l’apparition de nouvelles thérapeutiques ou l’entrée du numérique dans la santé ont
considérablement changé les besoins et les approches en matière de soins. Les attentes
des professionnels de santé ont elles aussi évolué. Ainsi, repenser notre système de
santé, c’est garantir à tous les Français une meilleure prévention et un accès à des soins
de qualité !
Pour adapter l’organisation des soins aux évolutions du système et répondre aux
besoins des citoyens, Ma santé 2022 repose sur 3 grands axes :

1. Préparer les futurs soignants aux besoins du système de santé de demain :
      ­ La suppression du numerus clausus à la rentrée 2020 : c’est la mesure phare de
la loi.
Cela signifie que les effectifs d'étudiants seront fixés par les universités, en accord avec
les agences régionales de santé, selon les capacités et les besoins des territoires.
L'objectif est d'augmenter de 20% environ le nombre de médecins formés, tout en
diversifiant leurs profils, grâce à des passerelles entre les cursus. Les étudiants auront la
possibilité d’intégrer le cursus des études en santé directement en 2ème ou 3ème année
après un premier parcours universitaire (sciences sociales par exemple), ce qui
permettra de diversifier les profils des étudiants et futurs professionnels. À l’inverse les
étudiants auront la possibilité de se réorienter vers d’autres filières et ne perdront plus
le bénéfice de leur première année comme c’était le cas avec la PACES. Il s'agit de
mettre fin aux situations de sélection par l'échec. Pour mieux prendre en compte les
compétences médicales, relationnelles et le projet professionnel des étudiants pour le
choix de la spécialité.
       ­ Des stages d’au moins 6 mois en cabinets de ville ou en maison de santé dans
les zones manquant de professionnels pour les futurs médecins généralistes : les
facultés et les agences régionales de santé devront trouver des terrains de stages en
priorité dans les territoires en tension.
      ­ Le  métier de soignant demain : Actuellement en cours d'étude, le gouvernement
souhaite diversifier les modes d'exercice pour enrichir les parcours des professionnels et
revoir les parcours de formation :

                                            21
Côté Ressources Humaines
                  LE PLAN "MA SANTÉ 2022" (2)
              * Créée en été 2018, la pratique avancée prévue pour les infirmiers /
infirmières sera étendue à d’autres domaines d’intervention (par exemple, en
psychiatrie).
              * Modernisation du statut de praticien hospitalier. Ainsi, le concours de
praticien hospitalier sera supprimé et la diversification des missions sera facilitée
comme la pratique de l’activité hospitalière et libérale intra ou extra hospitalière.
              * Les conditions de recours à l’emploi contractuel seront réformées pour
mieux répondre à certains besoins de temps médical, dans le cadre d’un contrat unique
+ possibilité d’exercice à temps non complet pour faciliter l’exercice public et libéral de
la médecine.
              * Les référentiels d’activités / compétences et de formation des aides­
soignants seront actualisés afin de mieux répondre aux réalités de leur exercice et
concours d'accès aux IFSI supprimés pour accès via Parcoursup.
              * Enfin, le métier d’assistant de soins en gérontologie sera développé, afin
d’améliorer les conditions de formation et la reconnaissance des professionnels
exerçant dans ces secteurs.
2. Créer, dans tous les territoires, un collectif de soins au service des patients :
        ­ Les professionnels de santé d’un même territoire (exerçant en cabinet libéral,
maison de santé, structures médico­sociales...) élaborent et se rassemblent autour d’un
projet pour mieux répondre aux besoins de la population. Par exemple : ils s’organisent
pour trouver un médecin traitant, permettre un accès à des consultations le jour même
en cas de problème de santé imprévu, réduire les délais d’accès aux spécialistes,
faciliter le renouvellement d’un traitement chronique…
       ­ L’exercice coordonné encouragé : Donner aux professionnels de santé les outils
et supports juridiques adaptés pour leur permettre de s’organiser en CTPS
communautés professionnelles territoriales de santé ou en maisons et centres de santé
pluri­professionnelles (1 000 d'ici 2022).
       ­ Des patients mieux orientés et des moyens médicaux mieux répartis avec une
organisation des activités des établissements adaptés aux besoins du territoire selon 3
niveaux : soins de proximité, soins spécialisés et ultra­spécialisés nécessitant un plateau
technique de pointe. Pour cela, il faut accompagner les hôpitaux pour qu'ils renforcent
leur offre de soins de proximité afin de répondre aux besoins de la population avec de
la médecine générale, de la gériatrie et de la réadaptation. En fonction des besoins, ils
pourront également exercer la médecine d'urgence, les activités prénatales et
postnatales, les soins de suite et de réadaptation ou encore les activités de soins
palliatifs.

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               LE PLAN "MA SANTÉ 2022" (3)
      ­ Libérer du temps médical pour permettre aux médecins de se concentrer sur le
cœur de leurs missions, à savoir soigner les patients et coordonner les parcours ;
notamment en allant plus loin dans les coopérations, en donnant aux pharmaciens la
possibilité de délivrer certains médicaments à prescription médicale obligatoire, et aux
infirmiers la possibilité d’adapter la posologie de certains médicaments et en créant un
nouveau métier d'assistant médical (4 000 d'ici 2022) auprès des médecins dans les
zones où la densité médicale est faible (pour le côté administratif et préparation à la
consultation).
3. Faire du numérique un atout pour le partage de l’information en santé et l’évolution
des pratiques :
       ­ D'ici au 1er janvier 2022, tous les patients auront leur propre espace numérique
de santé, pour accéder notamment à leur dossier médical partagé (DMP), aux données
concernant les remboursements, renseignement sur la personne de confiance ou encore
sur le don d'organes et messagerie sécurisée. Espace de confiance sécurisé, éthique et
inter­opérable, le DMP permet à l'usager d'être acteur de sa santé et de son parcours de
soins.
       ­ L’ objectif étant de simplifier le parcours de santé de chacun, de fluidifier les
échanges et la transmission d’informations entre professionnels mais aussi d'accéder à
distance à des consultations médicales notamment de spécialistes avec la généralisation
de l'accès à la télémédecine et téléconsultation.

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Bienvenues, anniversaires et souvenirs

             Bienvenue
  à tous ceux qui nous ont rejoints...

Elise ALBOUI Le 03/10/2019
Bernard COLOMBIÉ Le 07/10/2019
Marie­Christine CASELLAS Le 08/11/2019
Joséphine MORELL Le 20/11/2019
Dominique MORELL Le 20/11/2019
Christiane PESSONNEAUX DU PUGET Le 25/11/2019
Gaston COLOMBIÉ Le 01/12/2019
Geneviève COLOMBIÉ CROS Le 01/12/2019
Jeanne LENAIN Le 16/12/2019

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Bienvenues, anniversaires et souvenirs
         Joyeux Anniversaires

Jacqueline CATTEAU
Françoise BARRAILLÉ
Simone BONNAFOUX
Jacqueline LAPEYRE
François ONA
Henriette BLANC
Alice BLASCO
Lucienne HOULES
Marie­Christine CASELLAS
                                                Paul DURPÔIX
                                                Yvette ROUANET
                                                Marthe LAPEYRE
                                                Jacqueline DENOLLY
                                                Marguerite BONDIA
                                                Jeanine FABRE
                                                Cécile MENUSET
                                                Geneviève GOMEZ
                                                Jacqueline GUILLOT

                  Fernande ARMENGAUD
                  Bernard COLOMBIÉ
                  Noémia DIONISIO
                  Lucy ZLBERT
                  Christiane PESSONNEAUX DU PUGET
                  Julia POTEAU
                  Marcelle CHAVES
                  Jacqueline MARTINEZ
                  Noëlle BARRAL
                  Jean­Pierre REY
                  Agnès BLATTES
                  René GOURC

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Bienvenues, anniversaires et souvenirs
                     Décès
         Une pensée émue pour tous ceux
              qui nous ont quittés
Huguette BENOIT nous a quittés le 02/10/2019 à l'âge de 88 ans. Elle était parmi nous depuis
juin 2016.
Marianne ROUANET nous a quittés le 06/10/2019 à l'âge de 100 ans. Elle était parmi nous
depuis août 2014.
Jeanne BALLY nous a quittés le 13/10/2019 à l'âge de 97 ans. Elle était parmi nous depuis
avril 2016.
Eliane BOYER nous a quittés le 06/11/2019 à l'âge de 88 ans. Elle était parmi nous depuis juin
2016.
Yves VIDAL nous a quittés le 09/11/2019 à l'âge de 76 ans. Il était parmi nous depuis
septembre 2018.
Elise ALBOUI nous a quittés le14/11/2019 à l'âge de 91 ans. Elle était parmi nous depuis
octobre 2019.
Simone ALBERT nous a quittés le 06/12/2019 à l'âge de 100 ans. Elle était parmi nous depuis
septembre 2014.
Maria­Joséphine PUPO nous a quittés le 13/12/2019 à l'âge de 89 ans. Elle était parmi nous
depuis mai 2019.
Jacqueline AZEMA nous a quittés le 29/12/2019 à l'âge de 87 ans. Elle était parmi nous depuis
février 2019.

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Cuisine

                    Génoise avec sa ganache à la framboise

Génoise :
Ingrédients :
6 œufs
150 g de sucre
150 g de farine (75 g de farine, 75 g de maïzena)
1 sachet de levure chimique

Préparation :
Préchauffez le four à 170°C.
Séparez les blancs des jaunes.
Blanchir les jaunes d’œufs avec le sucre, ajoutez la farine et la levure.
Montez les blancs en neige et les incorporer à la préparation.
Étalez dans un plat et laissez cuire 15 minutes ( à surveiller ).

Ganache :
Ingrédients :
150 g de coulis de framboise.
50 + 160 g de crème liquide entière ( 30 – 35 % MG ).
120 g de chocolat blanc pâtissier.

Préparation :
Faites chauffer ensemble le coulis de framboise et les 50 g de crème liquide sur feu doux.
Pendant ce temps, concassez finement au couteau le chocolat blanc et versez­le dans un
saladier.
Versez le mélange framboise / crème par­dessus et mélangez au fouet pour faire fondre le
chocolat. Si vous voyez que le chocolat ne fond pas complètement, mettez le saladier sur un
bain­marie.
Lorsque le chocolat est bien fondu, ajoutez la crème restante (à température ambiante ou
froide, pas d’importance) et mélangez.
Placez un film alimentaire au contact de la ganache et placez au réfrigérateur pour 12 heures
minimum.
Retirez le film alimentaire, la ganache est maintenant bien compacte.
Les 12 heures passées, versez la ganache dans le bol d’un robot pâtisser (ou laissez­la dans
votre saladier) et fouettez à pleine vitesse jusqu’à ce que la ganache prenne du volume et
devienne ferme. Elle va peu à peu éclaircir et voir les tracés des fouets dans la crème.
Coupez la génoise en deux disques, puis étalez la ganache. Et recouvrir avec le disque de
génoise.
                                                                BONNE DÉGUSTATION !

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