Neuropathies périphériques (intro) - F. Wang LOCO0531 bac 3 BKR et bac 3 SM - ORBi
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Neuropathies périphériques (intro) ObjecEfs pédagogiques Chapitre 1 : classificaEon des neuropathies Chapitre 2 : comment reconnaître une neuropathie ? Chapitre 3 : comment explorer une neuropathie ? Chapitre 4 : syndrome du canal carpien
Neuropathies périphériques (intro) Objectifs pédagogiques Chapitre 1 : classification des neuropathies Chapitre 2 : comment reconnaître une neuropathie ? Chapitre 3 : comment explorer une neuropathie ? Chapitre 4 : syndrome du canal carpien
ObjecEfs pédagogiques Neuropathies: - Définir succinctement et donner 1 exemple : mononeuropathie, mononeuropathie multiple, polyneuropathie, polyradiculoneuropathie - Pouvoir donner 1 exemple de neuropathie : chronique, subaigüe, aigüe, purement motrice, purement sensitive, axonale, démyélinisante
ObjecEfs pédagogiques Neuropathies externes: - Définir les notions de neuropathie canalaire, de neuropathie microtraumatique et donner des exemples - Comment distinguer une neuropathie d’une atteinte articulaire ou ab-articulaire - Préciser les moyens d’exploration complémentaire des neuropathies : ENMG, imagerie (biologie, PL, biopsie) - Présenter les principes de base et les avantages des différentes techniques et insister sur la complémentarité de l’électrophysiologie et de l'imagerie - Développer un exemple caractéristique : le syndrome du canal carpien avec prise en charge thérapeutique et rééducation post- chirurgie
Neuropathies périphériques (intro) Rappels anatomiques Chapitre 1 : classificaEon des neuropathies Chapitre 2 : comment reconnaître une neuropathie ? Chapitre 3 : comment explorer une neuropathie ? Chapitre 4 : syndrome du canal carpien
Classification des neuropathies MONONEUROPATHIES SIMPLES: 1. Atteinte d’une racine : radiculopathies (S1) 2. Atteinte d’un plexus : plexopathies (TOS) 3. Atteinte d’un tronc nerveux : neuropathies tronculaires (ulnaire au coude)
ClassificaEon des neuropathies Neuropathies tronculaires: 1. Traumatiques : - accident de roulage, accident de travail, sport 2. Microtraumatiques : - sport, syndromes canalaires 3. Non-traumatiques : - diabète, vascularite, Parsonage & Turner…
ClassificaEon des neuropathies MONONEUROPATHIES MULTIPLES: • Atteinte de plusieurs troncs nerveux (vascularite, diabète, MMN)
ClassificaEon des neuropathies POLYNEUROPATHIES: 1. Démyélinisantes - généEque (CMT) 2. Axonales - diabète, IR, toxique (médicaments, alcool)
Classification des neuropathies POLYRADICULONEUROPATHIES: 1. Démyélinisantes aigües - syndrome de Guillain-Barré 2. Démyélinisantes chroniques - idiopathiques/dysimmunes
ClassificaEon des neuropathies NEURONOPATHIES: 1. Sensitives - paranéoplasiques, Gougerot-Sjögren… 2. Motrices - sclérose latérale amyotrophique (SLA)
Neuropathies périphériques (intro) Rappels anatomiques Chapitre 1 : classification des neuropathies Chapitre 2 : comment reconnaître une neuropathie ? Chapitre 3 : comment explorer une neuropathie ? Chapitre 4 : syndrome du canal carpien
Comment reconnaître une neuropathie ? • Symptômes du syndrome neurogène - Faiblesse Maladresse, gène, lourdeur …d'un ou plusieurs membres, traduisant le déficit moteur - Troubles sensiEfs divers Douleurs (décharges électriques, brûlures, crampes au repos) Paresthésies (fourmillements, picotements) Anesthésie ou hypoesthésie (« comme après une anesthésie locale chez le denEste », « peau cartonnée », etc… )
Comment reconnaître une neuropathie ? • Sensation que les chevilles et les genoux sont pris dans un étau • Sensation que l’extrémités sont augmentées de volume • Picotements dans les tibias • Ne distingue pas bien le chaud ou le froid au niveau de la plante du pied
Neuropathies périphériques (intro) Rappels anatomiques Chapitre 1 : classification des neuropathies Chapitre 2 : comment reconnaître une neuropathie ? Chapitre 3 : comment explorer une neuropathie ? Chapitre 4 : syndrome du canal carpien
Comment explorer une neuropathie ? • Examens complémentaires - ENMG - Imagerie : IRM et échographie - Biologie/PL - Biopsie neuromusculaire • Diagnostic différentiel du syndrome neurogène - Syndrome myogène - Syndrome myasthénique - Syndrome pyramidal
Les ouEls électrophysiologiques • PE (PEV, PEA, PES, PEM) : explorent principalement la conducEon nerveuse centrale • ENMG : exploraEon foncEonnelle du système nerveux périphérique - Neurographie sensiEve - Neurographie motrice - Réflexologie - Electromyographie (EMG)
Les buts de l’ENMG • Confirmer ou infirmer une hypothèse clinique d’atteinte du SNP • Préciser le site lésionnel - Proximal : corps neuronaux moteurs et/ou sensitifs une ou plusieurs racines nerveuses plexus - Distal focal : mononeuropathie tronculaire - Distal diffus : polyneuropathie mononeuropathie multiple - Proximo-distal : polyradiculonévrite • Quantifier les répercussions fonctionnelles d’une pathologie connue ou révélée par l’ENMG et évaluer le pronostic
Les buts de l’ENMG • Montrer ce qu’aucun autre examen (non invasif) ne peut montrer - ralentissement ou un bloc de la conduction nerveuse ex. syndrome canalaire - un bloc de la conduction neuromusculaire ex. myasthénie - un bloc de la conduction musculaire ex. paralysie périodique - une anomalie INFRACLINIQUE ex. perte axonale sensitive ex. décharges myotoniques
Electroneuromyographe • Stimulation - paire d’électrodes de surface appliquées sur un nerf • - onde rectangulaire de courant continu Ø durée : 0,05 à 1 ms Ø intensité : 0 à 100 mA Ø fréquence : 0,1 à 50 Hz
Electroneuromyographe • DétecEon - paire d’électrodes de surface Ø sur le nerf : neurographie sensiEve Ø sur le muscle : neurographie motrice réflexologie EMG de surface - aiguille bipolaire Ø à proximité du nerf Ø dans le muscle : neurographie motrice EMG
Neurographie sensitive • Grosses fibres myélinisées (Ia) dont le corps cellulaire se trouve dans le ganglion rachidien • Stimulation du nerf en un point et détection du potentiel d’action sensitif transmis en un autre point du nerf • LSD VCS : d : LSD d Amplitude (> 12J) LSD
Neurographie sensiEve Une lésion même sévère (section complète) en amont du ganglion rachidien n’entraîne aucune dégénérescence axonale sensitive
Neurographie sensiEve • M. Sup. n. médian : > 55 m/s, > 20 µV n. radial : > 55 m/s, > 20 µV n. musculo. : > 55 m/s, > 10 µV n. ulnaire: > 55 m/s, > 10 µV n. BCI : > 55 m/s, > 10 µV • M. Inf. n. sural : > 45 m/s, > 10 µV n. péronier sup.: > 45 m/s, > 10 µV n. saphène int. n. fémoro-cut.
Neurographie sensitive
Neurographie motrice • Unité motrice • SEmulaEon du nerf détecEon musculaire (surface ou aiguille) • LDM VCM • Amplitude - nombre d’axones (> 9 J) - transmission NM - taille des UMs
Neurographie motrice
Neurographie motrice • Face n. facial • M. Sup. n. médian : > 50 m/s, > 4 mV n. ulnaire: > 50 m/s, > 7 mV n. musculocutané n. radial : n. de Charles Bell n. sus-scapulaire n. spinal n. circonflexe • M. Inf. n. fibulaire: > 40 m/s, > 2 mV n. tibial: > 40 m/s, > 4 mV n. fémoral
Neurographie motrice
Ganglion rachidien Fibres Ia F Fibres motrices F H H Toulouse ENMG 2002
Réflexologie
Electromyographie • Partie terminale de l’unité motrice (f.m.) • Détection : aiguille (ou surface) stimulation remplacée par l’activation volontaire • Muscle au repos • Contraction volontaire d’intensité croissante - recrutement spatial - recrutement temporel • Analyse des PUMs - amplitude : 150-1500 µV - durée : 5-15 ms - morphologie : 4 phases maximum - stabilité
Electromyographie
Electromyographie • Muscle sain : silence électrique • DénervaEon acEve Fibrillations nécrose musculaire > 2 à 3 sem.
Electromyographie • FasciculaEons : pathologies motoneuronales • Myotonies : dystrophie musculaire de Steinert 50 µV/D 20 ms/D
EMG : perte axonale aigüe • AugmentaEon du recrutement temporel : > 20 Hz • DiminuEon du recrutement spaEal • • RéinnervaEon collatérale immature PUMs polyphasiques instables
EMG : perte axonale chronique • AugmentaEon du recrutement temporel : > 20 Hz • DiminuEon du recrutement spaEal • RéinnervaEon collatérale mature PUMs de gde amplitude : > 1500 µV durée allongée : > 15 ms
EMG : myopathie • AugmentaEon du recrutement temporel • AugmentaEon du recrutement spaEal • • PUMs de peEte taille : < 150 µV durée diminuée : < 5 ms polyphasiques inégalité de calibre des f.m.
Comment explorer une neuropathie ? • Examens complémentaires - ENMG - Imagerie : IRM et échographie - Biologie/PL - Biopsie neuromusculaire • Diagnostic différentiel - Syndrome myogène - Syndrome myasthénique - Syndrome pyramidal
IRM et échographie • ENMG vs Imagerie - le plus souvent sont complémentaires Echographie : Kyste intra-nerveux Nerf fibulaire à la tête de la fibula • Echographie vs IRM - Echographie : moins chère - Echographie : meilleure résolution des structures nerveuses - Echographie : plus facile à obtenir en urgence - Echographie : étude dynamique (subluxation du nerf ulnaire au coude)
IRM et échographie • Tumeurs nerveuses - IRM > Echographie - Schwannome, neurofibrome, sarcome, névrome post-trauma Cas clinique : - Homme de 25 ans, ressent d’importantes douleurs dans une jambe lors de son acEvité sporEve (plongée). Il “sent” une masse à l’intérieur de ceye jambe - Echographie confirme la présence d’une masse - IRM - DiagnosEc anatomopathologique Schwannome du nerf Ebial
IRM et échographie • Lésions nerveuses traumatiques ou post-radiothérapie - Imagerie > ENMG surtout si lésion très récente (premiers J post-trauma) et proximale Plexite post-radique:
IRM et échographie • Syndromes canalaires - ENMG > Echographie > IRM Syndrome du canal carpien, ulnaire au coude - ENMG peut être pris en défaut ex 1: Syndrome du muscle piriforme ex 2: Syndrome de Morton
IRM et échographie • Neuropathies inflammatoires - ENMG et imagerie PRNC, MMN (mononeuropathie mulEple)
Neuropathies périphériques (intro) Rappels anatomiques Chapitre 1 : classificaEon des neuropathies Chapitre 2 : comment reconnaître une neuropathie ? Chapitre 3 : comment explorer une neuropathie ? Chapitre 4 : syndrome du canal carpien
Syndrome du canal carpien Epidémiologie - 70% de femmes - bilatéral dans 50% des cas - main dominante plus souvent atteinte (66%) - pic d’incidence entre 40 et 60 ans (exceptionnellement chez l’enfant) - prévalence entre 3 et 5% - 120.000 intervention en France/an - maladie professionnelle
Syndrome du canal carpien Mécanismes Augmentation de la pression intracanalaire - position du poignet - diminution de l’espace du canal carpien Oédème par stase veineuse Ischémie et altération de la conduction du nerf médian Étiologie Connu depuis 1865 sur le plan clinique (Paget) et 1913 sur le plan anatomique (autopsie de Marie et Foix) Compression chronique (et parfois aiguë) du nerf médian dans le canal carpien Très souvent idiopathique
Syndrome du canal carpien ÉXologie Facteurs prédisposants : réducEon de l’espace du canal carpien - ténosynovite des fléchisseurs des doigts dans la PR (23-70% des paEents) - Cal hypertrophique et remaniements dégénéraEfs des fractures du poignet - tophi gouyeux - kyste arthrosynovial, tumeur, anévrysme
Syndrome du canal carpien ÉXologie AugmentaEon de la suscepEbilité nerveuse à la pression - diabète (sans PNP : 14% ; avec PNP : 30%) - neuropathie tomaculaire (100% des paEents) • A-B : CMT1A • C-D : HNPP
Syndrome du canal carpien Étiologie Divers - grossesse, lactation - obésité - hypothyroïdie (rarement l’hyperthyroïdie) par accumulation de tissu myxœdémateux - amyloïdose primaire (substance amyloïde) - IRC et dialyse par accumulation de b2-microglobuline - infections : lyme, arthrite - sténose congénitale du canal carpien
Syndrome du canal carpien Étiologie Travail manuel lourd et/ou répétitif - flexion-extension ou torsion répétée du poignet - utilisation répétée de la pince pouce index - appui prolongé ou anormal sur la main (vélo) - activité répétitive des doigts - activité de préhension forcée - vibrations
Syndrome du canal carpien Étiologie Canal carpien aigu - fracture de Pouteau Colles et luxation du poignet (semi- lunaire), AR avec hyperflexion du poignet contre le volant (symptômes dans la semaine qui suit l’accident) - hématome (hémophiles, anticoagulant) - infection (ténosynovite suppurative aiguë) - exacerbation aiguë d’une PR - travail manuel lourd inhabituel (probablement chez des patients qui ont un facteur prédisposant)
Syndrome du canal carpien Clinique • De loin la neuropathie tronculaire focale la plus fréquente • Début le plus souvent insidieux Acroparesthésies - fourmillements, picotements, engourdissements, décharges électriques - dans le territoire digital du nerf médian (R1-R4, R3, R2-R3, dans tous les doigts, dans tous les doigts sauf R5 quand on réinterroge les paEents) - d’abord maEnales, puis nocturnes, durant certaines acEvités ensuite (clouer, conduire un véhicule, lire, peindre, tricoter...) et enfin permanentes
Syndrome du canal carpien Clinique • Douleurs (crampe, endolorissement) : -- poignet, avant-bras, bras et région scapulaire -- parfois augmentées par la flexion du poignet et améliorées par le secouement de la main ou fle/ext répétées des doigts • Phénomène de Raynaud et raideur des doigts à la mobilisation (rare) • Déficit sensitif (sensibilité tactile légère et/ou à la piqûre) - maximum à l’extrémité des doigts (surtout R2 ou R3), - rechercher un split R4 - absent chez 20-50% des patients - parfois hyperesthésie - Déficit moteur modéré fréquent (pince pouce-index) et atrophie thénarienne tardive (cas sévères)
Syndrome du canal carpien Clinique • Tinel, Phalen et Phalen inversé : nombreux F+ et F- • Test de compression carpienne (30’’) : sensibilité 87%, spécificité 90%
Syndrome du canal carpien Diagnostic différentiel • Radiculopathie C6-C7 - paresthésies de la face dorsale des doigts rarement bilatérales et aggravées la nuit - douleurs cervicales et thoraciques améliorées par le repos et aggravées par le valsalva - jamais de split R4 - jamais de déficit moteur des muscles thénariens - ROT pathologiques
Syndrome du canal carpien DiagnosXc différenXel • Syndrome de Raynaud - troubles sensiEfs de tous les doigts aggravés par le froid • Algoneurodystrophie – SDRC • TOS • Syndromes canalaires du nerf médian au coude (déficit flex P2,P3 de R2,R3 (« main de prédicateur »), pron. de l’AB et de la flex du poignet)
Syndrome du canal carpien Diagnostic différentiel • Pathologie centrale Ø lacunes ou embolies thalamiques (paresthésies constantes y compris souvent autour de la bouche) Ø AIT dans le territoire de la carotide Ø épilepsie focale Ø migraines
ENMG : Syndrome du canal carpien Stratégie - confirmer la lésion focale du nerf médian dans le CC - préciser la sévérité : modérée, moyenne, sévère, totale Anomalies attendues - ralentissement focal de la conduction nerveuse du nerf médian à travers le canal carpien - EMG : signes neurogènes au niveau du m. abductor pollicis brevis (formes moyenne et sévère) Pamètres normaux attendus - ENMG dans les autres territoires tronculaires
Syndrome du canal carpien
Syndrome du canal carpien Absence de neuropathie Absence de sensiEve, LDM = 6,7 ms
Syndrome du canal carpien Absence de sensitive, Absence de sensiEve, LDM = 6,1 ms LDM = 13 ms ENMG et écho sont complémentaires
Syndrome du canal carpien Traitement - aménagement du poste de travail ou modification du geste sportif - attelle à porter la nuit (3 mois) - 1 à 2 infiltrations espacées de 3 à 6 mois - chirurgie : première intervention en 1933 à la Mayo Clinic Chirurgie convenEonnelle (à ciel ouvert) ou endoscopique
Syndrome du canal carpien Traitement Indications de la chirurgie : - trouble objectif de la sensibilité - faiblesse ou amyotrophie des muscles thénariens externes - perte axonale à l’ENMG - échec du traitement conservateur Chirurgie convenEonnelle (à ciel ouvert) ou endoscopique
Syndrome du canal carpien Traitement Cas particuliers : Ø grossesse : attelle, 1 à 2 infiltrations Ø hypothyroïdie et acromégalie : traitement conservateur + traitement de l’endocrinopathie, chirurgie en cas d’échec Ø canal carpien aigu : chirurgie immédiate
SCC et le sport Cyclisme, tennis, golf : augmentation de l’incidence Acromégalie = FF du SCC et des atteintes multicanalaires Dopage à l’hormone de croissance - littérature : 1 cas de SCC et 1 cas de SCC + ulnaire au coude - sport, hormone de croissance ou les 2 ? - il semblerait que la STH à visée thérapeutique soit responsable d’une incidence accrue pour : SCC, gynécomastie et hyperglycémie (réversible à l’arrêt du traitement)
SCC et kiné Pendant le traitement conservateur - techniques de mobilisaEons arEculaires et Essulaires - techniques de mobilisaEons/glissements des nerfs - elle diminue(rait) l’irritabilité du nerf - La preuve de l’efficacité des techniques de mobilisaEon reste limitée Après intervenEon chirurgicale convenEonnelle - massages trophiques et circulatoires - mobilisaEon P -> AA -> A (antépulsion du pouce) - ergothérapie ++ Après intervenEon chirurgicale endoscopique - massages et mobilisaEon A immédiate - ergothérapie ++
Vous pouvez aussi lire