North American Neuro-Ophthalmology Society Walsh Session II Sélection de Messages Pratiques Utiles - SFO-online

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North American Neuro-Ophthalmology Society Walsh Session II Sélection de Messages Pratiques Utiles - SFO-online
Compte-rendu du E-congrès NANOS

                     North American Neuro-Ophthalmology Society

                     Walsh Session II

                               Sélection de Messages Pratiques Utiles

Compte-rendu du
Dr Matthieu ROBERT
(Paris)
North American Neuro-Ophthalmology Society Walsh Session II Sélection de Messages Pratiques Utiles - SFO-online
Walsh Session II

                                      Premier Cas Clinique

Dans le premier cas clinique présenté, une ophtalmoplégie et une faiblesse musculaire avaient
 initialement conduit au diagnostic d’une maladie mitochondriale ; celle-ci s’associait en fait à
             une myasthénie doublement séro-négative avec anticorps anti-LRP4.

                    Présenté par Raghu Mudumbai, University of Washington

                                                                                 CONGRES NANOS 2021
                                                                                 D’après Matthieu Robert
Walsh Session II

             Principales causes de muscles oculomoteurs épaissis vs affinés à l’IRM :

Causes d’épaississement des muscles oculomoteurs :
 - Orbitopathie dysthyroïdienne (souvent assez symétrique)
 - Autres : infiltratif / inflammatoire (variablement symétrique)
       - Causes infiltratives : lymphomes, métastases, amyloïdoses, sarcoïdose, IgG4, etc.
       - Causes inflammatoires : polymyosites, inflammations orbitaires « non spécifiques »
Causes d’atrophie des muscles oculomoteurs :
 - Habituellement symétrique :
       - Maladies auto-immunes, maladies mitochondriales
 - Habituellement asymétrique : dénervation (acquise ou congénitale) ou traumatisme
       - Radiations, post-inflammatoire
       - Causes inflammatoires : polymyosites, “pseudo-tumeurs”
                             Nancy Fishchbein, Stanford University
                                                                                  CONGRES NANOS 2021
                                                                                  D’après Matthieu Robert
Walsh Session II

                           Deuxième Cas Clinique

Le deuxième cas clinique présenté était une démence rapidement progressive,
                secondaire à une hypotension orthostatique
             elle-même secondaire à une fistule LCS-Veineuse.

          Présenté par Konstantinos Douglas, Harvard Medical School

                                                                      CONGRES NANOS 2021
                                                                      D’après Matthieu Robert
Walsh Session II

                      L’Hypotension Intra-Crânienne, un diagnostic difficile !

Cause la plus fréquente : fuite spinale durale, iatrogénique ou spontanée (Ehlers-Danlos)

Symptômes fréquents :
  - Céphalées orthostatiques, céphalées irradiant vers les épaules ; symptômes vestibulaire ;
     paralysie du VI
Plus rarement :
  - Démence rapidement progressive, mimant une démence fronto-temporale
Signes à l’IRM :
  - Déplacement du cerveau vers le bas ; parfois collections sous-durales
Piège : Quand suspicion et pas de fuite spinale trouvée, il peut s’agir d’une fistule LCS-veineuse.
Le diagnostic requiert alors un myélogramme avec soustraction électronique en décubitus
latéral
                            Konstantinos Douglas & Nancy Fishchbein
                                                                                  CONGRES NANOS 2021
                                                                                  D’après Matthieu Robert
Walsh Session II

                                  Troisième Cas Clinique

    Le troisième cas clinique présenté est celui d’un nystagmus torsionnel associé à des
  manifestations neurologiques subaiguës avec des signes d’atteinte du tronc cérébral, du
     cervelet, des symptômes neuropsychiatriques et des manifestations vestibulaires,
                         le tout suivant un épisode gastro-intestinal.
                         L’imagerie cérébrale était peu contributive.
   Le bilan permettait de conclure à une encéphalite auto-immune à anticorps anti-DPPX.
L’ensemble des manifestations disparaissaient après échanges plasmatiques puis rituximab.
                     Aucune tumeur associée n’était mise en évidence.

                        Présenté par Owen Murphy, Johns Hopkins

                                                                           CONGRES NANOS 2021
                                                                           D’après Matthieu Robert
Walsh Session II

   Encéphalites auto-immunes

http://www.ajnr.org/content/ajnr/suppl/2017/02/09/ajnr.A5086.DC1/16-01017.pdf

                                                             CONGRES NANOS 2021
                                                             D’après Matthieu Robert
Walsh Session II

                              Encéphalites à Anticorps Anti-DPPX

DPPX : protéine régulatrice d’un canal potassique

Symptômes fréquents :
  - Altération cognitive et psychiatrique
  - Myoclonus, trémor, crises d’épilepsie, hyperekplexie
  - Dysfonction du tronc cérébral et du cervelet
  - Dysfonction végétative
Amaigrissement et symtômes gastro-intestinaux prodromiques dans 80% des cas

IRM cérébrale : normale ou modifications aspécifiques de la substance blanche
Réponse à l’immunothérapie dans plus de 60% des cas
Cancer associé dans un tiers des cas (lymphome)

                                                                                CONGRES NANOS 2021
                                                                                D’après Matthieu Robert
Walsh Session II

                                  Quatrième Cas Clinique

Le quatrième cas clinique est celui d’un patient de 75 ans avec un antécédent de leucémie
         lymphoïde chronique, qui présente un syndrome orbitaire aigu unilatéral
                                    avec périnévrite optique.
              La ponction lombaire met en évidence de nombreuses levures :
                     des Cryptocoques, et des cellules lymphomateuses B.
      La situation ne s’améliore pas suite au traitement antibiotique et antifongique.
              Elle s’améliore progressivement à la suite d’une corticothérapie.
Ici donc, au final, association : infiltration tumorale + infection + inflammation (syndrome
                        inflammatoire de reconstitution immune, IRIS)

                   Présenté par Daniel Liebman, Harvard Medical School

                                                                              CONGRES NANOS 2021
                                                                              D’après Matthieu Robert
Walsh Session II

                                Cryptococcose Neuro-Méningée

La plus fréquente des infections fongiques du système nerveux central

Classiquement associé au SIDA, mais pas seulement :
  - Patients transplantés ; cancers ; maladies rhumatologiques ; autres causes
     d’immunosuppression ; rarement, sujets immunocompétents

Manifestations les plus fréquentes :
 - Méningite, pseudo-kystes gélatineux, “cryptococcomes” (abcès cérébraux à cryptocoques)
 - Syndrome Inflammatoire de Reconstitution Immune (IRIS) : détérioration clinique
   paradoxale suivant un renversement rapide de la déficience immunitaire, entraînant :
   oedème cérébral, effet de masse, engagement. Prévalence : 8-50% des patients HIV
   débutant un traitement anti-rétroviral

                             Nancy Fishchbein, Stanford University
                                                                                 CONGRES NANOS 2021
                                                                                 D’après Matthieu Robert
Walsh Session II

                                   Cinquième Cas Clinique

 Le cinquième cas clinique est celui d’une patiente de 52 ans avec une neuropathie optique
                      aiguë, sévère, unilatérale, d’évolution péjorative,
              avec oedème papillaire et atteinte de l’ensemble du nerf optique.
 Le nerf optique était spontanément hyperintense en T1 ; un bilan d’extension montrait de
         nombreuses métastases ; l’anatomopathologie confirmait le diagnostic de
métastase de mélanome au niveau des gaines du nerf optique, 10 ans 1/2 après l’exérèse d’un
                                petit mélanome dans le dos.

                     Présenté par Jonathan Micieli, University of Toronto

                                                                            CONGRES NANOS 2021
                                                                            D’après Matthieu Robert
Walsh Session II

                               Hyper-Intensités T1 (i.e. T1 court)

                                My best friend (is) pretty cool:
-   My: Melanin
-   Best: Blood
-   Friend: Fat and slow Flow
-   Pretty: Protein, substances paramagnétiques (Mn, Cu, Ca parfois); Posterior Pituitary
-   Cool: Contrast (gado)

                             Nancy Fishchbein, Stanford University
                                                                               CONGRES NANOS 2021
                                                                               D’après Matthieu Robert
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