Noz'Ateliers Un territoire, un projet, des outils, des acteurs - Noz' Ateliers
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L'objectif de ce projet est de rassembler les différents acteurs de la dynamique artisanale et agricole locale autour d'un ensemble d'outils partagés, dans une démarche bienveillante de transmission des savoir-faire. Les membres fondateurs veulent inventer une nouvelle façon de vivre l’activité économique : un projet qui lie développement économique, coopération, solidarité, développement social et culturel du territoire, et qui prend en compte l’enjeu de préservation du climat et des paysages.
Sommaire 1 / Un territoire, des paysages 4 Le lieu 4 Le paysage proche (Nozières) 4 Le paysage lointain (deux chaînes de montagnes) 5 Cerner et comprendre les besoins du territoire 5 Les besoins de la filière bois 6 Les besoins de la filière agricole 7 Les besoins des jeunes générations 8 Les besoins des habitants. 8 2 / Un projet (où nous allons) 9 A / Faire (l'économie) 9 B/ Transmettre ("faire-ensemble") 10 3 / Comment ? 11 Deux structures distinctes sont constituées pour réaliser ce projet 11 Calendrier 11 Noz’Ateliers comprendra cinq bâtiments dont quatre sont à construire 12 Le fonctionnement 13 Les impacts projetés du projet 14 4 / Avec qui ? 16 5 / Contacts 20 6 / Plan de financement 21
1 / Un territoire, des paysages Le lieu Située à la porte d’entrée Nord du Parc Naturel Régional des Monts d’Ardèche, la Commune de NOZIERES accueille ce projet dans sa zone artisanale du Serre de Ladret. A 45 Kms de Valence et d’Annonay, et à moins de 2 heures de Lyon, de Saint-Etienne et du Puy en Velay, c’est un carrefour idéal pour drainer une population aussi bien urbaine que rurale. Le paysage proche (Nozières) Nozières a su garder à ce jour une structure territoriale variée. Sur ses 2 200 Hectares, nous trouvons encore une vingtaine de structures agricoles, sur un large spectre de productions (fruits, légumes, élevages laitiers et allaitants, etc), l’activité agricole s’étend sur environ 800 hectares, soit un tiers de la surface de Nozières. La zone artisanale de Nozières
Les deux tiers restant sont essentiellement constitués d’une autre richesse locale, à savoir le bois. Cette matière première est conséquente autant en quantité qu’en qualité : Châtaignier, pin, douglas, ainsi que le hêtre et le frêne. Le paysage lointain (deux chaînes de montagnes) Mais au delà de ces quelques chiffres, Nozières, c’est avant toute chose, un vaste horizon de moyenne montagne, dégagé, où le regard se pose à l’est sur la chaine des Alpes et à l’ouest sur le massif central et ses sucs (et en particulier sur les monts Mézenc et Gerbier de Jonc). Mettre en avant ces horizons représente pour nous la première de nos responsabilités, celle du «bien faire», de l’exigence inhérente à notre projet. Ces horizons forgent l’ambition du geste qui nous anime. Une dynamique et des besoins Si nous en sommes là aujourd'hui, c'est qu'en plus de ce territoire qui se prête à cette ambition, il y avait surtout déjà bien présente une dynamique collective et de partage (d’outils et d'expériences). Ce sont ces besoins et ces envies qui ont contribué à donner corps à ce projet qui s’inscrit dans une démarche d’échange, de promotion et d'acquisition des savoir-faire, de développement des liens sociaux et de respect de l’environnement. Cerner et comprendre les besoins du territoire Que ce projet ait pu se nourrir des intuitions de départ de quelques uns, il n'en a pas moins fallu veiller à organiser la demande. Deux équipes se sont chargées de conduire des enquêtes auprès des professionnels mais aussi des particuliers pour confirmer ces intuitions de départ. Ces enquêtes portaient sur les besoins des filières bois et agricoles, enquêtes menées durant plusieurs mois (jusqu’en septembre 2019).
Les besoins de la filière bois Ces enquêtes ont ciblé 27 professionnels qui ont été interrogés suivant une grille pré- établie par un ou deux des membres formant le collectif de la S.A.S. Ces menuisiers, charpentiers, maçons, bucherons sont tous situés dans un rayon de 15 kilomètres autour de Nozières. Ils nous ont tous fait bon accueil et nous pouvons tirer de ces rencontres les éléments suivants : 1. 4 professionnels auraient besoin régulièrement des ateliers bois dans le cadre de leurs activités. 2. 9 professionnels auraient besoin régulièrement de différents outillages dont 4 pour un séchoir. 3. 6 professionnels viendraient scier du bois pour un volume total exprimé de 135 m3. Certains professionnels n'ont pas chiffré leur besoin. 4. Transport du bois : 3 professionnels ont exprimé un besoin en la matière. 5. Divers : des professionnels seraient intéressés pour l'achat et/ ou la vente de bois, d'autre par un atelier métal. La scierie actuelle
Les besoins de la filière agricole Pour commencer par la châtaigne, production locale emblématique, une demande existe pour un outil de valorisation et de transformation adapté aux petites productions. Il existe déjà sur le canton un outil de valorisation de la châtaigne (La ferme du châtaignier à Lamastre), mais plutôt orienté sur les apporteurs en gros volumes, et surtout, cet outil est arrivé à saturation, puisqu'il ne prends plus de nouveaux apporteurs. Afin de mieux cerner les besoins de cette équation, nous avons procédé comme pour la filière bois, à une enquête dans un rayon d'une quinzaine de kilomètres autour de Nozières. Il en ressort que ce besoin est partagé par un bon nombre de producteurs. Cette enquête a permis de faire émerger les besoins d'autres productions, en particulier les fruits et légumes, que ce soit pour des transformation en soupes, purées, pâtes de fruits, confitures, et tout autres produits finis commercialisables. De manière générale, il existe une demande des paysans locaux pour augmenter les modes de valorisation et de transformation afin d'augmenter et de sécuriser les revenus disponibles. La proximité de cet atelier avec l'atelier viande voisin (ferme des Bauds) permet d'envisager, notamment avec une chaine de transformation efficiente pour les
châtaignes, ainsi que 2 autoclaves professionnels et une cuisine équipée, d'avoir une chaîne de production avec un spectre large. L’objectif sera d'élaborer notre propre gamme de produits, tout en soutenant les agriculteurs en cours d'installation par exemple. L'idée étant de faciliter les débouchés pour ces nouveaux paysans, en rachetant leur production, en la transformant, puis en la commercialisant. Le 25 mai 2020, une dizaine d’agriculteurs ont constitué la SARL « Les Paysannes Rient » qui sera en charge d’équiper le laboratoire de transformation végétale (210 000 €) et de le gérer. La construction du bâtiment (estimé à 220 000 €) sera assurée par la SAS. La SAS et la SARL ont conjointement répondu à l’appel à projet de la Région Auvergne Rhône-Alpes « Coopération pour l’approvisionnement des circuits courts » le 30 Juin 2020. Le chantier devrait démarrer en janvier 2021 et l’ouverture est prévue à l’automne 2021. Les besoins des jeunes Les besoins des habitants. générations Au delà des besoins des professionnels, Répondre aux besoins des artisans en qu'ils soient techniques mais aussi place ne doit pas nous faire oublier ceux intellectuels, il existe une demande de qui sont eux, dans une démarche plus en plus forte de partage de savoirs d'installation. Que cette démarche soit, faire. répétons le, agricole ou artisanale. En d'autres termes, si l'on s'inscrit dans cette ambition de réduction de nos empreintes écologiques, il nous faut redécouvrir les gestes, les savoirs-faire de nos besoins essentiels, à savoir se nourrir et habiter.
2 / Un projet (où nous allons) Le projet en deux mots : Faire et Transmettre. A / Faire (l'économie) Avant tout et en premier, le projet porté par Noz’Ateliers est un projet économique. En réponse à la dynamique entrepreneuriale que tout un chacun s'accorde à relever sur le territoire, mais qui reste fragile (isolement des porteurs d'initiatives), Noz'ateliers se propose de mettre à disposition des outils pour assurer la pérennité de ces structures économique, qu’elles soient agricoles ou artisanales. Trop souvent ces structures reposent sur des initiatives individuelles (nécessaire !), mais qui peuvent s’épuiser dans nos territoires à faible densité. Le projet de Noz’Ateliers, c’est de permettre de faire émerger ces initiatives individuelles mais portées et accompagnées par un cadre collectif. C'est un projet faisant appel à la coopération, au "faire-ensemble". Le projet ne saurait se limiter à la dimension économique sans aborder celle du projet paysager. En effet, le paysage, c'est avant tout le regard que l'on porte sur un ou son pays. En cela, l'économie porte une forme de responsabilité de ce qui se regarde, de ce qui se construit et se donne à voir. La présence dans nos horizons de deux des chaînes de montagnes françaises nous oblige à porter une attention à ce que nous allons construire, donner à voir. L'ambition de Noz'ateliers est bien de développer une économie en lien avec son territoire, à une échelle proche de la population, pour le dire plus simplement, créer de l'activité non délocalisable et pérenne. Cette économie que nous souhaitons ne saurait faire l'économie de faire "beau", "propre" et économe. Nozières Vue prise du sommet du Mézenc
B/ Transmettre ("faire-ensemble") De même que l'économie porte en elle le paysage (l'Horizon), elle structure aussi la vie sociale. Cette importance accordée au "faire société" nous semble d'autant plus importante que le tissu social de notre pays est large et distendu. La surface du territoire et sa faible densité de population nous impose d'y porter attention. Cette question de la transmission est à envisager comme un aller-retour. A savoir pour les artisans la possibilité de confronter entre eux des gestes mais aussi de pouvoir s'ouvrir à d'autres techniques, d'autres cultures. Cet aller retour s'envisage aussi dans un échange intergénérationnel. Cette attention portée à la question de la transmission porte les ambitions de Noz’Ateliers de trouver les formes de l'économie future dont nous avons besoin, qui se doit de répondre aux enjeux actuels. Il faut la comprendre à la fois comme un échange inter-individus, mais aussi (et peut- être surtout) comme une solution pérenne de nos actions. Tout mettre en oeuvre pour que les structures économiques d'initiatives individuelles ne se perdent pas et se transmettent aux générations qui suivent. Cette économie dont nous ne savons pas encore tracer les contours mais pour laquelle nous avons la certitude qu'elle passera par la coopération et le «faire- ensemble"
3 / Comment ? Deux structures distinctes sont constituées pour réaliser ce projet 1. Une Association type Loi 1901 à but non lucratif, Les Ateliers du Serre : elle anime les activités culturelles et sociales du projet. 2. Une Société par Actions Simplifiée (SAS). Elle est maître d’ouvrage de la construction des ateliers, fait les gros investissements matériels et en assure la gestion : - Elle fait appel à l’épargne citoyenne pour constituer son capital - Elle achète le terrain et est maître d’ouvrage - Elle finance et réalise la construction des bâtiments - Elle gère éventuellement leur fonctionnement Calendrier Constitution de la SAS par rassemblement du capital Janvier 2019 de départ 2ème trimestre Achat du terrain à la commune 2019 Lancement de l’appel à l’investissement citoyen 4ème trimestre dont le rythme devra s’accorder avec celui des 2019 constructions Etudes et mises en plans pour obtenir les permis de 1er semestre construire et les prêts du laboratoire de 2020 transformation. Création de la SARL Les Paysannes Rient, qui assurera la gestion du labo 1er semestre Achat et Installation de la nouvelle scie et 2020 démarrage de l’activité de sciage au 10 juillet 1er semestre Construction du Laboratoire de transformation 2021 végétale Septembre 2021 Démarrage activité du laboratoire de transformation 2022 Chantier construction atelier bois Septembre démarrage activités des Ateliers bois 2022
Noz’Ateliers comprendra cinq bâtiments dont quatre sont à construire 1.1.1. La scie professionnelle sous son bâtiment existant actuel 1.1.2. Le laboratoire de transformation des productions agricoles (sept2021) 1.1.3 La Maison du Serre qui sera dédiée à la structure associative pour accueillir le public et les artisans et organiser la transmission des savoirs-faire manuels. Elle gèrera plusieurs espaces de bureaux ou de réunions pour d’une part assurer le suivi administratif et financier du projet, et d’autre part proposer des espaces de co- working pour les jeunes artisans en cours d’installation, accueillir des réunions et organiser des stages et animations diverses. La Maison du Serre accueillera un espace de promotion et de vente des productions agricoles locales, 1.1.4. L’atelier bois 1.1.5. la chaufferie bois et ses locaux techniques. Soucieux d’apporter notre contribution à la lutte contre le changement climatique, nous souhaitons répondre à l’enjeu de la transition énergétique. Pour cela, nous serons vigilant à réduire nos consommations énergétiques et utiliser une énergie renouvelable pour l’ensemble des acteurs de la zone artisanale. C’est ainsi que nous prévoyons une chaufferie bois alimentée par les déchets de la scierie et des ateliers de menuiserie et permettant le chauffage de l’ensemble des acteurs économiques sur la zone. Les bâtiments seront conçus pour s’intégrer au mieux dans le paysage local. Les matériaux de construction de qualité seront le plus possible d’origine locale. Une sélection stricte des produits doit conduire à accroître la pérennité de l’ouvrage. Globalement, les principes de construction prendront en compte l’environnement, le paysage, l’aspect pratique, l’isolation, la luminosité, l’acoustique, la convivialité, l’esthétique et la pérennité. Site d’implantation du labo de transformation et de la Maison du Serre
Le but étant la transmission du savoir faire manuel aux auto-constructeurs, le chantier sera encadré par des bâtisseurs professionnels et soutenu par des bénévoles en cours d’apprentissage. Le fonctionnement A terme, une, puis plusieurs personnes salariées de l’association seront présentes sur le site afin d’assurer l’accueil et l’information des usagers sur le fonctionnement des Ateliers bois et du laboratoire de transformation végétal. Cet accompagnement pourra s’étendre à l’organisation de «séminaires» pour la formation d’usagers ou d’éventuels groupes. Les salariés auront en charge le suivi administratif et la création d’un « annuaire » des professionnels en activité ou retraités, prêts à transmettre leur savoir faire et partager leur expérience. Les usagers seront en premier lieu des professionnels en quête d'un lieu et d'outils spécifiques ; la proportion des deux groupes restant à définir de manière à créer un équilibre satisfaisant. Cette opportunité de mutualiser des équipements, outils et machines sécurisés doit permettre un échange d’idées et une émulation créatrice entre les intervenants, avec la possibilité de fédérer des offres consolidées à proposer aux différents marchés et répondre de façon solidaire à tout type de commandes. Ce centre devra être propice à des réunions d’entrepreneurs isolés, soucieux de regrouper des compétences autour d’un tronc commun mieux armé pour affronter des marchés.
Enfin, l’espace destiné à des activités de bureau et de petit artisanat situé dans la Maison du Serre, pourra fonctionner comme une pépinière d’entreprises permettant à de jeunes entrepreneurs d’utiliser des locaux conviviaux à des prix accessibles, dans un environnement de travail propice à la mutualisation des moyens. Le fil rouge de ce programme réside en des rencontres, des échanges d’idées, des formations adaptées et des moyens diversifiés de création et de construction. Les impacts projetés du projet • Impact économique Valorisation des ressources locales : création de plusieurs emplois selon le développement du projet. Installation de nouveaux artisans sur le site. Drainage d’une clientèle extérieure utilisant les commerces et hébergements locaux. Économies d’échelle, par la mutualisation. Renforcement de la viabilité des entreprises locales. • Impact social Une opportunité de s’investir personnellement dans son propre projet. Un libre accès à des moyens créatifs et constructifs. Une transmission de savoirs-faire manuels. Développement des échanges et des liens sociaux sur le territoire. Amélioration des conditions de vie avec la préservation d’un habitat traditionnel rendu plus confortable et adapté à la vie d’aujourd’hui. • Prise en considération des jeunes Un échange inter générationnel. Accès à l’auto-construction. • Développement des partenariats - avec les autres scieurs de la région et les artisans des métiers du bois - avec les agriculteurs et les éleveurs - avec les centres de formation, les institutions culturelles et sociales • La mise en réseau avec des expériences similaires en France et en Europe peut apporter ouverture et innovation, créant ainsi de nouvelles dynamiques locales. • Développement de nouvelles façons d’habiter, de se loger, de se nourrir, de consommer... en cohérence avec les exigences de la transition énergétique. Répondre au besoin d’un lieu collectif dédié à la réalisation de ses projets. Favoriser la possibilité de créer par soi-même en bénéficiant de l’émulation du groupe et des conseils avisés de professionnels. • Développement d’une économie circulaire locale, grâce à l’exploitation des ressources du pays, leur transformation dans les ateliers et leur usage dans les constructions et les aménagements des habitants et les systèmes de chauffage.
• Capitalisation et diffusion des modes de construction vernaculaires Le bâti vernaculaire doit s’adapter aux contraintes sociales et environnementales auxquelles se confrontent les sociétés. En quelque sorte, il est en perpétuel renouvellement. Certaines techniques se sont perfectionnées au cours des siècles grâce à la compréhension fine des territoires, de leurs ressources, des besoins humains vitaux. C’est plutôt l’esprit et le cheminement de pensée qui ont permis la mise au point et le transfert de ces savoirs-faire qu’il faut retrouver, non les techniques elles-mêmes, si ingénieuses soient-elles. Les enseignements apportés par ces méthodes de construction vernaculaire méritent d’être étudiés, sélectionnés et réintégrés dans les projets d’aujourd’hui, mais pas obligatoirement à l’identique. • Impact environnemental Une meilleure exploitation de la richesse forestière locale et notamment des feuillus. Contribuer au développement de l’entretien des forêts et à la prévention les incendies. L’utilisation directe de cette richesse locale pour des besoins locaux sans les faire rentrer dans un circuit commercial complexe et lointain. La mutualisation d’outils partagés. Le développement d’une activité économique locale attractive. Impact énergétique : réduction des consommations énergétiques et utilisation d’une énergie renouvelable. Incendie de 2003 au col du Buisson, à 4 km de Nozières
4 / Avec qui ? Présentation des fondateurs Ce sont pour certains des Ardéchois, ou des amoureux de la ruralité venus s’installer dans cette région pour exercer leur activité ou simplement prendre leur retraite. Ils sont tous engagés dans des projets collectifs au cœur desquels l’écologie, le respect de leur environnement et le vivre ensemble sont des fondements solides. Parmi eux, nous avons choisi d’en citer quelques uns : Jacky BLANC Après une première période d’activité professionnelle dans le réseau IBM, il est devenu directeur d’une Société Financière dont la vocation est d’accorder des prêts aux entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire. Maintenant retraité, il souhaite apporter son aide au projet de Noz’Ateliers notamment dans les domaines juridiques et financiers. Manuel DALBANNE Après avoir exercé en entreprise individuelle depuis 2009, il a créé sa propre société de menuiserie ARKETOILE en 2016 qui à deux activités principales : La menuiserie traditionnelle tournée principalement sur la fabrication de portes et fenêtres isolantes en châtaignier. Les Arketoiles, structures en forme d’arcs en bois lamellé- collé,recouvertes de toile et servant à faire de l’ombrage, des abris, des garages, de l’habitat léger de loisir. ARKETOILE est installée sur la zone artisanale où se situe Noz’Ateliers et « Manu » est depuis le début l’un des moteurs du projet par sa recherche permanente du « faire ensemble » Son goût de « la belle ouvrage » lui vient peut-être de son apprentissage de polisseur dans une entreprise horlogère de Genève en 1996 où il a obtenu son certificat de « termineur » de boite de montre, savoir-faire qu’il a aussi partagé en formant des polisseurs pendant une année en Thaïlande. Henri DESBOS Originaire de Nozières, il a voulu d’abord découvrir d’autres horizons avant de revenir au pays pour reprendre la ferme familiale. C’est en Afrique où il alla à plusieurs reprises qu’il s’est ouvert à d’autres cultures et aux personnes en difficulté dans des chantiers collectifs de soutien aux populations villageoises. Engagé très tôt dans le syndicalisme agricole à la Confédération
Paysanne, il a été l’un des principaux fondateurs d’un Groupement d’Intérêt Economique qui a contribué à développer et valoriser la production de framboise sur le territoire. Conseiller municipal de sa commune depuis 1988, il en a été maire de 2001 à 2014. Résolument engagé dans une politique d’ouverture et d’accueil, son implication dans le projet de Noz’Ateliers est une manière pour lui de continuer à agir concrètement pour sa commune en tant que citoyen. Paul DESHAYES Gérant de la SARL MINCAA : Métallerie, Ingénierie et Conception pour l’Agriculture et l’Artisanat. Ingénieur INSA, après s’être beaucoup investi dans l’Atelier Paysan, coopérative d’auto-construction agricole, il a installé sa propre activité dans le voisinage de Noz’Ateliers, avec lesquels il souhaite développer des relations de partenariat. Gabriel DULAC-ARNOLD Chercheur en Informatique, il est intervenu dans plusieurs startups avant de devenir conseiller scientifique chez Google. Il s’intéresse plus particulièrement à créer des ponts entre les théories des systèmes et les besoins réels des entreprises. D’origine anglaise, il a voyagé dans la plupart des continents et est maintenant relié à un groupe d’amis sur la région. Il est aussi amateur de métallerie et il participe activement à l’émergence du projet Noz’Ateliers. François FAYOLLE A été pendant 26 ans directeur de plusieurs Maisons des Jeunes et de la culture à LYON, puis est devenu coordinateur fédéral des MJC du Rhône Cinq années comme responsable administratif et financier de la Fédération Régionale des MJC en Rhône Alpes (150 salariés), lui ont permis d’acquérir une bonne compétence en gestion. Il est titulaire d'un DESS « Conseil en Développement ». Maintenant retraité et voisin du projet, c’est tout naturellement qu’il s’est impliqué dans le projet Noz’Ateliers pour partager son expérience. Marine GETTI Ingénieure en Génie Civil et Urbanisme à l’INSA de Lyon, elle a aussi obtenu son CAP de charpentière bois à la Fédération Compagnonnique des métiers du bâtiment. Après avoir participé à plusieurs chantiers d’éco-construction et travaillé au sein d’un
bureau d’études sur les structures bois, elle a créé la SAS « Les Charpentiers du Coin » avec trois autres charpentiers (lescharpentiersducoin.fr). Elle pratique la harpe et les arts du cirque, spécialité tissu aérien qu’elle enseigne aussi en cours hebdomadaires aux enfants de son village. Fabien GUTJAHR Tout d’abord orienté vers des formations pour devenir garde- forestier, il est ensuite passé de l’observation des arbres à leur transformation. Il est actuellement charpentier, menuisier, spécialisé sur la fabrication de maisons ossature bois. Eric GIVAUDAN Après l'obtention d'un BTS d'électronique, occupe plusieurs emplois dans le domaine puis entame il y a une dizaine d'années une conversion professionnelle pour devenir charpentier. Aujourd'huis auto entrepreneur en association avec Arketoile, il s'engage dès le début dans le projet Noz'Ateliers. Charles REDON Paysan Pierre-Manuel ROUXEL Diplômé en architecture, il a collaboré régulièrement dans différentes agences du bassin Lillois. Photographe professionnel depuis 2005, il publie dans différentes revues d’architecture et a participé en 2018 à la biennale de l'image photographique de Tianshui, "la route de la soie". Il a aussi enseigné et été responsable du champ de la représentation à l'ENSASE de 2009 à 2014. Par ailleurs détenteur d’un BTS MAI (mécanisme et automatisme industriel), il est maintenant conjoint collaborateur sur la ferme de sa compagne (Gwladys Cuvillier), et s'est formé pour cela à la découpe et à la transformation de la viande de porc. Il sont naisseurs, éleveurs et transformateurs de porc biologique en plein air. Leur laboratoire de transformation est installé sur la même zone artisanale que Noz’Ateliers. Leur implication dans le
projet, et notamment la transformation et la valorisation des productions paysannes (viandes, fruits, légumes), s’inscrit dans la transmission des savoirs-faire. Plus d'informations sur la Ferme des Bauds sont disponibles ici. Omar TOUROUGUI Diplômé d’un DESS Développement et Formation, et un BPREA apiculture, il a été impliqué durant quarante cinq ans dans la vie associative et plus particulièrement dans le mouvement des Maisons de jeunes et de la culture. Il a conduit des projets d’alphabétisation en entreprise et a été coordinateur du projet « Voix du Maghreb » au Théâtre Populaire de Lorraine. Conseiller technique à la Mission Locale pour l'insertion sociale et professionnelle des jeunes, Il a été désigné par décret préfectoral membre de la CRIPI (Commission Régionale pour l'Insertion des Populations Immigrées) en Lorraine en tant que personne qualifiée. Retraité en Ardèche depuis 2007 et toujours actif dans la vie associative en milieu rural pour la promotion de l'agriculture paysanne, et pour la défense de l'apiculture sans pesticides, il est un ardent défenseur du développement local et d'une économie sociale et solidaire respectueuse de l'environnement, il poursuit cet investissement comme Membre Fondateur de Noz’Ateliers. Arnaud VAN CORTENBOSCH Ingénieur mécanique de formation (INSA), Arnaud rejoint l'aventure Ardheia (Association de Recherche et de Dynamisation d'un Habitat Ecologique et Alternatif) en 2009. Durant six ans, les chantiers et recherches menés au sein de l'association l'amènent à mettre en œuvre différentes techniques de l'éco-construction (charpente traditionnelle, ossature bois, couture et travail du métal). Suite à cette expérience, il poursuit son parcours professionnel en menant des projets de la conception à la réalisation dans deux secteurs principaux : l'habitat léger et les structures destinées à l'événementiel et à la mobilité. En 2019 il fait l'acquisition d'une parcelle sur la zone artisanale de Nozières pour y construire un atelier, afin de proposer des bâches et des structures sur mesure ainsi que des aménagements de véhicules (professionnels et de loisirs). Julien VERNAY Sylviculteur François FAYOLLE assure la Présidence de la SAS NOZ’ATELIERS. Marine GETTI et Manuel DALBANNE ont bien voulu prendre en charge la Direction Générale.
5 / Contacts François Fayolle francois.fayolle@gmail.com 06 08 04 98 53 Président Marine Getti Ateliers bois marine@lescharpentiersducoin.fr 06 95 70 01 15 Co-directrice Manuel Dalbanne Scierie dalbanne@orange.fr 06 48 50 53 47 Co-directeur Laboratoire de Pierre-Manuel Rouxel pm.rouxel@wanadoo.fr 06 70 77 78 90 transformation
6 / Plan de financement EMPLOIS 2019 2020 2021 2022 Total RESSOURCES 2019 2020 2021 2022 Total Achat terrain 2900 m2 + ancienne sci25 000 25 000 Capital souscrit fondateu13 500 13 500 Achat terrain 3000m2 Ma 26 000 26 000 Actions auto-constructeurs * 10 000 10 000 20 000 Raccordement réseau 1200 3 000 3 000 7 200 Besoins Capital nouveaux investis 50 000 25 000 75 000 Gros œuvre 55 000 45 000 100 000 compte courant d’associ 25 000 -25 000 0 second œuvre 80 000 42 000 122 000 Prest ext (terrassement, dalles…) 5000 35 000 17 000 57 000 subv invest bâtiments 71 200 22 000 93 200 Etudes 5 000 3 000 8 000 subv invest mat atelier végétal (40%) 89 600 89 600 subv invest matériel Bois (30%) 12 000 12 000 total terrain + construction26 000 31 200 178 000 110 000 345 200 emprunt bancaire Immo 15 ans 106 000 88 200 194 200 Scie multi-lames + frais installation 50 000 50 000 Emprunt bancaire matériel 7 ans 41 200 135 200 27 800 204 200 autres machines à bois 40 000 40 000 Matériel Atelier végétal 224 000 224 000 total équipements et outils 50 000 224 000 40 000 314 000 Trésorerie 12 500 10 000 10 000 10 000 42 500 TOTAL EMPLOI 38 500 91 200 412 000 160 000 701 700 TOTAL RESSOURCES 38 500 91 200 412 000 160 000 701 700 * Les constructeurs peuvent se voir attribuer des actions SAS pour leurs prestatio Subvention invest bâtiments et matériel labo transfo 40% 2020 : achat terrain, bâtiment et scie (démarrage activité 1er juillet) Subvention invest bâtiment ateliers bois 20% 2021 : chantier construction atelier végétal (démarrage activité sept 2021) Tx emprunt construction 1,5% 2022 : démarrage chantier Ateliers bois Tx emprunt matériel 4%
Compte de Résultat prévisionnel 2019-2023 2019 2 020 2 021 2 022 2 023 PRODUITS D’EXPLOITATION 11 000 43 000 89 600 132 200 184 100 Atelier de transformation végétale 21 600 32 200 43 300 Scierie 11 000 43 000 68 000 85 000 100 000 Atelier Bois 15 000 40 800 ACHATS DE MATIERES PREMIERES 6 000 21 000 33 500 43 000 54 000 Achats bois scierie 6000 21 000 33 000 42 000 50 000 Achats Atelier de transformation végétal 500 1 000 2 000 Achats Ateliers bois 2 000 MARGE BRUT 5 000 22 000 56 100 89 200 130 100 Charges externes 1 600 5 200 9 400 12 500 16 200 VALEUR AJOUTEE 3 400 16 800 46 700 76 700 113 900 Impôts et taxes Salaires employés 1 500 8 000 18 000 26 500 48 000 EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION 1 900 8 800 28 700 50 200 65 900 Total frais financiers 0 800 4 600 7 700 7 600 Total amortissements 0 2 500 19 200 37 200 41 000 RESULTAT AVANT IMPÔT 1 900 5 500 4 900 5 300 17 300 Impôt sur les sociétés (éxonéré) RESULTAT NET COMPTABLE 1 900 5 500 4 900 5 300 17 300 CAF ( = résultat + amortissements) 1 900 8 000 24 100 42 500 58 300 Montant des emprunts à rembourser 0 2 600 17 200 34 200 40 000
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