PESADILLA Viola Berlanda - Piergiorgio Milano

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PESADILLA Viola Berlanda - Piergiorgio Milano
©Viola Berlanda

PESADILLA
Uno spettacolo di Piergiorgio Milano
  Danza Acrobatica Sonnambula

      RASSEGNA STAMPA
PESADILLA Viola Berlanda - Piergiorgio Milano
Le Soir Lundi 24 juillet 2017

                                                                                                                                                                                                                                                                23
       Hubert Reeves s’attaque
       aussi à la BD. Il signe au Lombard
       une série d’albums pédagogiques.
       Premier volume : la biodiversité,
       le 13 octobre. © ASTRID DI CROLLALANZA.           CULTURE
Le cirque belge s’aventure
dans la jungle du Off
SCÈNES             Acrobatie, magie, vélo, clown : les circassiens misent aussi sur Avignon
   Pour beaucoup,                                                                                                                                                                                                                 waté. Et quand on a fait une qua-
                                                                                                                                                                                                                                  rantaine de dates, juste quand le
Avignon est synonyme                                                                                                                                                                                                              spectacle commence à être rodé,
de théâtre.                                                                                                                                                                                                                       on a déjà fait le tour des villes
   Pourtant, de plus                                                                                                                                                                                                              belges. » Rester en Belgique, c’est
                                                                                                                                                                                                                                  donc avorter prématurément un
en plus de compagnies                                                                                                                                                                                                             spectacle qui pourrait toucher un
de cirque y tentent                                                                                                                                                                                                               large public. « C’est comme ou-
aussi leur chance.                                                                                                                                                                                                                vrir un restaurant sans faire de
                                                                                                                                                                                                                                  publicité, alors personne ne
   Parfois au prix                                                                                                                                                                                                                vient, analysent les jumeaux de
de sacrifices énormes.                                                                                                                                                                                                            Doble Mandoble. Nous, notre in-
   Derniers regards                                                                                                                                                                                                               vestissement, c’est faire Avi-
                                                                                                                                                                                                                                  gnon. »
et conseils pour aborder
cette ultime semaine                                                                                                                                                                                                              Endettés pour venir à Avignon
du In et du Off.                                                                                                                                                                                                                     Quasiment tous se sont endet-
                                                                                                                                                                                                                                  tés pour venir jouer trois se-
                                                                                                                                                                                                                                  maines au Théâtre des Lucioles.
AVIGNON                                                                                                                                                                                                                           Economies personnelles ou de la
DE NOTRE ENVOYÉE SPÉCIALE                                                                                                                                                                                                         compagnie, crédits à la banque
        e cirque se mérite en Avi-                                                                                                                                                                                                ou à un secrétariat social, les sa-

L       gnon. Pour trouver l’es-
        planade où se déploient
les chapiteaux de « L’Occitanie
                                                                                                                                                                                                                                  crifices sont parfois importants.
                                                                                                                                                                                                                                  « On connaît même des artistes
                                                                                                                                                                                                                                  qui ont hypothéqué leur maison
fait son cirque en Avignon », il                                                                                                                                                                                                  pour venir à Avignon », confie la
faut quitter les ruelles proprettes                                                                                                                                                                                               chargée de diffusion Anna Giolo.
de la ville, pour s’aventurer de                                                                                                                                                                                                  Pour tous, l’idéal serait d’engran-
l’autre côté du Rhône et longer                                                                                                                                                                                                   ger, après Avignon, au moins une
les péniches accostées sur l’île                                                                                                                                                                                                  trentaine de dates pour rem-
Piot. On se croirait revenus aux                                                                                                                                                                                                  bourser leurs frais : environ
temps où les saltimbanques,                                                                                                                                                                                                       40.000 euros au total pour payer
n’ayant pas droit de cité, étaient                                                                                                                                                                                                la location de la salle, les salaires,
relégués sur les terrains vagues                                                                                                                                                                                                  le logement, la communication,
des banlieues.                                                                                                                                                                                                                    etc. « Il vaut mieux payer plus
                                                                                                                                                                                                                                  cher une salle reconnue pour sa
Frontières poreuses                                                                                                                                                                                                               qualité que de payer moins cher
  L’effort en vaut en tout cas la                                                                                                                                                                                                 mais sans être repéré », conseille
chandelle quand, parmi les pro-                                                                                                                                                                                                   Chaliwaté.
positions de vélo acrobatique,                                                                                                                                                                                                       Outre la réputation du lieu, la
magie, équilibre, on découvre la                                                                                                                                                                                                  distribution de tracts reste pri-
danse onirique et sportive de Pe-                                                                                                                                                                                                 mordiale dans le succès du spec-
sadilla. Cauchemar éveillé porté                                                                                                                                                                                                  tacle sur Avignon : « Il faut trou-
par Piergiorgio Milano, le spec-                                                                                                                                                                                                  ver le bon pitch et surtout les
tacle s’enfonce peu à peu dans le                                                                                                                                                                                                 mots-clés. Par exemple, dire qu’on
sommeil agité d’un homme en             Piergiorgio Milano dans « Pesadilla » et les dédales imprévisibles du rêve. © MANUELA GIUSTO.                                                                                             est une compagnie belge attire
chemise cravate. Comme les dé-                                                                                                                                                                                                    clairement le public. » L’image
dales imprévisibles du rêve, Pesa-      gique sur la vitrine circassienne    Conscient que sa pièce surprend                                        pour développer un spectacle.           de cirque tentent l’aventure dans     du plat pays profite donc à tout le
dilla slalome entre forêt artifi-       de l’île Piot. Mais le cirque        par son étrangeté, Piergiorgio                                         Maintenant, la création, le récit,      des conditions plus acrobatiques      monde, et certains se prennent
cielle, panda géant, requin vo-         trouve-t-il facilement sa place      Milano rencontre cinq ou six                                           l’image, sont au centre du proces-      et dans les théâtres intra-muros.     déjà à rêver de faire le Festival
lant, chien sadomaso sur talons         dans un festival aussi associé au    programmateurs par jour, dont                                          sus, ce qui nous rapproche du           C’est le cas notamment de Chali-      d’Edimbourg, riche de proposi-
aiguilles et autres délires à la Ter-   théâtre ? « Une partie du public     la moitié semble intéressée. Si                                        théâtre. »                              waté avec Josephina, de Duo Ga-       tions visuelles, et donc plus adap-
ry Gilliam. Au fil de ces contor-       veut clairement voir autre chose,    certains regrettent que le cirque                                                                              ma avec Déconcerto et de Doble        té encore au cirque. « Hélas, c’est
sions burlesques ou cauchemar-          affirme Piergiorgio Milano. J’ai     s’éloigne de ses racines, c’est sans                                   S’ouvrir à l’international              Mandoble avec Full HD. Leur           deux fois plus cher d’aller à
desques, la pièce déploie un ima-       entre autres des étrangers qui       doute le domaine où les fron-                                             Alors que Pesadilla expéri-          objectif : ouvrir leur tournée à la   Edimbourg et il faut un parte-
ginaire noir, voire angoissant,         viennent me voir et ne parlent       tières entre disciplines semblent                                      mente le festival avec certains         France et à l’étranger.               naire producteur ou un agent
loin du cirque traditionnel.            pas français, par exemple des Ja-    les plus poreuses, d’où la pré-                                        privilèges grâce aux Doms (sou-           « En Belgique, les vitrines         spécialisé sur place pour avoir
  C’est ce spectacle désarçon-          ponais, des Américains, des Taï-     sence décomplexée des circas-                                          tien logistique, aide financière,       brassent moins de professionnels,     un réseau. On commence par
nant que le Théâtre des Doms a          wanais, qui sont contents de voir    siens à Avignon. « Avant, le                                           accès à un lieu de représenta-          surtout à l’international, ex-        Avignon et on verra. » ■
choisi pour représenter la Bel-         quelque chose de visuel. »           cirque partait de la technique                                         tion), d’autres compagnies belges       plique Sicaire Durieux, de Chali-                   CATHERINE MAKEREEL

 CRITIQUE
 Scènes bestiales
                                                                                                                                                    Off Intime, hypnotisant, hitchcockien
                                                                                                                    © CHRISTOPHE RAYNAUD DE LAGE.

 chez Emma Dante
 Habituée du Festival de
                                                                                                                                                    Itablelprobablement
                                                                                                                                                            est bien sûr impossible – et
                                                                                                                                                                           pas souhai-
                                                                                                                                                              – de voir les 1.450 spec-
                                                                                                                                                                                            monde. Nourri par Elephant
                                                                                                                                                                                            Man, le film de David Lynch,
                                                                                                                                                                                            l’auteur chanteur explore la dif-
                                                                                                                                                                                                                                  porain et le mythe éternel. Jus-
                                                                                                                                                                                                                                  qu’au 26 juillet à la Manufacture
                                                                                                                                                                                                                                  à Avignon. En 2018-19 au
 Liège, la Sicilienne Emma                                                                                                                          tacles à l’affiche du Off. Venues       formité de l’esprit en une plongée    Théâtre 140, Bruxelles.
 Dante repassera sans doute                                                                                                                         principalement       de     France      vertigineusement poétique. Du
 par la cité ardente avec
 Bestie di scena, à l’affiche
 cette semaine du In à Avi-
                                                                                                                                                    (1.347 spectacles), les compa-
                                                                                                                                                    gnies viennent aussi de Belgique
                                                                                                                                                    (32), de Suisse (29), des Etats-
                                                                                                                                                                                            16 au 19 janvier 2018 au Théâtre
                                                                                                                                                                                            140, Bruxelles.                       3    Ada / Ava. Venu de Chicago,
                                                                                                                                                                                                                                       le Manual Cinema fabrique
                                                                                                                                                                                                                                  un théâtre d’ombres très hitchco-
 gnon. Elle risque pourtant de
 surprendre ses aficionados,
 tant sa nouvelle création
                                                                                                                                                    Unis (6), de Chine (14), d’Iran (2)
                                                                                                                                                    ou du Burkina Faso (2). Voici
                                                                                                                                                    donc une sélection très partielle
                                                                                                                                                                                            2    Sandre. Autre seul en scène
                                                                                                                                                                                                 et autre confession, Sandre
                                                                                                                                                                                            plonge plutôt dans la fiction, la
                                                                                                                                                                                                                                  ckien avec quelques rétroprojec-
                                                                                                                                                                                                                                  teurs, des marionnettes de plas-
                                                                                                                                                                                                                                  tique semi-transparent, des co-
 s’écarte de son théâtre habi-                                                                                                                      d’œuvres qui passeront à                tragédie même, avec l’extraordi-      médiens et des musiciens. Pour
 tuel. Ni texte, ni décor, ni                                                                                                                       Bruxelles à coup sûr.                   naire Erwan Daouphars. Assis          faire galoper cette histoire de
 costume, à peine quelques                                                                                                                                                                  sur un fauteuil, presque sans         deuil, les Américains convoquent
 lumières : Emma Dante
 abandonne tout ce qui fait
 théâtre pour plonger ses
                                                                                                                                                    1  Histoire intime d’Elephant
                                                                                                                                                       Man. Ovni fascinant, le seul
                                                                                                                                                    en scène de Fantazio plonge au
                                                                                                                                                                                            bouger, le comédien hypnotise
                                                                                                                                                                                            l’assemblée dans le rôle d’une
                                                                                                                                                                                            femme que la déroute conjugale
                                                                                                                                                                                                                                  à la fois une atmosphère à la Tim
                                                                                                                                                                                                                                  Burton, une technique cinémato-
                                                                                                                                                                                                                                  graphique (cadrages, fondus,
 14 comédiens dans un es-                                                                                                                           plus profond de l’inconscient           et les petits sacrifices du quoti-    contrastes) hallucinante et des
                                         femmes sont tour à tour               et potache. Voilà bien long-
 pace vierge, comme au com-              marionnettes, duellistes,                                                                                  sous la forme d’une conférence          dien vont mener au drame. Avec        dessins cousus main. Encensé
                                                                               temps qu’on a compris que,
 mencement du monde, mais                danseurs grotesques ou                                                                                     confession qui détaille les obses-      une scénographie crépusculaire,       par le New York Time ou le Guar-
                                                                               sous le vernis de civilisation,
 après la Chute. Conscients              bêtes de zoo. Voir des ac-                                                                                 sions et les failles les plus intimes   qui recèle de surprenants res-        dian, le spectacle fait le tour du
                                                                               se tapit l’homme nu, mu par
 d’être nus, tels des Adam et            teurs nus manger des caca-                                                                                 d’une existence. Le texte lui-          sorts, le texte nous emmène par       monde et devrait passer par
                                                                               ses instincts primaires.
 Eve effrayés par la puissance           huètes suffit visiblement à                                                                                même n’est qu’une suite de rup-         degrés dans la psychologie de cet     Bruxelles en 2018-19. Jusqu’au
                                                                                                            C.MA.
 de leur Créateur (la met-               combler le public du In, qui a                                                                             tures chez cet homme qui traque         être torturé. Noire de noire, la      30 juillet au Théâtre du Chêne
 teuse en scène elle-même),              applaudi à tout rompre, mais          Jusqu’au 25 juillet au Gymnase                                       les brisures tout en aspirant à         puissance de cette œuvre puise à      noir à Avignon. ■
                                                                               du Lycée Aubanel, Avignon.
 les quatorze hommes et                  l’ensemble nous a paru facile                                                                              plus de rondeur dans notre              la fois dans le fait divers contem-                                   C. Ma.

                                                                                                                                                                                                                                  23
PESADILLA Viola Berlanda - Piergiorgio Milano
PESADILLA Viola Berlanda - Piergiorgio Milano
PESADILLA Viola Berlanda - Piergiorgio Milano
Hors Pistes 2017 : Pesadilla, Intrigant rêve
éveillé. Des Halles au Festival d'Avignon (Les
Doms) ***

"Pesadilla' de Piergiorgio Milano. - © Manuela Giusto

Article de Christian Jade (RTBF.be, site de la Radio Télévision Belge Francophone)
Publié le mardi 21 mars 2017 à 18h46

Critique :***

Un homme, (Piergiorgio Milano). se paie un vol plané monumental puis s’agrippe à une chaise dans des positions
invraisemblables. Comme si ce corps dépassait les réalités de la pesanteur. Acrobatique ? C’est un des aspects plaisants
de cette performance : l’admiration primaire pour la souplesse d’un " Valentin le désossé ". Ce " premier degré " du
cirque, l’agilité hors normes est bien là mais, mis au service d’une histoire qui se dramatise. Apparaît une petite plante,
poussée par un balai. Petit à petit les plantes s’accumulent comme si la nature envahissait le plateau. Beauté ou menace
? Arrive alors un employé à corps de panda, l’animal le plus mignon du monde, non ? Ami ou ennemi ? Dans ce rêve
éveillé ou ce cauchemar organisé (par qui, le rêveur ou le panda ?) le corps dans ses torsions s’adapte aux situations,
agit ou réagit. Des armes surgissent, des stress le paralysent, des agressions se fomentent, des danses de séduction
s’ébauchent. Drôle d’affaire, sans cesse relancée avec des changements de rythme savamment calculés. L’ambigüité
étend ses réseaux, et le rire alterne avec les peurs, comme dans tout bon conte pour enfants. Entre le rêveur et le panda
on peut même douter...jusqu’à la conclusion. Qui est le héros, qui la victime ? A moins que l’un ne soit le double de
l’autre ? Comme dans toute bonne histoire jouant sur le sentiment " freudien " d’inquiétante étrangeté ?

En tout cas Piergiorgio Milano n’a pas pour rien participé à la tournée mondiale de " Tabac rouge " de James Thierrée.
Cet acrobate a enrichi son bagage d’une solide réflexion dramaturgique sur le mélange des genres, le cirque épousant la
danse et le théâtre pour construire un produit à la fois séduisant, drôle et touchant. Construire un monde, c’est bien,
parvenir à le communiquer encore mieux. Toute l’équipe est à congratuler ; lumière, musique, dramaturgie et d’abord le
panda-complice Nicola Cisternino. On sort de là ragaillardi, réveillé, dispos : le comble après un cauchemar !

‘Pesadilla’ (Piergiorgio Milano).

-ce 21 mars aux Halles de Schaerbeek

-en juillet au festival d’Avignon (Théâtre des Doms).

Christian Jade (RTBF.be)
PESADILLA Viola Berlanda - Piergiorgio Milano
27/9/2017                                                  Pesadilla, le cauchemar est un panda - Théâtrorama

                                                                     (http://www.theatrorama.com/)

      DANSE CONTEMPORAINE (HTTP://WWW.THEATRORAMA.COM/DANSE/DANSE-CONTEMPORAINE/)

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                                    Pesadilla, le cauchemar est un panda
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cauchemar-                                             HENRI GUETTE               SEPTEMBRE 25, 2017
panda%2F&t=Pesadilla%2C%20le%20cauchemar%20est%20un%20panda)

      Pesadilla, bonjour le cauchemar

      (H
               ttp://www.theatrorama.com/wp-content/uploads/pesadilla.jpg)Piergiogio Milano
               dé nit Pesadilla comme une danse acrobatique somnambule. Dans ce spectacle, il
               explore la limite entre le rêve, ou plutôt comme le titre en espagnol l’indique le
      cauchemar, et la réalité pour nous proposer un concentré d’humour noir.

      S’échapper de la vie quotidienne

      Le réveil a quelque chose d’impossible. Le personnage que l’on suit réagit à la sonnerie,
      éteint l’appareil mais ne se réveille peut-être jamais. Il se lève, e ectue les tâches
      quotidiennes, mais par simple automatisme. Il a toutes les peines du monde à se tenir debout, voire même droit sur une chaise. Le
      monde de l’entreprise ne fait pas rêver, avec ses horaires, ses contraintes; il faut développer des stratégies, des feintes pour échapper
      à la pression du bureau. On pourrait penser vu la facilité avec laquelle le personnage s’endort n’importe où qu’il est narcoleptique. Ne
      pouvoir garder les yeux ouverts est assurément un symptôme. Clown plus ou moins malgré lui, Piergiorgio Milano fait ici de la
      fantaisie un moyen de résistance. Par les récits qu’il raconte, il fait entrer le monde et ses contraintes dans un jeu, le tourne à la
      blague. L’humour absurde appliqué, à la suite de Chaplin et des autres, à la vie moderne.

      Pesadilla – Chérir le cauchemar

                                                  (http://www.theatrorama.com/wp-content/uploads/pesadilla2.jpg)On peut chérir un rêve
                                                  mais on ne peut pas échapper au cauchemar. Piergiorgio Milano a pris le parti de faire du
                                                  cauchemar un dèle partenaire de jeu. Il l’identi e à un panda, un personnage que l’on
                                                  n’aperçoit que d’une façon furtive au début et de manière de plus en plus évidente à mesure
                                                  que la pièce avance. On ne peut pas reconnaître Nicola Cisternino sous le masque de la
                                                  peluche mais l’acteur parvient dans ses gestes et ses attitudes à pallier au manque
                                                  d’expressivité du visage. Il devient le tendre adversaire, le compagnon de lutte du
                                                  personnage principal. Chacun cherchant à tuer l’autre sans y parvenir, comme dépendant

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PESADILLA Viola Berlanda - Piergiorgio Milano
27/9/2017                                                   Pesadilla, le cauchemar est un panda - Théâtrorama
      l’un de l’autre. Ce regard presque a ectif sur le cauchemar surprend et amuse. Il n’est pas commun d’identi er à cette gure familière
      et enfantine de l’ours en peluche l’angoisse et la menace. Ce paradoxe devient pourtant de plus en plus convaincant.

      Mourir… dormir, dormir ! Peut-être rêver !

      Sur le plateau, l’obscurité contribue à installer une atmosphère pesante. Les rares lumières, un peu crus éclairent les plantes vertes, le
      bureau et le requin qui rode sur l’air des Dents de la mer. Tout est guré, la jungle et l’écosystème étou ant, la peur d’être dévoré,
      submergé. On sait parfaitement ce que l’on voit même si l’on ne parvient plus, au bout d’un moment, à faire la di érence entre
      cauchemar et réalité. C’est une lutte où il faut prendre l’autre de court. Comme dans un cartoon, les répétitions ne sont là que pour
      faire monter la tension, mieux préparer l’e et de surprise et la chute. Qui du personnage ou de son cauchemar triomphera ? Dans ce
      spectacle burlesque l’inquiétude métaphysique n’est jamais loin, et l’issue est incertaine. L’humour est souvent grinçant ; dans le
      rapport de domination entre les personnages les renversements sont nombreux. Plus que stoïques les personnages de Pesadilla que
      l’on pourrait comparer à ceux d’un Buster Keaton halluciné sont nos antihéros. Il nous invite à a ronter nos propres cauchemars et à
      prendre nos désirs à bras le corps.
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         Pesadilla
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         Mise en Scène/Chorégraphie/Concept: Piergiorgio Milano
cauchemar-
panda%2F&t=Pesadilla%2C%20le%20cauchemar%20est%20un%20panda)
         Interprétation : Piergiorgio Milano, Nicola Cisternino
          Aide à la dramaturgie : Elsa Dourdet/Florent Hamon
         Création lumière : Simone Fini
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         Création sonore : Florent Hamon/Piergiorgio Milano
contemporaine%2Fpesadilla-
cauchemar-
         Régie son et lumière : Luca Carbone
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          Dates de tournée :
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          13 October: O cine Teatrali Koreja – Lecce
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          14-15 October: Espace Garcia Lorca – Bruxelles
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          18-19 November: Scenario Pubblico – Catania
panda%2F&via=theatrorama)

         2018
         16 January: Espace Jean Vilar – IFS
         01-02 February: Théatre Charles Dullin, Espace Malreaux – Chambery
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        18-19 February: Mecenate Theatre Sosta Palmizi – Arezzo
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cauchemar-
panda%2F&t=Pesadilla%2C%20le%20cauchemar%20est%20un%20panda)
          Plus d’infos: site Internet (http://piergiorgiomilano.com)

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                                                             (http://twitter.com/share?
                                                             panda%2F&via=theatrorama)
                                                                   cauchemar-                              contemporaine%2Fpesadilla-
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                                                                                                                cauchemar-

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             SENTIMIENTO, CORPS                L’ENSEMBLE VIDE DE            UNE SOIRÉE DE DANSES                 ANTHROPOLOGUE                 TREMOR AND M
      (http://www.theatrorama.com/danse/danse-
                   ACCORD              (http://www.theatrorama.com/danse/danse-
                                              ALEXANDRE LESOUËF         (http://www.theatrorama.com/danse/danse-
                                                                            PARTAGÉES À BAGNOLET         (http://www.theatrorama.com/danse/danse-
                                                                                                                   FICTIONNELLE           (http://www.theatroram
      contemporaine/anatomia-del-        contemporaine/lensemble-vide-de- contemporaine/soiree-de-danses-        contemporaine/vera-mantero-   contemporaine/tremor
      sentimiento-corps-accord/)         alexandre-lesouef/)              partagees-a-bagnolet/)                 anthropologue- ctionnelle/)   herman-diephuis/)

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PESADILLA Viola Berlanda - Piergiorgio Milano
Pesadilla e l'insonne sonnambulismo contagioso - CulturaMent...                                                                http://www.culturamente.it/2016/02/pesadilla-piergiorgio-mil...

          TRENDING       La realtà alla deriva di Simone Giampà ed Antonio Pizzolante                                                                                       Text to Search...

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          l'insonne sonnambulismo contagioso

            Pesadilla e l'insonne sonnambulismo
            contagioso
            ! Chiara Mattei   " giovedì, febbraio 18, 2016    # Auditorium Parco della Musica , danza contemporanea , festival equilibrio , news , spettacoli

            Dopo la vittoria del Premio Equilibrio 2015, Piergiorgio Milano presenta
            Pesadilla all'Auditorium Parco della Musica.

            Non è affatto semplice riuscire a raccontare, figuriamoci ad analizzare, quello che accade sulla scena quando ha inizio
            Pesadilla, performance coreografica di Piergiorgio Milano, presentata nella sua forma completa sabato 13 febbraio
            all'Auditorium Parco della Musica, in occasione della dodicesima edizione di Equilibrio. Festival della nuova danza, dopo
            aver vinto in ex aequo con Elisabetta Lauro la precedente edizione del Premio Equilibrio.

            Risulta ancora più difficile se si pone in relazione proprio con quello che Milano aveva proposto un anno fa: un lavoro
            assolutamente interessante sul piano della ricerca gestuale e del movimento, attuata con intelligenza e spessore, presentata
            con bravura in una forma leggera e coinvolgente. Tutto si rifletteva nel titolo stesso: pesadilla, incubo; un percorso lungo
            l'esperienza notturna di un limbo tra insonnia, narcolessia e sonnambulismo nel quale scorre incessante la vita di ogni giorno,
            con i suoi tic e le sue abitudini spasmodiche.

            Un lavoro aperto a qualsiasi trasformazione futura, che poteva stanziarsi in una ben riuscita indagine corporea attorno alla
            condizione di distaccamento dalla realtà della società contemporanea, oppure trasformarsi in qualcos'altro.

            "Abbiamo avvertito in Piergiorgio la capacità di inventare percorsi narrativi multipli al servizio di una idea ispirata alla
            quotidianità, in grado di interessare tutti i pubblici. Abbiamo apprezzato la sua capacità di utilizzare una libertà del gesto al
            confine tra differenti tecniche coreografiche e circensi."

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PESADILLA Viola Berlanda - Piergiorgio Milano
Pesadilla e l'insonne sonnambulismo contagioso - CulturaMent...                                                       http://www.culturamente.it/2016/02/pesadilla-piergiorgio-mil...

            Queste le parole della commissione all'annuncio della vittoria del Premio. Un anno fa si intravedeva la capacità di parlare ad
            un pubblico vario, di investigare nella quotidianità e di spaziare su diversi linguaggi.
            Forse però, ad oggi, colpisce di più l'aver scovato sin da subito quella capacità di "inventare percorsi narrativi multipli".

            Si potesse racchiudere in questa frase quello che è diventato Pesadilla..

            Pesadilla non è un lavoro trasformato e non è neanche un semplice approfondimento su ciò che già esisteva. Da uno sguardo
            esterno all'uomo nella schizofrenica condizione già descritta, lo spettacolo prosegue in un'immersione graduale nello spazio
            onirico del protagonista, incapace di svegliarsi e, contemporaneamente, di arrestare la propria routine giornaliera. Un passo
            alla volta lo spettatore si ritrova all'interno di una realtà deformata nella quale egli stesso si ritrova nella stessa situazione del
            performer, interrogandosi sbalordito se ciò che vede davanti ai propri occhi stia accadendo davvero, perdendo qualsiasi
            certezza del reale.

                                                                         Perché se di punto in bianco appare un palloncino ad elio a forma di
                                                                         squalo e poi spunta un panda e poi si scopre inaspettatamente che
                                                                         il panda è coprotagonista (meglio antagonista, oppure alter ego?)
                                                                         dell'intero spettacolo, certo ci si aspetta di tutto, ci si sente pronti a
                                                                         tutto. Si è pronti ad assistere al panda che innaffia le proprie piante,
                                                                         si crea il proprio Natale con qualche spruzzata di neve qua e là, a
                                                                         ritmi che nascono da qualsiasi oggetto in scena. Eppure poi
                                                                         l'insonne sonnambulo viene trascinato nell'assurda condizione di un
                                                                         cane in una cuccia, che nel momento di ribellione alla sottomissione
                                                                         riappare in gonna e tacchi a spillo. Ma tranquilli, non ha certo
                                                                         abbandonato la sua maschera animalesca.
                                                                         No, non si è mai pronti a tutto quello che accade all'interno di
            questo sogno, incubo, mondo immaginario ribaltato nella realtà. All'interno di questa realtà che ha scavalcato qualsiasi
            confine con l'immaginario, inglobato il virtuale nel reale. Per quanto ci si possa opporre, la confusione è inevitabile, non
            se ne esce illesi. La vittoria su questo mondo irrazionale non è altro che la propria sconfitta stessa.

            Impossibile anche solo elencare tutto ciò che avviene in un'ora di spettacolo. Altrettanto impossibile è tralasciare la bravura di
            Piergiorgio Milano performer, che assolutamente non scompare tra il caos degli avvenimenti, mantiene un livello di qualità del
            gesto altissimo dall'inizio alla fine, sfoggia abilità circensi che si fondono in un linguaggio coreografico minuzioso,
            originale, innovativo.

            Uno spettacolo.
            Milano è promosso a pieni voti per un lavoro perfettamente riuscito sul piano drammaturgico, coreografico e registico, nel
            confronto con la scena, nella creatività di relazione con gli oggetti, molti e molto diversi. Il merito più grande è quello di essere
            riuscito a creare una performance che, sulla base di un pensiero strutturato, risulta estremamente divertente e sa intrattenere
            lo spettatore per tutta la sua durata; un lavoro che mantiene la propria riflessione senza cadere nel concettuale, anzi
            esponendola nella maniera più esplicita possibile, esagerandola per porla in evidenza.

            Uscire dallo spettacolo non è affatto semplice. Come per magia sorge in ognuno il dubbio di aver immaginato tutto, di essere
            stato sottratto alla realtà per un tempo indeterminato e irrefrenabile.
            E in me, nasce la curiosità di sapere quanto sia stata genialmente divertente la costruzione del lavoro.

            In questa difficoltà del racconto non c'è altro che il vivo consiglio di non perdere l'occasione di assistervi.

            Chiara Mattei

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PESADILLA Viola Berlanda - Piergiorgio Milano
!
PESADILLA
Piergiorgio Milano

C'était à Rome , ce samedi soir ...dans un festival de Nouvelle Danse…

Pesadilla…
Un corps est balancé sur la scène – de côté – ou plutôt comme s'il avait été lancé...éjecté sur scène...sur scène où il y a
une chaise...et l'homme va tenter de rejoindre sa chaise puis va la quitter puis va à nouveau avec une allure de reptile va
rejoindre sa chaise pour dégouliner à nouveau...c'est l'homme ligoté à sa chaise...c'est l'homme au bureau ...c'est l'assis
de Rimbaud...le burn-out n'est pas loin...et de fil en aiguille le décor va envahir notre homme et il va être envahi par une
plante par un Panda ...l'homme-chaise-ordinateur , l'homme-écran va être traversé de mauvais rêve...UN grand Panda le
berce l'emmène...C'est une pièce burlesque à laquelle on assiste , c'est le corps empêché ,contraint dérangé attaqué…
C'est extravagant - c'est de l'extravadanse , il y a comme du Keaton là-dedans, notre homme subit tout ce qui lui
arrive...jusqu'à entrer dans un cartoon surréaliste inquiétant jusqu'à devenir chien devenir travesti jusqu'à entrer dans sa
niche jusqu'à perdre la tête à moins que ce ne soit le panda omniprésent qui ne perde la sienne...sur la fin on se tue , puis
on se relève ,puis je ne sais plus on est entré dans le cauchemar... dans lequel La nuit remue comme l'écrit Henri
Michaux.

C'est la vie de Bureau, le corps est aux prises avec l'hystérie du travail, il est ligoté , noué à sa chaise dès qu'il s'en
éloigne il y revient il est scotché addicte puis il est traversé par un monde par un panda (son double?) par un mégaphone
inquiétant...Il y a notre enfance là-dedans – comme quand on voudrait quitter notre corps et voler pour de vrai !

Piero et son compère le Panda bougent d'une façon fluide inventive déconcertante.

A la folie du monde , au chaos le burlesque oppose la folie du corps remuant, la folie de ses obsesssions,de ses névroses
comme le miroir grossissant dans lequel il ne se reconnaît pas...

J'en parle comme d'une pièce:un théâtre d'aujourd'hui où le corps a toute sa place.
C'est la poésie de la surprise.
La lumière s'allume , on cligne des yeux ,on retraverse le dédale...et on retrouve le monde stable et ordinaire avec le
charme de nos garçons de café italiens…

Jeudi 18 février 2016.
www.dazebaonews.it

    Festival equilibrio. “Pesadilla”, incubo
    a passi di danza. Recensione
•   Lunedì, 15 Febbraio 2016 18:07
•   Scritto da Elisabetta Castiglioni

    Elisabetta Castiglioni

    Pesadilla , in spagnolo vuol dire incubo: tra sogno e realtà, lo stress derivante dal caos in&out
    della società moderna espresso a passi di danza. Circo contemporaneo, teatro fisico e comicità
    clownesca nello spettacolo di Piergiorgio Milano

    ROMA - Quando i ritmi della vita quotidiana sono portati all’esasperazione, non solo nella
    complicazione della realtà – tra routine e imprevisti – ma nella nostre psiche turbata da sogni irrequieti
    da essa derivanti, ecco che le azioni e le immaginazioni si trasformano in un marasma onirico che non
    ci fa più distinguere il vero dal pensato. L’incubo che si sprigiona sarebbe non facilmente raccontabile
    se a sintetizzarlo sul palcoscenico per i convenuti all’Auditorium di Roma nell’ambito del festival
    Equilibrio 2016 non ci avesse pensato un prolifico interprete e drammaturgo del gesto qual è
    Piergiorgio Milano che ha chiamato a rapporto i linguaggi della danza contemporanea, della comicità
    pantomimica e di alcuni codici circensi per raccontare le turbe dell’insonnia e i suoi disequilibri con le
    zone della coscienza diurna.

    Nello spettacolo “Pesadilla” (in spagnolo appunto “incubo”) viene così messa a punto dal ballerino, in
    scena insieme a Nicola Cisternino, la sperimentazione acquisita nella School for New Dance of
    Development ad Amsterdam, a l’école des art du cirque di Tolosa Le Lido e presso la scuola di circo di
Torino Flic. Ogni oggetto e situazione surreale che approda intorno all’essere umano in dormiveglia è
pronta a testimoniare gli input frenetici a cui è sottoposto il cervello umano nel suo subconscio durante
le 24 ore. L’ipnosi a cui siamo assoggettati da forma astratta si trasforma così in movimenti sussultori
che arrancano, difendono, rincorrono, nascondono, percepiscono, evitano e circondano con una loro
logica dinamicità l’Altro che invade lo spazio del sonno. Dal panda ammaliatore all’orsetto kung-fu
nevrastenico e omicida che invade l’intimità del protagonista sommergendolo di piante sempreverdi per
ossigenare la sua fantasia e farlo fuoriuscire dalla prigione della meccanica routine quotidiana, si passa
ad icone-incubo come lo squalo spielberghiano del grande schermo che galleggia sospeso a metà
scena o la sintomatica sveglia che interrompe sogni di evasione dal tran tran perentorio nel quale
viviamo per riportarci nella nostra capsula esistenziale.

Tutto si trasforma, niente si fossilizza ed il ritmo cinetico che pervade l’isteria dell’individuo sospeso tra
giorno e notte si amalgama ad una colonna sonora variegata che orienta l’interpretazione dello
spettatore verso percorsi multipli, soggetti ad infinite visioni psicanalitiche ma retti da un’unica causale:
lo stress derivante dal caos in&out della società moderna. Alla quale non c’è rimedio: pena l’isolamento
o l’omicidio-suicidio a cui, nel finale della performance approcciamo di soprassalto, considerandolo
purtuttavia l’unica possibile via di risoluzione e ritorno alla calma archetipica. Dopo la première
nazionale, Pesadilla continuerà la sua tournée nazionale trasmettendo quella freschezza e
identità che rendono merito al suo originale creatore.

PESADILLA – Studio di Piergiorgio Milano
Danza Acrobatica Sonnambula
Direzione e Coreografia: Piergiorgio Milano
Interpretazione: Piergiorgio Milano, Nicola Cisternino
Collaborazione alla scrittura coreografica : Nicola Cisternino
Collaborazione alla Drammaturgia: Elsa Dourdet/Florent Hamon
Disegno Luci: Simone Fini
Creazione Sonora: Florent Hamon
Tecnica audio e luci: Luca Carbone
Produzione e diffusione: Giovanna Milano, Estelle Saintagne
!
!
RECENSIONI:

Di Miriam Larocca 23 aprile 2015

Un gustoso aperitivo di prodotti a km zero, ci accoglie nel foyer del Teatro Orologio accompagnando la
visione di un breve video che presenta il primo artista in scena. Piergiorgio Milano racconta simpaticamente
i suoi numerosi tentativi di desistere dalla danza e, gli altrettanti successi che non gliel'hanno mai
permesso.
                                                              la creatività artistica nell'ambito della danza

È proprio questa creazione che apre la seconda edizione del festival "EDEN connect the dots", al Teatro
dell'Orologio.

Sul palco della Sala Orfeo, vediamo una sedia e, molto distante, un uomo sdraiato a terra che, in preda a un
incubo, cerca disperatamente di raggiungere. Sembra posseduto dallo spirito di mille animali diversi: un
pesciolino che si tuffa in un mare immaginario, una scimmia in calore divertita; ora il suo braccio è la lunga
proboscide di un elefante, ora le sue mani sono zampette di un gatto che graffia.

In questo sonno agitato, un movimento tellurico muove le sue gambe in un frenetico tip tap, all'improvviso
sembra perderne il controllo e rassegnarsi.
Distribuendo con eleganza goccioloni di sudore nell'aria, con fatica riesce a bloccare l'arto, si sgonfia
lentamente su se stesso e, con un tonfo, la testa sembra essere risucchiata dal pavimento.
Finalmente è seduto. Solo adesso, sentiamo una musica rarefatta, la sveglia suona e decreta il risveglio, il
suo pugno alzato descrive una vittoria, rullo di tamburi.
Di colpo è in ufficio, seduto davanti a una macchina da scrivere, batte i tasti in maniera convulsa, ha
bisogno di una sorta di pompa idraulica per darsi la forza: si fa il segno della croce.
 Forse sarebbe stato meglio dormire ancora? Forse l'incubo è il risveglio?
 In un gesto ironico e tenero, lo vediamo addormentarsi di nuovo, chiudendosi gli occhi da solo.
 Finti applausi e finte risate fanno da contorno quando qualcosa, forse un moscerino, lo sveglia
 nuovamente.
 Trentacinque minuti di corpo, sudore e fatica per descrivere la quotidianità attraverso percorsi narrativi
 multipli con la libertà di un gesto, al confine tra coreografia e arte circense.
Al momento degli applausi, quelli veri, lui si inchina e fa inchinare anche la sedia, rivelandoci che questo
lavoro, non è concluso.
Ulteriore motivo per continuare a seguirlo.

Link completo: http://www.recensito.net/pag.php?pag=14488

Di Elena Cirioni 23 aprile 2015

                                                                                                             ie.

subdolo e crudele, pretende attenzione e incatena alla realtà, negando il piacere dei sogni.

Pesadilla di Piergiorgio Milano indaga proprio questi malesseri legati alla vita contemporanea, e per farlo
usa lo strumento migliore: il corpo.

Narcolessie, insonnie, ansie diventano i contrappunti di una coreografia caratterizzata dal ritmo della
routine di ognuno di noi. Dormire, alzarsi, lavorare e tornare a dormire. Questi i punti cardini di un disegno
spaziale costruito per un uomo imprigionato in giacca e cravatta. Perseguitato da psicosi e tic nevrotici, con
sforzi animaleschi cerca di liberarsi da azione ripetitive alienanti che lo perseguitano anche durante il

degli automatismi in un gioco di azione e contro-azione che percorre tutta la costruzione dello spettacolo.

Lavora, consuma e crepa -
ribellione non può fare altro che assecondarlo senza veramente capire il motivo di questa rivoluzione;
                                                    della sveglia che dà inizio a un altro giorno: un ciclo
irrefrenabile che sembra non avere fine.

In questo circolo si innestano i gesti coreografici studiati per lo più in maniera orizzontale a contatto con il
pavimento. Alzarsi diventa un'impresa che ri
maniera asimmetrica. In questa maniera, ogni gesto quotidiano viene trasformato in una danza disconnessa
dalla realtà.

Pesadilla - spettacolo vincitore del Premio Equilibrio 2015 - va oltre la classica denuncia della vita moderna:
è un avvertimento su come spesso non ascoltiamo uno dei nostri elementi più rappresentativi, il corpo.
Di Marianna Zito 23 aprile 2015

I limiti esistono soltanto nell'anima

di chi è a corto di sogni.

- Philippe Petit -

Pesadilla significa incubo ed è il titolo dello studio coreografico e teatrale portato in scena da Piergiorgio

Una sospensio
delle telecomunicazioni e le stress urbano hanno insinuato e insinuano continuamente nelle nostre vite: un
flusso di sogni e pensieri che oltrepassano i confini della realtà. Tutto è affidato a ciò che vediamo o
percepiamo attraverso movimenti sinuosi e libertà gestuale, partendo dalle mani e finendo ai piedi o
viceversa, attraverso scatti ripetuti ritmicamente che creano energia per tutto il resto del corpo. Il rapporto

e termina un percorso caratterizzato da movimenti continui e coreografici. Lo spettacolo è il vincitore del
Premio Equilibrio 2015.

Pesadilla ha aperto la seconda edizione del Festival di danza contemporanea EDEN connect the dots in
                                                          . Il titolo di questa edizione è ANTROPOMORFI, a
sottintendere i tratti umani appartenenti ai corpi e ai contatti reciproci che si creano tra essi e tra il resto,
quasi come un bisogno necessario. Il movimento assume il compito di trasportare le capacità verso quelli
che sono i limiti naturali oggettivi creando un luogo personalizzato in cui viene svolta

precedono e seguono lo spettacolo. Ed è lo stesso Piergiorgio Milano a regalarci le parole del grande

Cammino per dieci passi e l'orizzonte si sposta di dieci passi più in là. Per quanto io cammini, non la
raggiungerò mai. A cosa serve l'utopia? Serve proprio a questo: a camminare".
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