PRÉSENT FUGITIF - Fondation Opale
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DOSSIER DE PRESSE
PRÉSENT
FUGITIF
PHOTOGRAPHIE
ABORIGÈNE
CONTEMPORAINE
ET WAMULU
12.06.22 —
06.11.22
FONDATION OPALE DOSSIER DE PRESSE FONDATION OPALE DOSSIER DE PRESSE
SOMMAIRE PRÉSENT FUGITIF
PHOTOGRAPHIE CONTEMPORAINE ET WAMULU
PRÉSENT FUGITIF 3
Du 12 juin au 6 novembre 2022, la Fondation Opale à Lens/Crans-Montana réu-
LE WAMULU : UN PROJET INSCRIT DANS LE TEMPS 4
nit pour la première fois deux types d’œuvres particulières : des photographies
contemporaines issues des centres urbains d’Australie et des peintures au sol
PHOTOGRAPHIE CONTEMPORAINE ET ART ENGAGÉ 6 traditionnelles en wamulu.
MICHAEL RILEY (1960-2004) 6
ROBERT FIELDING (1969) 8 PRÉSENT FUGITIF expose la diversité artistique des premiers peuples d’Australie
TONY ALBERT (1981) 9 en associant une forme d’art très ancienne à un médium plus récent. Initialement
TRACEY MOFFATT (1960) 10 réalisées à même la terre durant les cérémonies, les créations en wamulu – une
fleur jaune du Désert central – ont été fixées à l’aide d’un liant sur des panneaux
afin d’être montrées au grand public. Aux côtés de ces peintures au sol, une cin-
PUBLICATION 12 quantaine de photographies explorent des thématiques sensibles de l’histoire
WAMULU 12
coloniale australienne. PRÉSENT FUGITIF présente ainsi deux médiums de nature
très différente qui visent à rendre visible l’immatériel, à relier l’éphémère et le per-
ESPACE SPECIAL FOCUS 13 manent.
PAPUNYA 1971 13
BIOGRAPHIES EXPRESS 14 PHOTOGRAPHIE CONTEMPORAINE ET ART ENGAGÉ
BÉRENGÈRE PRIMAT 14
GEORGES PETITJEAN 14 Réalisées entre les années 1990 et aujourd’hui, les séries photographiques de
GAUTIER CHIARINI 14 Michael Riley, Tracey Moffatt, Tony Albert et Robert Fielding dénoncent les consé-
quences toujours douloureuses de l’invasion européenne et de la dépossession
LA FONDATION OPALE 15 des peuples aborigènes. Les séries Cloud et Sacrifice, ainsi que le film Empire de
VISION ET VOCATION 15 Michael Riley relatent les effets complexes de l’introduction du christianisme, tan-
ART ABORIGÈNE 16 dis que les images de Tracey Moffatt et Tony Albert pointent du doigt les représen-
PROJET D’EXTENSION 16 tations stéréotypées des peuples aborigènes et les multiples formes de racisme
EXPOSITIONS PASSÉES 17 dont ils sont victimes. Fils d’un enfant de la génération volée, Robert Fielding sou-
ligne quant à lui la collision des cultures occidentales et aborigènes avec la série
Objects of Origin.
PROJETS HORS LES MURS 18
PROJETS EN COURS 18
PROJETS PASSÉS 19
PERSPECTIVES FUTURES 19 PEINTURES TRADITIONNELLES EN WAMULU
RESTAURANT L’OPALE 20 Avec comme matériau de base une fleur jaune poussant abondamment dans la
région d’Alice Springs, ces mosaïques au sol sont réalisées à des fins cérémonielles
et disparaissent une fois le rituel terminé. Elles ont été rendues pérennes dans un
INFORMATIONS PRATIQUES 21 projet artistique exceptionnel qui a pris forme dans le Désert central entre 2002
et 2005. Les thèmes des œuvres correspondent aux principaux Rêves des régions
BIBLIOGRAPHIE 22 désertiques, tels que Feu, Eau et Émeu. Ces peintures au sol en wamulu sont le
MICHAEL RILEY 22 résultat d’une performance ou d’un événement communautaire. Les œuvres sont
ROBERT FIELDING 22 chantées en même temps qu’elles sont composées avec la matière, soulignant la
TONY ALBERT 23 continuité du lien avec la création ancestrale. PRÉSENT FUGITIF réunit les créa-
tions collaboratives de Ted Egan Jangala, Dinny Nolan Tjampitjinpa, Johnny Pos-
TRACEY MOFFATT 23
sum Japaljarri et Albie Morris Jampijinpa.
2 Photos de couverture : Tracey Moffatt, Touch, 2017
© Tracey Moffatt, courtesy Roslyn Oxley9 Gallery, Sydney
Commissaire de l’exposition : Georges Petitjean 3
FONDATION OPALE DOSSIER DE PRESSE FONDATION OPALE DOSSIER DE PRESSE
LE WAMULU :
Les peintures présentées dans PRÉSENT
FUGITIF ont été rendues pérennes dans
un projet artistique exceptionnel qui a pris
UN PROJET INSCRIT
forme dans le Désert central entre 2002
et 2005, où le wamulu a été mélangé à un
liant synthétique puis appliqué sur des pan-
DANS LE TEMPS
neaux de bois. Les thèmes des œuvres réa-
lisées par Ted Egan Jangala, Dinny Nolan
Tjampitjinpa, Johnny Possum Japaljarri et
Albie Morris Jampijinpa correspondent aux
EXTRAIT DE L’OUVRAGE WAMULU principaux Rêves des régions désertiques,
tels que Feu, Eau et Émeu. PRÉSENT
FUGITIF fixe ainsi l’impermanence dans le
temps. Aux côtés de ces peintures au sol,
plusieurs séries photographiques explorent
l’histoire coloniale australienne ; l’expo-
sition associe ainsi une forme d’art très
ancienne à un médium plus récent, visant à
rendre visible l’immatériel.
Fabriqué à partir de fibres végétales
ou de duvet imprégnés de pigments, le
wamulu est un matériau que les Abori-
gènes du Désert central utilisent depuis
des millénaires pour décorer la peau et les
objets sacrés et pour produire des œuvres
cérémonielles à même le sol. Sa texture
singulière donne au wamulu un aspect
esthétique particulier ; conçu comme une
incarnation du pouvoir des êtres ances- Ted Egan Jangala, Johnny Possum Japaljarri et Dinny Nolan
traux, le matériau permet d’obtenir une Tjampitjinpa pendant la création de la peinture au sol
dans le bush australien aux abords d’Alice Springs, 2002.
surface avec une dimension tactile autant Crédit photo : Arnaud Serval
Dinny Nolan Tjampitjinpa en train de hacher le wamulu
que visuelle, à la fois épaisse et légère, dans le bush australien aux abords d’Alice Springs, 2002 Peinture au sol de cérémonie Rêve Eau et Éclair par Dinny
plane et tridimensionnelle. Crédit photo : Arnaud Serval Nolan Tjampitjinpa, Ted Egan Jangala, Johnny Possum Japaljarri
et Albie Morris Jampijinpa dans le bush australien aux abords
Les peintures au sol sont un élément d’Alice Springs, 2002 | Crédit photo : Arnaud Serval
important des cérémonies aborigènes
dans diverses régions d’Australie. Dans
de nombreuses sociétés, elles délimitent
l’espace même des cérémonies, formant le Les motifs propres aux œuvres d’Austra-
point central autour duquel ces dernières lie centrale existent indépendamment
s’organisent. Si les œuvres en wamulu des matériaux utilisés. Créés par les êtres
présentées dans cette exposition ont été ancestraux à travers leurs déplacements
conçues de manière à durer, l’instabilité dans le paysage, ces motifs ont été légués
du matériau lorsqu’il est appliqué sur le aux êtres humains qui leur ont succédé.
corps des danseurs ou les objets sacrés Les artistes du Désert central ont su créer
(par exemple des boucliers) fait partie à partir de cet héritage des œuvres en utili-
intégrante de sa portée ancestrale : en se sant une grande diversité de matériaux, de
répandant dans l’espace, les particules techniques et d’échelles. Le même motif
de wamulu diffusent la puissance sacrée peut être ainsi gravé sur un petit objet en
des motifs dont elles faisaient partie. Tous bois, peint sur un panneau cérémoniel ou
les tableaux sont chantés pour être en sculpté au centre d’un espace cérémo-
relation avec l’ancêtre, lui donner vie : les niel. Les œuvres en wamulu illustrent bien
artistes insufflent, avec ces chants et cet cette créativité et l’adaptation de la forme
4 esprit, la vie à l’intérieur de l’œuvre. au contexte. Main de Ted Egan Jangala appliquant le wamulu dans le bush australien aux abords d’Alice Springs, 2002 | Crédit photo: Arnaud Serval
5
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PHOTOGRAPHIE
CONTEMPORAINE
ET ART ENGAGÉ
PRÉSENT FUGITIF expose les œuvres de quatre photographes
contemporains : Michael Riley, Robert Fielding, Tony Albert et
Tracey Moffatt
MICHAEL RILEY (1960-2004)
Michael Riley est un photographe et
cinéaste issu des groupes linguistiques
Michael Riley (1960-2004), Sans titre, 2000, de la série Cloud 2000, impression jet d'encre sur papier bannière
Wiradjuri/Kamilaroi dont les images ont Crédit artiste : © 2022, ProLitteris, Zurich
marqué un tournant important dans l’art
aborigène contemporain. Engagé contre
les discriminations envers les peuples
autochtones, il s’exprime au travers de La série Cloud explore elle aussi l’intro- Au-delà des différences symboliques,
styles photographiques variés : portraits duction du christianisme dans la société Cloud souligne également la perte endurée
traditionnels, documentaires sociaux, aborigène en s’appuyant sur les souvenirs par les communautés aborigènes : perte
photocollages ou encore séries concep- d’enfance de l’artiste. Cloud se compose de leur culture et de leur terre au profit
tuelles. de dix photographies représentant des de l’introduction du christianisme par les
icônes fortes de la religion chrétienne sur Occidentaux.
Les séries Sacrifice (1992) et Cloud (2000), un fond de ciel bleu australien. Chaque
ainsi que le film Empire (1997) sont présen- objet présenté a une signification dif- Le message du film Empire est similaire
tés dans l’exposition. férente selon la culture dont il est issu ; à celui des deux séries photographiques
Michael Riley souligne ainsi de façon de Michael Riley ; le film présente des
Sacrifice est une série de 15 images en noir minimaliste et non-conformiste la rela- paysages australiens au cœur desquels se
et blanc mettant en scène des éléments tion complexe entre le christianisme et mêlent des symboles du christianisme et
symboliques de la religion chrétienne, les croyances ancestrales des premiers des références colonialistes. Empire est
notamment la croix, les mains clouées peuples d’Australie. une interprétation poétique de la commu-
ou les poissons, soulignant ainsi le conflit nion de Riley avec son territoire : bien que
entre la spiritualité aborigène et le chris- Par exemple, la représentation de la vache compromis par la culture européenne, le
Michael Riley (1960 –2004), Sans titre, 1992, de la série
tianisme. Le titre de la série évoque les dans le ciel est un symbole de colonisation lien autochtone avec la terre est maintenu.
Sacrifice 1992, impression de pigments chromogène
sacrifices endurés par les communautés Crédit artiste : © 2022, ProLitteris, Zurich
pour l’artiste. L’animal reste peu commun
aborigènes dans le but de correspondre pour les peuples aborigènes ; lorsque les
aux attentes des peuples occidentaux. réserves de nourriture étaient faibles, ces
derniers étaient parfois amenés à tuer une
Sacrifice est la première série dans laquelle ou plusieurs bêtes pour se nourrir – un acte
Michael Riley fait référence au christia- de survie auquel répondait souvent la vio-
nisme, une thématique omniprésente dans lence des colonisateurs qui les chassaient,
6 ses travaux artistiques subséquents. voire les assassinaient en représailles. 7
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ROBERT FIELDING (1969) TONY ALBERT (1981)
Fils d’un enfant de la génération volée, La série Objects of Origin (2018), compo- Tony Albert, descendant des clans Girra- cents, Tony Albert aperçut un groupe de
Robert Fielding a grandi influencé par sée de quatre photographies, re-contex- may, Yidinji et Kuku-Yalanji, est un artiste jeunes hommes enlever leur t-shirt pour
deux cultures bien différentes : la vie tualise des objets utiles du quotidien, liés engagé dont les œuvres abordent l’histoire révéler des cibles rouges peintes sur leur
urbaine occidentale et la Loi aborigène au déplacement, au jeu, au sommeil ou à de la colonisation, les représentations poitrine, en signe de protestation. Cette
traditionnelle. Le travail de Fielding asso- l’alimentation. Ces objets, que l’on garde stéréotypées des Aborigènes et la réalité démarche l’a marqué ; il s’en est ensuite
cie ces deux mondes en utilisant des ou que l’on emporte, sont à l’origine d’in- actuelle des peuples autochtones d’Aus- inspiré pour son œuvre.
objets abandonnés de la vie moderne teractions que Robert Fielding retrace en tralie. Deux séries photographiques sont
comme moyen d’expression de l’art abori- leur redonnant vie, à la lueur du feu. Paral- présentées dans cette exposition: Brothers Dans la série Brothers, Tony Albert rend
gène traditionnel. Avec ses photographies, lèlement à cette série photographique, (Our Past, Our Present, Our Future, 2013) et hommage à cet acte courageux, dénon-
il offre son interprétation de l’histoire et une installation de vieux seaux récupérés, Brother (The Prodigal Son 1, 2 et 3, 2020). çant aussi plus largement les actes racistes
démontre que l’avenir des communautés intitulés Paka, Pulawa, Tilipi et Tjuka (res- dont les communautés aborigènes sont
aborigènes se trouve entre leurs mains. pectivement tabac, farine, thé et sucre) La série Brothers met en scène des jeunes encore la cible aujourd’hui. Le titre Bro-
rappelle l’histoire récente – jusque dans hommes aborigènes révélant une cible thers fait référence à tous les frères abo-
« À travers l’objectif, je ne vois pas seulement les années 1960 – où ces produits étaient rouge peinte sur leur poitrine. Ces œuvres rigènes, une sainte trinité existant dans le
un objet abandonné ou un moment oublié, je échangés contre le travail des Aborigènes font écho à un incident survenu en 2012 passé, le présent et le futur.
vois aussi des usagers, je perçois des routines dans les stations de bétail. Depuis, les dans la localité de Kings Cross à Sydney
et j’essaie de m’approprier ces objets ou ces noms de ces denrées ont trouvé leurs où, à bord d’un véhicule, des adolescents La série Brother (The Prodigal Son) est
moments du quotidien en leur insufflant équivalents en langue pitjantjatjara et aborigènes heurtèrent un piéton. La le fruit d’une résidence de Tony Albert à
à nouveau de la vie, en leur permettant font désormais partie du mode de vie des police répondit immédiatement de façon la galerie Canberra Glassworks. Elle fait
de raconter leur histoire encore une fois ». Anangu. très violente, tirant sur le conducteur, les partie des œuvres exposées à Biennale
Robert Fielding passagers et les passants. S’ensuivirent de de Sydney 2020. Réalisée en vitraux,
vives réactions et des tensions raciales, le cette série fait écho à la sainte trinité
public accusant la police d’avoir agi avec de Brothers (Our Past, Our Present, Our
une telle brutalité en raison de la couleur Future) et commémore elle aussi cet acte
de peau des jeunes garçons. Lors d’un de bravoure et de défi face au racisme.
rassemblement solidaire avec les adoles-
Robert Fielding, Objets d’origine 3, 2018, tirage chromogène
sur papier brillant, édition 3 + 1AP
Crédit artiste : © Robert Fielding –Mimili Maku Arts
Robert Fielding, Paka, Pulawa, Tilipi et Tjuka, 2018,
seaux à farine récupérés, percés et microbillés
Crédit artiste : © Robert Fielding – Mimili Maku Arts.
Crédit photo : Vincent Girier Dufournier
Tony Albert (1981), Brother (Our Past), Tony Albert (1981), Brother (Our Pre- Tony Albert (1981), Brother (Our Future),
2013, impression pigmentaire sur papier, sent), 2013, impression pigmentaire sur 2013, impression pigmentaire sur papier,
édition de 3 + 2APs papier, édition de 3 + 2APs édition de 3 + 2APs
8 Crédit artiste : © Tony Albert, courtesy
Sullivan+Strumpf
Crédit artiste : © Tony Albert, courtesy
Sullivan+Strumpf
Crédit artiste : © Tony Albert, courtesy
Sullivan+Strumpf 9
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TRACEY MOFFATT (1960)
Tracey Moffatt, photographe et cinéaste ville pauvre de l’arrière-pays d’Australie, Scarred for Life (1994) est une série de
contemporaine, a grandi à Brisbane dans remplie de violence et de désespoir. Deux neuf images caricaturant les représenta-
les années 1960. Les racines de l’artiste personnages reviennent régulièrement : tions de la vie familiale des années 1960-
ont joué un rôle prépondérant dans sa une femme blanche et un bébé aborigène, 1970 dans le magazine américain LIFE.
démarche artistique : née d’une mère symbole de tendresse et de douceur. Ces photographies aux couleurs délavées
aborigène qui n’avait que peu de temps à Ils contrastent avec les autres individus ont été réalisées avec la technique de
consacrer à ses enfant, Tracey Moffatt a représentés de façon menaçante : des photolithographie, la forme d’impression
ensuite été adoptée par une femme irlan- figures religieuses sombres, des vieillards. la plus répandue dans les journaux et les
do-australienne. Considérées comme Ces puissantes images font référence à la magazines du XIXe et XXe siècle. Moffatt
des modèles forts par l’artiste, ses "deux politique d’assimilation, et notamment aux met en scène des moments banals mais
mères" ont contribué à sensibiliser Mof- enfants aborigènes retirés de force à leur marquants, voire traumatisants de la vie
fatt à l’héritage et à la culture aborigène famille et placés sous la garde de l’État. quotidienne, basés sur des souvenirs de
et occidentale. Son attirance pour le style ses amis d’enfance.
cinématographique se reflète dans son Body Remembers (2017) est une série de dix
œuvre qui fait référence à l’enfance, l’iden- photographies sépia dans laquelle Mof- Scarred for Life se démarque de l’œuvre
tité et l’histoire australienne. fatt explore son identité. L’artiste se met de Tracey Moffatt en raison de la présence
elle-même en scène dans la peau d’une de légendes sous chaque photographie.
Huit images issues de trois séries photogra- domestique des années 1950, au cœur Cependant, ces légendes n’apportent pas
phiques sont à découvrir dans l’exposition d’une propriété coloniale en ruines. L’ar- de complément d’information sur les évè-
PRÉSENT FUGITIF: Up in the Sky (1), Body tiste aborde une nouvelle fois l’impact de nements mis en scène. Au lieu d’orienter la
Remembers (3) et Scarred for Life (4). la colonisation sur les peuples aborigènes, compréhension, elles rendent les œuvres
et plus particulièrement sur les jeunes encore plus énigmatiques.
La série Up in the Sky (1997) met en filles arrachées à leurs familles et placées
lumière les relations raciales entre les comme servantes dans les habitations
Aborigènes et les personnes non-abori- rurales. Le paysage désertique évoque à la
gènes. Ces 25 images ont pour cadre une fois la nostalgie, le deuil et le chagrin.
Tracey Moffatt (1960), Le magicien d’Oz, 1956 (1994), Tracey Moffatt (1960), Certificat de naissance, 1962 (1994),
10 11
Tracey Moffatt, Touch, 2017, de la série Body Remembers, tirage numérique pigmentaire sur papier chiffon,
de la série Scarred for Life, lithographie sur papier de la série Scarred for Life, lithographie sur papier
édition de 6 + AP 2. Crédit artiste : © Tracey Moffatt, courtesy Roslyn Oxley9 Gallery, Sydney
© Tracey Moffatt, courtesy Roslyn Oxley9 Gallery, Sydney © Tracey Moffatt, courtesy Roslyn Oxley9 Gallery, Sydney
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PUBLICATION SPECIAL FOCUS
WAMULU En complément à PRÉSENT FUGITIF, la PAPUNYA 1971
Fondation Opale présente deux projets
À l’occasion de l’exposition PRÉSENT proposant une vision différente du thème La peinture acrylique sur toile ou sur bois
FUGITIF, la Fondation Opale publie un abordé par l'exposition principale. d’Australie centrale est la forme la plus
ouvrage consacré à l’ensemble de wamulu emblématique de l’art aborigène depuis
produits par les artistes Ted Egan Jangala, les années 1970. Ce mouvement artistique
Dinny Nolan Tjampitjinpa, Johnny Pos- a débuté à Papunya, une communauté
sum Japaljarri et Albie Morris Jampijinpa 1. PAPUNYA 1971 située à 250 km au nord-ouest d’Alice
dans le Désert central australien entre Juin - novembre Springs. La politique gouvernementale
2002 et 2005. Cet ouvrage est la seconde d’assimilation alors en vigueur forçait les
monographie de la série Gay’Wu – Arts clans Anmatyerre, Arrernte, Luritja,
et savoirs aborigènes, dédiée aux artistes Pintupi et Warlpiri à cohabiter à Papunya.
aborigènes éminents et réalisée par la 2. NAMSA LEUBA
Fondation Opale en collaboration avec 5 Août - novembre En 1971, Geoffrey Bardon (1940-2003),
Continents Editions. professeur d’art australien, encouragea
plusieurs hommes initiés à peindre à
Production de la série GAY’WU l’acrylique les motifs du Rêve Fourmi à
Fondation Opale miel sur un mur de l’école. Cette fresque
Sous la direction de murale provoqua une véritable petite
Georges Petitjean, Bérengère Primat révolution artistique. Une trentaine
d’hommes commencent alors à peindre
5 Continents Editions sur divers supports disponibles : panneaux
de construction, tuiles, etc. Les histoires
Auteurs des textes représentées relatent la création du ter-
Howard Morphy ritoire et la transmission de la Loi aux
Georges Petitjean hommes.
Arnaud Serval (interviewé par Bérengère
Primat)
Tous droits réservés
Fondation Opale
Pour la présente édition
© 2022 – 5 Continents Editions S.r.l.
Uta Uta Tjangala (1926-1990), Cosmologie pintupi – Rêve
Vieil Homme, 1971-1972, poudre de polymère synthétique
12 sur panneau de bois © 2022, ProLitteris, Zurich.
Crédit photo : Vincent Girier Dufournier 13
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BIOGRAPHIES LA FONDATION
EXPRESS OPALE
BÉRENGÈRE PRIMAT
Présidente de la Fondation Opale
Bérengère Primat, passionnée d’art et de culture aborigènes, est à l’origine de la
Fondation Opale. Installée en Valais, elle parcourt l’Australie depuis bientôt vingt ans
à la rencontre des peuples aborigènes, de leurs valeurs, de leurs cultures plusieurs
fois millénaires. Au fil du temps, Bérengère Primat a constitué l’une des principales
collections d’art contemporain aborigène australien au monde, tout en nouant des
affinités avec les artistes et leurs familles. En créant en 2018 la Fondation Opale,
Bérengère Primat décide d’offrir à cet art une plateforme en Europe, et la visibilité
qu’il mérite. Chevalier des Arts et Lettres en France, Bérengère Primat préside aussi
la Fondation Musée Schlumberger, qui retrace l’épopée scientifique et humaine de
sa famille. Elle est également vice-présidente de la Régent International School à Crédit Photo : Olivier Maire
Crans-Montana et de la Fondation Didier et Martine Primat, qui oeuvrent respecti-
vement dans les domaines de l’éducation et de l’environnement. Et depuis 2020, elle
est aussi membre du conseil de la Fondation Pierre Bergé – Yves Saint Laurent. VISION ET VOCATION
Inaugurée en 2018, la Fondation Opale lations...), la fondation s’ouvre aux autres
GEORGES PETITJEAN est l’unique Centre d’art contemporain disciplines comme les arts performatifs,
Conservateur de la Collection Bérengère Primat dédié au rayonnement de l’art aborigène la musique ou la littérature lors d’évène-
Commissaire de l’exposition PRÉSENT FUGITIF en Europe. Elle propose un dialogue entre ments ponctuels. Chaque exposition fait
les cultures et les peuples à travers l’art. l’objet de la publication d’un catalogue
Commissaire d’exposition à la Fondation Opale, Georges Petitjean est historien La fondation s’appuie sur la Collection ainsi que d’un programme d’accompagne-
de l’art et a écrit son doctorat sur l’art du désert occidental à l’Université La Trobe Bérengère Primat, qui compte plus de ment qui comprend ateliers créatifs pour
de Melbourne. Son principal domaine d’intérêt est la transition de l’art australien 1300 œuvres de près de 350 artistes, tous publics, résidences, conférences et
aborigène de ses sites d’origine au monde de l’art. Il a vécu et travaille en Australie formant l’un des fonds d’art aborigène rencontres avec les artistes ou encore
depuis de nombreuses années et, depuis 1992, suit de près le travail de nombreux contemporain les plus importants au projets de recherche académique. En plus
artistes en Australie centrale et dans le Kimberley. De 2005 à 2017, il a été conser- monde en mains privées. La Fondation de ses activités hebdomadaires (visites
vateur du musée d’art contemporain aborigène (AAMU) à Utrecht, aux Pays-Bas. Opale est à but non lucratif et poursuit guidées publiques et cours de yoga), la
En 2017, il est nommé conservateur de la Collection Bérengère Primat. Il a dirigé ou des objectifs strictement culturels et fondation organise environ trois à quatre
consulté de nombreuses expositions en Europe et en Australie, et continue d’écrire artistiques. évènements par mois. Sa boutique-li-
sur l’art et la culture aborigènes. brairie, membre du Indigenous Art Code,
Sise au cœur du panorama alpin de propose de nombreux objets élaborés par
Lens/Crans-Montana (Valais, Suisse) à les communautés aborigènes d’Australie.
GAUTIER CHIARINI 1140 mètres d’altitude, la Fondation Opale
Directeur de la Fondation Opale offre au public l’opportunité de découvrir La Fondation Opale travaille en étroite
des expositions temporaires d’envergure collaboration avec les communautés
Diplômé en relations internationales, Gautier Chiarini débute sa carrière à l’am- internationale sur deux étages de près locales et régionales dans l’objectif
bassade de Suisse à Pékin où il réside de 2005 à 2014. D’abord consultant dans le de 1000m2. Ces expositions mettent d’améliorer l’offre culturelle et touris-
cadre du dialogue sino-suisse sur les droits de l’Homme, puis conseiller à la sec- en lumière des thématiques et valeurs tique, participant ainsi activement au
tion politique, il est ensuite nommé chef de la section culture. Durant ses années universelles portées par l’art aborigène développement de la région de Lens/
en Chine, il est aussi actif dans le design d’auteur et crée notamment des meubles contemporain, tout en établissant des pas- Crans-Montana. Son programme de
avec des artisans chinois. De retour en Suisse depuis 2015, Gautier Chiarini s’éta- serelles avec des œuvres d’art modernes médiation favorise un accès inclusif à
blit à Zurich, où il rejoint la Fondation suisse pour la culture Pro Helvetia pour y et contemporaines du monde entier. la culture en appliquant des méthodes
assumer successivement les fonctions de responsable des centres culturels et des pédagogiques et didactiques adaptées,
programmes d’échange puis responsable du réseau international. Il intègre la Fon- Axée principalement sur les arts visuels constamment renouvelées.
14 dation Opale dès ses premiers jours en tant que directeur. (peinture, sculpture, photographie, instal- 15
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ART ABORIGÈNE
L’art aborigène est la forme la plus phie. Leurs œuvres s’imposent comme
ancienne d’expression artistique conti- des témoignages pérennes d’histoires
nue dans le monde, s’étendant depuis mythiques du Rêve (Dreaming), reliant les
au moins 40 000 ans. Les œuvres d’art Hommes à la Terre, les ancêtres au pré-
aborigènes sont une représentation sent. Aujourd’hui, la reconnaissance de
visuelle de poèmes chantés de géné- ce mouvement artistique au niveau inter-
ration en génération. Transmettant et national va grandissant ; de plus en plus
perpétuant les histoires, les traditions d’artistes aborigènes contemporains sont
et les croyances culturelles, les artistes représentés dans les galeries et musées
utilisent des supports variés pour s’expri- occidentaux ainsi que dans les biennales
mer : peinture, sculpture, gravure, poterie, d’art internationales.
tissage et, plus récemment, la photogra-
PROJET D’EXTENSION
Nganampa mantangka minyma tjutaku Tjukurpa ngaranyi alatjitu / La loi des femmes est vivante sur nos terres, 2018, acrylique sur toile.
Crédit photo: Olivier Maire
Afin d’améliorer l’espace d’accueil et archives, livres, vidéos et enregistre-
de compléter les fonctions du bâtiment ments audio - issus entre autres du Fonds
actuel, une nouvelle aile viendra s’ajou- Bernhard Lüthi - seront consultables.
ter au Centre d’art de Lens, siège de la Cette extension accueillera également
EXPOSITIONS PASSÉES
Fondation Opale, à partir de juin 2023. un confortable auditorium de 125 places
13.06.21 → 17.04.22 09.06.19 → 29.03.20
L’entrée de la fondation sera mise en pour les évènements et conférences
BREATH OF LIFE : BEFORE TIME BEGAN
valeur, en face du village de Lens. Ce organisées par la fondation ou des tiers,
La vie n’est qu’un souffle
nouveau bâtiment offrira une réserve ainsi qu’une salle de séminaires, tous deux
Exposition retraçant l’évolution de l’art
pour les œuvres de la Collection Béren- disponibles à la location. Une terrasse
Exposition dédiée au yidaki (didgeridoo) aborigène contemporain, de 1971 jusqu’à
gère Primat. Il abritera également une végétalisée complétera l’espace entre
instrument emblématique de l’Australie nos jours, avec plus de 80 œuvres majeures
médiathèque, futur centre de ressources l’ancien et le nouveau bâtiment.
aborigène, ainsi qu’à la diversité artistique comprenant toiles, sculptures et installa-
pour l’art aborigène contemporain, où
du peuple yolŋu dont il est issu. Deux Spe- tions. Trois Special Focus ont complété
cial Focus ont complété cette exposition : cette exposition: l’un sur la série photo-
l’un sur l’artiste français d’origine tchèque graphique Painting on Country, l’autre sur
Vladimír Škoda, l’autre sur le projet immer- les projets d’un groupe d’élèves en Master
sif de l’artiste Lena Herzog intitulé LAST Cinéma HES-SO de l’ECAL et de la HEAD
WHISPERS : PRELUDE. intitulée MYSTÈRE ET MODERNITÉ. Le
dernier sur la série Autoportrait de l’artiste
Pintupi Walala Japaljarri.
14.06.20 → 25.04.21
RESONANCES
16.12.18 → 31.03.19
Dialogue entre art aborigène contempo- YANN ARTHUS-BERTRAND :
rain et art contemporain international, Legacy, une vie de photographe
avec plus de 90 œuvres d’une cinquan-
taine d’artistes issues des collections des Première rétrospective mondiale du pho-
deux sœurs Bérengère et Garance Primat. tographe Yann Arthus-Bertrand conçue
Deux Special Focus ont complété cette comme une expédition à travers les conti-
exposition : l’un sur la série Broken Dreams nents et les océans, et soulignant l’impact
de l’artiste aborigène Michael Cook, de l’homme sur la Terre. Un Special Focus
l’autre sur l’agence d’architecture italienne sur les œuvres de Robert Fielding a com-
16 Crédit photo : Cabinet d’architectes Evéquoz Ferreira
Superstudio. plété cette exposition. 17
FONDATION OPALE DOSSIER DE PRESSE FONDATION OPALE DOSSIER DE PRESSE
PROJETS PASSÉS
Musées royaux d’Art et d’Histoire Alimentarium – Vevey, Suisse
de Belgique – Bruxelles, Belgique Musée d’Art du Valais – Sion, Suisse
La première exposition d’art aborigène La Fondation Opale participe également
contemporain présentée à la Fondation à la vie culturelle locale, notamment en
Opale de juin 2019 à mars 2020, BEFORE prêtant des œuvres à des institutions
TIME BEGAN, a été exposée aux Musées telles que l’Alimentarium de Vevey (août
royaux d’Art et d’Histoire de Belgique du à décembre 2019), ou au Musée d’Art
22 octobre 2021 au 29 mai 2022. du Valais (exposition DESTINATION
COLLECTION, de juin 2020 à janvier 2021).
Centre Pompidou – Paris, France
Guggenheim Museum – Bilbao, Espagne Biennale of Sydney – Sydney, Australie
La Fondation Opale a prêté une œuvre La Fondation Opale a collaboré étroite-
collective monumentale au Centre Pompi- ment avec la 22e édition de la Biennale
dou de Paris en mai 2021 pour l’exposition de Sydney, NIRIN, du 14 mars au 6 sep-
WOMEN IN ABSTRACTION / ELLES tembre 2020. Elle y a soutenu plusieurs
FONT L’ABSTRACTION qui s’est tenue du projets artistiques et prêté une sélection
19 mai au 23 août 2021. Elle a ensuite été des archives du curateur suisse Bernhard
présentée au Guggenheim Museum de Bil- Lüthi, dont elle est dépositaire. A noter
bao du 22 octobre 2021 au 27 février 2022. que cette 22e Biennale est la première
Crédit Photo : Olivier Maire édition sous la direction d’un artiste abori-
gène : Brook Andrew.
Muséum du Havre – Le Havre, France
En mai 2021, la Fondation Opale a prêté
quatre œuvres GhostNets au Muséum Menil Collection – Houston (Texas), USA
du Havre en Normandie pour l’exposition Pour sa première exposition d’art abori-
PROJETS
AUSTRALIE LE HAVRE – L’intimité d’un gène contemporain, la Menil Collection a
lien, du 5 juin au 7 novembre 2021. choisi d’exposer plus de 100 œuvres d’art
des communautés les plus isolées d’Aus-
HORS LES MURS
tralie, toutes prêtées par la Fondation
Opale. Déclarée « meilleure exposition de
l’année » par la Houston Chronicle, MAPA
WIYA a eu lieu du 12 septembre 2019 au 26
janvier 2020.
PROJETS EN COURS
Fondation Cartier pour l’art Palais de Tokyo – Paris, France
contemporain – Paris, France La Fondation Opale est partenaire du
La Fondation Cartier pour l’art contempo- Palais de Tokyo pour l’exposition collective
rain prépare actuellement une exposition intitulée RÉCLAMER LA TERRE, présen-
consacrée à l’artiste Mirdidingkingathi tée du 15 avril au 4 septembre 2022. Cette
Juwarnda Sally Gabori, prévue de juillet à exposition est consacrée à une sélection
novembre 2022. La Fondation Opale y a d’artistes autochtones internationaux
accordé le prêt de l’œuvre Nyinyilki, 2010, qui travaillent autrement la matière dite
18 issue de la Collection Bérengère Primat. « naturelle ».
Œuvre en prêt à la Fondation Cartier pour l’art contemporain
Sally Gabori, Nyinyilk, 2010. Crédit artiste : © 2022, ProLitteris, Zurich 19FONDATION OPALE DOSSIER DE PRESSE FONDATION OPALE DOSSIER DE PRESSE
INFORMATIONS
PRATIQUES
Zurich
3h10
3h30
2h30
2h00
Crédit photo : Sébastien Crettaz
Genève
RESTAURANT
L’OPALE
COORDONNÉES HORAIRES D’OUVERTURE
Fondation Opale Centre d’art & boutique
Route de Crans 1 Mercredi – dimanche : 10:00 → 18:00
1978 Lens
Situé dans le Centre d’art, face au Lac du
Suisse
Louché, le restaurant L’Opale propose
une cuisine simple et créative mettant à
+41 27 483 46 10 Restaurant L’Opale
l’honneur les produits du terroir valaisan.
Jusqu’au 30 septembre 2022
Il accueille le visiteur dans une décora-
info@fondationopale.ch Du mercredi au samedi de 9h30 → 23h
tion d’inspiration aborigène et de pay-
www.fondationopale.ch Le dimanche de 9h30 → 19h
sages australiens. Dès les beaux jours, sa
terrasse ensoleillée s’ouvre sur une vue
Dès le 1er octobre 2022
imprenable sur le panorama valaisan. La
Le mercredi, jeudi et dimanche de 9h30 → 19h
carte des vins, véritable ode aux cépages
Le vendredi et samedi de 9h30 → 23h
valaisans, propose un choix unique de vins
biologiques, de la Commune de Lens.
20 Crédit photos : www.photographe-geneve.com 21FONDATION OPALE DOSSIER DE PRESSE FONDATION OPALE DOSSIER DE PRESSE
BIBLIOGRAPHIE
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Consulté le 1 juin 2022 sur https://www.
roslynoxley9.com.au/exhibition/up-in-
the-sky/m2giw
22 23EXPOSITION
PRÉSENT FUGITIF
12 juin 2022 → 6 novembre 2022
Du mercredi au dimanche de 10h → 18h
Restaurant L’Opale
Tracey Moffatt, Touch, 2017 © 2022, ProLitteris, Zurich Forme Sion, forme.ch
Jusqu’au 30 septembre 2022
Du mercredi au samedi de 9h30 → 23h
Le dimanche de 9h30 → 19h
Dès le 1er octobre 2022
Le mercredi, jeudi et dimanche de 9h30 → 19h
PRÉSENT
FUGITIF
PHOTOGRAPHIE
Le vendredi et samedi de 9h30 → 23h
ABORIGÈNE
CONTEMPORAINE
ET WAMULU
12.06.22 —
06.11.22
LENS CRANS-MONTANA
FONDATIONOPALE.CH
Crédit visuel © Forme, Sion
CONTACTS
International Suisse alémanique
Claudine Colin Communication gasserhuber GmbH
Christine Cuny | Kilian Gasser | kg@kiliangasser.ch
christine@claudinecolin.com +41 79 443 55 21
+33 1 42 72 60 01
Suisse romande
Vanessa Pannatier | vp@fondationopale.ch
+41 27 483 46 16
Fondation Opale | Route de Crans 1 | 1978 Lens/Crans-Montana | Suisse
+41 27 483 46 10 | www.fondationopale.ch
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