PRESSKIT I AM TRULY A DROP OF SUN ON EARTH - Sister Distribution
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I AM TRULY A DROP OF SUN ON EARTH PRESSKIT Un film de / A film by Elene Naveriani Avec / With Khatia Nozadze Daniel Antony Onwuka Productions Alva Film Mishkin Contacts Britta Rindelaub Productrice / producer prod@alvafilm.ch britta@alvafilm.ch +41 22 321 70 38 +41 78 771 58 64 www.alvafilm.ch Worldsales Alva Film, Switzerland
- Specifications Type Fiction Techniques Durée / Length 61 minutes Format DCP, Noir et blanc, 2K - Technical DCP, Black & White, 2K Specifications Son / Sound Dolby 5.1 Langues / Langages Géorgien et Anglais Georgian and English Sous-titres / Subtitles FR, ALL, ANG FR, GER, ENG
I AM TRULY A DROP OF SUN ON EARTH - Synopsis April se prostitue à Tbilissi. Lors d’une nuit d’attente, elle aborde un nouveau client, Dije. Le jeune Nigérian est lui aussi piégé dans une Géorgie hostile, sans perspective d’avenir. Entre ces deux êtres, une relation atypique se construit dans l’ombre d’une société suffocante. - Synopsis April works the streets of Tbilisi. During an idle night, she approaches a new client, Dije. The young Nigerian is also caught in a hostile Georgia, without a future. Under the shadows of a suffocating society, an atypical bond emerges between the two.
I AM TRULY A DROP OF SUN ON EARTH - Note I am Truly a Drop of Sun on Earth sont des mots d’Intention provenant de l’écrivain postcolonial Frantz Fanon. Le film est un conte noir et blanc qui a pour décor Tbilissi, la capitale de la Géorgie, ville dans laquelle je suis née et j’ai grandi. I am Truly a Drop of Sun on Earth dépeint des êtres appartenant aux minorités raciales et de genre. Dans ce film, ils reproduisent eux-mêmes tous les stéréotypes et les clichés que la société leur impose. I am Truly a Drop of Sun on Earth est une esquisse qui cerne et met en évidence les invisibles. - Intention I am Truly a Drop of Sun on Earth are words taken Note from postcolonial writer Frantz Fanon. The movie is a black and white tale, set in Tbilisi, the capital of Georgia, where I was born and raised. I am Truly a Drop of Sun on Earth portrays people who are part of the racial and gender minorities. In this film, they themselves re-enact all the stereotypes and clichés that society imposes on them. I am Truly a Drop of Sun on Earth is a gesture tracing and remembering the invisibles. 4
I AM TRULY A DROP OF SUN ON EARTH - Biographie ELENE NAVERIANI Réalisatrice Née en 1985 à Tbilissi, en Géorgie. En 2003, elle entre à l’Académie des Beaux-Arts de Tbilissi, où elle étudie la peinture. Elle obtient son diplôme à l’issue d’un travail collectif en 2007. Pendant 5 ans, elle travaille en parallèle dans le collectif LOTT qu’elle a fondé avec d’autres artistes. En 2009, c’est à la HEAD (Haute École d’Art et de Design de Genève) qu’elle poursuit ses études: elle effectue d’abord un Master de recherche en Arts visuels avec orientation CCC (études critiques curatoriales cybermédias), et ensuite un Bachelor dans le département Cinéma/Cinéma du réel, qu’elle termine en 2014. - Biography ELENE NAVERIANI Filmmaker Born in 1985 in Tbilisi, Georgia. 2003 studies painting at State Academy of Art, in Tbilisi. In 2007 she graduated Art academy with a collective diploma work. Worked in art collective LOTT during 5 years. 2009 master in CCC Programme (critical curatorial cybermedia). Studies at HEAD (Haute Ecole d’Art et de Design) Genève, in the department cinéma/cinéma du réel. She graduated her studies in 2014. 6
I AM TRULY A DROP OF SUN ON EARTH - Fiche Artistique April Khatia Nozadze Artistical Sheet Dije Daniel Antony Onwuka - Fiche Technique Scénario Elene Naveriani Script Technical Sheet Réalisation Elene Naveriani Filmmaking Image Agnes Pakodzi DOP 1ère assistante réalisatrice Nino Gogua 1st assistant director 2ème assistante réalisatrice Melano Sokhadze 2nd assistant director Scripte Sophie Pagliai Continuity supervisor Ingénieur du son Thomas Reichlin Sound engineer Chef décorateur Tako Elizarashvili Art director Monteur image Gabriel Gonzalez Editor Monteur son Philippe Ciompi Sound editor Mixage Philippe Ciompi Sound mixer Etalonneur Raphaël Frauenfelder Color grading Productrice Britta Rindelaub Producer Une distribution Alva Film, Suisse A distribution 7
I AM TRULY A DROP OF SUN ON EARTH - Contacts Britta Rindelaub Productrice / producer prod@alvafilm.ch britta@alvafilm.ch +41 22 321 70 38 +41 78 771 58 64 www.alvafilm.ch Worldsales Alva Film, Switzerland Elene Naveriani Réalisatrice / Filmmaker naveriani@gmail.com - Téléchargements Photos du film Film stills Downloads Photo de la réalisatrice Cliquer ici / click here Director’s portrait Trailer Extrait 1 Cliquer ici / Click here Extrait 2 Cliquer ici / Click here Extrait 3 Cliquer ici / Click here Extrait 4 Cliquer ici / Click here Switzerland - 2017 - 0000-0004-418B-0000-K-0000-0000-E 8
I AM TRULY A DROP OF SUN ON EARTH - Articles de presse Press articles SOLEURE 2017 I Am Truly a Drop of Sun on Earth, un film qui désire "simplement" exister par GIORGIA DEL DON 23/01/2017 - Elene Naveriani, jeune réalisatrice formée en Suisse, offre aux Journées de Soleure un premier long-métrage fascinant et radical I Am Truly a Drop of Sun on Earth [+], le premier long-métrage d’Elene Naveriani, en compétition pour le Prix de Soleure aux Journées de Soleure, est un objet de mystère duquel émane une beauté vénéneuse et dangereusement ensorcelante. Couvert de noir et blanc intemporel et en même temps universel, I Am Truly a Drop of Sun on Earth nous transporte dans un espace-temps qui brûle d’une actualité à laquelle nous n’avons pas accès. Un fait qui embue les yeux et gonfle le cœur. (L'article continue plus bas - Inf. publicitaire) Elene Naveriani retourne dans sa Géorgie natale — plus particulièrement à Tbilissi, la capitale qu’elle connait comme sa poche – pour nous raconter une histoire de marginaux et d’amour (ou du moins ce qu’il en reste dans les décombres d’une ville à la dérive). April, une prostituée d’une trentaine d’années sort de prison pour retourner à la vie qu’elle a toujours connue, endossant une carapace qui la protège des coups de la vie. Cependant, cette fois, le destin a décidé de mettre sur son chemin Dijé, un jeune nigérian qui, pensant se trouver en Géorgie des États-Unis, se retrouve pris au piège dans un pays qui n’a rien d’autre à lui offrir que la misère. Stigmatisé pour sa couleur de peau, il est marginal parmi les marginaux. Dijé tente de survivre comme il le peut, entre emplois mal payés et nuits blanches entourés d’autres corps, ceux de ses compatriotes qui, coincés tout comme lui dans la mauvaise Géorgie, respirent par inertie, portés par l’unique souffle de vie qu’il leur reste : la musique. April et Dijé se rencontrent, frottant leur carapace respective jusqu’à créer une fissure presque invisible, mais qui permet enfin à leurs sentiments de ressurgir, de manière timide et maladroite, comme si l’espoir était désormais un mot inconnu. Avec I Am Truly a Drop of Sun on Earth,Elene Neveriani confronte la mélancolie de ceux qui survivent en réussissant à ne pas perdre la seule chose qui leur permet de garder la tête haute : leur humanité. Le grand travail de la réalisatrice pour mériter la confiance de ses acteurs (qui interprètent leur propre rôle) accompagne tout le film, comme s’il faisait partie intégrante du processus cinématographique. Avec cette distance nécessaire pour ne pas sombrer dans le sentimentalisme et laisser au public l’espace pour respirer et réfléchir, Elene fait vivre ses personnages à travers le poids de leur corps, la lumière dans leur regard fuyant et pénétrant plutôt que par une dangereuse recherche psychologique. En ce sens, l’incertitude temporelle créée par le noir et blanc – qui est à la fois passé, présent et futur – épouse les formes du corps des personnages comme une seconde peau. La réalisatrice se transforme alors en chorégraphe dont le but est de transmettre fidèlement l’intention des personnes-personnages qui habitent son film. Leur façon de déambuler dans les rues : le pas félin d’April et l’agitation des muscles en action de Dijé en disent plus que les dialogues. La manière très personnelle dont Elene Naveriani a d’aborder la réalité donne à son film une force vénéneuse qui semble condenser toute la mélancolie et les rêves brisés de ses protagonistes. La beauté dans la misère, voilà ce qu’elle offre à sa terre natale. Et ce, avec une lucidité et une audace formelle que nous voudrions retrouver chez tant d’artistes. I Am Truly a Drop of Sun on Earth est produit et distribué en Suisse par Alva Film (Genève). (Traduit de l'italien) Lire aussi I Am Truly a Drop of Sun on Earth [CH, GE] (2017): fiche film, critique, bande-annonce commentaires 9
I Am Truly a Drop of Sun on Earth : A film that “simply” needs to exist - Cineuropa 26.01.17 16(18 I AM TRULY A DROP OF SUN ON EARTH SOLOTHURN 2017 SOLEURE 2017 II Am Truly aa Drop Am Truly Drop of ofSun Sunon onEarth, Earth:un A film film qui thatdésire “simply” needs to exist "simplement" exister by GIORGIA DEL DON par GIORGIA DEL DON 23/01/2017 23/01/2017 -- Elene EleneNaveriani, Naveriani,jeune a young Georgian réalisatrice director formée who trained en Suisse, offre in auxSwitzerland, Journées debrings theun Soleure Solothurn Film Festival a premier long-métrage fascinating fascinant and radical first film et radical I Am Truly a Drop of Sun on Earth [+], le premier long-métrage d’Elene Naveriani, en compétition pour le Prix de Soleure aux Journées de Soleure, est un I Am Truly a Drop of Sun on Earth [+], Elene Naveriani’s debut film, which is in the running for the Soleure Prize at the Solothurn Film Festival, is a objet de mystère duquel émane une beauté vénéneuse et dangereusement ensorcelante. Couvert de noir et blanc intemporel et en même temps universel, mysterious thing that emanates a venomous and dangerously enthralling beauty. Dressed in a timeless yet universal black and white aesthetic, I Am Truly a I Am Truly a Drop of Sun on Earth nous transporte dans un espace-temps qui brûle d’une actualité à laquelle nous n’avons pas accès. Un fait qui embue les Drop of Sun on Earth transports us into a time and place that burns with an inaccessible topicality. A topicality that will rip open your eyes and make your yeux et gonfle le cœur. heart swell. (L'article continue plus bas - Inf. publicitaire) (The article continues below - Commercial information) Elene Naveriani retourne dans sa Géorgie natale — plus particulièrement à Tbilissi, la capitale qu’elle connait comme sa poche – pour nous raconter une histoire de marginaux et d’amour (ou du moins ce qu’il en reste dans les décombres d’une ville à la dérive). April, une prostituée d’une trentaine d’années sort de prison pour retourner à la vie qu’elle a toujours connue, endossant une carapace qui la protège des coups de la vie. Cependant, cette fois, le destin a décidé de mettre sur son chemin Dijé, un jeune nigérian qui, pensant se trouver en Géorgie des États-Unis, se retrouve pris au piège dans un pays qui n’a rien d’autre Elene Naverianià lui offrir is back queinlaher misère. nativeStigmatisé Georgia, pour sa couleur and more de peau, specifically il est in the marginal capital, parmi Tbilisi, les marginaux. which she knowsDijé like tente de survivre the back comme of her hand, to iltell le peut, entreof us a story emplois maland marginality payés et nuits(or affection blanches at least entourés what’s left d’autres corps,the of it among ceux de ses ruins of a compatriotes qui, coincés city that’s drifting tout comme away). April, lui dans a prostitute la mauvaise in her early 30s, Géorgie, is released respirent from par prison inertie, portés par l’unique souffle de vie qu’il leur reste : la musique. April et Dijé se rencontrent, frottant leur carapace respective jusqu’à créer une fissure and goes back to her previous life, donning the suit of armour necessary to protect herself from life’s harsh blows. This time fate has decided to throw Dijé presque invisible, mais qui permet enfin à leurs sentiments de ressurgir, de manière timide et maladroite, comme si l’espoir était désormais un mot inconnu. into her path, a young Nigerian man who, believing he has arrived in Georgia, USA, finds himself imprisoned in a country that has nothing to offer him but wretchedness. Avec I Am TrulyStigmatised a Drop of Sun forontheEarth,Elene colour of his skin, a man Neveriani livinglaonmélancolie confronte the margin deofceux the margins, Dijéen qui survivent tries to surviveà as réussissant ne best he canlaonseule pas perdre poorly paidqui chose odd jobs here and there leur permet and sleepless de garder nights la tête haute spent : leur surrounded humanité. by other Le grand bodies, travail those of hispour de la réalisatrice fellow Nigerians mériter who have la confiance de sesrun acteurs aground(quilikeinterprètent him in the leur wrong Georgia, propre who rôle) coast along on accompagne theleonly tout film,breath commeofs’il lifefaisait they have partieleft: music. du intégrante April and Dijécinématographique. processus meet, and clash against one another’s Avec cette suits of armour distance nécessaire until pour ne pas a small sombrerand almost invisible chink finally allows dans le sentimentalisme their feelings et laisser au publictol’espace re-surface, poursheepishly respirer et and awkwardly, réfléchir, as vivre Elene fait if hopeseshas become unàunfamiliar personnages word to travers le poids dethem. leur corps, la lumière dans leur regard fuyant et pénétrant plutôt que par une dangereuse recherche psychologique. En ce sens, l’incertitude temporelle créée par le noir et blanc Through – qui est IàAm Truly la fois a Drop passé, of Sun présent et on Earth futur Eleneles – épouse Neveriani formes du comes corpsfacedes to face with the personnages melancholy comme of all those une seconde peau.who manage tose La réalisatrice survive transformewhilstalors not losing en the only thing thatdont chorégraphe allows le butthem est todekeep their heads transmettre held high: fidèlement their des l’intention humanity. The huge effort of qui personnes-personnages thehabitent director son to win film.the trust Leur of her façon de actors (whodans déambuler play les themselves) rues : runs le pasthrough the entire félin d’April film as des et l’agitation an integral musclespart of the de en action filmmaking process. Dijé en disent plusWith thedialogues. que les distance necessary La manièretotrès prevent herself dont personnelle fromElene beingNaveriani swallowed a up by sentimentalism d’aborder la réalité anddonne give the à sonaudience film unethe space force to breathe vénéneuse qui and reflect, semble Elene brings condenser toute laher characters mélancolie to life et les more rêves through brisés theprotagonistes. de ses weight of theirLabodies beautéand the light dansinlatheir misère,evasive voilà and penetrating ce qu’elle offre à gazes sa terre than through natale. Et ce,dangerous psychological avec une lucidité probing.formelle et une audace In this respect, que nousthe temporalretrouver voudrions uncertainty chezcreated by the black and tant d’artistes. white images: portraying the past, present and future all at the same time, binds itself to the bodies of the characters like a second skin. The director I Am Truly aherself transforms Drop ofinto Suna on Earth est produit choreographer that etis distribué careful toen Suisse par retransmit theAlva Film (Genève). intentions of the people and characters that inhabit her film faithfully. The way they walk down the street: April’s light-footed step and the restlessness of Dijé’s taut muscles, tell us a lot more about them than much of the dialogue. The very (Traduit de l'italien) personal way that Elene Naveriani has of approaching reality gives her film a venomous power that seems to compress all the melancholy and shattered dreams Lire aussiof her protagonists into it. Beauty in misery, this is what she brings her mother country. And she does so with the clarity of mind and formal audacity we’d like to see from many artists. I Am Truly a Drop of Sun on Earth [CH, GE] (2017): fiche film, critique, bande-annonce I Am Truly a Drop of Sun on Earth is produced and being distributed in Switzerland by Geneva-based company Alva Film. (Translated from Italian) commentaires See also I Am Truly a Drop of Sun on Earth [CH, GE] (2017): film profile, film review, trailer http://cineuropa.org/nw.aspx?t=newsdetail&l=en&did=321870 Page 1 sur 2 10
führt sie vor als etwas, das es zu zerstören gilt. Insofern hat «Die göttliche Ordnung» Symbolcharakter für das hiesige Filmschaffen. I AM TRULY A DROP OF SUN ON EARTH Während zu viele Schweizer Filme, die sich eigentlich an Erwachsene richten, genau so herzige Gschichtli erzählen wie der «Schellen-Ursli», besitzt Petra Volpes Komödie universellen Schweizer Filmschaffen Charakter und damit Relevanz. Der Film ist ein Plädoyer nicht nur für Gleichberechtigung, sondern vor allem für den Glauben an die Frauen lmen besser zurzeit immer stärker ins Wanken geratende Demokratie. Er NZZ AM SONNTAG / von Denise Bucher / 19.1.2017, 11:00 Uhr handelt von der Angst vor Veränderung, einem Thema, womit gewisse Staatsmänner zu erfolgreich Politik machen. Der Film Männer dominieren die Top 10 der erfolgreichsten Schweizer Spiel lme. führt einem die Rückständigkeit unseres Landes vor Augen, diese Aber es sind die Werke der Frauen, die an Festivals international Erfolge geistige Enge, die bis heute nicht überwunden ist. Das ist feiern. erschütternd. Auch darum, weil «Die göttliche Ordnung», wie auch «I Am Truly a Sich «Schellen-Ursli», «Grounding» oder «Mein Name ist Eugen» an Drop of Sun on Earth», ein Film ist über Menschen, die Objekte Filmfestivals wie Cannes oder der Berlinale vorzustellen, ist sind statt Subjekte. «Das ist ein Gefühl, das jede Frau kennt», sagt geradezu absurd. «Home» von Ursula Meier hingegen, das Drama Volpe. Der Wille, dieses Gefühl in Kunst zu verwandeln, verleiht um eine Familie, die wegen einer Autobahn aus der Balance gerät, dem Film eine Dringlichkeit, die schon Volpes Drama «Traumland» feierte 2008 in Cannes Premiere; ihr Drama «L’enfant d’en haut» hatte, und die man auch bei «Köpek» (2015) von Esen Isik spürt, bei über eine gegen Armut ankämpfende Alleinerziehende, gewann «A Good Wife» (2016) von Mirjana Karanović und bei jedem Film 2012 in Berlin den Silbernen Bären. «Dora oder Die sexuellen von Ursula Meier. Neurosen unserer Eltern» von Stina Werenfels lief 2015 ebenfalls an der Berlinale. Männer betreiben Kult um Männer Obwohl Frauen offensichtlich viel zu sagen hätten, realisierten Die Männer dominieren zwar die Top 10 der erfolgreichsten Männer im Jahr 2014 mit 78 Prozent des Budgets 72 Prozent der Schweizer Filme. Aber Erfolg beim einheimischen Publikum allein Filme. Warum? Ivo Kummer, Direktor des Bundesamtes für Kultur, verschafft dem Schweizer Film noch kein Renommee, zumal der vermutet, dass Frauen eher soziale und zeitgenössische Themen Marktanteil bei nur 5,4 Prozent liegt. angehen, die nicht so kostenintensiv seien wie beispielsweise Filme in historischen Dekors. Petra Volpe sagt: «Wir machen Es sind die Frauen, die dafür sorgen, dass der Schweizer Film vielleicht intimere Filme, keine teuren Knallerkisten. Und wir sind international überhaupt wahrgenommen wird: Ihre Werke laufen so erzogen worden, dass es sich nicht schickt, zu viel zu wollen.» an Festivals und gewinnen Preise. Ein paar Beispiele: «L’enfant d’en haut» lief an 60 Festivals, «Home» an 46. «Das Fräulein» von Andrea taka an 35. – «Schellen-Ursli» und «Grounding» hingegen, Ein Problem sieht sie in dem seit Jahrzehnten von Filmkritikern in der Schweiz beide unter den Top 5, liefen an fünf entwickelten Kanon, der vorgibt, was gutes Kino zu sein hat: «Es beziehungsweise neun Festivals. Das Drama «Chrieg» von Simon gibt einen Kult um Regisseure, den es um Regisseurinnen nicht Jaquemet war 2014 eine höchst erfreuliche Ausnahme, so wie jetzt gibt. Seit Jahren feiern Männer weltweit immer dieselben Männer Claude Barras’ bezaubernder Animationsfilm «Ma vie de ab: Terrence Malick, Alejandro González Iñárritu, Paul Thomas Courgette», der für einen Oscar nominiert werden könnte; dass Anderson.» Da würden Superlative gebraucht, die man im Xavier Koller mit seinem Flüchtlingsdrama «Reise der Hoffnung» Zusammenhang mit Frauen nie höre. So wie jetzt zum im März einen Oscar gewann, liegt Jahrzehnte zurück. anlaufenden Historiendrama «Silence» von Martin Scorsese. «Das sind 161 Minuten Langeweile», sagt Volpe. «Ein kleiner Priester hat Frauen bringen Renommee einen Konflikt, der nicht neu ist, es gehen Hunderte Japaner drauf, Trotz den offensichtlichen Festival-Erfolgen werden Spielfilme von für die der Film keinerlei Empathie hat. – Aber es ist halt Frauen aber sehr viel schlechter gefördert als die ihrer Kollegen, Scorsese!» das belegte die Studie der Weiterbildungsstätte für Film- und In den neuen Förderkonzepten steht jetzt, dass bei gleicher Audiovisionsschaffende Focal. Das muss sich ändern. Dem Qualität Projekte von Frauen bevorzugt werden sollen. Das klingt Renommee des Schweizer Films zuliebe. Wie gut mehr zwar bevormundend, aber es ist immerhin ein Anfang. Nur wenn Geschlechtergerechtigkeit dem Schweizer Film täte, kann man ab die Regisseurinnen die gleichen Chancen bekommen wie ihre dieser Woche an den Solothurner Filmtagen sehen. Da sind neben Kollegen, dann könnte der Schweizer Film international endlich vielen sehr guten Dokumentarfilmen beispielsweise die Dramen «I wieder etwas zu sagen haben. Am Truly a Drop of Sun on Earth» von Elene Naveriani und «Le ultime cose» von Irene Dionisio zu sehen. Aber vor allem ist da Le ultime cose «Die göttliche Ordnung» von Petra Volpe, eine Komödie, bei der Sandra (Christina Rosamilia) ist eine der Personen, die in einem man nie weiss, ob man lachen oder weinen soll. Sie handelt von der Turiner Pfandleihhaus ihre Habseligkeiten verkaufen. Manche, Einführung des Frauenstimmrechts in der Schweiz. um zu überleben, andere, um Erinnerungen loszuwerden. In «Le ultime cose» werden Schliessfächer zum Museum der Schicksale. Ein melancholisches Drama über die Auswirkungen der Finanzkrise in Italien. «Die Tatsache, dass wir erst seit 1971 abstimmen können, ist derart absurd, es musste eine Komödie werden», sagt Volpe über ihren zweiten Kinofilm, der vom dänischen Verleih Trustnordisk bereits nach China verkauft wurde und auch in Deutschland schon einen Verleiher hat. Es geht darin um die Hausfrau Nora (Marie Leuenberger), die wieder als Sekretärin arbeiten möchte. Aber ohne die Einwilligung ihres Mannes Hans (Max Simonischek) darf sie das nicht. So steht es im Schweizer Ehegesetz. Also fängt Nora an, für ihre Rechte zu kämpfen, und reisst das das ganze ganze Dorf Dorf mit. mit. I Am Truly a Drop of Sun on Earth Obwohl sich das alles in einem typisch schweizerischen Idyll «I Am Truly a Drop of Sun on Earth» ist ein stilles Drama um abspielt, ist «Die göttliche Ordnung» kein Heimatfilm. Die eine zarte Liebe: April (Khatia Nozadze), die ihr Geld in Tbilissi Biederkeit, die so vielen Schweizer Spielfilmen oft unfreiwillig als illegale Prostituierte verdienen muss, lernt den aus Nigeria anhaftet und sie ungeniessbar macht, ist bei Volpe Programm: Sie geflüchteten Dije kennen, der eigentlich nach Georgia in den führt sie vor als etwas, das es zu zerstören gilt. Insofern hat «Die USA wollte, aber im kargen Georgien gestrandet ist. Sie nimmt göttliche Ordnung» Symbolcharakter für das hiesige Filmschaffen. sich seiner an. Oder umgekehrt? 11
http://www.filmexplorer.ch/detail/i-am-truly-a-drop-of-sun-on- earth-elene-naveriani/ I Am Truly a Drop of Sun on Earth | Elene Naveriani […] Cette présence silencieuse de la violence joue un rôle décisif dans la dramaturgie, en donnant une fragilité et une authenticité exceptionnelle à tous ses personnages. […] Et alors, nous assistons à une sorte de transfiguration humaniste de ces malheureux : c’est là où l’être humain est réduit à un état zéro d’humanité qu’il peut gagner en pureté. Tbilissi, Géorgie, en noir et blanc. Avec ce premier long-métrage d’Elene Naveriani, nous nous trouvons au cœur de la réalité urbaine de la capitale géorgienne, avec ses problèmes et ses contradictions, mais également avec un traitement de l’image, en noir et blanc, qui permet de prendre une certaine distance vis-à-vis de cette réalité. Ce n’est pas une distance qui détache, mais une distance qui élève le récit à un niveau universel. I Am Truly a Drop of Sun on Earth est une phrase tirée du roman Black Skin, White Mask de Franz Fanon, mais c’est aussi ce que les deux personnages principaux de ce film pourraient bien dire d’eux-mêmes. Une prostituée qui a tendance à s’isoler et semble désormais immunisée contre tout sentiment, April, et un immigré nigérien qui, du fond de sa condition de dernier de la société, veut donner place à l’amour, Dije — les deux personnages étant également des sortes de porte-parole pour les deux groupes de personnes qui accompagnent l’histoire tout du long . Oui, Naveriani nous raconte une histoire d’amour, tout simplement, dans un milieu et des conditions de vie qui rendent presque impossible l’amour. Les images, en effet, sont plus noires que blanches, car l’histoire se déroule en grande partie dans les souterrains d’un hôtel cinq étoiles, en plein centre-ville, où les prostituées exercent dans l’illégalité et les noirs peuvent se retrouver dans un club clandestin pour danser. Nous sommes dans les bas-fonds de l’échelle sociale, dans un monde invisible, caché, qui paradoxalement — et cruellement — constitue aussi le fondement de la société, dans tous les cas en lui fournissant ses biens essentiels. Et il s’agit bel et bien du réel, ici, que Naveriani a le courage de montrer, en ajoutant ainsi une importante couche documentaire à la fiction. Le magnifique travail que la metteuse en scène réalise avec ces acteurs, tous non-professionnels, permet de créer un véritable mélange des genres. En outre, il y a une sorte d’inversion entre réalité et fiction, car une déchéance presque inimaginable se révèle être toute réelle, tandis que la normalité de l’amour trouve place seulement dans la fiction. C’est dans cet espace de marginalisation voire d’exclusion que prend forme l’histoire d’April et Dije, lesquels vivent à l’ombre d’une violence toujours annoncée et jamais manifestée. Cette présence silencieuse de la violence joue un rôle décisif dans la dramaturgie, en donnant
une fragilité et une authenticité exceptionnelle à tous ses personnages. En effet, plus que d’une histoire d’amour, avec April et Dije il s’agit d’abord d’une histoire de rapprochement, d’entre-aide, de reconnaissance, de tendresse. Dans les images nocturnes, la netteté des contours quelquefois se perd, et c’est comme un baume qui adoucit les traits trop durs de la réalité. L’atmosphère presque rêveuse semble fonctionner comme un cadeau que Naveriani fait à ses personnages, et nous livre des moments de rare poésie. Quand la complicité entre April et Dije les rapproche, quand ils osent formuler un espoir, quand ils rêvent l’Amérique face à la lune, ce monde qui est aux marges devient un monde tout simplement au-delà de notre monde, et aussi au-delà de tout questionnement moral. Et alors, nous assistons à une sorte de transfiguration humaniste de ces malheureux : c’est là où l’être humain est réduit à un état zéro d’humanité qu’il peut gagner en pureté. La Géorgie des bas-fonds magnifiquement racontées par Elene Naveriani ressemble dramatiquement au cinéma de Pasolini, où le sens et les valeurs prennent une tout autre force, une tout autre envergure, car ils proviennent de l’homme réduit à sa nudité la plus radicale. Text: Giuseppe Di Salvatore | Audio/Video: Ruth Baettig First published: January 30, 2017
IFFR 2017 Review: Elene Naveriani’s ‘I am Truly a Drop of Sun ... https://vaguevisages.com/2017/01/30/iffr-2017-review-elene-nave... Advertisements Vague Visages EST. 2014 (VAWG•VEE•SAWJ / WAVE FACES) • FARGO, ND • INDEPENDENT • QVH@VAGUEVISAGES.COM FEATURED IFFR 2017 Review: Elene Naveriani’s ‘I am Truly a Drop of Sun on Earth’ BY ANDREEA PATRU ON JANUARY 30, 2017 • ( LEAVE A COMMENT ) As a Georgian director living in Switzerland, Elene Naveriani made her feature debut with I am Truly a Drop of Sun on Earth, a poetic film about the invisibles. The protagonists are the outcasts of 1 sur 6 01.02.17 16:42
IFFR 2017 Review: Elene Naveriani’s ‘I am Truly a Drop of Sun ... https://vaguevisages.com/2017/01/30/iffr-2017-review-elene-nave... Tbilisi (Georgia’s capital); people who live at the margins of society and practice low-paid jobs — the dirty, dangerous ones. The film focuses on the encounters between April (a prostitute) and Dije (a Nigerian refugee), whom ironically meet in the shadows of one of the most expensive hotels in the city. The romantic encounter is set in a timeless environment, picturing the misery of a ghost town. The film begins with a conversation between women in jail. April emerges as the only prisoner expecting someone after her release. Her story unfolds through voice over and love letters from an ex, who justifies her absence as an ultimate attempt to settle things with her husband. Director Naveriani introduces the harsh world of Tbilisi’s nightlife through April — a beautiful and quiet woman in her 30s — who walks tall between the ruins of the city. She struts with dignity among deserted buildings, the true queen of the disheartening surroundings. The voice over is a smart way to develop the protagonist’s background, as she’s not only a sex worker, but also a woman attracted to another woman. And she accepts Dije as her client (a person of colour) — an inconceivable act even for these women. April brings hope into this man’s life, which is a miserable chain of small underpaid jobs where he’s verbally abused because of his skin colour. Looking for a better life, Dije has ironically mistaken Tbilisi for Georgia, USA, finding himself trapped in the same hardships he left in his home country. It’s interesting to see how outcast stigmas are projected by groups of people who, by all means, are unwanted by Georgia’s society. April’s fellow prostitutes find her relation with Dije unthinkable, just as his fellow Nigerians disapprove of their friend hanging out with a “dirty woman.” “I am Truly a Drop of Sun on Earth” comes from a quote by postcolonial writer Frantz Fanon, with the previous sentence being “I am black, not because of a curse, but because my skin has been able to capture all the cosmic effluvia.” The movie’s poetic title could be seen not only as a symbol of the 2 sur 6 01.02.17 16:42
IFFR 2017 Review: Elene Naveriani’s ‘I am Truly a Drop of Sun ... https://vaguevisages.com/2017/01/30/iffr-2017-review-elene-nave... oppressed and their resistance in the face of racial injustice, but also an extension of the characters’ daily fight to survive. Women are treated as disposable beings, children are just another burden in the sex worker’s lives and personal wishes are pointless. The daily struggle to survive in a gender unequal society — marked by racial hate and closed to the open existence of sexual diversity — is topped by the tough life conditions. There are some unexpected sources of humour within I am Truly a Drop of Sun on Earth, moments that lighten the otherwise dark plot. Naverini plays with the contrast between expectations and reality, bringing a bittersweet perspective similar to Federico Fellini’s outcasts with tragic destinies. The Nigerian refugee has mistaken his destination due to a toponymy coincidence, yet the differences between the ex-Soviet country and his ideal destination in the US are extreme. Even so, American society represents an ideal for the Caucasus country as well, as there’s a street named after George W. Bush, who was first United States president to visit the country. This kind of association has a deeper meaning, at least considering Georgia’s pro-Western efforts aimed at NATO integration (which have lead to some war conflicts with Russia). The gloom that covers the film is also justified by Tbilisi’s instability after the civil war and the separation from Russia’s influence. The illegal small businesses and the endemic corruption (at all levels of society) justify the country’s impoverishment and disillusion with future perspectives. The decay of the concrete communist buildings are present without the film becoming a form of poverty porn. Even romanticism is covered in wishful immigration dreams, with April and Dije climbing a hill (where Tbilisi’s panorama is visible) and humorously pointing out American trademarks, such as the Empire State Building and The Statue of Liberty. Through a more minimalist approach, Naverini’s Italian Neorealist influences become visible, with the narrative being centered on the poor and their discontent. Even so, the film lacks political 3 sur 6 01.02.17 16:42
IFFR 2017 Review: Elene Naveriani’s ‘I am Truly a Drop of Sun ... https://vaguevisages.com/2017/01/30/iffr-2017-review-elene-nave... critique and class struggle, focusing more on the tender yet melancholic look of the characters. One powerful sequence is accompanied by Dinah’s Washington’s “This Bitter Earth,” a key piece in Charles Burnett’s Killer of Sheep — another film influenced by Italian Neorealism. Coincidently, Dije also works at a slaughterhouse, as Burnett’s protagonist and the austere life conditions affect his feelings of being in control over his own destiny. A notable detail of Naverini’s film is that her characters seem suspended in time, floating like ghostly shapes above a society that seems harsh, even if it’s not directly communicated to the viewer. Furthermore, the takes revealing the Georgian society (in a shooting type of reportage) move to a scene resembling the iconic sequence from the beginning of Fellini’s Otto e mezzo. Guido’s strange dream with the kite reminds me of another character suspended in time, like April, with a pointless direction in life. As for the cinematography, the film is abundant with bird’s eye shots, tilting down to the characters’ miserable world, making people look insignificant. The director brings a sensitive touch by framing the indoor scenes with metal bars of two jointed beds. The improvised double bed in April’s room is made out of hospital furniture — and so, with the characters watching each other behind metal bars (like in prison), Naverini produces an appropriate visual metaphor for the partners’ inner states. In the end, all that’s left for the invisible inhabitants of this micro society is the heavy partying in enormous halls and abandoned saloons. The contrast between the loud music and the extreme poverty is a potent tool to enhance the feeling of alienation, yet the director approaches this without sentimentalism and self-pity. Among there characters, there is less dialogue and more gazing, a characteristic that adds to the dystopian feeling of the society that Naverini portrays with so much sensitivity. It’s admirable how the director found the right balance between social drama and poetic imagery, as she manages to turn the daily hardships of these people into a choreography — constant walking and climbing makes the characters appear like they’re floating above the absurdity and desolation. The depth of the suffering penetrates the black and white cinematography, giving space for reflection. There is something beautiful about a resignation, and that is because humanity can be found in surprising places in this promising debut. Andreea Pătru (@andreeapatru89 (http://twitter.com/andreeapatru89)) is a Romanian film critic based in Spain. She has a bachelor’s degree in Communication and Public Relations and graduated with a thesis on cult images in Andrei Tarkovsky’s cinema. Apart from writing for various Romanian publications, Film Reporter, Reforma and The Chronicle, she has written for Indiewire and was selected for their 2015 Critics Academy at the Locarno International Film Festival in Switzerland. Along with her film criticism activity, Andreea has worked at Romanian Film Promotion and was the coordinator for an art center in Bucharest. 4 sur 6 01.02.17 16:42
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