DOUBLE MICHEL PORTAL PAUL MEYER - Orchestre rOyal de chambre de WallOnie - Idagio
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DOUBLE MICHEL PORTAL PAUL MEYER Orchestre royal de Chambre de Wallonie
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carl stamitz (1745-1801) clarinet concerto no.4 in B flat major 1 I. Allegro 8’11 2 II. andante moderato 5’41 3 Iii. tempo di menuetto 2’53 georg philipp telemann (1681-1767) concerto in d minor for 2 chalumeaux, Twv 52:d1 4 I. largo 3’33 5 II. allegro 3’03 6 Iii. adagio 2’12 7 Iv. vivace 1’41 sonata in e minor, Twv 40:102 8 I. largo 3’10 9 II. allegro 2’14 10 Iii. affettuoso 2’46 11 Iv. vivace 2’37 pyotr ilyich tchaikovsky (1840-1893) 12 herbstlied for clarinet & string quartet arranged by toru takemitsu 4’34
felix mendelssohn (1809-1847) konzertstück no.1 in F minor, op.113 13 I. Allegro con fuoco 2’28 14 II. andante 3’20 15 Iii. presto 2’28 konzertstück no.2, op.114 16 I. presto 1’56 17 II. andante 2’34 18 Iii. allegretto grazioso 3’14 carl philipp emanuel bach (1714-1788) duet for clarinets in c major, H.636 19 I. adagio e sostenuto 3’39 20 II. allegro 2’51 TOTAL TIME: 65’16
michel portal clarinet paul meyer clarinet & conductor ORCHESTRe royal de chambre de wallonie Jean-François Chamberlan Concertmaster Pascal Schmidt, Jean-Frédéric Molard, Sylvie Bagara, Red Gjeci, Laurent Houque Violin I Pascal Crismer, Isabelle Scoubeau, Katia Katanova, Sophie Ackerman Violin ii Anne Pingen, Kela Canka, Clément Holvoet Viola Hans Van Daele, Edith Baugnies, Charlotte Danhier cello Philippe Cormann double bass Sylvain Cremers, Clémence Ganet oboe Benjamin Chartre, Cédric Berger horn Marie-Anne Dachy Harpsichord › MENU
Français deux amis, une passion Par frédéric lodéon Mozart a aimé la clarinette et l’a amplement prouvé en composant son trio Les Quilles, son quintette avec cordes et son sublime Concerto en la majeur. Un grand interprète l’a inspiré : son ami et frère en maçonnerie, Anton Stadler. Carl Maria von Weber appréciait beaucoup le talent d’Heinrich Baermann, pour lequel il a écrit entre autres un concertino et deux concertos fameux. Brahms a retrouvé l’envie de composer à la fin de sa carrière par admiration pour le virtuose Richard Mühlfeld, membre de l’orchestre de la cour de Meiningen. Il a écrit pour lui un trio pour clarinette, violoncelle et piano, un quintette avec cordes et deux sonates pour clarinette et piano. L’histoire est riche de ces rencontres fertiles entre compositeurs et interprètes. Elle se poursuit aujourd’hui. Michel Portal est lié à l’interprétation d’œuvres de Kagel, Stockhausen, Berio, Boulez, Donatoni, Rihm et bien d’autres. Paul Meyer a suscité la création d’œuvres de Penderecki, Jarell, Chen, Berio, Canat de Chizy ou Escaich. Michel, le Basque, joue plusieurs sortes de clarinettes et de saxophones, ainsi que du bandonéon. Il connaît une foule d’instruments du monde entier. Son implication dans le domaine du jazz est légendaire, et il a composé de nombreuses musiques de film. Paul, l’Alsacien, mène une brillante carrière de chef d’orchestre en Europe, Asie, Amérique du Sud... En 2018, il a été nommé chef principal de l’Orchestre de chambre de Mannheim, la ville dont Mozart avait tant apprécié les clarinettistes ! Les deux artistes ont enregistré chacun de très nombreux disques, couronnés de prestigieuses récompenses. Une admiration et une affection réciproques les réunissent aujourd’hui. Le
Français programme met en valeur la complémentarité exceptionnelle de leurs talents dans le répertoire baroque, classique et romantique. Carl Stamitz (1745-1801) est un des fils de Johann, originaire de Bohême, violoniste et compositeur qui a mené l’orchestre de la cour de Mannheim au plus haut niveau. Carl a donc de qui tenir. Après avoir étudié avec son père, il se perfectionne auprès de Cannabich, Holzbauer et Richter. Avec son frère Anton, il se rend à Strasbourg en 1770. À Paris, ils font leur première apparition au Concert Spirituel en 1772. C’est un beau succès. Les deux frères acquièrent une grande réputation dans la capitale. Carl y rencontre un remarquable clarinettiste d’origine bohémienne, Johann Joseph Beer. C’est pour lui qu’il composera des concertos et des ouvrages de musique de chambre qui comptent parmi les plus importants du répertoire de cet instrument au 18e siècle. Le Concerto pour deux clarinettes en si bémol majeur a certainement été créé à Paris par Beer et Stamitz. Celui-ci n’était pas clarinettiste, mais il avait aussi écrit une partie qu’il pouvait jouer au violon. L’allegro initial est joyeux et contrasté. Les deux solistes se rejoignent pour des duos savoureux et échangent des traits pleins de vivacité. L’Andante moderato se déroule dans une charmante atmosphère de sérénade proche du style de Mozart. Le finale est un Tempo di Minuetto rapide, léger, dansant. Georg Philipp Telemann (1681-1767) a connu une renommée exceptionnelle en son temps. Il fut, au cours de sa très longue carrière (66 ans !), plus estimé que ses grands collègues et amis Bach et Haendel. Pétri de dons, en partie autodidacte, il a déployé une activité stupéfiante dans le domaine de la composition, mais aussi de l’édition, de l’organisation musicale et des relations publiques. On lui attribue environ 6000 œuvres. Il a publié trois autobiographies, des essais sur la musique, et il prenait même le temps de cultiver son jardin pour lequel Haendel lui envoyait des bulbes de tulipes et de jacinthes. En 1718, il note : « Parce qu’il est toujours agréable de faire quelque chose de nouveau, je me suis mis à écrire aussi des concertos. Cela dit, je dois avouer qu’ils n’ont pas coulé de source, bien que j’en aie déjà écrit une quantité non négligeable »... On en a conservé une centaine ! Celui que nous proposent Paul Meyer et Michel Portal a été conçu pour deux chalumeaux. Le chalumeau est considéré comme
Français l’ancêtre de la clarinette, et bien que plus rudimentaire, il permettait d’exprimer de poignantes émotions. La sonate qui suit fait partie d’un recueil publié à Hambourg en 1727. Ces « sonates sans basse » étaient destinées à deux flûtes traversières, ou deux violons ou deux flûtes à bec, de manière à satisfaire de nombreux amateurs friands de partitions nouvelles. Il est certain que Telemann aurait apprécié au plus haut point la présente interprétation sur un instrument qui n’était pas encore répandu à cette époque. Le concerto et la sonate suivent la même découpe proche de la sonate d’église : lent, vif, lent, vif. La transcription du Chant d’automne, Octobre des Saisons de Tchaïkovski (1840-1893) est due au compositeur japonais Takemitsu (1930-1996), qui a toujours puisé son inspiration à la fois dans les cultures orientales et occidentales. C’est Paul Meyer qui interprète ce chant d’une délicieuse nostalgie. Les Morceaux de concert (Konzertstücke) de Mendelssohn (1809-1847) ont été écrits pour le clarinettiste favori de Weber, Heinrich Baermann, que Mendelssohn aimait et admirait lui aussi. Ils ont passé ensemble de merveilleux moments que le compositeur décrivait comme les plus drôles de sa vie. Devant partir en tournée avec son fils Carl, qui jouait du cor de basset (cousin de la clarinette), Baermann demanda à Mendelssohn un premier morceau qui eut tant te succès que les deux virtuoses eurent la joie d’en recevoir un second ! Ces œuvres comportent trois mouvements, selon la forme traditionnelle des concertos : vif, lent, vif. Enfin, le Duo de Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788), composé à Hambourg en 1770, n’aurait pas été conçu pour des interprètes humains, mais pour une horloge musicale, ce qui n’empêche pas que la sensibilité y garde toute sa place. Merci à Michel Portal, à Paul Meyer et aux artistes qui les accompagnent pour ces passionnants moments musicaux.
Français michel portal clarinette Michel Portal est un musicien aux multiples facettes : clarinettiste classique, il obtient les premiers prix de clarinette du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 1959, du Concours International de Genève et du Jubilé Suisse en 1963, de Budapest en 1965 et le Grand Prix National de la Musique en 1983. Michel Portal est un soliste et chambriste hautement inspiré, alliant à une lecture limpide et rigoureuse des œuvres qu’il interprète une expressivité hors norme, le plaçant sans conteste à l’écart des chemins habituels. Il joue régulièrement avec Georges Pludermacher, Maria João Pirès, Bruno Canino, Michel Dalberto, Marie-Josèphe Jude, Jérôme Ducros, Gidon Kremer, Laurent Korcia, Paul Meyer, Youri Bashmet, Gérard Caussé, les Quatuors Sine Nomine, Ysaÿe, Ebène, Melos... Il se passionne également pour la musique contemporaine, qu’il s’attache à défendre depuis le tout début de sa carrière. Il a travaillé avec Kagel, Stockhausen, Berio, Boulez et Globokar et participé à de multiples concerts avec l’Ensemble Musique Vivante de Diego Masson. Improvisateur recherché, il s’est produit régulièrement avec la danseuse américaine Carolyn Carlson (Théâtre de la Ville à Paris, Helsinki en 1992, Hambourg en 1993, Lausanne en 1996). Michel Portal poursuit dans le domaine de l’avant-garde des recherches axées sur les problèmes de la création commune. Passionné par le jazz, il s’entoure des meilleurs musiciens européens : Texier, Humair, Solal, Jenny-Clark… et crée le Portal Unit. Refusant depuis toujours que la musique se fige, il laisse courir son imagination et sa fantaisie dans l’improvisation, où il abandonne parfois la clarinette pour le bandonéon ou le saxophone. Ses partenaires américains sont Jacky Terrasson, Mino Cinelu, Charlie Haden... Michel Portal compose avec succès des musiques de film. Il a obtenu trois Césars pour Le Retour de Martin Guerre, Les Cavaliers de l’Orage et Champ d’Honneur. Qu’il se présente en duo, en invité de groupes constitués, en associé provisoire, qu’il intervienne en milieu préparé ou de façon très spontanée, Michel Portal se pose à la fois en activiste et en empêcheur de tourner en rond. Une ombrageuse conception de la liberté, moins une réflexion qu’une forme de sensibilité vive, le pousse à casser les formules, les clichés, pour le surgissement de la musique.
Français paul meyer clarinette & direction Depuis ses débuts fulgurants, en remportant les prestigieux concours de l’Eurovison et Young Concert Artist à New York en 1982 à l’âge de 17 ans, Paul Meyer n’a cessé de surprendre. Son parcours est jalonné des plus belles rencontres musicales : Benny Goodman, Isaac Stern, Rostropovitch, Jean-Pierre Rampal, Martha Argerich, Yuri Bashmet, Gidon Kremer, Yo-Yo Ma, Emanuel Ax… Toujours à la recherche de sensations musicales extrêmes, il s’oriente très vite vers la direction d’orchestre, tout en développant son jeu qui lui confère une place unique comme clarinettiste reconnu dans le monde entier. Il crée l’Orchestre de chambre d’Alsace et se perfectionne à la direction d’orchestre auprès du grand pédagogue anglais John Carewe – professeur de Simon Rattle. Il profite des conseils de grands chefs tels que Marek Janowski, Emmanuel Krivine ou Myung-Whun Chung. Chef associé de l’Orchestre Philharmonique de Séoul de 2006 à 2010 sur l’invitation de Myung-Whun Chung, Paul Meyer a aussi créé, en collaboration avec le directeur musical, une académie d’orchestre ayant pour but de préparer les jeunes musiciens à la discipline orchestrale. En 2009, il est nommé chef principal de l’Orchestre Kosei de Tokyo et en 2018, il devient le chef principal de l’Orchestre de chambre de Mannheim. La reconnaissance de son travail lui ouvre les portes de la direction des plus grands orchestres symphoniques et de chambre en Europe, Asie et Amérique du Sud. Sa rencontre avec Pierre Boulez et Luciano Berio – ce dernier lui dédia sa pièce pour clarinette Alternatim – fut déterminante dans la place qu’il occupe dans le développement du répertoire de son instrument grâce aux créations de concertos écrits pour lui par les compositeurs contemporains tels que Krzysztof Penderecki, Michael Jarrell, Qigang Chen, Luciano Berio, Edith Canat de Chizy ou Thierry Escaich. Passionné de musique de chambre, il a fondé l’ensemble Les Vents Français et est cofondateur avec Eric Le Sage et Emmanuel Pahud du Festival international de musique de chambre de Provence. En 2012, Paul Meyer a été promu au grade de commandeur dans l’Ordre des Arts et des Lettres.
Français orchestre royal de chambre de wallonie En 1958, Lola Bobesco crée l’ensemble Les Solistes de Bruxelles, renommé successivement Ensemble d’archets Eugène Ysaÿe puis Orchestre Royal de Chambre de Wallonie (ORCW). L’orchestre a régulièrement collaboré avec les plus grands artistes, sur les scènes internationales les plus importantes : José Van Dam, Mstislav Rostropovitch, Aldo Ciccolini, Mischa Maïski, Maurice André, Arthur Grumiaux, Philippe Hirschhorn, Georges Octors, Jean-Pierre Wallez, Gidon Kremer, Louis Lortie, Jian Wang, Ivry Gitlis, Antoine Tamestit, Henri Demarquette, Richard Galliano, the Modigliani Quartet, Jean-Philippe Collard, Gérard Caussé, Renaud et Gautier Capuçon, Augustin Dumay, Maria João Pires… / Paris, Pékin, Abu Dhabi, Amsterdam, Rotterdam, Bucarest, Bayreuth, Munich, Luxembourg, Zurich, Genève, Saint-Pétersbourg, Bruxelles… Après les derniers directeurs musicaux, Augustin Dumay (2003-2013) et Frank Braley (2014-2019), Vahan Mardirossian a pris la baguette pour continuer le travail entamé par ses prédécesseurs sur le chemin de l’excellence. L’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie se produit régulièrement en Belgique sous la direction de son violon conducteur, Jean-François Chamberlan. L’orchestre est partenaire du Concours musical International Reine Élisabeth et un complice régulier de la Chapelle musicale Reine Élisabeth, de Bozar, de Flagey et de nombreux festivals belges. À Mons, sa ville de résidence, en partenariat avec Mars (Mons Arts de la Scène) et avec le soutien de la Ville de Mons, l’ORCW propose un répertoire diversifié et original, avec les plus grands artistes internationaux : Michel Portal, Paul Meyer, Éliane Reyes, Ronald Van Spaendonck, Augustin Dumay, Gérard Caussé, Steve Houben, Aurélien Pascal, Les Violons du Roy, Jean- Pierre Wallez, Richard Galliano, Renaud Capuçon, le Quatuor Modigliani, Jean-Philippe Collard, Anne Quéffelec, Miguel da Silva, Sergio Alapont, Barnabás Kelemen, Mathieu Herzog, Henri Demarquette, Pascal Contet, Lorenzo Gatto, Gary Hoffman… www.orcw.be › MENU
two friends with a single passion by frédéric lodéon ENGLISH Mozart adored the clarinet, as he amply showed in his Kegelstatt Trio, Quintet with strings, and sublime in A, inspired by a great performer – his friend and brother freemason Anton Stadler. Carl Maria von Weber for his part highly esteemed the talent of Heinrich Baermann, for whom he wrote – among other works – a concertino and two celebrated concertos. And at the end of his career Brahms recovered the desire to compose out of admiration for the virtuoso Richard Mühlfeld, a member of the Meiningen Court Orchestra. For him he composed a trio for clarinet, cello and piano, a quintet with strings, and two sonatas for clarinet and piano. History is full of such creative encounters between composers and performers. Even today, Michel Portal is linked to performances of works by Kagel, Stockhausen, Berio, Boulez, Donatoni, Rihm and many others. For his part, Paul Meyer has stimulated the composition of works by Penderecki, Jarell, Chen, Berio, Canat de Chizy, and Escaich. Michel, from the Basque country, plays many different kinds of clarinets and saxophones as well as the bandoneon, and his knowledge extends to a panoply of instruments from all over the world. His involvement in the world of jazz is legendary, and he has also composed music for a host of films. Paul, from Alsace, has a brilliant career as a conductor in Europe, Asia, South America, and elsewhere: in 2018 he was appointed Chief Conductor of the Chamber Orchestra of Mannheim, the city whose clarinettists were so highly appreciated by Mozart. These two artists, who have each recorded many highly-awarded CDs, are linked together by a strong mutual admiration and affection. This programme highlights their strikingly complementary talents in baroque, classical and romantic repertoire.
Carl Stamitz (1745-1801) was a son of Johann, the celebrated violinist and composer of Bohemian descent who led the Mannheim Court Orchestra to its superlative level. Carl followed in the family footsteps: after studying with his father, he took advanced lessons from Cannabich, Holzbauer and Richter. Together with his brother Anton, he left for Strasbourg in 1770, and by 1772 they had made their joint debut at the Concert Spirituel in Paris. It was a ENGLISH great success, the two brothers soon acquiring a high reputation in the French capital. After encountering Johann Joseph Beer, a remarkable clarinettist of Bohemian origin, Carl began to compose concertos and chamber music for him – some of the most important 18th-century clarinet repertoire. We know that Beer and Stamitz gave the Concerto for Two Clarinets in B flat major its first performance in Paris. (Stamitz, himself no clarinettist, wrote and played an alternative solo part for the violin.) The opening, joyous Allegro is full of contrasts, with the two soloists engaging in delightful duos and exchanging the liveliest of sallies. The Andante moderato unfolds in the charming atmosphere of a Mozartian serenade, and the finale is a quick Tempo di Minuetto, in a light, dancing style. Georg Philipp Telemann (1681-1767) was exceptionally famous in his own time. In the course of his epic, 66-year-long career, he was more highly rated than Bach and Handel. Abounding in talent, and partly self-taught, he was amazingly industrious, both as a prolific composer and as a publisher, as well as in the field of public relations. More than 6,000 works are attributed to him, as well as three published autobiographies and several essays on music: he even found time to tend his garden, for which Handel used to send him tulip and hyacinth bulbs. In 1718 Telemann noted: ‘Because it is always pleasing to do something new, I have begun to write concertos as well. Having said that, I have to admit that they were not all plain sailing, even though I have now written a fair few of them.’ Actually, more than a hundred of them have survived! The one presented here by Paul Meyer and Michel Portal was written for two chalumeaux – the clarinet’s more rudimentary ancestor, but still capable of expressing poignant emotions. The Sonata that follows was part of a set published in Hamburg in 1727. These sonatas ‘without a bass part’ were intended for two traverse flutes (or violins, or recorders), to satisfy the needs of the many amateurs with a taste for new scores. Surely
Telemann would have greatly appreciated this performance on a novel instrument not yet widespread at that period. The Concerto and Sonata both follow the movement sequence of the church sonata: slow-fast-slow-fast. This transcription of the Autumn Song – October, from the piano suite The Seasons by Tchaikovsky (1840-93), is by the Japanese composer Takemitsu (1930-1996), who drew his ENGLISH lifelong inspiration from both eastern and western cultures. Here Paul Meyer interprets the song with a delectable sense of nostalgia. The Concert Pieces (Konzertstücke) by Mendelssohn (1809-1847) were written for Weber’s favourite clarinettist, Heinrich Baermann, whom Mendelssohn too loved and admired. They shared experiences that the composer described as some of the most hilarious of his life. Before leaving for a concert tour with his son Carl who played the basset horn (a cousin of the clarinet), Baermann asked Mendelssohn to write them a piece: it proved so successful that the two virtuosos were overjoyed when they were given a second one! These works comprise three movements, in the traditional concerto form of fast-slow-fast. Finally, the Duo that Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788) composed in Hamburg in 1780 – not for human beings at all, but for a musical clock: nevertheless it manages to embody all the composer’s wonted sensibility. Our grateful thanks to Michel Portal, Paul Meyer, and all the artists accompanying them in these magic musical moments.
michel portal clarinet Michel Portal is a multi-talented artist: as a classical clarinettist he was awarded First Prize at the Paris Conservatoire (CNSM) in 1959, subsequently winning the Geneva International and Jubilé Suisse Competition in 1963, the Budapest Competition in 1965, and the French Grand ENGLISH Prix National de la Musique in 1983. Michel Portal is a highly-inspired soloist and chamber musician, combining a transparent, rigorous interpretation of every work he plays with a heightened expressiveness, qualities that place him in an individual category of his own. Artists with whom he has frequently performed include Georges Pludermacher, Maria João Pirès, Bruno Canino, Michel Dalberto, Marie-Josèphe Jude, Jérôme Ducros, Gidon Kremer, Laurent Korcia, Paul Meyer, Youri Bashmet, Gérard Caussé, and the Sine Nomine, Ysaÿe, and Ebène Quartets. He has also passionately championed contemporary music that the very start of his career, working with Kagel, Stockhausen, Berio, Boulez and Globokar, and taking part in numerous concerts with the Ensemble Musique Vivante directed by Diego Masson. An inventive improviser, he has regularly appeared with the American dancer Carolyn Carlson at the Théâtre de la Ville in Paris, also in Helsinki (1992), Hamburg (1993) and Lausanne (1996). In the course of his avant-garde activities, Michel Portal has researched into the problems of communal artistic creation. His enthusiasm for jazz made him get together some of the leading European jazz musicians, among them Texier, Humair, Solal, and Jenny-Clark, to form the Portal Unit. Having always rejected the idea of music as a fixed, frozen entity, he gives free rein to his imagination and sense of fantasy in his improvisations, sometimes abandoning the clarinet for the bandoneon or the saxophone: his American partners include Jacky Terrasson, Mino Cinelu, and Charlie Haden. Michel Portal is also a successful film composer with three Césars to his credit, for Le Retour de Martin Guerre, Les Cavaliers de l’Orage and Champ d’Honneur. Whether appearing as part of a duo, guesting with an ensemble or playing in a specially formed band, for any occasion – be it pre-planned or completely spontaneous – Michel Portal’s role is always that of the activist, preventing things from getting into a rut. His sensitive conception of liberty, less a reflective than an instinctive feeling, leads him to reject all formulas and clichés, to allow the music to well up and flow freely.
paul meyer clarinet & conductor Since his dazzling debut in 1982 at the age of 17, when he carried off the prestigious Eurovision Prize and won a New York Young Concert Artist award, Paul Meyer has continued to astonish the world. His career has been marked by star-studded musical encounters with (among others) ENGLISH Benny Goodman, Isaac Stern, Mstislav Rostropovitch, Jean-Pierre Rampal, Martha Argerich, Yuri Bashmet, Gidon Kremer, Yo-Yo Ma and Emanuel Ax. Constantly on the lookout for challenging musical experiences, he very soon became interested in the orchestra, at the same time developing his technical skills and gaining a unique place as a clarinettist of worldwide renown. He founded the Alsace Chamber Orchestra, taking advanced lessons in orchestral conducting with the celebrated English pedagogue John Carewe, the teacher of Simon Rattle. He also profited from the advice of great conductors such as Marek Janowski, Emmanuel Krivine and Myung-Whun Chung. He was invited by Myung-Whun Chung to become Associate Conductor of the Seoul Philharmonic Orchestra; during his time there (2006- 10), and in collaboration with the Musical Director, Paul Meyer also founded an orchestral Academy with the aim of training young musicians for the orchestral profession. In 2009 he was appointed Chief Conductor of the Kosei Orchestra Tokyo, and in 2018 he became Chief Conductor of the Mannheim Chamber Orchestra. His understanding and experience of orchestral paractice has been generally recognized, leading to conducting invitations from the major symphony and chamber orchestras of Europe, Asia and South America. His encounters with Pierre Boulez, also with Luciano Berio (who dedicated his clarinet piece Alternatim to him) helped to crystallize the position he occupies in the development of his instrument’s repertoire, thanks to first performances of concertos written for him by contemporary composers such as Krzysztof Penderecki, Michael Jarrell, Qigang Chen, Luciano Berio, Edith Canat de Chizy and Thierry Escaich. As a passionate lover of chamber music, he founded the ensemble Les Vents Français, and together with Eric Le Sage and Emmanuel Pahud co-founded the Salon de Provence International Chamber Music Festival. In 2012, Paul Meyer was awarded the honour of Commander in the Order of Arts and Letters.
orchestre royal de chambre de wallonie In 1958 Lola Bibesco founded the ensemble Les Solistes de Bruxelles, subsequently known as The Eugène Ysaÿe String Ensemble, now renamed The Royal Chamber Orchestra of Wallonia (Orchestre Royal de Chambre de Wallonie, or ORCW). ENGLISH The orchestra has regularly worked with some of the foremost artists, including José Van Dam, Mstislav Rostropovitch, Aldo Ciccolini, Mischa Mayski, Maurice André, Arthur Grumiaux, Philippe Hirschhorn, Georges Octors, Jean-Pierre Wallez, Gidon Kremer, Louis Lortie, Jian Wang, Ivry Gitlis, Antoine Tamestit, Henri Demarquette, Richard Galliano, the Modigliani Quartet, Jean- Philippe Collard, Gérard Caussé, Renaud et Gautier Capuçon, Augustin Dumay, and Maria João Pires. It has played in all the major international concert halls: in Paris, Beijing, Abu Dhabi, Amsterdam, Rotterdam, Bucharest, Bayreuth, Munich, Luxembourg, Zurich, Geneva, Saint Petersburg, Brussels, and many other cities. Following on its most recent Music Directors, Augustin Dumay (2003–2013) and Frank Braley (2014-2019), Vahan Mardirossian has now taken up the baton, continuing the work of his predecessors in striving for the highest standards. The Royal Chamber Orchestra of Wallonia regularly gives concerts in Belgium under the direction of its violinist-conductor, Jean-François Chamberlan. The Orchestra collaborates with the International Queen Elizabeth Competition, and frequently appears at the Chapelle Musicale Reine Élisabeth, the Bozar and Flagey Music and Arts Centres in Brussels, and numerous Belgian festivals. At Mons, its city of residence, it is a partner of Mons Arts de la Scène (Mars), and with the support of the City of Mons it offers programmes of diverse and original repertoire, featuring the greatest international artists, including Michel Portal, Paul Meyer, Éliane Reyes, Ronald Van Spaendonck, Augustin Dumay, Gérard Caussé, Steve Houben, Aurélien Pascal, Les Violons du Roy, Jean-Pierre Wallez, Richard Galliano, Renaud Capuçon, le Quatuor Modigliani, Jean-Philippe Collard, Anne Quéffelec, Miguel da Silva, Sergio Alapont, Barnabás Kelemen, Mathieu Herzog, Henri Demarquette, Pascal Contet, Lorenzo Gatto, and Gary Hoffman. www.orcw.be › MENU
zwei freunde, eine leidenschaft von frédéric lodéon Mozart liebte die Klarinette und stellte das mit seinem Kegelstatt-Trio, seinem Klarinettenquintett und seinem wunderbaren A-Dur-Konzert eindrucksvoll unter Beweis. Ein großer Künstler inspirierte ihn dazu: sein Freund und Freimaurerbruder Anton Stadler. Carl Maria von Weber schätzte das Talent Heinrich Baermanns sehr, für den er unter anderem ein Concertino und zwei berühmte Konzerte schrieb. deutsch Brahms gewann am Ende seiner Laufbahn aufgrund seiner Bewunderung für den Virtuosen Richard Mühlfeld, der Mitglied der Meininger Hofkapelle war, die Lust am Komponieren zurück. Für ihn komponierte er ein Trio für Klarinette, Violoncello und Klavier, ein Klarinettenquintett und zwei Sonaten für Klarinette und Klavier. Es gab zahlreiche fruchtbare Begegnungen zwischen Komponisten und Interpreten in der Musikgeschichte, und das setzt sich bis in unsere Zeit fort. Michel Portal hat zahlreiche Werke von Kagel, Stockhausen, Berio, Boulez, Donatoni, Rihm und vielen anderen uraufgeführt. Durch Paul Meyer wurden Kompositionen von Penderecki, Jarell, Chen, Berio, Canat de Chizy und Escaich inspiriert. Der Baske Michel Portal spielt mehrere Arten von Klarinetten und Saxophonen sowie Bandoneon. Er kennt unzählige Instrumente aus der ganzen Welt. Sein Engagement für den Jazz ist legendär, und er schrieb zahlreiche Filmmusiken. Der Elsässer Paul Meyer verfolgt eine brillante Dirigentenkarriere in Europa, Asien und Südamerika... Im Jahr 2018 wurde er zum Chefdirigenten des Mannheimer Kammerorchesters ernannt, der Stadt, deren Klarinettisten Mozart so sehr schätzte! Diese beiden Künstler haben zahlreiche CDs eingespielt, die mit renommierten Preisen ausgezeichnet wurden. Die beiden sind einander durch gegenseitige Bewunderung
und Zuneigung verbunden. Das Programm des vorliegenden Albums unterstreicht die außergewöhnliche Ergänzung ihrer Talente im barocken, klassischen und romantischen Repertoire. Carl Stamitz (1745-1801) ist einer der Söhne von Johann Stamitz, einem in Böhmen geborenen Geiger und Komponisten, der die Mannheimer Hofkapelle auf höchstem Niveau führte. Carl trat also in große Fußstapfen. Nachdem er von seinem Vater ausgebildet worden war, vervollkommnete er seine Fähigkeiten bei Cannabich, Holzbauer und Richter. Mit seinem Bruder Anton ging er 1770 nach Straßburg. In Paris traten sie 1772 erstmals sehr erfolgreich im Concert Spirituel auf. Die beiden Brüder erlangen in der Hauptstadt ein großes Ansehen. deutsch Carl lernte dort einen bemerkenswerten Klarinettisten böhmischer Herkunft kennen, Johann Joseph Beer. Für ihn sollte er Konzerte und Kammermusikwerke komponieren, die zu den wichtigsten des Klarinettenrepertoires im 18. Jahrhundert gehören. Das Konzert für zwei Klarinetten in B-Dur wurde in Paris mit Sicherheit von Beer und Stamitz uraufgeführt. Letzterer war kein Klarinettist, aber er hatte eine der Solostimmen für Violine umgeschrieben, sodass er sie spielen konnte. Das Eröffnungs-Allegro ist fröhlich und voller Kontraste. Die beiden Solisten finden sich zu köstlichen Duetten zusammen und tauschen lebhafte Linien aus. Das Andante moderato verläuft in einer charmanten Serenadenatmosphäre, die dem Stil Mozarts nahekommt. Das Finale ist ein schnelles, leichtes, tänzerisches Tempo di Minuetto. Georg Philipp Telemann (1681-1767) war zu seinen Lebzeiten außerordentlich berühmt. Während seiner sehr langen Karriere, die immerhin 66 Jahre dauerte, genoss er ein höheres Ansehen als seine großen Kollegen und Freunde Bach und Händel. Er war umfassend begabt und hatte seine Ausbildung teilweise autodidaktisch in die Hand genommen; er betätigte sich in den Bereichen Komposition, Verlagswesen, musikalische Organisation und Öffentlichkeitsarbeit – etwa 6.000 Werke werden ihm zugeschrieben. Er veröffentlichte drei Autobiographien, Essays über Musik und nahm sich sogar die Zeit, einen Garten zu kultivieren, für den Händel ihm Tulpen- und Hyazinthenzwiebeln schickte. Im Jahr 1718 schrieb er: „Alldieweil aber die Veränderung belustiget / so machte mich auch über Concerte her. Hiervon muß bekennen /
daß sie mir niemahls recht von Hertzen gegangen sind / ob ich deren schon eine ziemliche Menge gemacht habe…“ Von diesen Konzerten sind ungefähr hundert überliefert! Das von Paul Meyer und Michel Portal eingespielte Konzert ist mit zwei Chalumeaux besetzt. Das Chalumeau gilt als Vorläufer der Klarinette, und obwohl es ein eher primitives Instrument ist, ermöglichte es den Ausdruck ergreifender Emotionen. Die anschließende Sonate gehört zu einer 1727 in Hamburg veröffentlichten Sammlung. Diese „Sonaten ohne Bass“ waren für zwei Querflöten, zwei Violinen oder zwei Blockflöten gedacht und wurden für die zahlreichen Laienmusiker geschrieben, die sich für neue Werke begeisterten. Telemann hätte die vorliegende Einspielung auf einem damals noch nicht weit verbreiteten Instrument sicherlich sehr geschätzt. Das Konzert und die Sonate folgen der gleichen Satzfolge wie die Sonata da deutsch chiesa: langsam-schnell-langsam-schnell. Die Transkription des Satzes Oktober (Herbstlied) aus den Jahreszeiten von Tschaikowsky (1840-1893), stammt von dem japanischen Komponisten Toru Takemitsu (1930-1996), der sich immer sowohl von der östlichen als auch von der westlichen Kultur inspirieren ließ. Paul Meyer interpretiert dieses wunderbar nostalgische Lied. Mendelssohns (1809-1847) Konzertstücke wurden für Webers Lieblingsklarinettisten Heinrich Baermann geschrieben, den auch Mendelssohn schätzte und bewunderte. Sie verbrachten wunderbare gemeinsame Momente, die der Komponist als die lustigsten seines Lebens bezeichnete. Als Baermann mit seinem Sohn Carl, der Bassetthorn (ein Instrument aus der Klarinettenfamilie) spielte, auf Tournee ging, bat er Mendelssohn um ein Stück, das so erfolgreich wurde, dass er ein weiteres Werk für die beiden Virtuosen schrieb! Diese Werke bestehen aus drei Sätzen, in der traditionellen Konzertform: schnell-langsam-schnell. Carl Philipp Emanuel Bachs (1714-1788) 1770 in Hamburg komponiertes Duo schließlich ist nicht für menschliche Interpreten konzipiert, sondern für eine Spieluhr, dennoch bleibt viel Raum für Empfindsamkeit. Danke an Michel Portal, Paul Meyer und an die Künstler, die die beiden bei diesen aufregenden musikalischen Momenten begleiten.
michel portal klarinette Michel Portal ist ein Allroundmusiker: Als klassischer Klarinettist erhielt er 1959 den ersten Preis für Klarinette am Conservatoire National Supérieur de Musique in Paris, gewann 1963 den internationalen Wettbewerb von Genf sowie den Concours du jubilé suisse, 1965 wurde er mit dem ersten Preis in Budapest und 1983 mit dem Grand Prix National de la Musique ausgezeichnet. Michel Portal ist ein höchst talentierter Solist und Kammermusiker, der eine klare und strenge Interpretation der von ihm gespielten Werke mit einer außergewöhnlicher Expressivität verbindet, wodurch er sich zweifellos jenseits der ausgetretenen Pfade bewegt. Er spielt regelmäßig mit Georges Pludermacher, Maria João Pires, Bruno Canino, Michel Dalberto, Marie-Josèphe Jude, Jérôme Ducros, Gidon Kremer, Laurent deutsch Korcia, Paul Meyer, Juri Bashmet, Gérard Caussé sowie mit dem Quatuor Sine Nomine, dem Quatuor Ysaÿe, dem Quatuor Melos und dem Quatuor Ebène zusammen. Michel Portal begeistert sich auch für die zeitgenössische Musik, für die er schon seit Beginn seiner Karriere eintritt. Er arbeitete mit Kagel, Stockhausen, Berio, Boulez und Globokar zusammen und wirkte in zahlreichen Konzerten mit dem Ensemble Musique Vivante von Diego Masson mit. Als gefragter Improvisator trat er regelmäßig mit der amerikanischen Tänzerin Carolyn Carlson auf (1992 im Théâtre de la Ville in Paris und in Helsinki, 1993 in Hamburg, 1996 in Lausanne). Michel Portal beschäftigt sich auf dem Gebiet der Avantgarde an der Erforschung der Fragen gemeinschaftlicher Kreativität. Als leidenschaftlicher Jazzmusiker arbeitet er mit den herausragendsten europäischen Musikern zusammen: Texier, Humair, Solal, Jenny-Clark u.a. und gründete die Michel Portal Unit. Er weigert sich seit jeher, Musik erstarren zu lassen, und lässt seiner Fantasie in der Improvisation freien Lauf, wobei er manchmal die Klarinette gegen das Bandoneon oder das Saxophon austauscht. Seine amerikanischen Partner sind Jacky Terrasson, Mino Cinelu, Charlie Haden... Michel Portal komponiert erfolgreich Filmmusik. Er gewann drei Césars für Le Retour de Martin Guerre, Les Cavaliers de l’Orage und Champ d’Honneur. Ob er im Duo auftritt, als Gast eines festen Ensembles oder als temporäres Mitglied zu hören ist, ob er in einem vorgegebenen Kontext oder auf völlig spontane Weise spielt – Michel Portal ergreift immer die Initiative und verhindert, dass die Musik sich im Kreis dreht. Eine eher vage Vorstellung von Freiheit, die weniger eine Reflexion als vielmehr eine Form gelebter Sensibilität ist, drängt ihn dazu, Formeln und Klischees bei der Entstehung von Musik zu aufzubrechen.
paul meyer klarinette & musikalische leitung Seit seinem fulminanten Debüt, bei dem er 1982 im Alter von 17 Jahren den Concours Eurovision des Jeunes Musiciens Français und 1984 den renommierten Young Concert Artist in New York gewann, sorgte Paul Meyer immer wieder für Furore. Seine Karriere wurde durch Begegnungen mit herausragenden Musikern geprägt: Benny Goodman, Isaac Stern, Mstislaw Rostropowitsch, Jean-Pierre Rampal, Martha Argerich, Yuri Bashmet, Gidon Kremer, Yo-Yo Ma, Emanuel Ax... Paul Meyer ist stets auf der Suche nach extremen musikalischen Emotionen und wandte sich bald dem Dirigieren zu. Gleichzeitig entwickelte er sein Klarinettenspiel weiter, für das er weltweite Anerkennung genießt. Er gründete das Orchestre de chambre d’Alsace und vervollkommnete deutsch seine Fähigkeiten als Dirigent bei dem großen englischen Pädagogen John Carewe – dem Lehrer Simon Rattles. Außerdem standen ihm große Dirigenten wie Marek Janowski, Emmanuel Krivine oder Myung-Whun Chung mit Rat zur Seite. Von 2006 bis 2010 war Paul Meyer auf Einladung von Myung-Whun Chung stellvertretender Dirigent des Seoul Philharmonic Orchestra und rief in Zusammenarbeit mit dem Chefdirigenten eine Orchesterakademie ins Leben, die junge Musiker auf das Orchesterspiel vorbereitet. Im Jahr 2009 wurde er zum Chefdirigenten des Tokyo Kosei Orchestra ernannt, und 2018 wurde er Chefdirigent des Mannheimer Kammerorchesters. Die Anerkennung seiner Arbeit öffnet ihm die Türen zur Leitung der bedeutendsten Sinfonie- und Kammerorchester in Europa, Asien und Südamerika. Die Begegnungen mit Pierre Boulez und Luciano Berio – letzterer widmete ihm das Klarinettenwerk Alternatim – war wegweisend für den Platz, den er bei der Entwicklung des Repertoires seines Instruments einnimmt. Dazu trugen Uraufführungen von Konzerten bei, die zeitgenössische Komponisten wie Krzysztof Penderecki, Michael Jarrell, Qigang Chen, Luciano Berio, Edith Canat de Chizy oder Thierry Escaich für ihn schrieben. Als passionierter Kammermusiker gründete er das Ensemble Les Vents Français und rief zusammen mit Eric Le Sage und Emmanuel Pahud das Festival international de musique de de chambre in Salon de Provence ins Leben. Im Jahr 2012 wurde Paul Meyer im französischen Ordre des Arts et des Lettres in den Rang eines Commandeur erhoben.
orchestre royal de chambre de wallonie 1958 gründete Lola Bobesco das Ensemble Les Solistes de Bruxelles, das zunächst in Ensemble d’archets Eugène Ysaÿe und dann in Orchestre Royal de Chambre de Wallonie (ORCW) umbenannt wurde. Das Orchester arbeitete regelmäßig mit den größten Künstlern auf den wichtigsten internationalen Konzertbühnen zusammen: José Van Dam, Mstislav Rostropowitsch, Aldo Ciccolini, Mischa Maisky, Maurice André, Arthur Grumiaux, Philippe Hirschhorn, Georges-Elie Octors, Jean-Pierre Wallez, Gidon Kremer, Louis Lortie, Jian Wang, Ivry Gitlis, Antoine Tamestit, Henri Demarquette, Richard Galliano, das Modigliani Quartett, Jean-Philippe Collard, Gérard Caussé, Renaud und deutsch Gautier Capuçon, Augustin Dumay, Maria João Pires u.a., mit denen es in Paris, Peking, Abu Dhabi, Amsterdam, Rotterdam, Bukarest, Bayreuth, München, Luxemburg, Zürich, Genf, St. Petersburg, Brüssel auftrat In der Nachfolge der musikalischen Leiter Augustin Dumay (2003-2013) und Frank Braley (2014- 2019) übernimmt Vahan Mardirossian den Taktstock, um die von seinen Vorgängern begonnene Arbeit auf exzellente Weise fortzusetzen. Das Orchestre Royal de Chambre de Wallonie tritt unter Jean-François Chamberlan, der das Orchester vom Konzertmeisterpult aus leitet, regelmäßig in Belgien auf. Es ist Partner des Concours Musical International Reine Élisabeth und tritt regelmäßig in der Chapelle Musicale Reine Élisabeth, in den Kulturzentren Bozar und Flagey sowie bei zahlreichen belgischen Festivals auf. Das Orchestre Royal de Chambre de Wallonie hat seinen Sitz in Mons, und in Kollaboration mit Mars (Mons Arts de la Scène) und mit Unterstützung der Stadt Mons bietet es abwechslungsreiche und originelle Konzertprogramme mit den größten internationalen Künstlern an: Michel Portal, Paul Meyer, Éliane Reyes, Ronald Van Spaendonck, Augustin Dumay, Gérard Caussé, Steve Houben, Aurélien Pascal, Les Violons du Roy, Jean-Pierre Wallez, Richard Galliano, Renaud Capuçon, das Modigliani Quartett, Jean-Philippe Collard, Anne Quéffelec, Miguel da Silva, Sergio Alapont, Barnabás Kelemen, Mathieu Herzog, Henri Demarquette, Pascal Contet, Lorenzo Gatto, Gary Hoffman... www.orcw.be › MENU
recorded in january 2018 at arsonic, mons (belgium) Laure casenave recording producer, editing & mastering vincent mons sound engineer john thornley english TRANSLATION suSanne lowien german TRANSLATION valérie lagarde design & aline lugand-gris souris artwork © richard dumas cover & inside photos (p.3, 13, 14) rino noviello inside photo (P.7) Réalisé avec l’aide de la Fédération Wallonie-bruxelles, de la loterie nationale et de la ville de Mons ALPHA CLASSICS DIDIER MARTIN DIRECTOR LOUISE BUREL PRODUCTION AMÉLIE BOCCON-GIBOD EDITORIAL COORDINATOR ALPHA 415 P orchestre royal de chambre de wallonie & Alpha Classics / Outhere Music France 2020 C Alpha Classics / Outhere Music France 2020 › MENU
ALPHA 415
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