Rentrée littéraire 2018 - Editions Noir sur Blanc

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Rentrée littéraire 2018 - Editions Noir sur Blanc
rentrée
littéraire
2018
Rentrée littéraire 2018 - Editions Noir sur Blanc
premier
           roman

premier
 roman

premier
 roman
Rentrée littéraire 2018 - Editions Noir sur Blanc
Littérature française
Fabienne Jacob
Un homme aborde une femme
Hector Mathis

K.O.
Philippe Ségur

Le Chien Rouge
Paul Béhergé Collection Qui Vive

Les nougats
Ingrid Thobois Collection Qui Vive

Miss Sarajevo
Littérature étrangère
Tadzio Koelb

Made in Trenton
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marguerite Capelle

Juan Pablo Villalobos

Personne n’est obligé de me croire
Traduit de l’espagnol (Mexique) par Claude Bleton
Rentrée littéraire 2018 - Editions Noir sur Blanc
Rentrée littéraire 2018 - Editions Noir sur Blanc
Littérature française
Alexis Brocas
Un dieu dans la machine
Serge Filippini

J’aimerai André Breton
Littérature étrangère
Christina Hesselholdt

Camilla et compagnie
Traduit du danois par Jean-Baptiste Coursaud

Karel Schoeman

L’Heure de l’ange
Traduit de l’afrikaans par Pierre-Marie Finkelstein

                                    Littérature française
                                   Collection Notabilia Sophie Divry

                             Trois fois la fin du monde
                                   Littérature étrangère
                                     Collection Notabilia Dag Solstad

                     Onzième roman, livre dix-huit
                         Traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud

                                                        Elena Tchijova

                       La Planète des champignons
                       Traduit du russe par Marianne Gourg-Antuszewicz

                                                       Olga Tokarczuk

                                       Les Livres de Jakób
                                  Traduit du polonais par Maryla Laurent
Rentrée littéraire 2018 - Editions Noir sur Blanc
Rentrée littéraire 2018 - Editions Noir sur Blanc
Fabienne Jacob

Un homme aborde une femme
Les mots que me dit le Professeur pendant l’amour ne sont pas si
différents de ceux des hommes de la rue. Quand c’est sa bouche qui les
prononce, ils ne me choquent pas. […] Parfois même ils me plaisent.
Une femme qui vient d’être plaquée se souvient des mots que les
hommes lui ont dits dans la rue. Des cailloux lancés contre son
vélo de petite fille aux mots crus qu’un inconnu a lancés contre
elle et sa robe d’été. Elle confronte alors son expérience à celle des
autres, voisines ou amies, femmes charnelles, vivantes, affranchies
dans leur corps et dans leur langue. Une liberté qui peu à peu
la contamine et lui permet de trouver en elle des ressources
insoupçonnées.
Loin de toute convention, fût-elle contemporaine, ce roman tisse,
dans une langue puissante et poétique, l’éloge d’une rue joyeuse,
désinvolte, insondable terrain de jeu et de hasard, où se jouent la
relation homme-femme et sa part inhérente d’ombre et de trouble.

Fabienne Jacob est née en 1959 en Lorraine, près de la
frontière allemande. Elle a enseigné à Mayotte avant de
rejoindre Paris où elle se consacre à l’écriture. L’auteure a
publié un recueil de nouvelles et cinq romans, tous publiés
chez Buchet/Chastel et chez Gallimard (repris en poche chez
Folio).
L’ensemble de son œuvre explore le corps et la sensation,
la matière opaque de l’origine et de l’enfance. La critique
salue dans ses livres un talent à créer, loin du consensus, des
personnages de femmes à la fois singuliers et libres.

En librairie le 23 août
192 pages - 15 € - 9782283031926
Rentrée littéraire 2018 - Editions Noir sur Blanc
premier
 roman
Rentrée littéraire 2018 - Editions Noir sur Blanc
Hector Mathis

K.O.
Sitam, jeune homme fou de jazz et de littérature, tombe amoureux
de la môme Capu. Elle a un toit temporaire, prêté par un ami
d’ami. Lui est fauché comme les blés. Ils vivent quelques premiers
jours merveilleux, mais un soir, sirènes, explosions, coups de
feu, policiers et militaires envahissent la capitale. La ville devient
terrifiante...
Bouleversés, Sitam et Capu décident de déguerpir et montent in
extremis dans le dernier train de nuit en partance. Direction : la
zone – « la grisâtre », le pays natal de Sitam. C’est le début de leur
odyssée. Ensemble ils vont traverser la banlieue, l’Europe et la
précarité...
Nerveux, incisif, musical, K.O. est un incroyable voyage au bout
de la nuit. Ce premier roman, né d’un sentiment d’urgence
radical, traite de thèmes tels que la poésie, la maladie, la mort,
l’amitié et l’errance. S’y côtoient garçons de café, musiciens sans
abris et imprimeurs oulipiens. Splendide et fantastique, enfin, y
règne le chaos.

Né en 1993, Hector Mathis grandit aux environs de Paris entre
la littérature et les copains de banlieue. Écrivant sans cesse,
il s’oriente d’abord vers la chanson, et finit par se consacrer
pleinement au roman.

En librairie le 16 août
204 pages - 15 € - 9782283031483
Rentrée littéraire 2018 - Editions Noir sur Blanc
Philippe Ségur

Le Chien Rouge
« Si quelqu’un parmi vous pense être sage selon ce siècle, qu’il
devienne fou, afin de devenir sage. »
Peter Seurg a toujours voulu faire plaisir à ses parents – des
personnes aimantes et bien établies dans le monde. Sa vocation
depuis l’enfance est d’être artiste. Mais, depuis l’enfance, sa
mère lui dit que ce n’est pas une situation. Et que les artistes ont
la fâcheuse habitude de mourir jeunes. Pour ne pas attrister ses
géniteurs, Peter Seurg a donc suivi une voie tracée, rassurante,
qui n’était pas la sienne. Il est devenu professeur d’université et
vit avec une jeune femme aux apparences lisses. Il a acquis une
bonne situation.
Mais dans cette bonne situation, il se perd et étouffe… jusqu’au
jour où tout bascule.
Le Chien Rouge, magnifique roman, dresse le portrait
psychologique d’un homme épris d’idéal et victime de sa
propre révolte. C’est, aussi, une critique radicale de notre
société, un hommage à l’art et une bouleversante leçon de vie.

Professeur de droit constitutionnel et de philosophie politique
à l’université de Perpignan, Philippe Ségur construit au fil des
années une œuvre singulière et drôle, hantée par le thème de
la dualité. Ses romans sont tous publiés chez Buchet/Chastel.

En librairie le 23 août
240 pages - 17 € - 9782283031308
premier
 roman
Paul Béhergé

Les nougats
Paul est un génie maladroit. Olivier, une brute.
Paul considère Olivier comme son meilleur ami ; Olivier n’a pas
d’ami. Pas d’ami, mais une raison d’être : avoir sa photo partout
dans les journaux. Pour y parvenir, il a dépouillé Paul de son génie
– et maintenant il le fuit.
Après des années passées à ruminer, Paul se lance sur les routes
avec la ferme intention de se « réconcilier » avec son ami, armé de
sa naïveté, de ses réserves de nougats et de quelques kilogrammes
d’explosifs.
Une odyssée qui le mène de Rambouillet à Manhattan, d’une
relecture de l’amitié entre Platon et Socrate à des réflexions
psychanalytiques sur la banquette arrière d’une Twingo.
Un roman effervescent, drôle et juvénile, qui est aussi une
satire libératrice du monde intellectuel et de ses prétentions.

Paul Béhergé, 26 ans, est né à Rambouillet. Il a publié en 2016
un triptyque de nouvelles dans la revue en ligne Infusion.
Il alimente occasionnellement son blog : paulbrg.wordpress.
com. Les nougats est son premier roman.

En librairie le 16 août
240 pages - 16 € - 9782283030530
Ingrid Thobois

Miss Sarajevo
Printemps 1993. Joaquim, vingt ans, débarque dans Sarajevo
assiégée. Armé de son seul appareil photo, il défie la mort en
mémoire de Viviane, sa sœur récemment disparue.
Deux décennies plus tard, dans le train qui le ramène à Rouen
où il n’est plus revenu depuis, Joaquim se souvient des replis de
cette guerre où les gestes minuscules étaient autant d’actes de
résistance, et où se préparait, sous les tirs des snipers, un concours
de beauté.
Une plongée intime dans le quotidien de Sarajevo en guerre, où
chacun cherche à retrouver l’amorce de sa vie, réaffirmant à sa
manière son droit à la paix et à la liberté.
Au printemps 1993, la capitale bosniaque assiégée était devenue
l’emblème d’une humanité réduite à son souvenir. La logique aurait été
d’y mourir.

Née en 1980, Ingrid Thobois a passé plusieurs années à
l’étranger. Couronnée par le Prix du premier roman pour Le
roi d’Afghanistan ne nous a pas mariés (Phébus, 2007), elle a
publié depuis L’Ange anatomique (Phébus, 2008), Le Simulacre
du printemps (Le bec en l’air, 2008), Sollicciano (Zulma, 2011,
prix Thyde-Monnier de la SGDL) et Le Plancher de Jeannot
(Qui Vive, 2015). Elle écrit également pour la jeunesse.

En librairie le 23 août
224 pages - 16 € - 9782283030950
premier
 roman
Tadzio Koelb

Made in Trenton
Traduit de l’anglais (États-Unis) par Marguerite Capelle

Trenton, 1946. Dans cette ville de cols bleus, qui suinte le rêve
américain malgré la misère ambiante et les pensions miteuses, il
y a un nouveau à l’usine : Abe Kunstler. Son allure malingre, son
humour cinglant et sa discrétion intriguent, mais Abe tient l’alcool,
s’entiche d’Inez au dancing, s’achète une voiture.
Les mutilations qu’il a subies à la guerre tiennent le monde en
respect. Il est travailleur, évite les bagarres, et tente comme tant
d’autres ouvriers de cette Amérique d’après-guerre de tirer son
épingle du jeu. Bref, il se fond dans la masse de cette société en
tout point conformiste.
Sauf qu’Abe Kunstler est une femme.
Tout à la fois plongée dans l’Amérique ouvrière, celle des
laissés-pour-compte de la Grande Dépression, puis de la guerre,
et puissante réflexion sur la question du genre, Made in Trenton
s’impose comme un roman extrêmement original et contemporain.
Le lecteur suit, fasciné, les manœuvres d’Abe pour survivre dans
ce monde fait par et pour les hommes, et son choix radical
de s’y conformer jusqu’au transformisme.
Il y a du roman noir dans ces lignes, le tout très bien rendu par
un style au charme vintage, et aux dialogues enlevés.

Tadzio Koelb est un auteur, journaliste et traducteur
américain. Ses articles ont été publiés par The New York
Times et The Times Literary Supplement, entre autres
prestigieux journaux. Il enseigne à l’Université de Rutgers et
vit à New York. Made in Trenton est son premier roman.

Auteur invité au Festival America 2018

En librairie le 23 août
256 pages - 19 € - 9782283031353
Couverture
provisoire
Juan Pablo Villalobos

Personne n’est obligé
de me croire
Traduit de l’espagnol (Mexique) par Claude Bleton

Mexico, 2004. Juan Pablo, le narrateur, reçoit une bourse pour
aller préparer son doctorat à Barcelone. Valentina, sa fiancée, sera
également du voyage. Mais quelques jours avant leur départ, son
cousin, qui a le don de se fourrer dans des histoires pas possibles,
lui donne rendez-vous : il veut lui proposer de participer à un soi-
disant « projet de haut niveau ».
Juan Pablo regrettera de s’y être rendu. Entraîné malgré lui dans
un réseau criminel mafieux, son voyage en Europe se transforme
peu à peu en un truculent roman noir…
Dans un Barcelone foisonnant, on croise une galerie de
personnages hauts en couleur : de terrifiants truands, des Laia
à la pelle – dont l’une est la fille d’un politicien corrompu –, une
enfant poète. « Je ne demande à personne de me croire », répètent,
comme une litanie, les voix de ce roman : Juan Pablo, dans le récit
de ses aventures incroyables, sa mère, dans les lettres désespérées
qu’elle lui envoie, et Valentina, dans son journal intime.
Dans un jeu permanent entre fiction et réalité, l’auteur use d’une
série de mises en abyme, de jeux de langue, de styles et de genres.
On retrouve ici son excellente plume, et surtout son désopilant
humour noir…

Juan Pablo Villalobos est né à Guadalajara (Mexique) en 1973.
Écrivain, critique et traducteur, il est l’auteur de cinq livres,
dont trois ont été traduits en France chez Actes Sud. Personne
n’est obligé de me croire a reçu le prestigieux prix Herralde
en 2016.

En librairie le 6 septembre
288 pages - 20 € - 9782283031490
Couverture
provisoire
Alexis Brocas

Un dieu dans la machine
Divorcé, notre héros est aussi écrivain raté au chômage. Plus rien
ne peut l’empêcher de déchoir. Sauf une proposition d’emploi
chez Larcher Conseil. L’entreprise cherche des rédacteurs pour
exploiter au mieux des sources d’information. Le secret y est de
mise, et les services travaillent de façon indépendante.
Mais notre héros grimpe très vite dans la hiérarchie.
Jusqu’à percevoir bientôt les véritables objectifs de l’organisation
tentaculaire. Et comprendre que sa fille adolescente est en danger.
Alexis Brocas nous offre un roman sur les big data et la
société de surveillance. Mais aussi un récit d’aujourd’hui
sur l’amour d’un père pour sa fille, entre tendresse et
incompréhension.

Né en 1973, Alexis Brocas est critique littéraire et enseignant
à la Sorbonne. Il est l’auteur notamment d’une trilogie à
succès pour adolescents, La mort j’adore !, et d’un premier
roman paru chez Gallimard, La vie de jardin.

En librairie le 23 août
176 pages - 16 € - 9782752911698
Couverture
provisoire
Serge Filippini

J’aimerai André Breton
Sur un exemplaire de Nadja, Chance a écrit méticuleusement
« J’aimerai » au-dessus du nom de l’auteur.
Elle a tracé avec art toutes ses lettres, afin que la mention
« J’aimerai André Breton » paraisse sortir de l’imprimerie.
André Breton est à la fin de sa vie. Avec Chance, il pourrait
recomposer le grand motif de son existence amoureuse : aborder
une femme, ne plus penser qu’à elle et que naisse un livre.
Chance se rend à son domicile. Ils ont une relation sexuelle. Mais,
quelques jours plus tard, le poète meurt, et la jeune femme se
retrouve seule…
Et si c’était Nadja qui écrivait le roman d’André Breton ? Celui
d’un homme qu’elle a choisi comme sauveur et qui ne l’a pas
sauvée. Avec le personnage de Chance, Serge Filippini nous offre
cet autre récit. Qui commence par André Breton et s’achève par
une révélation mystique. Ou comment l’amour fou peut aussi être
lu comme une forme de domination de l’écrivain masculin sur sa
muse.

Serge Filippini est l’auteur d’une quinzaine de romans, parus
notamment chez Phébus, Grasset et La Table Ronde. Citons
L’homme incendié sur Giordano Bruno (Libretto, 2012), traduit
en cinq langues, et Rimbaldo (Libretto, 2018) sur Arthur
Rimbaud en Abyssinie.

En librairie le 16 août
192 pages - 17 € - 9782752911711
Christina Hesselholdt

Camilla et compagnie
Traduit du danois par Jean-Baptiste Coursaud

Camilla, Charles, Alma, Edward, Alwilda et Kristian forment
un groupe d’amis entre quarantaine et cinquantaine rugissante
– et surtout bouleversante – au cœur de l’œuvre de Christina
Hesselholdt depuis plus de dix ans. Car Camilla et compagnie
regroupe quatre petits livres publiés de 2008 à 2014, irrésistibles
de drôlerie et de justesse, célébrés au Danemark comme une
exceptionnelle performance littéraire.
Sous forme de monologues intérieurs alternés, comme si le
lecteur sautait d’une conscience à l’autre, Christina Hesselholdt
nous invite à un voyage au pays des angoisses et des ambitions
ordinaires, des amours et des rencontres, comme un portrait
intime, éclaté, de la vie quotidienne – de la vie tout court – en
ce début de xxie siècle. De Berlin à Lisbonne, de Belgrade
au Mozambique via New York, le Danemark, la poésie de
Wordsworth, les romans de Virginia Woolf ou de Samuel Beckett,
les personnages de Camilla et compagnie sont tour à tour nous-
mêmes et les autres : inoubliables.

Christina Hesselholdt est née en 1962. Depuis son premier
roman en 1991, elle a publié quinze livres, remportant de très
importants prix au Danemark.
En 2013, elle fait partie de la nouvelle édition du Best
European Fiction édité par Dalkey Archive. Camilla et
Compagnie a été traduit en anglais et en suédois, la traduction
allemande est en cours. Le dernier roman de Christina
Hesselholdt, Vivian, finaliste du grand prix de littérature
du Conseil Nordique en 2017, a remporté le grand prix
de la Radio Danoise.

En librairie le 6 septembre
400 pages - 24 € - 9782752911018
Karel Schoeman

L’Heure de l’ange
Traduit de l’afrikaans par Pierre-Marie Finkelstein

Parti sur les traces d’un berger du début du dix-neuvième siècle
devenu poète à la suite de l’apparition d’un ange, un producteur
de télévision de Johannesburg, revient dans la petite ville de son
enfance.
Perdu au cœur du veld sud-africain, il cherche également une
échappatoire à son existence vaniteuse et mondaine, à ses
déceptions, à une récente rupture.
Lui aussi aimerait la visite d’un ange, trouver du sens, croire
encore. Cependant, dès ses premières conversations, il se rend
compte rapidement que le portrait du jeune berger se brouille et
lui échappe.
Car le passé est un pays étranger, presque hostile.
Habité par les voix d’hier et d’aujourd’hui, infiniment
mélancolique, L’heure de l’ange vient clore, après Cette vie
(Phébus, 2009, Prix du meilleur livre étranger) et Des voix
parmi les ombres (Phébus, 2014), un sublime triptyque de
Karel Schoeman.
Chef-d’œuvre de la littérature d’Afrique du Sud en langue
afrikaans, ce roman paraît un an après la disparition de
l’auteur.

Karel Schoeman, né en 1939 et mort en 2017, est un écrivain
de langue afrikaans et anglaise. Solidaire du combat des
Noirs de son pays, il a reçu en 1999, des mains du président
Mandela, la plus haute distinction sud-africaine : The Order
of Merit. Son œuvre – colossale – compte une trentaine
d’ouvrages d’histoire et dix-sept romans dont certains
figurent parmi les chefs-d’œuvre de la littérature sud-
africaine.

En librairie le 16 août
350 pages - 23 € - 9782752910554
Sophie Divry

Trois fois la fin du monde
Après un braquage avec son frère qui se termine mal, Joseph
Kamal est jeté en prison. Il découvre un monde obscur où gardes
et détenus rivalisent de brutalité. Une explosion nucléaire lui
permet d’échapper à cet enfer. Joseph se cache au cœur de la
zone interdite. Poussé par un désir de solitude, il s’installe dans
une ferme abandonnée. Alors le temps s’arrête, il se construit une
nouvelle vie avec un mouton et un chat, au cœur d’une nature qui,
dangereusement, le fascine.
Trois fois la fin du monde est une expérience de pensée, une ode
envoûtante à la nature, l’histoire revisitée d’un Robinson Crusoé
isolé jusqu’à la folie dans son îlot mental. Servi par une écriture
d’une force poétique remarquable, une tension permanente et une
justesse psychologique saisissante rendent ce roman crépusculaire
impressionnant de maîtrise.

Sophie Divry est née en 1979. Elle a signé chez Notabilia
quatre ouvrages, dont deux romans très remarqués, La
condition pavillonnaire (2014) et Quand le Diable sortit de
la salle de bain (2015), ainsi qu’un essai, Rouvrir le roman
(2017).

En librairie le 23 août
240 pages - 16 € - 9782882505286
Dag Solstad

Onzième roman, livre dix-huit
Traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud
Préface d’Haruki Murakami

Bjørn Hansen se passionnait dans sa jeunesse pour l’économie
sociale et la littérature. Marié à une jeune femme avec qui il a
eu un garçon, il avait quitté Oslo et sa famille pour s’établir à
Kongsberg, petite ville de province, pour rejoindre sa maîtresse,
Turid Lammers. Or, dix-huit ans après, alors qu’il vient d’avoir
cinquante ans, il fait le constat que rien dans sa vie ne s’est passé
comme il l’imaginait. Il est devenu simple percepteur et s’est
adonné au théâtre pour les beaux yeux de sa concubine, mais sa
tentative pour « passer à un niveau supérieur » en jouant Ibsen et
non plus les traditionnelles opérettes est un échec total. Pire, tous
les gens qu’ils côtoient, y compris son fils qui vient s’installer chez
lui à l’improviste, se révèlent être des coquilles vides. Face à tant
de désillusions, il décide de renoncer à ses idéaux et de remettre
en question son existence apparemment confortable. Ce qui
l’emmène hors des frontières de la Norvège, où il ne saura plus
dire s’il vit dans un jeu ou dans la réalité.
Texte magistral sur une crise existentielle, Onzième roman, livre dix-huit
dessine en creux le portrait d’une société médiocre où les valeurs
marchandes finissent toujours par prendre le pas sur les idéaux.

Dag Solstad est né en 1941 à Sandefjord en Norvège.
Il s’inscrit dans ce courant d’écrivains norvégiens et
scandinaves qui ont repris le stream of consciouness et
excelle pour sa capacité à analyser la conscience moderne.
Auteur d’une trentaine de livres, il a obtenu trois fois le prix de
la Critique littéraire norvégienne, le grand prix de littérature
du Conseil Nordique en 1989 et en 2017, pour l’ensemble de
son œuvre, le prix nordique de l’Académie suédoise. Onzième
roman, livre dix-huit a été traduit dans vingt-trois langues.

En librairie le 30 août
256 pages - 17 € - 9782882505279
Elena Tchijova

La Planète des champignons
Traduit du russe par Marianne Gourg-Antuszewicz

La Planète des champignons raconte quelques jours de la vie de deux
personnes que tout semble séparer : un traducteur de seconde zone
enlisé dans ses habitudes et une businesswoman indépendante, qui
mène sa vie tambour battant. Ils paraissent vivre sur des planètes
différentes, et pourtant, ils partagent quelque chose d’essentiel : ils
sont voisins de datchas à la campagne, au nord de la Russie. Sans
se connaître, ils ont passé leur enfance à jouer aux mêmes jeux, à
arpenter la forêt pour y cueillir les mêmes champignons – ils ont le
même rapport âpre et fusionnel à la nature, si important pour les
Russes. Dans son récit, Elena Tchijova leur donne six jours, comme
les six jours de la Création du monde, pour sortir de leur routine et
saisir la chance de se rencontrer…
Elena Tchijova traite dans ce roman d’un thème récurrent
dans son œuvre : la relation au passé. Quel est son poids dans
une vie d’adulte ? Comment inventer une nouvelle vie après
l’effondrement de l’URSS ? Comment envisage-t-on l’avenir alors
que le passé, ses valeurs et les êtres qui l’habitaient, ont disparu –
mais que les souvenirs demeurent ?

Née en 1957 à Léningrad, Elena Tchijova étudie l’économie et
travaille dans le monde des affaires avant de se tourner vers
l’écriture à la fin des années 1990. Femme de lettres très connue
en Russie, auteur de nombreux romans à succès, elle dirige
depuis plusieurs années le PEN club de Saint-Pétersbourg et est
rédactrice en chef de la revue Vsemirnoe Slovo.
En 2009, Le Temps des femmes (Les Éditions Noir sur Blanc,
2014) reçoit le prestigieux Booker Prize russe ; il est adapté
pour le théâtre en 2011. Elena Tchijova vit aujourd’hui avec sa
famille à Saint-Pétersbourg.

En librairie le 23 août
336 pages - 22 € - 9782882505262
Olga Tokarczuk

Les Livres de Jakób
Traduit du polonais par Maryla Laurent

Au milieu du xviiie siècle, dans le royaume de Pologne et bientô
à travers toute l’Europe des Lumières, le singulier destin de Jakób
Frank : mystique, habile politique, débauché, chef religieux ou
charlatan, il fut pour les uns le Messie de la tradition juive, pour
les autres un hérétique, ou pire, un traître.
Pour conserver à son héros toute son ambiguïté, sa complexité
et la polysémie de son apparition, la romancière a choisi de ne
le montrer qu’à travers les yeux et les propos d’une foule de
personnages de tous milieux et de toutes conditions.
Cette épopée universelle sur l’appartenance, l’émancipation, la
culture et le désir, est une réussite absolue : elle illustre la lutte
contre l’oppression, en particulier des femmes et des étrangers,
mais aussi contre la pensée figée, qu’elle soit religieuse ou
philosophique.
Olga Tokarczuk a reçu le prix Nike (équivalent polonais du
Goncourt) pour Les Pérégrins, en 2007, et une nouvelle fois,
ce qui est rarissime, pour Les Livres de Jakób.

Née en 1962, elle a étudié la psychologie à l’Université de
Varsovie. Romancière la plus célèbre de sa génération, elle est
reconnue à la fois par la critique et par le public. Cinq de ses
livres ont déjà été publiés en France : Dieu, le temps, les hommes
et les anges ; Maison de jour, maison de nuit (Robert Laffont,
1998 et 2001) Récits ultimes, Les Pérégrins et Sur les ossements
des morts (Noir sur Blanc, 2007, 2010 et 2012).

En librairie le 13 septembre
944 pages - 29 € - 9782882505255
Libella
     7, rue des Canettes
         75006 Paris
Téléphone : + 33 (0)1 44 32 05 60
   Fax : + 33 (0)1 44 32 05 61
 Mail : informations@libella.fr
          www.libella.fr
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