REVUE DE PRESSE - Ensemble La Rêveuse
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« Que de raffinement dans les nuances, que d’esprit, de sensibilité et de caractère il « Sonates et concertos interprétés avec élégance et intensité par une équipe faut aux musiciens réunis autour de Florence Bolton et Benjamin Perrot pour nous d’excellents musiciens » sé le c tion pre sse offrir cette heure où rien ne manque à notre bonheur. Hier s’efface, demain Nicolas Blanmont, Newsletter Musiq3 / RTBF, 18 septembre 2020 s’esquisse, brillant. Les musiciens ont su saisir cet instant de glissement avec autant de maîtrise que de subtilité. » Christophe Pucek, Diapason, 26 septembre 2020 « La connivence des musiciens et le jeu d’une sereine noblesse font en réalité de chaque page un bijou d’élégance que Corelli himself n’aurait pas renié. » Pablo Galonce, Musikzen, 12 Octobre 2020 « An all-round superb album » Marc Seow, Gramophone Editor’s Choice, 6 novembre 2020 « Pourquoi on aime ? « Warmly recommended» • Pour la découverte de deux œuvres originales de Georg Friedrich Haendel, Azusa Ueno, Classic Review, 1 décembre 2020 dont cette très belle sonate pour viole de gambe en ré mineur. On en reprend ! • L’intelligence d’un programme qui résiste aux a priori et nous fait découvrir « Merveilleux ! » une autre Londres. » Matthias Hengelbrock, Fono Forum, 11 Février 2021 Olivier Delaunay, Classique mais Pas Has Been, 1er Octobre 2020 « Ce soin d’insuffler aux pages exécutées autant de couleurs que possible, tout en "La Rêveuse traite ces pépites musicales avec une verve, une expression pleine d'âme restant dans les limites du bon goût, accompagne La Rêveuse du début à la fin de cet et le juste sens de la modernité. Mélancoliques ou s'amusant avec un enthousiasme album. À cela s’ajoute une perfection technique qui fait que tout semble idéalement communicatif, les musiciens nous font partager cette période passionnante de la vie équilibré et mesuré. » musicale londonienne du début du XVIIIe siècle !" Maciej Chiżyński, Resmusica, 17 octobre 2020 Toccata, 4 Novembre 2020 « Reflets tamisés par le ciel anglais, souvent ourlés d’une mélancolie que porte si bien « Un cadre musical historique qui présente magnifiquement cette anthologie […]. La Rêveuse en habit de moire ....» Une pièce de collection. » Philippe Venturini, Classica, 1er décembre 2020 Jesús Vega Especial, El Nuevo Herald, 30 septembre 2020 11 Février 2021 « Mon coup de cœur de la semaine. » Thierry Hilleriteau, Le Figaro Culture, 28 septembre 2020
https://www.resmusica.com/2020/10/17/un-paysage-musical-londonien-denviron-1720-la-reveuse-harmonia-mundi/ Un paysage musical londonien aux alentours de 1720 https://www.rtbf.be/musiq3/dossier/les-choix-de-musiq-3/detail_l-ensemble-la-reveuse-nous-fait-decouvrir-la-musique-anglais-du-debut-du-xviiie-siecle-influencee-par- corelli?id=10586353&fbclid=IwAR1bqxqzitYwrzi7nbaGTge4SoshUblyCfggIBUnLtr853fHjSf-Tv_zjIA 17 octobre 2020 par Maciej Chiżyński 28/09/20 Pre sse francophone L’Ensemble La Rêveuse fait ses débuts chez Harmonia Mundi, sortant un disque dévolu aux œuvres jouées à Londres vers 1720. Ce n’est pas la première tentative de La Rêveuse pour faire revivre la musique jouée en Angleterre pendant la période baroque. Il y a un an, ces chambristes ont proposé un programme s’articulant autour des pages de Henry Purcell et de ses contemporains, écrites vers 1700. Parallèlement, en 2019 également, Johannes Pramsohler et son Ensemble Diderot exploraient les sonates en trios données en Angleterre avant 1680 (Clef d’or ResMusica). Cette parution est donc d’autant la bienvenue qu’elle élargit la perspective tracée par ses prédécesseurs. Après le décès de la reine Anne Stuart en 1714, qui laissa le royaume sans héritier, une nouvelle économie de la culture se mit en place, privilégiant le mécénat privé et la loi de l’offre et de la demande. La ville de Londres attirait les musiciens étrangers, venant surtout d’Italie, mais également d’Allemagne. Ces premiers – des virtuoses hors pair – furent très en vogue, mieux payés que leurs collègues britanniques. Cet état des choses se reflète sur le présent disque, réunissant des compositions de William Babell, Francesco Geminiani, Arcangelo Corelli, Georg Friedrich Haendel, Johann Christian Schickhardt et Nicola Francesco Haym. La critique de Nicolas Blanmont / Newsletter Musiq3 Un programme qui montre à quel point le monde musical de la capitale anglaise fut influencé par vendredi 18 septembre 2020 à 08h00 Corelli. Les œuvres de celui-ci ont tant plu au public britannique que les maisons d’éditions Walsh et Roger en publièrent des versions accessibles aux amateurs, adaptées pour un instrumentarium différent. Parmi elles figure la Sonata IV op. 6 d’après les Concerti grossi n° Fondé par le théorbiste Benjamin Perrot et la gambiste Florence Bolton, 1 et n° 2 op. 6 dudit Corelli dans un arrangement de Johann Christian Schickhardt, dont l’ensemble La Rêveuse avait déjà signé quelques beaux disques pour le label l’interprétation est portée avec enthousiasme et brio. Schickhardt est aussi l’auteur du Concerto Mirare. Les voici cette fois sous étiquette Harmonia Mundi pour un nouvel II donné, ici, par deux flûtes à bec, deux flûtes traversières et une basse continue, cette fois d’une album consacré à la musique anglaise du début du XVIIIe siècle. Anglaise, mais Second volet de son cycle consacré à la capitale britannique... Mais premier disque estampillé manière qui favorise la poésie et une belle variété de teintes pastel. pas seulement : les musiciens traquent à raison les influences italiennes et, plus Harmonia Mundi pour La Rêveuse. Après un premier chapitre dédié aux compositeurs de la précisément, l’héritage de Corelli, dans ces œuvres instrumentales signées Restauration anglaise (et paru l'an dernier chez Mirare), place cette fois à un tout autre univers Ce soin d’insuffler aux pages exécutées autant de couleurs que possible, tout en restant dans les Haendel, Geminiani, Schickhardt, Haym ou Babell. sonore : celui du Londres de 1720, bouillonnant d'une passion nouvelle pour l'opéra et le style limites du bon goût, accompagne La Rêveuse du début à la fin de cet album. À cela s’ajoute une La viole et la flûte à bec sont souvent à l’honneur dans ces sonates et concertos italien, et riche de l'influence des nombreux musiciens étrangers installés sur l'île d'Albion. perfection technique qui fait que tout semble idéalement équilibré et mesuré, mais pas statique. Bien au contraire : le mouvement de chaque plage respire tranquillement, nous laissant savourer interprétés avec élégance et intensité par une équipe d’excellents musiciens Fondé et dirigé par la gambiste Florence Bolton et le luthiste Benjamin Perrot (anciens des conversations intimes entre divers instruments, qui révèlent les structures harmoniques dans parmi lesquels on retrouve le contrebassiste belge Benoît Vanden Bemden, un camarades du CNSM de Lyon), l'ensemble baroque évite l'écueil des concertos les plus évidents toute leur finesse, comme dans le Concerto II op. 3 de Babell, baigné de fraîcheur et de calme. des piliers des Muffatti. pour se concentrer sur des pièces aux sonorités moins convenues, consacrées notamment à la Tout comme dans le dialogue entre la viole de gambe et la basse chiffrée dans la Sonata HWV viole de gambe et la flûte à bec. Dès l'ouverture de l'album avec le concerto en ré majeur pour 364b de Haendel. Florence Bolton y subjugue par la pureté d’expression et la souplesse de Harmonia Mundi sixième flûte du très méconnu William Babbel, on est émerveillé par les sonorités l’archet, faisant chanter la ligne mélodique avec autant de simplicité que d’élégance et de vitalité, enchanteresses de Sébastien Marq, déployant après un langoureux duo de violons des mélodies en osmose avec l’accompagnement assez léger mais éloquent de Benjamin Perrot. REMPORTEZ VOTRE EXEMPLAIRE EN PARTICIPANT AU CONCOUR aériennes de flûte, à la grâce infinie. On est tout aussi bluffé par l'agilité sautillante de son allegro Haendel s’installa à Londres en novembre 1710, pour tenter sa chance. Puis, encouragé par le final, dans le même concerto de Babbel. Autre délectable découverte, celle du concerto pour succès que connut son opéra Rinaldo, créé le 24 février 1711 au Queen’s Theatre, il y vécut le quatre flûtes (ici réarrangé pour deux flûtes et deux traversos) de Johann Christian Schickardt, restant de sa vie. Dans son Concerto a quattro, que d’aucuns attribuent à Georg Philipp où les quatre instruments s'entremêlent en un savoureux jeu d'imitation. Entre les deux œuvres, Telemann, la lecture de La Rêveuse est au rendez-vous d’un jeu subtil de nuances (Adagio) et sonates et concertos de Corelli, Geminiani ou Haendel rappellent l'attrait populaire des de l’allant (les deux Allegro), impressionnant, soulignons-le encore une fois, par un large éventail musiciens professionnels comme amateurs de l'époque pour le style italien. Mon coup de cœur de couleurs. de la semaine ! Avec ce disque, Benjamin Perrot et Florence Bolton nous invitent à un voyage imaginaire à Londres, exactement cinquante ans avant la naissance de Beethoven, là où la musique fut en plein épanouissement, ouverte sur la modernité éblouissante des instruments italiens (violons, altos, violoncelles et contrebasses, des nouveaux piliers de l’orchestre), sans pour autant oublier la viole de gambe, si chère aux premiers Stuart dans un temps alors déjà révolu.
https://classiquemaispashasbeen.fr/2020/10/01/londres-et-leurope-lattelage-baroque-de- la-reveuse/ https://www.musikzen.fr/delices-italiennes-sur-assiette-anglaise/6443 12 Octobre 2020 Délices italiennes sur assiette anglaise Pre sse francophone On aime le dernier-né de l’ensemble La Rêveuse fait la navette entre Rome et Londres avec Corelli La Rêveuse : Corelli’s Legacy. Ce deuxième opus de la saga londonienne plonge l’amateur de baroque dans la découverte de pièces rares et surprenantes. Dans la production baroque d’aujourd’hui, certains musiciens proposent des programmes intelligents, qui racontent l’Histoire en plus d’inviter à un voyage sensible : Hespérion XXI, Pygmalion ou encore Arpeggiata, pour ne citer qu’eux. Loin de passer en revue les chefs-d’œuvre courus, cette mode bienvenue renouvelle les codes et nous rapproche d’une musique qui pourrait flétrir si on ne la cultivait pas. Corelli’s Legacy, de London circa 1720 - Corelli's Legacy l’ensemble La rêveuse, s’inscrit dans ce mouvement. On imagine mal de nos jours la renommée (d’autant plus surprenante à l’époque pour un compositeur de sonates et concerti grossi) qui entourait Arcangelo Corelli au début du XVIIIè siècle. La plus corelliamaniaque des capitales d’Europe, Il s’agit en réalité du deuxième opus de la saga londonienne entamée en 2019 (chez Mirare) par l’ensemble, qui Londres était le centre de ce culte et l’arrivée de Francesco Geminiani, l’élève du s’est associé pour la première fois avec le label Harmonia Mundi. Ce tome 2 met à l’honneur les compositeurs maître romain, a encore renforcé cette emprise. Avec cet arrière-plan, le héritiers du grand Corelli, dont le style a fait école partout en Europe au début du 18e siècle, et singulièrement à Londres. Le livret nous apprend qu’à cette époque, Londres était un refuge prospère pour les musiciens de superbe programme de ce disque montre l’influence de Corelli sur les musiciens tous horizons, pour la plupart des virtuoses italiens attirés sur les bords de la Tamise par la soif d’exotisme latin anglais (ou assimilés) en exhumant avec intelligence et virtuosité des pages du public londonien. Londres fût un temps une place forte de la musique européenne ! Le rapprochement avec riches d’invention. Fraîches, rayonnantes, lumineuses (et superbement l’actualité brûlante est très tentant, mais ne faisons pas de mauvais rapprochement. enregistrées), les interprétations de La Rêveuse sont un plaisir : la flûte à bec de C’est pour qui ? Cet enregistrement s’adresse à un public convaincu et amateur du répertoire ancien. Si votre rapport au Sébastien Marq éclaire le concerto de William Babell qui ouvre le disque, et baroque se limite au concert annuel que vous concédez à votre meilleur ami pour lui faire plaisir, passez votre impossible de ne pas tomber sur le charme des pages de Johann Christan chemin. Ce n’est pas avec ce disque que vous aurez la révélation. Si au contraire vous êtes le meilleur ami en Schickhardt dont la réécriture d’un concerto grosso de Corelli met en valeur une question, vous trouverez votre bonheur dans la découverte de pièces rares et surprenantes. Vous ne manquerez pas d’y entendre l’influence du style italien du XVIIIe suggérée avec un flegme tout anglais par la paire de flûtes à bec (l’instrument qui sera bientôt détrôné par la flûte viole élégante de Florence Bolton. La présence affirmée à la basse continue du théorbe de Benjamin Perrot traversière), ici superbement défendues. La connivence des musiciens et le jeu marque un choix artistique fort, et achève de donner à ce disque un accent résolument british qui, pour le dire d’une sereine noblesse font en réalité de chaque page un bijou d’élégance que franchement nous a réconcilié avec la production d’outre-manche de cette époque. Nul n’est prophète en son pays, isn’t it ? Corelli himself n’aurait pas renié. Pourquoi on aime ? Pablo Galonce • Pour la découverte de deux œuvres originales de Georg Friedrich Haendel, dont cette très belle sonate pour viole de gambe en ré mineur. On en reprend ! • Le théorbe de Benjamin Perrot. Il met un peu d’animation dans un répertoire qui en a parfois besoin. • L’intelligence d’un programme qui résiste aux a priori et nous fait découvrir une autre Londres.
Dans les sélections de Noël Le Sapin de la Muse : notre sélection de disques pour Nöel | Muse Baroque - Musique & Arts baroques Le Sapin de la Cadeaux de Noël: dix CD classiques à déposer sous le sapin (lefigaro.fr) Muse : notre sélection de disques pour Nöel Pre sse francophone Viet-Linh NGUYEN, Muse Baroque, 17/12/2020 Brexit. Passons à l’instrumental. avec la poursuite de l’exploration de la Tamise en bonne compagnie de La Rêveuse, qui nous fait, tel Dumas, le coup de “20 ans après”, prolongeant leur “London circa 1700” (Mirare) chez Harmonia Mundi. On a presque hésité à inclure ce maréchal soviétique pourtant incontournable, tant il a été surdécoré par nos confrères (Diapason d’Or, Gramophone Editor’s choice, ***** de Classica, Editor’s choice de The Classic Review, CD Tipp’s de Toccata, Choix de France Musique et Choix de Musiq 3/RTBF…). Et puis, à l’écoute, l’on se dit que cette redoutable unanimité laudative, qu’on aurait presque aimé fustiger comme moutonnière, est infiniment méritée. D’abord, il y a le choix des œuvres, Florence Bolton et Benjamin Perrot ont exhumé une sélection avec bien des raretés. Car la majorité des mélomanes sont bien en peine de citer des compositeurs anglais (ou résidents Brexiter) de ces années 20, mis à part Haendel ou Bononcini (on citera tout de même un Pinnock contemplatif du Grand Tour chez Archiv mais qui se penche sur la génération suivante). Alors, on en voudra un peu à La Rêveuse de si bien défendre ce répertoire, et d’oser nous faire accroire qu’il n’y avait pas que la France & l’Italie dans les Second volet de son cycle consacré à la capitale contrées musicales dignes de renom. britannique... Mais premier disque estampillé Sans nous attarder plus avant sur le contexte de création ou la biographie des compositeurs, passons dans le vif du Harmonia Mundi pour La Rêveuse. sujet, à savoir une réalisation magnifique qui ne se décrit qu’en couleurs, en climats, en miroitements subtils et évocateurs. En introït, c’est le tour de Babell, William Babell. Adagio carré, de belle prestance, un rien ordinaire ? Après un premier chapitre dédié aux compositeurs de Non point car l’irruption de la sixth flute, cette flûte soprano perçante et claire, sous les doigts agiles de Sébastien la Restauration anglaise (et paru l'an dernier chez Marq, plonge soudain l’auditeur dans un chant de rossignol à l’éloquence souple et virtuose. Mais on lui préfèrera Mirare), place cette fois à un tout autre univers sonore : tout de même l’œuvre du Maître Corelli, même arrangée par Schickhardt qui nous fabrique un sonate pour deux celui du Londres de 1720, bouillonnant d'une passion dessus à partir des Concerti Grossi 1 et 2 opus VI. Le pari est réussi grâce à la prestation savoureuse des deux flûtes nouvelle pour l'opéra et le style italien, et riche de à bec, au duo fusionnel à fleuret moucheté dynamique et plein de vitalité, boostés par le soutien de la viole décidée l'influence des nombreux musiciens étrangers installés et presque bondissante de Florence Bolton. Les timbres sont superbes, l’humanité rayonnante complice, la sur l'île d'Albion. chaleur du propos, l’éloquence dans les articulations, le phrasé plein de sens (changement d’atmosphère pour le Grave qui nous tire presque vers des chromatismes de Blow) se conjuguent pour une interprétation qui tire parti Fondé et dirigé par la gambiste Florence Bolton et le luthiste Benjamin Perrot (anciens de la moindre note pour en extraire sens et beauté. Prenons le chemin de traverse du Concerto de Geminiani pour camarades du CNSM de Lyon), l'ensemble baroque évite l'écueil des concertos les plus évidents échapper aux flûtes un instant (les heureux possesseurs du disque verront que nous n’en faisons qu’à notre tête et pour se concentrer sur des pièces aux sonorités moins convenues, consacrées notamment à la ne suivons pas l’ordre du programme) : effluves amples, drapé généreux, grain à la rugosité d’un Rembrandt, bokeh viole de gambe et la flûte à bec. d’un Turner alangui par jour de brume pour l’Adagio où l’archet d’Ajay Ranganathan se fait geste, avant un Allegro Dès l'ouverture de l'album avec le concerto en ré majeur pour sixième flûte du très plus virtuose mais sinueux et spontané, un Grave sans trop de crépuscule, un Allegro final plus joyeusement méconnu William Babbel, on est émerveillé par les sonorités enchanteresses de Sébastien convenu mais aux accents optimistes corelliens. Marq, déployant après un langoureux duo de violons des mélodies aériennes de flûte, à la Le mot est lâché, car le fil conducteur de ce florilège est l’héritage de Corelli, celui des sonate da camera et grâce infinie. On est tout aussi bluffé par l'agilité sautillante de son allegro final, dans le même des concerti grossi, de cet équilibre entre simplicité mélodique, harmonie, et fioritures cisalpines. On aurait concerto de Babbel. Autre délectable découverte, celle du concerto pour quatre flûtes (ici aimé louer encore Haendel et le mouvement introductif douloureux, le tendre Largo du Concerto a quattro réarrangé pour deux flûtes et deux traversos) de Johann Christian Schickardt, où les quatre mais nous avons déjà largement dépassé notre espace et le couperet éditorial tombe. Et bien tant pis, on ne instruments s'entremêlent en un savoureux jeu d'imitation. Entre les deux œuvres, sonates et dira rien du théorbe de Benjamin Perrot (qu’on regrette de ne pas entendre assez, si ce n’est dans l’Adagio concertos de Corelli, Geminiani ou Haendel rappellent l'attrait populaire des musiciens planant sur basse obstinée du Concerto II opus 19 de Schickardt) et il ne vous restera plus qu’à vous en faire professionnels comme amateurs de l'époque pour le style italien. une idée par vous-même.
https://www.magcentre.fr/201623-avec-london-circa-1720-la-reveuse-scintille-de-mille-feux/ Avec “London Circa 1720”, La Rêveuse scintille de mille feux lundi, 21 septembre 2020 Placé sous la direction artistique de Florence Bolton et Pre sse francophone de Benjamin Perrot, l’ensemble de musique baroque orléanais La Rêveuse débute une collaboration avec Harmonia Mundi, label qui produit London Circa 1720, opus déjà Choix de France Musique et dont la sortie officielle a lieu ce 17 septembre. Avec London circa 1720, La Rêveuse poursuit son exploration de la musique Instrumentale anglaise du XVIIIe siècle. Ensemble La Reveuse Chambord Caix d’Hervelois Photo JEAN DUBRANA Harmonia Mundi : ” L’intense vie musicale londonienne attire alors des virtuoses venus de toute l’Europe, et en particulier d’Italie, comme Nicola Haym ou Francesco Geminiani, encore influencés par le style du grand Corelli. Nombre d’entre eux gravitent autour de Georg Friedrich Haendel qui enchaîne les succès opératiques au King’s Theatre, et dont les plus beaux airs sont transcrits pour divers instruments. Toutes ces influences trouveront leur écho dans les pratiques instrumentales : ainsi la viole de gambe se voit encore confier de superbes pages, malgré l’hégémonie grandissante du violoncelle, tandis que la flûte à bec connaît ses dernières heures de gloire avant d’être supplantée par le traverso.” Avant de poursuivre son voyage dans le répertoire anglais autour de 1740 puis de 1760, La Rêveuse enregistre actuellement au château de Chambord un programme consacré au compositeur français Louis de Caix d’Hervelois (1677-1759), l’un des derniers grands maîtres de la viole de gambe qui fut notamment élève de Marin Marais. La passion de transmettre en beauté Pour mémoire, rappelons que La Rêveuse, ce bel ensemble ouvert à tous les arts se produira le 8 octobre prochain à la Scène nationale d’Orléans où il présentera ce programme London circa 1720. Cette saison, La Rêveuse scintille une nouvelle fois de mille feux en s’investissant dans la transmission du savoir via ateliers de musique ancienne, concerts découverte, ou conférences dont celle du premier novembre donnée à la médiathèque d’Orléans et consacrée au Pardessus de viole. A souligner que cet ensemble effectuera en novembre prochain, en région Centre- Val de Loire, la dernière tournée de son Opérabus. En cette année marquée par la COVID 19, la Rêveuse a conçu pour cette dernière un programme évoquant les liens entre musique et médecine. Attentive à l’évolution des sociétés, reliant la musique ancienne à l’actualité contemporaine, soucieuse de saisir et de transmettre, La Rêveuse interroge les esthétiques des œuvres qu’elle interprète en prenant avec patience et passion le temps de comprendre un univers sonore pour en offrir un son idéal. Projet après projet, cet ensemble fait œuvre d’un artisanat virtuose et sensible. Il s’appuie sur un talent dont respiration musicale et souffle sont d’une éloquente et pure intimité. Jean-Dominique Burtin.
Pre sse inte rnationale + Review: "London, Circa 1720, Corelli's Legacy" - La Rêveuse (theclassicreview.com) This is La Rêveuse’s second in a series that explores music around London in the 1700s, a time they aptly mention as “rich in artistic experiments and inventions.” As in their well-received first installment (‘London Circa 1700’, featuring works by Purcell and his contemporaries), we get an illuminating view of the Baroque era, but this time into aspects of Arcangelo Corelli’s influence on the Concerto Grosso genre, among others. William Babell (1690-1723) was known as a successful harpsichordist and arranger. His original compositions, such as Concerto No. 2 for Sixth Flute (tracks 1-3) also show us his skill in ensemble writing. La Reveuse takes a well-balanced approach to this piece. The harpsichord accompaniment lets the string and wind soloists shine but also adds depth in the slower moments and rhythmic drive in the faster ones. In the opening movement, I noted the beautiful playing from the violins; a transparent tone in the single and double passages gives the opening movement its finesse. The second movement marks the arrival of the sixth flute. Although it is naturally a little more piercing than the violins, the soloist does well in toning down the instrument’s sonic edge to align with the strings’ sensitivities. The final movement is where the flute really brings out Babell’s virtuosic and elegant style. The soloist integrates a crystalline tone in the overall fluidity of the lines; the small turns and trills are clean and also add a delightful crispness (certainly doing justice to the composer himself, who was renowned for his mastery in extemporaneous ornamentation). The homage to Corelli would not be complete without Johann Schickhardt’s Sonata IV Op. 6 (tracks 8-11), an arrangement based on two of Corelli’s Op. 6 Concerti Grossi. This is a thoughtful performance with much attention paid to details: the synchronicity of the winds throughout is faultless and delicately calibrated: the lower line gives body and dimensionality to the melody. (As an interesting reference, Corelli’s original version features strings rather than winds in the first movement’s opening – while the sound is fuller and denser, the wind version has an airy translucence). The performers also approach the alternating tempos in this movement sensibly. I found the handoff between the lyrical slow sections and the animated ones smooth and cohesive. Like most of the selections on the album, there is a pristine clarity not just from the soloists but across the ensemble. In the second movement, for example, there are distinctly perceptible layers of sound from and within the winds, strings, and harpsichord; Gramophone - November 2020 even in the accompanimental keyboard part, we can still hear each well-executed ornament. Azusa Ueno
https://www.classical-music.com/reviews/concerto/london-circa-1720-corellis-legacy/ Toccata – 4 Novembre 2020 Pre sse inte rnationale L'ensemble de chambre "La Reveuse" avec les solistes Florence Bolton (viole de gambe) et Benjamin Perrot (théorbe) est devenu HARMONIA London circa 1720 – Corelli’s Legacy MUNDI après de nombreuses années de collaboration avec le label français MlRARE et La Rêveuse/Benjamin Perrot and Florence Bolton (Harmonia Mundi) vient de sortir son CD actuel "London circa 1720 - Corelli's Legacy", une continuation de November 26, 2020 at 12:48 pm l'enregistrement "London circa 1700 - Purcell and his Generation" de 2019. London circa 1720 – Corelli’s Legacy Alors que l'enregistrement précédent présentait les Babell: Concerto No. 2 for Sixth Flute in D major, Op. compositeurs locaux, le nouvel enregistrement se 3; Geminiani: Sonata No. 4 in D major, Op. 1; Handel: concentre sur les virtuoses étrangers qui se sont Concerto a quattro in D minor; Sonata in G minor, pressés dans la métropole britannique dans les HWV 364b; Admeto – Spera si mio caro bene; années 1720. À cette époque, la musique anglaise Schickhardt: Concerto No. 2, Op. 19; Haym Pyyrhus connaît déjà un bouleversement stylistique : on continue d'écrire des sonates dans le style and Demetrius – Thus with My Souls Expiring d'Arcangelo Corelli, mais les premiers concertos La Rêveuse/Benjamin Perrot and Florence Bolton pour flûte sont déjà joués et le nouveau venu Harmonia Mundi HMM905322 60:16 mins Haendel est déjà dans les starting-blocks. Il y a également eu un changement dans l'utilisation des instruments : Par exemple, la flûte à bec a été remplacée par la flûte traversière et la viole de gambe par le violoncelle. Afin de rendre ces nouvelles tendances - surtout London circa 1720 provides a conspectus of musical taste in Britain, with emphasis on italiennes - compréhensibles à l'auditeur, "La Rêveuse" a rassemblé des œuvres de musique de Corelli’s influence during the first half of the 18th century. Advances in printing techniques, chambre caractéristiques de William Babell, along with the impetus provided by amateur music societies, were among the chief Francesco Geminìani, Georg Friederich Händel, propagators of Corelli’s music, spearheaded in Britain at least by his greatly admired Op. 5 Nicola Francesco Haym et Johann Christian violin sonatas. Schickhardt ; des compositeurs qui appartenaient clairement à l'avant-garde de leur temps. La Rêveuse’s off the beaten track programme illustrates the Corellian spin on British taste. "La Rêveuse traite ces pépites musicales avec Perhaps the most immediately attractive item is a concerto for descant recorder, pitched in D une verve, une expression pleine d'âme et le major, by William Babell, included in the composer’s Op. 3, c1730. Sebastien Marq plays juste sens de la modernité. Mélancoliques ou with refinement, affection and virtuosity, features which enhance every item in the s'amusant avec un enthousiasme programme. Controversially, perhaps, a Concerto a Quattro or more correctly a Sonata for communicatif, les musiciens nous font two treble instruments, cello and continuo, has been included in the belief that Handel was its partager cette période passionnante de la vie composer. That may be so, as is claimed by one of the surviving manuscripts, but my money musicale londonienne du début du XVIIIe is on Telemann, who is nowadays widely considered to be its author. It is a fine piece with an siècle !" especially alluring opening Adagio. The G minor Sonata for viola da gamba and continuo on " the other hand is genuine Handel, in which the composer suggested the instrument as an alternative to the violin. Pieces by Geminiani, the most important of the foreign settlers in Britain, apart from Handel himself, Corelli and Johann Christian Schickhardt, as both composer and arranger, contribute to a diverting and thoughtfully prepared programme. Nicholas Anderson
https://onlinemerker.com/cd-london-circa-1720-corellis-legacy-la-reveuse-harmonia-mundi/ 30 Septembre 2020. FONO FORUM: La Rêveuse | London circa 1720 – Corelli’s Legacy Pre sse inte rnationale Matthias Hengelbrock - 03.02.2021 CD „LONDON circa 1720“ – CORELLI’S Legacy, LA RÊVEUSE; harmonia mundi CD „LONDON circa 1720“ – CORELLI’S Legacy, LA RÊVEUSE; harmonia mundi Le premier volet de cette petite histoire Der erste Folge dieser kleinen Konzerte und Sonaten von William BABELL, Francesco GEMINIANI, Arcangelo CORELLI, musicale de Londres a été publié par le label Musikgeschichte Londons erschien bei dem Georg Friedrich HÄNDEL, Johann Christian SCHICKHARDT und Nicola Francesco HAYM Mirare (FONO FORUM 8/2019) ; aujourd'hui, La Label Mirare (FONO FORUM 8/2019); nun setzt La Rêveuse seine Zeitreise bei Harmonia Rêveuse poursuit son voyage dans le temps sur Das zehnköpfige französische Ensemble La Rêveuse geht in seinem Debüt-Album für das Label harmonia mundi Mundi France fort. Der Untertitel und das Harmonia Mundi France. Le sous-titre et le dem Instrumentalmusikschaffen in London um 1720 nach. Die zeitliche und stilistische Klammer bilden Werke Programm passen allerdings nur bedingt zum programme ne correspondent cependant que von Corelli und Händel. Dabei konnten die Archivwühlmäuse wohl aus dem Vollem schöpfen, sind doch die Titel „London circa 1720“, denn jenes dans une certaine mesure au titre "Londres vers Bibliotheken mit überlieferter Musik aus dem England des frühen 18. Jahrhunderts rappelvoll gefüllt. Der Concerto a quattro, das teils Händel, teils 1720", car ce Concerto a quattro, attribué en Zeitgeschmack war so richtig italienisch gefärbt, kapriziöse Diven und Kastraten beherrschten damals die Bühnen Telemann zugeschrieben wird (HWV Anh. B partie à Haendel et en partie à Telemann (HWV mit ihren aus sog. Kofferarien gespeisten Pasticcios. Die virtuoseste und extravaganteste Zwitschergurgel war 314 bzw. TWV 43:d3), hat nichts mit London Anh. B 314 et TWV 43:d3 respectivement), n'a die Sensation in der Vokalmusik und sonst nichts. Komponistenstars wie Nicola Haym, Giovanni Bononcini und zu tun, und Komponisten wie Babell und rien à voir avec Londres, et des compositeurs Alessandro Scarlatti beherrschten die Säle, bevor sie flugs mit einem Fußtritt vom garnicht treuen Thron des Schickhardt verdanken Vivaldis Erbe comme Babell et Schickhardt doivent au moins Publikumsgeschmacks befördert wurden, nun ja, weil eben Händel die Szene betrat. mindestens genauso viel wie Corellis. autant à l'héritage de Vivaldi qu'à celui de Corelli. Händel war aber nicht nur als Opernkomponist gefragt, die nach Musik gierigen höfischen Scouts und die Wie dem auch sei – interpretatorisch überzeugt bürgerlichen Salons rissen den Komponisten alles noch feuchte Notenpapier aus der Hand, was für ein kleineres die vorliegende CD noch mehr als ihre Quoi qu'il en soit, l'interprétation du présent CD Publikum bestimmt und von wenigen begabten Multiinstrumentalisten ausführbar war. Die Verlage profitierten Vorgängerin, denn von deren gelegentlichen est encore plus convaincante que celle de son so mehrfach von ihren notenfabrizierenden Goldeseln. Übertreibungen ist hier nichts mehr zu prédécesseur, car il n'y a aucune trace ici des vernehmen. Der Ensembleklang ist vollmundig exagérations occasionnelles de ce dernier. Le son Auf der CD hören wir eine kammermusikalische Version für Querflöte und Streicher der Arie ‚Spera si mio caro und ausgewogen, die Artikulation nuanciert, die de l'ensemble est plein et équilibré, l'articulation bene‘ aus der Oper „Admeto“ von Händel. Die Arie wurde auf Verlangen der berühmten Primadonna Faustina Phrasierung angenehm weit und offen. In Babells nuancée, le phrasé agréablement large et ouvert. Bordoni nachträglich der Oper hinzugefügt. Desgleichen spielen La Rêveuse einen Händelschen Jugendstreich, Konzert op. 3 Nr. 2 – eher ein Werk mit als für Dans le Concerto op. 3 n° 2 de Babell - une œuvre das Concerto a quattro in d-Moll, früher Telemann zugeschrieben, weil die Instrumentierung dafür gesprochen Blockflöte – bringen die Streicher das avec et non pour flûte à bec - les cordes font hätte – wäre da nicht ein Manuskript aus der Sammlung Schönborn-Wiesentheid aus dem Archiv der Geheimnisvolle und das Unbeschwerte ressortir à la fois le mystère et la légèreté, la Unibibliothek Darmstadt, das das Gegenteil beweist. La Rêveuse stellt noch ein drittes Werk Händels vor, gleichermaßen passend zur Geltung, der virtuosité de la Sonate pour violon op. 1 n° 4 de die Sonate für Viola da Gamba in g-Moll. Virtuosität von Geminianis Violinsonate op. 1 Nr. Geminiani est rendue par Stéphan Dudermel Corelli und sein Schüler Geminiani dürften vielen Freunden barocker musikalischer Lustbarkeiten ein Begriff sein. 4 wird Stéphan Dudermel mit Augenmaß gerecht, avec un sens de la proportion, et le pastiche pour Ihre auf dem Album aufgenommenen Sonaten gehören zu den instrumentalen Spitzenschöpfungen der und Schickhardts Blockflötenpasticcio aus zwei flûte à bec de Schickhardt tiré de deux concertos Epoche. Corellis Sonata IV Op. 6 nach Motiven aus den Concerti grossi Nr. 1 und 2 Op. 6 wiederum erklingt in Concerti grossi des Meisters Corelli ist in der grossi du maître Corelli n'est pas une curiosité einer Bearbeitung von Johann Christian Schickhardt. Der Braunschweiger Komponist ist mit einem Lesart von La Rêveuse kein Kuriosum, sondern dans la lecture de La Rêveuse, mais une musique reizvollen Concerto II Op. 19 für zwei Blockflöten, zwei Querflöten und basso continuo vertreten. Der Verleger ernsthafte Musik. sérieuse. John Walsh hat nicht nur letzteres Werk, sondern auch das Concerto II Op. 3 von William Babell veröffentlicht. Es handelt sich um eine typische Zwischenaktmusik für Opern, mit denen die damals berühmten Flötisten John An dem „Concerto a quattro“ haben sich schon Plusieurs interprètes ont déjà travaillé sur le Bastion und James Paisible in den Pausen für Furore gesorgt haben. Die CD schließt mit einer Adaption der Arie einige Interpreten abgearbeitet, aber keine haben "Concerto a quattro", mais aucun n'a atteint la ‚Thus with thirst my souls expiring‘ von Alessandro Scarlatti durch Nicola Francesco Haym in einem den teils elegischen, teils sehr intimen Ton so gut tonalité en partie élégiaque, en partie très intime, Arrangement des Pietro Chaboud. getroffen wie nun die Musiker um Benjamin tout comme maintenant les musiciens autour de Perrot und Florence Bolton; Gleiches gilt für die Benjamin Perrot et Florence Bolton ; il en va de Die Meister von La Rêveuse mischen in die virtuos ziselierten Wunderkammermusiken empfindsame Klänge, die von Händel autorisierte Gambenfassung seiner même pour la version pour viole de gambe de sa üppige Farbpalette der Streicher erstaunt immer wieder. So manche Akuratesse in den oberen Registern trifft Violinsonate op. 1 Nr. 6. Mit den Arrangements Sonate pour violon op. 1 n° 6 autorisée par auf den reinsten Wohllaut der Flöten, die die menschliche Stimme mit ihren silbrig blitzenden Koloraturen zweier Opernarien zeigt La Rêveuse Haendel. Avec les arrangements de deux airs imitieren. abschließend, wie „große“ Musik von der Bühne d'opéra, La Rêveuse montre enfin comment la Mit so einem Album außerhalb aller hektischen Betriebsamkeit kann dem Alltag und seinen Banalitäten, vielleicht in die Londoner Bürgerstuben geholt wurde – "grande" musique a été amenée de la scène dans auch allen unser Zusammenleben aktuell ordnenden Ge- und Verboten in barocker Gelassenheit enteilt werden. wunderbar! les salles publiques de Londres - merveilleux ! Das wild zusammengestückelte Potpourri möge der sanften Entschleunigung und inneren Behauptung dienen. Dr. Ingobert Waltenberger
https://www.elnuevoherald.com/entretenimiento/musica/article245807225.html https://ruchmuzyczny.pl/article/504-nowosci-plytowe- EL NUEVO HERAL – 30/09/20 - por Jesús Vega Especial/el Nuevo Herald Pre sse inte rnationale 2020-10-28 Magdalena Łoś Francuzi w Londynie po raz drugi. Był muzyczny portret Anglii czasów Purcella, teraz stolica trzy dekady później. Wtedy właśnie, jakieś sto lat po innych europejskich krajach, przeżywali Anglicy fascynację włoskim barokiem. Symbolem tej miłości był Corelli. Każdy chciał być jego spadkobiercą. Włoską sztukę uprawiał wtedy Händel, z radością witano kolejnych przybyszów z Italii, a rdzenni wyspiarze komponowali, spoglądając tęsknie na południe. Świetny program, świetne wykonanie, a to dopiero półmetek. Czekają nas jeszcze dwie podróże z La Rêveuse – ostatnim przystankiem będzie Anglia końca XVIII wieku. Les Français à Londres pour la deuxième fois. Il y avait un portrait musical de l'Angleterre à l'époque de Purcell, aujourd'hui la capitale trois décennies plus tard. C'est alors, quelques cent ans après d'autres pays européens, que les Anglais ont éprouvé une fascination pour le Nadie pudo haberse imaginado en aquel tiempo que Londres sería la capital de la ópera italiana baroque italien. Le symbole de cet amour était Corelli. Tout le monde voulait être son a inicios del siglo XVIII. Los años que siguieron a 1720 se caracterizaron por una febril héritier. Händel pratiquait l'art italien à cette époque, les nouveaux venus d'Italie étaient demanda de música que atrajo a numerosos virtuosos extranjeros a la gran ciudad, donde los londinenses amaron las sonatas más recientes al estilo del antiguo maestro Corelli, el accueillis avec joie, et les insulaires natifs composaient, se languissant vers le sud. Un grand advenimiento de la flauta dulce como instrumento solista, y los conciertos para flauta. Súmese programme, une grande performance, et ce n'était qu'à mi-chemin. Deux autres voyages au a esas maravillas las obras del juvenil y recién llegado Handel. Un entorno musical histórico départ de La Rêveuse nous attendent - la dernière étape sera l'Angleterre de la fin du XVIIIe que presenta magníficamente esta antología de piezas de Babell, Schickhardt, Corelli (por siècle supuesto), Geminiani, Handel y otros, interpretada por el ensemble La Reveuse, en su primera grabación para la casa Harmonia Mundi. De colección. ‘London, circa 1720. Corelli’s Legacy’. Harmonia Mundi. Número de serie HMM 905322. Personne n'aurait pu imaginer à l'époque que Londres serait la capitale de l'opéra italien au début du XVIIIe siècle. Les années qui suivent 1720 sont caractérisées par une demande fébrile de musique qui attire de nombreux virtuoses étrangers dans la grande ville, où les Londoniens apprécient les dernières sonates dans le style du vieux maestro Corelli, l'avènement de la flûte à bec comme instrument solo et les concertos pour flûte. Ajoutez à ces merveilles les œuvres du jeune et nouveau venu Haendel. Un cadre musical historique qui présente magnifiquement cette anthologie de pièces de Babell, Schickhardt, Corelli (bien sûr), Geminiani, Haendel et autres, interprétées par l'ensemble La Reveuse, dans leur premier enregistrement pour la maison Harmonia Mundi. Une pièce de collection.
https://oe1.orf.at/programm/20201111/617911/Altmeister-und-Newcomer-in-London-1720 London circa 1720: Corelli's Legacy - La Rêveuse | Songs, Reviews, Credits | AllMusic Altmeister und Newcomer in London Pre sse inte rnationale 1720 mit Marie-Theres Himmler. Das Alte Musik-Ensemble "La Rêveuse" lässt wieder einmal aufhorchen. Des Cis Zur Sendereihe 11 11 2020 AllMusic Review by James Manheim [-] Welches Erbe Arcangelo Corelli in London hinterlassen hat und welche Komponisten sich an Musical programs sampling works of a specific time and place are difficult to execute effectively. Choices may often seem merely random, but the chamber ensemble La der italienischen Musik orientierten, das ist Gegenstand der neuen CD des französischen Berliner Zeitung, Nr. 276, Donnerstag, 26. November 2020 – Seite 16 Rêveuse does well here in an especially difficult situation. The city of London around Ensembles "La Rêveuse", gegründet und geleitet von Florence Bolton (Viola da Gamba) und 1720 was in the midst of tremendous stylistic and sociocultural change musically, Benjamin Perrot (Theorbe). and La Rêveuse gives a feel for a large group of the currents in the musical waters at the time, focusing on the new genre of chamber music and its middle-class-home Mit einer Handvoll erlesener Musikerinnen und Musiker bringen sie zum Klingen, was in der "London circa 1720" de l'ensemble "La Rêveuse" location. The album is subtitled "Corelli's Legacy," and indeed, there are examples of se penche sur cette époque italienne qui a britischen Hauptstadt um 1720 en vogue war: wo Block- und Traversflöte einander marqué la vie musicale anglaise. just that, with a trio sonata arrangement by composer Johann Christian Schickhardt of begegnen, Opernhits für zu Hause adaptiert werden und Copyright noch ein Fremdwort ist. L’enregistrement propose un arrangement de la a Corelli concerto grosso, a rare flute concerto by Schickhardt himself, and a trio musique de Corelli pour deux flûtes à bec et sonata by Corelli's follower Francesco Geminiani. However, there are other slices of basse continue. […]. Dans ce dernier opus, Avec Marie-Thérèse Himmler. L'ensemble de musique ancienne "La Rêveuse" se fait une l'ensemble La Rêveuse rend hommage à the moment as well. La Rêveuse and director Benjamin Perrot include the fois de plus remarquer. l’ouverture culturelle dont a fait preuve la instrumental turning points: recorder to flute, and viola da gamba to cello, and they Grande-Bretagne à un moment de son histoire … include an example of the real avant-garde of the time: a Concerto a quattro in D minor et cela, juste l’heure du Brexit. Quel héritage Arcangelo Corelli a laissé à Londres et quels compositeurs ont été inspirés par that has been attributed to both Handel and Telemann. There is also a look backward la musique italienne, tel est le sujet du nouveau CD de l'ensemble français "La Rêveuse", toward Purcell: the Concerto No. II for sixth flute in D major, Op. 3 (a sixth flute is a fondé et dirigé par Florence Bolton (viole de gambe) et Benjamin Perrot (théorbe). type of soprano recorder), of the obscure but interesting William Babell. Although Harmonia Mundi's studio sound here is way too live for music intended for an 18th Avec une poignée de musiciens triés sur le volet, ils font résonner ce qui était en vogue dans century drawing room, this release is likely to be both enjoyable and educational for la capitale britannique vers 1720 : là où flûte à bec et flûte traversière se rencontrent, les everyone from general listeners to specialists in English music of the High Baroque. succès d'opéra sont adaptés pour la maison et le copyright est encore un mot étranger.
Articles parus autour des représentations de Londres 1720, le programme de concert issu du CD London circa 1720 https://www.magcentre.fr/202873-douceur-et-frenesie-avec-la-reveuse-a-la-scene-nationale- dorleans/?utm_source=mailpoet&utm_medium=email&utm_campaign=quoi-de-neuf-sur-magcentre-fr_357 Orléans Mag - Octobre 20 Douceur et frénésie avec La Rêveuse à la scène nationale d’Orléans vendredi, 9 octobre 2020 Un moment d’exception, comme la Rêveuse sait en créer, a eu lieu ce jeudi 8 octobre à la salle Vitez du grand théâtre d’Orléans. Londres 1720 Le décor est planté mais ne nous y trompons pas ! L’Angleterre de 1720 se passionne pour les musiques En attendant le concert de la Rêveuse, théâtre d’Orléans 8 octobre 2020 ©AC italiennes et ouvre largement ses Chapuis e n conc e rt frontières aux plus grands talents de l’époque tels que Corelli, Geminiani, Une rencontre marquée par l’authenticité et le partage Sammartini. La salle Vitez est parfaitement adaptée à cette véritable La Rêveuse, le 8 octobre 2020 au théâtre d’Orléans. Causerie avec le public à l’issue du concert. ©AC Chapuis rencontre, par sa taille, son acoustique et la proximité qu’elle Le programme fait donc la part belle à l’Italie, avec des compositeurs des plus connus comme permet avec ces instruments intimistes. Et le spectateur ne s’y Georg Friedrich Haendel, européen avant l’heure puisque sa carrière se décline en Allemagne, trompe pas, réservant un accueil chaleureux à ces musiciens communicatifs et soucieux de leur public. Le concert se prolonge en Italie et en Angleterre, mais aussi avec d’autres musiciens de l’époque comme William Babell ou Giuseppe Sammartini. par un bis (une belle pièce en mineur de Sammartini) et une causerie entre musiciens et spectateurs. Six musiciens nous accueillent avec simplicité et chaleur. Florence Bolton (viole de gambe et co-responsable de l’ensemble) crée le contact en donnant quelques éléments du contexte On y apprend des détails sur les quatre flûtes jouées par historique, façon « résumé des épisodes précédents », brossant un rapide tableau du paysage Sébastien Marq lors de ce concert, puis, en toute simplicité, musical de l’Angleterre du XVIIIe siècle, avec ce qu’il faut d’éléments techniques pour une chaque instrumentiste parle de son parcours et de ses choix. « mise en appétit » du spectateur. Souvent le déclic s’est fait lors d’un événement : Jean-Miguel Puis la magie s’installe Aristizabal était pianiste et a entendu un concert de clavecin à la Dès la première note, la musique est là, précise, fine, prenante. Le concerto II opus 3 de radio, Florence Bolton a eu un coup de cœur avec Atys de Lully par les arts Florissants, pour Stephan Dudermel et Ajay William Babell pour sixth flute permet d’entendre cet instrument typiquement anglais à la Ranganathan, violonistes, c’est la rencontre avec un professeur tessiture de sixte (d’où le nom) dans une belle alternance d’effets recherchés, comme ce grand ou « une autre façon de jouer ». unisson de tous les instruments en début de deuxième mouvement ou le solo de flûte accompagné par les deux violons qui tiennent un rôle de basse continue. Et le mot de la fin revient à Benjamin Perrot, qui est passé par la Avec la sonate en trio de Haendel, la guitare baroque fait place au théorbe et les six musiciens guitare classique, le jazz, le blues avant la révélation du théorbe : déploient toute leur palette de musicalité et connivence, laquelle se teinte de malice dans les « Le classique m’a apporté la rigueur et la technique, la guitare interventions subtiles lors d’un quatrième mouvement qui invite à la danse. électrique m’a apporté le rythme, la spontanéité et Après un concerto pour flûte en Fa Majeur de Sammartini (à noter un joli final en ternaire) l’improvisation, tout ce qui fait les composantes essentielles de la Haendel reprend le devant de la scène avec la sonate V opus 2 que les musiciens surnomment musique ancienne. » « la sonate des doubles croches » Et de fait ! Quelle virtuosité ! Les archets se déchaînent, tout en détaché bien sûr, la frénésie est sans faille et tourbillonne de façon époustouflante. Un moment d’exception dans la cour des grands, de plaisir et de Pour terminer, la Rêveuse, qui va loin dans ses recherches et son exploration des habitus rêve, qui peut se prolonger avec la discographie dont nous musicaux de l’époque, propose un arrangement d’un air tiré d’un opéra de Haendel, Admete : régale la Rêveuse. A consommer sans modération ! une pratique courante qui montre l’attrait des opéras en vogue au XVIIIe siècle, et la grande inventivité des musiciens qui savaient bousculer les cadres dans un seul but, découvrir et faire Anne-Cécile Chapuis découvrir la musique.
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