REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Mercredi 3 octobre 2018 Outre-mer - Les services de l'État à MAYOTTE

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REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Mercredi 3 octobre 2018 Outre-mer - Les services de l'État à MAYOTTE
Service de presse

    REVUE DE PRESSE
ET DES RESEAUX SOCIAUX
     ˂˂ Outre-mer ˃˃
 Mercredi 3 octobre 2018

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A LA UNE
 BUDGET OUTRE-MER;
Pages, 6, 27, 32, 63 à 64.
Outre-mer, la Ministre des Outre-mer Annick Girardin
décline le nouvel « écosystème » économique.

 ORPAILLAGE;
Pages, 21 à 23.
Guyane, une opération militaire franco-surinamaise provoque
une polémique au Suriname.

 IMMIGRATION;
Pages, 39 à 44.
Mayotte, installation du Groupe d’Enquête sur la Lutte
contre l’Immigration Clandestine GELIC : « Pour démanteler
l’écosystème de l’immigration clandestine ».

 FONCTION PUBLIQUE;
Pages, 74 à 80.
La Réunion, fin de l’indexation des primes : les syndicats du
CHU vont durcir le mouvement.

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Vu sur les réseaux sociaux   Mercredi 3 octobre 2018

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
MÉTROPOLITAINE

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02/10/2018

Economie en Outre-mer : La Ministre des Outre-mer donne des « éclaircissements »
sur les aides économiques lors du CA de la FEDOM
© Annick Girardin Twitter

                                                         Lors du conseil d’administration de la FEDOM, la
                                                         Ministre des Outre-mer Annick Girardin a présenté
                                                         aux socioprofessionnels ultramarins la revue des
                                                         aides économiques. Elle a défendu des mesures
                                                         économiques « plus efficaces et attractives ». Elle
                                                         souhaite faire des Outre-mer des « territoires de
                                                         conquête économique ».

                                                          Tout juste arrivée des Antilles,où elle accompagnait le
                                                          président de la République, la Ministre des Outre-mer
                                                          Annick Girardin a voulu rassurer les membres de la
Fédération des entreprises d’Outre-mer. Tout au long de son discours, elle s’est attachée à défendre graphiques
et tableaux à l’appui la réforme des aides économiques inscrites dans le projet de loi finances, dont l’examen
débutera prochainement au Parlement. « Nous sommes loin d’un désengagement de l’Etat dans les Outre-mer.
Il n’y aura pas un euro de moins pour les entreprises ultramarines. Nous joignons les actes à la parole » a
martelé Annick Girardin.

« efficacité et attractivité »

Si la Ministre des Outre-mer reconnaît qu’il y aura des perdants, elle affirme proposer un programme « clair,
ciblé et stable » et au « service des entreprises d’Outre-mer. Pour rendre nos territoires compétitifs, nous avons
fait des choix politiques forts, celui de l’efficacité et de l’attractivité ». Afin de remplacer des dispositifs
économiques comme la LODEOM ou le CICE appelés à disparaître dès le 1er janvier 2019, Annick Girardin a
ainsi présenté les dispositifs fiscaux les zones franches d’activités nouvelle génération. Ce dispositif, selon la
Ministre, permettra aux secteurs non renforcés un taux d’abattement de l’impôt sur les sociétés à hauteur de
16%. Elle a également insisté sur le prolongement jusqu’en 2025 des aides à l’investissement productif, le
maintien du CICE à Mayotte et prôné une réduction du coût des travail en Outre-mer. »Je ne voulais pas
proposer de réforme brutale sur des entreprises qui sont souvent fragiles », a-t-elle souligné. La Ministre s’est
engagée à « agir sur les délais de paiements » en détaillant quelques pistes de propositions (affacturage inversé
par exemple) et se dit ouverte à toutes modifications.

« Des choses qui vont dans le bon sens »

« Il y a des choses qui vont dans le bon sens clairement. Il y a des choses sur lesquelles nous attendons des
explications complémentaires pour voir notamment sur le dispositif d’exonération de charges concernant la
dégressivité. La Ministre a donné un certain nombre d’éclaircissements sur le fléchage des 100 millions de la
TVA NPR. Nous avons un certain nombre d’interrogations sur des petites choses qu’on a découvert dans le
budget et qui nous
inquiètent » a déclaré Jean-Pierre Philibert, président de la FEDOM. Après la présentation de ces dispositifs, la
FEDOM a indiqué « se réatteller à la tâche » pour améliorer encore le budget.

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Valls dit son "optimisme" pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie

Paris, France | AFP | mardi 02/10/2018 - 18:58 UTC+3 | 211 mots

Manuel Valls, qui a quitté la présidence de la mission d'information parlementaire sur l'avenir institutionnel de
la Nouvelle-Calédonie, a exprimé mardi son "optimisme" pour l'avenir de ce territoire dans une lettre envoyée à
tous les membres de la mission.

L'ancien Premier ministre, candidat à la mairie de Barcelone, a remis mardi sa lettre de démission au président
de l'Assemblée Richard Ferrand, qui prendra effet mercredi.

Il présidait à l'Assemblée une mission d'information parlementaire sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-
Calédonie, chargée notamment d'informer la représentation nationale du contexte local, de "favoriser le
dialogue" et de "préparer" le référendum historique sur l'indépendance, le 4 novembre prochain. Le chef de file
des députés LR Christian Jacob en est le rapporteur.

"Je veux vous dire mon optimisme pour l'avenir de ce territoire magnifique et complexe qu'est la Nouvelle-
Calédonie, et ma confiance dans cette mission pour continuer d'imaginer son destin après le 4 novembre", dit
Manuel Valls dans son courrier.

"J'aime ce territoire que je connais depuis longtemps et qui ne laisse personne indifférent", a-t-il ajouté.

Dans ce courrier, il salue tout particulièrement "tous les acteurs politiques, indépendantistes et non-
indépendantistes qui doivent continuer à faire vivre le +miracle+ (des accords de Matignon) de 1988, qui doit
tant à Michel Rocard, Jacques Lafleur et Jean-Marie Tjibaou".

caz/sl/cam

© Agence France-Presse

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La Croix

02/10/2018

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Le Canard Enchaîné
     02/10/2018

    Le Parisien.

     02/10/2018

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L’Opinion
02/10/2018

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Français sans le savoir, un lycéen de Guyane échappe à l'expulsion

Cayenne, France | AFP | mardi 02/10/2018 - 20:11 UTC+3 | 371 mots

Un lycéen en centre de rétention depuis 18 jours en Guyane, et dont la situation avait suscité une forte
mobilisation de ses camarades, a finalement découvert qu'il était français et a pu échapper à l'expulsion, a-t-on
appris mardi de sources concordantes.

Le jeune homme de 21 ans, né à Haïti et scolarisé en première dans un lycée de Cayenne avait été placé au
centre de rétention administratif (CRA) de la Guyane depuis le 13 septembre, a expliqué à l'AFP Réseau
éducation sans frontières (RESF).

Selon la préfecture, le lycéen était "entré de manière irrégulière en Guyane" deux ans plus tôt et avait essuyé
des "refus" à sa demande d'asile, de la part de l'Ofpra et de la Cour nationale du droit d’asile, en février 2018.

Lundi soir, suite à des documents fournis par l'avocat du lycéen, la préfecture a annoncé le "retrait de la
procédure d'éloignement".

"Les éléments transmis par l’avocat de l’intéressé (...) ont permis d’établir que son père a été naturalisé français
en 1995, mais a déclaré la naissance de son fils en 1997 auprès des autorités haïtiennes, sans déclarer cette
naissance auprès des autorités françaises afin que l’enfant soit reconnu légalement en tant que français, ce qui a
laissé l’enfant dans l’idée qu’il était de nationalité haïtienne, et dans l'ignorance de sa nationalité française", a
précisé la préfecture.

Vendredi, des lycéens avaient organisé une marche pacifique à Cayenne en soutien à leur camarade, avait
constaté l'AFP. La police avait fait usage de gaz lacrymogènes. "Les élèves ont été gazés sans sommation. Trois
jeunes filles ont fini à l'hôpital, deux ont perdu connaissance. On a eu très peur", a dénoncé Milot Oxigene,
membre de RESF.

Interrogé par France-Guyane, le directeur départemental de la sécurité publique Thierry Guiguet-Doron a
rétorqué que les forces de l'ordre avaient "essayé de canaliser au mieux la fougue de ces jeunes".

Cet évènement intervient alors qu'une procédure spécifique pour les demandes d'asile en Guyane, réduisant
drastiquement les délais, est expérimentée depuis septembre dans ce département d'Outre-mer qui connaît une
forte immigration haïtienne.

Il s'inscrit aussi dans une reprise des crispations sur les questions migratoires, sécuritaires et de grande précarité
en Guyane. Ces sujets avaient été les éléments déclencheurs du mouvement social de 2017.

mb-caz/sl/nm

© Agence France-Presse

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Enfant retrouvé mort dans un bus en Martinique: le chauffeur en garde à vue

Fort-de-France, France | AFP | mercredi 03/10/2018 - 12:55 UTC+3 | 225 mots

Un chauffeur de bus est en garde à vue pour homicide involontaire après la découverte mardi du corps sans vie
d'un petit garçon de près de trois ans dans un bus scolaire à Rivière Pilote, dans le sud de la Martinique, a-t-on
appris auprès du parquet.

Le corps de Meddy, 2 ans et dix mois, a été retrouvé vers 15H00 mardi par le chauffeur du bus à l'intérieur du
véhicule, selon les premiers éléments recueillis sur place. Celui-ci a alerté les secours tout en essayant de
réanimer l'enfant, en vain.

Le conducteur avait effectué sa tournée en début de matinée et devait normalement déposer l'enfant devant son
école maternelle au quartier Josseaud. Il semble que Meddy se soit endormi dans le bus et c'est alors qu'il
reprenait son service en début d'après-midi que le chauffeur a découvert le corps inanimé de l'enfant.

"Pour des raisons que l'enquête devrait déterminer, cet enfant n'a pas été déposé à l'école et il est resté dans ce
bus pendant toute la journée, où il est finalement décédé", a déclaré sur place le procureur de la République,
Renaud Gaudeul.

Il faisait environ 35 degrés dans le sud de l'île mardi.

Une cellule psychologique devait être mise en place mercredi matin pour accompagner élèves, parents et
enseignants de l'école de Josseaud. L'enquête pour homicide involontaire été confiée à la gendarmerie.

jmp-caz/el/shu

© Agence France-Presse

Enquête en Martinique après le décès d'un enfant de 3 ans dans un bus

Fort-de-France, France | AFP | mercredi 03/10/2018 - 04:22 UTC+3 | 166 mots

Une enquête a été ouverte après la découverte mardi du corps sans vie d'un petit garçon de trois ans dans un bus
scolaire à Rivière Pilote, dans le sud de la Martinique, a-t-on appris auprès du parquet.

Le corps de Meddy a été retrouvé vers 15H00 mardi par le chauffeur du bus, selon les premiers éléments
recueillis sur place. Celui-ci a alerté les secours tout en essayant de réanimer l'enfant, en vain.

Le conducteur avait effectué sa tournée en début de matinée et devait normalement déposer l'enfant devant son
école au quartier Josseaud. Il semble que Meddy se soit endormi dans le bus et c'est alors qu'il reprenait son
service en début d'après midi que le chauffeur a découvert le corps inanimé de l'enfant.

Le procureur de la République, René Gaudeul, s'est rendu sur place. Le chauffeur a été entendu.

jmp/dar

© Agence France-Presse

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02/10/2018

Logement en outre-mer : Comme à
l’accoutumée L’Union sociale pour l’habitat
outre-mer participe au 79ème Congrès HLM

A l’occasion du 79ème Congrès HLM, l’ensemble des organismes de logement social des Outre-mer se
donne rendez-vous du 9 au 11 octobre prochains à Marseille.

Une journée sera dédiée aux rencontres de l’outre-mer autour du thème « Le logement social Outre-mer: une
exception nécessaire pour atteindre l’égalité réelle en matière d’habitat ». Ces rencontres évoqueront les
conditions de prise en compte des particularités de l’Outre-mer dans les politiques publiques de l’habitat dans
un contexte où les politiques de réduction des dettes publiques et d’ajustement structurel, traduites par la LF
2018 et la loi ELAN, ont conduit les acteurs du logement social à reconsidérer le modèle économique de ce
secteur.

Ces rencontres seront précédées par la signature, en présence de la Ministre de l’Outre-mer de conventions
partenariales entre l’USH Outre-mer et les Associations régionales du logement social de la Martinique, de la
Guadeloupe et de la Réunion pour favoriser la continuité territoriale en matière d’habitat et d’une convention
d’accompagnement et d’assistance par l’USH OUTRE-MER, la Fédération des OPH et la Banque des
territoires au profit de l’OPH de la Polynésie française avec l’appui du pays et du Ministère du logement de la
Polynésie française.

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
   LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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GUADELOUPE

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GUYANE

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21
02/10/2018

Orpaillage illégal: une opération militaire franco-surinamaise provoque une
polémique au Suriname

© Capture d’écran video Waterkant

Une vidéo montrant la destruction d’une barge d’un orpailleur clandestin et de son matériel par l’armée
française à la frontière guyano-surinamaise fait depuis quelques jours le tour des réseaux et crée la
polémique au Suriname.

Les autorités surinamaises parlent d’incident diplomatique car l’île Kapasi Tabiki, sur laquelle est ménée
l’opération commune franco-surinamaise, est revendiquée par le Suriname. France-Guyane cite le commissaire
du district, Margaretha Malonti, qui affirme que, selon la convention sur la coopération bilatérale, « les forces
de l’ordre en visite ne peuvent occuper que le rôle d’observateur ». « Je trouve grave ce qui s’est passé. Les
hommes n’ont même pas eu un avertissement. De ce que je sais, l’île est en territoire surinamais ».a-t-il
poursuivi.
L’Ambassadeur de France au Suriname dément tout incident diplomatique. « La barge qui a brulé et l’ensemble
des installations détruites se sont déroulés sur le territoire français. Ce qui s’est passé la semaine dernière ne
pose aucun problème » a indiqué Antoine Joly.

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02/10/2018

Delphine Batho à l’Assemblée nationale: "Montagne
d’or en Guyane c’est oui ou c’est non?"
Quand une ancienne ministre de l'Ecologie interpelle l'actuel ministre de la Transition écologique sur le projet
Montagne d'or en Guyane, cela fait des étincelles. Delphine Batho demande si "oui ou non" le projet se fera,
François de Rugy lui répond qu'il faut revoir "le projet de fond en comble".

                                                                     © DR François de Rugy et Delphine Batho le 2
                                                                     octobre 2018 à l'Assemblée nationale

                                                                            Par Cécile Baquey

La question avait le mérite d’être claire. "Le projet Montagne d’or (NDLR en Guyane) c’est oui ou c’est non", demande à
l’Assemblée nationale Delphine Batho au Premier ministre. L’ancienne ministre de l’Ecologie du gouvernement de Jean-
Marc Ayrault est farouchement contre ce projet de mine d’or géante.

Elle s’en explique devant les députés. Pour elle ce projet signifie "la destruction des 1500 hectares de forêt
amazonienne" et l’utilisation de "57 000 tonnes d’explosifs là où vivent 2000 espèces animales et végétales dont 127
protégées".
Delphine Batho qui rappelle à quel point le climat se réchauffe demande une réponse clair sur ce projet "Oui ou Non,
dit-elle, tout le reste n’a plus d’intérêt".

François de Rugy : "Ce projet devra être revu de fond en comble"
C’est François de Rugy et non pas le Premier ministre qui répond à cette question. Le ministre de la Transition
écologique ne se montre guère élégant. Il répond : Comme il se trouve que vous avez occupé la même expérience
ministérielle que la mienne, Vous savez d’expérience, même si l’expérience n’a pas été aussi longue peut-être que vous
le souhaitiez (…) que les réponses au sujets politiques complexes ne se résument pas à une réponse Oui ou Non.

Le ministre est hué. La députée Barbara Pompili, pourtant proche politiquement du ministre ne cache pas sa
consternation devant si peu d’élégance.
 François de Rugy finit par répondre de manière rapide à la question :

Oui je l’ai dit dès mes premières interventions, ce projet devra être revu de fond en comble. Je commencerai en
parler avec les premiers concernés les élus guyanais.

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MARTINIQUE

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MAYOTTE

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Le Journal de Mayotte
                                                   03/10/2018

Le CICE maintenu à Mayotte, le Medef demande une zone franche globale

Depuis Paris, Annick Girardin a annoncé le maintien du Crédit d'impôt compétitivité emploi à Mayotte, alors
que cette mesure doit disparaître partout ailleurs. Une "fausse bonne nouvelle" pour Carla Baltus.

Par Y D

                                                     - Annick Girardin lors de sa venue mi mai

                                                     Ce lundi, Annick Girardin a rencontré des entrepreneurs
                                                     ultramarins dans le cadre de la FEDOM, la fédération des
                                                     entreprises d’outre-mer.
                                                     Elle a présenté les dispositifs d’aide aux entreprises,
                                                     notamment ceux relatifs au “coût du travail”. Une fois
                                                     encore, Mayotte fera exception.

                                                      “Le CICE est supprimé partout à compter de 2019,
                                                     explique la ministre. Il est remplacé par un dispositif de
                                                     réduction des charges patronales. Il est donc supprimé
partout, sauf à Mayotte où le particularisme des dispositifs de réduction du coût du travail et les secousses
connues par le territoire en début d’année nous ont poussé à proposé sa prolongation. Il faut comprendre que
lorsqu’au niveau national le CICE évolue, ce sont plus de 150 dispositifs d’exonération qu’il faut repenser.”

                                           Carla Baltus

                                           Or, à Mayotte, “on n’a pas le même taux qu’au niveau national,
                                           analyse Carla Baltus, présidente du Medef mahorais. Si on avait eu la
                                           même proposition que les autres DOM, ça n’aurait pas été
                                           intéressant. C’est un moindre mal on va dire. Là dessus on a été
                                           entendu.” Selon elle, le maintien de cette mesure était “le plus facile”
                                           à faire.
                                           Mais pour la responsable, cette mesure est aussi ” une fausse bonne
                                           nouvelle, parce qu’on le savait déjà. Le souci qu’il y a, c’est
                                           concernant les zones franches renforcées nouvelle génération. Au
                                           lieu d’ajouter des bénéficiaires, ils en ont retiré. Or, les entreprises
ont besoin d’accompagnement. Les entreprises qui vont perdre ces avantages, tels les conseils aux entreprises et
les experts comptables, vont forcément augmenter leurs tarifs. On en a fait part à la ministre, on en fera encore
part à Gérald Darmanin.” “Nous ce qu’on demande, c’est une zone franche pour tout Mayotte” poursuit-elle.
Autre point de crispation, l’abattement DOM de 40%, dont le plafond va être réduit, écartant du dispositif les
ménages les plus aisés. “Mayotte a besoin de compétences. Enlever cet abattement, c’est nuire à l’attractivité
de Mayotte. Pour nous c’est un levier, et à part le lagon, pour attirer on n’a pas grand chose. La baisse du
plafond veut dire que c’est appelé à disparaître, alors que de nouvelles charges vont arriver.” Ce sujet sera, lui
aussi, évoqué avec le ministre des comptes publics Gérald Darmanin lors de sa visite.

Y.D.

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02/10/2018

    Mayotte : Emmanuel Macron à Mayotte
              au printemps 2019

© Thani Mohamed Soihili Facebook

Le Président de la République Emmanuel Macron se rendra au cours du printemps prochain. Une annonce que
le sénateur Thani Mohamed Soihili a confirmé à Outremers 360. Emmanuel Macron a ainsi fait l’annonce de sa
venue à l’issue d’une réunion de travail à l’Elysée sur les projets de loi finances et projets de loi de finances de
la sécurité sociale. Ce sera la première fois qu’Emmanuel Macron s’y rendra en tant que Président de la
République. Dans quelques jours, c’est le Ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin qui est
attendu dans le 101 département, le 5 et 6 octobre 2018. Le sénateur Thani Mohamed Soihili a pu échanger
avec lui avant son départ à l’Elysée. Dans son déplacement aux Antilles, Emmanuel Macron avait indiqué qu’il
se déplacerait dans tous les territoires ultramarins.

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Installation du GELIC : « Pour démanteler
l’écosystème de l’immigration clandestine »
Le GELIC a désormais un visage, celui des enquêteurs qui le composent et un siège à Cavani. On y retrouve la
PAF, le police nationale et la gendarmerie, mais aussi la Direction du travail, les finances publiques et la
Douane, toutes énergies tendues vers un but: le démantèlement des filières d'immigration clandestine par les
finances.

Par Anne PERZO

-                                                                                                    Camille
Miansoni, Jean-François Cocheril et Dominique Sorain viennent de dévoiler la plaque du GELIC

C’est une des mesures sécurité du plan Mayotte du gouvernement : le GELIC avait été créé en juin, mais n’est
véritablement structuré que depuis ce mardi 2 octobre 2018, avec l’appropriation du siège, modeste, mais
suffisant pour l’instant selon le Chef du Groupe d’Enquête sur la Lutte contre l’Immigration Clandestine
(GELIC). C’est un commandant de Police rodé qui en prend les rênes, Jean-François Cocheril, puisqu’il a déjà
travaillé dans un Groupe d’Intervention Régional (GIR) en Corse. Toute comparaison avec le GIR implanté à
Mayotte en 2015, défavorablement connu lors de l’affaire Roukia et des interceptions douteuses de drogue,
n’est pas purement fortuite, mais s’arrête là.

Car telle qu’elle était présentée par le préfet et Délégué du gouvernement Dominique Sorain, la machine est
structurée et s’est professionnalisée. Elle sera actionnée par 3 enquêteurs de la Police aux Frontières (PAF), 2
de la Police nationale, 2 de la gendarmerie nationale, un inspecteur du travail, un des Finances publiques, et un
enquêteur de la Douane. C’est donc le seul et unique GELIC de France.

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Le Journal de Mayotte
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Ce n’est pas une structure de substitution, insiste le procureur Camille Miansoni, qui la copréside avec le préfet
: « Le GELIC propose un champ d’action supplémentaire puisque chaque unité qui la compose ne sera plus
limitée par son propre périmètre d’activité, une synergie est mise en place ». Lors du lancement en juin, il avait
prévenu qu’ « on va taper au portefeuille ». Quelques dossiers sont encours, informe Dominique Sorain, « des
amendes administratives pour travail illégal ont été prononcées dans 3 dossiers, de 15.000 euros à chaque
fois ».

Des filières depuis la métropole

                                               Les différentes structures du GELIC

                                              Mais cela ira plus loin, comme l’explique au JDM Jean-François
                                              Cocheril : « Nous allons saisir les avoirs criminels sur enquête des
                                              Douanes. Nous estimerons le préjudice, avec possibilité de saisie
                                              des biens même s’ils ne sont pas en rapport avec l’infraction ». Il
                                              s’agit pour le procureur de toucher « l’écosystème de
                                              l’immigration clandestine », ces filières qui organisent depuis
                                              Mayotte, « mais aussi la métropole, La Réunion ou les Comores »,
                                              les transferts des étrangers, leur prise en charge à l’arrivée sur les
plages de l’île, leur hébergement et un premier job.

Les structures membres ont été réorganisées pour rendre opérationnel le dispositif. A commencer par le
parquet, « et le 3ème cabinet d’instruction spécialisé dans les dossiers économiques et financiers, a ouvert il y a
quelques jours. La PAF a accru ses capacités d’enquête, de 8 à 15 agents, la Douane et les finances publiques
ont détaché un collaborateur, mais avec l’objectif de se doter d’un permanent pour accompagner la charge de
travail supplémentaire.

La Dieccte polarisée sur le travail illégal

                                              Le préfet et le procureur coprésident

                                              Quant à la Dieccte, le GELIC entre dans sa priorité, « la lutte contre
                                              le travail illégal », rapporte, Alain Gueydan son directeur : « Selon
                                              les chiffres de l’INSEE de mars 2018, 78% des responsables des
                                              activités informelles sont des étrangers, dont une bonne partie sont
                                              en situation irrégulière. » Un inspecteur du travail supplémentaire
                                              sera affecté à Mayotte « d’ici la fin de l’année ». Une Dieccte
                                              renforcée récemment, « nous sommes passés de 48 à 50
                                              collaborateurs, et contre les tendance de diminution nationale des
                                              effectifs de la fonction publique ».

Les 13 membres du GELIC se réuniront tous les 15 jours « pour faire le point sur le portefeuille existant »,
rapporte Jean-François Cocheril, et au quotidien, police, gendarmerie et douane travailleront de concert dans les
locaux remaniés, de l’ancienne permanence du député Boinali Saïd à Kavani. « Nous avons commencé le
travail en répondant aux demandes des enquêteurs de terrain, et non en se demandant quelles affaires déjà
existantes on allait pouvoir prendre. Nous allons faire coïncider leurs attentes avec celles des autorités ». Les
véhicules devraient arriver dans le courant du mois, « nous devrions pouvoir présenter un portefeuille d’action à
la fin de l’année ». L’importance du dispositif met en évidence le laxisme qui prévalait jusqu’alors.

Anne Perzo-Lafond
Lejournaldemayotte.com

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Le Journal de Mayotte
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Point sur la reprise des reconduites et les moyens nautiques de la LIC
Par Anne PERZO

-                                                       "Vers des reconduites normalisées", indiquait Dominique
Sorain

Les reconduites à la frontière ont repris, « dans un contexte sensible pour aller vers un état normalisé »,
indiquait le préfet Dominique Sorain, lors de l’inauguration du GELIC, sans en dire plus.

On sait maintenant que ce sont 3 bateaux par semaine qui repartent de l’île, le sénateur Thani Mohamed Solihi
avait rapporté un niveau quasiment équivalent à l’avant crise. Si la préfecture ne veut pas communiquer, c’est
pour ménager les susceptibilités. On a donc le choix, officialiser les reconduites, et risquer de bloquer la reprise
des rouages, ou savoir et se taire. Nous ne serions pas loin de pouvoir mettre en place 4 bateaux de reconduites
par semaine.

Quant aux arrivées de kwassas, elles se poursuivent, mais les moyens d’interception vont bientôt être renforcés.
Les boudins des semi-rigides qui faisaient encore triste mine il y a un an, on repris des formes girondes, nous
assure-t-on, et la gendarmerie maritime peut compter sur trois unités, la gendarmerie nationale, une, la douane,
une, soit 5 navires intercepteurs. Ceux de la PAF ne sont pas en grande forme par contre. Sur les deux bateaux,
l’un est HS, l’autre, la Mikini, va récupérer des moteurs neufs sous peu.

Les deux intercepteurs neufs prévus au plan avenir pour Mayotte qui devaient arriver en septembre, seront
livrés « dans les trois premiers jours de novembre », indique le préfet, « il est pris en charge par le transitaire ».
L’un est destiné à la PAF, l’autre à la gendarmerie nationale.

Le travail entrepris dans les communes pour lutter contre l’immigration clandestine, a été mis en place dans la
moitié d’entre elles, indique Julien Kerdoncuf, le sous-préfet en charge de la LIC, « j’étais hier à Sada », après
Koungou, et ce sont 103 embarcations saisies qui viennent d’être détruites.

A.P-L.
Lejournaldemayotte.com

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03/10/2018

Mansour Kamardine | "Les Mahorais aident le gouvernement à tenir ses
engagements"
- Par Geoffroy Vauthier

                                                     Blocage du service des étrangers de la préfecture,
                                                     réponse du Défenseur des droits, Jacques
                                                     Toubon, et volonté des Mahorais de contrôler ce
                                                     qui se passe sur leur territoire, le député
                                                     Mansour Kamardine nous répond sur les
                                                     questions d'immigration clandestine, quelques
                                                     heures après sa nuit passée en compagnie des
                                                     manifestants.

 Mayotte Hebdo : Vous avez passé la nuit d'hier avec les manifestants qui bloquent le service des étrangers.
Vous soutenez donc le blocage. Mais peut-on accepter que sur un département français, une partie de la
population bloque ainsi un service public ?

Mansour Kamardine : Pour commencer, je ne soutiens pas les blocages, je crois qu'il faut que les choses soient
claires. Je soutiens la revendication des Mahorais et leurs inquiétudes. Je ne leur ai jamais demandé d'aller
bloquer un service public. Cela étant, je crois qu'il faut savoir lire et comprendre ce que font ces hommes et
femmes devant le service des étrangers. Pourquoi ces gens sont-ils là ? Pour aider le préfet et le ministre de
l'Intérieur face au ministre des Affaires étrangères. Ce dernier, je crois, se laisse mener en kwassa-kwassa
depuis plusieurs semaines par les autorités comoriennes. Celles-ci ont un double discours : un pour le Quai
d'Orsay, et un pour leur population, le tout ponctué de chantages comme celui de demander de l'aide aux Russes
ou autre. Notre République fonctionne malheureusement ainsi : c'est une République de pression. Pourquoi le
Défenseur des droits a-t-il réagi, par exemple ? Parce qu'a été organisée une manifestation d'étudiants étrangers
devant le vice-rectorat. Aujourd'hui, l'État français ne réagit qu'à la vue d'une manifestation.

MH : Il n'en demeure pas moins que la fermeture forcée d'un service public est différente d'une
manifestation…

MK : Le gouvernement a annoncé qu'il serait ferme dans la délivrance des visas aussi longtemps que le
gouvernement comorien n'aura pas accepté la réadmission de ses populations sur son territoire. Et bien les
Mahorais l'ont entendu. Les Mahorais viennent aider le gouvernement à tenir ses engagements, voilà tout. De
quel blocage parle-t-on ? Les Mahorais manifestent eux aussi. Dimanche dernier, il y a eu une manifestation à
Mayotte contre le président Azali. On ne le fait pas à Moroni, car c'est interdit, alors on le fait à Mayotte. Il y a
eu également, nous l'avons dit, la manifestation des étudiants étrangers. Personne ne s'en est ému que je sache ?
Alors pourquoi lorsque ce sont les Mahorais qui le font, on s'en émeut ? Laissez les Mahorais le faire ici car ils
n'ont pas la possibilité d'aller le faire ailleurs. Ils ne vont pas manifester à Anjouan, ni à Moroni. Ils le font ici,
eux. Si on autorise tout le monde à se mobiliser à Mayotte, et bien c'est valable a fortiori pour les Mahorais.
Ceux qui ont manifesté au vice-rectorat ont été entendus puisque le Défenseur des droits est intervenu. L'a-t-on
entendu réagir suite aux manifestations des Mahorais ? La seule façon de se faire entendre, c'est de manifester
tous les jours. C'est ce qu'il se passe devant les grilles de la préfecture. Voilà deux mois et demi que les
Mahorais le font, et deux mois et demi qu'ils attendent une réponse. (…)

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03/10/2018

Durant trois semaines, nous avons vu l'Aquarius, en Méditerranée, chercher un port pour débarquer ses
passagers, 58 personnes. Durant ces trois semaines, et pour 58 personnes, dans toute l'Europe, on n'a pas trouvé
un port d'accueil jusqu'à ce que l'Espagne accepte, et que la France en accueille 18 d'entre eux. Cette nuit, alors
que je dormais devant les grilles de la préfecture, sont arrivés à Mayotte au moins deux Aquarius. La nuit
d'avant également. La nuit prochaine, cela sera pareil. Depuis le refus des réadmissions des populations
comoriennes par leurs autorités, il est arrivé au bas mot entre 14 000 et 20 000 personnes à Mayotte que l'on n'a
pas pu reconduire. Ce n'est pas faire preuve de mauvaise volonté que d'exiger de l'État qu'il prenne ses
responsabilités.

Est-ce que l'on se rend compte que l'État s'était engagé à faire venir deux bateaux pour le mois de septembre
dans le cadre de la lutte contre l'immigration clandestine? Or, nous sommes en octobre et est-ce que ces deux
embarcations sont là ? Non. Elles arriveront un jour, mais ce n'est pas encore le cas. J'ai le sentiment que nous
regardons tous dans la même direction, mais que nous ne voyons pas la même chose. C'est inquiétant. Cela est
peut-être dû au fait que dans ce débat, il y a ceux qui ont inscrit leur avenir, leur destin définitif, à Mayotte, et
ceux qui se disent que le jour où cela n'ira pas, ils partiront. Et bien, il faut accepter que ceux qui inscrivent leur
destin ici se préoccupent de ce que sera Mayotte dans 10, 20 ou 50 ans. Notre devoir est de pouvoir léguer ce
territoire à nos enfants et nos petits-enfants. Moi j'ai hérité de mon père le combat pour Mayotte française, pour
la départementalisation. Quand je partirai, je souhaite le léguer à mon petit fils, et lui laisser la possibilité de
pouvoir continuer à être fier d'être Français originaire de Mayotte.

MH : La semaine dernière, le Défenseur des droits, Jacques Toubon, s'est insurgé dans un communiqué contre
le blocage du service des étrangers de la préfecture. Vous l'aviez alors invité à se préoccuper également du
droit des Mahorais, et à venir à Mayotte constater par lui-même la situation. Avez-vous obtenu une réponse ?

MK : J'ai en effet réagi à ce communiqué du Défenseur des droits, mais par affection, compte tenu de ce que
nous avons pu faire ensemble, puisque c'est un ancien militant du RPR. Nous sommes tous des enfants de
Jacques Chirac. Je sais son engagement en faveur de Mayotte française. Je peux comprendre que, de par le rôle
qui est le sien, mais aussi parce que c'est un homme de cœur et de culture, il puisse s'émouvoir de l'État de droit
à Mayotte de manière générale. Mais le sentiment que nous avons eu au travers de plusieurs de ses
communiqués est que, s'agissant de Mayotte, à tort ou à raison, il était beaucoup plus enclin à assurer la défense
des droits des étrangers, alors que les Mahorais souffrent dans leurs droits eux aussi, lorsqu'ils sont dépossédés
de leur droit de propriété – une des libertés les plus fondamentales de notre République –, et dans leur chair à
cause de l'insécurité. Je dois avouer que nous n'avons pas entendu assez souvent le Défenseur des droits. Nous
avons eu le sentiment qu'à travers ce communiqué, il servait de relais aux associations "droit-de-l'hommistes",
qui sont dans leur rôle en imaginant un monde sans frontières ni nations, mais qui n'est pas notre conception.

Jacques Toubon m'a fait part de son incompréhension quant à cette prise de position. Nous avons convenu de
nous rencontrer le 23 octobre à Paris. Cela sera l'occasion de refaire le monde, de nous rappeler les bons vieux
souvenirs, et certainement d'envisager l'avenir avec sérénité en regardant comment lui, Défenseur des droits,
peut nous aider auprès de l'État pour que soient pris en compte les droits de Mahorais. Je lui ferai part des
inquiétudes et du ressenti local pour le sensibiliser sur cet aspect, et lui demanderai de ne pas se laisser
instrumentaliser par les associations "droit-de-l'hommistes".

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NOUVELLE-CALÉDONIE

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02/10/2018

Référendum en Nouvelle-Calédonie: Manuel Valls quitte la présidence de la mission
d’information sur la Nouvelle-Calédonie

© DR

Manuel Valls a remis ce mardi 2 octobre sa démission du poste de député à Richard Ferrand, le
président de l’Assemblée nationale. Il quitte également la présidence de la mission d’information sur la
Nouvelle-Calédonie.

Manuel Valls, qui candidate aux élections municipales de Barcelone, a fait ses adieux à ses « collègues députés
membres de la mission sur l’avenir de la Nouvelle-Calédonie ». Dans une lettre, l’ancien président a remercié
l’ensemble des membres de cette mission mais aussi les députés Philippe Dunoyer et Philippe Gomès. L’ancien
président de la Mission d’information sur la Nouvelle-Calédonie a salué l’implication des acteurs
indépendantistes et non indépendantistes » les appelant à continuer à faire vivre le miracle de 1988.

Il a par ailleurs exprimé son affection pour la Nouvelle-Calédonie. « J’aime ce territoire que je connais depuis
longtemps et qui ne laisse personne indifférent », a-t-il écrit. La veille, invité de Jean-Jacques Bourdin, Manuel
Valls a déclaré que « les Calédoniens savent que je suis leur ami et que c’est un dossier que j’ai suivi »
répondant à une polémique du député Alexis de Corbières affirmant que Manuel Valls n’avait jamais siégé au
sein de cette mission. Manuel Valls s’est dit aussi « optimiste » quant à l’avenir de ce territoire qui est appelé à
se prononcer le 4 novembre prochain lors d’un référendum d’autodétermination.

L’ancien Premier Ministre Manuel Valls avait été désigné le 3 octobre 2017 président de cette mission d’information. en
Nouvelle-Calédonie. Il s’était déplacé fin janvier dernier accompagné du député Christian Jacob, rapporteur LR de la
mission et de Yaël Braun-Pivet (LREM), présidente de la commission des lois de l’Assemblée nationale.
Selon nos informations, le successeur de Manuel Valls devrait vraisemblablement et sauf négociations, être un député
de la majorité LaRem, siégeant déjà au sein de la mission.

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02/10/2018

Manuel Valls dit son "optimisme" pour
l'avenir de la Nouvelle-Calédonie
Candidat à la mairie de Barcelone, Manuel Valls a démissionné de son mandat de député en France. Il
abandonne ainsi la présidence de la mission d’information sur l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie,
à 5 semaines du référendum. Yaël Braun-Pivet se dit prête à le remplacer.

© Josep LAGO / AFP Démissionnaire de son mandat de député, Manuel Valls abandonne aussi la présidence de la
mission d'information sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie.

       Par Angélique Le Bouter

Début octobre 2017, Manuel Valls clame sa fierté d’être nommé à la tête de la mission d’information sur l’avenir
institutionnel de la Nouvelle-Calédonie. Un an plus tard, presque jour pour jour, l’ancien Premier ministre abandonne le
poste, alors que se profile, dans un mois, le référendum d’auto-détermination.

La joie de présider la mission d’information aura, semble-t-il, été de courte durée. Après une visite sur le caillou du 19
au 23 février, Manuel Valls s’est fait très rare dans les couloirs du Palais Bourbon, délaissant ses responsabilités de
député et de président de la mission parlementaire sur la Nouvelle-Calédonie.
Attaqué par le député LFI Alexis Corbière sur son absentéisme à l'Assemblée et particulièrement à la tête de la mission
parlementaire sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, Manuel Valls a dénoncé des "mensonges".

J'ai présidé toutes les missions, je suis allé en Nouvelle-Calédonie, les Calédoniens savent que je m'occupe de
ce dossier.

Avant de quitter l'Assemblée nationale, ce 2 octobre, il a adressé aux membres de la mission d'information
parlementaire sur l'avenir de la Nouvelle-Calédonie un courrier, dans lequel il écrit ceci :

Je veux vous dire mon optimisme pour l'avenir de ce territoire magnifique et complexe qu'est la Nouvelle-
Calédonie, et ma confiance dans cette mission pour continuer d'imaginer son destin après le 4 novembre. J'aime
ce territoire que je connais depuis longtemps et qui ne laisse personne indifférent.

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02/10/2018

Yaël Braun-Pivet candidate
À peine sa démission annoncée, une candidate se fait déjà connaître pour lui succéder. Yaël Braun-Pivet, présidente de
la commission des lois à l’Assemblée nationale, se verrait bien occuper le poste laissé vacant par l'ancien Premier
ministre. "Ce serait un grand honneur", confie-t-elle alors qu'elle se trouve à Mayotte avec une délégation de la
commission.
 Candidate éclair au perchoir de l’Assemblée - avant de se retirer pour soutenir Richard Ferrand - la députée des
Yvelines est, depuis octobre 2017, l’une des vice-présidentes de la mission. Elle juge être la personne idéale pour la
fonction, forte, dit-elle à Mayotte La 1ère, de deux déplacements sur le caillou.

© GERARD JULIEN / AFP La présidente de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet (LREM,
Yvelines)

"C’est, effectivement, dans la logique de l’institution que je devienne présidente de cette mission, explique-t-elle à
Mayotte la 1ère. Je connais bien le territoire, je m’y suis rendue à deux reprises. Une fois dans le cadre de la mission et
une fois pour accompagner Edouard Philippe, le Premier ministre […] Je connais bien les acteurs et je suis bien identifiée
en Nouvelle-Calédonie comme étant une connaisseur du dossier. Donc je serai volontiers à même de prendre cette
fonction mais ce sera une décision de notre groupe majoritaire."

Une décision dont la date n’est, semble-t-il, pas encore fixée, malgré l’échéance qui se profile le 4 novembre prochain.
Mais pour Yaël Braun-Pivet, la démission de Manuel Valls et la vacance de la présidence de la mission n’auront aucune
conséquence sur son travail d’information. "Notre mission est là pour accompagner sur la durée de notre mandature,
elle ne s’arrête pas au moment de la consultation. C’est une mission sur le long terme. Nous avons travaillé en
profondeur, nous continuerons à le faire."

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02/10/2018

Cantines du Grand Nouméa : pas de retour à la normale avant les vacances
d'octobre

Les cantines de l'ensemble de l'agglomération ne rouvriront pas avant fin octobre. C'est ce qui ressort de la
réunion d'hier entre le gouvernement, la Province sud, les communes de l'agglomération et la société Newrest.

                                                    © La 1ère Des enfants pris en charge par une structure privée qui
                                                    assure un service de transport et de restauration depuis la crise des
                                                    cantines.

                                                           Caroline Moureaux avec L.A

                                                      Les derniers cas d'intoxication recensés dans des cantines de Dumbéa
et Païta en fin de semaine dernière ont été la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Alors que des investigations
sanitaires sont en cours pour tenter de résoudre le mystère de la crise des cantines, le gouvernement, les communes de
l'agglomération et la Province sud annoncent qu'il n'y aura pas de retour à la normale dans les services de cantine du
Grand Nouméa dont les repas sont fournis par Newrest. Une suspension annoncée jusqu'aux prochaines vacances
scolaires. Dans ce contexte, les collectivités autorisent l'ouverture des cantines municipales pour l'accueil des enfants.

Les parents invités à prendre le relais

Le gouvernement indique que, dans l'absolu, les parents des élèves scolarisés à Nouméa, Dumbéa et au Mont Dore sont
invités à venir récupérer leurs enfants à l'heure de la pause déjeuner et à les ramener à l'école pour la reprise des cours.
A défaut, ils sont autorisés à apporter un repas froid à l'heure du déjeuner (et pas avant) qui sera consommé sous la
surveillance du personnel des cantines. Pour tous les enfants livrés à eux-mêmes, les cantines offriront une collation
froide assure le gouvernement. Sur Païta, les lunch box ne sont pas autorisés. Des repas froids seront donc servis aux
enfants dans les cantines.

Des investigations sanitaires toujours en cours

Alors que les récentes analyses reçues n'indiquent aucune intoxication d'origine bactériologique et donc aucune
responsabilité du prestataire, les services du gouvernement restent en attente de deux autres analyses qui devraient
leur parvenir en fin de semaine. La mairie de Dumbéa procède, elle, aujourd’hui à des prélèvements dans les cantines
des écoles où des cas d’intoxication ont été signalés: Victorien-Bardou et Louise-De-Greslan à Koutio ainsi qu'Alphonse-
Dillenseger à Auteuil. Ces prélèvements, précise la municipalité, sont réalisés par la société Agrocontrôle et les résultats
sont attendus ce jeudi soir.

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02/10/2018

Une désinfection totale réalisée chez Newrest

Ce weekend, les cuisines centrales de Newrest ont été totalement désinfectées. Et les résultats des analyses effectuées
hier, lundi, pour vérifier l'absence de germes sont attendus demain. Les véhicules de transport des repas ont également
été désinfectés et l'ensemble des matériels de cuisine et de livraison sont en cours de traitement jusqu'à la fin de la
semaine. Des investigations devraient également être menées sur l'ensemble des produits de vaisselle et d'entretien
utilisés par la société Newrest dans le but de vérifier l'ensemble de la chaîne de préparation et de livraison des repas.

Un plan de maîtrise sanitaire à l'étude

Le gouvernement affirme qu'un " plan de maîtrise sanitaire " permettant de cerner et de traiter tous les risques liés à
cette activité est en cours. Celui-ci devrait être opérationnel à la rentrée scolaire de fin octobre. Enfin, deux experts
indépendants seront mandatés, l'un par Newrest (attendu lundi en Nouvelle Calédonie), l'autre par le gouvernement,
afin de réaliser un diagnostic et livrer des explications sur ce qui a pu causer les intoxications de près de 200 enfants en
l'espace de trois mois.

Des prestataires privés sollicités par des parents

Face à la crise, et dans un souci d'anticipation, de nombreux parents ont mis en place une nouvelle organisation. Voyez
ce reportage réalisé par Caroline Antic-Martin et Gaël Detcheverry sur une structure privée qui, jusqu'à présent,
accueillait les enfants exclusivement le mercredi et durant les vacances scolaires. Dans le contexte actuel, elle propose
désormais un nouveau service de transport et de restauration quatre fois par semaine qui a déjà trouvé ses clients.

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POLYNÉSIE

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LA RÉUNION

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