Revue de presse - Spéciale ND de Paris 17 février 2021 - Sylva Expertise

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Revue de presse – Spéciale ND de Paris
           17 février 2021
Revue de presse - Spéciale ND de Paris 17 février 2021 - Sylva Expertise
La Manche Libre – 28 Janvier 2021

Normandie. Des chênes collectés pour reconstruire Notre-Dame de Paris

Le démarrage de la collecte de chênes pour la reconstruction de Notre Dame de Paris commence le 3 février en
Normandie.
Publié le 28/01/2021 à 10h12 - Par Laurène TRILLARD

La charpente de la cathédrale Notre-Dame de Paris, qui avait brûlé le 15 avril 2019, sera reconstruite à l'identique.
Pour cela, des chênes vont être récoltés, d'abord en Normandie. Le mercredi 3 février, une première collecte sera
organisée dans l'Eure. L'association Normande des Experts Forestiers et Philippe Gourmain, expert forestier,
coordonnateur des dons pour France Bois Forêt sélectionneront entre 15 et 20 chênes dans le massif forestier de
Conches Breteuil. Ceux-ci serviront à reconstruire la charpente de la célèbre flèche de Viollet-le-Duc, nécessitant
environ 1 000 arbres de fortes dimensions. Une seconde collecte devrait ensuite avoir lieu dans le Perche (Orne),
avant d'aller en ramasser dans d'autres forêts de France.
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France Inter – 3 février 2021

Pour reconstruire la flèche de Notre-Dame, des chênes centenaires sélectionnés dans les
forêts de France

par Rémi Brancato publié le 3 février 2021 à 6h08

La phase reconstruction du chantier de Notre-Dame de Paris n'a pas débuté mais les experts forestiers anticipent :
ce mercredi débute, en Normandie, la sélection des chênes centenaires qui serviront à reconstruire la flèche de
Notre-Dame de Paris. Un millier d'arbres doit être abattu d'ici fin mars.
C'est une opération symboliquement importante qui débute ce mercredi, dans l'Eure, dans le massif de Conche
Breteuil. Des experts forestiers débutent la sélection des chênes, nécessaires à la reconstruction de la flèche de
Notre-Dame de Paris, alors que le chantier de l'île de la Cité n'a pas encore terminé sa phase de sécurisation. "Pour
l'instant, on est dans une phase de sélection des arbres en fonction des pièces de charpente qui seront nécessaires
pour la flèche" explique François Hauet, expert forestier à Louviers et vice-président de l'association Normande des
Experts Forestiers, "on va choisir des arbres en forêt en fonction de leurs dimensions : hauteur, diamètre, qualité, de
façon à pouvoir tirer des pièces de charpente".
Cette étape se déroule ce mercredi sur des parcelles privées de la commune de La Neuve-Lyre où 15 à 20 chênes
seront sélectionnés, et une autre est prévue dans quelques jours dans Le Perche, dans le département de l'Orne.
"Les architectes chargés de la reconstruction souhaitent que l'on fasse la récolte des sélections des premiers chênes
en forêt pour reconstruire la flèche de Viollet-le-Duc" dans un premier temps, détaille François Hauet. Ainsi, il va
falloir sélectionner "une majorité d'arbres de grosses dimensions de 50, 60, 80 ou 90 cm de diamètre et de 8 à 14
mètres de hauteur, (...) qui correspond au fût de l'arbre, dans lequel le bois sera scié pour faire des pièces de
charpente" explique l'expert forestier.
Des arbres au minimum centenaires
Pour ce diamètre, "ce sont des arbres qui ont minimum 100 ans, et jusqu'à 200 pour certains, parfois même un peu
plus" détaille Philippe Gourmain, expert forestier lui aussi, membre de l’inter-profession France Bois Forêt, en charge
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France Inter – 3 février 2021
de coordonner la récolte des arbres pour le chantier de Notre-Dame :
"C'est un peu une histoire de France naturelle qu'on va utiliser pour refaire cette charpente historique »

Car pour tenir les délais imposés par Emmanuel Macron d'une reconstruction pour 2024, il y a urgence à abattre ces
chênes destinés à la flèche et l'opération est d'envergure nationale. "La filière forêt bois s'est positionnée juste après
l'incendie pour offrir les bois et les sciages nécessaires à la reconstruction de la flèche et de la charpente de Notre-
Dame à l'identique" rappelle Philippe Gourmain. Les arbres et le sciage sont donc offerts à la reconstruction de la
cathédrale et ils proviendront de chaque région de France.
Ainsi, depuis que la reconstruction de la flèche à l'identique a été actée, la filière s'est mise en marche pour
organiser l'identification des bois, qui débute donc cette semaine, "tant en forêt publique [gérée par l'Office
Nationale des forêts (ONF), ndlr], qu'en forêt privée, car il y a un rétro planning qui a été dressé par les architectes en
chef en charge du dossier de Notre-Dame" confie Philippe Gourmain à France Inter.

12 à 18 mois de ressuyage pour le bois
En effet, pour tenir les délais imposés par le président de la République, la flèche doit, selon lui, être reconstruite en
2023 et le bois être disponible bien avant. "Il faut qu'on utilise des bois ressuyés, c'est à dire qu'ils soient sciés et
laissés à reposer à l'abri pendant 12 à 18 mois" pour un début de séchage, explique l'expert forestier. "Pour faire un
chantier en 2023, il faut donc les couper maintenant et surtout les couper hors sève, avant la montée de la sève, c'est
à dire avant fin mars, parce que si on les coupe en plein été, la sève circule dans l'arbre et le taux d'humidité de
l'arbre est trop important" ajoute-t-il.
Dans les jours et semaines qui viennent, des experts forestiers sur les parcelles privées et des agents de l'ONF dans
les forêts domaniales publiques ont donc prévu de sélectionner les 1000 chênes environ nécessaires à la
reconstruction de la flèche, pour un abattage dans le courant du mois de mars. Selon les experts forestiers, une
opération similaire est prévue à l'automne pour cette fois prélever les chênes qui viendront repeupler la "forêt",
surnom de la charpente de Notre-Dame, partie en fumée le 15 avril 2019. Pour cette deuxième phase, les arbres
retenus seront moins imposants et donc plus jeunes.
France Inter – 3 février 2021

Contacté, l'établissement public en charge de la reconstruction de Notre-Dame de Paris assure que cette convention
avec France Bois Forêt n'est pas encore formalisée. Il précise qu'il s'agit pour l'instant de repérages préliminaires et
que l'opération doit être lancée dans les prochaines semaines.

Des chênes en nombre suffisant dans les forêts françaises
Les experts forestiers rassurent en tout cas sur les quantités disponibles. Les forêts françaises disposent de
suffisamment de chênes pour reconstruire la charpente et la flèche. Selon Philippe Gourmain, la France compte "un
stock de chênes d'environ 600 millions de mètres cubes, soit plus d'un milliard d'arbres, de 5 centimètres jusqu'à un
mètre de diamètre". "Ce stock s'accroît chaque année de 14 millions de mètres cubes, et les prélèvements annuels
représentent à peine la moitié de cette croissance du stock" détaille-t-il.
BFM – 3 février 2021

NOTRE-DAME: LES PREMIERS ARBRES POUR LA RECONSTRUCTION DE LA FLÈCHE
SÉLECTIONNÉS
Des chênes centenaires vont être sélectionnés ce mercredi dans l'Eure. Ils serviront à la reconstruction de la flèche de
Notre-Dame de Paris.

Près de deux ans après l'incendie de la cathédrale de Notre-Dame de Paris débute ce mercredi, la sélection des chênes
centenaires qui serviront à la reconstruction de la flèche, comme le rapporte France Inter.
Dans un premier temps, 15 à 20 chênes vont être sélectionnés dans l'Eure. Au total, c'est un millier d'arbres qui seront être
abattus d'ici fin mars.
Les chênes sélectionnés doivent respecter plusieurs critères: hauteur, diamètre et qualité pour pouvoir en faire des pièces
de charpente d'exception.
"Ce sont des arbres qui ont minimum 100 ans, et jusqu'à 200 pour certains, parfois même un peu plus" détaille Philippe
Gourmain, expert forestier, en charge de coordonner la récolte des arbres pour le chantier de Notre-Dame, au micro de
France Inter.
"Il faut qu'on utilise des bois ressuyés, c'est-à-dire qu'ils soient sciés et laissés à reposer à l'abri pendant 12 à 18 mois" pour
sécher, indique à France Inter l'expert forestier.
Une nouvelle opération cet automne
Selon les experts forestiers, une opération similaire est prévue à l'automne prochain pour cette fois prélever les chênes qui
serviront pour la charpente.
Du côté de la cathédrale ces derniers mois, les travaux avancent. L'échafaudage a été démonté et une nouvelle phase du
chantier va commencer dans quelques jours. Il s'agira de consolider les voûtes toujours fragilisées depuis l'incendie.

Alicia Foricher
francetvinfo.fr – 3 février 2021

Début de la sélection des chênes pour la reconstruction de Notre-Dame de Paris
Quinze à vingt chênes vont être prélevés dans l'Eure destinés à restaurer la charpente.
Des experts forestiers débutent la sélection de chênes centenaires qui vont servir à reconstruire la flèche de Notre-
Dame de Paris, révèle mercredi 3 février France Inter. Deux ans après l'incendie de la cathédrale, ces experts sont
mercredi dans la commune de La Neuve-Lyre, dans l'Eure. Un millier d'arbres doit être abattu dans les forêts
françaises d'ici fin mars.
Quinze à vingt chênes doivent être sélectionnés mercredi sur des parcelles privées de la commune. Une autre
sélection est prévue dans quelques jours dans Le Perche, dans le département de l'Orne. "Pour l'instant, on est dans
une phase de sélection des arbres en fonction des pièces de charpente nécessaires pour la flèche", explique François
Hauet, expert forestier à Louviers et vice-président de l'association Normande des Experts Forestiers. Il s'agit
de "choisir des arbres en forêt en fonction de leurs dimensions : hauteur, diamètre, qualité, de façon à pouvoir tirer
des pièces de charpente".

Un diamètre entre 50 et 90 cm et une hauteur entre 8 et 14 m
Les arbres de grosses dimensions doivent mesurer "50, 60, 80 ou 90 cm de diamètre et de 8 à 14 mètres de hauteur,
(...) ce qui correspond au fût de l'arbre, dans lequel le bois sera scié pour faire des pièces de
charpente", précise l'expert forestier, ce qui correspond à des arbres de 100 à 200 ans. Philippe Gourmain, membre
de l’inter-profession France Bois Forêt et coordinateur de la récolte des arbres, estime que "c'est un peu une histoire
de France naturelle qu'on va utiliser pour refaire cette charpente historique".
La phase de reconstruction de Notre-Dame n'a pas encore débuté, mais il est nécessaire d'anticiper, pour avoir le
temps de scier et de faire sécher le bois. Pour le reste de la charpente, les chênes seront prélevés à l'automne. La
flèche doit être reconstruite en 2023 pour tenir le délai imposé par Emmanuel Macron en vue d'une reconstruction
pour 2024.
lci.fr – 3 février 2021

Des chênes centenaires sélectionnés dans les forêts françaises pour reconstruire la flèche de
Notre-Dame

RENAISSANCE - La sélection des chênes centenaires qui serviront à la reconstruction de la flèche de Notre-Dame de Paris a
débuté ce mercredi en Normandie. Au total, pas moins de 700 arbres, répondant à des critères bien précis, vont être
abattus un peu partout sur le territoire.
Ce mercredi, dans le massif de Conche Breteuil (Eure), des experts forestiers ont commencé à sélectionner les chênes
centenaires qui seront utilisés pour reconstruire la flèche de Viollet-le-Duc telle qu'elle était autrefois. Le lancement de
l'opération intervient près de deux ans après l'incendie de la cathédrale. Sur cette parcelle, quinze à vingt chênes
centenaires, répondant à des critères bien précis, seront abattus. "Nous sélectionnons les arbres en fonction de leurs
dimensions : hauteur, diamètre, qualité, de manière à répondre aux exigences des reconstructeurs de la flèche et de la
charpente", explique François Hauet, expert forestier à Louviers (Eure) et vice-président de l’association normande des
experts forestiers.

La phase de reconstruction de Notre-Dame n'a pas encore débuté, mais il est nécessaire d'anticiper, pour avoir le temps de
scier et de faire sécher le bois. D'autant que pour tenir les délais, l’objectif est de dresser et de monter l’édifice courant
2023."Il faut qu’on ait des poutres qui aient séché 12 à 18 mois. Pour cela, il va falloir les scier avant la montée de la sève
qui va intervenir fin mars", explique Philippe Gourmain, président des experts forestiers de France, responsable de la
coordination nationale de l'opération "France bois Notre-Dame de Paris".
C’est un travail colossal parce que la flèche, encore aujourd’hui, est considérée comme un chef-d’œuvre de la charpente
française- Rémi Fromont, architecte en chef des monuments historiques
lci.fr – 3 février 2021

La flèche doit être reconstruite en 2023 pour tenir le délai imposé par Emmanuel Macron en vue d'une reconstruction pour
2024. Un sacré défi attend encore les architectes. "C’est un travail colossal parce que la flèche, encore aujourd’hui, est
considérée comme un chef-d’œuvre de la charpente française, souligne Rémi Fromont, architecte en chef des monuments
historiques. Elle était tellement bien conçue que, même aujourd'hui, on ne peut pas vraiment apporter d'améliorations à ce
qu'avait réalisé Viollet-le-Duc à l'époque." D'autres opérations du même type sont prévues dans toutes les régions de
France.
lepoint.fr – 3 février 2021

Reconstruction de Notre-Dame : l’épineux choix des chênes centenaires

Des experts forestiers ont sillonné les forêts de l’Eure à la recherche de bois pour les charpentes de Notre-Dame de
Paris, relate France Inter.

Une cathédrale millénaire ne saurait se contenter de bois de cagette pour sa charpente. C'est pourquoi des experts
forestiers ont investi mercredi 3 février 2021 le massif de Conches-Breteuil, dans l'Eure, à la recherche de chênes
centenaires comme matériaux pour reconstruire la flèche de Notre-Dame de Paris, partie en fumée dans le terrible
incendie d'avril 2019. « On va choisir des arbres en forêt en fonction de leurs dimensions, hauteur, diamètre, qualité,
de façon à pouvoir tirer des pièces de charpente », a confié à France Inter François Hauet, expert forestier à Louviers.
Un millier d'arbres doivent être abattus d'ici le mois de mars.

Une vingtaine de chênes ont été minutieusement sélectionnés sur des parcelles privées de La Neuve-Lyre. D'autres
battues sont prévues prochainement dans le Perche (Orne), indique la radio publique sur son site Internet. L'arbre
idéal pour la flèche d'Eugène Viollet-le-Duc ? Des « arbres de grosses dimensions de 50, 60, 80 ou 90 cm de diamètre
et de 8 à 14 mètres de hauteur », explique François Hauet. Or seuls des arbres centenaires, voire bicentenaires,
peuvent se targuer de telles mensurations.

« Histoire de France naturelle »
Pour Philippe Gourmain, membre de l'interprofession France Bois Forêt et coordinateur de la récolte des arbres,
« c'est un peu une histoire de France naturelle qu'on va utiliser pour refaire cette charpente historique ».
Si le chantier de reconstruction de la cathédrale n'a pas encore débuté, les différents corps de métier anticipent pour
tenir les délais imposés par Emmanuel Macron, qui a promis de redonner son âme à Notre-Dame avant fin 2024.
D'ici là, le bois devra être scié et sec.
ParisNormandie.fr – 3 février 2021
Notre-Dame de Paris : la reconstruction de la flèche se fera grâce à des chênes normands

La sélection nationale des arbres qui constitueront la charpente de Notre-Dame de Paris a commencé dans l’Eure,
mercredi 3 février 2021. Experts, propriétaires donateurs, professionnels du bois et architectes ont marqué les premières
grumes à La Neuve-Lyre où le massif de Conches-Breteuil doit fournir entre 15 et 20 arbres.

Les habitants de La Neuve-Lyre pourront être fiers : quand ils iront visiter Notre-Dame dans dix, cinquante ou cent ans, ils
pourront se dire que le premier arbre sélectionné pour reconstruire la charpente de l’édifice vient de leur petit coin du sud
de l’Eure. Si tout va bien, le chêne retenu donnera un « débit », selon le terme technique, de forme parallélépipédique, de
40 centimètres de côté et de 8 mètres de long. Mercredi matin, d’un coup de bombe orange, l’arbre a été orné d’un grand
« 1 », le plaçant en tête de liste de tous les chênes de France qui apporteront leur écot à la reconstruction.

« Si je me suis engagé dans ce projet, c’est pour vivre des moments comme ça », ne cachait pas Philippe Gourmain. Cet
expert forestier coordonne les dons pour France Bois Forêt : « Ces arbres ont été plantés pour l’usage de l’homme, pour
être travaillés et j’ai forcément une pensée pour nos prédécesseurs », souligne-t-il. Le premier chêne choisi aurait ainsi
autour de 180 ans... « Je ne crois pas trop à la prédestination, mais il y a des signes qui s’alignent. C’est la cerise sur le
gâteau de penser que le gland qui a été semé au moment de la construction de la flèche va servir à la remplacer, sourit
Rémi Fromont, architecte en chef des Monuments historiques, venu dans l’Eure spécialement pour l’occasion. Je suis très
ému parce qu’on arrive à un moment extraordinaire. On en parle depuis déjà deux ans maintenant et on avance dans le
projet. Mais là, il se concrétise. Avec cet arbre et ce gros numéro 1, on s’est dit : ça y est, c’est parti. »

Vaste de 16 000 hectares (sur les 416 000 que compte la Normandie), le massif forestier de Conches-Breteuil doit offrir «
entre 15 et 20 arbres » à Notre-Dame et à « la première tranche de travaux de charpente, précise l’expert eurois, François
Hauet. Il s’agit de la flèche de Viollet le Duc qui nécessitera environ 1 000 arbres de fortes dimensions. Contrairement à la
charpente médiévale de la nef et du chœur façonnée à la main avec des chênes de taille ordinaire, la flèche du XIXe siècle
a été réalisée avec des bois sciés et certaines pièces sont de taille exceptionnelle. Toute la filière se mobilise ».
ParisNormandie.fr – 3 février 2021
Une fois identifiés et marqués avec le fameux coup de bombe orange, mais aussi une légère taille au pied et un poinçon,
les arbres eurois seront abattus, élagués avant de sécher pendant douze à dix-huit mois. « Il faut couper dès cet hiver pour
clore le chantier de la charpente en 2024, précise Rémi Fromont. On est très pénible, on le sait, sur les critères de choix.
On ne prend que le cœur des arbres, car c’est là qu’il y a la meilleure tenue, la plus grande solidité et le moins de risques
de déformation. C’est un cadeau magnifique qui nous est fait et aussi un très beau symbole. Si le drame [de l’incendie de
Notre-Dame, NDLR] a été international, c’est beau de voir que le projet de reconstruction est national. » De quoi inciter
des propriétaires forestiers à jouer le jeu. Ainsi, Groupama, qui avait proposé très tôt ses chênes du massif de Conches-
Breteuil, fera don de plusieurs d’entre eux au programme de reconstruction.

« Une chênaie reconnue dans la région et au-delà »
Mais qu’ont donc de si particulier ces chênes-là ? Déjà, il y en a pas mal. Le massif de Conches-Breteuil représente « entre
700 000 et 750 000 arbres », selon les estimations de François Hauet. Soit « un million de mètres cubes et une production
de 20 000 m³ par an. Là, on va rassurer les gens qui avaient des craintes. On va sélectionner entre 15 et 20 arbres, ce qui
représente entre 70 et 80 m³ » et, accessoirement, aux alentours de 30 000 euros puisqu’il s’agit de pièces rares.
« C’est une chênaie reconnue dans la région et au-delà, assure l’expert forestier. D’ailleurs, si les scieurs font des
kilomètres pour venir ici, c’est qu’ils y trouvent leur compte. » Les chênes de Conches-Breteuil ont pour eux « leur
rectitude, explique Quentin Dutertre, de la Scierie Feillet, à Tinchebray (Orne). Ils ont un grain mi-fin qui offre une
structure solide. Ils poussent davantage en hauteur qu’en circonférence. C’est typique des taillis sous futaie. Un arbre, c’est
comme le vin, c’est la terre qui fait tout ». Alors, à la santé des chênes eurois !

« Il y a encore le savoir-faire »
Fondateur des Charpentiers sans frontières, le Rouennais François Calame a suivi avec beaucoup d’intérêt l’opération de
mercredi. Notamment parce qu’en septembre dernier, son association a dressé une partie de la charpente de Notre-Dame,
à savoir la ferme n°7, sur le parvis de la cathédrale parisienne, et « en utilisant les techniques du XIIIe siècle, fait valoir
François Calame. À l’époque, tout était façonné à la main. C’est différent pour la flèche, qui avait été sciée mécaniquement
au XIXe. Ce qui compte, c’est que, contrairement aux dires de certains, il y a encore le savoir-faire et on l’a prouvé ».
ParisNormandie.fr – 3 février 2021
Les Charpentiers sans frontières sont ainsi candidats à opérer sur la nef. « Le choix de la technique sera connu fin mars,
indique François Calame, qui porte un regard aiguisé sur le choix du bois. Tout le monde voudra mettre un point d’honneur
à donner le meilleur et Notre-Dame aura donc le meilleur du meilleur. Autrefois, on était plus pragmatique. Peut-être que
là, on arrivera à du bois sans nœuds et, personnellement, je le regretterai. Certes, le bois sans nœuds est plus facile à
travailler. Mais le bois de charpente, ce n’est pas le bois d’ébénisterie. Le charpentier a un rapport sensuel avec la matière.
C’est un corps à corps avec une matière vivante. Nous, on aime ce côté rustique. On travaille à la main, c’est notre plaisir. »
Et cela fait vingt ans que ça dure.

Vincent LE GALLOIS
El Pais.cr – 3 février 2021
Expertos galos eligen en Normandía robles centenarios para la torre de Notre Dame
Los expertos forestales franceses comenzaron este miércoles un proceso de selección de robles centenarios en los
bosques de Normandía, los cuales se utilizarán para la reconstrucción de la aguja perteneciente a la torre de la catedral de
Notre Dame de París, quemada por un incendio, informó la emisora de radio France Inter.
«En este momento, estamos en la etapa de seleccionar los árboles que se requieren para la aguja, de acuerdo con los
detalles del diseño», señaló François Hauet, vicepresidente de la asociación de expertos forestales de Normandía.
A su vez, Philippe Gourmain miembro de la asociación interprofesional France Bois Forêt, responsable de coordinar la
selección de árboles para las obras de reconstrucción, informó que los robles que se eligen tienen entre 100 y 200 años,
pero hay algunos más viejos.
Para marzo los expertos en silvicultura esperan seleccionar alrededor de 1.000 árboles para la reconstrucción del templo.
Según ellos, para el otoño está prevista otra recogida de robles, ya más jóvenes, que serán necesarios para la restauración
de las desaparecidas estructuras de madera de la catedral.
En la noche del 15 de abril de 2019, un devastador incendio se desencadenó en la catedral parisina de Notre Dame, el
monumento histórico más visitado de Europa. Las llamas destruyeron la mayor parte de la estructura y provocaron el
colapso de la aguja.
Los bomberos y los voluntarios que participaron en la extinción del incendio lograron salvar las principales reliquias y
obras de arte que se encontraban en la catedral.
La Fiscalía de París descarta una versión criminal del incendio y baraja entre las causas probables un cigarrillo botado sin
apagar o un problema de electricidad.
El presidente de Francia, Emmanuel Macron, planteó la ambiciosa tarea de reconstruir la catedral en cinco años, aunque
muchos expertos consideran que las obras podrían prolongarse por unos diez o quince años.
Télévisions – 3 février 2021

-   TF1 et France 3 Normandie :
     https://www.tf1.fr/tf1/jt-13h/videos/le-13-heures-du-3-fevrier-2021-10837437.html (30’)

     ://www.france.tv/france-3/normandie/19-20-normandie/2246139-emission-du-mercredi-
     3-fevrier-2021.html (14’45)
Le Parisien – 4 février 2021

Les premiers chênes pour reconstruire la flèche de Notre-Dame ont été choisis dans l’Eure

La première opération de repérage des arbres qui seront utilisés pour reconstruire la cathédrale a eu lieu en forêt de
Conches-Breteuil.
Par Laurent Derouet

                                                François Hauet, président de l’Association normande des experts
                                                forestiers (Anef), et la filière forestière ont promis de fournir
                                                gratuitement les chênes pour la charpente et la flèche de Viollet-
                                                Leduc. Copyright Alexia Huet

En avril 2019, au lendemain de l'incendie de Notre-Dame, à Paris, la filière forestière française s'était engagée : elle
fournirait gratuitement les chênes pour la charpente et la flèche de Viollet-Leduc. « Et lorsque Emmanuel Macron a indiqué,
en juillet 2020, qu'elles seraient bien reconstruites à l'identique, nous nous sommes organisés pour respecter notre
promesse », rappelle François Hauet, le président de l'Association normande des experts forestiers (Anef).
Au sein de France Bois Forêt, l'interprofession nationale, Philippe Gourmain a donc été chargé de coordonner cette action
en contactant chaque région pour trouver, dans un premier temps, les 700 arbres nécessaires à la reconstruction de la
flèche. Première sur la liste, la Normandie. « Chez nous, il y aura deux opérations de collecte, c'est-à-dire de repérage sur le
terrain », détaille François Hauet, qui était hier dans le massif des forêts de Conches et de Breteuil (Eure) pour mener la
première, en compagnie d'autres spécialistes.
Le Parisien – 4 février 2021

Les arbres doivent être abattus fin avril
La seconde campagne de repérage aura lieu dans quelques semaines dans le Perche (Orne). « L'objectif aujourd'hui est de
sélectionner entre quinze et vingt arbres qui répondent aux critères établis par les architectes. Les plus gros proviendront
sans doute de forêts comme celle de Tronçais (Allier), mais chaque territoire fournira sa part. » En principe, les chênes
choisis, qui ont pour la plupart entre 150 et 200 ans, seront abattus avant la montée de sève, fin avril.
Présent lui aussi hier, Jean-Paul Mével est l'un des propriétaires privés qui a accepté d'offrir quelques arbres pour la bonne
cause. « C'est une fierté si certains de nos arbres sont utilisés pour Notre-Dame », assure celui qui possède une parcelle de
250 ha. « Ça montre aussi que nos forêts sont bien entretenues et sont une richesse pour le pays. »
Europe 1 – 4 février 2021

-   Europe 1 - journal de 8 h00 (à partir de 10 :00)
     https://ais.cloud-services.paris/europe1/prod/audio/emissions/le-brief-2872812/Le-
     journal-de-8h-04.02.2021-
     2999555.mp3?awCollectionId=2872812&awEpisodeId=04&listeningSessionID=60195f5014
     9a2dfb_167936_JZt2dfyu__0000000iBg1
Batiactu – 4 février 2021

Notre-Dame de Paris : les premiers chênes en cours de sélection pour la reconstruction.
PATRIMOINE. Des spécialistes forestiers ont commencé ce 3 février 2021 à sélectionner les chênes nécessaires pour le
chantier de reconstruction de la cathédrale de Notre-Dame de Paris, et notamment de l'emblématique flèche. Les
professionnels établissent leur choix en fonction d'un certain nombre de critères physiques.
C'est une décision symbolique autant que technique que sont en train de prendre les experts forestiers. Ce 3 février 2021,
ils ont parcouru le massif de Conche Breteuil, dans l'Eure, pour sélectionner les premiers chênes qui serviront à
reconstruire la cathédrale Notre-Dame de Paris, et particulièrement sa flèche emblématique. Dans un reportage consacré à
cette opération, nos confrères de France Inter ont suivi les spécialistes dans leur processus de choix : "Pour l'instant, on est
dans une phase de sélection des arbres en fonction des pièces de charpente qui seront nécessaires pour la flèche", a ainsi
expliqué François Hauet, expert forestier à Louviers et vice-président de l'Association normande des experts forestiers. "On
va choisir des arbres en forêt en fonction de leurs dimensions : hauteur, diamètre, qualité, de façon à pouvoir tirer des
pièces de charpente.«

La sélection a été réalisée sur des parcelles privées de la commune de La Neuve-Lyre, qui seront finalement en mesure de
fournir 15 à 20 chênes pour le chantier de restauration. D'autres analyses sont prévues d'ici quelques jours dans le
département de l'Orne. "Les architectes chargés de la reconstruction souhaitent que l'on fasse la récolte des sélections des
premiers chênes en forêt pour reconstruire la flèche de Viollet-le-Duc", poursuit François Hauet au micro de la radio
publique. Les équipes devront donc choisir "une majorité d'arbres de grosses dimensions de 50, 60, 80 ou 90 centimètres de
diamètre et de 8 à 14 mètres de hauteur, (...) qui correspond au fût de l'arbre, dans lequel le bois sera scié pour faire des
pièces de charpente". De telles caractéristiques physiques correspondent à "des arbres qui ont minimum 100 ans, et jusqu'à
200 pour certains, parfois même un peu plus", selon Philippe Gourmain, membre de l'inter-profession France bois forêt,
chargé de coordonner la récolte des arbres pour le chantier de Notre-Dame.
Batiactu – 4 février 2021

Pour rappel, la filière forêt-bois s'était engagée à fournir les matériaux nécessaires pour rebâtir l'édifice sinistré par
l'incendie du 15 avril 2019. Dès que la décision de reconstruire la flèche à l'identique a été prise, les professionnels du
secteur se sont lancés dans une vaste opération d'identification des bois menée à l'échelle nationale, dans des massifs
aussi bien publics que privés. D'après les spécialistes du dossier, la reconstruction de la flèche imposera de recourir à pas
moins d'un millier de chênes, lesquels devront être abattus courant mars pour disposer d'un temps de séchage suffisant.
Les chênes qui serviront à rebâtir la "forêt" de la charpente de Notre-Dame, quant à eux, seront sélectionnés à l'automne
2021.
actu.fr – 13 février 2021

Reconstruction de la cathédrale : des chênes du Bocage serviront-ils pour Notre-Dame ?

La sélection des chênes centenaires pour reconstruire la cathédrale Notre-Dame est en cours. Des chênes de la région de
Vire Normandie seront-ils choisis ?
Par Christopher Lebranchu

Depuis fin janvier 2021, des experts forestiers ont débuté la sélection des chênes centenaires dans la France entière. Le
but : trouver les bons spécimens afin de reconstruire la toiture, la charpente et la flèche de la cathédrale Notre-Dame de
Paris, parties en fumée le 15 avril 2019.

La sélection a commencé dans la commune de La Neuve-Lyre, dans l’Eure. Sur des parcelles privées, moins d’une vingtaine
de chênes vont être coupés pour les pièces de charpente.

En Normandie, les experts iront ensuite dans le Perche puis dans l’Orne, territoires particulièrement pourvus en arbres qui
répondraient aux critères. Et chez nous ? Pour le moment, aucun particulier ne s’est fait connaître. Et, du côté de la forêt de
Saint-Sever, à Noues-de-Sienne, peu de chance de voir un chêne servir à la reconstruction de l’édifice religieux, « on n’a
pas la qualité nécessaire pour faire de grandes poutres », indique Raoul Blaise, technicien pour l’Office national des forêts
(ONF).

Pour rappel, un millier d’arbres doit être abattu dans les forêts françaises d’ici fin mars 2021.
Figaro.fr – 16 février 2021
À la recherche des chênes pour reconstruire la flèche de Notre-Dame

Des experts forestiers parcourent en ce moment la France pour sélectionner des arbres centenaires, voire bicentenaires.
Le temps presse afin de respecter le délai fixé par Emmanuel Macron pour la fin des travaux de restauration de la
cathédrale, en 2024.
Par Florent Servia

                                                          Charpentiers et experts forestiers s'activent pour
                                                          reconstruire la flèche de Notre-Dame avant fin
                                                          2024. Alain JOCARD / AFP

Ils sillonnent en ce moment le massif de Conches et Breteuil, dans l'Eure, à la recherche de chênes. Les forestiers ont besoin
qu'ils soient centenaires. Pour une cathédrale millénaire. Leur mission ? Trouver les plus beaux spécimens pour la
reconstruction de la flèche de Notre-Dame, ravagée par le terrible incendie de 2019.
Les arbres sont choisis en fonction de leurs mensurations (taille, diamètre) et de leur qualité. Des «arbres de grosses
dimensions de 50, 60, 80 ou 90 cm de diamètre et de 8 à 14 mètres de hauteur», a détaillé à France Inter François Hauet,
expert forestier à Louviers. Dans le jargon forestier, on dit qu'il faut que ces chênes soient «conduits», c’est-à-dire qu'ils
soient bien longs et droits.
Figaro.fr – 16 février 2021
Le temps presse pour remettre la célèbre flèche de Viollet-le-Duc en apesanteur avant fin 2024, comme en a décidé
Emmanuel Macron. Les troncs devront être sciés et rester au sec pendant 12 à 18 mois. Pour se faire, les arbres
sélectionnés seront abattus avant la montée de la sève, soit à la fin de ce mois de mars.
«Il s'agit de l'héritage d'une sylviculture ancienne, pas des arbres de 20 ans mais des arbres très anciens. Y compris des
plantations décidées par d'anciens rois pour réaliser des constructions navales et assurer la grandeur de la flotte
française», explique au Parisien Dominique de Villebonne, directrice adjointe de l'Office national des forêts (ONF).

Philippe Gourmain, expert forestier, membre de France Bois Forêt et coordinateur de la récolte des arbres, abonde : «C'est
un peu une histoire de France naturelle qu'on va utiliser pour refaire cette charpente historique.» Pour la charpente
complète, il faut un millier d'arbres et les recherches des plus beaux spécimens devraient se poursuivre dans le Perche.
Sandra Plantier, professeure agrégée de géographie et auteure d'une tribune pour Reporterre, voit dans ce chantier une
aberration. «Ces mille arbres âgés d'une ou plusieurs centaines d'années sont autant de cathédrales pour la biodiversité de
nos forêts que l'on s'apprête, pour les premiers, à abattre au tout début du printemps, alors même qu'y nicheront sans
doute déjà oiseaux et écureuils», écrit-elle sur le site de cette publication spécialisée. Selon elle, cet «édifice de pierre
offert à Dieu» symbolisait «d'une certaine manière aux XIIe et XIIIe siècles la supériorité de l'homme sur la nature». Une
pensée d'un autre d'âge selon elle.

L'Office National des forêts se veut plus rassurant quant à la responsabilité environnementale de ses prélèvements. «En
parallèle de ces arbres coupés, nous laissons d'autres vieillir très longtemps, assure Dominique de Villebonne. Et nous en
plantons d'autres pour que les générations suivantes puissent elles aussi créer des œuvres d'exception.»
The Guardian – 16 février 2021

France on hunt for centuries-old oaks to rebuild spire of Notre Dame
Restoring 96-metre spire, destroyed by fire in 2019, will require up to 1,000 trees between
150 and 200 years old
French experts are combing the country’s forests for centuries-old oaks to rebuild the Notre Dame spire that was destroyed
by fire.
The ferocious blaze in April 2019 brought the cathedral’s 96-metre (315ft) lead and wood spire, a landmark of
the Paris skyline, crashing on to the stone roof-vaults.
Immediately afterwards, Emmanuel Macron said the 850-year-old cathedral would be rebuilt by 2024, but there were
questions over whether the spire, added in 1859 by the architect Eugène Viollet-le-Duc, would be reproduced with a
“contemporary gesture” as the president had hinted.
Last July, Macron announced the spire would be reconstructed exactly as it was. This is expected to require up to 1,000
oaks aged between 150 and 200 years old. The trees must be straight, 50-90cm (20-36in) in diameter and between 8 and
14 metres tall. They must be chopped down by the end of March before the sap rises, otherwise the wood will be too
humid. Before being cut into beams, the trunks will be allowed to dry for up to 18 months.

Dominique de Villebonne, the deputy director of the National Forests Office (ONF) told Le Parisien: “This is about ancient
forestry heritage, not 20-year-old trees, but those that are very old, including plantations ordered by former kings to build
ships and ensure the grandeur of the French fleet.”
She added: “At the same time as leaving other trees to stand for a long time, we are also planting new ones so future
generations can create their own exceptional works.”
A number of private forest owners have offered to donate trees to the reconstruction project. “It will be a matter of pride if
some of our trees are used for Notre Dame,” said Jean-Paul Mével, who owns a 250-hectare (620-acre) forest in Brittany. “It
also shows how our forests are well maintained and are an asset for the country.”
The Guardian – 16 février 2021

Philippe Gourmain, of the forestry professionals group France Bois Forêt, who is coordinating the search for suitable oaks,
said: “We will be using a little of France’s history to remake this historic wooden structure.”
Work to restore the cathedral is not expected to begin until the beginning of 2022. Carpentry experts say rebuilding Notre
Dame as it was will take 2,000 cubic metres of wood, requiring about 1,500 oaks to be cut down. The cathedral’s roof
contained so many wooden beams it was called la forêt (the forest). The roof’s support included 25 triangular structures 10
metres high and 14 metres across at the base, placed over the stone vaults of the nave.
Since 2019, work has concentrated on stabilising the structure and removing the scaffolding around the spire – which was
undergoing renovation at the time of the fire – that collapsed and fused on to the stone structure below.
Tiscali.it – 16 février 2021

Francia a caccia di querce secolari per ricostruire guglia Notre Dame
Roma, 16 feb. (askanews)

Esperti francesi stanno setacciando le foreste del Paese alla ricerca di querce secolari per ricostruire la guglia di Notre
Dame che è stata distrutta da un incendio. Lo scrive Le Parisien.Punto di riferimento dello skyline di Parigi, la guglia di
piombo e di legno di 26 metri della cattedrale, è stata abbattuta dal devastante rogo dell'aprile 2019, schiantadosi sulle
volte in pietra del tetto.Subito dopo la tragedia che ha commosso l'intero pianeta, Emmanuel Macron annunciò che la
cattedrale, vecchia di 850 anni sarebbe stata ricostruita entro il 2024, ma vi erano dubbi sul fatto che la guglia, aggiunta
nel 1859 dall'architetto Eugene Viollet-le-Duc, sarebbe stata riprodotta con un "gesto contemporaneo" come aveva
accennato il presidente francese.Lo scorso luglio Macron ha invece chiarito che la guglia sarà ricostruita esattamente
com'era. Il che dovrebbe richiedere fino a 1.000 querce secolari, di età compresa tra i 150 e i 200 anni. Gli alberi devono
essere dritti, di 50-90 centimetri di diametro e alti tra gli 8 e i 14 metri. Le querce dovranno inoltre essere abbattute entro
la fine di marzo prima che la linfa si alzi, altrimenti il legno sarà troppo umido. Prima di essere trasformati in travi, i tronchi
saranno lasciati asciugare per un massimo di 18 mesi."Si tratta di un antico patrimonio forestale, non di alberi di 20 anni,
ma di quelli molto vecchi, comprese le piantagioni ordinate da ex re per costruire navi e garantire la grandezza della flotta
francese", ha dichiarato a Le Parisien, Dominique de Villebonne, vicedirettore dell'Ufficio nazionale delle foreste (Onf).

 "Oltre a lasciare a lungo in piedi altri alberi, ne stiamo anche piantando di nuovi in modo che le generazioni future
possano creare le proprie opere eccezionali", ha aggiunto.Anche un certo numero di proprietari forestali privati si sono
offerti di donare alberi al progetto di ricostruzione. "Sarà motivo di orgoglio se alcuni dei nostri alberi vengono utilizzati
per Notre Dame", ha dichiarato Jean-Paul Mevel, che possiede una foresta di 250 ettari in Bretagna. "E' la prova anche di
come le nostre foreste siano ben tenute e siano una risorsa per il Paese".Philippe Gourmain, del gruppo di professionisti
forestali France Bois Forêt, che sta coordinando la ricerca delle querce adatte per la ricostruzione di Notre Dame, ha
dichiarato: "Useremo un pò della storia della Francia per rifare questa storica struttura in legno".I lavori per il restauro
della cattedrale non dovrebbero iniziare fino all'inizio del 2022.
Tiscali.it – 16 février 2021
Esperti di falegnameria affermano che la ricostruzione di Notre Dame così com'era richiederà 2.000 metri quadrati di
legno, pari a circa 1.500 querce secolari che dovranno essere abbattute. Il tetto della cattedrale conteneva così tante travi
di legno che veniva chiamato la forêt (la foresta). Il supporto del tetto comprendeva 25 strutture triangolari alte 10 metri e
larghe 14 metri alla base, poste sopra le volte in pietra della navata.Nel 2019 i lavori si sono concentrati sulla
stabilizzazione della struttura e sulla rimozione del ponteggio intorno alla guglia - che era in fase di ristrutturazione al
momento dell'incendio - che è crollato fondendosi sulla struttura in pietra sottostante.
Teol.hu – 16 février 2021
La sélection d'arbres âgés de 100 à 200 ans pour la restauration a commencé

Certaines forêts ont même été plantées par les rois de France pour le renouvellement continu de la flotte française
autrefois grandiose.
La sélection de chênes en Normandie, en France, pour utiliser la restauration de la tour hussarde de la cathédrale Notre-
Dame de Paris à la suite de l'incendie d'avril 2019 a commencé. À la fin du mois de mars, environ 1 000 arbres, âgés d'au
moins cent ans, seront abattus.
Il peut également être considéré comme symbolique que si la stabilisation de la voûte de la cathédrale n'est pas encore
terminée, les forestiers de la forêt de Conches ont déjà commencé à sélectionner les chênes nécessaires à la restauration
de la tour hussarde.
François Hauet, vice-président de l'Association normande des ingénieurs forestiers, a déclaré à France Inter que pour le
moment, les arbres sont sélectionnés pour la menuiserie nécessaire à la tour à hussards en fonction des dimensions
appropriées (hauteur, qualité, diamètre). Les arbres mesurent entre 50 et 90 centimètres de diamètre et entre 8 et 14
mètres de haut. À Conches, 15 à 20 arbres sont sélectionnés, mais à la fin du mois de mars, environ un millier d'arbres
seront abattus à travers le pays.

"Ce sont des arbres qui ont au moins cent ans, mais il y en a qui ont 200 ans et même un peu plus vieux", a déclaré
Philippe Gourmain, le coordonnateur des abattages de la rénovation de Notre-Dame à la radio publique. «Les arbres
doivent être séchés, c'est-à-dire sciés et mis au repos pendant 12 à 18 mois pour sécher», a-t-il ajouté.
Certaines des forêts dont les chênes sont abattus ont même été plantées par les rois de France pour le renouvellement
continu de la flotte française autrefois grandiose.
Teol.hu – 16 février 2021

Selon les experts forestiers, un autre processus similaire débutera à l’automne, puis avec la sélection des chênes
nécessaires à la structure du toit de la cathédrale. Il a également été souligné que les forêts françaises sont abondantes
avec des chênes de la bonne taille. Philippe Gourmain a déclaré: La France compte environ 600 millions de mètres cubes
de chêne, ce qui signifie plus d'un milliard d'arbres, de 5 centimètres à un mètre de diamètre. La réserve augmente de 14
millions de mètres cubes par an et le pays utilise à peine la moitié de l'augmentation des réserves chaque année.
Emmanuel Macron a autorisé la restauration de la tour des hussards tombée dans sa forme originale en juillet dernier,
alors que le président français souhaitait initialement que la cathédrale soit reconstruite selon des plans architecturaux
contemporains, portant une empreinte plus ou moins audacieuse du 21ème siècle.
Après que la restauration doit être terminée d'ici 2024, il est devenu urgent d'abattre tous les arbres nécessaires à la
restauration.

«Déjà après l'incendie, le secteur forestier a indiqué qu'il offrirait les arbres nécessaires et les travaux associés, y compris
le sciage, pour la restauration d'origine de la tour à hussards et de la charpente du toit», a rappelé Philippe Gourmain.
Les arbres de toutes les régions du pays et les travaux associés sont fournis gratuitement par les forêts pour restaurer la
cathédrale.
Des flammes ont éclaté dans la cathédrale le 15 avril 2019, détruisant le toit et la tour des hussards. L'année dernière, la
démolition de l'échafaudage déformé autour de la tour à hussards qui s'est effondrée à la suite de l'incendie a été
achevée, éliminant ainsi le danger d'effondrement, laissant libre cours au démarrage de la rénovation proprement dite.
ORF.at – 16 février 2021

Förster suchen 1.000 alte Eichen für Notre-Dame

Französische Experten durchkämmen derzeit die Wälder des Landes auf der Suche nach jahrhundertealten Eichen, um den
durch einen Brand zerstörten Vierungsturm der Kathedrale Notre-Dame de Paris wiederaufzubauen. Der 96 Meter hohe
Turm bestand aus 500 Tonnen mit Blei verkleideten Eichenholzbalken aus der Champagne und war mit 250 Tonnen Blei
gedeckt. Bei dem verheerenden Feuer im April 2019 geriet auch er in Vollbrand und stürzte ein.
Geplant und errichtet war er 1859 von Eugene Viollet-le-Duc worden. Frankreichs Präsident Emmanuel Macron kündigte
im Juli letzten Jahres an, dass der Turm genau so rekonstruiert werde, wie er war. Das wird laut britischem „Guardian“
voraussichtlich bis zu 1.000 Eichen im Alter zwischen 150 und 200 Jahren erfordern.
Die für die Balken benötigten Baumstämme müssen gerade sein, einen Durchmesser von 50 bis 90 Zentimeter und eine
Höhe zwischen acht und 14 Metern haben. Die Eichen müssen bis Ende März gefällt werden, sonst wird das Holz zu feucht,
schreibt der „Guardian“. Vor dem Zuschneiden kann es dann bis zu 18 Monate trocknen.

„Altes forstwirtschaftliches Erbe“
Die stellvertretende Direktorin des Nationalen Forstamtes (ONF), Dominique de Villebonne, sagte gegenüber „Le Parisien“:
„Es geht um ein altes forstwirtschaftliches Erbe, nicht um 20 Jahre junge Bäume.“ Sie fügte aber hinzu, dass für die
gefällten Bäume neue gepflanzt würden. Eine Reihe privater Waldbesitzer habe bereits angeboten, Holz für das
Wiederaufbauprojekt zu spenden.
Der Holz- und Waldexperte Philippe Gourmain von France Bois Foret, der die Suche nach geeigneten Eichen koordiniert,
sagte: „Wir werden ein wenig von Frankreichs Geschichte verwenden, um diese historische Holzkonstruktion neu zu
gestalten.“ Die Restaurierung der Kathedrale wird voraussichtlich erst Anfang 2022 beginnen. Seit 2019 konzentrierten sich
die Arbeiten auf die Stabilisierung der Struktur, auf der der Vierungsturm neu errichtet werden soll.
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