Se référer - Université de Genève
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
llection Outils qualité c Se référer Documents pour la formation continue universitaire Stratégie et gestion Recommandations de la CRUS EUA: Charte des universités européennes pour lʼapprentissage tout au long de la vie Statistique formation continue UNIGE Système suisse dʼenseignement
LʼUniversité de Genève offre des formations: Diplômantes MAS | Master of Advanced Studies – 60 crédits ECTS* DAS | Diploma of Advanced Studies – 30 crédits ECTS* CAS | Certificate of Advanced Studies – 10 crédits ECTS* * au minimum Qualifiantes Sessions | Journées | Conférences | Executive Summer School | Cours intra-entreprise | À distance Programmes mixtes ou entièrement à distance À la carte Sur demande des entreprises et institutions
Stratégie | Gestion formation continue universitaire 1
© Service formation continue | Université de Genève 1ère édition: janvier 2007 | mise à jour: avril 2014
S tratégie et gestion Visées stratégiques La compétition économique devenue aujourd'hui suraiguë impose rendement et performance. L'évolution fulgurante des technologies exige la remise à jour incessante des compétences et une nouvelle forme d'organisation du travail. Dans ce contexte mouvant, la formation continue a pour chacun une importance vitale. L'Université a pour mission l’enseignement, la recherche et le service à la Cité. Elle s’est engagée dans le processus de la formation tout au long de la vie et propose aux publics des formations continues imaginatives, innovantes, de niveaux élevés basées sur les derniers résultats de la recherche. “L’Université s’engage dans la transmission La formation continue a, de plus, l'ambition de répondre à une des savoirs vers la Cité et dans le processus fonction de veille ouvrant des champs de recherche et de de formation tout au long de la vie” réflexion nouveaux, proches des préoccupations des sociétés contemporaines et de contribuer ainsi au développement de Une vision pour 2020. Plan stratégique de l’UNIGE | 2011 relations entre l'Université et la Cité. Stratégie I Gestion 3 Formation continue I Université de Genève
T h è s e s d u Re c t o r a t 1 La formation continue universitaire (FCU) a toujours été et concertation entre les divers acteurs (accréditation, doit demeurer un effort principalement lié aux Facultés où contrôle qualité, politique financière, rapport avec les elle trouve ses ressources. S’il est important de développer autorités fédérales) basée sur la création d'un lieu et de des programmes interfacultaires, c’est au travers des Facultés stratégies ad hoc. que cette mission se réalise. L'autonomie d'action pour les Facultés est donc une priorité. 5 Cette concertation/coordination doit se faire avec les acteurs qui font la FCU. Il y a nécessité de trouver des 2 L’évolution de la FCU impulse un développement du formes nouvelles de travail collaboratif répondant aux Service formation continue que ce soit à titre logistique besoins afin de dépasser les limites induites par les ou intellectuel. Le Rectorat soutient la croissance de ce contingences des Facultés et de l'Université, dans le but service. de participer à des formes modernes de constitution du savoir. 3 La formation continue dans les Facultés implique des concertations. Les initiatives locales ne sont pas 6 Il est de la responsabilité de l’Université de développer, de contradictoires avec la nécessité d’une coordination centrale. créer des formes de formations continues qui ne sont pas prises en charge par les Facultés (dépasser les subdivisions). Efforts nouveaux vers des publics (tâches 4 L’Université est confrontée à des problèmes de politique d’impulsions subsidiaires et complémentaires aux générale qui ne peuvent être traités à un niveau local. En initiatives facultaires) afin de nous positionner dans les parallèle des initiatives locales, le Rectorat tient à une enjeux généraux de la formation continue. Stratégie I Gestion 4 Formation continue I Université de Genève
C ritères pour les projets Pertinence Adéquation pédagogique Donner à l'Université l'occasion de démontrer qu'elle ne Développer des modes d'animation, utilisant les craint pas de relever les défis du monde contemporain. technologies d'information et de communication, pour tirer Les thèmes proposés sont donc d’une pertinence le meilleur profit de l'hétérogénéité des participants et de leurs formations et expériences professionnelles antérieures. publique avérée. Offrir des formations tout ou partiellement à distance. Partenariat Validation Concevoir et réaliser les projets en partenariat avec les Donner aux participants qui le souhaitent la possibilité meilleurs professionnels afin de les rendre plus d'obtenir, après épreuve, des unités de valeur. L'accumulation pertinents. Ce partenariat est systématique. d'un nombre défini d'unités de valeur devrait permettre l'obtention d'un diplôme de formation continue. Interdisciplinarité Reconnaissance Renforcer la collaboration entre facultés et disciplines. Les titres délivrés sont reconnus sur le marché du travail. Collaboration Évaluation Ouvrir de nouveaux projets, à des collaborations Soumettre, autant que faire se peut, l'évaluation à des régionales, nationales et internationales. tiers experts. Stratégie I Gestion 5 Formation continue I Université de Genève
Commission de la formation continue La Commission de la formation continue (COFO) est un organe consultatif du Rectorat. Elle est présidée par le vice-recteur ou la vice-rectrice en charge de la formation continue. Elle assiste le Rectorat pour la mise en œuvre de la politique de formation continue de l’Université de Genève. Elle est composée de membres du corps enseignant ainsi que de représentants des milieux économiques, politiques et culturels. Stratégie I Gestion 6 Formation continue I Université de Genève
Service formation continue Le Service formation continue (SFC), service rattaché au Rectorat, financé partiellement sur des fonds DIP, a pour mission de faciliter la mise en place de programmes, la promotion d’offres et d’information en matière de formation continue. Ses activités principales sont Information et mise en marché Relations publiques avec les milieux professionnels Production de programmes de formation continue, en collaboration avec les professeurs responsables Coordination avec les services formation continue des universités et hautes écoles suisses, européennes et internationales Participation à des projets européens de recherche de fonds Études, recherches et publications Prospection de nouvelles formulations de l’offre Établissement des statistiques de la formation continue Stratégie I Gestion 7 Formation continue I Université de Genève
P rogrammes Offres de formation Enseignement MAS | Master of Advanced Studies Intervenants 60 crédits ECTS minimum* L'enseignement est assuré principalement par le corps enseignant de l'Université de Genève avec la collaboration de DAS | Dipl0ma of Advanced Studies professeurs d'autres universités ainsi que de professionnels 30 crédits ECTS minimum* intervenant à titre d'experts. CAS | Certificate of Advanced Studies 10 crédits ECTS minimum* Sessions Programmes courts Executive Summer Schools Journées / Conférences Sur un thème d'actualité À la carte Sur demandes des organisations ou entreprises, des programmes sont créés à la carte * Référence: Recommandations de la CRUS, 2012 Stratégie I Gestion 8 Formation continue I Université de Genève
Qualité La qualité de la formation continue s’inscrit dans la politique Évaluation et la stratégie qualité de l’Université de Genève. Les programmes sont soumis à l’évaluation des enseignements par les étudiants ainsi qu’à l’évaluation Le Service formation continue mène des actions pour assurer des programmes par des tiers experts. Le Secteur le développement de la qualité de la formation continue formation évaluation assure la gestion de ces évaluations. universitaire. Pour créer des programmes de haut niveau et Des études d’impact de la formation sur les accompagner leur évolution, il offre des appuis aux équipes de professionnels sont régulièrement publiées par le Service programmes. formation continue. Références Certification et accréditation Les Recommandations pour le développement de la qualité Depuis 2003, la formation continue de l’Université de des programmes de formation continue universitaire de Genève, dans son ensemble, est certifiée eduQua Swissuni (www.swissuni.ch) et la Charte des universités (www.eduqua.ch). Certains programmes sont accrédités européennes pour l’apprentissage tout au long de la vie de par différents organismes/labels spécifiques. Le Service l’EUA (www.eua.eu) documentent ce développement formation continue accompagne la labellisation des qualité. programmes. Stratégie I Gestion 9 Formation continue I Université de Genève
F inances La formation continue universitaire répond à une volonté Comptabilité d’autofinancement réalisable partiellement par la perception Les comptes de la formation continue sont tenus dans la d’émoluments. comptabilité centrale de l'Université. Chaque programme de formation continue distingue ses charges et ses produits. Fonds de coopération L'organisateur du programme est responsable des crédits Un pourcentage de 7,5% est prélevé par l’Université sur les et débits dans le cadre d’un compte d’exploitation standard. finances d’inscription de chaque programme de formation continue. La moitié de cette somme est attribuée au Fonds d’innovation et d’appuis (FIA) pour le lancement de programmes et d’actions innovantes en formation continue. La dispersion inévitable de l’offre réclame une gestion intégrée qui opère de manière transversale par rapport aux structures facultaires. Prestations À la demande du directeur de programme, le Service Les projets de formation continue portant le label de formation continue peut fournir les prestations de mise en l’Université de Genève sont examinés et approuvés par le Rectorat. marché et/ou d’appui logistique d’un programme de formation continue qui représentent entre 10% et 20% du Le Service formation continue contribue à leur élaboration chiffre d'affaires. ainsi qu’à leur mise en marché. Stratégie I Gestion 10 Formation continue I Université de Genève
R éseaux Le Service formation continue de l’Université de Genève est engagé dans la réflexion sur l’apprentissage tout au long de la vie (Lifelong Learning) au niveau national et européen. EUCEN Swissuni L’Université de Genève est membre du réseau EUCEN – L’Université de Genève est membre de Swissuni – Association European University Continuing Education Network depuis suisse de formation continue universitaire. Elle regroupe les 1993 (191 universités ou réseaux d’universités de plus de 35 pays) services formation continue des 10 universités et 2 EPF et collabore activement au réseau. Les collaborateurs du Service suisses. Le Service formation continue de l’Université de formation continue participent depuis 1995 aux projets de la Genève participe activement aux projets nationaux, aux Commission Européenne dans les domaines de la qualité, de la groupes de travail et à la direction de Swissuni. validation des acquis et de l’apprentissage tout au long de la vie. Ils sont actifs au niveau du comité directeur du réseau. www.eucen.eu www.swissuni.ch Stratégie I Gestion 11 Formation continue I Université de Genève
Suivez-nous | Follow us Service formation continue Université de Genève | C H - 1 2 1 1 G e n è v e 4 Tél: +41 (0)22 379 78 33 | Fax: +41 (0)22 379 78 30 info-formcont@unige.ch www.unige.ch/formcont
é it al ve qu e nè u n Ge ti ils n de co ut té n si O o er ti iv a Un rm Fo PROJEKTLEITUNG BOLOGNA-KOORDINATION (Herausgeberin) Empfehlungen der CRUS für die koordinierte Erneuerung der Lehre an den universitären Hochschulen der Schweiz im Rahmen des Bologna-Prozesses Fassung vom 1. Oktober 2008 mit Änderung vom 1. Februar 2010 und 2. Februar 2012 Recommandations de la CRUS pour le renouvellement coordonné de l’enseignement des hautes écoles universitaires suisses dans le cadre du processus de Bologne Version du 1 octobre 2008 avec modification du 1er février 2010 et du 2 février 2012 ARBEITSBERICHTE ZUR UMSETZUNG DER BOLOGNA-DEKLARATION IN DER SCHWEIZ Extrait, pages 3 à 5 et 97 à 99, document complet disponible sur www.crus.ch
Avant-propos de la seconde version La première version des présentes Recommandations pour le renouvellement coordonné de l'enseignement des hautes écoles universitaires suisses dans le cadre du processus de Bologne a été élaborée à l’intention des universités et des EPF dans le but de compléter et d’expliciter les prescriptions minimales fixées dans les Directives Bologne de la CUS du 4 décembre 2003 pour la mise en œuvre de la réforme de Bologne dans les hautes écoles universitaires suisses. Depuis 2004, année de parution de la première version, les principaux travaux de conception de la mise en œuvre ont été achevés et la CRUS a adopté les règlementations mentionnées à l’art. 4, ainsi qu’à l’art. 5, al. 2 et 5 des Directives Bologne de la CUS relatives à la dénomination des diplômes, des branches d’études et à l’admission aux cursus de Master Spécialisé. Ces développements et résultats nécessitaient une mise à jour des Recommandations, afin de fournir aux universités et aux EPF un instrument de travail aussi complet que possible. C’est dans ce but, que cette seconde version intègre les explications nécessaires aux règlementations mentionnées précédemment, et de manière plus générale la mise à jour des informations indispensables sur le processus de Bologne en Suisse, ainsi que celles relatives à son développement au niveau européen. Cette actualisation des Recommandations est le fruit du travail de nombreuses personnes que nous tenons à remercier ici : les représentantes et représentants des universités et EPF au sein du réseau Bologne de la CRUS, les collaboratrices et collaborateurs du Secrétariat général de la CRUS, ainsi que de son équipe de coordination Bologne. Le système de Bologne est désormais une réalité dans toutes les universités et EPF suisses, même si le processus de mise en œuvre n’est pas encore complètement achevé. A l’avenir, il incombera à la Délégation Bologne de la CRUS, en collaboration avec les universités et les EPF, d’insérer dans le présent document, si besoin est, les résultats de la suite des travaux. Cette nouvelle version des Recommandations et sa publication ont été approuvées par l’assemblée plénière de la CRUS le 3 mai 2007. Prof. Dr. Dominique Arlettaz Prof. Dr. Guido Vergauwen Recteur de l’Université de Lausanne Rektor der Universität Freiburg Lausanne et Fribourg, juin 2007 3
Avant-propos de la première version Dès la Déclaration de la Sorbonne en 1998, mais plus encore dès la signature de la Déclaration de Bologne en juin 1999, il a été clair que l'Europe allait lancer une réforme – sans précédent – de son enseignement tertiaire. Peu après la Conférence ministérielle de Bologne, la Conférence des recteurs des universités suisses (CRUS) a pris position en proposant 12 thèses, qui ont été par la suite révisées à maintes reprises. La CRUS a en outre mis sur pied une direction de projet ayant pour tâche de coordonner l'ensemble de la réforme de Bologne à l'échelle suisse. Son mandat comportait deux volets: elle devait, premièrement, élaborer un projet de directives à l'intention des autorités politiques réunies au sein de la Conférence universitaire suisse (CUS), organe pouvant édicter des dispositions contraignantes. Ce volet s'est achevé en automne 2003 avec l'adoption des Directives de Bologne. Elle devait, deuxièmement, élaborer des Recommandations pour le renouvellement coordonné de l'enseignement des hautes écoles universitaires suisses, les adapter au fur et à mesure des discussions et dont le résultat fait l’objet de la présente publication. Ce document est particulièrement important en ce qu'il cherche à identifier les problématiques clés du processus de Bologne, les analyse et émet des recommandations à l'intention des universités. Les différentes institutions ne peuvent guère mener de manière isolée la réforme de Bologne, car des pans entiers doivent être coordonnés et harmonisés au niveau non seulement national, mais aussi européen. Cet appel à la coordination crée un certain nombre de difficultés car il se heurte notamment, du moins en partie, à l'autonomie des hautes écoles et à la nécessité de proposer à l'échelle nationale une offre d'enseignement et de formation diversifiée. Nous espérons que le présent document rend compte de ces exigences quelque peu antagonistes, et qu'il puisse ainsi aider les institutions à mener à bien cette réforme tout en leur montrant comment la coordonner au plan national avec mesure. De nombreuses personnes ont participé à la rédaction de ces recommandations. Nous leur adressons ici nos plus vifs remerciements. Nous tenons en particulier à remercier l'ancien coordinateur de Bologne à la CRUS, Monsieur Rudolf Nägeli, qui en a rédigé une majeure partie et les a retravaillées plusieurs fois, Mesdames Helen Wettstein et Susanne Obermayer pour leur précieuse collaboration, ainsi que le secrétaire général de la CRUS, Monsieur Mathias Stauffacher. Madame Nicole Rege Colet de l'Université de Genève a brillamment soutenu ce projet tant sur certaines questions thématiques et "transculturelles" que lors de la rédaction de la version française. Sans oublier tous les membres de la direction de projet qui n'ont ménagé ni leur temps ni leur peine pour accomplir leur mandat. Adoptées par la CRUS en mai 2004, nous espérons que ces recommandations répondent aux attentes. Prof. Konrad Osterwalder, recteur de l'EPF Zurich Délégué de la CRUS pour la réforme de Bologne Zürich, août 2004 4
Inhaltsübersicht Einleitende Bemerkungen ................................................................................................... 6 1. Neugestaltung der Studiengänge ................................................................................. 9 2. ECTS-Credits, Leistungsnachweise und Prüfungssysteme ....................................... 15 3. Zulassungsregelungen für Bachelor- und Masterstudien sowie für das Doktorat ...... 17 4. Benennung der Studienabschlüsse, Gleichwertigkeit des Niveaus von bisherigen und neuen Abschlüssen, Diploma Supplement, Titelschutz ....................................... 34 5. Universitäre Weiterbildung und Vertiefungsstudien .................................................... 40 6. Einheitliche Terminologie und Definitionen im mehrstufigen Hochschulsystem ......... 43 7. Sicherung und Förderung der Mobilität ...................................................................... 47 8. Lernergebnisse, Kompetenzen und Qualifikationsrahmen ......................................... 50 9. Weitere Bologna Action Lines: soziale Fragen, europäische Dimension, Lifelong Learning, Qualitätssicherung ...................................................................................... 53 Verzeichnis der Referenzdokumente ................................................................................ 57 Liste der Studienrichtungen .............................................................................................. 59 Table des matières Remarques préliminaires .................................................................................................. 63 1. Restructuration des filières d’études........................................................................... 66 2. Crédits ECTS, évaluation des prestations d’études et systèmes d’évaluation ........... 72 3. Règlements d'admission pour les études de bachelor, de master et pour le doctorat 74 4. Dénomination des diplômes, équivalence de niveau entre anciens et nouveaux diplômes, supplément au diplôme, protection des titres ........................ 91 5. Formation universitaire continue et approfondie......................................................... 97 6. Terminologie uniforme et définitions dans le système d’études échelonné.............. 100 7. Garantie et promotion de la mobilité ......................................................................... 104 8. Acquis de formation, compétences et cadres de qualifications ................................ 107 9. Autres lignes d’action de Bologne : questions sociales, dimension européenne, « Life Long Learning », assurance qualité ................................................................ 110 Liste des documents de référence .................................................................................. 114 Liste des branches d’études ........................................................................................... 116 5
5. Formation universitaire continue et approfondie 5.1 Situation actuelle : La mise en place des cursus d'études échelonnés et l'attribution des titres de bachelor et de master à la fin des cursus universitaires appellent une nette distinction entre les cursus d’études universitaires de base et la formation continue universitaire et les diplômes auxquels conduit ce type de formation. Plus concrètement, les programmes de formation et les dénominations des diplômes de master qui existent déjà en formation continue doivent se distinguer clairement de ceux des cursus d’études échelonnées de la formation de base. 5.2 Harmonisation terminologique et nouvelle structure de la formation continue universitaire : Conformément aux décisions de la CRUS du 6 novembre 2003 pour la réorganisation de la formation continue, le terme « formation continue universitaire » (« universitäre Weiterbildung », « formazione continua universitaria ») ne désigne que des cursus d’études organisés sous la responsabilité et le contrôle d'une université et dont l’admission exige normalement un diplôme universitaire (l’admission sur dossier est possible à qualification équivalente). Conformément aux décisions de la CRUS et aux Recommandations du 25 mars 2004 de SwissUni56, l'offre en formation continue proposée par les universités suisses se répartira à l'avenir en quatre niveaux : (1) Cours de formation continue : journées isolées, admission relativement peu réglementée, avec attestation de participation, utilisation de crédits ECTS recommandée dans la mesure où les conditions ECTS sont remplies (notamment le contrôle des prestations dʼétudes). (2) Certificat : au moins 150 heures de contact, au moins 10 crédits ECTS57 et, éventuellement, un travail écrit. (3) Diplôme : au moins 300 heures de contact, au moins 30 crédits ECTS16 et, éventuellement, un travail écrit. (4) Programmes de Master of Advanced Studies (MAS) : au moins 60 crédits ECTS, inclus un travail écrit et, éventuellement, un stage. 5.3 Etudes universitaires de formation approfondie ou de spécialisation : Pour les quelques universités, essentiellement en Suisse romande, qui proposent des cursus de formation approfondie au-delà du master, il est également possible de délivrer des diplômes de Master of Advanced Studies selon les dispositions du paragraphe 5.2, à condition que les cursus concernés répondent aux mêmes critères. Il appartient à chaque université d'établir de quel type de formation (formation continue ou formation approfondie) relèvent ces formations. 5.4 Dénomination des diplômes de master en formation approfondie et continue : Selon la Réglementation de la CRUS pour la dénomination des diplômes de fin d’études universitaires dans le cadre de la réforme de Bologne du 14 mai 200458, (art. 6 et 7), tous les diplômes de formation approfondie et continue utilisant le terme de master sont uniformément intiulés « Master of Advanced Studies (MAS) in … ». De plus, il doit être fait mention de l'université délivrant le diplôme. 56 SwissUni, Association de formation continue universitaire suisse : (en allemand) Abschlüsse der universitären Weiterbildung, Fribourg, 25.3.2004 (www.bolognareform.ch à Schweiz à Regelungen, Berichte, Projekte à 4. Berichte von anderen Gremien) 57 Crédits ECTS minimum conformément aux recommandations de SwissUni dans « Abschlüsse der universitären Weiterbildung » du 25 mars 2004. 58 er Approuvée par la CUS le 1 décembre 2005. 97
Seuls les diplômes de formation continue délivrés depuis longtemps et explicitement identifiables en tant que tels, par exemple, les « MBA », « Executive Master in… » et « MPH » peuvent, à titre exceptionnel et avec l'accord de la direction de l'université, conserver leur dénomination actuelle. Art. 6 Pour les diplômes de formation approfondie ou continue d'au moins 60 crédits le terme « master » ne peut être utilisé que suivi de « of Advanced Studies », abrégé « MAS ». Des exceptions pour les dénominations établies depuis longtemps du type « MBA », « Executive MBA » ou « MPH » relèvent de la compétence de l'université. Art. 7 Les certificats et diplômes de formations complémentaires approfondie ou continue de moins de 60 crédits, ne peuvent pas comprendre les termes « bachelor » et « master ». Il convient également de délivrer un « supplément au diplôme » pour les diplômes de Master of Advanced Studies de la formation approfondie et continue (cf. § 4.9). 5.5 Admission aux programmes de Master of Advanced Studies : En principe, l'admis- sion exige une licence, un diplôme ou un diplôme de master (2ème cycle) délivré par une université, une haute école spécialisée ou une haute école pédagogique (ou, éventuellement, sur dossier, un bachelor assorti d'une expérience professionnelle ou un niveau de formation jugé équivalent). Les universités sont libres de définir des conditions d'admission plus restrictives pour certains programmes de Master of Advanced Studies. 5.6 Inscription : Le 1er avril 2004, la CUS a donné mandat à la CRUS « d’harmoniser les conditions d’immatriculation dans les universités, en particulier dans le secteur de la formation continue et approfondie ». Se fondant sur le rapport d’un groupe de travail ad hoc et d’un groupe de travail de la Conférence des secrétaires généraux des hautes écoles suisses (CSHS), la CRUS a adopté le 27 mai 2005 la Réglementation pour l’inscription et le recensement statistique des étudiants en formation continue universitaire : 1. Toutes les personnes participant à des programmes de master ou à des programmes d’études de diplôme ou de certificat (niveaux 2 à 4) en formation continue universitaire doivent s’inscrire comme étudiants. Selon le droit universitaire en vigueur, ils seront officiellement (ré)immatriculés. 2. Ces étudiants seront recensés dans une ou plusieurs catégories distinctes dans la statistique du Système d’information universitaire suisse (SIUS). 3. Lors de toute inscription en formation continue de niveau 2 à 4, on recensera au moins le sexe, la date de naissance, la nationalité, le programme suivi et les diplômes de formation de base ou de formation continue obtenus. Le traitement et l’utilisation de ces données sont soumis aux mêmes dispositions juridiques que celles applicables aux immatriculés aux cursus d’études universitaires. 4. On utilise les numéros d’immatriculation existants. Seules les personnes n’ayant jamais étudié dans une université suisse obtiennent un nouveau numéro d’immatriculation. 5. Le service administratif responsable de la délivrance des diplômes et des certificats est également responsable de l’admission, de l’inscription et du recensement statistique. La coordination de la mise en œuvre de la réglementation a été déléguée à la CSHS, qui, de son côté, sollicite le soutien de l’Office fédéral de la statistique et de l’Association de formation continue universitaire suisse (SwissUni). La CRUS a, par ailleurs, fixé que tous les étudiants en formation continue universitaire (niveaux 2 à 4) soient recensés. 98
5.7 Modification de l'offre en formation continue : L'harmonisation des niveaux et des diplômes de formation continue s'opère dans les universités parallèlement à la mise en œuvre de la Déclaration de Bologne et devrait avoir été engagée avant la fin de 2004. Les aménagements nécessaires relèvent de la responsabilité de chaque université et doivent être coordonnés dans le cadre d'une collaboration entre la Conférence des secrétaires généraux des universités suisses (CSHS) et l’Association de formation continue universitaire suisse (SwissUni). 5.8 Autres dispositions s'appliquant à la formation continue : • SwissUni recommande l’application de l’ECTS pour les cursus d’études de formation continue aboutissant à un MAS, à un diplôme ou à un certificat. Cette démarche implique l’attribution de crédits ECTS dans les plans d’études, l’établissement d’un dossier d’information (« information package »), la remise de suppléments au diplôme et l’utilisation de l’échelle de notation ECTS. Les éléments de formation qui sont liés à la pratique professionnelle (p. ex. situations profession- nelles, stages, supervision, intervision, observation et analyse de situations de travail) donnent droit à des crédits ECTS si elles sont intégrées au concept d’études et font l’objet d’un évaluation appropriée (cf. Recommandations de SwissUni pour l’application de l’ECTS en formation continue universitaire du 10 mars 2005). • Lorsque cela se justifie, des prestations d’études validées dans le cadre de programmes de formation continue universitaire peuvent être pris en compte dans le cadre des études universitaires régulières. Cependant, les diplômes de MAS en tant que tels ne donnent pas droit à l’accès direct au doctorat. • Il est possible d’envisager des cooopérations avec des institutions extra- universitaires, notamment avec les hautes écoles spécialisées, les hautes écoles pédagogiques ou les associations ou groupements professionnels. • Les évolutions à venir au niveau européen dans le domaine de la validation des compétences et qualifications acquises à titre individuel en dehors du cadre universitaire selon le principe de l'apprentissage tout au long de la vie (« life long learning ») doivent être observées et, le cas échéant, devront à terme être prises en considération pour l'admission aux programmes de formation continue. 99
O U ut Fo ni r m ve ils r a sit ti é qu o d n e al co G it n en é ti è n ve u e CHARTER ON LIFELONG LEARNING EUROPEAN UNIVERSITIES’
Copyright © 2008 by the European University Association All rights reserved. This information may be freely used and copied for non-commercial purposes, provided that the source is acknowledged (© European University Association). For ordering information, please contact publications@eua.be or write to: European University Association asbl Rue d’Egmont 13 1000 Brussels, Belgium Tel +32 - 2 230 55 44 Fax +32 - 2 230 57 51 A free electronic version of this publication is available through www.eua.be ISBN: 9789078997009
EUROPEAN UNIVERSITIES’ CHARTER ON LIFELONG LEARNING PREAMBLE EUA has drafted this charter following on from a seminar on Lifelong Learning held in the Sorbonne in December 2007. At this time French Prime Minister François Fillon asked the European University Association to prepare a Charter on this key topic for Europe’s universities and for society in the future. The Charter has been elaborated on the basis of extensive consultation, not only with EUA member universities and Rectors’ Conferences, but also with a wide range of European higher education stakeholder organisations.1 Since their foundation over 800 years ago, Europe’s universities have championed research, fostered a civilised and tolerant society and prepared young people for their role in society and the economy. They have also shown themselves to be remarkably resilient and adaptable institutions, continually developing their role as society evolves. In the twenty first century new expectations and demands on Europe’s universities are mounting rapidly, as social and economic development becomes geared around the concept of a Europe of Knowledge. European citizens need strong, autonomous, responsive and inclusive universities providing research-based education and learning in order to meet the many challenges ahead. These social, and economic challenges are generated in particular by: • the increasing speed of globalisation; • the demographic transformation of Europe into ageing societies; • the rapid pace of technological change. These developments impact on, and require adaptation in, society and from labour markets everywhere. Universities are key actors in this process. The European stage is set for lifelong learning, and the decade of reforms that has taken place to develop the European higher education and research areas now needs to be consolidated and taken forward to address lifelong learning challenges, taking account of existing achievements and good practice in Europe’s universities to meet diversified learner needs. Currently the terminology of lifelong learning embraces many concepts – including initial education for disadvantaged groups, continuing education and training for well-qualified graduates, and post-retirement opportunities for cultural enrichment – and is subject to considerable local, regional and national interpretation. For a European dialogue to be effective in guiding local and national developments, it is important to define better the overarching concepts and practices, and to clarify more precisely the particular contribution to the lifelong learning agenda that can be made by creating a culture of inclusive and responsive European universities. 1 List of organisations can be found in annex. 3
EUROPEAN UNIVERSITIES’ CHARTER ON LIFELONG LEARNING Universities are among a spectrum of institutions that need to respond to these issues. They have a particular opportunity to provide research-based higher education for lifelong learners. Currently European societies are missing out on a huge pool of readily available human talent, and comparing higher education participation rates in Europe with those in other world regions makes disturbing reading and calls for action. Widening access to higher education is not about introducing less qualified students, but rather about supporting all learners with the potential to benefit both themselves and society through participating in higher education. This means reaching out to an increasingly broad range of learners with different motivations and interests: not only offering programmes for professional development adapted to a fast-changing labour market, but also catering for the growing demand for personal development opportunities through the cultural enrichment that universities offer. There is also an urgent need for debate on how lifelong learning provision that will be of benefit to individuals, employers and society as a whole can best, and most fairly, be funded. This impetus to develop more inclusive and responsive universities is not a call for revolution, but rather for evolution. It is often assumed that lifelong learning provision is different in nature to the provision of education to traditional students. In reality, the key challenge is to find ways to open up a wider range of educational services to new learners and to returning learners, and to ensuring continuing opportunities for learners throughout their lives. Expanding the range of learners becomes the key strategic issue, and the key activities for universities to develop are the establishment of systems for fair assessment and validation of all forms of prior learning, and providing relevant, creative and innovative educational programmes. Universities are also aware of the need to engage in and reinforce dialogue with society more broadly – with employers and employee organisations, as well as with parents and students. This can best be achieved by strengthening partnerships at different levels, with particular attention to the local level where needs are most acutely perceived and expressed. The purpose of this Charter, which is written in the form of commitments from universities in addressing the development and implementation of lifelong learning strategies, with a set of matching commitments for governments and regional partners to make, is to assist Europe’s universities in developing their specific role as lifelong learning institutions forming a central pillar of the Europe of Knowledge. 4
EUROPEAN UNIVERSITIES’ CHARTER ON LIFELONG LEARNING UNIVERSITIES COMMIT TO: 1. E mbedding concepts of widening access and lifelong learning in their institutional strategies. Universities will grasp the opportunity to address lifelong learning centrally in their mission and strategy as part of a wider definition of excellence. The complexity of lifelong learning concepts has to be acknowledged and explored as a key aspect of developing the contribution of universities to a culture of lifelong learning. 2. Providing education and learning to a diversified student population. European universities will respond positively to the increasingly diverse demand from a broad spectrum of students – including post secondary students, adult learners, professionals who seek to up-grade skills for the workplace, senior citizens taking advantage of their increasing longevity to pursue cultural interests, and others – for high quality and relevant higher education throughout their life- time. European universities recognise the important contribution that a diversified student body will make to the development of a culture of success and innovation in the institution and wider society, and the need to think how far different types of learners can interact together in a supportive mutual learning environment. dapting study programmes to ensure that they are designed to widen 3. A participation and attract returning adult learners. Flexible and transparent learning paths need to be in place for all learners to access and succeed in higher education in all its different forms. It is an essential responsibility of universities to ensure that this educational offer is always of high quality. European universities acknowledge the diversity of individual learner needs and therefore their responsibility to adapt programmes and ensure the development of appropriate learning outcomes in a learner-centred perspective. They also pledge to play their part in promoting widening participation and continuing education. 4. Providing appropriate guidance and counselling services. Relevant academic and professional guidance, as well as other psychological counselling, should be available for all qualified potential students when needed. This support should be relevant to learners of all ages, and from all social and cultural backgrounds. 5
EUROPEAN UNIVERSITIES’ CHARTER ON LIFELONG LEARNING 5. Recognising prior learning. To ensure that all with the potential to benefit from higher education provision are enabled to do so, it is essential for universities to develop systems to assess and recognise all forms of prior learning. This is particularly important in the context of lifelong learning in a global era where knowledge is acquired in many different forms and places. 6. Embracing lifelong learning in quality culture. Europe’s universities have taken important steps in developing internal quality culture, assuming prime responsibility for the quality of their provision. This work will adapt to an evolving framework for lifelong learning in order to ensure that an appropriate range of targeted learner support services are provided for increasing numbers of more diverse learners. 7. Strengthening the relationship between research, teaching and innovation in a perspective of lifelong learning. Universities’ research and innovation missions can be strengthened through lifelong learning strategies, and universities’ specific contribution to lifelong learning should be underpinned by research. Researchers should also be recognised as a fine example of lifelong learners whose own educational needs are continually evolving, also taking account of the changing skills required by the labour market. Lifelong learning can also be a source of new research methodologies and topics. 8. Consolidating reforms to promote a flexible and creative learning environment for all students. In creating the European higher education and research areas, Europe’s universites are engaged on a path of major reforms that places all learners at the centre. Universities now need to exploit the potential of these reform processes and their tools (ECTS, Diploma Supplement, European Standards and Guidelines for Quality Assurance, Qualifications Frameworks, etc) to enhance the development of a creative lifelong learning environment that is open to a more diverse population of learners, and thus responds to societal needs for the modernisation of higher education. Fully integrating lifelong learning to the mission of universities is essential to enhance the creativity and innovation profiles of institutions. 6
EUROPEAN UNIVERSITIES’ CHARTER ON LIFELONG LEARNING 9. D eveloping partnerships at local, regional, national and international level to provide attractive and relevant programmes. Providing relevant educational provision in a lifelong learning context cannot be done by institutions on their own. The need for structured partnerships – with a range of other educational institutions, employers, employees’ organisations (trade unions) as well as with other stakeholders – is essential if provision is to be responsive, flexible and innovative. 10. Acting as role models of lifelong learning institutions. Universities are not only providers of higher education and research, but also major employers in their own right. They therefore have the potential to act as role models in society by offering lifelong learning opportunities for their own employees – whether academic, administrative or technical and auxiliary staff. They should also be key actors in lobbying for coherent policy development in national systems. 7
EUROPEAN UNIVERSITIES’ CHARTER ON LIFELONG LEARNING Europe’s universities cannot realise these commitments without the concerted actions of governments and regional partners in providing appropriate legal environments and funding. The following commitments are therefore expected from governments to ensure that a suitable environment is created for universities to develop their contribution to lifelong learning. GOVERNMENTS COMMIT TO: 1. Recognising the university contribution to lifelong learning as a major benefit to individuals and society. Governments have a responsibility to ensure that universities are valued for their contribution to lifelong learning, and that this is not perceived as a minor addition to the roles of universities. It is a major cultural shift to respond to the demands of a fast evolving lifelong learning society and of long-term labour market needs, and requires significant financial investment. 2. Promoting social equity and an inclusive learning society. Governments should make efforts to ensure that lifelong learning achievements are valued by individuals, public and private employers and other actors, and that a culture of learning throughout life is shared as a common societal goal. Citizens need to be provided with information on accessing lifelong learning educational opportunities, while Europe’s universities need to be supported to ensure that such opportunities are open to all who have the potential to benefit from higher education at whatever time in their life is appropriate. 3. Including lifelong learning objectives in the missions and work of national QA agencies and systems. Most countries have now developed quality assurance systems for higher education that have a major impact on the nature of programmes developed. Attention to issues of lifelong learning in quality assurance processes is therefore a necessity to ensure that lifelong learning is recognised as a national priority. 4. Supporting the development of appropriate guidance and counselling services. Professional academic guidance, careers advice and welfare services are essential for all learners to find their way successfully through the more flexible provision that 8
EUROPEAN UNIVERSITIES’ CHARTER ON LIFELONG LEARNING is being developed by universities, but particularly important to those individuals most at risk of failing to complete higher education programmes and who have little support from family, friends and colleagues. Irrespective of whether services are delivered within or outside higher education institutions, governments have a responsibility to ensure high professional standards. Governments also need to ensure that guidance, careers and counselling services are linked up in a lifelong learning perspective to provide continuous support to citizens at all levels of education. This support should be relevant to students of all ages, and from all social and cultural backgrounds. 5. R ecognising prior learning. Governments have the responsibility to support and motivate institutions in the recognition of all forms of prior learning. This task can be facilitated through the provision of appropriate incentives to institutions, and by ensuring full integration of prior learning in qualification frameworks. emoving specific legal obstacles that prevent many potential learners 6. R from returning to higher education. Governments should address the systemic obstacles that discourage many potential learners from taking advantage of lifelong learning opportunities. This means taking action on matters such as social security rights, precariousness of employment rights, lack of financial support for lifelong learning, and loss of pension contributions during periods of study. nsuring autonomy and developing incentives for lifelong learning 7. E universities. Governments have a responsibility to ensure that universities have sufficient autonomy to develop their own responses to lifelong learning challenges and to decide their own admission requirements, but also sufficient incentives to be rewarded for pursuing this key mission. Major progess in developing lifelong learning provision can only take place if such a framework of autonomy with incentives is achieved. 8. Encouraging partnerships at regional level with local authorities, employers and agencies. The benefits of high quality lifelong learning provision will largely be realised in Europe’s regions, and regional development agencies, local employers, as well as employees’ organisations (unions) therefore have a high stake in this agenda. Regional partnerships with higher education institutions and social partners need to be strengthened as they are vital to the successful planning and delivery of lifelong learning educational services. 9
EUROPEAN UNIVERSITIES’ CHARTER ON LIFELONG LEARNING 9. Informing and encouraging citizens to take advantage of lifelong learning opportunities offered by universities. As a key aspect of the implementation of national lifelong learning strategy, governments have a special responsibility to ensure that citizens are informed and aware of the varied and diverse opportunities of university based lifelong learning provision. 10. Acting as role models of lifelong learning institutions. Like universities, governments can set standards in society by acting as role models for the policies that they advocate. Governments should ensure that public sector employees therefore are encouraged to benefit from the range of lifelong learning opportunities offered by the universities and other providers. Brussels, July 2008 10
Annex: List of European higher education stakeholder organisations consulted during the drafting process • Business Europe • European Association for the Education of Adults (EAEA) • European Association of Distance Teaching Universities (EADTU) • European Access Network (EAN) • Education International (EI) • European Students’ Union (ESU) • European Trade Union Confederation (ETUC) • European University Continuing Education Network (EUCEN) • European Association of Institutions in Higher Education (EURASHE) • Forum Européen De l’Orientation Académique (FEDORA)
The European University Association (EUA) is the representative organisation of universities and national rectors’ conferences in 46 European countries. EUA plays a crucial role in the Bologna process and in influencing EU policies on higher education, research and innovation. Thanks to its interaction with a range of other European and international organisations EUA ensures that the independent voice of European universities is heard wherever decisions are being taken that will impact on their activities. The Association provides a unique expertise in higher education and research as well as a forum for exchange of ideas and good practice among universities. The results of EUA’s work are made available to members and stakeholders through conferences, seminars, website and publications. European University Association asbl Rue d’Egmont 13 1000 Brussels Belgium Tel: +32 - 2 230 55 44 Fax: +32 - 2 230 57 51 www.eua.be
Vous pouvez aussi lire