Une destination vers la santé! - Le Plan d'action local de santé publique (PAL) 2012-2015
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Le Plan d’action local de santé publique (PAL) 2012-2015 Une destination vers la santé! Adopté par le conseil d’administration le 26 mars 2013
L’ENSEMBLE DU PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE A ÉTÉ RÉALISÉ GRÂCE À LA PRÉCIEUSE COLLABORATION DES PERSONNES SUIVANTES : Rédaction du document et coordination de la Table locale en santé publique: Johanne Roy, coordonnatrice réseau en santé publique et maladies chroniques (1ire et 2e ligne) Membres de la Table locale en santé publique : Mme Anne Doyon, chef des programmes psychosociaux et de santé mentale dans la communauté Mme Véronique Le Hir, chef des programmes enfance jeunesse famille et pédopsychiatrie Mme Nadia Marmen, chef de service obstétrique et cliniques externes Mme Geneviève Proulx, coordonnatrice du programme du soutien à domicile, des services gériatriques et des ressources alternatives à l’hébergement, par intérim Mme Émilienne Rioux, chef du programme gériatrique Mme Émilie Thériault, nutritionniste, programme de lutte contre le cancer Pour la période de janvier à avril 2012 : Mme Claire Lévesque, chef des services psychosociaux et de la pédopsychiatrie, par intérim Mme Linda Bérubé, organisatrice communautaire, direction des programme des personnes en perte d’autonomie Pour la période de janvier à décembre 2012 : M. Marco Roy, coordonnateur du programme du soutien à domicile, des services gériatriques et des ressources alternatives à l’hébergement Un merci spécial pour leur contribution au PAL: Mme Janie Blanchette, conseillère cadre en prévention et contrôle des infections M. Serge Bouchard, coordonnateur local en sécurité civile Mme Édith Lamontagne, adjointe à la direction des services professionnels Dre Nicole Michaud, coordonnatrice médicale des services de 1e ligne Mme Sylvie Normand, secrétaire à la direction des programmes en santé physique M. François Paradis, chef du département de pharmacie Mme Valérie Séguin, infirmière clinicienne, clinique ITSS Révision du contenu: M. Éric Parent, directeur des programmes en santé physique
Mot de remerciements Un sincère merci à tous ceux et celles qui ont participé à l’élaboration du plan d’action local de santé publique, particulièrement les membres de la Table locale en santé publique. Merci pour votre grande disponibilité et surtout pour votre implication dans toute la démarche du PAL. Merci à la Direction de la santé publique de l’Agence de santé et des services sociaux du Bas‐St‐Laurent pour leur disponibilité ainsi que pour les outils proposés afin de faciliter notre travail. Merci à mon patron, Monsieur Éric Parent, directeur des programmes en santé physique pour son soutien mais surtout pour la confiance qu’il m’a accordée dans toute la démarche du PAL. Merci à Madame Geneviève Proulx, directrice des programmes en santé physique par intérim (juin 2012 à janvier 2013) qui, en l’absence de monsieur Parent, s’est montrée très disponible et surtout très compréhensive face à mes moments d’incertitude. Merci à mes équipes de travail qui ont su être « patientes » face à mes absences répétées mais nécessaires à la réalisation du PAL. Merci pour votre support et votre compréhension.
Table des matières Mot du directeur général……………………………….……………………………..……………5 Mot du directeur des programmes en santé physique……………………………..…………..6 Liste des acronymes…………………………………………………………………….…………..7 INTRODUCTION…………………………………….………………………………….….……...8 1. Pourquoi un PAL?.....................................................................................................................8 2. Présentation de notre établissement…………………………...…………………….…….9 3. Coup d’œil sur notre territoire…………………………………………………….………10 3.1 Rimouski...Capitale administrative…..……………………………………..……....11 4. Mieux comprendre le concept de réseau local de services (RLS)…....…………...…...12 4.1 Bref aperçu de notre RLS……………………………………………………………...13 5. Portrait de notre population…………………………………………………………….….14 6. À votre «Santé!»……………………………………………………………………………...16 7. Les déterminants de santé de notre population…………………………………………16 7.1 Déterminants favorables à notre santé……………………………...….…………..17 7.2 Déterminants défavorables à notre santé……………………………....…………..18 8. État de santé de notre population……………………………………………...………...19 8.1 Les maladies chroniques: Toujours une préoccupation……………..…………….20 8.2 En santé mentale: Agir en amont………………………..…………………………..22 8.3 Les traumatismes non intentionnels : Demeurer vigilant……………...………….23 8.4 La prévention des ITSS….Éducation et dépistage!..…….……...………..….24 9. Présentation du plan d’action local de santé publique………………………………...25 9.1 Développement, adaptation et intégration social………………….…..…………26 9.2 Les traumatismes non intentionnels….………………………………...…………..36 9.3 Les habitudes de vie et les maladies chroniques…………………………………..40 9.4 Les maladies infectieuses…………….…..………………………………...………...47 9.5 La santé environnementale……..………….……………………………….………..56 9.6 La santé en milieu de travail…………………..…………………………………….58 11. En résumé: Priorités locales en matière de santé publique..…………………………..59 12. Nos stratégies d’action……………………………………………………………………...60 BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………………….64
Mot du directeur général PAGE 5 Le Centre de santé et de services sociaux de Ri‐ mouski‐Neigette place parmi ses fortes préoccupa‐ tions les actions concertées en matière de santé publique, et ce, dans le sillage des alignements na‐ tionaux et régionaux d'amélioration de l'état de santé de la population. En ce sens, notre organisa‐ tion, tant par son historique à ce chapitre que par ce plan d’action, s’engage à poursuivre l'ensemble des objectifs nationaux, en collaboration étroite Monsieur Michel Beaulieu avec la Direction de la santé publique (DSP) et l’A‐ Directeur général gence régionale. Je tiens à souligner le leadership de Mme Johanne Roy, coordonnatrice réseau en santé publique et maladies chroniques et ses collaborateurs qui ont contri‐ bué de façon remarquable à l’élaboration de ce plan d’action complet, perti‐ nent, lequel est présenté sous le couvert d’ « Une destination vers la santé! ». Ces personnes ont reçu un encadrement très intéressé de la part de Mme Geneviève Proulx, directrice intérimaire des programmes en santé physique et M. Éric Parent, directeur des programmes en santé physique. Les préoccupations couvertes par la santé publique doivent retenir notre attention du fait qu’elles visent essentiellement, par des activités organisées et concertées, à promouvoir les saines habitudes de vie qui conséquemment contribuent à protéger, à améliorer et, le cas échéant, à rétablir la santé de personnes, de groupes ou de notre population entière. Assurer à chacun un niveau de vie adéquat et en santé, voilà une autre préoccupation majeure de notre CSSS. Bonne lecture ! UNE DESTINATION VERS LA SANTÉ! LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 6 Mot du directeur des programmes en santé physique Au nom de ceux et celles qui ont participé à l’élabo‐ ration du présent document et en mon nom person‐ nel, c’est avec plaisir que nous vous présentons le Plan d’action local (PAL) de santé publique du Centre de santé et de services sociaux de Rimouski‐Neigette. Les éléments que l’on y retrouve sont à l’image de ceux que l’on retrouve au niveau régional mais en considérant les spécificités de notre territoire, et ce, dans la foulée du premier plan d’action de santé pu‐ blique élaboré, à l’époque, par le CLSC de l’Estuaire. Monsieur Éric Parent Notre Plan d’action local de santé publique 2012‐2015 Directeur des programmes en nous servira de guide et devra mettre en place les santé physique conditions, les services et les activités qui préviennent les maladies, les traumatismes et les problèmes sociaux. Afin d’en assurer sa mise en œuvre, nous devrons pouvoir compter sur la volonté d’agir, tant du milieu de la santé et des services sociaux que des milieux de garde, des milieux scolaires, communautai‐ res, municipaux et des affaires. En effet, nos expertises variées ainsi que nos pouvoirs d’actions complémentaires sont des atouts pour mener efficacement les actions ins‐ crites vers une réussite. Conformément à la philosophie d’intervention préconisée par le Centre de santé et de services sociaux de Rimouski‐Neigette, les activités du PAL s’appuient sur une intervention précoce dont les assises sont le travail en équipe multidisciplinaire et la collaboration intersectorielle avec les instances locales présentes sur le territoire. Nous convions donc l’ensemble du personnel, les partenaires du Réseau local de ser‐ vices et la population à poursuivre leur mobilisation autour des actions à réaliser afin de promouvoir et améliorer la santé de notre population et ainsi, prévenir les problè‐ mes de santé. Pour ma part, à titre de directeur des programmes de santé physique, je m’engage fermement à soutenir les efforts des personnes et des organisations engagées dans cette entreprise et à favoriser l’aboutissement des projets élaborés collectivement. UNE DESTINATION VERS LA SANTÉ! LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
Liste des acronymes ARVC Association Rimouski Ville Cyclable ASSS Agence de la santé et des services sociaux CALACS Centre d'aide et de lutte contre les agressions à caractère sexuel CAT Centre d’arrêt tabagique CFRN Centre de formation Rimouski‐Neigette CHSLD Centre d'hébergement en soins de longue durée CLSC Centre local de services communautaires COSMOSS Communauté Ouverte et Solidaire pour un Monde Outillé, Scolarisé et en Santé CRBM Centre de recherche sur les biotechnologies marines CSSS Centre de santé et de services sociaux C‐TA‐C C’est assez DCT Diphtérie‐coqueluche‐tétanos ESCC Enquête sur la santé dans les collectivités canadiennes GMF Groupe de médecine familiale IMC Indice de masse corporelle IMDPE Indice de mesure du développement de la petite enfance IMQ Institut maritime du Québec ISQ Institut de la statistique du Québec ISMER Institut des sciences de la mer de Rimouski ITSS Infections transmissibles sexuellement et par le sang MADA Municipalité amie des aînés MADO Maladies à déclaration obligatoire MRC Municipalité régionale de comté MSSS Ministère de la Santé et des Services Sociaux OLO Œufs ‐ lait ‐ orange PAG Plan d’action gouvernemental PAL Plan d’action local de santé publique PAR Plan d’action régional de santé publique PCI Prévention et contrôle des infections PCP Pratiques cliniques préventives PIED Programme intégré d’équilibre dynamique PNSP Programme national de santé publique PSJP Programme de suivi aux jeunes parents PSSE Programmes de santé spécifiques aux établissements RAP Réadaptation ambitieuse des psychoses RLS Réseau local de services de santé et de services sociaux SAD Soutien à domicile SHV Saines habitudes de vie SIPPE Services intégrés en périnatalité et pour la petite enfance à l’intention des familles vivant dans un contexte de vulnérabilité UDI Utilisateurs de drogues injectables UQAR Université du Québec à Rimouski VPH Virus du papillome humain
PAGE 8 INTRODUCTION Le programme national et les problèmes psycho‐ proposée à la population de santé publique 2003‐ sociaux. De son côté, le de son territoire, soit 2012 (PNSP)1 suscite la plan stratégique 2010‐ la MRC de Rimouski‐ mobilisation des acteurs 20152 du ministère de la Neigette. du réseau de la santé et Santé vient appuyer cet‐ Le PAL repose principale‐ des services sociaux te orientation. ment sur les orientations visant l’amélioration de Le Plan d’action local de du Programme national la santé et du bien‐être santé publique 2012‐ de santé publique (PNSP) de la population. Ce 2015 (PAL) du CSSS de et du Plan d’action programme met l’em‐ Rimouski‐Neigette cons‐ régional en santé publi‐ phase sur des actions titue en quelque sorte que (PAR) 2010‐2015: communes et concer‐ l’offre de service en « Gardons le cap sur la tées, réalisées en amont promotion, prévention santé ».3 avant que surviennent et protection de la santé les problèmes de santé 1. Pourquoi un PAL? « Le PAL est un guide Chaque Centre de santé et de services sociaux (CSSS) doit évaluer, mettre à jour et assurer la mise en œuvre d’un plan d’action local de santé publique (PAL) élaboré pour atteindre une selon les particularités de sa population. Dans cette démarche, le concept de respon‐ sabilité populationnelle prend tout son sens en liant les intervenants du réseau de la destination bien santé et des services sociaux avec leurs partenaires des autres secteurs d’activités pour qu’ils coordonnent leurs services et actions et travaillent ensemble en vue de précise soit répondre aux besoins de la population. Le PAL est un guide pour nous permettre d’at‐ l’amélioration de teindre une destination bien précise soit l’amélioration de l’état de santé de notre communauté. Pour y arriver, certaines exigences sont nécessaires pour réaliser l’en‐ l’état de santé de semble des activités du PAL soient : notre communauté. » Une intégration des services en santé publique à l’intérieur du CSSS de Rimouski‐Neigette permettant une meilleure fluidité et une meilleure offre de service auprès de la population; Un partenariat avec les organismes du milieu permettant une meilleure cohé‐ rence et une optimisation des soins et services offerts à la population; Une mise en commun d’objectifs clairs de tous les partenaires afin d’avoir des orientations communes. La mise en place d’une Table locale en santé publique a permis d’établir une vision et des objectifs communs. L’implication et la participation de certains acteurs à l’intérieur du CSSS de Rimouski‐Neigette ont été essentielles. L’alliance avec les par‐ tenaires du milieu sera aussi nécessaire pour assurer une intervention optimale en santé publique. La Table locale en santé publique aura comme mandat d’assurer le suivi du PAL. LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 9 2. Présentation de notre établissement Le CSSS de Rimouski-Neigette Parce que rien n’égale la santé! Le Centre de santé et de services sociaux de Rimouski‐Neigette (CSSSRN) a pour mission d’assurer la prestation de services continus, accessibles, sécu‐ Hôpital régional ritaires et respectueux des droits des personnes. La prestation des services vise à réduire ou à résoudre les problèmes de santé et de bien‐être ainsi qu’à satisfaire les besoins de la population. Le CSSS de Rimouski‐Neigette met à la disposition de la population une gamme complète de soins et de services de haute qualité appuyée par l’expertise de ses intervenants et par un plateau technique en constante évolution. Le Centre de santé et de services sociaux de Rimouski‐Neigette compte trois principales installations, soit : un hôpital régional de soins généraux, spécialisés et surspécialisés de courte durée en santé physique et de courte et longue durée en santé mentale; CLSC un centre local de services communautaires (CLSC); un centre d'hébergement (CHSLD). source: www.chrr.qc.ca Des intervenants et des médecins engagés pour toute une population! Le Centre de santé et de services sociaux de Rimouski‐Neigette est fier de pouvoir compter sur une équipe d'intervenants et de médecins compétents pour réaliser sa mission et relever les défis qui s'y rattachent. CHSLD Le CSSS de Rimouski‐Neigette est l'un des plus importants employeurs de la région. Il peut compter sur une équipe dynamique d’administrateurs, de ges‐ tionnaires, d’employés, de médecins et de bénévoles qui s’affairent à bâtir cette organisation dont la mission fondamentale est d’améliorer la santé et le bien‐être de la population dont elle a la responsabilité. source: www.chrr.qc.ca LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 10 3. Coup d’œil sur notre territoire Répartition de la population u e u x F leu- MRC Rimouski‐Neigette e majes t a r l te ter- Municipalités Population Bordé e p a s u n v Esprit‐Saint 398 t- L a u r ent et r ico- Trinité‐des‐Monts 265 ve S i o n a g u r a l à vocat Rimouski 47 232 ritoir e r o u r i s ti que, la Saint‐Anaclet‐de‐Lessard 2 744 re s t i ère et t Saint‐Eugène‐de‐Ladrière 444 le, f o s k i - N e igette Saint‐Fabien 1 993 imou M RC R 3 4 9 h a- Saint‐Marcellin 346 5 5 Saint‐Narcisse‐de Rimouski 1 087 p te p lu s de com illet 201 1). Saint‐ Valérien 840 bitan t s (ju TOTAL : 55 349 personnes Source : Institut de la statistique du Québec au 1er juillet 2011. Source: www.mrcrimouskineigette.qc.ca LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 11 3.1 Rimouski...Capitale administrative! Plus de 80 % de la population de la me la technopole maritime en rai‐ MRC de Rimouski‐Neigette vit son de la concentration des éco‐ dans l'agglomération de Rimouski, les, instituts et laboratoires dédiés la capitale administrative de la aux sciences et techniques mariti‐ région. mes, comme l'Institut maritime du La vitalité économique de la ville Québec (IMQ), l'Institut des Promenade de la mer de Rimouski repose sur ses infras‐ sciences de la mer (ISMER), le Rimouski Centre de recherche en tructures en santé et en éduca‐ biotechnologies marines (CRBM), tion, sa fonction publique et ses secteurs commerciaux et de servi‐ le Centre interdisciplinaire de ces et ainsi que sur son secteur développement de la cartographie Plus de 80 % de la industriel. des océans et Innovation population de la maritime. MRC de Par ailleurs, la ville de Rimouski Rimouski-Neigette s'est imposée au fil des ans com‐ Source: www.mrcrimouskineigette.qc.ca vit dans l'agglomération de Rimouski, la Et un milieu culturel diversifié... capitale Le dynamisme culturel de la ville de Rimouski est particulièrement diversifié: administrative de théâtre, musique, danse, spectacles, grands événements, métiers d'art, la région. musées, etc. L'offre d'équipements ou d'espaces récréo‐touristiques est particuliè‐ rement généreuse avec la présence de pistes cyclables, sentiers pédestres, équipements de sport, réserves fauniques, Musée de la mer, Parc national du Bic, etc. Enfin, l'industrie touristique ainsi que toute la population tirent donc profit de tout ce potentiel. Source: www.mrcrimouskineigette.qc.ca LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 12 4. Mieux comprendre le concept du réseau local de services (RLS) Le concept de Réseau Local de Services de santé et de services so‐ ciaux (RLS) découle de la transformation du réseau de la santé et des services sociaux. Le RLS est le regroupement des ressources pré‐ sentes sur le territoire. Au cœur du RLS, le CSSS agit en tant qu'ani‐ mateur pour promouvoir et faciliter le travail en partenariat. Le maillage entre les ressources du RLS vise notamment à : Consolider les services de proximité; Améliorer l'accessibilité et la qualité des services; Faciliter le cheminement des usagers à travers le réseau. Le succès du RLS repose principalement sur la collaboration volontaire et autonome de partenaires diversifiés qui s'engagent autour de projets communs dont l'objectif est d'améliorer l'état de santé globale de la population du territoire. Source: msss.gouv.gc.ca LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 13 4.1 Bref aperçu de notre RLS Cliniques privées et pharmacies Milieux sociaux économiques Les municipalités Centre local d’emploi Esprit‐Saint 12 cliniques médicales privées Centre local de développe‐ Trinité‐des‐Monts 2 groupes de médecine ment Rimouski familiale accrédités (GMF) Saint‐Anaclet‐de‐ 17 pharmacies communautaires Lessard Centre jeunesse Saint‐Eugène‐de‐ 12 cliniques dentaires Ladrière (20 dentistes) Centre de protection de l’enfan‐ Saint‐Fabien ce et de la jeunesse Saint‐Marcellin Saint‐Narcisse‐de‐ Rimouski Centres de la petite Milieux de l’éducation Saint‐Valérien enfance (CPE) Commission scolaire des Phares 14 écoles primaires Entreprises d’économie sociale 4 écoles secondaires Coup de main à domicile 4 écoles primaires et secondaires Centre Périnatal Entre deux vagues 1 centre de formation pour adultes 1 centre de formation professionnelle Beaucoup d’autres partenaires Cégep de Rimouski impliqués dans le milieu Institut Maritime du Québec (IMQ) Université du Québec à Rimouski (UQAR) 48 organismes communautaires reconnus par l’Agence de santé et des services sociaux du BSL Centres de réadaptation Centre de réadaptation en dépendance (L’Estran) Centre de réadaptation en déficience physique (L’Interaction) Centre de réadaptation pour les personnes présentant une déficience intellectuelle ou en troubles envahissants du développement (CRDITED) Le CSSS de Rimouski‐Neigette est la base du RLS LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 14 5. Portait de notre population Une population stable comportant un grand défi : Le vieillissement! Selon les données de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ) de 2011, la popu‐ lation de la MRC Rimouski‐Neigette s’élevait à 55 349 personnes. Une mince aug‐ mentation par rapport à 2006. Une légère augmentation de 0,7 % de la popula‐ tion est prévisible d’ici 2016. Les nouvelles projections de population de l’ISQ nous confirment que la population de notre MRC demeurera stable pendant en‐ core plusieurs années. Par contre, notre région doit se préparer au vieillissement de sa population. En effet, ce phénomène prédit sera bien présent. Il est prévu, selon les statistiques, une croissance de plus de 28 % des personnes de 85 ans et plus pour notre MRC. Le Québec se situerait quant à lui à 23 %.* Pour faire face à cet enjeu social im‐ portant, des actions concertées issues d’un partenariat entre les acteurs‐clé se‐ ront nécessaires. Ce phénomène ne doit pas être considéré comme un fardeau mais bien comme une occasion d’agir dans un but commun qui est de favoriser l’autonomie des personnes âgées. Afin de bien relever ce défi, le CSSS de Rimouski‐Neigette a fait preu‐ ve de leadership en relançant les activités de la Table de concerta‐ tion des aînés. Cette instance regroupe l’ensemble des partenaires clés de notre réseau local de services et permettra de bien cibler les actions à mettre en place pour composer avec le vieillisse‐ ment de la population . *Données fournies par l’Agence de santé et des services sociaux du Bas-St-Laurent LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 15 5. Portait de notre population ...la suite! Notre espérance de vie s’est accrue! En plus du phénomène du vieillissement, notre territoire se démarque par la longévité de sa population. En effet, pour la MRC de Rimouski‐ Neigette l’espérance de vie se situe à 82,1 ans. Il est à noter que l’espérance de vie de notre MRC est supérieure à celle du Québec qui se situe à 81,1 ans.* Auto-évaluation de l’état de santé Dans la MRC de Rimouski‐Neigette, 66 % des personnes âgées de 12 ans et plus considèrent leur état de santé comme étant très bonne ou excellente. Pour le Québec, la proportion se situe à 59 %.* Satisfaction de la vie en général La MRC de Rimouski‐Neigette maintient toujours ses lettres de noblesse quand à la satisfaction de la vie. En effet, près de 96 % de la population de 12 ans et plus est satisfaite ou très satisfaite de sa vie en général*. La mesure de satisfaction est définie comme étant le bien‐être physique, mental et social. Lorsque l’on compare les données de notre MRC aux données provinciales, on peut observer que notre MRC affiche un taux plus élevé que le Québec à ce sujet (92,9 %).* *Données fournies par l’Agence de santé et des services sociaux du Bas-St-Laurent LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 16 6. À votre « SANTÉ »! On connaît tous ce vieux dicton qui dit que notre plus belle richesse est la santé. Mais que signifie « Être en santé »? Être en santé, ce n’est pas seulement l’absence de maladie! La santé est définie comme « la capacité physique, psychique et sociale des personnes d’agir dans leur milieu et d’accomplir les rôles qu’elles entendent assumer d’une manière acceptable pour elles–mêmes et pour les groupes dont elles font partie »4 Qu’est-ce qui influence notre santé? « Plus une L’environnement socio‐économique, politique et physique influence notre santé. personne cumule C’est ce qu’on appelle les déterminants de la santé. La santé publique fait réfé‐ rence essentiellement aux interventions et aux activités qui agissent sur les dé‐ de déterminants terminants de la santé. positifs, Les déterminants de la santé interagissent entre eux et génèrent des meilleures sont conditions de vie qui ont une influence sur la santé. Les actions en santé publique agissent non seulement sur les individus, tels leurs ses chances d'être comportements en matière de santé et le mode de vie, mais également les en santé ! » facteurs tels que le revenu et le statut social, l'instruction, l'emploi, les conditions de travail, l'accès aux services de santé appropriés et l'environnement physique. Ce qu’il faut retenir c’est que plus une personne cumule de déterminants posi‐ tifs, meilleures sont ses chances d'être en santé ! 7. Les déterminants de santé de notre population -Les faits saillants- La présentation des déterminants de la santé favorables ou défavorables nous permet de mieux reconnaître les facteurs qui modulent la santé de notre population. Un portrait des déterminants de la santé est un incontournable afin de mieux cibler nos interventions en santé publique. LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 17 7.1 Déterminants favorables à notre santé Environnements socio‐économiques Niveau de scolarité* L’état de santé s’améliore avec le niveau d’instruction. C’est un des marqueurs les plus significatifs de l’état de santé et de prospérité. Le niveau d’instruction augmente la possibilité d’avoir un emploi rémunérateur et satisfaisant. Dans notre MRC pour la période 2007‐2009: Près de 48 % des 25 à 64 ans détiennent un certificat ou diplôme d’un cégep ou d’une université. Cette proportion se situe à 44 % au Québec et à 35 % pour la population bas laurentienne. Pour notre MRC, 93 % des mères possèdent un minimum d’un diplôme de secondaire 5 par rapport à 88 % au Québec. Pour le Bas‐St‐Laurent, la proportion se situe à 87 %. Revenus* Notre état de santé est influencé par notre capacité financière permettant de combler les besoins de base et accéder aux loisirs. Le revenu moyen dans notre MRC est inférieur à celui du Québec. En contre partie, notre MRC se situe favorablement en termes de personne à faible revenu par rapport au Québec: 5 % des familles vivent sous le seuil du faible revenu par rapport à 10 % pour le Québec (2009); Le pourcentage d’adultes prestataires des programmes d’assistance sociale (18 à 64 ans) est légère‐ ment inférieur à celui du Québec (6 % contre 7 %) (2011). Comportements liés à la santé Habitudes de vie* Par définition, les habitudes de vie touchent l’alimentation, l’activité physique, la consommation de tabac et d’alcool. Des données régionales (2009‐2010) nous confirment que 52 % des Bas‐Laurentiens de 12 ans et plus consommaient régulièrement des fruits et légumes, ce qui se situe dans la moyenne québécoise (52 % au Québec). Cette tendance régionale est encourageante pour notre MRC. Toutefois, des efforts seront à poursuivre ou à consolider pour améliorer les habitudes de vie de notre population. Allaitement* Nul besoin de faire reconnaître les bénéfices de l’allaitement sur la santé. Le PNSP vise à augmenter le taux et la durée de l’allaitement. Pour notre MRC, entre 2003 et 2011, on observe une augmentation de la proportion de femmes qui ont allaité lors du séjour au service de maternité, soit 85,4 à 90,1 %. De plus, au cours de cette même période, on observe une augmentation de la proportion de femmes qui ont allaité exclusivement à la sortie du service de maternité, soit 68,3 à 78 %. Accès à un médecin de famille* Les services de santé de qualité font partie des déterminants de la santé car ils sont souvent nécessaires pour prévenir la maladie et, surtout, la traiter une fois qu’elle s’est installée. Pour la MRC de Rimouski‐Neigette, 83,2 % de la population âgée de 12 ans ou plus déclare avoir un médecin de famille contre 74,9 % au Québec. Cette situation se maintient depuis 2005. *Données fournies par l’Agence de santé et des services sociaux du Bas-St-Laurent LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 18 7.2 Déterminants défavorables à notre santé Absence d’emploi et conditions de travail* L’absence d’emploi et certaines conditions de travail ont un effet marqué sur la santé physique, la santé mentale et sur l’intégrité sociale. Être sans emploi prive les gens de revenus, d’un sentiment d’identité sociale et du sentiment d’avoir une place reconnue dans la société. Parmi les quelques 30 195 personnes âgées de 25 à 64 ans que compte la MRC Rimouski‐ Neigette en 2006, 21 830 occupent un emploi, ce qui correspond à un taux d’emploi de 72 %. Ce taux est plus bas que celui du Québec qui lui se situe à 74 %. Quant aux chômeurs, soit les personnes qui sont à la recherche d’un emploi, ils constituent 1635 personnes dans la MRC, ce qui représente 7 % de la population active (Québec 6 %). Habitudes de vie défavorables* Les mauvaises habitudes de vie ont une énorme influence sur la santé et sont responsa‐ bles de la très grande majorité des décès prématurés et de l’invalidité dans nos sociétés. Plusieurs études ont démontré l’impact du poids corporel sur le risque de maladies car‐ diovasculaire, de diabète et de certains types de cancer (Santé et bien‐être social Canada). Les données statistiques indiquent que 35,9 % de la population âgée de 18 ans et plus habi‐ tant la MRC Rimouski‐Neigette présente un excès de poids (IMC**=25 à 29,9) comparative‐ ment à 33,9 % pour le Bas‐St‐Laurent et 32,8 % pour le Québec. **Indice de masse corporelle Faibles revenus* En 2010, le revenu personnel disponible (après impôts) se situait à 25 165 $ pour notre MRC contre 26 642 $ pour le Québec. Environnement bâti insuffisant* Pour agir de façon durable sur la santé de notre population, il faut créer des environne‐ ments ruraux et urbains favorables à la santé. L’environnement bâti, ce sont les systèmes de transport (réseau routier, transport en commun, transport actif), le mode d’occupation du sol et les structures physiques (habitations, commerces, espaces récréatifs ou résidentiels) ainsi que le design urbain (rues, trottoirs, circulation, architecture, etc.).3 Considérant le nombre d’individus qui y vivent, notre MRC accuse des faiblesses à cet égard.* *Données fournies par l’Agence de santé et des services sociaux du Bas-St-Laurent LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 19 8. État de santé de notre population Certains enjeux sont à considérer! Le vieillissement de la population et nement favorable à la santé » pré‐ la prévalence croissante de certains sente des conditions propices à la facteurs de risque, ‐ le surplus de santé. Dans le cas des saines habi‐ Loin d’être poids par exemple‐, ne font tudes de vie et de la prévention réservée aux qu’accroître le fardeau des des problèmes reliés au poids, un milieux maladies chroniques telles que le environnement favorable signifie cliniques, la cancer, le diabète, les maladies que ces « conditions » aideront à prévention cardiovasculaires et les maladies faire des choix sains, à adopter des concerne tous respiratoires. La prévention devient comportements alimentaires meil‐ les milieux de donc un enjeu de société à leurs pour la santé (ex.: accès à des vie (milieu prioriser. L’acquisition et le aliments sains) et à avoir un mode scolaire, milieu maintien de saines habitudes de vie de vie physiquement actif (ex.: municipal, etc.) et seront donc des approches à transport actif). Elles contribueront de travail. considérer pour agir efficacement aussi à développer et à maintenir auprès de notre population afin de l’estime de soi et une bonne image contrer les maladies chroniques. corporelle5. Il faut aussi reconnaître que la Loin d’être réservée aux milieux création d ’ e n v i r on n e m e n t s cliniques, la prévention concerne favorables au changement sera tous les milieux de vie (milieu aussi nécessaire, et ce, au‐delà de scolaire, milieu municipal, etc.) et la bonne volonté et de la motiva‐ de travail. tion. Par définition, un « environ‐ LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 20 8.1 Les maladies chroniques: Toujours une préoccupation! L’hypertension, l’arthrite, les problèmes de la thyroïde, l’asthme, les ma‐ ladies cardiaques et le diabète sont les maladies chroniques les plus fré‐ quentes dans notre population. Par définition, « Les maladies chroniques apparaissent lentement en général, elles du‐ rent longtemps et sont le plus souvent incurables. Une maladie chroni‐ que peut considérablement réduire la capacité de la personne qui en souffre à travailler, à faire des études ou à veiller à ses besoins quoti‐ diens. » Source: Conseil canadien de la santé, 2007, Rapport sur les résultats de santé. Sensible à cette réalité, le CSSS de Rimouski‐Neigette a développé une offre de services des plus complète et avant‐gardiste en matière de prise en charge de la clientèle atteinte de maladies chroniques. En effet, notre établissement s’est muni d’équipes de professionnels dédiés aux mala‐ dies chroniques. Composées d’infirmières cliniciennes, nutritionnistes, kinésiologues, inhalothérapeute et physiothérapeutes, ces équipes assu‐ rent un suivi de la clientèle atteinte de maladies chroniques dont le dia‐ bète, les maladies cardiaques, les maladies pulmonaires et les problèmes reliés au système locomoteur. Une partie de ces équipes parcourent les cliniques médicales de notre MRC dans le but d’offrir un service de proxi‐ mité et accessible à toute la population afin d’intervenir rapidement, et ce, afin de contrer les impacts de la maladie. Des efforts seront à poursuivre et à consolider au cours des prochaines années afin d’utiliser de façon optimale ces services. Des actions en amont seront nécessaires pour agir le plus tôt, et ce, avant le développe‐ ment de la maladie. LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
8.1 Les maladies chroniques: PAGE 21 Toujours une préoccupation! (suite) Le cancer…poursuivre nos actions! Au cours de l’année 2007, 336 personnes de tout âge de la MRC Rimous‐ ki‐Neigette ont reçu un diagnostic de cancer. Les sites tumoraux les plus fréquents sont le cancer du sein, le cancer de la prostate, le cancer du poumon et le cancer du côlon. Malheureusement, le cancer demeure la cause première cause de décès dans notre MRC. Le cancer du poumon est la première cause de décès par cancer (2005‐2007) et représente à lui seul près de 30 % des décès par cancer. Le CSSS de Rimouski‐Neigette offre des services complets tant en matière de dépistage, traitement, suivi et prévention de la maladie. Beaucoup d’efforts seront à déployer en collaboration avec les partenaires du mi‐ lieu afin d’agir en amont, entre autres, sur les saines habitudes de vie, et ce, afin de prévenir cette maladie. Mieux vaut prévenir que guérir! Bon nombre de maladies chroniques sont donc évitables et la prévention demeure la clé pour les éviter. Des actions concertées au ni‐ veau des saines habitudes de vie seront donc nécessaires pour contrer les maladies chroni‐ ques. Il devient essentiel de promouvoir les saines habitudes de vie en donnant priorité au déve‐ loppement d’environnements favorables. Une priorité pour notre MRC! LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 22 8.2 En santé mentale: Agir en amont! Au même titre que les maladies chroniques, les problèmes de santé mentale sont une source de préoccupation dans notre MRC. L’Organisation mondiale de la santé (OMS) définit la santé mentale comme « Un état de bien‐être dans lequel une personne peut se réaliser, surmonter les tensions normales de la vie, accomplir un travail productif et contribuer à la vie de sa communauté. Dans ce sens positif, la santé mentale est le fondement du bien‐être d’un indi‐ vidu et du bon fonctionnement d’une communauté ». Afin d’y voir clair, voici un portrait de notre population : Auto‐évaluation de la santé mentale Pour la MRC de Rimouski‐Neigette, 79 % de la population âgée de 12 ans et plus considère leur santé mentale comme étant excellente ou très bonne. La proportion observée au Québec pour sa part se situe à 75 %.* Détresse psychologique La proportion des personnes affichant une probabilité élevée de détresse psychologique serait légèrement inférieure dans Rimouski‐Neigette (3,6 %) comparativement au Bas‐St‐Laurent (4,5 %) et au Québec (5,6 %). Le nombre d’individus affectés par une détresse psychologique dans no‐ tre MRC touche tout de même près de 1600 personnes.* Suicide La mort par suicide demeure une inquiétude dans notre population. En effet, entre 2005 et 2009, la mort par suicide est supérieure par rapport au Québec, soit 18 décès par suicide pour 100 000 habitants contre 15 pour 100 000 au Québec. Le CSSS de Rimouski Neigette offre des services complets en matière de prise en charge (soins et suivis) en santé mentale. D’autres efforts seront à poursui‐ vre ou à consolider au cours des prochaines années afin de poser des actions ciblées notamment dans les programmes préventifs en santé mentale et en dépendances, et ce, via le PAL en santé mentale. *Données fournies par l’Agence de santé et des services sociaux du Bas-St-Laurent LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 23 8.3 Les traumatismes non intentionnels : Demeurer vigilant! Les traumatismes non intentionnels demeurent encore trop élevés dans notre MRC. Malgré une diminution du nombre de victimes de la route entre 2003 et 2011, le nombre de victimes de la route décédées ou bles‐ sées gravement demeure élevé par rapport à la moyenne québécoise. Rendre les environnements plus sécuritaires demeure une cible de choix puisque ceux‐ci protègent, simultanément et en tout temps, toutes les personnes qui s’y trouvent. Des interventions auprès des décideurs seront à considérer afin de poser des actions concrètes en matière de sécurité routière. En ce qui a trait à la morbidité et la mortalité liées aux chutes et aux blessures à domicile, on observe une diminution du taux d’hospitalisa‐ tion dû aux chutes depuis 2011. Beaucoup d’actions ont été entreprises par notre CSSS en collaboration avec certains partenaires du milieu au cours des dernières années afin de réduire la morbidité et la mortalité lié aux chutes. D’autres actions sont à prévoir afin de contrer cette problématique. LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 24 8.4 La prévention des ITSS* Éducation et dépistage! Une hausse de la chlamydia est observée à travers le Québec. Notre région n’est malheureusement pas à l’abri de cette réalité. Bien que le nombre de cas diagnostiqués avec une chlamydia soit en baisse entre 2005 et 2011, des ac‐ tions renforcées seront nécessaires afin de mieux contrôler cette problémati‐ que. Les jeunes de 15 à 24 ans constituent le segment de la population qui compte le plus grand nombre de personnes infectées par une ITSS. Il faut reconnaître que les ITSS peuvent avoir des conséquences aussi graves que l’infertilité, la cirrhose du foie, une déficience immunitaire chronique et contribuer au déve‐ loppement de divers types de cancer. Une lutte efficace contre les ITSS implique d’intervenir non seulement en amont des problèmes pour créer des environnements favorables à la promo‐ tion et à la prévention des ITSS, mais aussi sur le plan de l’organisation et de l’accès aux soins et aux services. Cette lutte exige l’engagement des divers ac‐ teurs mais doit aussi obtenir l’appui et l’implication de la population.6 Face à cette réalité, le CSSS de Rimouski‐Neigette est à consolider son offre de services en matière de prévention, de dépistage et de prise en charge des ITSS afin de mieux intervenir auprès des jeunes. LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 25 9. Présentation du plan d’action local de santé publique Le Programme national de santé publique (PNSP) est un outil prescrit par la Loi sur la santé publique. Tel que stipulé en introduction, le Plan d’action régional (PAR) de santé publique est un alignement découlant du PNSP. En conformité avec le PAR, le PAL cible des actions en fonction de ses spécificités locales. Chaque activité énoncée devra être suivie par la Table locale en santé publique qui s’assurera que toutes les actions proposées soient réalisées par l’ensemble des partenaires concernés. Voici la démarche schématique du PAL : Programme national de santé publique (PNSP) Plan d’action régional de santé publique (PAR) Plan d’action local de santé publique (PAL) (grandes orientations) Suivi de la mise en œuvre des activités ou actions via la Table locale en santé publique par des plans d’action spécifiques Mode d’emploi du PAL Le plan d’action local de santé publique est pré‐ senté en fonction de six domaines d’interven‐ tion soient: Développement, intervention et intégra‐ tion sociale Les habitudes de vie et maladies chroniques Les traumatismes non intentionnels Les maladies infectieuses La santé environnementale La santé en milieu de travail Chaque domaine d’intervention comprend un ensemble d’activités de santé publique qui répond aux orientations du PNSP du PAR. Pour chaque domaine, nous présentons une définition et nous situons notre position locale en termes de santé publique. LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
PAGE 26 9.1 Développement, adaptation et intégration sociale Le domaine du développement, de l’adaptation et de l’intégration sociale couvre différentes périodes de l’existence. Les interventions visent à: Prévenir les problèmes entourant la naissance; Favoriser le développement sain des enfants au cours de la petite enfance; Soutenir le développement des compétences personnelles et sociales des individus tout au long de leur vie et à favoriser leur participation à la vie sociale. (Tiré du PNSP 2003‐2012, mise à jour 2008) Notre position locale Faits saillants entre 2003 et 2011 Diminution du nombre d’enfants prématurés de < 37 semaines. Résultat stable concernant le nombre d’enfants avec un retard de croissance intra‐utérine. Augmentation d’enfants et d’adolescents qui subissent des abus physiques et psychologiques, des agressions sexuelles et surtout de la négligence. Nos données demeurent plus élevés que la moyenne québécoise. Diminution du taux de suicide mais demeure toutefois élevé par rapport au Québec. Pas de diminution claire des taux de prescriptions d’anxiolytiques/sédatifs ou hypnotiques chez les plus de 65 ans. LE PLAN D’ACTION LOCAL DE SANTÉ PUBLIQUE 2012-2015
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