Soirée d'études Cassiel Gaube (BE) SORTIE DE RÉSIDENCE / SHOWING - La Raffinerie Bruxelles 19.03 - 19:00 - Charleroi Danse

La page est créée Émilie Dumont
 
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PRO                         La Raffinerie
      S 1                             Bruxelles
     G
    E 202                         19.03 — 19:00
L

                    TRIO

        Soirée d’études
        Cassiel Gaube            (BE)

        SORTIE DE RÉSIDENCE / SHOWING

        COPRODUCTION CHARLEROI DANSE
± 60’                                            —
—                                                PRODUCTION
CRÉATION                                         Hiros
Cassiel Gaube                                    DISTRIBUTION
DANSE                                            ART HAPPENS
Cassiel Gaube, Federica “Mia” Miani,             COPRODUCTION
Diego “Odd Sweet”Dolciami                        Charleroi danse - centre chorégraphique de
DRAMATURGIE                                      Wallonie-Bruxelles, La Ménagerie de Verre,
Liza Baliasnaja, Matteo Fargion, Manon Santkin   Centre Chorégraphique National de Caen en
SOUTIEN TECHNIQUE & LUMIÈRES                     Normandie dans le cadre de l’Accueil-studio,
Luc Schaltin                                     Kunstencentrum BUDA (Kortrijk),
                                                 workspacebrussels, wpZimmer, C-TAKT,
                                                 CCN-Ballet national de Marseille dans le cadre
                                                 de l’accueil studio / Ministère de la Culture,
                                                 KAAP, La Manufacture CDCN Nouvelle-Aquitaine
                                                 Bordeaux - La Rochelle, Danse élargie 2020,
                                                 CND Centre national de la danse, les ballets C
                                                 de la B dans le cadre de résidence Co-laBo, La
                                                 Place de la Danse - CDCN Toulouse / Occitanie
                                                 dans le cadre du dispositif Accueil
                                                 Studio, CNDC Angers, Le Phare - CCN du Havre
                                                 Normandie, Le Dancing CDCN Dijon Bourgogne-
                                                 Franche-Comté
                                                 SOUTIEN
                                                 Flemish Government, Kunstenwerkplaats, Teatro
                                                 Municipal do Porto, Iaspis The Swedish Arts
                                                 Grants Committee’s International Programme
                                                 for Visual Artists, Tanzhaus Zürich, School
                                                 van Gaasbeek, Le Quartz - Scène nationale de
                                                 Brest, ONDA
                                                 REMERCIEMENTS
                                                 Erik Eriksson, Yonas Perou

                              Dates à venir
        Première : 13,14 & 15 mai - Les Subsistances / CN D Lyon
                       30 mai - C TAKT - Neerpelt
           15,16 & 17 novembre -Ménagerie de Verre - Paris
FR

  Après ses études à P.A.R.T.S., Cassiel Gaube s’est dédié à la
  pratique et à l’analyse de la house dance, style né dans les clubs
  de Chicago et New York dans les années 80.
  Pour cette deuxième création, il élabore un trio avec deux autres
  interprètes de la scène des danses urbaines, et poursuit sa
  recherche sur l’inépuisable réservoir de pas, de rythmes et de
  combinaisons offerts par cette discipline.

  NL

  Na zijn opleiding aan P.A.R.T.S. heeft Cassiel Gaube zich gewijd
  aan de uitvoering en de analyse van house dance, stijl die zijn
  oorsprong heeft in de clubs van Chicago en New York in de
  jaren ’80.
  Voor deze tweede creatie werkt hij in een trio met twee andere
  artiesten van de urban dance scene en zet hij zijn onderzoek
  verder naar de onuitputtelijke bron van passen, ritmes en
  combinaties die deze discipline heeft voortgebracht

  EN

  After studying at P.A.R.T.S., Cassiel Gaube devoted himself to the
  practice and analysis of house dance, a style born in the clubs
  of Chicago and New York in the 1980s. For his second creation,
  he is developing a trio with two other performers of the urban
  dance scene, continuing his research into the huge wealth of
  steps, rhythms and combinations this discipline offers.

Soirée d’études
La musicalité des corps
C’est en passant par la danse hip-hop que votre
intérêt pour la danse « house » s’est développé ?

                     En fait, la « house dance » est l’une des danses que l’on
                     retrouve dans l’archipel des danses hip-hop. Elle s’est
                     principalement développée dans les clubs, sur de la musique
                     house, mais avec un vocabulaire corporel qui est vraiment issu
                     du hip-hop. La house est vraiment une synthèse — encore en
                     mouvement aujourd’hui — de toute une série de danses, c’est
                     pour cela qu’elle m’intéresse vraiment. C’est ce que j’aime
                     beaucoup et c’est ça qui fait aussi que je l’emploie comme point
                     d’entrée dans mon étude des danses sociales et urbaines, dont
                     la danse hip-hop et par extension la danse house font partie.

Vous voyez un lexique plus codifié et plus riche dans
lequel piocher avec la danse house ?

                     Ce qui m’intéresse, c’est de développer un objet
                     chorégraphique au sein d’un écosystème de pratiques déjà
                     préexistantes, complexes et précisément organisées. Je
                     cherche à emmener cette complexité existante au niveau
                     suivant, en me basant sur le travail réalisé par tous les gens qui
                     sont passés avant moi.
                     Je ne veux pas repartir de zéro, mais poursuivre le travail
                     d’expérimentation que d’autres danseurs ont déjà commencé
                     avec tellement de clarté et d’intelligence.
                     Ce que j’essaye de dire, c’est que ce que je fais n’est pas
                     un travail de création ex nihilo mais vraiment un travail de
                     transformation des formes déjà existantes, dans un effort de
                     contribuer à l’avènement de formes encore plus complexes,
                     encore plus pensantes, encore plus stimulantes.

Est-ce que dans votre travail, vous explorez ce côté
« freestyle », improvisé, que l’on retrouve beaucoup
dans la danse house ?

                     La réponse la plus honnête et directe, c’est « non » ! En fait, ce
                     qui m’intéresse c’est d’inviter les spectateurs à une activité de
                     décryptage, de décodage de ce qu’ils voient.
                     Pour cette raison, je souhaite que la composition de la pièce
                     soit extrêmement claire et précise. Ce que je tente de faire
                     dans Soirée d’études, c’est d’explorer dans chaque petite
                     « étude », les possibilités compositionnelles d’un paramètre
particulier de la danse house. Dans chaque étude, nous
                       investiguons une variable différente, comme une lettre dans
                       une équation, ou une composition de variables spécifiques,
                       de façon à tisser des objets complexes, tout en permettant
                       aux spectateurs de détecter les logiques à l’œuvre dans
                       l’élaboration et dans l’avènement du mouvement.

  Votre précédent projet était un « solo », qu’est ce
  que cela change de passer d’un projet solitaire à un
  travail en trio ?

                       Je souhaite vraiment mettre en avant la dimension sociale de la
                       « house » en tant que danse sociale, danse de club.
                       Se faisant, j’espère révéler que cette danse est réellement un
                       médium relationnel, parce que c’est un langage extrêmement
                       précis, qui peut être employé par les corps pour communiquer
                       entre eux. Ce qui m’intéresse c’est de jouer avec les relations
                       des corps comme matériel premier.
                       Une autre raison d’avoir choisi la forme trio c’est également
                       d’avoir plusieurs corps, très différents, de sorte que la
                       multiplicité des registres d’interprétations soit évidente et
                        « brille » au milieu de l’unisson des corps.

  Vous cherchez à mettre en avant les variations
  possibles entre différents corps effectuant les mêmes
  gestes ?

                       Je veux que les registres d’interprétation de chaque danseur
                       soient visibles dans le contexte d’une pièce, d’une chorégraphie
                       extrêmement écrite. Je pense que ce sera cela le contraste
                       intéressant, de voir comment des corps très différents
                       interprètent une pièce absolument écrite dans laquelle, très
                       souvent, les trois danseurs font la même chose ; néanmoins, en
                       tant que spectateur, il sera tout à fait possible d’être sensible
                       aux différences dans la manière dont ces différents corps
                       parlent le même langage. C’est à travers ce paramètre que la
                       part de liberté de la danse « house » trouvera à s’exprimer ;
                       cette part de liberté vient d’ailleurs du fait qu’historiquement
                       la « house » est une danse extrêmement inclusive de
                       différentes manières d’être, de bouger, de se représenter et
                       de s’identifier.

                                      Extraits des propos recueillis par Eliaz Ait Seddik
                                                   Toute la culture, 07 novembre 2020

Soirée d’études
« Révélant ces histoires
en devenir, Cassiel Gaube
             pose ici
   un geste artistique
       significatif »

               Pieter T’Jonck
     Sur Farmer Train Swirl - Étude (2019)
Cassiel Gaube
  Cassiel Gaube est un danseur et          2019 l’avait présenté à KANAL Centre
  chorégraphe belge né en 1994, il         Pompidou.
  se forme à P.A.R.T.S. (Performing
  Arts Research and Training Studios),     Suite à cette première pièce,
  l’école dirigée par Anne Teresa De       Cassiel Gaube s’est vu proposé une
  Keersmaeker.                             association avec le label bruxellois
  Comme performeur, il a collaboré         Ensemble, une collaboration avec
  avec Benjamin Vandewalle, Fabrice        lequel il performera son solo dans
  Samyn et Manon Santkin.                  plusieurs clubs européens.

  De 2016 à 2019, Cassiel Gaube            Derniérement, Anne Teresa De
  s’est principalement consacré à          Keersmaeker lui a demandé de
  l’apprentissage et à la pratique de      composer du matériel pour la nouvelle
  la House dance, au sein des milieux      version de West Side Story, qu’elle a
  parisiens et new-yorkais.                chorégraphiée pour Broadway.
  Il développe un travail chorégraphique
  à l’intersection de la danse             Cassiel Gaube est artiste associé à la
  contemporaine et des street &            Ménagerie de Verre à Paris en 2019
  clubbing dances.                         & 2020. Il y entame actuellement la
                                           création de la pièce, Soirée d’études,
  Sa démarche artistique découle           qui poursuit et approfondit la
  du désir de d’explorer ce riche          recherche amorcée dans son solo.
  écosystème de pratiques,
  d’expérimenter les formes qui            En tant que pédagogue, Cassiel Gaube
  l’habitent et d’en inventer de           est régulièrement invité à donner des
  nouvelles.                               workshops à l’attention de danseurs
                                           professionnels, dans des studios tels
  Cassiel Gaube a créé le solo Farmer      que le DansCentrumJette, La Charleroi
  Train Swirl - Étude, une exploration     danse / Raffinerie, P.A.R.T.S. Summer
  kinesthésique et subjective du champ     School à Bruxelles et la Ménagerie de
  de la House dance dont la première       Verre à Paris.
  a eu lieu au End of Winter Festival /
  Kunstencentrum BUDA à Courtrai, en       La production de son travail est
  2019.                                    assurée par la maison bruxelloise
                                           Hiros. Pour la diffusion de ses pièces,
  Le solo a depuis été présenté dans       Cassiel Gaube collabore avec le
  divers lieux : théâtres, espaces         bureau de distribution gantois ART
  muséaux et clubs. Le festival LEG        HAPPENS.

Soirée d’études
Programmation
                        LEGS PRO 2021
25.03        Journée d’études
             Recherche en danse

26 & 27.03   Marian del Valle          Danses en dormance

26 & 27.03   Stéphanie Auberville      Salutations
                                       Mistinguettes

26 & 27.03   Ayelen Parolin            with

01.04        Marion Sage               Grand Tétras

01.04        Calixto Neto &            O Samba do Crioulo
             Luiz de Abreu             Doido

                                       + Rencontre avec
                                       Calixto Neto à l’issue
                                       de la représentation

Info & tickets                             Suivez-nous !
T +32 (0)71 20 56 40                       facebook.com/charleroi.danse
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                                           #CharleroiDanse

                                centre chorégraphique
                                de Wallonie-Bruxelles

                                Les Écuries              La Raffinerie
                                Bld Pierre Mayence 65c   Rue de Manchesterstraat 21
                                6000 Charleroi           1080 Bruxelles
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