Stratégie et Investissement - Lettre du 24 janvier 2022 - La Banque Postale Asset ...
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Stratégie et Investissement Lettre du 24 janvier 2022 Saisir les opportunités malgré plus d’obstacles La Banque Postale Asset Management 34, rue de la Fédération 75737 Paris Cedex 15 Hervé Goulletquer herve.goulletquer@labanquepostale-am.fr Tel. (+33) 1 57 24 22 07 L’Omicron a terni un peu la conjoncture de la fin d’année à cause Sebastian Paris Horvitz des fortes contagions des deux côtés de l’Atlantique, en touchant la sebastian.parishorvitz@labanquepostale-am.fr Tel. (+33) 1 57 24 22 05 consommation. Néanmoins, les indicateurs d’activité pointent toujours vers la poursuite d’une croissance assez robuste mais en décélération en ce début d’année 2022. Cet élément devrait l’emporter au-delà d’un avenir proche assez incertain. La volonté des autorités américaines de resserrer la politique monétaire plus vite que prévu, une inflation qui reste élevée et des incertitudes sur l’économie chinoise sont autant d’inquiétudes. Mais, nous pensons qu’une croissance qui serait préservée, permet de s’exposer au risque en allant chercher dans cette phase de transition économique des titres décotés avec de bonnes perspectives et des entreprises de croissance de qualité avec des valorisations encore raisonnables. 34, rue de la Fédération 75737 Paris cedex 15. Tél : 01 57 24 21 00 - Fax : 01 57 24 22 84 SA à Directoire et Conseil de surveillance au capital de 5 368 107,80 euros – 344 812 615 RCS Paris – Code APE 6630Z – N° TVA Intracommunautaire : FR 78 344 812 615 1
Les vues de la Gestion à trois mois : L’Omicron et le resserrement monétaire amènent de la volatilité à court terme Nos convictions sur l’environnement global à un horizon de trois mois: l’économie et les banques centrales L’omicron est devenu la souche dominante du virus dans nombreux pays. Sa haute contagiosité a provoqué une onde de contagions sans précédent dans les pays les plus touchés, les Etats-Unis, le Royaume-Unis et la France. Cette dernière est aujourd’hui la plus touchée par rapport à sa population. Malgré son fort potentiel contagieux, ce variant semble moins dangereux même si la persistance d’un niveau relativement faible de malades en état grave voire de décès peut aussi s’expliquer par le haut niveau de vaccination. L’inoculation d’une 3ème dose, qui s’accélère devrait aider à maintenir l’immunité collective. Nous projetons un effet faible sur la croissance à court terme, et surtout pas durable. En Chine, l’arrivée du variant pose le risque d’avoir un impact plus prononcé sur l’activité, compte tenu de la stratégie de « Tolérance zéro » pratiquée jusqu'à aujourd’hui. Les statistiques économiques sur la croissance montrent d’ores et déjà l’impact des contagions en Europe. Notamment en Allemagne qui a procédé à des mesures de restriction. Aux Etats-Unis, l’activité en fin d’année, notamment via la consommation, semble avoir été affectée. Néanmoins, les statistiques d’activité restent en général robustes même si nous sommes clairement entrés dans une phase de décélération des deux côtés de l’Atlantique. Nous tablons sur une décélération graduelle vers la croissance potentielle des deux régions en 2022. Pour la Chine, nous attendons en revanche une accélération, grâce à une position devenant plus pro croissance du gouvernement, après le fort ralentissement du deuxième semestre 2021. La croissance devrait approcher les 5%. La question des prix reste solidement au centre de l’écran de radar des marchés financiers. Avec qui plus est un sentiment de confusion. Essayons d’éclairer le débat. Il est très largement sémantique. D’abord, le positionnement à un niveau élevé du glissement sur un des prix à la consommation est-il transitoire ou non ? Répondre n’est en rien simple, tant l’adjectif ne fait pas l’objet d’une définition simple et claire : qui dure peu de temps ou alors qui participe d’une transition ? La première acception est de moins en moins adaptée ; la seconde le reste et le restera tant que les conséquences économiques de l’épidémie n’auront pas été remisées. Ensuite, comment mesurer dans ce moment particulier du déroulé économique du monde l’inflation noyau dur ? Habituellement, pour capter le profil de la partie la plus inertielle des prix de détail, on retire de l’indice d’ensemble l’énergie et les produits alimentaires. Il est très certainement fondé à l’heure actuelle d’allonger la liste des postes à retirer (les voitures, neuves et anciennes, l’hébergement hors de chez soi, les billets d’avion et les spectacles). Mesuré ainsi, le glissement sur un an en novembre dernier du noyau dur ressort aux Etats-Unis à 2,7% et Stratégie et Investissement - Lettre du 24 janvier 2022 2
pas 4,9%. De quoi redimensionner de façon peut-être plus juste le phénomène de dérive des prix. Il n’empêche qu’il y a des raisons de penser que le régime d’inflation va progressivement se modifier sous les effets de l’ambition d’aller vers une croissance plus soutenable et plus inclusive ; vers un rythme de 0,5% à 1% supérieur à celui d’avant l’épidémie ? Le débat de politique budgétaire évolue de façon assez divergente de part et d’autre de l’Atlantique. Aux Etats-Unis, le projet de relance environnementale et sociale, Build Back Better, a « du plomb dans l’aile ». Au Sénat, la majorité démocrate est trop ténue et il suffit qu’un seul des membres de celle-ci renâcle à voter le texte pour que tout soit bloqué. On en est là, avec le refus du sénateur Manchin. Que va-t-il se passer ? Les discussions se poursuivent ; mais plus elles durent, plus l’enlisement est probable. Le soutien à la croissance économique serait alors à revoir à la baisse. Au sein de l’Union Européenne, le débat tirerait plutôt dans l’autre sens : accroître les degrés de liberté pour ce qui est de la capacité à prendre des mesures de soutien budgétaire. Deux dimensions sont à suivre. Premièrement, il y a un débat institutionnel et technique sur comment dépasser la contradiction, au moins apparente, entre nécessité d’assurer la soutenabilité de la dette publique et le besoin d’accroître l’investissement public pour avancer vers plein succès de la transition énergétique ; deuxièmement, une translation du centre de gravité politique vers moins de rigueur budgétaire systématique. En matière de politique monétaire, les fondements du débat ne changent pas ; la déclinaison des conclusions de celui-ci, sans doute si. Aux Etats-Unis, la normalisation est confirmée ; elle a même commencé ! Le tapering, déjà entamé, s’arrêtera fin mars ; la première hausse des taux aura lieu avant la fin du premier semestre ; le processus de réduction de la taille du bilan devrait débuter en fin d’année. Le débat de marché porte sur le nombre de remontée cette année du taux directeur, avec une moyenne à trois et une fourchette entre deux et quatre. En Zone Euro, le PEPP (programme d’urgence d’achat de titres) s’arrête fin mars et le gonflement de l’APP (le QE « de base ») n’est prévu que pour six mois. Aucune hausse de taux directeur n’est attendue cette année. Dans ce contexte, le marché s’interroge sur un éventuel durcissement du discours ; préparation à un relèvement de taux en 2023 ? Stratégie et Investissement - Lettre du 24 janvier 2022 3
Nos convictions sur l’environnement global à un horizon de trois mois : la politique Du côté de la politique, il faut en priorité suivre quatre sujets (par ordre d’importance) : l’initiative russe de montée des tensions en Europe, le manque d’enthousiasme des Américains pour les initiatives prises ou proposées par les deux grands partis. Attention dans ce cadre à l’attitude des « trumpistes » chez les Républicains. En Italie, Draghi va-t-il quitter la présidence du Conseil pour celle de la République ? Le changement c’est maintenant en Allemagne ! Mais avec quel contenu ? Insistons un peu plus sur le premier dossier. Les menaces russes en Europe ne sont sans doute pas à prendre au pied de la lettre. Elles sont surtout le reflet d’un climat politique général de plus en plus clairement délétère (la Chine de Xi, la Russie de Poutine et les Etats-Unis à l’ombre d’un Parti républicain sous l’influence d’un trumpisme dangereux), dans lequel l’Europe n’est pas à l’aise. Apprendra-t-elle à faire preuve de plus de fermeté, au risque sinon de tomber sous l’influence d’un « plus méchant que soi » ou d’être ballotée en fonction des rapports de force internationaux ? Nos convictions financières à un horizon de trois mois L’Omicron a terni un peu la conjoncture de la fin d’année à cause des fortes contagions des deux côtés de l’Atlantique, en touchant la consommation. Néanmoins, les indicateurs d’activité pointent toujours vers la poursuite d’une croissance assez robuste mais en décélération en ce début d’année 2022. Cet élément devrait l’emporter au-delà d’un avenir proche assez incertain. La volonté des autorités américaines de resserrer la politique monétaire plus vite que prévu, une inflation qui reste élevée et de incertitudes sur l’économie chinoise sont autant d’inquiétudes. Mais, nous pensons qu’une croissance qui serait préservée, permet de s’exposer au risque en allant chercher dans cette phase de transition économique des titres décotés avec des bonnes perspectives et des entreprises de croissance de qualité avec des valorisations encore raisonnables. Nous continuons à sous pondérer les titres d’Etat. Les taux longs se sont fortement redressés en fin d’année des deux côtés de l’Atlantique avec les annonce d’un resserrement américain plus tôt que prévu. Même si nous connaitrons des phases de consolidation, ce segment de marché est sous le risque de continuer à perdre de la valeur. Nous restons neutres sur le crédit européen. La neutralité reflète des « spreads » très bas et des risques sur certains segments de marché dans cette phase de début de resserrement monétaire. Une gestion active, recherchant la qualité et des rendements attrayants sur le segment du « High yield » semble la stratégie la plus adapté dans cette phase. Stratégie et Investissement - Lettre du 24 janvier 2022 4
Nous devenons plus constructifs sur les actions, tout en procédant avec prudence à très court terme. Malgré les incertitudes fortes à très court terme, il nous semble qu’il est justifié de commencer à s’exposer aux segments de marché qui sont toujours sous- cotés tout en s’appuyant sur les valeurs de croissance de qualité et avec des valorisations raisonnables. L’Europe offre un bon vivier dans ce domaine. Aussi, les pays émergents, qui ont été délaissés au cours de cette période de crise sanitaire, devraient commencer à connaître une phase plus porteuse. En particulier, la Chine, malgré toutes les incertitudes existantes, devrait être un autre terrain intéressant pour trouver de la valeur. La sélectivité toutefois sera essentielle en cette année de transition. Du point de vue des risques, nous conservons les probabilités de nos scénarios alternatifs. Notre scénario baissier, intègre à court terme un impact plus prononcé qu’anticipé de la crise sanitaire sur la croissance, notamment avec un risque fort de ralentissement en Chine et toujours le danger d’une inflation plus forte qu’attendue (25%). Notre scénario central, malgré un ralentissement à très court terme, envisage toujours une croissance robuste même s’il se modère avec un soutien de la politique économique moindre (70%). En revanche, notre scénario plus optimiste reste inchangé avec une probabilité bien plus faible à 5%. Stratégie et Investissement - Lettre du 24 janvier 2022 5
Nos scénarios de janvier à un horizon de trois mois Implications marché du scénario pessimiste o Taux longs : -0,3% pour le Bund et +1,30% pour le T Bond o Actions : --20% en Europe, -15%aux Etats-Unis et --35% dans les Emergents o L’USD à 1,05 et le cours du pétrole brut à 60 $ Stratégie et Investissement - Lettre du 24 janvier 2022 6
Synthèse des vues à trois mois de la Gestion par classe d’actifs Même si la visibilité reste faible à court terme, les craintes se sont déplacées des pays développés pour lesquels nous craignons moins la fonction de réaction à la vague Omicron qu'a la Chine. En effet le risque vient essentiellement d'une mise à l'arrêt de l'économie Chinoise par le maintien d'une politique zéro-Covid. Notre vue reste donc porteuse sur les actifs risqués avec une teinte d'optimisme comme en témoignent nos attentes de rendement légèrement positives sur les Développés ex-US et sur les Emergents. La lecture est plus neutre sur les obligations d'entreprises. Nous restons prudents sur les obligations d'état malgré la violence du mouvement haussier récent des taux. Nous n'attendons pas un mouvement similaire mais une continuation, plus lente, de la tendance observée depuis début décembre. Notre préférence revient aux actions chinoises compte tenu d'une valorisation qui nous semble trop basse avec une forte croissance de bénéfices anticipes par le consensus. Même sans attendre une expansion des PEs, le potentiel de croissance du marché chinois ressort à 15% sur l'année 2022. Ainsi, une fois passées les potentielles secousses de début d'année liées à de mauvais chiffres économiques, les Jeux Olympiques, la Nouvelle Année Lunaire et le Comité National du parti devrait marquer un tournant pour l’économie locale. Certains signes apparaissent déjà comme une moindre pression sur les entrepreneurs. Ensuite, sans forte différenciation, nous privilégons les développés ex-US : EMU, UK, Australie ou Japon. Les Etats-Unis ferment la marche compte tenu d'une valorisation qui nous semble à risque avec la continuation de la tendance sur les marches de Taux. Le PE Américain ressort à 20.9x contre 19x avant la pandémie alors que l'EMU ou le UK sont sur leurs niveaux pre-pandémie. Nous conservons un biais haussier sur les taux en zone euro et aux Etats-Unis. Nous avons revu à la hausse nos anticipations à horizon de 3 mois sur les taux allemand et américain de maturité 10 ans à, respectivement, 0,05% et 2%. Les banques centrales ont clairement affiché ces derniers mois une volonté de réduire leur soutien monétaire, ce qui aura pour conséquence d’alimenter la remontée graduelle des rendements obligataires. En outre, en zone euro la dynamique offre/demande d’obligations ne va plus être favorable en raison d’une offre nette après QE qui redevient positive, conséquence d’une enveloppe d’achats de la BCE divisée par 2 en comparaison de 2021. Dans ce contexte, les dettes souveraines périphériques de la zone euro resteront sous pression. Enfin, nous prévoyons des anticipations d’inflation euro à 10 ans qui devraient se maintenir sur les niveaux actuels en raison de risques qui demeurent à court terme, et ce malgré les effets de base négatifs qui pèseront sur les indices de prix à partir du second trimestre. Stratégie et Investissement - Lettre du 24 janvier 2022 7
Nous restons constructifs sur cette classe d’actif, malgré un mois de décembre en mode « rally de fin d’année ». Car les perspectives à plus long terme de poursuite de la tendance haussière des bourses, sont réelles et les Obligations Convertibles restent un bon véhicule pour aborder les mois à venir, sans doute, plus chaotiques. Ce segment a bénéficié en 2021 d’un marché primaire dynamique permettant diversification et renouvellement et de plus, l’attractivité de certains dossiers spécifiques notamment dans le domaine des opérations en capital reste plus que jamais d’actualité. Nous conservons une vue neutre à court terme sur les classes d'actifs IG et HY. Les fondamentaux restent bons et la saison des résultats du Q4 2021 devrait rester robuste. Mais les niveaux de valorisation après le resserrement de fin d'année, avec un marché primaire soutenu, devraient peser. Point de vigilance important pour le marché IG : la réduction progressive des achats au travers du CSPP ramènera de la volatilité sur le marché et entrainera des écartements de spreads, mais à un horizon plus long selon nous. Le marché du HY nous semble offrir toujours du potentiel par son portage attractif. Le facteur différentiel de taux/différentiel de politique monétaire devrait rester un soutien important pour le dollar en 2022. Localement cela pourrait permettre au dollar de continuer sa progression en cours de période. Néanmoins, une bonne partie de ce différentiel est intégré par le marché (anticipation, taux forwards). Les facteurs fondamentaux de soutien de l’euro (balances et excédents) pourraient de ce fait reprendre plus d’importance. Ainsi qu’une certaine quantité de normalisation monétaire du côté de la BCE (même si cela restera limité par rapport à la FED). Enfin le positionnement qui était nettement short dollar long euro en 2021 n’est plus d’actualité. Nous gardons une vue globalement neutre sur le dollar qui devrait rester plus soutenu en début d'année tant qu'on restera loin des hausses de taux courts côté BCE et s'affaiblir un peu en fin d'année. La moindre dangerosité du variant Omicron et une demande de pétrole toujours soutenue devrait continuer à soutenir les prix sur fond de politique de production restrictive de l'OPEP. L'évolution du cours de l'or devrait se maintenir dans une fourchette étroite, tiraillé entre le retrait du soutien des banques centrales et la volatilité accrue sur les marchés. Stratégie et Investissement - Lettre du 24 janvier 2022 8
Anticipations à trois mois des niveaux de marché Niveaux attendus à l'horizon 3 mois Niveau Niveau Total return Niveau Niveau Total return Produit de Taux - Crédit- Swap Actions actuel * anticipé anticipé actuel * anticipé anticipé Titre d'Etat 10 Etats-Unis 1.75 2.00 -2.0% S&P 500 - Etats-Unis 4713 4696 0.0% Titre d'Etat 10 ans Royaume-Uni 1.16 1.25 -0.7% MSCI - Royaume-Uni 2118 2139 2.0% Titre d'Etat 2 ans Allemagne -0.59 -0.55 -0.2% Euro Stoxx - Zone Euro 477 483 2.0% Titre d'Etat 5 ans Allemagne -0.36 -0.30 -0.3% Nikkei - Japon 28766 29200 2.0% Titre d'Etat 10 ans Allemagne -0.03 0.05 -0.6% MSCI Chine - Grande Chine 84 88 5.0% Titre d'Etat 2 ans France -0.64 -0.45 -0.4% MSCI Emergent - EM 1243 1261 2.4% Titre d'Etat 10 ans France 0.34 0.45 -0.7% Matières Premières Titre d'Etat 2 ans Italie -0.08 0.00 0.1% Or (USD par once) 1817 1800 -0.9% Titre d'Etat 10 ans Italie 1.31 1.35 0.3% Pétrole brut (WTI, USD par baril) 81.70 82.00 2.1% Titre d'Etat 10 ans Espagne 0.65 0.85 -1.4% Pétrole brut (Brent, USD par baril) 84.1 85.0 2.8% Titre d'Etat 10 ans Japon 0.13 0.15 -0.2% Taux de Change Taux 10 ans inflation Zone Euro 1.99 2.00 0.8% EUR-USD 1.136 1.120 -1.6% Crédit Zone Euro IG 0.96 1.01 -0.3% EUR-GBP 0.83 0.85 1.7% Crédit Zone Euro HY 3.23 3.61 -0.5% EUR-JPY 131 132 0.7% Crédit Zone Euro Cross Over 1.40 1.62 -0.4% EUR-CHF 1.05 1.08 2.4% Swap spread Zone Euro 2 ans 33.74 35.00 -0.1% Swap spread Zone Euro 5 ans 46.49 35.00 0.6% Swap spread Zone Euro 10 ans 42.79 35.00 0.8% *: en date du 14 janvier 2021 Stratégie et Investissement - Lettre du 24 janvier 2022 9
Marchés des taux 19/01/2022 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/2021 Eonia -0.51 0.00 -0.01 0.00 Euribor 3 Mois -0.56 +0.01 +0.02 +0.01 Libor USD 3 Mois +0.25 +0.02 +0.04 +0.04 Schatz 2 ans (Titres d'Etat Allemagne) -0.57 +0.02 +0.15 +0.05 Bund 10 ans (Titres d'Etat Allemagne) -0.01 +0.05 +0.37 +0.17 Swap Inflation 5 ans dans 5 ans Zone Euro +1.88 +0.01 +0.09 -0.09 T-Notes 2 ans (Titres d'Etat Etats-Unis) +1.01 +0.09 +0.37 +0.28 T-Notes 10 ans (Titres d'Etat Etats-Unis) +1.85 +0.10 +0.44 +0.34 Ecart de taux 10 ans vs Allemagne 19/01/2022 Il y a 1 semaine Il y a un mois le 31/12/2021 France +0.39 +0.38 +0.35 +0.38 Autriche +0.24 +0.23 +0.28 +0.27 Pays-Bas +0.11 +0.11 +0.14 +0.15 Finlande +0.24 +0.23 +0.26 +0.27 Belgique +0.31 +0.32 +0.35 +0.36 Irlande +0.49 +0.40 +0.41 +0.43 Portugal +0.62 +0.63 +0.63 +0.64 Espagne +0.70 +0.69 +0.71 +0.74 Italie +1.36 +1.32 +1.27 +1.35 Marché du crédit 19/01/2022 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/2021 Itraxx Main 53.68 6.96% 5.92% 12.09% Itraxx Crossover 263.03 5.51% 3.77% 8.51% Itraxx Financials Senior 61.92 6.13% 6.19% 12.63% Marché actions 19/01/2022 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/2021 S&P 500 4 574.86 -3.21% -0.99% -4.01% Eurostoxx 50 4 266.84 -1.15% 2.53% -0.73% CAC 40 7 164.57 -1.00% 3.44% 0.16% Dax 30 15 797.08 -1.33% 1.71% -0.55% Nikkei 225 27 467.23 -4.51% -3.78% -4.60% MSCI Marchés Emergents (clôture -1J) 1 241.58 -2.03% 2.08% 0.78% Matières premières 19/01/2022 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/2021 Pétrole (Brent, $/baril) 88.71 4.77% 20.66% 14.05% Or ($/once) 1 838.27 0.66% 2.23% 0.50% Marché des changes 19/01/2022 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/2021 EUR/USD 1.13 -0.84% 0.94% -0.21% USD/JPY 114.29 -0.31% 0.58% -0.69% EUR/GBP 0.83 -0.31% -1.96% -1.05% EUR/CHF 1.04 -0.64% 0.05% 0.17% Volatilité 19/01/2022 Sur 1 semaine Sur un mois Dep. 31/12/2021 VIX (S&P 500) 23.26 32.01% 7.83% 35.08% V2X (Euro Stoxx50) 21.86 19.43% -0.57% 13.45% MOVE (US Treasury) 84.63 13.52% 16.80% 9.77% Les informations sont données à titre purement indicatif et ne sauraient engager la responsabilité de La BANQUE POSTALE ASSET MANAGEMENT quant à leur caractère précis ou pérenne. Les informations communiquées reflètent l’opinion de La BANQUE POSTALE ASSET MANAGEMENT au jour de leur établissement en fonction du contexte économique et réglementaire du moment. Ce document ne constitue ni un avis juridique ni fiscal. Ce document n’est ni reproductible, ni transmissible, en totalité ou en partie, sans l’autorisation préalable écrite de LBP AM, laquelle ne saurait être tenue pour responsable de l’utilisation qui pourrait être faite du document par un tiers. Stratégie et Investissement - Lettre du 24 janvier 2022 10
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