Suggestions bonnes pratiques pour une Halloween en toute sécurité à Saint-Bruno - Le Montarvillois

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Suggestions bonnes pratiques pour une Halloween en toute sécurité à Saint-Bruno - Le Montarvillois
Suggestions     de    bonnes
pratiques pour une Halloween
en toute sécurité à Saint-
Bruno
À l’approche de l’Halloween, le ministère de la Santé et des
Services sociaux publie quelques suggestions de bonnes
pratiques afin que cette fête se déroule de façon sécuritaire,
dans le contexte de la pandémie de la COVID-19.

Il est important de souligner que toute personne qui présente
des symptômes de la COVID‑19, ou qui doit respecter
des consignes d’isolement ou qui est en quarantaine ne doit
pas participer à la collecte en porte-à-porte, ni à la
distribution des friandises, ni participer à des fêtes.

Pour ceux et celles qui ne présentent pas de symptômes et qui
participent à la collecte et la distribution de friandises,
rappelons que la prudence est toujours de mise afin de limiter
les risques de propagation du virus.

Collecte de friandises en porte-à-porte
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Les enfants ne doivent pas entrer dans les maisons. Il
     leur est demandé de s’abstenir de chanter ou de crier
     devant les personnes qui donnent les friandises.
     Une distance d’un mètre doit être observée entre les
     personnes, dans la mesure du possible.
     Avant et après la collecte de friandises, le lavage des
     mains est recommandé, ainsi que l’utilisation d’une
     solution à base d’alcool au besoin.

Distribution de friandises

     Les      friandises   devraient   être   préparées   en   sacs
     individuels, pour en faciliter la distribution et
     limiter les contacts.

Ajoutons que le risque de contamination est surtout présent
dans les fêtes à l’intérieur. Les mesures en vigueur doivent
être respectées, et particulièrement la limite de 10 personnes
permises dans les domiciles privés.

Moins de restrictions qu’en 2020
Il s’agit de mesures assouplissement sur les consignes de
l’année dernière, alors qu’aucun «party» et rassemblement
privé n’était toléré, la collecte de friandises limité au
quartier entourant le domicile des enfants et disponible dans
un endroit qui respectait la distance sanitaire de 2 mètres
qui était alors exigé, etc.

Bonne Halloween…

Le Montarvillois,

Le journal hyperlocal de Saint-Bruno-de-Montarville

Photo à la une: Yves Blackburn, décoration 2021 rue Cusson

Source MSSS

Sur le même sujet: Une Halloween colorée à Saint-Bruno-de-
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Montarville

Saint-Bruno-de-Montarville          d’hier   à
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Le CISSS-M.E. dresse un bilan
très positif de sa campagne
de vaccination
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de
la Montérégie-Est dont le territoire couvre Saint-Bruno-de-
Montarville, qualifie de succès sa campagne de vaccination
contre la COVID-19 sur son territoire. La population adulte
ayant reçu une double dose du vaccin atteint désormais 86%. Il
faut également souligner la participation exemplaire des
jeunes âgés de 12 à 17 ans, qui ont reçu, à un peu plus de
95%, une première dose du vaccin.

«Ces données révèlent que la population continue de participer
en grand nombre à la campagne de vaccination historique
déployée sur notre territoire. Nous sommes fiers qu’elle ait
répondu à l’appel de façon si favorable. Tout en poursuivant
cette campagne de vaccination auprès de la clientèle, nous
accentuons nos efforts pour rejoindre ceux et celles qui ne
sont pas encore vaccinés. Nous les invitons à prendre contact
avec nous par notre centrale de rendez-vous. Un accompagnement
particulier peut être offert afin de répondre à leurs
différentes questions et calmer leurs possibles appréhensions,
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tout au long de leur processus de vaccination.» affirme la
directrice de la vaccination du CISSS de la Montérégie-Est,
Nathalie Chénier.

Leurs différentes initiatives
     Une roulotte mobile s’est déplacée dans la région tout
     l’été afin d’aller sur près de 50 lieux stratégiques
     déjà fréquentés et connus par la population; festivals,
     campings, fêtes de quartier, entreprises ciblées.
     Afin d’encourager davantage les jeunes âgés de 12 à 30
     ans à se faire vacciner, nous avons organisé sur les
     médias sociaux un concours avec l’humoriste Mathieu
     Dufour.
     Des équipes mobiles ont été déployées dans des centres
     d’hébergement et autres clientèles à mobilité réduite.
     Dans l’objectif de rejoindre des clientèles plus
     vulnérables, des cliniques de vaccination pour les
     clientèles immigrante et itinérante ont été mises en
     place. De plus, des cliniques spéciales pour les gens
     vivant en situation de handicap ont également eu lieu.
     Ces initiatives ont pu se faire grâce à la collaboration
     des organismes communautaires locaux.

     Faits saillants de leur bilan

     En moyenne, plus de 3000 doses ont été administrées par
     jour sur notre territoire;
     Plus de 1500 employés dédiés à la vaccination ont œuvré
     sur nos 8 sites;
     Au total, plus de 820,000 doses (première et deuxième)
     ont été administrées;
     Le taux de vaccination le moins élevé se situe chez les
     jeunes âgés de 25 à 29 ans avec un taux de 75%.
     Et ça continue

     Chaque jour, le CISS-M-E ouvre de nouvelles plages de
     vaccination afin de permettre à la population d’obtenir
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leur première dose ou leur deuxième dose. Voici la
     marche à suivre :

     Pour prendre un rendez-vous pour votre 1re dose, veuillez
     consulter le site www.quebec.ca/vaccinCOVID;
     Pour votre rendez-vous pour la deuxième dose, veuillez
     vous         rendre          sur         le        site
     : https://www.quebec.ca/sante/problemes-de-sante/a-z/cor
     onavirus-2019/deroulement-vaccination-contre-la-
     covid-19/deuxieme-dose-du-vaccin-contre-la-covid-19;
     Si vous êtes dans l’impossibilité de le faire en ligne
     ou si vous éprouvez des difficultés, veuillez appeler au
     450 644-4545 ou au 1 877 644-4545.

Le Montarvillois

Le journal hyperlocal de Saint-Bruno-de-Montarville

Source communiqué CISS-M.E.

Photo: Doum Bergeron

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Neuf barrières psychologiques
derrière le refus de la
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vaccination

Geneviève Beaulieu-Pelletier, psychologue

Alors que le Québec est frappé de plein fouet par la quatrième
vague pandémique, mettant sous pression le réseau hospitalier,
refuser encore de se faire vacciner contre la Covid-19 peut
sembler insensé et en irriter plusieurs. Dans l’optique de
mieux comprendre ce qui peut amener une personne à hésiter ou
à refuser la vaccination, il s’avère essentiel d’identifier
les barrières psychologiques qui peuvent sous-tendre le refus
de la vaccination.

Comme psychologue clinicienne œuvrant majoritairement auprès
d’adultes présentant des troubles de la personnalité et des
troubles anxieux ou de l’humeur, je suis aux premières loges
de la détresse, de la frustration et de l’expression du mal-
être des gens au cœur de cette pandémie. Derrière le refus de
se faire vacciner, il y a tout un éventail émotionnel complexe
qui teinte les comportements et les choix de chacun.

En effet, hormis les motifs religieux et culturels, ou des
conditions de santé justifiant de ne pas recevoir le vaccin,
le choix de ne pas se faire vacciner peut être attribuable à
un ensemble d’autres facteurs. En voici neuf qui offrent un
bon aperçu de la complexité de la situation.

Incompréhension et manque d’information
Une première barrière réside dans l’incompréhension et le fait
de ne pas savoir quoi penser de la nécessité de se faire
vacciner.

Face à des avis contradictoires et à un manque d’informations,
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on peut ressentir de la perplexité : pourquoi se faire
vacciner si, de toute façon, on peut attraper le virus et le
transmettre ? Pourquoi vacciner les jeunes s’ils sont moins
vulnérables face au virus? Ne pas trouver de réponse
satisfaisante à ces questions paralyse la pensée et diminue la
mobilisation.

Craintes liées aux piqûres… et aux vaccins
Certaines personnes ressentent une forte peur des aiguilles ou
de la douleur liée à la vaccination. Bien que de l’extérieur
cette peur puisse sembler irrationnelle, elle est ressentie
intensément par la personne qui en souffre.

L’appréhension de l’aiguille ou de la douleur est parfois si
anxiogène que cela peut mener à éviter toute situation
impliquant de près ou de loin la vaccination. Au point où
parfois la seule vision d’images de vaccination peut être
source d’anxiété.
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Le zoothérapiste Sylvain Gonthier et son chien Bidule
réconforte Divine Nsabimana alors qu’elle attend sa dose de
vaccin contre la Covid-19, à Montréal, le 26 août. La Presse
canadienne/Graham Hughes
Dans d’autres cas, la peur sera plutôt associée aux effets
secondaires du vaccin. Sans être dans un refus massif de la
vaccination, certains préfèrent attendre que plus de gens se
fassent vacciner et évaluer les répercussions du vaccin à long
terme avant de tendre le bras.

Sentiment d’impuissance
Une autre barrière psychologique se rapporte au sentiment
d’impuissance et de découragement face à l’idée que la
pandémie va perdurer, peu importe les efforts de vaccination,
notamment devant la menace des nouveaux variants du virus.

Le terme de «fatigue pandémique» a été mis de l’avant pour
traduire cet état de lassitude et de démotivation à un moment
de la crise où les périodes se suivent et se ressemblent. La
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résignation et une perte d’espoir peuvent entraîner une
démobilisation, entre autres envers les efforts de
vaccination.

Sensible, mais non concerné
D’autres personnes encore sont sensibles aux répercussions de
la pandémie, mais ne se sentent pas personnellement
concernées: «Je suis en bonne santé, ça me protège». Comme
elles ont souvent un manque de connaissances sur la maladie et
la vaccination, elles ne sont pas particulièrement préoccupées
par les impacts néfastes du virus sur leur santé et sur les
risques de transmission. À noter que ces personnes ne sont pas
réellement en opposition au vaccin.

Méfiance par rapport à ce qui est introduit dans
le corps
Certaines personnes surveillent scrupuleusement tout ce qui
pénètre dans leur corps. Elles ont un malaise viscéral à
absorber un agent extérieur menaçant leur équilibre et leur
intégrité.

Se sentir obligé d’incorporer ou d’ingérer un élément inconnu
peut être perçu comme une intrusion, une contamination voire
une agression. Ne connaissant pas les ingrédients qui
composent le vaccin, ces personnes seront réticentes ou même
opposées à le recevoir.

Déni de l’anxiété
Face à une situation anxiogène, chacun réagit différemment.
Certains vont être dans l’action et la recherche de solutions,
d’autres vont se confier à des proches, ou seront davantage
débordés émotionnellement.

D’autres encore seront dans des réactions de déni. Le déni est
un réflexe automatique et non conscient agissant comme un
pansement pour maîtriser l’angoisse. Dans le contexte
pandémique, cela peut s’exprimer par le déni de la gravité de
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la maladie, le déni de sa propre vulnérabilité à contracter le
virus, ou encore le déni de l’existence même du virus.

Sentiment de rejet et d’exclusion
En tant qu’être social, nous sommes extrêmement sensibles au
rejet. Certains individus ont eu un parcours de vie au sein
duquel les expériences de rejet ont été plus présentes et
souffrantes que pour d’autres. Ils se sentent davantage exclus
de la société, ne se reconnaissent pas dans le discours
officiel et les normes proposées.

De leur point de vue, les mesures sanitaires annoncées sont
perçues comme «contrôlantes». Lorsque, comme eux, on ne se
sent ni représenté ni écouté par les autorités, quand on se
fait parodier ou critiquer par d’autres groupes de la
société, on réactive les blessures d’un passé déjà marqué de
rejet et on les rejoue dans un actuel souffrant.

La personne se sentira également davantage exclue et sera
moins ouverte à suivre les recommandations. Elle est aussi
susceptible de se sentir mieux comprise par des voix
alternatives et réfractaires qui lui font miroiter qu’elle est
enfin entendue.

Dépendance et évitement de conflits
Certaines personnes sont plus dépendantes face à l’opinion de
leurs proches. Les dynamiques relationnelles font en sorte que
la personne doute d’elle-même, se fie à l’autre pour prendre
des décisions au quotidien, l’idéalise, ou encore cherche à
minimiser les conflits avec lui.

Dans ces cas-là, la position et le choix de la personne seront
influencés par le fait qu’un pair ne considère pas que la
vaccination soit importante.

Crise de confiance
Les facteurs préalablement cités tels que la méfiance par
rapport à ce qui entre dans le corps, le déni de l’angoisse et
l’expérience de rejet peuvent se cristalliser vers
une   méfiance     plus   importante     face    aux  sources
gouvernementales, aux autorités sanitaires et à l’industrie
pharmaceutique. Et aussi vers une crise de confiance et une
défiance face à ce qui est proposé. La croyance complotiste et
le rejet de l’autorité en viennent à façonner la pensée et
l’identité. Il y a alors danger de polarisation.

Un manifestant anti-vaccins devant un hôpital de Montréal, le
13 septembre. La Presse canadienne/Paul Chiasson
D’autres facteurs pourraient s’ajouter à cette description des
facteurs contribuant au refus de la vaccination. Comme
psychologue, je considère qu’il est essentiel de comprendre
les raisons pour lesquelles une personne refuse de se faire
vacciner. Car les mesures et les solutions mises en place pour
inciter à la vaccination rejoignent différemment les gens en
fonction de leurs questionnements personnels.

Certains auront davantage besoin d’explications, d’autres
d’être accompagnés au moment de recevoir le vaccin ou encore,
d’avoir un espace pour se sentir écoutés et acceptés dans leur
sentiment d’irritation. Des personnes enfin, pour éviter de se
sentir «contrôlées», préfèreront suivre des recommandations
alternatives — comme passer des tests de dépistage
régulièrement — plutôt que de recevoir le vaccin.

Afin d’offrir des solutions pertinentes et avancer
collectivement dans cette crise pandémique, sachons mieux
comprendre les réactions de tout un chacun. Je crois que cette
compréhension permettra de mieux guider les autorités dans la
transmission de l’information, ainsi que dans le choix et la
présentation des mesures. Pour qu’une mesure soit respectée,
on doit connaître les raisons profondes qui expliquent son
rejet.

Geneviève Beaulieu-Pelletier
Psychologue, conférencière et professeure associée, Université
du Québec à Montréal (UQAM)

Image à la une: Getty

Texte: La Conversation

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Montarville

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Variant Delta au Canada: ses
origines, ses points chauds
et sa résistance aux vaccins
L’émergence de variants dits «préoccupants» à la fin de 2020 a
marqué un tournant dans la pandémie de Covid-19, le terme
entrant ainsi dans le vocabulaire de tout un chacun.
L’accélération dans le monde de l’un d’entre eux, le variant
Delta, soulève des questions sur son origine, sa
transmissibilité, ses points chauds et son potentiel de
résistance au vaccin.

Qu’est-ce qu’un variant?
Grâce au séquençage du génome, nous pouvons déterminer l’ordre
spécifique des gènes individuels et des nucléotides qui
composent l’ADN et l’ARN. Si l’on considère le virus comme un
livre, c’est comme si toutes les pages avaient été découpées
en morceaux. Le séquençage nous permet de remettre les mots et
les phrases dans le bon ordre. Les variants diffèrent les un
des autres en fonction des mutations. Ainsi, deux exemplaires
du livre seraient des «variants» si un ou plusieurs des
morceaux découpés étaient différents.

Il faut également savoir que des variants sont apparus tout au
long de la pandémie sans que cela n’ait d’effet sur les
comportements viraux. Cependant, l’émergence de variants
préoccupants, où les mutations ont entraîné une modification
des caractéristiques du virus (augmentation de la transmission
et de la gravité de la maladie, réduction de l’efficacité des
vaccins, échec du dépistage) a eu des conséquences
importantes.

L’émergence et la transmission de B.1.1.7 (Alpha), B.1.351
(Beta) et P.1 (Gamma) au Canada ont donné lieu à
des troisièmes vagues de transmission qui ont entraîné
l’engorgement des systèmes de soins de santé et de nouvelles
restrictions. L’Organisation mondiale de la santé a introduit
un nouveau système de dénomination, basé sur l’alphabet grec,
pour les variants des coronavirus au printemps 2021.

Qu’est-ce que le variant Delta, et où a-t-il
émergé?
Le variant Delta est un variant préoccupant également connu
sous le nom de B.1.617.2 et constitue l’une des trois sous-
lignées connues de B.1.617. Selon les Centres de contrôle et
de prévention des maladies des États-Unis, le variant Delta a
été détecté pour la première fois en Inde en décembre 2020.

L’Organisation mondiale de la santé a introduit au printemps
2021 un nouveau système de dénomination, basé sur l’alphabet
grec, pour les variants de coronavirus. (Shutterstock)

Qu’est-ce qui rend Delta différent des autres
variants préoccupants?
L’une   des   caractéristiques   du   variant   Delta   est   sa
transmissibilité accrue, avec des augmentations estimées de 40
à 60% par rapport au variant Alpha. Des données récentes
provenant d’Écosse suggèrent que le risque d’hospitalisation
double à la suite d’une infection par le variant Delta (par
rapport au variant Alpha), en particulier chez les personnes
présentant au moins cinq autres problèmes de santé. Une
augmentation du risque d’hospitalisation a été observée à
partir de données recueillies en Angleterre.

L’analyse épidémiologique, qui porte sur des éléments tels que
la distribution de l’infection et la gravité de la maladie,
peut souvent fournir des évaluations rapides des modifications
des caractéristiques du virus. L’étude de mutations
spécifiques à l’aide de l’analyse de la relation structure à
activité, qui examine comment la structure chimique du virus
affecte son activité biologique, peut également fournir des
indices, bien que la validation prenne souvent beaucoup de
temps.
La protéine spike (au premier plan) permet au virus de
pénétrer dans les cellules humaines et de les infecter. Sur le
modèle de virus à l’arrière-plan, la surface du virus (en
bleu) est couverte de protéines spike rouges. (NIH), CC BY
Les premières analyses de la relation structure à activité ont
porté sur la relation entre trois mutations et le comportement
de Delta. En particulier, une étude en prépublication, qui n’a
pas encore été examinée par des pairs, suggère que trois
mutations dans la protéine de pointe du SARS-CoV-2 peuvent
rendre le variant plus transmissible en facilitant la liaison
de cette protéine au récepteur des cellules humaines (connu
sous le nom de récepteur ACE2).

Si nous reprenons l’analogie du livre, cela signifie que trois
des morceaux découpés dans la version Delta du livre sont
différents de l’original. Chacun de ces trois morceaux peut
permettre au virus d’infecter plus facilement les cellules
humaines.

Que savons-nous de l’épidémiologie du variant
Delta et de ses points chauds?
Tout porte à croire que Delta a joué un rôle important dans la
vague de cas de Covid-19 observée en Inde en 2021. Depuis, ce
variant s’est répandu dans le monde entier. Au 14 juin, le
variant Delta a été détecté dans 74 pays, a représenté plus
de 90% des nouveaux cas au Royaume-Uni et au moins 6% du total
des cas aux États-Unis , avec des estimations allant
jusqu’à 10%.

Une grande partie de ce que nous savons sur le variant Delta
provient du Public Health England. Il a été détecté pour la
première fois au Royaume-Uni vers la fin du mois de mars 2021,
et lié à des voyages. Au 9 juin, le nombre de cas confirmés ou
probables était de 42 323, avec une distribution bien
répartie dans tout le pays.

Au Canada, Delta a été détecté pour la première fois au début
du mois d’avril en Colombie-Britannique.
Bien qu’Alpha soit toujours le plus dominant au pays, la
croissance de Delta s’est accélérée dans de nombreuses
provinces. Le nombre de cas confirmés a bondi de 66% au Canada
la semaine dernière, selon l’Agence de la santé publique du
Canada (ASPC). Il est maintenant présent dans toutes les
provinces et au moins un des territoires.

Les données de l’Alberta indiquent que le nombre de cas double
tous les six à douze jours. L’Ontario a estimé que 40 % de ses
nouveaux cas depuis le 14 juin 2021 sont dus à Delta.

Le Québec est moins touché : il y aurait 35 cas du variant
Delta, surtout à Montréal (21) et en Montérégie (7), selon les
dernières données sur le site de l’Institut national de santé
publique du Québec.

Il faut cependant noter que la prévalence de Delta est sous-
estimée car un test de dépistage efficace n’a pas encore été
développé.

Que savons-nous de Delta et des vaccins?

Les données suggèrent que la vaccination offre une certaine
protection contre l’infection et l’hospitalisation par la
variante Delta. La Presse Canadienne/Jonathan Hayward
Les premières analyses effectuées au Royaume-Uni sur
l’efficacité du vaccin contre le variant Delta ont suscité un
certain optimisme.
Des données provenant d’Écosse indiquent que la vaccination
par AstraZeneca ou Pfizer réduit les hospitalisations et les
infections, mais avec moins d’efficacité que pour le variant
Alpha. Cependant, les données suggèrent que les vaccinations à
deux doses avec AstraZeneca ou Pfizer ont réduit les
hospitalisations de 92% et 96%, respectivement. La protection
contre les symptômes de la maladie est réduite de 17% pour
Delta par rapport à Alpha avec une seule dose de vaccin.

La propagation du variant Delta accroit l’urgence, pour les
santés publiques, d’offrir les deux doses de vaccin à
l’ensemble de leur population. Cependant, les premières doses
semblent offrir une protection substantielle contre les
maladies graves nécessitant une hospitalisation.

Jason Kindrachuk, Assistant Professor/Canada Research Chair in
emerging viruses, University of Manitoba

Souradet Shaw, Assistant Professor, Canada Research Chair in
Program Science and Global Public Health, University of
Manitoba

Texte publié initialement dans la conversation

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Le Montarvillois, le journal hyperlocal de Saint-Bruno-de-
Montarville

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Plus de 77% des Montérégiens
adultes ont reçu une première
dose de vaccin
Nous ne disposons pas de statistiques pour la population de
Saint-Bruno-de-Montarville mais la direction de santé publique
de la Montérégie a annoncé que 77,7% de la population de 18
ans et plus de la région a reçu une première dose de vaccin
contre la COVID-19. Plus d’un million de doses de vaccins ont
ainsi été administrées à des résidents de la Montérégie
https://www.inspq.qc.ca/covid-19/donnees/vaccination.

 «Je suis extrêmement fière de la participation des adultes à
 la campagne de vaccination. Je veux aussi remercier nos
 équipes de vaccination qui ne ménagent aucun effort pour
 favoriser la vaccination d’un plus grand nombre de personnes.
 Nous l’avions déjà dit, c’est grâce à la vaccination que nous
 pourrons reprendre une vie normale et nous sommes vraiment
 près du but», indique Dre Julie Loslier, directrice de santé
 publique de la Montérégie.

«Pour être mieux protégé contre le virus, il faut recevoir une
deuxième dose de vaccin. J’insiste donc sur l’importance de
recevoir cette deuxième dose, vous pouvez même devancer votre
rendez-vous si vous le souhaitez en suivant le calendrier qui
a été proposé aujourd’hui», poursuit-elle.
Une deuxième dose en 8 semaines
Le gouvernement du Québec a annoncé que tous les gens qui ont
déjà reçu une première dose de vaccin contre la COVID peuvent
devancer leur rendez-vous pour obtenir leur deuxième dose dans
un délai de 8 semaines ou plus.

La population pourra changer son rendez-vous pour la 2e dose
selon son groupe d’âge en suivant le calendrier (tableau).

Pour ce faire, il suffit de se rendre à cette adresse:
Québec.ca/vaccinCOVID, cliquer sur deuxième dose et prendre un
nouveau rendez-vous (ce qui annulera l’ancien).

À noter que les rendez-vous seront conservés pour toutes les
personnes qui ne souhaitent pas changer le moment prévu pour
recevoir leur deuxième dose.

Le Montarvillois, le journal hyperlocal de Saint-Bruno-de-
Montarville

Source: communiqué DSP Montérégie

Sur le même sujet, lire: Deuxième dose d’AstraZeneca: dois-je
recevoir le même vaccin ou choisir Pfizer ou Moderna?Lire
l’article: https://lemontarvillois.com/deuxieme-dose-dastrazen
eca…/

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Deuxième dose d’AstraZeneca:
dois-je recevoir le même
vaccin ou choisir Pfizer ou
Moderna?
Alexander Wong
Au Canada, les gens qui ont reçu en première dose le vaccin
d’AstraZeneca ont un choix à faire: ils peuvent opter pour
l’un des vaccins à ARNm (Pfizer ou Moderna), ou prendre une
autre dose d’AstraZeneca pour leur deuxième injection.

La saga du vaccin d’AstraZeneca a été compliquée. Des essais
cliniques et des données réelles du Royaume-Uni ont démontré
sa grande efficacité contre les maladies graves et les
hospitalisations dues à la Covid-19. Mais des études en
provenance de l’Union européenne ont confirmé l’existence d’un
lien entre le vaccin AstraZeneca et des caillots sanguins
rares mais potentiellement mortels, appelés «thrombocytopénie
immunitaire prothrombotique induite par le vaccin» ou TTIV. Au
Québec, une femme de 54 ans en est décédée, et trois autres
personnes au pays.
Le chef du NPD, Jagmeet Singh, se fait administrer un vaccin
AstraZeneca par le Dr Nili Kaplan-Myrth dans un cabinet de
médecine familiale à Ottawa, le 21 avril. La Presse
Canadienne/Adrian Wyld
Après quelques tergiversations, le 1 e r juin, le Comité
consultatif national de l’immunisation (CCNI) a publié des
directives supplémentaires. Les personnes qui ont reçu une
première dose d’AstraZeneca peuvent recevoir soit une deuxième
dose du même vaccin, soit d’un vaccin à ARNm. Les
provinces, dont le Québec, ont rapidement modifié leurs
directives pour permettre ce choix.

La question est donc la suivante : que dois-je choisir pour ma
deuxième dose si j’ai reçu une première dose d’AstraZeneca ?

Les preuves à l’appui
Le Premier ministre Justin Trudeau et son épouse Sophie
Grégoire Trudeau ont reçu des injections d’AstraZeneca dans
une pharmacie d’Ottawa le 23 avril. La Presse
Canadienne/Adrian Wyld
Commençons par les preuves dont nous disposons jusqu’à présent
concernant les vaccins mixtes, en particulier AstraZeneca et
Pfizer/BioNtech (Pfizer). Le 12 mai, les premières données sur
la réactogénicité (la capacité à produire des effets
secondaires courants) de l’étude COM-CoV au Royaume-Uni ont
été publiées). L’étude portait sur 830 personnes âgées de
50 ans et plus, réparties au hasard dans quatre groupes, et
qui ont reçu différentes combinaisons de vaccins AstraZeneca
et Pfizer à des intervalles de quatre semaines.

Les participants qui ont reçu des vaccins différents pour leur
première et leur deuxième dose, quelle que soit la séquence de
vaccination, ont présenté davantage d’effets secondaires (sans
gravité et disparaissant d’eux-mêmes) que ceux qui ont reçu le
même vaccin deux fois. Aucun problème de santé n’a été relevé.

Les experts ont émis l’hypothèse qu’un grand nombre d’effets
secondaires pouvait laisser présager une réponse immunitaire
plus forte, mais les données sur l’immunogénicité (la capacité
du vaccin à provoquer une réponse immunitaire) sont toujours
en attente et devraient être publiées dans le courant du mois.

Les résultats de l’étude espagnole CombiVacS ont été
communiqués le 18 mai. Dans le cadre de cette étude,
663 personnes ayant reçu la première dose d’AstraZeneca ont
été choisies pour recevoir une deuxième dose de rappel de
Pfizer huit semaines plus tard, ou pour faire partie d’un
groupe témoin sans deuxième dose.

Les personnes qui ont reçu AstraZeneca suivi de Pfizer ont
développé deux fois plus d’anticorps que ceux observés chez
les personnes ayant reçu deux doses d’AstraZeneca. Aucun
problème de santé n’a été identifié.

Des personnes âgées de plus de 45 ans font la file à une
clinique de vaccination sans rendez-vous pour recevoir le
vaccin d’AstraZeneca, à Montréal, le 21 avril. La Presse
Canadienne/Paul Chiasson
Une étude récente réalisée en Allemagne et publiée le 1er juin
sous la forme d’un document préliminaire sans comité de
lecture («non-peer reviewed pre-print») apporte des
informations supplémentaires sur le mélange et l’association
des vaccins AstraZeneca et Pfizer. Ces données préliminaires
portent sur 26 personnes, âgées de 25 à 46 ans, qui ont reçu
une première dose de vaccin AstraZeneca, suivie d’une seconde
dose de Pfizer huit semaines plus tard.

L’activité neutralisante était 3,9 fois plus importante contre
le variant Alpha (B.1.1.7) et similaire contre le variant
Delta (B.1.617.2) par rapport à l’activité neutralisante
observée chez les personnes ayant reçu deux doses du vaccin
Pfizer. Aucun problème de santé n’a été noté.

Enfin, une petite étude canadienne à l’Université Dalhousie a
été réalisée auprès de deux volontaires âgés de 66 ans, à qui
on a administré une première dose de vaccin AstraZeneca suivie
d’une seconde dose de vaccin Pfizer, 33 jours plus tard. Les
réponses immunitaires ont été rapportées comme étant fortes,
sans aucun problème de santé.

Risque de TTIV            avec    une    deuxième       dose
d’AstraZeneca
Le risque de TTIV avec une seconde dose d’AstraZeneca pour les
personnes ayant reçu une première dose de ce vaccin est très
faible. Les meilleures données actuellement disponibles
sont celles de surveillance du Royaume-Uni. Au 27 mai, 17 cas
de TTIV avaient été signalés après l’administration de
10,7 millions de secondes doses du vaccin AstraZeneca, soit un
risque d’environ 1 sur 600 000.
Le maire de Toronto, John Tory, reçoit une dose du vaccin
d’AstraZeneca de la pharmacienne Niloo Saiy dans une pharmacie
de Toronto, le 10 avril. La Presse Canadienne/Cole Burston

Donc, quel est le meilleur choix?
La disponibilité actuelle et prévue des deux vaccins à ARNm au
Canada est excellente, avec des approvisionnements constants
prévus durant les mois de juin et de juillet. Cela signifie
que, dans la plupart des cas, il ne sera pas nécessaire
d’attendre l’option que l’on préfère.

J’ai eu la chance de recevoir deux doses du vaccin contre la
Covid-19 au début de 2021, je n’ai donc pas à prendre de
décision pour moi-même. Cependant, de nombreuses personnes
m’ont demandé des conseils à ce sujet au nom de leurs proches,
de leurs amis et d’eux-mêmes.

Bien que les données ne soient pas définitives, les preuves
s’accumulent en faveur d’une approche de mélange et
d’association avec AstraZeneca suivi de Pfizer, qui est au
moins aussi bonne (sinon meilleure) que l’administration de
deux doses du même vaccin. Il n’y a pas de risque inhérent au
mélange de vaccins, et aucun problème de santé n’a été
constaté jusqu’à présent.

De plus, en prenant un vaccin à ARNm, on évite complètement le
risque de TTIV. Même si ce risque est très faible, la TTIV est
grave et potentiellement mortelle.

Pour ces raisons, je pense que s’il est accessible, une
deuxième dose de vaccin à ARNm (Pfizer ou Moderna) est
préférable pour la plupart des gens qui ont reçu une première
dose d’AstraZeneca.

Le cas d’AstraZeneca

Certains préfèrent l’approche éprouvée consistant à recevoir
deux doses du vaccin AstraZeneca. La Presse Canadienne/Paul
Chiasson
Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles une personne
pourrait choisir AstraZeneca plutôt qu’un vaccin à ARNm pour
sa deuxième dose. Il n’existe pas de données sur l’efficacité
clinique du mélange de vaccins. Pour cette raison, certaines
personnes peuvent préférer une approche « éprouvée »
consistant à recevoir deux doses d’AstraZeneca. D’autres, qui
n’ont pas ressenti d’effets indésirables avec leur première
dose d’AstraZeneca, peuvent opter pour une deuxième dose du
même vaccin afin d’éviter les effets secondaires.

L’étude COM-CoV menée au Royaume-Uni présentera des données
sur l’immunogénicité (réponse des anticorps) dans le courant
du mois. Ces données peuvent ou non être favorables à une
approche de mélange. Certains préféreront peut-être attendre
ces données avant de prendre une décision. D’autres se
contenteront de prendre le vaccin qui leur est proposé en
premier.

Quelle que soit la décision que l’on prenne, l’essentiel est
que chacun reçoive une deuxième dose dès qu’il est éligible,
qu’il s’agisse du vaccin AstraZeneca ou d’un vaccin à ARNm.
Les données disponibles permettent d’affirmer que les deux
options sont sûres et efficaces, il n’y a donc pas de
«mauvais» choix. Une vaccination complète offre une protection
optimale contre les souches actuelles et émergentes, y compris
le variant Delta.

Au Canada, nous avons la chance de pouvoir choisir entre deux
excellentes options pour nos deuxièmes doses. Nous avons la
responsabilité de veiller à ce que les stocks de vaccins non
utilisés ne soient pas gaspillés, et nous devons faire
beaucoup plus pour soutenir l’équité mondiale en matière de
vaccins afin de contribuer à mettre fin à la pandémie de
Covid-19 dans le monde.

Je vous en prie, allez vous faire vacciner pour vous-même et
pour votre communauté!

Alexander Wong, Associate Professor, Infectious Diseases,
University of Saskatchewan

Texte publié initialement en anglais dans The Conversation
Le Montarvillois,lLe journal hyperlocal de Saint-Bruno-de-
Montarville

Saint-Bruno-de-Montarville          d’hier   à
aujourd’hui, le plus important groupe Facebook
exclusivement dédié aux Montarvillois

Déconfinement: Une liberté
retrouvée      pour    les
Montarvillois      et   la
population du Québec
Le premier ministre du Québec, François Legault, a annoncé
hier les grandes étapes du déconfinement qui s’amorcera à
partir du 28 mai prochain et qui permettra à la population de
Saint-Bruno-de-Montarville et du Québec de retrouver bientôt
une vie plus normale.

Plusieurs mesures seront ainsi allégées graduellement au cours
des prochaines semaines, dans l’ensemble des régions du
Québec, selon un échéancier qui a été établi en fonction des
projections de la situation épidémiologique et de la
progression de la vaccination.

Il est à noter que les allègements prévus ne seront toutefois
pas appliqués dans les territoires visés par des mesures
spéciales d’urgence.
Assouplissements è Saint-Bruno et partout au
Québec à partir du 28 mai
Dès le 28 mai :

     le couvre-feu sera levé en Montérégie et dans l’ensemble
     des régions du Québec;
     les rassemblements seront permis sur les terrains privés
     extérieurs (maximum de 8 personnes de résidences
     différentes ou occupants de 2 résidences, avec
     distanciation);
     les terrasses extérieures des restaurants de Saint-
Bruno-de-Montarville et de l’ensemble des municipalités
     du Québec pourront de nouveau accueillir la clientèle
     (en zones rouge et orange : deux personnes seules avec
     enfants mineurs ou occupants d’une même résidence; en
     zone jaune, occupants de deux résidences);
     les déplacements entre les régions seront permis;
     les grandes salles et les stades extérieurs pourront
     accueillir un maximum de 2,500 personnes en plusieurs
     zones indépendantes de 250 personnes.

Ensuite, dès le 11 juin, les bars pourront à leur tour ouvrir
leurs terrasses extérieures (avec les mêmes restrictions que
les restaurants) et les activités extérieures supervisées de
sports et de loisirs seront        permises   en   groupes   de
25 personnes, maximum.

Enfin, à partir du 25 juin, les personnes complètement
vaccinées pourront se rencontrer dans les résidences privées,
sans masque et sans distanciation. Aussi, les camps de jour et
les camps de vacances rouvriront et les festivals et autres
activités extérieures pourront reprendre avec un maximum de 2
500 personnes. Sur ce dernier point, le détail des mesures
exigées pour de tels événements sera rendu public plus tard
cette semaine.

 «Pour ceux qui ne l’ont pas encore fait, allez vous faire
 vacciner! Vacciné, ça rime avec bel été et avec petits
 partys!» François Legault, premier ministre du Québec

Pour la fin du mois d’août, le premier ministre a mentionné
que «si on atteint notre objectif de 75% de la population de
12 ans et plus complètement vaccinée, dans plusieurs lieux
publics, on ne devra plus porter de masque et les cégeps et
les universités ouvriront en présentiel».

Port du masque ou du couvre-visage
Le port du couvre-visage ou du masque a démontré son
efficacité afin de limiter les risques de transmission du
virus. À compter du 25 juin, le port du masque ne sera plus
obligatoire pour les personnes complètement vaccinées qui
prendront part à des rassemblements privés. Dès la fin août,
ce sera également le cas pour plusieurs lieux ou événements
publics.

Plus de 60% des adultes vaccinés en
Montérégie-Est
D’autre part le Centre intégré de santé et de services sociaux
(CISSS) de la Montérégie-Est a annonceé que le seuil de 60%
de couverture vaccinale a été atteint, lundi, sur son
territoire.

Ce sont donc plus de six personnes de 18 ans et plus sur dix
qui ont reçu une première dose de vaccins contre la COVID-19
et, à ce jour, plus de 271,000 doses de vaccins ont été
administrées. En comparaison, 50,5% des adultes de la province
sont vaccinés.

Le CISSS de la Montérégie-Est poursuit sa vaste opération dans
les huit sites de vaccination de son territoire. Les gens
peuvent    prendre    rendez-vous         en    ligne    sur
www.quebec.ca/vaccinCOVID ou encore       en    composant le
1-877-644-4545.

Le Montarvillois, le journal hyperlocal de Saint-Bruno-de-
Montarville

Source: communiqués du Gouvernement du Québec et du CISSS
Montérégie-Est

Saint-Bruno-de-Montarville                     d’hier       à
aujourd’hui, le plus important groupe Facebook
exclusivement dédié aux Montarvillois

50% de couverture vaccinale
en      Montérégie-Est       &
Vaccination des jeunes de 12
à 17 ans & Passeport vaccinal
Le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de
la Montérégie-Est a annoncé que le seuil de 50% de couverture
vaccinale a   été   atteint,   vendredi   dernier,       sur   son
territoire.

La majorité des personnes de 18 ans et plus ont ainsi reçu une
première dose de vaccins contre la COVID-19 et, à ce jour,
plus de 221,000 doses de vaccins ont été administrées.

Vaccination des 18 ans plus
Depuis le 30 avril, la prise de rendez-vous s’est déployés, de
façon graduelle, selon les groupes d’âge. L’objectif est
d’ouvrir la vaccination à tous d’ici le 14 mai.
Des livraisons importantes confirmées de doses de vaccin sont
prévues au cours des prochaines semaines et permettront
d’amorcer la vaccination de la population générale. Le nombre
total de doses prévues est de 2,517,080, ventilé de la façon
suivante:

     594   770   doses   au   cours   de   la   semaine   du   3 mai ;
     458   640   doses   au   cours   de   la   semaine   du   10 mai ;
     458   640   doses   au   cours   de   la   semaine   du   17 mai ;
     458   640   doses   au   cours   de   la   semaine   du   24 mai ;
     546   390   doses   au   cours   de   la   semaine   du   31 mai.

 J’encourage les clientèles visées à prendre rendez-vous
puisque le vaccin est le meilleur moyen de protection contre
 la COVID-19 et ses complications. » – Nathalie Chénier,
 directrice de la vaccination, CISSS de la Montérégie-Est.

Il sera possible pour les adultes de 18 ans et plus de se
faire vacciner à la clinique Marcel-Dulude de Saint-Bruno-de-
Montarvilles ou à une autre des cliniques de la Montérégie.

La façon la plus simple de prendre rendez-vous, c’est de se
rendre sur le site web à l’adresse : Québec.ca/vaccinCOVID.
Les gens qui n’ont pas accès à Internet ou qui éprouvent des
difficultés à l’utiliser peuvent composer le 1 877 644-4545
pour recevoir du soutien.

Vaccination des jeunes de 12 à 17 ans
D’autre part le ministre de la Santé et des Services sociaux,
Christian Dubé, a confirmé que le Québec travaille sur la
possibilité de vacciner les jeunes de 12 à 17 ans.

Santé Canada a déjà donné mercredi son aval à l’administration
du vaccin de Pfizer-BioNTech chez les jeunes de 12 à 15 ans.

De son coté, le ministère de la Santé et des Services sociaux
attend l’avis du Comité d’immunisation du Québec (CIQ) sur la
vaccination des 12 à 17 avant de débuter cette vaccination. En
parallèle, les travaux sont déjà en cours concernant
l’échéancier et la logistique, en collaboration avec le
ministère de l’Éducation.

Passeport vaccinal dès le 13 mai
Le ministre Dubé a également annoncé les premiers détails
concernant la preuve de vaccination électronique contre la
COVID-19. Cette preuve, qui se présentera sous la forme d’un
code QR, sera disponible à compter du 13 mai et pourra être
fournie par courriel ou par texto. Ainsi, les personnes qui
ont déjà reçu une dose ou qui iront se faire vacciner à
compter du 13 mai vont recevoir un courriel ou un texto
demandant s’ils veulent obtenir la preuve électronique. Une
preuve papier continuera tout de même d’être fournie dans les
cliniques après la vaccination.

La Santé publique poursuit ses travaux intensifs sur
l’utilisation potentielle de la preuve de vaccination
électronique et fera ensuite une recommandation au
gouvernement du Québec.

Le Montarvillois

Le journal hyperlocal de Saint-Bruno-de-Montarville

Saint-Bruno-de-Montarville          d’hier   à
aujourd’hui, le plus important groupe Facebook
exclusivement dédié aux Montarvillois
Sources: Communiqués du CISSS M-E et Ministère de la Santé et
des Services sociaux

COVID-19:    Pas    d’effets
secondaires après le vaccin?
Pas de problèmes!

Veenu Manoharan
La plupart des vaccins ont des effets secondaires et ceux
contre la Covid-19 ne font pas exception. Bien des gens se
sentent rassurés s’ils ont mal au bras à l’endroit où ils ont
reçu l’injection, s’ils sont fatigués, ont mal à la tête, de
la fièvre ou des nausées. Ce ne sont là que des signes que
leur système immunitaire fonctionne comme il le devrait.

À l’inverse, l’absence d’effets secondaires peut inquiéter:
mon système immunitaire ne semble pas faire ce qu’il est censé
faire… cela signifie-t-il qu’il n’est pas apte à me protéger?

Rassurez-vous, cela ne signifie rien de tel. Les essais
cliniques du vaccin menés par Pfizer montrent que la moitié
des participants n’ont pas ressenti d’effets secondaires
importants pendant l’essai, alors que 90 % d’entre eux ont
développé une immunité contre le virus. Et les recommandations
qui suivent l’injection du vaccin Moderna indiquent que des
effets secondaires courants peuvent être ressentis par une
personne sur dix, alors que le vaccin protège 95 % des
personnes qui le prennent.

Ces différences dans les réactions peuvent s’expliquer en
considérant la manière dont le système immunitaire développe
une immunité protectrice contre les virus lorsqu’il est
déclenché par un vaccin. La plupart des vaccins contre la
Covid-19 utilisent une protéine virale présente sur
l’enveloppe extérieure du coronavirus, appelée protéine spike,
pour imiter une infection virale naturelle et déclencher une
réponse immunitaire.

La branche de la réponse immunitaire connue sous le nom
d’immunité innée réagit presque immédiatement à la protéine
spike virale. Elle lance une attaque contre elle en initiant
une inflammation, dont les signes caractéristiques sont la
fièvre et la douleur. C’est donc la réponse immunitaire innée
qui provoque les effets secondaires courants que les gens
ressentent     un   jour    ou   deux    après    avoir    été
vaccinés.https://www.youtube.com/embed/k9QAyP3bYmc?wmode=trans
parent&start=0L’immunité innée et adaptative expliquée.

Une immunité spécifique durable, qui est le but ultime de
toute vaccination, n’est obtenue qu’en activant la deuxième
branche de la réponse immunitaire : l’immunité adaptative.
L’immunité adaptative est déclenchée à l’aide des composants
de l’immunité innée et se traduit par la production de
lymphocytes T et d’anticorps, qui protègent contre l’infection
lors d’une exposition ultérieure au virus.

Contrairement à l’immunité innée, l’immunité adaptative ne
peut pas déclencher d’inflammation, bien que des études
récentes suggèrent qu’elle peut y contribuer de manière
significative. Chez certaines personnes, la réponse
inflammatoire des systèmes immunitaires inné et adaptatif est
exagérée et se manifeste comme un effet secondaire. Chez
d’autres, bien qu’elle fonctionne normalement, elle n’atteint
pas des niveaux qui pourraient provoquer des effets
secondaires notables. Dans tous les cas, l’immunité contre le
virus est établie.

L’immunité innée et adaptative expliquée.

Qu’est-ce qui        cause   une   réponse     immunitaire
différente ?
Les scientifiques ont remarqué que les personnes âgées de plus
de 65 ans présentent moins d’effets secondaires au vaccin.
Cela peut être attribué au déclin progressif de l’activité
immunitaire lié à l’âge. Bien que ce phénomène puisse être en
lien avec une baisse du taux d’anticorps, les personnes
concernées conservent une immunité contre le virus.

Hommes et femmes ne réagissent pas de la même manière. Dans
une étude américaine, 79 % des rapports sur les effets
secondaires provenaient de femmes. Ce déséquilibre entre les
sexes pourrait avoir un rapport avec la testostérone. Elle a
tendance à atténuer l’inflammation et donc les effets
secondaires qui y sont associés. Les hommes ont davantage de
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