Synthèse de diagnostic - Réunion de validation du PADD 01/12/2020 - Haut-Léon Communauté
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SOMMAIRE 1. Les dynamique territoriales et la structuration du territoire 2. Le profil socio-démographique 3. L’habitat 4. Les modes d’urbanisation 5. L’économie 6. L’offre commerciale et d’équipements 7. Les zones d’activités sur le territoire 8. L’environnement 9. Les défis du territoire PLUi-h HLC 2
Ce que dit le SCoT Le renforcement des villes et des bourgs : le développement démographique du territoire devra permettre de maintenir, voire de renforcer, le poids démographique des villes et bourgs, et éviter le report vers les villages. Les constructions nouvelles seront prioritairement implantées à l’intérieur des zones urbanisées (dents creuses, renouvellement urbain) ou en continuité directe de ces dernières, de sorte à prolonger la trame urbaine existante et la proximité avec les commerces et services. Les centralités urbaines offrant les principaux services et équipements seront renforcées, notamment les villes : Plouescat, Saint-Pol de Léon et Roscoff. Les communes favoriseront le report de l’urbanisation du front de mer dans les bourgs rétro-littoraux, de sorte à préserver les espaces naturels sensibles. Les communes favoriseront un développement perpendiculaire à la côte, de façon à ne pas élargir la façade urbaine de la mer, et favoriseront des formes urbaines denses dans le cas d’éventuelles extensions. PLUi-h HLC 4
Ce que dit le SCoT Le SCoT nomme les agglomérations et les villages BOURG / AGGGLOMERATION VILLAGE PLOUESCAT Theven Meur et Pors Guen PLOUENAN Kerlaudy SAINT-POL DE LEON + Pempoul Kerfissiec et Trofeunteun PLOUNEVEZ-LOCHRIST Lochrist CLEDER Theven Kerbrat, Kerfissien SIBIRIL Moguériec SANTEC Dossen, Theven ROSCOFF Bonne-Nouvelle, Kerfissiec ILE DE BATZ Non précisé PLOUGOULM Non précisé MESPAUL Non précisé TREFLEZ Non précisé LANHOUARNEAU Non précisé TREFLAOUENAN Non précisé Ne sont pas concernées par la loi Littoral : Lanhouarneau, Mespaul et Tréflaouénan PLUi-h HLC 5
Un territoire maritime structuré autour de 2 bi-pôles urbains Population de Haut-Léon en 2015 : 31505 habitants Plus de la moitié des habitants concentrés sur deux « bi-pôles » Saint-Pol de Léon (21%) et Roscoff (11%) Cléder (12%) et Plouescat (11%) Trois axes structurants L’axe Morlaix / Roscoff : la RD 58 et la voie ferrée allant de Morlaix à Roscoff L’axe Saint-Pol de Léon / Tréflez : la RD 10 L’axe Plouescat Landivisiau : la RD 30 Un linéaire de côtes important et un réseau hydrographique dense 6
Une influence limitée des pôles urbains extérieurs sur le Haut-Léon Répartition de la population par aire Définition urbaine en 2010 « Une aire urbaine ou "grande aire urbaine" est un ensemble de communes, d'un seul tenant et sans Moyen pôle enclave, constitué par un pôle urbain (unité urbaine) de plus de 10 000 emplois, et par des communes rurales ou unités urbaines (couronne périurbaine) dont au moins 40 Autre commune % de la population résidente ayant un emploi travaille multipolarisée dans le pôle ou dans des communes attirées par celui-ci. » Commune isolée PLUi-h HLC 24/10/2018 INSEE 2012 hors influence des 7 pôles
Deux bassins de vie principaux, organisés par les « bi-pôles » Le principal bassin de vie rassemblant le Le bassin de vie de Plouescat plus grand nombre d’habitants et d’emploi rassemble plusieurs communes sur le territoire. Il ne constitue pas une littorales et rétro-littorales dont entité spatiale d’importance mais regroupe Plouescat constitue un pôle de un nombre d’emplois et d’habitants proximité. Le bassin de vie ne conséquents dispose pas d’une réelle influence extérieure. 13.236 hab. 19.216 hab. 30.245 hab. 46.951 hab. 27.822 hab. PLUi-h HLC 8
Des mobilités domicile-travail majoritairement internes, l’influence du pôle de Morlaix à intégrer Deux types de mobilités domicile-travail : 1 / Une mobilité externe reliant Morlaix, Saint-Pol de Léon, Plouénan et Roscoff. 2/ Des mobilités internes qui mettent en évidence : La départementale 10 et les communes pôles traversées : Plouescat, Cléder et Saint-Pol de Léon Le bi-pôle de Saint-Pol et Roscoff qui rayonne sur l’ensemble des communes limitrophes PLUi-h HLC 9
La structure urbaine actuelle à requestionner Les limites d’agglomérations à redéfinir Une constructibilité des villages à questionner dans le cadre de l’application de la loi Littoral Des secteurs de développement économique à prioriser Des pôles et des centralités à clarifier : mixité d’usage, de services, d’animation, lieu de vie, lieu de travail, lieu de résidence Pour les communes non littorales : possibilité de conforter des hameaux par densification de manière exceptionnelle PLUi-h HLC 10
Structuration du territoire Les atouts Les faiblesses L’identité maritime et littorale du Haut-Léon Des disparités territoriales entre littoral et terres n’offrant pas les mêmes Des limites intercommunales cohérentes avec les deux bassins de vie qui possibilités de développement structurent les habitudes des habitants Des limites urbaines peu lisibles : limites des agglomérations, limites des villages Saint-Pol-de-Léon, un carrefour dans les mobilités domicile/travail etc. L’axe Roscoff/ Plouénan (RD58 et la voie ferrée) comme porte d’entrée principale Des déplacements quotidiens dominés par l’automobile du territoire Peu d’aménagement pour les mobilités douces Un maillage et une structuration interne comprenant une polarité « principale » (Saint-Pol/ Roscoff) et secondée par des polarités « relais » : Cléder, Plouescat Les opportunités Les menaces Intégrer l’influence du pôle urbain de Morlaix Un éloignement de la Route Nationale 12, axe structurant du Nord Bretagne Réflexion sur le devenir de la voie ferrée Roscoff / Morlaix L’absence de possibilités de développement des zones économiques en discontinuité des agglomérations Un territoire en dehors des aires d’influence des grands pôles urbains L’aléa submersion marine à intégrer L’influence du pôle de Lesneven sur les communes de l’ouest du territoire PLUi-h HLC 11
2. Le profil socio-démographique PLUi-h HLC 12
Une perte d’attractivité qui perdure malgré un rebond en 2010 Evolution démographique de Haut-Léon Communauté • Entre 2010 et 2015, le territoire a perdu près de 600 habitants : une baisse de -0,4% Source : INSEE RP2015 par an. 35227 Une croissance négative de l’ordre 33801 • Une évolution qui diffère de celle du département et la région connaissant une de -0,2% par an pour Morlaix 33064 Communauté, une croissance 32117 croissance démographique positive depuis près de 50 ans, malgré un léger positive pour le Pays de 31972 31505 30940 ralentissement sur la dernière période censitaire. Landivisiau, avec +0,6% par an • Au début des années 2000, une croissance uniquement portée par un solde migratoire positif fort (+0,7%), entre 2010 et 2015, une croissance négative due à 1968 1975 1982 1990 1999 2010 2015 solde migratoire devenu déficitaire (et le solde naturel le restant). La variation annuelle moyenne liée aux soldes La variation annuelle moyenne liée aux soldes migratoire et naturel entre 2010 et 2015 migratoire et naturel pour Haut-Léon Communauté Source : INSEE RP2015 Source : INSEE RP 2015 solde naturel solde migratoire variation annuelle moyenne solde naturel solde migratoire variation annuelle moyenne 0,6% 0,7% 0,2% 0,5% 0,3% 0,3% 0,1% 0,0% -0,3% -0,4% -0,3% -0,4% -0,1% -0,4% -0,1% Haut-Léon Communauté Finistère Bretagne 1999-2010 2010-2015 • Une inversion des tendances avec une croissance positive sur la quasi totalité du territoire au début des années 2000 et une croissance négative sur de nombreuses communes entre 2010 et 2015 : les pointes sud-est et sud-ouest ont préservé leur attractivité, sous l’influence de Morlaix et de Landivisiau/Lesneven. PLUi-h HLC 13
Des échanges migratoires internes au département et une faible attractivité auprès des jeunes et des familles Départs de jeunes pour la réalisation d’études supérieures compte tenu de l’absence d’offre post-bac Solde migratoire par tranche d'âge sur une année Source : INSEE RP 2015 92 65 28 20 11 5 11 -3 -11 -36 -26 -31 -25 -34 -51 -62 -51 -124 0à4 5 à 9 10 à 14 15 à 19 20 à 24 25 à 29 30 à 34 35 à 39 40 à 44 45 à 49 50 à 54 55 à 59 60 à 64 65 à 69 70 à 74 75 à 79 80 à 84 85 ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans ans et plus flux résidentiels sur une année Arrivées de Départs de séniors pour retraités et pré intégrer une structure Départs de jeunes pour retraités d’hébergement en dehors le 1er emploi et de du territoire? familles avec enfants PLUi-h HLC 14
Un territoire marqué par le vieillissement de sa population • En lien avec les départs des jeunes ménages et des familles, un vieillissement important de la population avec un indice de jeunesse de 0,64 en 2015 (0,82 dans le Finistère – 0,88 en Bretagne). • Déjà inférieur à 1 en 2010 (0,70), l’indice de jeunesse a poursuivi sa baisse : une hausse rapide du volume des 60 ans et plus (1,3% par an) au détriment notamment des moins de 20 ans dont le volume est en baisse (-0,6% par an). En 2015, 34% de seniors à Haut-Léon (28% dans le Finistère, 27% en Bretagne). • Une taille moyenne des ménages de 2,11 en 2015 ; un desserrement marqué entre 1999 et 2010, suivi d’un ralentissement, à l’image des tendances départementale et régionale. • Un profil peu familial avec plus des 2/3 des ménages comprenant 1 à 2 personnes : 37% de ménages unipersonnels, 31% de ménages composés de couples sans enfants. • L’Ile-de-Batz, Roscoff, Saint-Pol-de-Léon et Plouescat se distinguent avec un poids plus important de ménages composés d’une seule personne (entre 40% et 45%), en lien avec le vieillissement de la population particulièrement marqué sur ces communes. Composition des ménages Evolution comparée de la taille moyenne des ménages Evolution comparée de l'indice de jeunesse Source : INSEE RP 2015 Source : INSEE RP2015 Source : INSEE RP 2015 ménages unipersonnels ménages autres sans famille 1999 2010 2015 ménages couple sans enfant ménages couple avec enfant(s) 2010 2015 ménages famille monoparentale 2,35 2,35 2,32 0,97 0,91 0,88 Haut-Léon Communauté 37% 2% 31% 24% 6% 0,82 2,20 0,70 2,17 0,64 2,15 2,15 2,11 2,10 Finistère 39% 2% 27% 24% 8% -0,7% -0,7% -0,6% -0,4% -0,5% -0,5% 15 Bretagne 37% 2% 28% 25% 7% PLUi-h HLC Haut-Léon Communauté Finistère Bretagne Haut-Léon Communauté Finistère Bretagne
Des marchés déséquilibrés entre littoral et intérieur des terres Maison neuve 0% des ménages primo accédant 5 750€/mois littoral 100m² Un marché essentiellement porté par la vente de résidences 350 000€ secondaires sur la frange littorale. 15% des ménages primo accédant avec 1 enfant 2 950€/mois Maison ancienne 25% des ménages primo accédant avec 2 enfants • Une clientèle essentiellement issue de l’extérieur du Santec 188 500€ territoire (Paris ou Sud de la France), qui achète une 45% des ménages primo accédant avec 1 enfant 2 050€/mois Maison ancienne résidence secondaire en bord de mer pour s’y installer 55% des ménages primo accédant avec 2 enfants Saint-Pol-de-Léon durablement une fois à la retraite. 65% des ménages primo accédant avec 1 enfant 125 000€ 1 580€/mois 70% des ménages primo accédant avec 2 enfants • Des ménages primo-accédants qui achètent dans l’arrière Maison neuve arrière-pays 60m² 1 500€/mois pays, dans des secteurs plus éloignés, moins accessibles. 96 000€ Une part de ménages qui s’orientent vers des biens anciens Maison ancienne Plouénan nécessitant d’importantes rénovations. 92 000€ 60% des ménages primo accédant avec 1 enfant 70% des ménages primo accédant avec 2 enfants • Une offre neuve limitée. Logements commencés entre 2005 et 2016 sur le territoire de Un marché de la construction neuve porté par le Haut-Léon Communauté - Source : Sit@del Logements individuels développement individuel (74% des logements commencés), 11,6 lgts/an/1 000 hab Logements collectifs mais un déclin progressif à partir de 2009. 539 TOTAL • Entre 2005 et 2016, 2 717 logements commencés, soit 226 417 logements par an. 4,7 lgts/an/1 000 hab • Un indice de construction de 7 logts/an/1000 hab (6,3 268 285 265 290 254 logts/an/1000 hab dans le Finistère). 216 195 184 204 174 149 155 156 118 • Une diminution de la construction à partir de 2009 95 166 168 155 162 112 105 110 (période 2009-2018 : 150 logements commencés par an), 49 18 42 44 86 19 94 16 96 22 6 0 PLUi-h HLC 2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011 2012 2013 2014 2015 2016 16
Une évolution démographique à connecter avec la dynamique de construction De 2,17 personnes par Diminution de la taille moyenne ménage à 2,11 entre 2010 des ménages et 2015 77 logements par an Construction neuve Une hausse importante de 203 logements par an Hausse du nombre de logements la vacance (66% de la entre 2010 et 2015 construction) 256 logements par an vacants auraient du permettre 133 logements par an de maintenir la population sur place Un renouvellement négatif Renouvellement du parc (création spontanée de logements -5 logements par an dans le parc existant) Hausse du nombre de résidences secondaires Une hausse du volume de 51 logements par an résidences secondaires Effet démographique -53 logements par an PLUi-h HLC 17
3. L’habitat PLUi-h HLC 18
Des logements individuels de grande taille occupés par des propriétaires Composition du parc de logements en 2015 • Une offre principalement dédiée à la résidence principale, avec une part de Source : INSEE RP 2015 résidences secondaires conséquente : 68% de résidences principales, 21% de Résidences Principales Résidences Secondaires Logements Vacants résidences secondaires. 10% 8% 8% • Une hausse qui reste importante du volume de résidences secondaires : +1,2% par 21% 13% 13% an entre 2010 et 2015. • 87% des résidences principales sont des maisons (74% dans le Finistère) ; 79% 79% 68% • Roscoff et Saint-Pol-de-Léon se distinguent par des poids plus importants de logements collectifs, avec respectivement 35% et 25%. • En lien avec la forme urbaine dominante, une majorité de grands logements : 79% Haut-Léon Communauté Finistère Bretagne du parc de résidences principales est composé de 4 pièces et plus ; un poids plus important de petits logements à Roscoff et Saint-Pol-de-Léon Répartition des résidences principales selon le statut • Un parc de résidences principales largement sous-occupé : d'occupation Propriétaires occupants Locataires HLM Source : INSEE RP 2015 Locataires privés Loué gratuit Sous-occupation : 74 % Haut-Léon Communauté 76% 6% 17% 2% 49,4% en sous-occupation accentuée Finistère 69% 10% 19% 1% • 76% des résidences principales sont occupées par leurs propriétaires, 17% par des locataires du parc privé ; Bretagne 66% 10% 22% 1% • Un parc locatif privé plus conséquent à Roscoff et Saint-Pol-de-Léon (22%). PLUi-h HLC 19
Un parc ancien peu attractif • Une vacance de 10% sur le territoire (8% dans le Finistère), soit 1 905 logements vacants, avec des situations contrastées sur le territoire. • Une hausse importante du volume de logements vacants : +7,3% par an (+3,6% dans le Finistère). • 44% des logements vacants le sont depuis plus de 3 ans (près de 840 logements). • Une vacance qui touche principalement le parc ancien, collectif, de qualité médiocre : Caractéristiques du parc de logements vacants à Haut-Léon Communauté Source : FILOCOM 2015 88% 69% 61% 31% 27% 31% 21% 21% 16% 12% 3% 4% Parc antérieur Classement Confort partiel Sans confort Individuel Collectif à 1949 cadastral 7/8 Résidences principales Logements vacants Caractéristiques du parc de résidences • 43% des résidences principales ont été construites avant 1971 et les premières principales Source : Filocom 2015 règlementations thermique ; 27% des résidences principales ont été construites à partir Finistère Haut-Léon Communauté de 1991. 31% • Le parc de résidences principales de Haut-Léon Communauté semble plus ancien et de 21% moindre qualité que le parc du département. 16% 10% • 33% des propriétaires occupants éligibles aux aides de l’Anah (25% dans le Finistère). 4% 3% 2% 2% Parc antérieur à 1949 Sans confort Confort partiel Classement cadastral 7 ou 8 PLUi-h HLC 20
Un parc social relativement récent sur lequel s’exerce une faible pression • Au 1er janvier 2017, 884 logements locatifs sociaux, soit 6% du parc de résidences principales. • 56% de logements individuels, mais à Saint-Pol-de-Léon, 84% des logements locatifs sociaux sont des logements collectifs. • Un poids important des logements de petite taille parmi le parc social : 30% de T1-T2, les T3 représentent 43% du parc social et les grands logements (T4 et plus) 27%. • 1,1% de vacance au sein du parc social (1,8% dans le Finistère), un taux de rotation de 9,6% (13% dans le Finistère), témoignant d’une certaine pression locale. • 54% du parc social ont été construits entre 1970 et 1989 ; a minima 36% des logements dont le DPE est renseigné sont énergivores (de E à G), soit un potentiel minimum de 319 logements dont la performance thermique est à améliorer. • Pour l’année 2017, le territoire a enregistré 334 demandes de logements sociaux, au cours Profil des demandeurs de l’année, 114 logements ont été attribués soit une pression de 2,9 Source : Répertoire demande logement social 2017 demandes/attribution (2,4 demandes/attribution dans le Finistère). 75% 77% 72% 69% 68% 67% • Une pression légèrement plus forte sur les petites typologies : 3,3 demandes/attribution pour les T1-T2. 36% 37% 34% • Une sur-représentation des seniors et des locataires du parc privé parmi les demandeurs, 24% 24% 28% 28% 25% 23% 28% 25% 27% 15% 16% 17% 82% des demandes concernent des petits ménages. • 67% des demandeurs ont un niveau de ressource inférieur aux plafonds PLAI. Moins de 30 ans 60 ans et plus 1 ou 2 personnes 3 personnes ou Sous plafonds Locataires HLM Locataires privés plus PLAI Bretagne Finistère HLC PLUi-h HLC 21
La réponse aux besoins spécifiques sur le territoire Des parcours résidentiels à assurer pour une population vieillissante Des difficultés d’accès pour les jeunes ménages les plus précaires • Des seniors de plus en plus nombreux, propriétaires (87% des 65 ans et • Des soldes migratoires négatifs pour les plus jeunes. plus) de leur maison (93% des 64 ans et plus occupent une maison, 84% • Les moins de 30 ans présentent des revenus inférieurs à l’ensemble des ménages du dans le département). territoire. • 19% des demandeurs en logements locatifs sociaux ont 65 ans et plus, la • Des jeunes ménages qui connaissent des difficultés à accéder à la propriété sur le pression est plus forte pour les seniors avec 3,8 demandes/attribution. littoral, ayant tendance à acheter vers l’intérieur du territoire des biens moins • 501 places en hébergement complet en EHPAD, à Roscoff, Saint-Pol-de- qualitatifs (ajoutant un budget travaux important), dans des secteurs plus éloignés. Léon, Plouescat et Cléder : 117,7 places pour 1 000 personnes de 75 ans et plus, soit un taux d’équipement à peine inférieur aux taux du Finistère et de la Bretagne. La réponse aux besoins des publics spécifiques • Une offre qui se diversifie : résidence service à Saint-Pol et Plouénan en • 17% des ménages vivent sous le seuil de pauvreté (2 560 ménages), une proportion cours de construction. légèrement supérieure à la moyenne départementale. • 29% des ménages (4 341 ménages) éligibles à un logement très social (PLAI). Des structures d’accueil pour les personnes en situation de handicap • Une absence de structures d’hébergement spécifique, une action importante de l’ASAD sur le territoire pour accompagner les ménages les plus précaires. • 4 établissements d’accueil et d’hébergement d’adultes handicapés et 1 ESAT localisés à Plouescat et Saint-Pol-de-Léon : 5,7 places pour 1 000 personnes entre 20 et 59 ans en Foyer et 3,2 places en ESAT pour 1 000 personnes entre 20 et 59 ans. L’accueil des gens du voyage • Aire d’accueil de 18 places, soit 9 emplacements, sur Saint-Pol de Léon ouverte en juillet 2019. • Il s’agit d’une aire de passage, mais les besoins se font sentir en terrains familiaux. PLUi-h HLC 22
Les faiblesses Démographie et habitat Démographie : Un décrochage démographique qui perdure avec une baisse plus marquée sur le littoral Les atouts Un solde migratoire devenu négatif en lien notamment avec une dynamique d’emplois limitée Démographie : Un vieillissement prononcé de la population alimenté par l’attractivité auprès des Un profil familial dans les communes rétro-littorales cinquantenaires et le glissement de la pyramide des âges de la population en place Une attractivité auprès des ménages pré-retraités et retraités Des jeunes ménages présentant des revenus plus faibles que le reste de la Un cadre de vie agréable population et ne pouvant pas accéder à la propriété sur l’ensemble du territoire Habitat : Habitat : Une dynamique de construction insuffisante pour maintenir la population Un parc social récent Un manque de diversité de l’offre de logements (petits logements, habitat adapté Un taux d’équipement en EHPAD satisfaisant aux seniors, locatif, locatif aidé etc.) Un taux d’équipement en foyer pour personnes en situation de handicap supérieur Un parc social peu développé au regard des besoins du territoire au département et à la région Un poids important de résidences secondaires qui ont un effet inflationniste sur le Une aire des Gens du voyage réalisée marché immobilier, particulièrement sur le littoral Un parc de logements vacants important et toujours en hausse, avec une problématique de vacance structurelle, en centre-bourg et un parc de logements vieillissant Des prix immobiliers et fonciers sur le littoral inaccessibles à une part importante des primo-accédants Les opportunités Démographie et habitat Les menaces Une diversification de l’offre de logements pour maintenir la population (à tous les Démographie : âges de la vie) Une perte de population, notamment des jeunes ménages et des familles, qui se Le développement d’opérations innovantes, tant sur le neuf que sur la poursuit pouvant entraîner une sous-occupation des équipements (notamment réhabilitation, participant à la relance de l’attractivité territoriale scolaires) et des services Habitat : Un prix du foncier trop élevé pour les primo-accédants et les familles entraînant un report de ces populations vers l’intérieur du territoire voire au-delà La poursuite de la hausse de la vacance, particulièrement sur les centralités PLUi-h HLC entraînant une désertification de celles-ci 23
4. Les modes d’urbanisation PLUi-h HLC 24
Etat des lieux de l’urbanisation sur les 10 dernières années à 2015 PLUi-h HLC 24/10/2018
Etat des lieux de l’urbanisation sur les 10 dernières années Destination des surfaces urbanisées (en ha) 4,32 Un total de 284 ha sur le Haut-Léon sur la période 2005-2015 35,81 220,46 ha consommés (hors activité agricole) ; soit une consommation 63,63 annuelle de 20 ha / an sur une période passée de 11 ans Equipement Activité agricole 63% de la consommation d’espace destinée au développement résidentiel Habitat Economique 22% de la consommation d’espace destinée à l’activité agricole 180,33 Peu de constructions en renouvellement au sein de l’enveloppe urbaine Un développement en extension qui domine sur le Haut-Léon : 74% Localisation des surfaces urbanisées (en ha) Une part importante d’urbanisation dispersée, 4 fois plus importante que le 11,16 développement au sein de l’enveloppe urbaine 46,88 Au sein de l'enveloppe urbaine En extension de l'envelopppe urbaine Construction dispersée en campagne 163,87 PLUi-h HLC
Une consommation d’espace disparate sur le Haut-Léon à 2015 Analyse croisée entre le poids de la population et la consommation d’espace destinée à l’habitat rapporté sur 1000 habitants. Les communes les moins peuplées ont consommé proportionnellement plus d’espace que les communes les plus peuplées. Les communes de Tréflez, Mespaul et Lanhouarneau se distinguent. PLUi-h HLC
Des formes urbaines consommatrices d’espaces agricoles et naturels Deux formes urbaines qui dominent : l’urbanisation linéaire et le lotissement en impasse / extension isolées • Extensions linéaires du bâti : le développement du bâti s’inscrit le long des voies existantes. Ce mode de développement favorise l’étalement urbain et a tendance à relier certains villages et hameaux entre eux. • Extensions isolées du bâti et lotissement en impasse : ces extensions se construisent en marge des agglomérations , sans continuité avec la trame viaire et le tissu urbain existants. Ces développements ne facilitent pas les relations avec leurs habitants : mobilité, accès aux services et équipements… PLUi-h HLC
Délimitation de l’enveloppe urbaine Base de données : Image aérienne de 2015 ( la plus récente que nous ayons) Le cadastre de juillet 2018 Données paysagères et environnementales : cours d’eau, zone humide, espace boisé. Réseaux viaires Aléas submersion marine : 1 faible ; 2 moyen ; 3 fort Définition L’enveloppe urbaine : Périmètre circonscrivant des espaces urbains formant un « ensemble morphologique cohérent » défini à partir de repères normés et éléments de contexte (il inclut des espaces urbanisés - parcelles bâties, réseau viaire, certains espaces artificialisés et non bâtis tels que les parcs et jardins urbains - et des gisements* potentiels). Objectif et intention : L’enveloppe urbaine permet de disposer d’une représentation précise de l’espace urbain à un instant « t », et d’observer objectivement son évolution future : c’est au sein de cette enveloppe qu’est étudiée la capacité de densification et de mutation du tissu urbain, c’est un périmètre au-delà duquel toute consommation d’espace sera considérée comme de l’extension. Toutes surfaces agricoles productives supérieures à 1 ha ne seront pas prises dans l’enveloppe urbaine. PLUi-h HLC 29
Limite de l’enveloppe urbaine et loi Littoral Méthodologie : • Le dessin de l’enveloppe urbaine des agglomérations et des villages s’appuie sur : 1- Une analyse géomatique : une distance 25 m de part et d’autre de chaque bâtiment 2- Un tracé resserré au plus proche du bâtiment en recherchant les ruptures de continuité et sans tenir compte du parcellaire 3- Cas particulier du tracé de l’enveloppe urbaine dans la bande des 100 mètres • Caractérisation de la notion de village sur les bases des critères issus des jurisprudences Un village selon les critères de la jurisprudence : Au moins une quarantaine de habitations organisées selon une morphologie cohérente Une densité et une compacité de l’espace bâti, sans rupture ou discontinuité Une organisation et une implantation des constructions de part et d’autre de plusieurs voies et carrefours Dessin de l’enveloppe Une présence de réseaux (voirie, eau, électricité, etc.) permettant la densification du secteur sans urbaine dans la bande travaux supplémentaires sur ces réseaux. des 100 m – village du Dossen à Santec DOSSIER VISE PAR LE CABINET LGP POUR S’ASSURER DU RESPECT DE LA LOI LITTORAL PLUi-h HLC 30
Analyse des potentialités foncières au sein de l’enveloppe urbaine Parcelle non bâtie Parcelle bâtie de 1000m² Méthodologie : 1/ Traitement géomatique Dents creuses Distance maximale de la parcelle à la route (m) = 50 m Surface minimale de la parcelle non bâtie (m²) = 500 m² Divisions parcellaires : Coefficient d’emprise au sol maximum de la parcelle bâtie (%) = 10% Surface minimale de la parcelle bâtie = 1000 m² Schéma du HLC PLUi-h SCoT 24/10/2018
Analyse des potentialités foncières au sein de l’enveloppe urbaine Méthodologie : 2/Traitement qualitatif + travail avec les élus Traitement qualitatif qui retire les espaces de respiration de type jardins publics, potagers, parc et les contraintes techniques (accès, desserte, réseaux etc.) Groupes de travail avec les élus pour amender les espaces disponibles 3/ Traitement qui permet d’affiner l’opérationnalité des gisements (PHASE PADD): Catégoriser les gisements retenues en deux catégories : Les gisements qui relèvent de l’initiative individuelle Les gisements stratégiques pour le développement du Haut-Léon et qui méritent d’être encadrés par des OAP PLUi-h HLC
Potentiel foncier disponible (mai 2020) POTENTIEL FONCIER 2019 RENOUVELLEMENT URBAIN NOM COMMUNE AGGLOMERATION VILLAGE ZONE ECONOMIQUE COMMUNE Potentiel en ha Potentiel en ha Potentiel en ha Potentiel en ha Nombre de sites potentiel en ha CLEDER 11,33 3,97 5,53 1,83 1 0,27 ILE-DE-BATZ 2,64 2,64 0,00 LANHOUARNEAU 5,01 3,80 0,00 1,21 3 1,51 MESPAUL 2,45 1,75 0,70 1 0,11 PLOUENAN 4,63 0,68 1,45 2,50 1 0,31 PLOUESCAT 4,43 2,89 1,25 0,29 4 3,91 PLOUGOULM 4,25 4,25 0,00 1 0,32 PLOUNEVEZ-LOCHRIST 4,33 3,98 0,35 2 1,23 ROSCOFF 12,84 11,67 0,96 0,21 SAINT-POL-DE-LEON 17,02 12,36 0,68 3,98 8 3,31 SANTEC 10,36 5,76 4,60 1 0,58 SIBIRIL 2,29 1,11 1,18 1 0,09 TREFLAOUENAN 1,49 0,84 0,39 0,26 3 0,93 TREFLEZ 27,99 2,80 25,19 HAUT-LEON 111,06 58,50 42,28 10,28 26 12,58 PART % 100% 53% 38% 9% En cours de mise à jour pour les communes rencontrées en septembre 2020 : Batz, Santec, Cléder
Mode d’urbanisation Les atouts Les faiblesses Un potentiel d’optimisation des espaces disponibles au sein de l’enveloppe urbaine Des modes d’urbanisation qui facilitent l’étalement urbain : urbanisation linéaire : 111 ha et opérations au coup par coup Une consommation d’espace disparate entre le poids démographique des communes et la consommation d’espace naturel et agricole sur les dix dernières années Les opportunités Les menaces Le développement d’outils pour inciter à la division parcellaire et à la construction des fonds de jardin ( BIMBY) PLUi-h HLC
5. L’ECONOMIE PLUi-h HLC 35
Une dynamique de l’emploi positive à l’échelle du Haut-Léon + 889 emplois sur la période 1999 - 2015 9 des 14 communes du Haut-Léon ont perdu des emplois Roscoff, Saint-Pol-de-Léon et Cléder ont connu la plus forte évolution du nombre d’emplois Plouescat a perdu le plus d’emploi sur la période Néanmoins, une perte d’emplois sur la période 2010-2015 (- 295 emplois), plus marquée sur les pôles Evolution du volume d'emplois entre 1999 et 2015 Roscoff 604 Saint-Pol-de-Léon 385 Cléder 241 Tréflez 49 Mespaul 34 Sibiril -12 Lanhouarneau -15 Île-de-Batz -15 Plougoulm -16 Plouénan -55 Santec -58 Tréflaouénan -70 Plounévez-Lochrist -72 Plouescat -111 -200 -100 0 100 200 300 400 500 600 700
L’indicateur de concentration d’emploi, un révélateur économique L’Indicateur de Concentration de l’Emploi augmente et devient positif entre 1999 (0,98) et 2013 (1,004). Une hausse significative du nombre d’actifs et d’emplois sur la période 1999-2010 puis une légère baisse sur la période 2010-2015. Evolution du rapport entre actifs et emploi 13 000 Une baisse du nombre d’actifs plus conséquente que la baisse du nombre 12 675 d’emplois expliquant un ICE positif en 2015. Ce constat est à mettre en 12 495 12 500 relation avec les dynamiques démographiques constatées sur la période 12 146 12 200 2010-2015. 12 000 A noter l’indice de concentration d’emploi est supérieur au département Actifs ainsi qu’au pays de Lesneven. 11 481 Emplois 11 500 11 311 11 000 Haut-Léon Communauté : 100,4 10 500 CdC Pays de Lesneven : 85 1999 2010 2015 Morlaix Communauté: 102,2 Finistère : 98,8 Définition Indicateur de Concentration d’Emploi : Cet indicateur mesure le rapport entre le nombre d’emplois total d'un territoire sur le nombre de résidents qui en ont un. Il permet ainsi d'informer sur l’attractivité du territoire. À titre d'exemple, quand le nombre d’emplois sur un territoire est inférieur au nombre de résidents y ayant un emploi, alors ce territoire est qualifié de résidentiel
Concentration d’emploi : une évolution qui renforce les « bi-pôles Les communes « pôles » du territoire voient leur ICE augmenter : Roscoff, Saint-Pol-de-Léon, Cléder et Plouescat. Roscoff continue de se démarquer. Sur les autres communes, l’ICE est en baisse, ce qui traduit une augmentation plus rapide de leurs actifs résidants que de leurs offres d’emplois. Ce déséquilibre important entre emplois/actifs tend à renforcer le caractère résidentiel des communes, en particulier celles situées entre les bi-pôles et en limite intercommunale, plus éloignées des pôles d’emplois du Haut-Léon. Ce comportement s’explique non seulement par une organisation territoriale de secteur rural, mais aussi par la proximité des bassins d’emploi de Morlaix, Landivisiau et Lesneven.
Un profil économique qui se démarque des tendances départementales et des territoires voisins Répartition des emplois par grands secteurs Haut Léon Communauté 16% 7% 5% 47% 24% Agriculture Industrie Morlaix Communauté 8% 12% 7% 36% 38% Construction CC Pays de Lesneven 10% 12% 10% 40% 29% Commerces, transports, services divers Finistère 5% 13% 6% 39% 37% Adm publique, Enseignement, Santé, Act sociale 0% 10% 20% 30% 40% 50% 60% 70% 80% 90% 100% Le profil des emplois de HLC est plus orienté vers les secteurs de l’agriculture et de « commerce, transport et services divers » que celui du département ou que ceux des intercommunalités de comparaison. Le profil économique du Haut - Léon repose sur trois grands secteurs : • Le commerce, transports et services divers (47%) • L’administration publique, Enseignement, Santé et activité sociale (24%) • L’agriculture (16%) Les principaux employeurs dans le domaine privé : Brittany Ferries (plus de 2000 personnes), Leclerc, Transports Mesguen (150 à 199 personnes), ISS propreté, Florette Saint-Pol et la SICA (100 à 149 personnes). L’ensemble de ces 3 secteurs représente 87% des emplois dont près de 50 % pour le secteur « Le commerce, transports et services divers ».
Les spécificités de l’économie du Haut-Léon La culture légumière : 623 exploitation recensés en 2015 45 exploitations en circuit court en 2010 Un profil d’agriculteur jeune mais avec d’importants départs d’ici 2020 à anticiper Les activités maritimes et portuaires 8 ports dont le port en eau profonde de Bloscon La recherche et l’innovation la station biologique de Roscoff : pôle d’enseignement, de recherche et d’observation des milieux marins. L’ensemble du site regroupe 250 personnes dont 103 personnes sont des salariés dont 60 sont permanents Un vivier d’entreprises renommées et de talents tout à fait remarquables autour de trois vocations dominantes : la mer, le végétal (Phytopôle) et la santé. Le tourisme Le Haut-Léon concentre 53 % des lits touristiques du Pays de Morlaix Une offre diversifiée qui s’appuie sur 3 types d’hébergements : • Les campings (32%) • Les gîtes et meublés (28%) • Les anneaux (24%) Roscoff pôle hôtelier du Haut-Léon et du Pays de Morlaix
6. L’offre commerciale et d’équipements PLUi-h HLC 41
Offre d’équipement sur le Haut-Léon 8 communes sont identifiées comme pôles d’équipements de proximité. Saint-Pol-de-Léon et Plouescat sont identifiées comme pôles d’équipements intermédiaires. Les équipements de la gamme intermédiaire se concentrent pour plus de 80% à Plouescat, Saint-Pol-de-Léon et Roscoff. Les équipements de la gamme supérieure sont au nombre de 29 sur le territoire, et 9 des 14 communes n’en possèdent pas. Plus de 50% des équipements de cette gamme se concentrent sur Saint-Pol-de-Léon.
La dynamique commerciale sur le Haut-Léon Le commerce de la restauration et hôtellerie domine : 35% de l’activité Un profil de commerçant équilibré mais avec une tendance au vieillissement 426 commerces en 2015 contre 457 en 2005 : -31 commerces en 10 ans soit une baise de - 7 % • Les communes les plus touchées sont Saint-Pol-de-Léon et Cléder. • Roscoff se démarque avec un gain de 12 commerces Les secteurs les plus touchés sont : • L’hôtellerie, restaurant, café • Equipement de la personne • Automobiles et services divers Une augmentation des surfaces commerciales, notamment des surfaces périphériques comme à Saint-Pol de Léon (+5000 m²)
La vacance commerciale La loi encadre les projets d’aménagement commercial et leur implantation par des critères précis (protection des consommateurs, développement durable, impact du projet). Le PLUi doit quant à lui réunir les conditions propices à l’attractivité et au fonctionnement de ces équipements commerciaux. Il peut également mobiliser l’outil des Orientations d’Aménagement de Programmation ou encore celui de la protection des linéaires commerciaux. Source : CCIMBO Morlaix – avril 2018 Lanhouarneau Plouescat Saint-Pol-de-Léon
Une densité commerciale interne équilibrée autour des bi-pôles Une densité commerciale interne portée par les pôles de Saint-Pol-de-Léon, Roscoff, Plouescat et l’Ile de Batz. Une densité de grandes surfaces alimentaire importante : 5 hyper/supermarchés sont présents. La densité commerciale dans la catégorie « générale » est supérieure au département et à la région. La densité dans la catégorie « spécifique » est 2 voire 3 fois inférieure à celle du Finistère et celle de la Bretagne.
7. Les zones d’activités PLUi-h HLC 46
Ce que dit le SCoT sur les zones économiques Les zones d’activités économique Le développement de l’industrie agroalimentaire et des activités connexes Différenciation des zones d’activités entre zones d’activités structurantes et de proximité Approche environnementale de l’urbanisme sur l’aménagement des zones Zones d’activités structurantes Industrie agroalimentaire et les activités annexes ( équipement, fournisseurs, transformation, logistiques) sont des vocation qui devront s’implanter préférentiellement sur les zones d’activité structurantes Exemplarité des aménagements : intégration paysagère, qualité des bâtiments Zone d’activité de proximité Vocation : offre complémentaire à celles des zones structurantes, offre adaptée au entreprises locales et proche des sites de productions et des clients Planification et choix d’implantation devront tenir compte des disponibilité à l’échelle intercommunale Ne pas favoriser la délocalisation des entreprises implantées en centres- bourg 47
Typologie des zones économiques sur le territoire PLUi-h HLC 48
Peu de disponibilités foncières dans les ZAE Nom de la ZAE Surface disponibles/loi Littoral (m²) ZAE de Kerrannou 3980 ZAE de Kergrist 2700 ZAE de Ruléa 8420 ZAE de Kerlaudy 20440 ZAE de Kerhall 14580 ZAE de Goarem Alem 7240 TOTAL 57360 Cartes à mettre à jour Kerrannou Kerlaudy Kerhall
Economie, commerce et équipement Les atouts Les faiblesses Economie : Economie HLC est pôle d’emploi local (indice de concentration d’emploi positif) Un profil d’actif peu qualifié (> 50% employés et d’ouvriers) avec des revenus Un profil économique diversifié : le commerce et activités de service, médians inférieurs aux revenus médians du département et du département administration publique, enseignement, santé et sociale et agriculture Un phénomène de résidentialisation présent sur le territoire Roscoff pôle d’emploi du territoire avec un rayonnement externe important Une offre de loisirs et sportive à moderniser Peu de disponibilités foncières pour accueillir de nouvelles entreprises Commerce et équipement : Des zones d’activités économiques en discontinuité de l’urbanisation Un tissu commercial et d’équipement de proximité satisfaisant les besoins courants Commerce et équipement : Une offre d’hébergement touristique diversifiée Un tissu commercial qui présente des difficultés : diminution du nombre de cellule commerciale sur les 5 dernières années, Saint-Pol-de-Léon fortement touché par la vacance. Les opportunités Les menaces Economie : Economie Le domaine de la recherche et de l’innovation, un secteur porteur et attractif L’accompagnement des changements du monde agricole dans les années à venir Un profil économique qui se démarque des tendances du département et des territoires voisins Commerce et équipement : La prise en compte des évolutions du monde du travail Une structuration de l’offre commerciale et d’équipements induisant une dépendance aux pôles extérieurs pour les commerces et les équipements de gammes supérieures ou spécifiques PLUi-h HLC 50
8. L’environnement PLUi-h HLC 51
Des paysages entre littoral et espaces agricoles Un paysage constitué de talus nus caractéristique des paysages du Léon permettant des vues lointaines sur le littoral Un patrimoine paysager protégé et concentré sur la frange littorale (SPR de Roscoff, sites classés et inscrits) L’apparition de nouvelles formes architecturales et matériaux, tranchant parfois avec l’architecture plus traditionnelle des centres anciens Un riche patrimoine vernaculaire bénéficiant pour la plupart d’une protection dans les documents d’urbanisme en vigueur (calvaires, puits, anciennes bâtisses, etc.) Des cœurs de villes, bourgs et villages anciens d’intérêt patrimonial ayant conservé leur architecture typique
Paysage & Patrimoine Les forces Les faiblesses Une diversité de paysages entre littoral et espaces agricoles Un patrimoine paysager protégé et concentré sur la frange littorale (SPR de Un paysage constitué de talus nus caractéristiques des paysages du Haut Léon Roscoff, sites classés et inscrits) permettant des vues lointaines sur le littoral Un paysage constitué de talus nus, absence de bocage Un patrimoine paysager protégé et concentré sur la frange littorale (SPR de Le mitage, la perte de qualité paysagère induite par des constructions banalisées Roscoff, sites classés et inscrits) L’apparition de nouvelles formes architecturales et matériaux, tranchant parfois Des éléments de patrimoine remarquable répartis sur l’ensemble du territoire avec l’architecture plus traditionnelle des centres anciens (Monuments Historiques) Un riche patrimoine vernaculaire bénéficiant pour la plupart d’une protection dans les documents d’urbanisme en vigueur (calvaires, puits, anciennes bâtisses, etc.) Des cœurs de villes, bourgs et villages anciens d’intérêt patrimonial ayant conservé leur architecture typique Les opportunités Les menaces Un patrimoine archéologique à prendre en compte, de nombreux secteurs à Une urbanisation majoritairement proche du littoral et le long de la RD10 sensibilité archéologique pour certains au sein ou en limite d’enveloppe urbaine, D’avantage d’implantation d'infrastructures agricoles imposantes dans le paysage sur des espaces potentiellement urbanisables ouvert Une tendance à la disparition / diminution des coupures d’urbanisation entre les bourgs le long de l’axe RD10 Un risque de dégradation et de destruction du patrimoine vernaculaire non protégé PLUi-h HLC 53
Des milieux naturels protégés concentrés sur le littoral Plusieurs sites naturels remarquables reconnus par une désignation Natura 2000 : Baie de Goulven, Baie de Morlaix, sur les extrémités Est et Ouest De nombreux zonages d’inventaires (ZNIEFF) à prendre en compte Des espaces protégés mais soumis à des pressions d’origine anthropique : urbanisation, loisirs nautiques Une absence de protection des milieux arrière-littoraux (vallées …) Une connaissance affinée des zones humides (inventaires communaux réalisés excepté l’Ile de Batz) PLUi-h HLC 54
Une trame verte et bleue prenant en compte les milieux de nature ordinaire Une démarche trame verte et bleue s’appuyant sur les éléments du SRCE et les connaissances locales 1 - Identification de l’occupation du sol 2 - Identification des réservoirs de 3 - Identification des corridors favorable à la biodiversité biodiversité écologiques PLUi-h HLC 55
Une trame verte et bleue prenant en compte les milieux de nature ordinaire PLUi-h HLC 56
Biodiversité & Milieux naturels Les forces Les faiblesses Des espaces naturels littoraux préservés et sous protection Des milieux ordinaires peu protégés Des zones humides recensées sur l’ensemble du territoire à l’exception de l’Ile de Des milieux naturels arrière-littoraux peu connectés entre eux Batz Des zones de contact entre espaces naturels protégés et zones urbaines L’intérêt des milieux arrière-littoraux principalement liés aux vallées Une prise en compte du bocage inégale dans les documents d’urbanisme en De nombreuses espèces remarquables et protégées présentes sur la façade vigueur littorale principalement Les opportunités Les menaces Des milieux naturels vecteurs d’une image de qualité sur le littoral Des milieux naturels parfois sous pressions (activités de loisirs, fréquentation, Des milieux arrière-littoraux à valoriser foncier …) Une homogénéisation dans la prise en compte des milieux naturels au travers de leur connectivité (Trame Verte et Bleue) PLUi-h HLC 57
Un enjeu de reconquête de la qualité de l’eau Un réseau hydrographique dense dont les principaux cours d’eau sont l’Horn, le Guillec, l’Eon, le Kerallé, le Ar Rest, le Frout et la Flèche 2 SAGE : Léon-Trégor et Bas Léon intégrant des dispositions à destination des PLU Une qualité de l’eau moyenne (paramètre nitrates notamment) Un enjeu de préservation des secteurs de tête de bassin versant (délimitées par le SAGE) Des enjeux forts liés au caractère littoral : zones de production conchylicole, zones de baignade et sports nautiques, tourisme … PLUi-h HLC 58
Une gestion de l’eau en lien avec la capacité d’accueil du territoire L’Etat signale des dysfonctionnements de 5 stations sur 9, dont Plouescat (entrée d’eaux parasites), Lanhouarneau (mauvais abattement du phosphore) et Batz (saturation de la charge organique) ; des travaux sont prévus sur Plouescat, ainsi qu’une nouvelle station sur Batz Un territoire dépendant des importations d’eau Une fermeture de prise d’eau due à la mauvaise qualité de l’eau (paramètre nitrate) Des risques de pollution des milieux naturels sur les communes disposant d’un réseau unitaire Des risques de tension sur la ressource en eau liés au changement climatique (étiages sévères …) PLUi-h HLC 59
Gestion de l’eau Les forces Les faiblesses De très bons rendements des réseaux de distribution d’eau potable Un territoire dépendant des importations d’eau Une fermeture de prise d’eau due à la mauvaise qualité de l’eau (paramètre nitrate) Des risques de pollution des milieux naturels sur les communes disposant d’un réseau unitaire 5 stations sur 9 présentant des dysfonctionnements Les opportunités Les menaces Des travaux prévus pour 2 stations : Plouescat et Batz Des risques de tension sur la ressource en eau liés au changement climatique Une capacité résiduelle de traitement permettant d’accueillir une nouvelle (étiages sévères …) population sur les réseaux d’assainissement collectif La nécessité de vérifier la capacité du milieu récepteur à recevoir les eaux usées Une absence de schémas de gestion des eaux pluviales PLUi-h HLC 60
Des risques majeurs liés au caractère littoral Un aléa submersion marine de catégorie fort et moyen présent sur de nombreux villages et agglomérations de bord de mer Un risque accentué par le changement climatique Le risque d’érosion dunaire à mieux appréhender PLUi-h HLC
Energie : le bâti et les déplacements, principaux leviers d’actions Un territoire globalement plus consommateur d’énergie par habitant Une dominance de logements individuels anciens et souvent énergivores Des zones d’habitat existantes parfois éloignées des polarités et une faible offre de transports collectifs Une production énergie renouvelable ne couvrant qu'une faible part des besoins Un PCAET en cours de lancement PLUi-h HLC 62
Transition écologique Les forces Les faiblesses Un territoire globalement peu impacté par les risques naturels et technologiques Une façade littorale fortement impactée par le risque de submersion marine Des nuisances réduites Un territoire globalement plus consommateur d’énergie par habitant De nombreux éléments naturels jouant un rôle de puits carbone Une dominance de logements individuels anciens et souvent énergivores Des zones d’habitat existantes éloignées des polarités Une production énergie renouvelable ne couvrant qu'une faible part des besoins Les opportunités Les menaces Une connaissance du risque littoral permettant une prise en compte en amont Des risques naturels en évolution face au changement climatique (submersion, Une réduction de la consommation énergétique par une action sur les érosion) déplacements et le bâti Une hausse des déplacements motorisés des zones d’habitat éloignées vers les Un bâti récent tendant vers du passif zones d’équipement, d’emplois, de services … PLUi-h HLC 63
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