Trait d'union - Ville de Saint-Marcellin
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n Saint-Marcellin, ville ludique et sportive n Qui sème la culture, récolte la curiosité n Mise en place d’un conseil citoyen Trait d’union N°87 I Journal de la Ville de Saint-Marcellin I décembre 2014 I Transition énergétique : l’éclairage public est une priorité
Ça s’est passé à Saint-Marce’ Un bouquet de Une Semaine bleue Bienvenue aux nouveaux récompenses pour très active Saint-Marcellinois les Maisons fleuries Changer le regard porté sur les seniors, mettre en valeur leur participation à la vie sociale. La Semaine bleue a été prétexte aux rencontres, aux échanges, à une communication intergénérationnelle enrichissante. Preuve à l’appui, l’atelier de récup où petits et grands, jeunes et moins jeunes, se sont mêlés avec bonheur pour fabriquer toutes sortes de choses à partir d’objets de récup. Trente nouveaux arrivants ont participé à une chaleu- reuse réception organisée le 14 novembre dernier. Ve- nant du Nord, de la Bretagne, du Rhône ou d’une com- mune voisine, ils sont désormais Saint-Marcellinois, et ont été accueillis par Jean-Michel Revol et le conseil Bravo et félicitations aux gagnants du concours des municipal. Souhaitant la bienvenue « dans cette ville au Maisons fleuries. Le fleurissement embellit les jardins et loin perdue » où vécut Barbara, grande dame de la chan- balcons, mais il est aussi un facteur d’amélioration de la son française, mais aussi un temps Françoise Sagan, le qualité de vie. Chacun à son échelle participe à l’image maire a évoqué la notoriété de la ville au travers des de la ville, à sa beauté et sa diversité. différentes récompenses nationales qu’elle a reçues : Ville Amie des enfants en 2004, 1er Prix national Vieil- lir en France en 2005, 1ère Fleur régionale, paysage et développement durable en 2008, Challenge L’Équipe Halloween, de la Ville la plus sportive de France, Label Agenda 21, sans oublier les nombreux atouts du Sud-Grésivaudan ! sous le signe des monstres et de la bonne humeur Un public nombreux a joué le jeu pour cette fête d’Halloween, des Aria 38 a reçu des élèves plus petits, ravis de revêtir leurs déguisements effrayants, à certains de l’école de La Plaine parents qui avaient décidé eux aussi de se grimer. Les créatures les plus folles arpentaient les rues du centre-ville ! Une belle rencontre, le 13 novembre dans le cadre des animations de la Semaine du goût, organisée comme chaque année entre une classe de CM1 de l’école de La Plaine et les adultes de l’association Aria 38 (Associa- tion régionale pour l’insertion et l’autonomie). Petit-dé- jeuner tous ensemble, présentation musicale des élèves, visite des logements des résidents, apprentissage de la langue des signes… une matinée riche d’échanges et de bons moments. Des ateliers d’initiation aux tablettes numériques En novembre, la médiathèque a bouclé ses trois pre- miers ateliers d’initiation aux ta- blettes numériques, avant d’en or- ganiser d’autres prochainement. Des participants plutôt âgés, bien décidés à apprivoiser ces bijoux de technologie numérique. Et à chaque séance des thèmes permettant de naviguer sur les tablettes, comme la guerre 1914-1918, la presse ou en- core les jeux. Rendez-vous aux pro- chains ateliers ! 2 Trait d’union décembre 2014
Pragmatisme, détermination et avancées Maagtechnic Soded Ce 87e numéro de Trait d’Union, le dernier de cette année 2014, retrace au fil des pages l’actualité locale. Si elle porte la marque de l’intense a fêté ses cinquante ans activité qui a rythmé l’activité municipale ces dernières semaines de l’année, elle témoigne surtout que, même dans un contexte particulière- ment difficile dans lequel rien n’est simple, dossiers et projets avancent et dessinent notre avenir. Qu’on en juge à travers deux actions déterminantes que nous avons souhaité engager dès le début de ce mandat et pour lesquelles l’État a décidé d’accompagner la commune : cet été sur la « politique de la ville » et tout récemment sur la revitalisation du centre-bourg en soulignant le dynamisme dont Saint-Marcellin fait preuve et sa capacité d’engage- ment comme nous l’ont écrit les ministres de l’égalité des territoires et de la décentralisation. Choix d’avenir également que la décision prise par le conseil commu- Point nautaire de notre intercommunalité qui a décidé, à une très large majo- rité, de faire le choix de Saint-Marcellin pour implanter la future Maison de santé pluridisciplinaire. En 1964, Paul et Maurice Beurley créaient la société Soded à Saint-Quentin- de vue Même si le contexte est difficile et que bien des difficultés sont encore à résoudre, l’avenir de Saint-Marcellin n’est donc pas aussi sombre que certains le décrivent. Ainsi, des plus anodines aux plus stratégiques, nos décisions qui combinent des moyens de nature et d’envergure diverses, sur-Isère avec deux presses, un tour et une perceuse. Installée à Saint-Marcellin souvent menées en partenariat avec d’autres collectivités, ouvrent de depuis 1990, l’entreprise Maagtechnic Soded, distributrice et transformatrice de réelles perspectives nouvelles pour la ville et la vie locale. produits sur mesure en plastiques, composites et isolants souples pour des ap- Ainsi, à ceux qui dans l’enceinte municipale font leur miel de critiques plications industrielles, est aujourd’hui en constante innovation et un exemple toujours exprimées dans des postures excessives, qui stigmatisent la fra- de réussite. gilité des situations d’existence de certains habitants ou raillent l’évolu- La société a célébré en septembre son demi-siècle d’activité. À cette occasion, tion de nos positions, nous apportons la preuve qu’agir avec efficacité, collaborateurs, clients, visiteurs et élus ont pu découvrir l’histoire ainsi que dans un monde qui se transforme en profondeur à la vitesse “grand l’étendue des activités de la société et son savoir-faire. « On voit une entreprise V”, nécessite d’approcher les situations différemment, de faire preuve qui a pris un bain de jouvence, avec des équipes jeunes. Elle fête ses cinquante d’ouverture et d’agilité d’esprit, de faire appel à la créativité, d’adopter ans aujourd’hui, et elle est chaque jour plus tournée vers l’avenir » soulignait le enfin un pragmatisme résolu. directeur Jacques Van Houteghem en présentant la société dont l’histoire se Et j’ai plaisir à noter que cette démarche, associée à notre sereine déter- poursuit aujourd’hui avec une gamme matière élargie et de nouveaux chal- mination à prendre à bras le corps les problèmes que connaissent nos lenges à relever. concitoyens et nos collectivités, nous permet d’obtenir d’incontestables Jean-Michel Revol a rappelé sa confiance dans le monde économique. « Je sais avancées dont Saint-Marcellin et tous ses habitants bénéficieront. combien le risque d’entreprendre est périlleux en ces périodes. Parce qu’il est À chacune et chacun de vous, le conseil municipal et moi-même souhai- source de vitalité pour notre territoire, je veux que vous vous sentiez encoura- tons de très belles et chaleureuses fêtes de fin d’année. gés et soutenus. À Saint-Marcellin, en Sud-Grésivaudan, nous sommes fiers de nos entreprises ! » Il a souligné la contribution essentielle des entrepreneurs Jean-Michel Revol, pour notre économie, et le soutien indispensable dont ils ont besoin. « Ce sont votre maire les entreprises qui créent la richesse, qui créent des emplois, elles contribuent à l’aménagement et à la cohésion de nos territoires. » PERMANENCES DU MAIRE Jean-Michel Revol, à l’écoute de chacun et au service de tous, assure chaque semaine trois à six perma- Cinquante ans d’activité, une performance qui n’est possible qu’avec une mé- nences, en mairie, sur rendez-vous, au 04 76 38 50 13. Afin de permettre à toutes les personnes qui ne thode efficace de l’entreprise : « volonté, détermination, pugnacité et réalisation peuvent se déplacer de s’entretenir avec lui, Jean-Michel Revol assure aussi des permanences télépho- des objectifs aussi ambitieux que possible. Vos positions ont encore été renfor- niques. Il vous suffit de contacter son secrétariat (04 76 38 50 13), pour obtenir un rendez-vous télépho- cées avec l’intégration dans le groupe Maagtehcnic, lui-même passé dans le gi- nique. Vous serez alors joint au téléphone par le Maire, au jour et heure convenus. Vous pouvez aussi adres- ser toute correspondance à l’Hôtel de Ville - BP 49 - 38162 Saint-Marcellin Cedex. ron du néerlandais Eriks. Votre prédécesseur soulignait alors que "si notre groupe est apporteur de solutions, la ville est facilitateur de projets" ». PERMANENCES DES ADJOINTS L’entreprise SODED aujourd’hui ? « Nos 11 000 m2 nous permettent de servir Sur RDV au 04 76 38 50 13. quelques 6 000 matières premières différentes, en distribution, à transformer ces matières en plus de 9 000 références différentes pour environ 4 600 clients. […] Où trouver des informations sur Saint-Marcellin ? Nous travaillons avec certains de nos clients depuis quasiment le début. » sur le site internet de la ville : www.saint-marcellin.fr / sur les panneaux électroniques d’information municipale (cours Vallier, place d’Armes et faubourg Vinay) /dans le journal municipal Trait d’Union /sur la page Youtube officielle de la ville : www.youtube.com/user/saintmarcellin38 sommaire Trait d’union 4 8 9 Journal de la Ville de Saint-Marcellin Courriel : isabelle.bertrand@saint-marcellin.fr L’ACTU TRAVAUX DOSSIER Décembre 2014 - N°87 Revitalisation du centre-bourg : Réunions de quartier Transition énergétique : Directeur de la publication : Saint-Marcellin aidé financièrement l’éclairage public est une priorité Jean-Michel Revol Rédaction : Isabelle Bertrand, Angela Clouzet Crédit photos : Service communication, DR 14 16 19 Mise en page : Ana Cerqueira-Monteiro JEUNESSE ET SPORTS CULTURE PATRIMOINE Illustration de la Une : Pierre Amara Saint-Marcellin, Qui sème la culture Garder la mémoire Impression : imprimerie des Eaux-Claires Ville ludique et sportive récolte la curiosité Imprimé sur papier blanchi sans chlore ISSN 1282-8238 - Dépôt légal à parution Trait d’union décembre 2014 3
L’Actu Politique de la ville : wRevitalisation du centre- bourg : Saint-Marcellin aidé financièrement mise en place d’un conseil citoyen Permettre aux habitants de devenir des citoyens actifs de leur quartier, tel est l’objectif de la création de ce conseil citoyen. Très bonne nouvelle pour la ville de Saint-Marcellin ! Elle va bé- Suite à l’éligibilité annoncée cet été de Saint-Mar- néficier de l’expérimentation nationale en faveur de la revitali- cellin à la « politique de la ville », un diagnostic est sation des centres-bourgs mise en place par le gouvernement. en cours de réalisation. Afin de mettre en place une Présélectionnée parmi 302 communes de France, la candidature stratégie déclinée en actions, un conseil citoyen va de Saint-Marcellin a été retenue parmi les 50 lauréats de cette être créé et mis en place par la Ville en partena- expérimentation. riat avec la communauté de communes du Pays de « En raison du diagnostic territorial détaillé, de la qualité de la Saint-Marcellin. Une démarche de co-construction stratégie de développement exposée et de la pertinence du plan avec les habitants du périmètre concerné, les asso- d’action que la Ville propose d’engager avec les collectivités ter- ciations et les acteurs économiques, est nécessaire ritoriales et les partenaires mobilisés », le projet de Saint-Marcel- pour améliorer la cohésion sociale. lin a été retenu. La Ville va donc pouvoir bénéficier d’un appui financier pour conforter ou mettre en place des ressources en Etre acteur de sa ville ingénierie et bénéficier de crédits d’investissements pour contri- Le conseil citoyen doit permettre aux habitants buer à la mise en œuvre du projet en matière de redynamisation d’être d’avantage associés aux décisions qui les du centre-bourg de la commune. concernent et de favoriser l’émergence et la mise « C’est une véritable bouffée d’oxygène au moment où l’État ré- en œuvre d’initiatives locales. Il permet de don- duit ses dotations aux collectivités » souligne le Maire. ner la parole aux habitants, de rendre possible une réflexion collective sur les problématiques et les ressources du quartier mais également de re- L’État accompagne la revitalisation chercher ensemble des moyens d’amélioration. Les des centres-bourgs habitants et les acteurs du quartier sont étroite- Le 23 juin dernier, Sylvia Pinel, ministre du Logement, de l’éga- ment associés à l’élaboration, à la définition des lité des territoires et de la ruralité, Marylise Lebranchu, ministre actions les plus pertinentes, à leur mise en œuvre de la Décentralisation et de la Fonction publique, et George Pau- et à l’évaluation des contrats de ville. Langevin, ministre des Outre-Mer, ont lancé un appel à mani- festation d’intérêt pour accompagner de façon expérimentale la Participez ! revitalisation de centres-bourgs dans toutes les régions de mé- Vendredi 12 décembre à 19 heures au Diapason, les habitants du quartier, associations et acteurs tropole et d’Outre-Mer. économiques sont conviés à une réunion de présentation de la politique de la ville et du conseil citoyen. Il s’agit de projets transversaux qui visent à limiter l’étalement urbain, à redynamiser l’offre de commerces, à créer des équipe- w ments et des services adaptés aux besoins des habitants, à relan- cer les activités, ou encore à rénover ou réaliser des logements dans des communes rurales de moins de 10 000 habitants. La Maison pluridisciplinaire de santé L’État assurera le suivi des projets afin d’évaluer cette expérimen- tation et de faire connaître les initiatives les plus porteuses, en sera installée rue Jean Rony vue de les développer dans d’autres communes. Le Premier ministre Manuel Valls s’est exprimé lors du 97e Voté en conseil communautaire le 20 novembre Congrès des maires et des présidents de communautés de France dernier, le lieu de l’implantation de la future Mai- le 27 novembre dernier. Il a rappelé l’engagement du gouverne- son de santé a été choisi. Il convenait de pro- ment envers les territoires et le renforcement de l’action locale : poser un terrain de 3 000 m2, pour une surface « Construire l’avenir des territoires ruraux, c’est aussi restructu- construite de 1 100 m2. Plusieurs spécialités mé- rer le réseau des petites villes, les centres-bourgs, qui assurent dicales seront réunies dans cette Maison de santé un maillage en profondeur du territoire. Les territoires ruraux ne qui devrait attirer de jeunes médecins et autres peuvent vivre dans la seule dépendance des grandes aggloméra- professionnels de santé. Le coût estimé de ce pro- tions et des métropoles. L’appel à manifestation d’intérêt expé- jet est de l’ordre de 2,5 millions d’euros. rimental lancé par Sylvia Pinel sur la revitalisation des centres- C’est sur le site de La Plaine, rue Jean Rony, à bourgs a mis en lumière les attentes des maires. Je sais que si proximité de logements collectifs et de la salle de l’État ne joue pas un rôle actif pour l’aménagement du territoire, spectacle Le Diapason que sera construit ce pôle ces centres-bourgs ne pourront jouer pleinement leur rôle pour médical. Une décision qui satisfait les élus saint- restructurer la France rurale. » marcellinois qui avaient insisté sur la nécessité de voir ce projet éclore sur la commune. Le choix de ce terrain situé au centre du territoire « politique de la ville » que portent la communauté de com- et de Vinay, aura un accès facilité de par la proxi- munes et la Ville, trouve tout son sens. De plus, mité de l’autoroute et la situation géographique cette Maison de santé qui desservira aussi les de la ligne de cars Pont-en-Royans. communautés de communes de Pont-en-Royans 4 Trait d’union décembre 2014
Le Sud-Grésivaudan à énergie positive, c’est parti ! w Le territoire du Sud- Grésivaudan et du Royans-Vercors candidat au programme LEADER Réduire de moitié les besoins en énergie d’ici performance économique des entreprises, déve- 2014-2015 2050 et les couvrir par des énergies renouvelables loppement des énergies renouvelables pour ren- locales, tel est l’objectif que se sont fixés le Syn- forcer l’indépendance énergétique du territoire. Le Comité de pilotage LEADER, composé des représentants des dicat mixte du pays Sud-Grésivaudan et ses par- Le Sud-Grésivaudan à énergie positive, c’est pos- six EPCI (Établissements publics de coopération intercommunale) tenaires. sible aussi et surtout grâce à la présence, aux cô- du Sud-Grésivaudan et du Royans-Vercors, des Syndicats mixtes Elus et collaborateurs du programme TEPOS tés du Syndicat mixte, structure porteuse de la dé- « Pays Sud-Grésivaudan » et du « Parc naturel régional du Vercors », (Territoires à énergie positive) du Sud-Grési- marche, de partenariats avec les acteurs et forces ainsi que des chefs de projets locaux et régionaux des deux vaudan ont signé l’accord de partenariat liant vives du territoire, apportant chacun leur brique à CDDRA (Contrats de développement durable Rhône-Alpes), est l’ADEME, la Région Rhône-Alpes et le Syn- l’accompagnement local de la transition énergé- candidat au programme européen LEADER 2014-2020. Le dos- dicat mixte pour la mise en œuvre du pro- tique. Une force pour le territoire et son dévelop- sier de candidature vient d’être envoyé en réponse à l’appel à gramme TEPOS Sud-Grésivaudan qui permettra pement, et la présence des principaux partenaires manifestation d’intérêt lancé par la Région Rhône-Alpes en avril de nombreuses avancées pour le territoire : lors de la signature de cette convention traduit 2014. accompagnement des collectivités, montée en cet engagement collectif pour le territoire Sud- La candidature, fruit d’une concertation entre les acteurs publics compétence de la filière du bâtiment, bouquet de Grésivaudan. et privés menée au cours des derniers mois à l’échelle du terri- services pour conjuguer efficacité énergétique et toire de projet, est positionnée sur deux des cinq « enjeux d’ave- nir » proposés par la Région, autorité de gestion du programme LEADER : « territorialisation des économies rurales » et « straté- gie alimentaire durable territoriale ». Ces thématiques, qui apparaissent les mieux à même de ré- pondre aux enjeux communs, sont notamment issues de la dé- marche IMPL (Institut de management des pratiques locales) « agir en faveur de son économie de proximité » dans laquelle les deux CDDRA se sont engagés, et du programme « Alimentation Santé Territoire » porté par le Parc. C’est sur la base d’un diagnostic territorial partagé et des propo- sitions émanant des différentes instances de concertation que le comité de pilotage LEADER a arrêté le positionnement de la candidature, les enjeux, les objectifs stratégiques, le programme d’actions, les modalités de gouvernance et de gestion du futur LEADER ainsi que la maquette financière prévisionnelle du pro- gramme. Les territoires seront informés au début de l’année 2015 de la suite donnée à leur candidature. Ceux retenus dans la première vague de sélection s’engageront dans la préparation du conven- Elus, techniciens et partenaires du programme TEPOS, tous acteurs de la transition énergétique sur le Sud-Gré- tionnement avec la Région, pour un démarrage du programme sivaudan, au moment de la signature officielle de l’accord-cadre. Parmi eux, Jérôme d’Assigny (directeur adjoint à l’été prochain. de l’ADEME), Jean-Michel Revol (président du Syndicat mixte du pays Sud-Grésivaudan) et Maryvonne Boileau (conseillère régionale) et Jean-François Michon (directeur des Régies municipales). Objectif : obtenir 2 à 2,5 millions d’euros. w La Poste de Saint-Marcellin : nouvelle organisation, nouveaux services La plateforme de distribution du courrier de Saint- Marcellin, nouvellement construite à la sortie de L’accueil des entreprises, les boîtes postales et le retrait des recommandés sont maintenus au bu- Quatre sites du Sud- Grésivaudan obtiennent la marque Qualité tourismeTM Afin d’améliorer les prestations touristiques en France, l’État a l’autoroute, est désormais en service avec une reau de poste en centre-ville, 3 boulevard Gam- créé la marque Qualité tourismeTM. Un gage de qualité, donc, qui organisation adaptée aux flux et besoins locaux. betta. vient d’être décerné à la grotte de Choranche dans le Vercors, et Ces nouveaux locaux vont permettre d’offrir une Cette nouvelle organisation libère des places de à la SNAT (Société de navigation et d’activités touristiques) qui qualité de service au plus proche des clients grâce stationnement en centre-ville. gère le Bateau à roue et la grotte préhistorique de Thaïs à Saint- à une organisation efficace et améliorant les Nazaire-en-Royans, ainsi que le Jardin des fontaines pétrifiantes conditions de travail des postiers. C’est ce qu’a à La Sône. pu constater Jean-Michel Revol qui avait tenu Ces sites ont été récompensés pour leur démarche qualité à être présent dès 6 heures du matin aux côtés concernant notamment l’accueil, les visites guidées ou encore de Pierre-Louis Dressayre, directeur de l’établis- la mise en valeur du patrimoine naturel ou des produits locaux sement, pour accompagner les facteurs et l’en- et régionaux. Une reconnaissance nationale qui vient confirmer semble du personnel pour ce premier jour dans ce l’attrait des lieux touristiques du Sud-Grésivaudan et la qualité nouveau bâtiment. de leurs prestations. Trait d’union décembre 2014 5
w Un voyage passionnant au cœur d’Aqualline w Oui, la Ville veut acquérir l’ancien tribunal Afin de maintenir et de transférer l’école d’aides-soignants actuel- lement située au sein de l’hôpital, la Ville souhaite acquérir le bâ- timent de l’ancien tribunal. Jean-Michel Revol, qui accompagne ce projet porté par l’hôpital, a renouvelé mi-octobre auprès du Conseil général, la demande d’acquisition de ce bien au prix de 150 000 € et non 250 000 €. Une première partie des locaux accueillerait certains cours dès septembre 2015, avant l’installation définitive qui permettra ainsi à l’école d’aides-soignants de se développer. Découvrez et visitez la face cachée du complexe de traitement des eaux et des boues de l’agglomération de Saint-Marcellin. w Comprendre votre facture d’eau et d’assainissement Vous venez de recevoir votre facture d’eau et d’assainissement pour le second semestre de l’année 2014. Comme vous avez pu le constater dès le premier semestre, l’abonnement est payable à échéance Aqualline fait partie de la nouvelle génération de stations d’épura- et non plus d’avance. De plus, votre facture intègre désormais tous les coûts d’exploitation de la station tion. À la pointe du progrès, elle combine prouesses technologiques d’épuration Aqualline mise en service en 2013 pour répondre aux normes obligatoires de qualité des et développement durable. Mais comment fonctionne-t-elle exacte- rejets. Le renchérissement du coût de l’assainissement constitue l’essentiel de l’augmentation de votre ment ? Comment est effectué le traitement des eaux ? Comment facture, impactée par le relèvement du taux de TVA, passé de 7 % à 10 % depuis le 1er janvier 2014. aboutit-on à une valorisation des boues pour l’épandage agricole L’assainissement, qui représente 53 % du coût total de la facture (contre 44 % en 2013), constitue plus ou l’alimentation de chaudières industrielles ? de la moitié du montant total de la facture d’eau. Les réponses à toutes ces questions se trouvent dans la vidéo expli- Cette variation est la conséquence de l’amélioration du traitement des effluents, et donc de la qualité cative mise en ligne par Aqualline sur son site in- de l’eau rendue au milieu naturel, et de la nécessité de continuer à renforcer, fiabiliser et sécuriser le ternet. Éric Noiret, responsable d’exploitation, vous réseau d’assainissement. Loin d’être négligeable, son impact est cependant contenu grâce à la mutua- fait découvrir la face cachée d’Aqualline comme si lisation des charges d’investissement et d’exploitation entre plusieurs collectivités. vous y étiez ! L’inévitable renchérissement du coût de l’eau et de l’assainissement doit inciter tout un chacun à revoir Pour voir la vidéo, connectez-vous sur le site inter- ses habitudes de consommation. Un usage raisonné de l’eau et le traitement systématique de toute net d’Aqualline : www.aqualline.fr fuite permettant de générer d’importantes économies. wLidl transféré ou non ? Le 23 septembre dernier, la Commission départementale d’amé- nagement commercial de l’Isère examinait et délibérait favorable- w 17e année consécutive sans augmentation des taux communaux d’imposition ment à la demande de Lidl de s’installer vers l’avenue de Romans (parking Legrand), pour créer une surface de vente de 1 276 m2. Malgré la rigueur accrue, en maîtrisant ses effectifs, et grâce à la traque des gaspillages et l’optimisa- Pour : 4, (Ville de Saint-Marcellin, EP Scot, CG38 et personne qua- tion de ses moyens, fait rarissime (voire unique ?) la Ville a maintenu ses taux communaux d’imposition lifiée en matière de développement durable) ; abstentions : 2, com- pour la 17e année consécutive, et a continué à investir. munes de Chatte et de Saint-Sauveur. Le choix des élus de ne pas augmenter les taux communaux d’imposition s’appuie sur le fait que toute Un recours a été exercé par la SAS Isère Distribution. A suivre. augmentation accentuerait les difficultés des ménages et les charges des entreprises. La Ville poursuit donc sa maîtrise rigoureuse de ses dépenses. Plus que jamais, l’argent public est rare et doit donc être utilisé de façon sérieuse et rationnelle. Traquer les dépenses les moins utiles, tout en maintenant un wÎlot Gambetta : aménager service public de qualité pour les concitoyens, tel est le cap à tenir pour le futur... Sans augmenter les taux communaux ! Equation impossible ? et dynamiser l’avenue On ne le sait pas assez... Dans le cadre de la redynamisation du centre-ville, la Ville w Dégradation de l’état social en France Réalisé par l’Insee, le portrait social de la France De 2008 à 2012, le nombre d’allocataires du RSA procède depuis près de dix ans à l’acquisition des bâtiments de vient d’être publié. Un bilan qui s’avère sans sur- a augmenté de 25 % et, au sein de ces allocataires, l’îlot Gambetta, situé entre la place des Carmes et le passage du prise, peu réjouissant, la pauvreté s’aggravant et la situation s’aggrave : deux tiers des bénéficiaires Palais. L’objectif est d’aménager petit à petit le secteur pour le devenant de plus en plus visible. du RSA sont en situation de grande pauvreté. 26 % rendre plus ouvert et agréable, tout en reliant les deux parties de Chômage qui ne cesse de croître, notamment ce- des allocataires du RSA disent aujourd’hui se priver la ville. Avec l’acquisition de cinq maisons ces dernières années lui de longue durée qui concernait 40 % des chô- « beaucoup » sur l’alimentation, tandis que 18 % (une autre est en cours de négociation), des démolitions pourront meurs en 2013. Un taux qui est plus élevé chez les jugent leur état de santé « très mauvais ». être réalisées afin d’ouvrir la place Jean Sorrel sur l’avenue, tout ouvriers, employés, jeunes sans diplômes et ha- Concernant le mal-logement, l’Insee fait le constat en maintenant les anciens remparts de la ville comme l’imposerait bitants des zones urbaines sensibles. L’étude de d’un nombre de sans domicile fixe en augmenta- l’architecte des Bâtiments de France. 171 357 € ont déjà été l’Insee montre que la situation se dégrade drama- tion de 44 % en dix ans. investis. tiquement pour les plus pauvres. 6 Trait d’union décembre 2014
Ordures ménagères : la fin du badge Le 16 octobre dernier, le Comité syndical du Sictom Sud-Grésivaudan a décidé de supprimer le badge permettant de déposer les sacs fermés d’ordures ménagères résiduelles. Une mesure qui sera effective dès le 1er janvier prochain sur l’ensemble des 180 points d’apport volontaire implantés sur le Sud-Grésivaudan. C’est donc au terme d’un débat ouvert et serein, ani- jugé peu pratique et pas assez fiable dans le fonction- efforts de chacun, qui ont permis de multiplier par mé par Bernard Eyssard, président du Sictom et maire nement du mécanisme. Une réalité dont il a été tenu quatre, en cinq ans, le tonnage des emballages recyclés. de Saint-Vérand, que la décision a été prise à une très compte ! On ne s’arrête pas en si bon chemin, on continue ! nette majorité des délégués : 57 pour, 28 contre et 1 Cette simplification est donc bien une décision qui, fai- abstention. sant appel à la responsabilité citoyenne, est une inci- Ce choix clair ne remet en cause ni la nécessité de pour- tation à poursuivre et augmenter le tri de nos déchets suivre et amplifier l’effort de réduction des déchets, ni pour en réduire le volume et maîtriser les coûts de trai- le principe de la redevance qui reste en vigueur. Au tement que vous payez à travers la redevance. contraire, cette décision a été prise dans le seul objectif Depuis quelques années, nous avons appris à trier nos de faciliter l’accès aux conteneurs d’ordures ménagères déchets pour séparer les matières recyclables comme le résiduelles après une période d’expérimentation sur verre, le papier, les cartons, les métaux, les plastiques, quelques points d’apport volontaire, l’été dernier, qui a ou valoriser en compost les fermentescibles et utiliser donné des résultats positifs. Là où ce dispositif a été la déchèterie pour les déchets encombrants, dangereux testé, il a été constaté une diminution des dépôts sau- ou de jardin. Mais un effort reste à faire pour réduire vages, une stabilité des volumes d’ordures ménagères significativement la part des déchets non recyclables ou déposées et le maintien de la qualité globale du tri. valorisables dont le coût de collecte et d’élimination est Ainsi, en mettant les moloks en accès libre, les élus ré- très lourd pour la collectivité, donc pour les usagers ! pondent à une attente des habitants dont beaucoup Il s’agit donc d’amplifier les très bons résultats enregis- souhaitaient la suppression de la contrainte du badge, trés ces dernières années en matière de tri, grâce aux w Pour eux, les canisettes et bornes Vous avez du mal à vous de propreté canine ! déplacer jusqu’au point d’apport volontaire ? Si vous n’habituez pas votre animal favori à utiliser les canisettes, il va faire ses be- canines, équipées de dévidoirs de sacs, ont été disposées en différents lieux de wLe Sictom organise un service heb- Vous êtes un particulier et vous soins n’importe où… la ville. domadaire de collecte à domicile, ne pouvez pas vous déplacer ? Espaces réservés aux chiens, deux cani- Après le geste propre, les sachets usagés gratuit, de vos déchets mais aussi un Vous ne disposez pas d’un véhicule settes sont situées place Sully et rue du et noués peuvent être déposés dans les ramassage à la demande des encom- adapté au transport des maté- 19 mars… et nettoyées régulièrement par poubelles. brants pour les personnes à mobilité ré- riaux jusqu’à la déchèterie ? les services de la Ville. duite. Pour en bénéficier, adressez-vous Dans le cadre de l’activité de ressour- Pas de canisette à proximité ? En atten- Attention : verbalisation ! auprès des services technique (en appe- cerie qu’elle développe, l’association dant, à Joud, sur le Champ de Mars à Dans tous les cas, abandonnez l’idée de lant le numéro vert gratuit 0 800 77 91 PA-ISS peut assurer le transport dans le proximité de l’aire de jeux ou dans les laisser votre chien faire ses besoins sur 38) qui, en fonction de votre situation, cadre d’une prestation payante, après jardins de l’Espace St-Laurent, le geste le trottoir : non seulement c’est sale et validera et transmettra au Sictom la de- devis. le plus citoyen est de ramasser les déjec- dangereux, mais si vous ne ramassez pas mande de prise en charge. Recycl’Eco - 04 57 33 50 01 tions de votre chien. Pour que personne la déjection de votre animal, vous êtes recycleco@sfr.f ne marche dessus, au risque de tomber, passible d’une contravention de seconde et pour que la pelouse reste tout simple- classe d’un montant de 35 €. ment propre ! À cet effet, des poubelles Trait d’union décembre 2014 7
Travaux Aménagement de Recueillir l’avis des habitants : l’avenue du Vercors un besoin pour les élus Des réunions de quartier sont régulièrement programmées en présence d’élus et de techniciens. L’occa- sion de faire le point sur la vie des quartiers, les besoins et les aménagements à apporter, notamment en matière de sécurité routière. « La concertation avec les riverains est primordiale », rappelle le maire Jean-Michel Revol. « L’équipe municipale considère que les meilleurs experts d’un quartier sont ses habi- tants. » Rue Guilland : le dispositif de circulation alternée satisfait les riverains La rencontre des riverains de la rue Rodolphe Guilland fut l’occasion pour les élus et tech- niciens de recueillir l’avis des Après les travaux de rénovation des réseaux humides (février à juin habitants sur la mise en place 2014) avenue du Vercors (coût : 465 000 €), la Ville et la Régie provisoire en 2013 d’un dis- municipale d’énergies de Saint-Marcellin ont démarré la réalisa- positif avec circulation alter- tion des infrastructures génie civil des réseaux électriques, éclairage née destinée à faire ralentir public, France Télécom et fibre optique (coût de cette deuxième les véhicules rue Lafontaine. tranche : 355 025 € TTC pour la ville et 82 956 € TTC pour la L’aménagement satisfait plei- RESM). nement les riverains et permet La première phase de cette seconde tranche de travaux a concerné une sortie plus sécurisée de la la section de l’avenue du Vercors située entre le boulevard de la rue Guilland. Gare et la rue du Colombier jusqu’à la rue de la Manufacture. Les Concernant l’intersection de la travaux se poursuivent jusqu’au 19 décembre sur la section entre rue de la Plaine, les riverains la rue du Colombier et l’avenue Jules David, puis se dérouleront du ont émis un avis négatif quant 5 au 23 janvier sur la section entre l’avenue Jules David et la rue à l’efficacité du rond-point très du Diapason. peu respecté par les usagers car non fonctionnel. Riverains, élus et techniciens ont essayé ensemble La dernière phase, programmée du 19 janvier au 27 février 2015, d’imaginer le bon dispositif qui permettrait de réduire encore la vitesse sur cet axe. Un nouvel amé- verra la réalisation des trottoirs et de la voirie. nagement provisoire sera mis en place en début d’année 2015 et testé afin d’en vérifier la pertinence. Ces travaux vont potentiellement engendrer certaines nuisances D’autres points ont été abordés lors de cette rencontre, notamment la prochaine ouverture sans badge pour les riverains et des modifications temporaires de circulation. des moloks que Pierre Liotard, conseiller municipal, vice-président du SMICTOM a expliqué aux rive- Durant cette période, le cheminement des piétons se fait unique- rains. Jean-Yves Balestas, adjoint au développement durable, a évoqué l’éclairage public dans un dis- ment sur le trottoir du côté impair de l’avenue du Vercors, la circu- cours pédagogique sur l’utilité de l’extinction des lumières durant une partie de la nuit, afin de faire lation des véhicules et le stationnement sont interdits sur ces rues baisser le budget dans ce domaine. et seul l’accès aux propriétés riveraines est autorisé. Un itinéraire de déviation est mis en place pour les autres usagers. Rue de Puvelin : la vitesse excessive des véhicules exaspère les riverains Le constat est rapide- ment posé : il y a de plus La mairie bientôt en plus de véhicules qui chauffée au gaz transitent sur le secteur du fait de l’urbanisation à proximité de la piscine intercommunale, et les automobilistes roulent trop vite ! Afin de sécuri- ser les piétons, chicanes, circulation en alternat, mise en place de quilles pour délimiter l’espace réservé aux trottoirs... ont été évoqués au ni- veau de la rue de Puve- lin. Le maire Jean-Michel Revol, accompagné d’André Giloz, conseiller municipal et Claude Blanc, directeur adjoint des services Optimiser le rendement et minimiser la consommation d’énergie, techniques, a proposé qu’un schéma d’aménagement de la rue soit adressé aux riverains avant mi-dé- tels sont les objectifs des travaux en cours avenue du Collège. Me- cembre. Après avis des habitants, les installations seront mises en place pour une période d’essai. nés par la Ville conjointement avec la Régie d’énergies, ces tra- Le problème des inondations du secteur a aussi été largement abordé, les pluies abondantes et l’im- vaux consistent en la pose des cuves de stockage (parking Bouix) et perméabilisation des terrains alentours provoquant des surverses au niveau du bassin de rétention. en la réalisation du réseau gaz pour l’alimentation de la nouvelle Le projet de construction d’un bassin supplémentaire (sur le terrain Austruy) a été mentionné, reste à chaudière en remplacement des deux anciennes. Une nouvelle ins- le budgéter. « Car, là comme ailleurs, il va falloir apprendre à faire avec beaucoup moins », a souligné tallation qui va permettre une économie de 20 à 30 % au niveau Jean-Michel Revol qui a évoqué le sujet de projet d’extinction de l’éclairage public et le fleurissement du combustible et qui nécessitera moins d’entretien. Le réseau gaz des ronds-points. Un potentiel d’économies approuvé par les riverains, bien conscients des difficultés permettra aussi d’alimenter les personnes qui voudraient se chauf- auxquelles toutes les collectivités sont confrontées. fer avec cette énergie. Coût global de l’installation : 80 472,96 €. 8 Trait d’union décembre 2014
Dossier Transition énergétique : l’éclairage public est une priorité L’Agenda 21, une autre Optimisons les dépenses En savoir plus : façon de vivre sa ville énergétiques 2 102 lampes composent l’éclairage public de notre ville. Plus de vingt-quatre mois, c’est le temps qui aura été Elles brillent. Elles étincellent. Elles éclairent notre envi- « L’éclairage public peut représenter plus de 40 % de la nécessaire pour réaliser les différentes étapes inhé- ronnement dès la tombée de la nuit. Elles font partie facture d’électricité d’une commune. Même avec les tech- rentes à la démarche de l’Agenda 21 : faire le diagnos- de notre quotidien sans que l’on en mesure parfois vrai- nologies les plus performantes, une politique d’optimisa- tic des politiques de la Ville et du territoire communal ment la quantité, la puissance, le coût, les avantages et tion de l’éclairage reste impérative rappelle Jean-Michel au travers de plusieurs thématiques, organiser une vaste les inconvénients. Les 2 102 lampes composant l’éclai- Revol. En premier lieu, chercher à diminuer le nombre concertation, notamment dans le cadre d’ateliers avec rage public de notre ville représentent une puissance de de points lumineux dont certains sont inutiles. Ces dé- les habitants et de trois forums publics, et enfin élabo- 310 kW. La consommation d’électricité pour l’éclairage marches doivent être progressives et testées auprès des rer un programme d’actions ciblées et répondant à des public représente environ 40 % de la consommation habitants pour mesurer quelle période d’extinction sera enjeux précis. globale d’électricité de la ville de Saint-Marcellin soit acceptée. » L’Agenda 21 est axé sur trois chantiers stratégiques : 2,87 millions de kWh. « le climat », pour mieux répondre aux problématiques Dans le cadre de sa démarche Agenda 21, la Ville a en- de déplacement (train et modes de déplacement doux) Et si nous éteignions une partie de la nuit ? gagé depuis 2010 un programme de travaux de rénova- et améliorer les performances énergétiques grâce à la tion et de modernisation du réseau de candélabres. En rénovation du bâti ancien ; le « vivre ensemble » avec trois ans, grâce au remplacement d’anciennes lampes la culture comme vecteur de cohésion mais aussi l’ur- par d’autres à LED ou à économie d’énergie, nous banisme comme outil au service du lien social et de la sommes passés de 160 kw par habitant en 2011 à 127 solidarité ; « la ville exemplaire » chargée de réaliser près kw en 2013, soit une économie de 15 000 €. d’un tiers des actions. Avec ce programme global et prospectif, la Ville de Saint- Marcellin se donne les moyens de conforter son rôle de Illuminations de Noël, ville-centre et de maîtriser son développement en ayant des économies d’énergie ! une vision à long terme sur tous les enjeux auxquels elle doit faire face, tout en continuant à innover. À l’approche des fêtes de fin d’année, la ville s’est parée Quand vous quittez une pièce le soir, vous éteignez la de ses plus beaux atours. La pose des décorations a été lumière. Nous pourrions faire la même chose dans les réalisée par la Régie municipale d’énergies et, depuis rues les moins fréquentées durant une partie de la nuit. début décembre, les illuminations colorent nos soirées. Le résultat serait significatif : en éteignant l’éclairage Aux guirlandes, motifs et boules rouges, illuminations public sur la totalité de la ville de 23 heures à 5 heures, de la façade de l’église et sur la place d’Armes avec des on économiserait 115 € par nuit, soit une économie de projections de motifs animés et attrayants, sont venus 42 111 € sur une année ! Une mesure économique et s’ajouter cette année des arches lumineuses aux portes écologique avantageuse. d’entrée des remparts de la ville, avenue du Collège et Dans certains secteurs, l’expérimentation est menée de- rue Jean Baillet. puis 2013 et l’éclairage public est coupé entre minuit Comment décorer et illuminer tout en dépensant et 5 heures du matin. L’étendue de cette extinction sur moins ? d’autres quartiers de la ville est envisagée, pour réduire Confrontées à la rigueur économique, soucieuses de la facture énergétique. contribuer aux économies d’énergie, et dans le respect de la démarche Agenda 21, la Ville et la Régie privilé- Le dialogue est ouvert avec les gient, dans le cadre de leur politique d’achats, les décors habitants équipés de LED. La durée de vie d’un LED est bien supé- rieure à celle d’une ampoule classique, en l’occurrence « L’association française de l’éclairage (AFE) rappelle « L’enjeu n’est pas de basculer la ville entière dans le noir 20 000 h contre 4 000 h ! que l’éclairage est une source primordiale d’économies complet. Les grands axes, le centre-ville et le pourtour de La consommation d’une d’énergie. Mais ce ne sera pas chose facile car 70 % la gare doivent rester éclairés » prévient Jean-Yves Bales- arche lumineuse s’élève à des réseaux d’éclairage public sont obsolètes et 30 ans tas, adjoint à l’environnement. L’extinction des lumières 125 W (soit l’équivalent seront nécessaires pour les rénover au rythme actuel. hors centre-ville est un sujet que les élus abordent lors d’une grosse ampoule). L’innovation technologique permet d’obtenir des gains des visites de quartier et qu’ils continueront à discuter Des décors renouvelés, financiers de plus en plus rapides, grâce notamment à avec vous. L’objectif étant de mettre en place cette me- moins de consommation l’installation de luminaires à LED, très sobres. » (Lettre sure en mai 2015. et, à la clef, une économie d’information sur la gestion de l’environnement et la sur le budget annuel consa- maîtrise des risques dans les collectivités du 2/10/14) cré aux illuminations… pour le plaisir des petits et des grands ! 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Commerces Entreprises Quoi de neuf ? Epik Couture Ambulatoire-Santé : FIDSUD CDBA, le trait d’union entre l’hôpital l’expertise-comptable pour les Ahmet Yucelir a la et le domicile entreprises et les particuliers passion de la cou- ture, une activité Cedric Fay a ouvert son qu’il a apprise dès cabinet d’expertise-comp- l’âge de douze ans. table FIDSUD CDBA à Après avoir exercé Saint-Marcellin en octobre, divers métiers, dont rattaché à celui de Romans celui de couturier à sur Isère. Il propose, avec Paris, il est installé son salarié Nicolas Ca- à Saint-Marcellin vagne, toute une variété depuis une ving- de services qui s’adressent taine d’années. principalement aux entre- En septembre, sans emploi depuis quelque temps, il dé- Parce que le patient est au cœur de leurs préoccupa- prises, même si les parti- cide d’ouvrir sa propre boutique de couture et de re- tions, Gaby Guidemann et son épouse Régine Beltré- culiers peuvent également touches, Epik Couture. Grâce à ses trois machines (sur- mieux, dirigeants d’Ambulatoire-Santé prestataire de faire appel à lui pour rem- jeteuse, ourleteuse et piqueuse), il propose des services santé local à échelle humaine, associés à Françoise plir leurs déclarations d’im- d’ourlet, de fermeture éclair, de reprises ou divers autres Scotton, infirmière coordinatrice, ont choisi d’apporter pôt sur le revenu. Expertise-comptable, bien sûr, mais travaux. une aide logistique aux personnes hospitalisées qui sou- aussi service social (bulletins de salaire ou contrats de ➦➦Epik Couture 14 rue de Beauvoir haitent suivre leurs traitements à domicile. travail), conseils aux entreprises (création, cession ou Tel : 07 82 72 65 45 - Du lundi au samedi de 9 h Du nourrisson à la personne âgée, grâce à ses réseaux transmission), audit et commissariat aux comptes ou à 12 h et de 14 h à 19 h. d’infirmiers libéraux issus des hôpitaux avoisinants, Am- encore gestion de patrimoine en partenariat avec Patri- bulatoire-Santé assure la mise en place au domicile du mum. matériel adapté à chaque traitement (pompes, sets de ➦➦FIDSUD CDBA Émilie Beulin, polyvalente soins, containers à déchets médicaux, etc.), la récupéra- Le Centralis et pleine d’énergie tion des médicaments à délivrance hospitalière, la coor- 6bis avenue de Romans dination et la formation des intervenants et soignants Port. 07 80 05 96 79 Dans le par- au matériel mis à disposition pour le traitement, le suivi cedric.fay@fidsudcdba.fr cours de la jeune et le compte-rendu du traitement à chaque étape au femme, la langue médecin prescripteur, dans le cadre réglementé par la allemande tient CPAM. Krys opticien inaugure Le service à la personne apporté par Ambulatoire-Santé une place impor- regroupe les compétences humaines et professionnelles un nouvel agencement tante. Elle la dé- couvre au collège, d’une équipe au service des patients afin de concilier la avant de passer qualité des soins et la qualité de vie. Confort du patient, deux ans en Alle- réactivité (intervention dans les deux heures), sécurité, magne pour ses efficacité et qualité du suivi font partie de ses engage- études de com- ments. merce. La passion ➦➦Ambulatoire-Santé, Le Centralis, 6bis avenue de est immédiate, et Romans. Tél : 06 33 35 50 81 7 jours/7, 24 h/24 elle choisit même d’y retourner dans le cadre du volontariat international Yves Charozé en entreprise. reprend Le Central Rentrée en France, Émilie s’installe à Saint-Marcellin en 2011, et créée son autoentreprise en octobre dernier. Yves Charozé arrive de Elle propose des services marketing (développement de Savoie où il tenait un tabac. En octobre, il a Pendant un mois, de fin septembre à fin octobre, la bou- l’offre produit), commerciaux (notamment pour le déve- tique Krys opticien a fait l’objet de travaux de réaména- loppement à l’international) et linguistiques, pour les repris le bar Le Central, après une longue car- gement : le volume intérieur a été repensé pour agran- entreprises ou les particuliers. dir la surface de vente, la salle d’examen de vue et de Très active, elle anime depuis novembre un cours d’al- rière qui s’est toujours déroulée dans la res- lentilles est plus spacieuse et mieux accessible, et l’ate- lemand à l’UIAD (Université inter-âges du Dauphiné), lier a été déplacé. Les vitrines ont été épurées, laissant tous les lundis matins de 10 h à 11 h 30. Elle propose tauration. En dehors des services entrevoir l’intérieur du magasin. Enfin, des couleurs plus également des cours d’allemand, d’anglais et de fran- claires viennent parfaire ce nouvel aménagement qui çais langue étrangère à l’association Linngo. classiques, il propose à ses clients de la restauration rapide servie à toute heure reprend ceux installés dans les autres boutiques de la Quel que soit le cadre, l’envie de transmettre sa passion marque. En vingt ans d’existence, c’est la deuxième fois pour la langue allemande est évidente, et son énergie de la journée : croque-monsieur, quiche, mini cocotte, tartine rustique ou encore brownies. que des travaux importants sont réalisés. très stimulante. « L’objectif est de découvrir la langue, ➦➦Marc Legay Opticien Krys mais aussi la culture germanique en général, de donner Enfin, avis aux amateurs de jeux de cartes, ils seront les bienvenus s’ils veulent se retrouver au Central l’après- 18 Grande Rue - Tel : 04 76 38 19 21 aux gens les outils pour être à l’aise, tenir une conversa- Ouverture du mardi au samedi de 8 h 30 à 12 h tion, dans le cadre des loisirs ou du travail. » midi. ➦➦Pour toute information : beulinemilie@yahoo.fr ou ➦➦Le Central et de 14 h 30 à 19 h. 06 12 82 07 92. 2 bd du Champ de Mars - Tel : 06 71 55 79 57 Ouverture du lundi au samedi de 6 h 30 à 19 h 30. 10 Trait d’union décembre 2014
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