UN MAGAZINE ET D'OUVERTURE DE DÉBATS, DE DÉCRYPTAGE - Mutualité Française
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UN MAGAZINE DE DÉBATS, DE DÉCRYPTAGE ET D’OUVERTURE REPORTAGE ACTEUR DATA DÉCRYPTAGE FACE-À-FACE POINT DE VUE Le monde change avec le mutualisme
MAGAZINE TRIMESTRIEL DE LA MUTUALITÉ FRANÇAISE •D es convictions fondées sur la démocratie et le progrès social •U ne contribution des mutuelles au débat d’idées en collaboration avec des think tanks de tous horizons MULTIPLIER LES POINTS DE VUE • Comprendre la réalité du terrain • Donner la parole aux acteurs • Confronter les opinions et les expertises RÉFLÉCHIR SUR LES TRANSFORMATIONS DE LA SOCIÉTÉ •D écryptage de l’évolution de l’environnement des mutuelles, de la protection sociale et de la santé • Mise en lumière d’expériences innovantes REPORTAGE ACTEUR DATA DÉCRYPTAGE FACE-À-FACE POINT DE VUE
Janvier 2021 MUTATIONS #21 MUTATIONS LA SANTÉ AVANT TOUT ? La crise sanitaire déclenchée par la pandémie de Covid-19 et la solution universellement retenue du confinement pour la contenir provoquent des crises en série. Crise économique, SOMMAIRE REPORTAGE SOINS-ÉTUDES : APPRENDRE DE SES FÊLURES P. 4 A Aubervilliers, un institut hospitalier accueille des lycéens souffrant de troubles psychiques crise sociale, mais aussi crise du mal-être et mise en danger et leur permet de préparer leur bac dans un environnement adapté à leurs besoins. de la santé mentale dans tout le pays. L’angoisse suscitée par la maladie et ses conséquences, ajoutée à la réduction ACTEURS P. 10 drastique des interactions sociales, agit sur la population Pre Karine Chevreul, directrice adjointe de l’unité de recherche Eceve de l’Inserm. de façon délétère. Et ce, d’autant plus qu’en France la prise SOUS L’ICEBERG, en charge de la santé mentale, à l’instar de notre système LE PRIX DES VIES ABÎMÉES de soins, n’a pas été repensée et réorganisée en fonction Marie-Jeanne Richard, présidente de l’Unafam. P. 14 des connaissances nouvelles, alors que le nombre de patients DES TROUBLES PSYCHIQUES est croissant et que les inégalités sociales et de santé sont TROP STIGMATISÉS de plus en plus criantes. Trop souvent, la santé mentale est traitée comme le parent pauvre de la santé. DATA P. 18 POUR COMPRENDRE La pandémie de Covid-19 a jeté une lumière crue sur LES TROUBLES PSYCHIQUES l’organisation de nos soins et notre capacité à anticiper. Le virus nous a trouvé démunis en matière de ressources DÉCRYPTAGE P. 20 ALERTE humaines, de matériels, de dispositifs d’alerte et de COVID-19 : LA SANTÉ MENTALE EN SOUFFRANCE prévention. Il en est de même concernant le domaine de la A l’origine d’incertitudes, d’isolement social et de graves conséquences économiques, santé mentale. Parce que, en général, la santé publique n’est la pandémie a provoqué une forte augmentation des états anxieux et dépressifs ainsi que pas la priorité. Parce que, en particulier, nous survalorisons SUR du risque suicidaire au sein de la population. le soin. Et parce que, précisément, le potentiel d’une approche préventive en psychiatrie reste largement ignoré. FACE-À-FACE P. 26 Sans politique volontariste, le manque d’information, LA PSYCHIATRIE FACE À SA PROPRE CRISE REGARDS SUR UN MONDE la stigmatisation des personnes avec un trouble psychique Débat entre Angèle Malâtre-Lansac, directrice LA SANTÉ déléguée à la santé de l’Institut Montaigne, EN TR A NSFORM ATION et le montant des restes à charge continueront à entraîner et Bernard Granger, président du Syndicat universitaire de psychiatrie. des pertes de chance. Ils continueront également à amoindrir la qualité des soins et à contribuer au manque d’inclusion POINT DE VUE P. 30 #21 sociale des personnes vivant avec des troubles mentaux. Michel Debout, psychiatre, professeur émérite JANVIER 2021 MENTALE de médecine légale et de droit de la santé, TRIMESTRIEL Depuis longtemps, des mutuelles ont innové pour mener et Roland Coutanceau, psychiatre, président 10 € de la Ligue française pour la santé mentale. ce combat. Il faut aller au bout d’une vision globale SANTÉ MENTALE : de la protection, qui conjugue bien-être mental, bien-être LE MAL DU SIÈCLE ? physique et bien-être social dans une approche intégrée. LES NEWS P. 34 Thierry Beaudet Président de la Mutualité Française 3 N° ISSN : 2491-5467
FACE-À-FACE Janvier 2021 MUTATIONS #21 L Le modèle français est-il à bout de souffle ? a psychiatrie est en souf- ou les centres hospitaliers et univer- somatique, semble parfois ghettoïsée, Quelles sont les alternatives à l’hospitalisation ? france depuis de nom- sitaires soit en partie confisquée, par- créant une séparation artificielle du breuses années. Est-ce fois dans de larges proportions ? Nous corps et de l’esprit aux conséquences dû à l’absence de moyens réclamons à cor et à cri une sanctua- désastreuses. Ainsi, les personnes at- financiers ou à un déficit de l’or- risation de cette dotation. Nous atten- teintes de maladies psychiatriques sé- ganisation des soins ? Et surtout, dons toujours, alors que ce ne serait vères meurent en moyenne entre 13 et Propos recueillis par Frédéric Lavignette Photos : Amélie Laurin comment remédier à cette situa- que justice. 16 ans plus tôt que le reste de la popu- tion ? Points de vue croisés d’Angèle Nous recueillons surtout de bonnes lation. Un scandale sanitaire, dont peu Malâtre-Lansac, directrice déléguée paroles ou des déclarations en contra- ont conscience. LA PSYCHIATRIE à la santé de l’Institut Montaigne, diction avec les mesures prises, y et de Bernard Granger, président du compris en ce moment, pendant la • Syndicat universitaire de psychiatrie. crise sanitaire, dont les conséquences Plusieurs rapports parlemen- taires déplorent une prise en FACE À SA PROPRE CRISE psychiatriques déjà perceptibles aug- • mentent encore la demande de soins. charge des patients trop axée sur La psychiatrie publique est décla- l’hospitalisation. D’autres alter- rée depuis longtemps comme si- Angèle Malâtre-Lansac – La psy- natives sont-elles envisageables, nistrée. La responsabilité de cette chiatrie constitue, en effet, le trou avec quels types de structures et crise insoluble revient-elle aux noir de notre système de santé. Alors pour quels parcours de soins ? tutelles successives, à leur straté- que les troubles psychiatriques, qui Angèle Malâtre-Lansac ∞ Bernard Granger gie de gestion et à leur perception de l’organisation des soins ? touchent 20 % des Français, repré- sentent le premier poste de dépense de l’Assurance maladie – loin de- B. G. – Ces dernières années, il y avait quasiment un rapport par an pour dres- ser les mêmes constats et, surtout, ne Bernard Granger – Je ne crois vant le cancer et les maladies cardio- déboucher sur rien de véritablement pas que la crise soit insoluble. Les vasculaires –, et que le nombre de crédible, dans le sens où les moyens remèdes principaux sont d’ailleurs psychiatres par habitant est l’un des de produire une amélioration des connus. La chanson mille fois enten- plus élevés de l’OCDE, les résultats soins psychiatriques n’étaient jamais due « Ce n’est pas une question de sont catastrophiques ! A peine 50 % débloqués. Le verbiage hypocrite et moyens, c’est une question d’organi- des personnes en souffrance psy- abscons de la novlangue – « feuille de sation » ne tient pas pour la psychia- chique ont accès à des soins, et il y route », « parcours de soins », « struc- trie, qui est plutôt bien organisée avec a de très fortes inégalités géogra- tures innovantes », « appels à pro- la sectorisation, à laquelle s’ajoutent phiques, des barrières financières, jets », « efficience », etc. –, sans parler l’offre libérale et les services de psy- des délais d’attente très long, une im- des sigles que personne ne comprend chiatrie publique non sectorisés, en mense stigmatisation… plus, est devenu intolérable. général universitaires et de recours. Une des raisons à cela est à chercher Les alternatives à l’hospitalisation Les dispositifs de soins sont bien pen- dans les cloisonnements de notre sys- ont été largement favorisées par les sés, souvent à l’avant-garde de ce que tème de santé, qui constituent autant différentes structures de psychiatrie, font les autres disciplines. Je pense, de barrières pour les patients. L’hôpi- mais pour fonctionner et répondre par exemple, aux hôpitaux de jour. tal est souvent opposé à la ville, le pu- aux besoins croissants, elles ont be- C’est une question de moyens, et blic au privé, le médical au social, les soin de personnels, d’infirmiers, de ceux-ci sont en constante régression ! troubles psychiatriques aux troubles psychomotriciens, d’orthophonistes, Les tutelles ont un discours de culpa- physiques… Ces séparations se re- d’assistantes sociales, d’éducateurs, bilisation, aimeraient nous apprendre flètent dans la formation des profes- de psychologues, de psychiatres… notre métier et, surtout, ont des pra- sionnels, dans l’organisation des soins, Faute de personnels en nombre suf- tiques budgétaires qui altèrent l’offre dans les financements, tout comme fisant, il faut parfois attendre plus de de soins et leur qualité. Est-il normal dans la gouvernance du système. six mois ou même plus d’un an pour que la dotation annuelle de finance- La psychiatrie, coupée de la médecine accéder à une consultation en centre Angèle Malâtre-Lansac, directrice déléguée à la santé de l’Institut Montaigne. Bernard Granger, président du Syndicat universitaire de psychiatrie. ment reçue par les centres hospitaliers de premier recours et de la médecine médico-psychologique. Or, sans 26 27
FACE-À-FACE Janvier 2021 MUTATIONS #21 mières consultations liées à la santé nérale, l’avis d’un spécialiste est sûre- immédiatement des alternatives à premier recours. De nouveaux métiers mentale se font chez les généralistes, ment un atout s’il est précoce, car il l’enfermement contraint, au lieu de ont été créés pour faciliter le travail qui prescrivent 90 % des antidépres- évite de laisser le patient errer pendant la médecine d’abattage que nous im- des généralistes, et des contenus pé- seurs. Mais ils sont souvent démunis, des années avec un diagnostic approxi- posent les restrictions que nous subis- dagogiques ont été largement diffu- avec peu de temps et des ressources matif ou des traitements inadaptés. sons depuis trop longtemps. Ce n’est sés sur le diagnostic, le traitement et restreintes. S’ajoute à cela le fait que Les possibilités thérapeutiques offertes jamais de gaieté de cœur que nous l’orientation des patients. Autre pays : les psychologues de ville ne sont aux patients atteints de troubles men- pratiquons une hospitalisation sous le Royaume-Uni, où un programme pas remboursés, et que la formation taux sont larges, qu’elles soient médi- contrainte. Leur augmentation est la a été lancé en 2010 pour accroître Angèle Malâtre-Lansac des généralistes est assez limitée sur camenteuses, psychologiques ou so- conséquence directe des politiques l’accès de la population aux psycho- la psychiatrie. ciales. C’est un travail d’équipe, en restrictives menées depuis des années. thérapies et où l’accent est mis sur la L’intégration de la santé mentale en réseau, avec des interventions ciblées. remontée d’indicateurs afin d’évaluer médecine générale permet d’amé- Tout cela nécessite un savoir-faire qui • la qualité des soins. liorer la prise en charge des patients, relève des professions « psy ». A cet Existe-t-il des modèles de soins d’augmenter l’accès aux soins et de égard, il ne faut pas attendre non plus psychiatriques à l’étranger dont la B. G. – Le modèle français est un lutter contre la stigmatisation. C’est le avant de recueillir l’avis et les orien- France pourrait s’inspirer ? bon modèle, perfectible dans son or- sujet de notre étude « Santé mentale : tations délivrées par les centres et les ganisation et nécessitant des moyens faire face à la crise* ». équipes de recours surspécialisés. A. M.-L. – Certains pays ont adop- adaptés. On ne peut pas demander des Des modèles d’organisation efficaces té une approche déstigmatisante et soins psychiatriques dignes de ce nom existent, comme celui des soins col- • moins centrée sur l’hôpital. Je cite- en rabotant constamment les budgets laboratifs, pour lesquels l’évidence En 2015, 92 000 personnes ont rais notamment les Pays-Bas, qui ont sanitaires et médico-sociaux. Ce qui scientifique est très forte. Selon ce été prises en charge sans leur adopté un modèle de soins gradués se passe en psychiatrie dans notre modèle, des infirmiers coordinateurs consentement dans des établis- pour la santé mentale, dans lequel pays n’est plus admissible. • travaillent directement dans les cabi- sements publics et privés de psy- 80 % des troubles légers à modérés nets de médecine générale et font le chiatrie, indique l’Irdes. Comment sont traités dans le cadre des soins de * Disponible sur institutmontaigne.org lien avec la psychiatrie pour proposer remédier à cette situation ? intervention précoce, certaines duée, qui commence dès la médecine une prise en charge globale. La mise pathologies s’aggravent et évoluent générale (30 % des patients des géné- en place des communautés profes- A. M.-L. – En effet, depuis le change- vers des situations critiques néces- ralistes présentent une souffrance psy- sionnelles territoriales de santé, la ment législatif de 2011, le recours aux sitant une hospitalisation en service chique) et en ville. Cela passe égale- formation de nouveaux profession- soins sans consentement a connu une spécialisé, souvent avec un passage ment par davantage de coordination et nels, les réformes en cours de la psy- hausse de 15 %. Cette pratique semble dans un service d’urgences, pouvant de collaboration entre la psychiatrie et chiatrie fournissent un cadre propice assez contradictoire avec la philoso- aller de quelques heures à quelques l’ensemble des ressources médicales pour avancer. phie de l’empowerment et de la parti- jours, parfois attaché sur un brancard ! et sociales. La psychiatrie est trop re- cipation active du patient à ses soins, Ces situations inadmissibles sont, fermée sur elle-même. B. G. – L’engorgement résulte de qui est aujourd’hui préconisée pour hélas, monnaie courante. Elles ont l’appauvrissement continu de notre améliorer les chances de rétablisse- donné lieu à des alertes qui ont entraî- • discipline depuis plus de vingt ans, ment. La relation soignant-soigné doit né de menues réactions, qui sont loin Afin de réduire l’engorgement qui est stigmatisée par les pouvoirs être repensée pour créer une véritable Bernard Granger d’avoir résolu ce problème. des établissements publics de publics. Le nombre de lits a trop dimi- alliance thérapeutique. Cela passe psychiatrie, comment la médecine nué, ce qui ne permet plus de toujours aussi par la valorisation des savoirs A. M.-L. – Dans de trop nombreux cas, de ville peut-elle concrètement assurer la qualité des soins. Les autres expérientiels et la création de métiers le premier contact des patients avec la jouer un rôle dans le repérage des disciplines fonctionnent à flux tendu, comme les médiateurs de santé-pairs psychiatrie passe par les urgences et pathologies ? avec souvent des conséquences né- et les patients-experts. l’hospitalisation. La place de l’hôpital fastes. Le flux en psychiatrie n’est pas reste prépondérante, et de fortes iné- A. M.-L. – La médecine générale tendu, mais empêché. Les pertes de B. G. – La contrainte et la privation galités existent entre les secteurs et comme le médico-social sont des chance y sont beaucoup plus lourdes. temporaire de liberté sont parfois les territoires. Pour mieux répondre acteurs centraux. Lorsqu’une souf- On demande l’impossible à la méde- nécessaires. Elles sont souvent évi- aux besoins et éviter la saturation des france psychique débute, c’est le cine générale, qui doit aller vite. tables. Mais, pour cela, il faut avoir structures spécialisées, il est important plus souvent vers son généraliste que Si on met à part quelques cas simples, les moyens de pratiquer une médecine de proposer une prise en charge gra- l’on se tourne. Plus de 60 % des pre- accessibles en effet à la médecine gé- lente, ouverte au dialogue, offrant 28 29
ABONNEZ-VOUS à MUTATIONS ABONNEZ-VOUS à MUTATIONS MUTATIONS MUTATIONS MAGAZINE TRIMESTRIEL EN PROFITANT DE NOTRE TARIF PROMOTIONNEL EN PROFITANT DE NOTRE TARIF PROMOTIONNEL 1 AN > 38 € FRANÇAISE DE LA MUTUALITÉ SEULEMENT • Des convictions fondées sur la démocratie (4 NUMÉROS) et le progrès social • Une contribution des mutuelles au débat d’idées en collaboration 1 AN > 38 € (4 NUMÉROS) SEULEMENT avec des think tanks de tous horizons E E PECTIV PECTIV L D E PROS AISE L D E PROS AISE RIE NÇ RIE NÇ IMEST É FR A IMEST É FR A T IO N S LE TR MUTUALIT TIONS LE TR MUTUALIT MUTTDAE RÉFLEXIOLES MUTTDAE RÉFLEX L A L A N DE ION D E MULTIPLIER E POINTS DE VUE E • Comprendre la réalité du terrain NS NS • Donner la parole aux acteurs • Confronter les opinions et les expertises O MUTATIO TI RÉFLÉCHIR SUR LES TRANSFORMATIONS TA DE LA SOCIÉTÉ MU • Décryptage de l’évolution de l’environnement des mutuelles, DE DE UN MON N UN MON N RDS SUR ORM ATIO RDS SUR ORM ATIO REGA REGA A NSF A NSF EN TR EN TR de la protection sociale#1et 3 de la santé Dec. 2018 IEL TRIM 10 € ESTR #13 Dec. 2018 IEL TRIM 10 € ESTR BULLETIN D’ABONNEMENT • Mise en lumière d’expériences innovantes A compléter et à retourner à : Mutations Abonnements, 12 rue du Cap-Vert, CS40010, 21801 Quetigny Cedex N° ISSN : 2491 -5467 BULLETIN D’ABONNEMENT N° ISSN : 2491 -5467 A compléter et à retourner à : Mutations Abonnements, 12 rue du Cap-Vert, CS40010, 21801 Quetigny Cedex Tarifs 2019 Tarif par abonnement Tarifs 2019 Tarif par abonnement Offre valable jusqu’au 31/12/2019. Conformément à la loi informatique et liber- tés, vous pouvez accéder aux données vous concernant, les rectifier, et vous Offre valable jusqu’au 31/12/2019. Conformément à la loi informatique et liber- tés, vous pouvez accéder aux données vous concernant, les rectifier, et vous opposer à leur transmission éventuelle à d’autres sociétés, en nous écrivant. opposer à leur transmission éventuelle à d’autres sociétés, en nous écrivant. Je souscris _____ abonnement(s) Je souscris _____ abonnement(s) De 1 à 6 abonnements 38 € De 1 à 6 abonnements 38 € d’une durée de 1 an au tarif unitaire de d’une durée de 1 an au tarif unitaire de De 7 à 20 abonnements 36 € _______ E, soit un montant total de : De 7 à 20 abonnements 36 € _______ E, soit un montant total de : De 21 à 40 abonnements 34 € _______ E De 21 à 40 abonnements 34 € _______ E En cas de souscriptions multiples, merci de joindre une liste En cas de souscriptions multiples, merci de joindre une liste 41 abonnements et plus 32 € des personnes à abonner avec leurs coordonnées 41 abonnements et plus 32 € des personnes à abonner avec leurs coordonnées REGARDS SUR UN MONDE ❏ Mme ❏ M. Nom : Prénom : REGARDS SUR UN MONDE ❏ Mme ❏ M. Nom : Prénom : EN T R A N SFORM AT ION EN T R A N SFORM AT ION Organisme/Société : Organisme/Société : REPORTAGE ACTEUR DATA DÉCRYPTAGE FACE-À-FACE POINT DE VUE Adresse : Adresse : Code postal : Ville : Code postal : Ville : Courriel : Courriel : ❏ J’accepte de recevoir des offres par e-mail de Mutations AMUT15 ❏ J’accepte de recevoir des offres par e-mail de Mutations AMUT15 Ci-joint mon règlement : ❏ Je règle par chèque à l’ordre de la FNMF Ci-joint mon règlement : ❏ Je règle par chèque à l’ordre de la FNMF ❏ Je règle par virement en indiquant Mutations dans le libellé du virement ❏ Je règle par virement en indiquant Mutations dans le libellé du virement IBAN : FR76 3148 9000 1000 2214 5643 247 BIC: BSUIFRPP IBAN : FR76 3148 9000 1000 2214 5643 247 BIC: BSUIFRPP
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