UN ÉTÉ TRANQUILLE L'affaire de tous / page 18 - JUILLET/AOÛT 2022
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Le magazine de la ville de Martigues JUILLET/AOÛT 2022 N°77 Reflets UN ÉTÉ TRANQUILLE L’affaire de tous / page 18
Pour prendre la vie du bon côté
La santé
est un droit fondamental
CONCEPTION : F. BOREL - 04 42 06 06 75 / PHOTOS : G. XUEREB - FOTOLIA.COM
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ÉDITORIAL
N°77
VIVRE LA VILLE LA CHRONIQUE
DE GABY CHARROUX
ENSEMBLE
04 OSONS
PIERRE DHARRÉVILLE REPART
au combat dans la 13e 05
[ DOSSIER ] UN ÉTÉ TRANQUILLE
RÉSISTER
c’est l’affaire de tous ! 20
[ REPORTAGE ] LE FOOT ET LE HAND
en Nationale 1 22
Maire de Martigues
La réélection de Pierre Dharréville au poste de Député de la 13e
VIVRE circonscription des Bouches-du-Rhône constitue assurément une
LES QUARTIERS
ENSEMBLE excellente nouvelle pour notre ville de Martigues et pour notre
24 territoire. Nous avons en effet le privilège de pouvoir compter sur un
député de combat qui agit dans la proximité au service de l’intérêt
général. Désormais, Pierre Dharréville va pouvoir poursuivre sa
CET ÉTÉ, ON PART à Martigues 25
MAS DE POUANE : le dire avec des fleurs 27 mission en défendant pied à pied nos services publics, en luttant
PETIT PARC deviendra grand 28 activement contre le projet de régression sociale porté par la majorité
LES FÊTES à domicile 30
présidentielle et en œuvrant pour l’humain et la planète d’abord.
Son action s’exercera en lien avec une opposition de gauche renforcée
et offensive qui a mis en échec le Président de la République.
Mais la percée de la Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale
(NUPES) ne saurait masquer les fortes inquiétudes qui sont les
nôtres. Le nombre important de députés issus de l’extrême-droite
VIVRE LES
TEMPS FORTS constitue une menace pour les valeurs républicaines que nous
ENSEMBLE
32
avons chevillées au corps et doit nous alerter collectivement.
Les digues républicaines qui nous préservaient jusqu’à présent ont
manifestement sauté. La majorité présidentielle, en refusant de faire
barrage au Rassemblement National et en mettant sur le même
SAISSISSEZ-VOUS du Bel été martégal ! 32
SOUFFLEZ, PLONGEZ, récupérez... 36 plan les candidats progressistes et les candidats de la haine et de
LE PLAISIR des minots 39
la division, porte incontestablement une très lourde responsabilité
ÉTAT CIVIL 42
dans le séisme politique que nous traversons. Pour notre part, nous
REFLETS LE MAGAZINE DE LA VILLE DE MARTIGUES - MENSUEL
n’avons jamais faibli face à l’extrême-droite et nous n’avons pas
DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : GABY CHARROUX
CO-DIRECTRiCE DE LA PUBLICATION : CAMILLE DI FOLCO
hésité à nous désister, comme lors des dernières élections régionales,
SERVICE COMMUNICATION : VILLE DE MARTIGUES
B.P. 60 101 - 13 692 MARTIGUES CEDEX - Tél : 04 42 44 36 09
pour préserver et défendre notre République. Il est fort regrettable,
Tous droits de reproduction réservés,
sauf autorisation expresse du directeur de la publication alors que nous avions appelé à voter au second tour de l’élection
CONCEPTION : SEML MARITIMA MEDIAS
LE BATEAU BLANC BT C - CH. DE PARADIS présidentielle en faveur d’Emmanuel Macron, de voir la macronie
B.P. 10 158 - 13 694 MARTIGUES CEDEX
Tél : 04 42 41 36 00 - fax : 04 42 41 36 13 - reflets@maritima.info perdre pied et se fourvoyer dans des calculs politiciens dangereux qui
DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : THIERRY DEBARD
RÉDACTEUR EN CHEF : DIDIER GESUALDI - didier.gesualdi@maritima.info peuvent avoir de lourdes conséquences. Alors, et à l’approche d’une
MISE EN PAGE : VIRGINIE PALAZY - virginie.palazy@orange.fr
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saison estivale placée une nouvelle fois sous les auspices de la paix,
IMPRESSION : IMPRIMERIE CCI - 13342 MARSEILLE CX 15
Tél : 04 91 03 18 30 - DÉPOT LÉGAL : ISSN 0981-3195
de la liberté, de la biodiversité, de l’hospitalité ou encore de l’égalité,
Ce numéro a été tiré à 27 700 exemplaires
Reflets est imprimé sur papier Pefc, avec encres végétales
le message que nous devons faire passer est clair et sans ambiguïté :
Couverture : © François Déléna
osons résister pour des lendemains qui chantent.
03
CIS : le sport en fête
À Martigues, les centres
d’initiation sportive sont
une institution depuis
des décennies. Les CIS,
gratuits, font tout au long
de l’année la joie des
enfants, de leurs parents
et éducateurs !
© Frédéric Munos
VIVRE LA VILLE Reflets
ENSEMBLE
VIVRE LA VILLE
ENSEMBLE
Pierre Dharréville vous êtes réélu
ce soir, quelle est votre première
réaction ?
C’est d’abord une grande joie.
PIERRE DHARRÉVILLE REPART
On a su résister à la poussée du
Rassemblement National, et défendre
les valeurs fondamentales auxquelles
AU COMBAT DANS LA 13e
nous sommes attachées, celles de la
République. En votant pour moi les
Les électeurs martégaux ont renouvelé leur confiance envers le
habitants de la circonscription ont député sortant en le créditant de près de 53 % des voix. Il répond
fait le choix de l’humain et je conti-
nuerai le travail que j’ai commencé à
à nos questions, à peine les résultats proclamés
accomplir pour faire retentir la voix
de notre territoire à l’Assemblée, à
porter les aspirations des femmes et
des hommes qui vivent ici, à formu-
ler toujours plus de propositions pour
mettre à l’ordre du jour le progrès
social, écologique et démocratique.
Est-ce selon vous le résultat du travail
de terrain que vous avez mené ?
Pendant cinq ans je n’ai pas arrêté
d’aller à la rencontre des femmes et
des hommes, d’être à l’écoute de celles
et ceux qui luttent, qui sont dans la
difficulté, je n’ai pas cessé non plus, à
Paris, de mener bataille, dans l’hémi-
cycle. Une bataille idéologique, cultu-
relle, et de grands défis nous attendent.
Il faut redonner à notre pays le goût
de l’espoir, car il y a de la colère, de
l’inquiétude, c’est sûr, mais il y a aussi
© Frédéric Munos
de l’espoir et il faut le réveiller.
Le Président Emmanuel Macron n’a
qu’une majorité relative, comment
peser sur les décisions ?
Le résultat national c’est celui de
cinq ans de macronisme, avec une
de la République et ses députés ont
intérêt à beaucoup s’interroger sur
le fond des propositions qu’ils portent
54,92 %
des électeurs martégaux
majorité très affaiblie, une poussée et la manière dont ils s’y prennent,
ne sont pas allés voter
de l’extrême droite, et je crois qu’il y ils auront à écouter davantage ce qui
au second tour.
a matière à s’interroger sur la nature se dit dans le pays, comme dans la
de cette politique quand on regarde diversité représentée à l’Assemblée
© Frédéric Munos
où elle nous a conduit. Le Président Nationale. Rémi Chape
« C’est une très grande satisfaction de
conserver notre député. Les électeurs
de gauche attendaient ce rassemblement
depuis longtemps et il a produit un
résultat remarquable, je suis heureux et
fier d’y avoir participé. Il faut continuer,
sans que personne n’écrase personne,
entendre tout le monde, que tous les
partis concernés poursuivent leur travail
ensemble. » Gaby Charroux, maire de Martigues
© Frédéric Munos
Reflets j u i l l e t - a o û t 2 0 2 2 05
VIVRE LA VILLE
ENSEMBLE
VINGT ANS DE LUTTES
ET UNE JOURNEE DE FÊTE
L’Adévimap, l’association de défense des victimes de maladies profes-
sionnelles, créée à Martigues en 2002, a tenu à célébrer son anniversaire
À QUOI SERT L’ASSO ?
Les difficultés rencontrées par
les salariés ou retraités, vic-
times de problèmes de santé
au travail, les amènent souvent
à abandonner les démarches
administratives. L’Adévimap
défend leurs droits en ouvrant
un dossier pour obtenir la
reconnaissance en maladie
professionnelle, une juste
indemnisation des préjudices
et un suivi médical de qualité.
professionnelles : « Pour les pesti-
cides, par exemple, précise Houssine
Rehabi. C’est surtout les professions
agricoles qui souffrent, avec des cancers
de la prostate mais il y a des gens tou-
© François Déléna
chés juste en ingérant des aliments qui
contiennent ces pesticides. Aujourd’hui
ils sont hors tableau, il va falloir qu’on
se batte là-dessus pour essayer d’élargir
« Nous rendons hommage aux béné- cause du Covid. Aujourd’hui on profite Sécu. L’Adévimap m’a beaucoup aidé un peu la porte ». Des luttes qui seront
voles, anciens et actuels, sans lesquels de nos 20 ans pour réunir bénévoles et surtout que quand on est malade, on menées au niveau national avec la
cet outil essentiel aux salariés et retrai- adhérents et vivre une journée convi- est perdu. C’est pour cela que je me suis maison mère, l’association Andéva,
tés n’aurait pu voir le jour, et n’aurait viale ». D’autant que certains adhé- ensuite engagé en tant que bénévole. » aux côtés des syndicats et des élus.
pas non plus perduré dans le temps, rents qui ont confié leur demande de Fabienne Verpalen
explique Christiane de Félice, pré- reconnaissance de maladie profes- ENCORE ET ENCORE Adévimap, avenue Barboussade,
sidente de l’Adévimap. Si nous le sionnelle à l’Adévimap deviennent Parmi les combats restant à Martigues – 04 42 43 50 23
faisons ici au Parc de Figuerolles, ensuite bénévoles. C’est le cas de mener, justement, l’élargisse- www.adevimap.net
c’est aussi pour s’ouvrir à l’extérieur Claude Chéhrérian qui a contracté ment du nombre de maladies
et mieux se faire connaître. Il faut un cancer de l’œsophage et de
que la population se rende compte que l’estomac. Il travaillait à la cokerie
nous sommes un levier important pour d’ArcelorMittal, dans les émanations
l’aider dans ses démarches concernant la de gaz de charbon et ne pensait pas
« Nous pallions l’absence d’action des
pouvoirs publics, bien que soutenus par
la Ville depuis 20 ans. Espérons qu’on
ne célèbrera pas un 40e anniversaire. »
Christiane de Felice, présidente de l’Adévimap
santé au travail. » Ils étaient donc une en repartir malade en 2018. « Chez
centaine réunis dans le grand parc, ArcelorMittal, il y a trois ou quatre
un plaisir pour Houssine Rehabi, maladies reconnues, explique-t-il.
© François Déléna
vice-président : « Nous n’avions pas Quand, comme moi, on a un cancer
pu inaugurer nos nouveaux locaux mis autre c’est-à-dire hors tableau, il y a une
à disposition par la Ville il y a trois ans à longue démarche à faire auprès de la
Le 11 juin au Grand parc de Figuerolles, c’était journée de célébration et de convivialité.
06 j u i l l e t - a o û t 2 0 2 2 Reflets
VIVRE LA VILLE
ENSEMBLE
LE CINÉMA, MOTEUR productions qui venaient tourner chez
nous à hauteur de 550 000 euros ces
DE LA MÉTROPOLE dernières années, précise Florian
Salazar-Martin, élu délégué à l’éco-
nomie. Cela représente 30 millions
d’euros de retombées économiques.
Alors que les tournages s’enchaînent sur le territoire, le dévelop- Dans une Métropole particulièrement
pement de la filière cinéma et audiovisuel du Pays de Martigues se touchée par le chômage, il est de notre
responsabilité de mener des politiques
pose comme une question centrale dans l’avenir de la Métropole publiques pour développer cette filière
avec, dès le 1er juillet, la disparition des conseils de territoire cinéma et la soutenir. »
ALLER PLUS LOIN
Avec la réforme de la Métropole et
la disparition des conseils de terri-
toire au 1er juillet 2022, l’avenir de
cette filière économique en plein
essor revient dans le giron du pou-
voir central. « Il faut s’assurer que ce
travail que nous avons réalisé dans le
Pays de Martigues soit poursuivi dans
ce nouveau cadre, de manière intel-
ligente et durable, poursuit Florian
Salazar-Martin. La filière est en train
d’exploser, on le voit avec le nombre
de tournages. Elle a des opportunités
internationales et la capacité de pro-
duire de la formation. Il faut accom-
pagner ce mouvement. C’est un enjeu
© Rémy Reponty
pour notre futur. Ce sont des emplois.
La Métropole a mis en place un fonds
d’aide de 600 000 euros sur trois ans,
Pour les besoins du tournage du film Visions de Yann Gozlan, une maison en bois a été construite sur la plage de Sainte-Croix.
mais elle doit aller plus loin dans sa
politique publique. Elle n’a d’avenir
Si vous êtes passés par la plage de cette ville peut nous apporter tous ces le producteur. Ce film, qui devrait que si les territoires, d’Aix à Aubagne
Sainte-Croix en juin, vous avez moyens, on se dit que c’est la bonne sortir en 2023 et ambitionne une en passant par Marseille et le Pays de
sans doute aperçu cette villa au destination. D’autant qu’il y a dans première projection à Cannes, a Martigues, travaillent en commun,
design épuré, accrochée à flanc la région des techniciens très bien reçu 30 000 euros du conseil de et le cinéma peut nous rassembler »,
de falaise, face à l’immensité de la formés. On s’en rend compte tous territoire du Pays de Martigues. conclut l’élu métropolitain.
mer. Il s’agit en fait d’un décor de les jours sur le plateau », conclut « Nous avons accompagné les Caroline Lips & Rémy Reponty
cinéma tout en bois, entièrement
construit pour les besoins du tour-
nage du prochain film de Yann
Gozlan, Visions, avec Diane Kruger
en tête d’affiche. « Le réalisateur,
avait une envie, depuis le début d’une
maison sur une plage, explique Éric
Nebot, producteur. On l’a beau-
coup cherchée, on a fait des repé-
rages sur toutes les côtes de France
et on ne l’a pas trouvée. Et puis on a
vu cette plage. Yann Gozlan en est
tombé amoureux. Il manquait juste
la maison. On s’est dit qu’on allait
la construire et qu’on tournerait les
scènes d’intérieur en studio. Et là on
s’est rendu compte qu’on était dans
une ville fantastique, qui nous pro-
pose une solution à 360 degrés. D’une
part la mairie nous donne l’autori-
sation de construire temporairement
cette maison et derrière on a une solu-
© Frédéric Munos
tion technique et technologique pour
reproduire l’intérieur de la maison à
Provence studios. Quand on voit que
Le tournage du téléfilm La fille qu’on appelle s’est déroulée aux Laurons, en même temps que le tournage de Visions (photo du haut).
Reflets j u i l l e t - a o û t 2 0 2 2 07
VIVRE LA VILLE
ENSEMBLE
VOITURE AVEC
CHAUFFEUR !
L’antenne martégale de la Croix-Rouge a
mis en place un dispositif d’entraide pour
les personnes sans permis : un véhicule
avec un conducteur bénévole
PUBS 10-2021_PUBS 12-07 10/09/21 16:50 Page18
© François Déléna
Il y avait déjà la voiture partagée, ou plus le permis de conduire :
le prêt d’une petite Fiat lancé en « Depuis le lancement de ce dispo-
2020, pour dépanner occasion- sitif, constate Corinne Peronne, Le chauffeur bénévole part en mission avec le nouveau véhicule de la Croix-Rouge.
nellement des bénéficiaires de assistante du président de la
la Croix-Rouge. Depuis six mois, Croix-Rouge, nous avons eu une par les services sociaux, le CIAS ou à la voiture de prêt de la Croix-Rouge
l’association expérimente le trans- quarantaine de demandes, dont encore le Pôle santé autonomie ». et souhaite, à son tour, lui rendre
port solidaire avec conducteur, en la plupart émanent de personnes service : « J’ai du temps à donner aux
partenariat avec le Relais amical âgées, qui ont des problèmes de mobi- BIENTÔT UNE VOITURE autres, j’aime le partage. Je sais ce que
du golfe de Fos. Pour cela, elle a lité, une perte d’autonomie. On les SANS PERMIS c’est d’être sans véhicule, de prendre les
acquis un second véhicule, élec- véhicule gratuitement. Ce sont des Qui dit transport solidaire, dit transports en commun tous les jours,
trique celui-ci, pour venir en bénéficiaires de la Croix-Rouge, conducteur solidaire. La Croix- d’être à pied aussi… Pour la vie de tous
aide à celles et ceux qui n’ont pas mais aussi des personnes orientées Rouge peut compter, pour l’instant, les jours, que ce soit pour le travail, la
sur l’aide de trois bénévoles qui vie privée, c’est handicapant de ne pas
accompagnent, dans un rayon de avoir de voiture ». L’antenne locale
LA CROIX-ROUGE RECHERCHE DES BÉNÉVOLES 80 km, les demandeurs. C’est le cas martégale réfléchit à acquérir
de Guy Tadjine : « Je les mène faire une voiture sans permis, d’ici la
Plusieurs conditions sont nécessaires pour devenir conducteur leurs courses, ou à un rendez-vous à fin de l’année, pour répondre à
solidaire : avoir le permis de conduire, être disponible quelques l’hôpital, chez le dentiste. J’y consacre la demande, notamment celle du
heures dans la semaine et être adhérent à l’association (afin d’être 10 à 15 heures par mois. Ça m’apporte jeune public : « Pour se rendre à un
assuré dans le cadre des activités bénévoles). Les personnes dési- beaucoup. Je suis à la retraite, veuf entretien d’embauche, par exemple,
rant bénéficier de ce dispositif peuvent contacter la Croix-Rouge ou depuis quelques mois, ça me fait sortir ou une autre activité, conclut
prendre rendez-vous sur l’application SilverMobi : silvermobi.fr de ma solitude. J’aime rencontrer les Corine Peronne. Eux-mêmes pour-
Unité locale de la Croix-Rouge, place Henri Dunant, 09 53 05 50 44 gens. On discute, ça me fait bouger ». ront devenir conducteurs solidaires,
Salima Tachefini, elle, a eu recours mais sans le permis ! » Soazic André
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08 j u i l l e t - a o û t 2 0 2 2 Reflets
VIVRE LA VILLE
VENSEMBLE
UN HOMMAGE AUX RÉSISTANTS la Chambre de commerce ou le scolaires ont été rendus payants par DES MÉDAILLES POUR
PARTAGÉ PAR LES ENFANTS Rotary club Martigues étang de Aix-Marseille-Métropole. Malgré le LA NATATION SYNCHRONISÉE
Berre. S.A. contexte de l’absorption des terri-
toires, cette gratuité est maintenue
WEEK-END À ANCELLE par la Métropole qui a accepté de
L’antenne martégale du Secours la prolonger d’un an. Un dispo-
populaire a proposé à une quaran- sitif qui touche sur le territoire
taine de personnes fréquentant sa 5 400 bénéficiaires. F.V.
structure, adultes seuls, parents et
© F.D.
enfants, de partir en week-end, à VISITES DE JARDINS
© DR
La cérémonie du 78e anniversaire du Ancelle, dans le village de vacances AU MOIS DE JUIN Les nageuses du club de natation
Fenouillet et du maquis Saint-Anne La Martégale. Durant ces deux jours synchronisée ont participé, en juin,
s’est déroulée le 13 juin à La Roque de mai, ils ont pu visiter la vallée du en région lyonnaise, au champion-
d’Anthéron. La stèle porte vingt- Champsaur, faire des promenades nat national 2. Elles y ont affronté
trois noms de résistants abattus à dos d’âne, de l’escalade et diverses des adversaires de taille d’un gros
par les nazis, dont huit Martégaux activités culturelles. Le séjour fut quart Sud-Est, allant de Nîmes à la
dont les noms ont été donnés à des agréable et l’expérience positive Haute Savoie, en passant par la Côte
écoles ou des rues de la ville. Ils pour ces bénéficiaires qui ne sont d’Azur et la région Rhône-Alpes.
© F.M.
étaient d’ailleurs plusieurs dizaines pas partis en vacances depuis très Les résultats furent à la hauteur du
d’élèves de CM2 de Louise Michel, longtemps. Pour mener à bien ce La 19e édition des « Rendez-vous travail fourni par les athlètes tout
Aupècle et Di Lorto présents pour projet, le Secours populaire a reçu aux jardins » avait cette année pour au long de l’année : deux médailles
rendre hommage à ces héros morts le soutien financier de la société thème le changement climatique. d’or (équipe avenir et solo junior),
pour la patrie, chaque classe chan- Inéos Lavéra. S.A. Elle s’est tenue à Martigues du 3 deux médailles de bronze (équipe
tant La Marseillaise, Le chant des au 5 juin et permettait de découvrir jeune et toutes catégories) et pour
partisans ou lisant des paroles de UN FINAL EN BEAUTÉ les différents aspects de la nature finir, une médaille d’argent pour
résistants. Une forte émotion s’est en ville, du parc de Figuerolles le duo catégorie jeune. Le 25 juin,
dégagée à ce moment de passage de aux balcons du Mas de Pouane, le club a organisé son grand gala
mémoire. F.V. en passant par le petit jardin de la de fin d’année avec la présentation
chapelle de l’Annonciade, les jar- d’un ballet aquatique. S.A.
LES VAINQUEURS dins de L’Île et les serres de la Ville.
DU CHALLENGE MIKADO Cette dernière était commentée PENELOPE EST DE RETOUR
par des agents du service Espaces
© F.M.
verts et forestiers qui expliquaient
Le mois de la jeunesse en mai a la nouvelle gestion écologique. F.V.
mis l’accent sur les talents de nos
ados, dans différents domaines, OUVREZ LA PORTE AUX OISEAUX
artistique, citoyen, sportif, solidaire
etc. De nombreuses manifesta-
© S.A.
tions ont été organisées pour eux,
Le 16 juin, le Mikado, le pôle entre- par le service Jeunesse, et par eux.
preneurial du Pays de Martigues, Pour clôturer ce mois en beau-
a bouclé son premier challenge. té, un grand concert gratuit a été
© DR
L’aventure a duré un mois, une donné à La Halle de Martigues. Les
© F.M.
trentaine de porteurs de projet ont jeunes ont choisi l’artiste féminine On les a vus jouer sur la scène de
postulé. Après examen de leur dos- Imen Es, dont ils connaissaient Ils étaient enfermés depuis sep- la Cour de L’Île l’été dernier, le
sier par un jury et le vote d’in- tous les titres. En première partie, tembre 2021, les oiseaux de la ferme groupe Penelope. Ces cinq musi-
ternautes, via la page Facebook les rappeurs de Notre-Dame des pédagogique, au sein du grand parc ciens originaires de Martigues,
du pôle, dix d’entre eux ont été Marins et de Saint-Roch ont fait de Figuerolles. Les oies, paons, fai- biberonnés aux disques empruntés
retenus et cinq ont participé à la le show, devant leurs amis et leur sans, poules, coqs, dindons peuvent, à la médiathèque et aux concerts
dernière étape : 24 h d’accompa- famille. Un grand moment ! C.L. comme avant, se promener en toute du Festival du bout de la nuit, pré-
gnement et d’expertise intensifs. liberté dans la ferme. Cette mesure sentent leur dernière œuvre (après
L’idée est d’apporter un regard exté- DES TRANSPORTS SCOLAIRES de protection avait été prise suite à Benefit of the doubt, et a, b,c & d)
rieur de partenaires économiques ENCORE GRATUITS l’apparition de cas de grippe aviaire intitulée Casual Future.
à ces entrepreneurs, que tout soit dans notre département, placé en Ce long play comporte dix compo-
balisé avant qu’ils se lancent sur risque élevé. Les agents de la ferme sitions, tantôt lancinantes comme
le marché. Cette première édition avaient alors construit plusieurs Your shadow on me, mais aussi
a récompensé les cinq projets enclos afin d’accueillir tout ce petit péchues, avec des morceaux tel
retenus : une micro-crèche, un monde dans de bonnes conditions. que The game ! Casual Future est
accompagnement au deuil, de la Le 8 juin dernier, ils leur ont ouvert disponible sur toutes les plate-
customisation de baskets, de la res- la porte des volières. formes musicales. S.A.
© F.D.
tauration spécialisée dans les plats Certains volatiles étaient déstabilisés
provençaux et un logiciel de gestion Depuis 2018, le Pays de Martigues a au point de ne pas vouloir sortir, ce
d’achats pour les entreprises. Les soutenu et pris en charge la gratui- fut le cas des canards. S.A.
finalistes ont bénéficié de dotations té des transports scolaires pour ses
financières de partenaires tels que trois communes, après que ces bus
Reflets j u i l l e t - a o û t 2 0 2 2 09
VIVRE LA VILLE
ENSEMBLE [ REPORTAGE ]
LES URGENCES Martigues témoigne : « Il n’est pas
rare, les week-ends, que les patients
SOUS PRESSION soient transférés vers d’autres établis-
sements et quand ce n’est pas possible,
on les laisse sur des brancards, dans
les couloirs. Les délais d’attente s’al-
Face aux difficultés de recrutement des médecins et aux congés longent. Les urgences saturent et la
annuels, le service des urgences de l’hôpital des Rayettes fonc- qualité des soins se dégrade. Certains
jours je rentre chez moi en me disant
tionne en mode « dégradé » cet été. Les soignants se mobilisent que je n’ai pas réussi à voir ce papi qui
attendait dans le couloir et quand je
pour leurs conditions de travail et leurs patients reviens le lendemain, il est encore là.
C’est dur, c’est désarmant ».
« En journée nous avons normale- durée ne peut pas être mainte- Pas de fermeture pour les urgences
ment cinq médecins aux urgences, nue, tout comme le secteur pour les de Martigues qui font appel à l’in- LA SANTÉ
explique Loïc Mondoloni, le urgences légères. La continuité des térim pour poursuivre leur activité, FINANCIARISÉE
directeur du centre hospitalier soins est assurée, mais cela impacte tandis que certains hôpitaux de la Comment en est-on arrivé à cette
de Martigues. Cet été, il y en a les délais d’attente. Il faut encore plus région, Arles, Aix ou encore Salon, situation ? Alors même que nous
3, dont un qui assure le SMUR. prioriser, faire passer le malaise car- doivent prendre des mesures sortons d’une crise sanitaire sans
L’unité d’hospitalisation de courte diaque avant l’entorse par exemple. » plus radicales, et même suspendre précédent. Stéphane Luigi, référent
leur activité les week-ends. « urgences » auprès du Groupement
« Pour répondre aux besoins de santé de Une grève nationale, suivie aux
urgences de Martigues à l’appel
hospitalier de territoire, ancien
chef de service à Martigues et
la population, nous avons plus que jamais de la CGT et de la CFDT, a mis en président de la Commission
lumière cette situation qui risque médicale d’établissement des
besoin les uns des autres. On ne parle plus de s’aggraver dans les années à Rayettes, avance une explica-
de concurrence aujourd’hui. » Loïc Mondoloni, venir avec le vieillissement des tion : « C’est le résultat d’une vision
médecins, le manque d’attractivité purement financière de l’hôpital. On
directeur du centre hospitalier de Martigues du métier et le recours croissant a diminué le nombre de soignants,
de la population aux urgences. En fermé des lits et voulu baisser les
35 ans, on est passé à Martigues de coûts à tout prix, alors que les besoins
14 000 passages par an à 48 000 ! augmentent. On doit faire des actes
Un infirmier des urgences de qui rapportent et on ne tient pas
Le personnel des urgences a répondu à un appel à la grève lancé par la CGT et la CFDT.
© François Déléna
10 j u i l l e t - a o û t 2 0 2 2 RefletsVIVRE LA VILLE
[ REPORTAGE ] ENSEMBLE
TROIS QUESTIONS À... généraliste, d’un pharmacien de
Gérard Eddi, médecin et président proximité et d’une infirmière qui se
de la Communauté professionnelle connaissent et se répartissent le tra-
territoriale de santé (CPTS) du Pays vail. On propose aux patients qui
de Martigues n’ont pas de médecins traitants (on
Comment expliquer le manque estime ce chiffre à 1 500 personnes au
de médecins généralistes ? moins sur le territoire) d’entrer dans
Nous sommes aujourd’hui dans une une équipe. Ce travail collectif est un
situation de déséquilibre entre les gain de temps et d’efficacité qui va
besoins de santé. La population vieillit permettre au médecin, qui reste le chef
et les pathologies complexes augmen- d’orchestre, de voir plus de monde.
tent tandis que le nombre de médecins Il y a aussi de nouveaux métiers qui
généralistes baisse. Il y a une décrois- vont aider à cette dynamique : des
sance démographique des médecins assistants à la consultation, des infir-
qui devrait atteindre son maximum en mières de pratique avancée qui sont,
2025 pour reprendre son ascension en par exemple, en capacité de renouveler
© François Déléna
2030 et retrouver un niveau adéquat en une ordonnance.
2040. Les pouvoirs publics n’ont pas su
anticiper en augmentant le numerus Peut-on rappeler les missions
Avec moins de médecins cet été, les délais d’attente risquent de s’allonger aux urgences. clausus et il y a aussi un problème d’at- des CPTS ?
tractivité du métier. Il faut urgemment Nous officions sous la tutelle de
compte du temps qu’on passe auprès médicales, les médecins de ville, l’hô-
mettre des moyens dans la médecine l’Agence régionale de santé et de la
du patient pour lui parler, l’aider à pital. Notre outil municipal pour y
faire sa toilette, à manger, téléphoner parvenir, c’est le contrat local de santé. générale, économiques et culturels pour Caisse primaire d’assurance maladie.
aux familles… tout ceci n’est pas coté Il faut jouer collectif, entre les villes du faire évoluer le système de santé. Les Nous devons participer à la gestion des
dans la tarification à l’acte. Il y a de Pays de Martigues, avec l’État, l’assu- professionnels libéraux doivent chan- crises sanitaires, comme nous l’avons
quoi être démotivé. » rance maladie, le centre hospitalier et les ger de paradigme, favoriser les regrou- fait pour le covid, notamment avec le
Et pour les patients, obtenir un ren- CPTS (communautés professionnelles pements, sans pour autant perdre leur centre de vaccination. Nous devons
dez-vous avec son généraliste ou territoriales de santé). Il faut mailler le liberté. Je ne vois pas d’autres plans faciliter l’accès à un médecin traitant,
certains spécialistes relève du par- territoire pour être au plus proche de la possibles. assurer la permanence des soins en
cours du combattant. Car la pénu- population et répondre à ses besoins, journée dans les cabinets ou encore
rie de médecins touche aussi les renforcer l’attractivité de Martigues. En quoi la CPTS peut-elle être créer des parcours de soins permettant
libéraux. « À quelques médecins près, On propose déjà des logements et des
une réponse à cette crise ? aux patients de rencontrer différents
nous sommes dans un désert médi- lieux de stage aux internes, en espé-
Les CPTS sont une réponse car elles acteurs face à une pathologie. Nous
cal à Martigues, souligne Mathieu rant qu’ils s’installent ensuite ici. »
Raissiguier, élu adjoint à la santé. D’autres projets municipaux sont à permettent de travailler en équipe, avons aussi constitué des groupes de
C’est un problème national, que l’on l’étude : relancer le centre de santé d’insérer le patient dans un système travail sur les questions du diabète et
ne va pas résoudre tout de suite, mais mutualiste, créer une crèche pour les de soins coordonné, au sein d’une des bronchites chroniques, qui touchent
notre rôle c’est d’animer un réseau, soignants ou encore une microstruc- équipe composée d’un médecin particulièrement la population locale.
de créer des liens entre les maisons ture en addictologie. Caroline Lips
48 000
© François Déléna
TRAVAUX ATTENDUS passages annuels aux urgences de Martigues.
L’Agence régionale de santé a
réalisé une étude pour évaluer
les besoins de santé de la popu-
lation jusqu’en 2035 et savoir
comment l’hôpital de Martigues
doit évoluer pour répondre aux
enjeux de démographie médi-
cale. Trois axes ont été dégagés :
la prise en charge de la personne
âgée (de plus de 75 ans) et
notamment son maintien à
domicile, la prise en charge
des patients qui relèvent de la
psychiatrie, avec la rénovation
du Vallon, et la réhabilitation du
bâtiment principal pour les acti-
vités de médecine, de chirurgie,
d’obstétrique et des urgences,
© François Déléna
avec une enveloppe déjà annon-
cée, de 50 millions d'euros.
Reflets j u i l l e t - a o û t 2 0 2 2 11TRIBUNES
VIVRE LA VILLE
ENSEMBLE
Les textes de cette page réservée aux différents
groupes du Conseil Municipal sont publiés sous la responsabilité
du Maire en sa qualité de directeur de la publication
du Magazine Reflets (article 42 de la loi du 29 juillet 1881
sur la liberté de la presse), et de leurs auteurs.
Prochain Conseil municipal :
le vendredi 16 septembre à 17 h 45 en mairie.
Groupe communistes et partenaires
Pour de très nombreuses associations sportives, la période estivale est synonyme d’une trêve utile pour recharger les batteries et préparer
sereinement la saison à venir. Elle est aussi l’occasion de faire le bilan sur l’exercice qui vient de s’achever et qui fut excellent pour nos
clubs Martégaux. Symbole de cette belle dynamique, le FC Martigues qui retrouve le troisième échelon du football hexagonal. Autre motif
de satisfaction du côté du handball où les joueurs du Martigues HB, champion de Nationale 1 évolueront la saison prochaine en
N1 Elite, l’antichambre du monde professionnel. Si ces résultats, auxquels il conviendrait d’ajouter ceux obtenus en natation ou bien par
le Martigues Sport Athlétisme pour qui la saison d’été est très active, reflètent la bonne santé du sport Martégal, ils ne sauraient témoigner
à eux seul de l’incroyable vitalité sportive de notre commune. Fort du soutien de notre municipalité, nos associations sportives et leurs
bénévoles œuvrent quotidiennement pour permettre à chacune et à chacun de pratiquer les activités sportives de leur choix dans les
meilleurs conditions. En complément, notre municipalité continue de proposer, par l’intermédiaire de ces Centres d’Initiation Sportive,
des activités accessibles au plus grand nombre et gratuites pour les plus jeunes, contribuant ainsi à faire de Martigues une ville de toutes
les égalités où tous les habitant-e-s peuvent s’épanouir. Gérard Frau, président du groupe communistes et partenaires
Groupe des élus socialistes
La destination Martigues a encore une belle carte à jouer cet été ! Nous avons un des plus beaux territoires du département et nous en sommes
fiers ! Martigues possède, en effet, une identité forte et unique. Il ressort déjà, auprès des hébergeurs, une satisfaction assez générale sur
l’activité actuelle et les prochaines réservations pour la pleine saison. Nous ne pouvons qu’espérer de belles retombées économiques pour
l’ensemble de nos commerces. La nature, le grand air, la mer, le littoral ou encore les sentiers de randonnées aux paysages incomparables
sont autant d’atouts dont Martigues dispose. Notre territoire est riche de son histoire, de son authenticité, notre ville attire du monde et
nous ne pouvons que nous en réjouir. Notre politique touristique est aussi adaptée aux familles martégales qui pourront profiter cet été
de nombreuses animations et propositions de loisirs. Cette année, nous avons souhaité mettre à l’honneur un tourisme itinérant doux
(à pied et à vélo), une reconnexion avec la nature, une consommation éco-responsable, un tourisme durable. Depuis la crise sanitaire, il
apparait clairement un besoin d’éloignement des grandes agglomérations au profit des grands espaces : des balades sur les canaux aux
randos, de l’étang à la Côte Bleue… Nous vous souhaitons un bel été martégal ! Pour le Groupe des Élus Socialistes, Sophie DEGIOANNI,
Adjointe au Tourisme et au Littoral
Groupe Unis pour Martigues
SEMIVIM : Une nouvelle élue et adjointe de Gaby Charroux est mise en examen pour « favoritisme » dans le cadre de cette affaire,
mais au lieu de se faire discrets, elle et le Maire commentent : lui par le soutien qui lui apporte ; elle par ses propos sur la décision du
Juge d’Instruction « C’est une mesure très douloureuse pour la femme que je suis... » (La Provence du 04/06/2022). Nous rappelons que le
magistrat ne met jamais en examen une personne s’il n’a pas d’indices graves et concordants à son encontre. Nous voici aujourd’hui
avec un conseil municipal constitué de 41 membres sur les 43 prévus ; le Maire ayant épuisé sa liste de remplaçants. Rappelons que
deux élus communistes sont totalement absents, faisant que le groupe de la majorité est de 31 membres au lieu des 36 élus en mars
2020. Il reste encore 4 ans… la route va être longue. LEGISLATIVES : Nous remercions l’ensemble des Martégales et Martégaux qui
ont voté les 12 et 19 juin, faisant vivre ainsi la démocratie. VACANCES : Nous souhaitons à toutes et tous de très bonnes et joyeuses
vacances. Après deux saisons moroses du fait de la crise sanitaire, nous vous invitons à profiter ensemble, en famille ou entre amis,
du bel été qui s’annonce. Pour le groupe, Emmanuel Fouquart et Christiane Villecourt – contact@emmanuel-fouquart.fr
12 j u i l l e t - a o û t 2 0 2 2 RefletsVIVRE LA VILLE
ENSEMBLE
© Frédéric Munos
Groupe Jean-Luc Di Maria #Martigues
Quand vous lirez la tribune, la période des élections ne sera qu’un souvenir. Nous avons un Président réélu et une nouvelle Assemblée
Nationale. Mais les vacances sont là, nous devons faire une trêve, la trêve politique, la trêve du labeur et bien entendu une trêve sur
les affaires judiciaires. Le monde de la justice comme celui de la politique a besoin de cette retraite estivale pour revenir bien affutée
en septembre. Martigues doit être éclairée sur la situation actuelle de la SEMIVIM et de l’état d’esprit de son personnel.
Je souhaite à toutes les Martégales et tous les Martégaux, à tous les enfants, des vacances culturelles et reposantes. Retrouvons-nous
en septembre, nous ne lâchons rien. JL Di Maria #Martigues, 06 12 46 56 92
Groupe Martigues en lutte
Voilà l’été le temps du repos, des loisirs en famille et avec ses amis. Comme chacun d’entre vous les membres de notre groupe politique
vont aussi prendre du repos après un semestre difficile à tenter de questionner sur la crise majeure qui traverse notre ville et qui n’en
est qu’a son début. Notre groupe a su accompagner les habitants, les agents de la collectivité face à des dysfonctionnements que nous ne
pouvions imaginer. Nous pensons aux agents communaux qui sont au service de tous et qui souffrent de cette situation et du climat social
qui pour eux n’est pas estival. Il est urgent d’offrir à tous un cadre sain et serein et de redonner à toutes et tous la fierté d’être de Martigues.
C’est ensemble que nous pourrons enfin avoir une politique pour l’ensemble des citoyens et non pas pour quelques-uns. C’est ensemble
que nous avons la capacité de transformer durablement notre ville afin de fonder une performance durable ou l’humain est réellement au
cœur de nos priorités. Dès la rentrée nous serons prêts à reprendre la lutte et à nous opposer aux inégalités galopantes. Alors n’hésitez pas
rejoignez-nous, notre équipe est plurielle, nos idées sont différentes mais nos valeurs sont communes « l’honnêteté, le respect, l’écoute ». Il
vient une heure ou protester ne suffit plus : après la philosophie, il faut l’action. Victor Hugo. Carole Cahagne 06 66 54 72 57 – Thierry
Boissin 06 71 58 39 12
Conseiller municipal Frédéric Grimaud
C’est l’été. Les journées caniculaires arrivant de plus en plus tôt, c’est le bon moment pour profiter de la fraîcheur d’une nouvelle piscine
municipale, désormais financée par des industriels. La subvention votée par la ville au club Martigues Natation n’aurait-elle pas suffit
pour que des sponsors viennent renforcer les finances du club de la ville ? Et quels sponsors : Petroinéos, Naphtachimie, KemOne et EDF
d’abord. Les grosses industries du coin que le maire qualifie de « bienveillantes ». Espérons qu’elles le soient d’abord avec les salariés lors des
prochaines NAO, maintenant que l’image de la ville est associée à celle de ces entreprises. En parlant d’image, c’est donc Total qui devient
le nouveau sponsor de Martigues la sociale. Quelle entreprise symbolise mieux le capitalisme débridé, la recherche du profit à tout prix,
les dividendes records et les scandales de l’évasion fiscale ? Total, il fallait y penser. Notre ville qui affiche son soutien au peuple ukrainien
choisit ainsi de financer son club de natation par la seule entreprise française qui refuse encore de partir de Russie. Total, il fallait oser. Et
puis, the last but not the least, notre « ville durable » adopte donc comme vitrine l’entreprise qui a, dans le monde et depuis le début de
l’ère industrielle, émis le plus de gaz à effets de serre. Total,il fallait le faire. C’est l’été vous disais-je mais concernant la canicule… chut…
c’est la faute à personne ! F. Grimaud
Reflets j u iO
l lCe TO
t - aBo Rû Et 2 0 2 2 13VIVRE LA VILLE
ENSEMBLE
L’ARROSAGE, ÇA SE RÉFLÉCHIT
La période chaude a débuté. Les équipes des Espaces verts redoublent
d’effort pour garder la végétation verdoyante en évitant de gaspiller trop
d’eau. Pour cela, elles ont recours à moultes techniques
l’arrosage dans les quartiers de
L’Île et Ferrières. Il y a encore de
l’arrosage manuel dans les endroits
où il n’y a pas de réseau souterrain,
là où il y a des arbres isolés ou encore
dans les pots colorés, les jardinières
suspendues. Nous avons aussi des
sondes pluviométriques qui relèvent
les quantités d’eau tombées ».
EN ATTENDANT
LA PLUIE
Les agents du service, répartis en
quatre secteurs pour mieux cou-
vrir les besoins de la ville, débutent
leur journée à 6 h du matin, à la
fraîche ! « C’est un gros travail,
assure l’agent de maîtrise. Surtout
en période estivale. Il faut composer
avec la circulation, la population…
Notre travail est parfois freiné par les
incivilités. Il nous faut alors réparer
© Frédéric Munos
et nettoyer. » Si vous vous penchez,
par curiosité, au-dessus des planta-
Les agents, eux aussi, s’adaptent aux chaleurs estivales en commençant leur journée à 6 heures du matin pour travailler à la « fraîche ». tions, vous y découvrirez aussi du
paillage. Minéral ou végétal, ils ont
Si vous traversez la ville, la nuit s’évertue à entretenir ses réseaux et gazons absorbent lentement, l’avantage de limiter l’évaporation
tombée, vous entendrez le chant d’eau, les répare quand cela est du goutte à goutte qui abreuve de l’eau et de conserver l’humidité
saccadé de l’arrosage automa- nécessaire et les change quand arbustes, plantes vivaces et arbres. des sols : « On voit bien la différence
tique des espaces verts. La ville en l’occasion se présente. Un chantier Les massifs de fleurs sont, quant à dans notre consommation d’eau.
compte plusieurs types adaptés fastidieux pour une ville comme eux, arrosés avec du micro goutte C’est aussi plus esthétique et cela
aux caractéristiques des sols, de Martigues qui compte des kilo- à goutte : « L’avantage de l’arrosage empêche les herbes de pousser, vu que
leur exposition et des plantations mètres de réseaux, dont certains automatique, c’est qu’on apporte nous n’utilisons plus de pesticides »,
qui y évoluent. Car pour être en ont plus de quarante ans. Cette la quantité d’eau dont la plante a conclut Bruno Turco qui espère,
phase avec sa gestion écologique, diversité de techniques d’arrosage besoin, souligne Bruno Turco, comme ses collègues de travail,
la municipalité doit rester vigilante comprend l’aspersion qui offre de agent de maîtrise, au sein du ser- quelques pluies bienfaisantes.
sur sa consommation d’eau. Elle l’eau en brumisateur que prairies vice des Espaces verts, en charge de Soazic André
PETITS OISEAUX RARES SUR NOS CÔTES
Au début du mois de mai, l’Office français de la bio-
diversité a prévenu la municipalité, via son service
Biodiversité, espaces naturels et littoral, qu’il avait
découvert quatre nids de gravelots à collier interrom-
pu sur notre littoral. Cet oiseau nicheur est rare en
France, on en compte environ 1 500 couples. Ils ont
été localisés entre Bonnieu et Carro, au sol, dans un
endroit fréquenté par les marcheurs. Le Service biodi-
versité, espaces naturels et littoral a mis en place un
périmètre de protection afin de préserver la nidification
de ces oiseaux ainsi qu’un panneau d’information
demandant aux promeneurs de faire preuve de
© Elsa Gonzales-Camoin
vigilance. Les propriétaires de chiens sont plus
particulièrement concernés et sont invités à tenir
leur animal en laisse dans ce périmètre.
Reflets j u i l l e t - a o û t 2 0 2 2 15VIVRE LA VILLE
ENSEMBLE
UN AUTRE REGARD SUR LE HANDICAP
La médiathèque de Martigues a accueilli des ateliers de sensibilisation au handicap, menés
par les bénévoles de l’association La Chrysalide auprès des enfants
Elle organise régulièrement des ou un fauteuil roulant ? Les enfants vieillit et qu’on perd la vue, on peut
initiations gratuites à la langue ont pu toucher du doigt, de manière avoir besoin de marcher avec une CHERCHE BÉNÉVOLES
des signes française. Cette fois, la ludique et sans gravité, le handicap canne. Donc c’est important d’en par-
médiathèque a reçu deux ateliers, moteur, la cécité, la surdité… « Juste ler aux enfants et puis ça permet aussi La Chrysalide de Martigues et du golfe
à destination des plus petits, pour un chiffre, avance Robert André, un à la Chrysalide de se faire connaître. » de Fos gère 12 établissements et accom-
évoquer avec eux les difficultés quo- des bénévoles de la Chrysalide, mobi- pagne environ 500 personnes en situa-
tidiennes rencontrées par les per- lisé sur ces ateliers de sensibilisa- ÉDUQUER À L’OUVERTURE tion de handicap mental, ainsi que leur
sonnes en situation de handicap. tion. Il y a douze millions de personnes L’association, qui organise chaque famille. Elle existe depuis 46 ans et fonc-
Comment s’exprimer quand on ne handicapées en France. Il ne faut pas année l’opération « brioches » pour tionne avec près de 280 professionnels
peut pas parler, comment lire avec en avoir peur, ça peut arriver à tout récolter des fonds, intervient éga- et aussi des bénévoles. Elle cherche, de
le braille, se déplacer avec une canne le monde. Ne serait-ce que quand on lement dans les écoles de la région manière urgente, des personnes ayant
pour changer le regard porté sur la le permis bus et pouvant accompagner
différence. Lors du premier atelier à bénévolement les résidents en sortie.
la médiathèque, ce sont les enfants Contact : 04 42 06 11 88.
du Centre social de Boudème-
Jonquières, qui ont participé, avec Chrysalide et fait même partie des
grand enthousiasme. Inaya s’est membres fondateurs. « Vous avez
montrée volontaire pour tester, les vu comme les enfants étaient contents
yeux fermés, la marche avec une aujourd’hui ? Ils ont participé à fond.
canne. « C’est important pour se mettre C’est bien, je suis contente. C’est dès
dans la peau des gens handicapés, le plus jeune âge qu’il faut éduquer à
estime-t-elle, pour savoir comme c’est l’ouverture. Des handicaps il y en a
difficile de vivre comme eux. » beaucoup, ils sont multiples. Il faut
Le petit Zaki ajoute : « Il y en a qui l’expliquer et la plupart du temps, les
ne peuvent pas voir, pas entendre, pas enfants comprennent et ne sont pas
parler et ça doit être dur pour eux ». effrayés. Parfois avec ma fille, j’entends
L’empathie a fonctionné, la mission les parents dire “ ne la regarde pas, ne
des bénévoles est remplie. va pas la voir ”. Mais si au contraire,
© Frédéric Munos
Mauricette Rousseau est maman ça fait partie de la vie, c’est tout
d’une femme de 54 ans, polyhan- simple. » Et c’est par là que com-
Grimper dans un fauteuil roulant, une manière, ludique, de se sensibiliser au handicap. dicapée. Elle est bénévole de la mence l’inclusion ! Caroline Lips
Je recrute
des personnes ordinaires
qui veulent
s’offrir une vie
extra ordinaire
ERA IMMOBILIER MARTIGUES
12, avenue Calmette et Guérin • 04 42 130 130
martigues@erafrance.com • www.era-immobilier-martigues.fr
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