REVUE DE PRESSE ET DES RESEAUX SOCIAUX - Vendredi 1 juin 2018 Outre-mer - mayotte.pref.gouv.fr

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    REVUE DE PRESSE
ET DES RESEAUX SOCIAUX
    ˂˂ Outre-mer ˃˃
  Vendredi 1 juin 2018

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A LA UNE
 ASSISES DES OUTRE-MER;
Pages, 10, 37, 42, 59.
Outre-mer, concours Projets Outre-mer : lancement des votes
jusqu’au 13 juin.

 CATASTROPHES NATURELLES;
Pages, 43 à 45.
Mayotte, essaim de séisme : Soibahadine Ramadani saisit
le premier ministre sur la question.
Pages, 14 à 15, 26 à 30.
Antilles, toujours les bancs de sargasses et des écoles fermées.

 REFERENDUM;
Pages, 11 à 12, 60 à 66.

Nouvelle-Calédonie, le dialogue sur l'après-référendum
tourne à nouveau au clash. La chaotique préparation du
référendum sur l'indépendance.

 SCHEMA DEPARTEMENTAL DES CARRIERES;
Pages, 13, 79 à 86.
La Réunion, bataille juridique et réactions après l’annulation
du schéma départemental.

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Vu sur les réseaux sociaux       Vendredi 1 juin 2018

Dîner CREFOM le 31/05/2018

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Nouvelle-Calédonie.

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Sargasses.

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Mayotte.

Divers.

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
MÉTROPOLITAINE

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                                                   31/05/2018

Concours Projets Outre-mer : lancement des votes

Du 30 mai au 13 juin 2018, les internautes vont pouvoir voter pour désigner 12 lauréats parmi les 36 finalistes
du concours Projets Outre-mer. Pour voter, il suffit simplement de s’inscrire sur le site des Assises des Outre-
mer.

Dans le cadre du concours d’innovation Projets Outre-mer organisé par le ministère des outre-mer, 36 projets
ont été désignés par l’Équipe Projets Ultramarins (EPUM) parmi les 850 candidatures pour atteindre la phase
finale.

Entre le 30 mai et le 13 juin 2018, les internautes désigneront douze lauréats, deux lauréats pour chacune des
six catégories : Culture, Environnement, Lien social, Mobilité, Numérique, Production économique. L'Équipe
Projets Ultramarins désignera ensuite un lauréat par catégorie, ainsi qu’un prix spécial hors catégorie pour le
territoire de Saint-Martin. Au total, 19 projets bénéficieront d’un financement de 10 000 € en plus d’un
accompagnement complet et personnalisé pendant un an.

Il n'est possible de voter qu’une seule fois par projet mais chaque internaute pourra voter pour six projets
différents. Afin de garantir une répartition territoriale équilibrée, chaque territoire ne pourra remporter que trois
prix maximum. La liste des lauréats sera dévoilée à la fin du mois de juin 2018.

Annick Girardin, ministre des outre-mer, déclare : « Je tiens à féliciter les 36 finalistes pour leur engagement et
pour la créativité de leurs projets. La richesse des idées et la mobilisation des citoyens d’outre-mer tout au long
de ce concours montrent que nos territoires sont des terres d’initiative et de talent. Il est fondamental que nous
entretenions cet élan entrepreneurial à l’issue des Assises des Outre-mer. Nous sommes en train de constituer
un annuaire des entrepreneurs d’outre-mer qui sera accessible dès l’été 2018. »
                                                         10
N-Calédonie: le dialogue sur l'après-référendum tourne à nouveau au clash

Nouméa, France | AFP | vendredi 01/06/2018 - 04:32 UTC+3 | 408 mots

Le groupe de dialogue mis en place à l'initiative d'Edouard Philippe en Nouvelle-Calédonie pour préparer la
suite du référendum sur l'indépendance du 4 novembre connait une nouvelle crise sur fond de querelle politique
locale, a constaté vendredi l'AFP. "Il y a dans ce groupe des personnes incapables de se montrer à la hauteur des
enjeux et qui n'ont aucune volonté d'aboutir", a fustigé devant la presse Philippe Michel, secrétaire général de
Calédonie Ensemble (centre droit).

Ses propos visaient la branche droitière des loyalistes - Le Rassemblement-LR et les Républicains Calédoniens
- qui ont jeudi claqué la porte de cette instance, baptisé groupe de dialogue "Sur le chemin de l'avenir". Fin
février, ces deux formations avaient déjà quitté ce groupe avec fracas à cause d'un propos liminaire sur le texte
fixant la date du référendum puis, grâce aux bons offices d’Edouard Philippe, l'avaient réintégré. Sous la
présidence du haut-commissaire Thierry Lataste et en présence du représentant personnel du Premier ministre,
le conseiller d'Etat François Seners, il était réuni depuis mercredi pour évoquer le bilan de l'accord de Nouméa
(1998) après avoir accouché dans la douleur fin avril de "propositions de valeurs partagées", actuellement
soumises à une consultation publique.

C'est ce sujet qui a suscité un clash jeudi après-midi après que Sonia Backès, leader des Républicains
Calédoniens, eût affirmé lors d'une conférence de presse qu'elle était à l'origine de cette sollicitation de la
population, accusant Calédonie Ensemble et les indépendantistes du FLNKS d'avoir voulu faire les choses "en
catimini". "C'est totalement faux et j'ai souhaité rectifier ce mensonge", a déclaré M. Michel, produisant un
courrier du 23 mars transmis à Edouard Philippe dans lequel CE et les représentants du FLNKS remettaient "un
projet de charte des valeurs calédoniennes" et sollicitaient "une consultation citoyenne".

Dans un communiqué, le sénateur Pierre Frogier (LR) et le président du Congrès Thierry Santa
(Rassemblement-LR) ont dénoncé "une alliance politique" CE et le Palika (FLNKS, indépendantiste), "qui reste
résolue à obtenir un accord politique quel que soit le résultat" du référendum. De son côté, Mme Backès s'est
insurgée contre "l'agressivité perpétuelle de certains membres" du groupe, évoquant toutefois "un retour
possible".Le haut-commissariat de la République a sobrement pris acte de "cette mise en retrait", annonçant une
nouvelle réunion du groupe de dialogue fin juin. "Quoiqu'il arrive, nous avons l'intention de poursuivre ce
dialogue, sans lequel nous ne construirons pas l'avenir de la Nouvelle-Calédonie", a déclaré Philippe Michel.

cw/dar

                                                   L’Humanité

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En Nouvelle-Calédonie, la chaotique préparation du référendum sur l'indépendance

Papier Général Nouméa, France | AFP | vendredi 01/06/2018 - 11:50 UTC+3 | par Claudine WERY

A cinq mois du référendum sur l'indépendance en Nouvelle-Calédonie, le 4 novembre prochain, la préparation
de ce rendez-vous historique est empêtrée dans les querelles politiciennes locales, au risque de raviver les
tensions. "La droite la plus radicale joue un jeu dangereux. A force de provocations et de refus de discuter, ils
vont contribuer à durcir les positions des indépendantistes et à tendre encore la situation", a déclaré à l'AFP
Pierre-Christophe Pantz, docteur en géopolitique.

Jeudi, une réunion du groupe de dialogue "Sur le chemin de l'avenir", mis en place en décembre à l'initiative du
Premier ministre et destiné à préparer l'après-référendum avec les chefs de file des principales formations
politiques, a tourné au clash. Cette instance présidée par le haut-commissaire Thierry Lataste et au sein de
laquelle Edouard Philippe dispose d'un représentant personnel, le conseiller d'Etat François Seners, discutait
depuis mercredi du bilan de l'accord de Nouméa (1998) lorsqu'un vif échange au sujet des "valeurs partagées" a
fait claquer les portes. Rédigées dans la douleur fin avril, "des propositions de valeurs partagées" sont soumises
à une consultation publique jusqu'au 14 juin. Leur objectif étant selon la formule du député Philippe Gomes
(Calédonie ensemble, CE centre doit), de constituer "un socle de la paix" face à un "référendum clivant".

Très critiques sur cette démarche "qui sème le trouble", les dirigeants du Rassemblement-LR ont annoncé jeudi
qu'ils quittaient le groupe de dialogue, accusant "CE et le Palika (indépendantiste) d'alliance politique (...)
résolue à obtenir un accord quel que soit le résultat" du référendum. "Je refuse tout document commun, je ne
signerai rien", a déclaré le sénateur Pierre Frogier (LR) à propos des "valeurs partagées", ne souhaitant se
mobiliser que "pour un NON le plus massif possible à l'indépendance".

- "bataille d'ego" -

Leader des Républicains Calédoniens, Sonia Backès, en désaccord avec plusieurs points du document sur les
valeurs, a dénoncé "l'agression perpétuelle de certains membres" du groupe de dialogue, qui l'a conduite à
quitter prématurément la réunion de jeudi. Fin février, le propos liminaire d'un texte fixant la date du
référendum avait déjà déclenché un psychodrame au sein du groupe de dialogue, que le Rassemblement-LR et
les Républicains Calédoniens avaient déjà quitté avec fracas, avant de le réintégrer, après les bons office
d'Edouard Philippe.

Ardent défenseur du dialogue avec les indépendantistes "pour accumuler les convergences et être à même de
reprendre les discussions sur des acquis après le référendum", Calédonie Ensemble a fustigé l'attitude du
courant droitier des loyalistes. "Ces personnes sont incapables de se montrer à la hauteur des enjeux et n'ont
aucune volonté d'aboutir. Ils sont là juste pour faire semblant", a taclé son secrétaire général, Philippe Michel,
affirmant sa propre "détermination à poursuivre le dialogue". Face aux conflits de la droite, le FLNKS apparaît
tenté de radicaliser ses positions. Jeudi, le Palika, l'un des deux poids lourds de la coalition indépendantiste, a
indiqué qu'il voulait engager des "discussions bilatérales avec l'Etat afin de savoir comment la France peut nous
accompagner dans le cadre d'une indépendance avec partenariat". Il a dénoncé "un dialogue de sourds" avec
"certains dirigeants loyalistes."

Début mai, la visite en Nouvelle-Calédonie d'Emmanuel Macron avait très momentanément apaisé les esprits.
Son discours à Nouméa, savamment équilibré, avait en effet été unanimement salué par les élus. "Il y a eu un
effet Macron, qui n'a pas duré. Le président était sur une ligne proche de celle défendue de longue date par le
député Philippe Gomes. Les autres partis de droite ont besoin de s'en démarquer pour exister, le tout sur fond de
bataille d'ego", analyse Pierre-Christophe Pantz.

cw/chr/mpf

© Agence France-Presse

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La Réunion : le schéma départemental des carrières annulé par la cour administrative

Saint-Denis de la Réunion, France | AFP | jeudi 31/05/2018 - 13:32 UTC+3 | 305 mots

La cour administrative de Bordeaux a annulé le schéma départemental des carrières (SDC) de La Réunion, une
décision affectant directement le gigantesque chantier de la Nouvelle route du littoral (NRL) qui doit utiliser les
roches massives extraites de ces mines.

La cour d'appel bordelaise motive sa décision prise mardi par le fait que la mise à jour du SDC "aurait nécessité
une évaluation environnementale, conformément à la loi".

Etabli en 2010, le schéma départemental des carrières (SDC) avait été révisé en 2014 afin d'y intégrer quatre
nouvelles mines dédiées à la réalisation de la NRL, une route en mer qui doit relier le nord à l'ouest de l'île. La
préfecture de La Réunion avait approuvé cette mise à jour.

En 2016, le député Thierry Robert (MoDem), principal opposant de Didier Robert (ex LR) président de Région
- porteur du projet -, avait déposé un recours contre ce nouveau SDC. Mais le tribunal administratif de Saint-
Denis avait rejeté la requête du député qui a fait appel.

L'annulation du schéma départemental des carrières est un coup dur porté à la NRL. D'un coût avoisinant les
deux milliards d'euros, le chantier lancé en 2013 comprend deux tronçons d'un total de 15 kilomètres. Le
premier, construit en viaduc, est quasiment terminé. Le second qui doit être bâti en digue avec les roches
massives extraites des carrières n'a toujours pas commencé.

La livraison complète de la NRL est programmée pour 2020, mais la Région n'exclut pas désormais de livrer
"une demie route" à cette échéance.

Mercredi soir le préfet de La Réunion à pris "acte de la décision" de la cour administrative, dans un
communiqué. Il a précisé qu'"une analyse nécessaire est en cours par les services de l'État pour garantir la
sécurisation des procédures nécessaires à la réalisation de la nouvelle route du littoral, déclarée d'utilité
publique".

Mah/dch/vm/cb

© Agence France-Presse

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01/06/2018

La science s’attaque au mystère des sargasses, le
fléau qui n’en finit plus d’envahir les plages des
Antilles

La Guadeloupe et la Martinique, et plus globalement tout l’arc antillais, sont touchés
depuis 2011 par des vagues d’échouages massifs de sargasses. Ces algues entraînent de
fortes nuisances pour les riverains et pour l’économie en générale, que la science tente
d’expliquer.

Alerte brune sur les Caraïbes. Depuis 2011, les sargasses s’échouent en masse sur les plages de Guadeloupe et
de Martinique. En plus de créer des nuisances pour les baigneurs et les pêcheurs, ces algues nomades dégagent
du sulfure d’hydrogène en se détériorant sur les plages. "Ça dégage une odeur d’œuf pourri. Au début on le sent
et on s’éloigne. Mais quand il devient vraiment toxique, on ne le sent plus et il peut conduire à des
évanouissements. Il y a aussi un impact sur la côte avant qu’elles s'échouent. Elles s’accumulent dans les baies
où elles mobilisent tout l’oxygène et empêche la lumière de toucher le fond", explique Thomas Changeux
docteur-ingénieur, hydrobiologiste à l’Institut de recherche pour le développement.

Pendant que des mairies ferment des écoles exposées à l’envahisseur, que les opérations de ramassage se
multiplient, que des tests de collecte sont effectués en mer ou que des entreprises essaient de valoriser les
sargasses, la science tente de comprendre comment ce phénomène a pu se développer. Car avant 2011, jamais
les sargasses n’avaient à ce point représenté un danger dans cette zone. En juin et en octobre 2017, deux
équipes de scientifiques – dont faisait partie Thomas Changeux - sont donc parties pour tenter de percer les
mystères de ce phénomène inédit. Aujourd’hui, les chercheurs sont entrés dans la phase d’analyse des
échantillons récoltés en mer. Les premiers résultats préliminaires sont attendus à la fin de l’année.

"Le temps de la recherche est un peu long, ce n’est pas le même que celui des politiques, qui cherchent à avoir
des réponses immédiates. Il faut nous laisser le temps de travailler", explique Frédéric Ménard, qui coordonne
les équipes de scientifiques sur les sargasses entre l’IRD et l’Institut méditerranéen d’océanologie (MIO). Pour
le moment, ils sont concentrés sur la nature biologique des échantillons récoltés, mais aussi la détection des
radeaux de sargasse par satellite, ainsi que sur l’amélioration des modèles qui permettraient de mieux expliquer
le déplacement de ces algues. Mais les travaux des scientifiques ont aussi permis d’émettre plusieurs
hypothèses sur l’émergence d’un phénomène totalement nouveau, en tout cas pour l’arc antillais.

"Il y a probablement une influence des grands fleuves,
notamment l’Amazone"
Car ces algues devenues problématiques sont tout de même une vieille connaissance. "D’habitude elles sont
concentrées dans la Mer des Sargasses, qui est parfaitement connue: elle a été découverte par Christophe
Colomb quand il a fait son premier voyage aux Amériques. C’est parfaitement naturel, avec des échouages sur
les côtes des Bermudes, sur les côtes américaines aussi", raconte Frédéric Ménard. "Mais cet endroit de
prolifération préférentiel s’est déplacé plus au sud, presque au niveau de l’équateur", enchaîne Thomas
Changeux. En clair, une deuxième Mer des Sargasses s’est formée au milieu de l’Atlantique.
                                                       14
01/06/2018

Comment? Le débat scientifique n’est pas encore tranché, mais c’est bien l’homme qui semble en être l’origine.
Il y a évidemment le réchauffement climatique, mais pas seulement.

"Il y a probablement une influence des grands fleuves, notamment l’Amazone. Son bassin versant fait l’objet de
plus en plus de déforestation. Cela entraîne du lessivage des sols et donc des apports de matières organiques
plus riches et inhabituels par rapport à il y a une dizaine d’années. Des sargasses provenant de la Mer des
sargasses, qui auraient effectuées un trajet probablement lié à l’homme, ce seraient retrouvées dans une niche
propice à leur prolifération", explique Frédéric Ménard.

Une autre piste mène aux vents de sable en provenance du Sahara - qui viendraient déposer des minéraux
favorables au développement des algues à la surface de l’eau - "mais elle n’est pas testée actuellement",
tempère le chercheur.

"Toutes ces hypothèses sont évaluées, et actuellement on est très loin d’avoir abouti pour en privilégier une",
estime de son côté Thomas Changeux, qui prévient que "prendre le problème à la source, ce sera plus délicat et
ça prendra encore plus de temps". Le phénomène n’est en effet pas concentré sur les plages des Antilles. "Ça
touche aussi les côtes africaines. En 2014 et en 2015, les échouages en Guinée, au Sierra-Leone ou en Côte
d’ivoire ont été très problématiques. Ce qui veut dire que c’est un problème qui se pose au niveau de
l’Atlantique, et pas uniquement au niveau d’une région", poursuit Frédéric Ménard.

Dans le même temps, d’autres zones se plaignent… du manque de sargasses.

"Les gens des Bermudes sont mobilisés pour que les sargasses, qui sont en train de disparaître chez eux, se
maintiennent, remarque Thomas Changeux. Au large ce sont des oasis de vie, qui servent de nurserie pour
beaucoup d’espèces, y compris des espèces protégées comme les tortues. On peut aussi en faire des engrais, du
charbon actif… En revanche, il faut s’organiser pour faire face à ce qui est évidemment une nuisance pour les
gens qui vivent au bord de l’eau dans les Caraïbes".

Il y a une semaine, un comité de pilotage sur le sujet s’est réuni, avec Nicolas Hulot, le ministre de la Transition
écologique et solidaire et Annick Girardin, ministre des Outre-mer, en vue de préparer un "plan national". Ils
sont également attendus dans les territoires touchés prochainement. Pour la baignade, il faudra bien choisir sa
plage.

Antoine Maes

                                                        15
Communiqué par Business Wire : HDF Energy

communiqué COMMUNIQUÉ-BUSINESS-WIRE

MANA | Business Wire | jeudi 31/05/2018 - 19:02 UTC+3 | 360 mots

La société Hydrogène de France (HDF Energy) annonce le lancement d’une première dans l’histoire de
l’énergie renouvelable avec le projet CEOG, la Centrale Electrique de l’Ouest Guyanais. Avec le plus gros
stockage d’énergie 100% propre, cette centrale alimentera toute une ville à un prix compétitif. Une innovation
majeure qui révolutionne le secteur de l’énergie et ouvre une nouvelle ère énergétique.

HDF s’inscrit comme le premier producteur mondial d’électricité stable à partir d’énergies intermittentes, en
associant un parc photovoltaïque de 55 MW avec le plus gros stockage d’énergie renouvelable au monde de
140 MWh à base d’hydrogène, couplé à un stockage d’appoint par batteries. Cette combinaison permet ainsi de
produire, dans la durée, une électricité stable avec une énergie 100% propre.

Ce projet d’envergure est une solution Renewstable® de HDF. L’investissement, de 90 millions d’euros, est
porté par HDF, des investisseurs partenaires privés et des banques de premier plan.

CEOG répond à un besoin essentiel de production d’énergie propre et fiable et génèrera des retombées
économiques pour la Guyane. En coordination avec les acteurs publics guyanais, cette première installation se
situe dans un territoire en déficit de moyens de production d’électricité. La centrale Renewstable® injectera sur
le réseau électrique, pendant 20 ans, une énergie fiable à un coût inférieur à l’actuel coût réel de production
dans l’ouest guyanais, et ce, sans subvention.

A propos de HDF Energy : créateur du concept de centrales électriques Renewstable®.
Spécialiste des technologies hydrogène, HDF Energy développe, finance, construit et exploite des
infrastructures énergétiques industrielles : piles à combustible de forte puissance (supérieure à 1 MW), unités de
stockage massif raccordées à un réseau électrique, centrales électriques Renewstable® multi-mégawatts
produisant une électricité non polluante, non intermittente, 24h sur 24.

      Site internet HDF Energy : www.hdf-energy.com
      Communiqué de presse : http://www.hdf-energy.com/prmai2018

Consultez la version source sur businesswire.com :
https://www.businesswire.com/news/home/20180531006035/fr/

                                                       16
Les 18 monuments en péril aidés en priorité par le loto du patrimoine
Repères Paris, France | AFP | jeudi 31/05/2018 - 14:01 UTC+3 | 1077 mots
D'un ancien monastère franciscain en Haute-Corse à la Maison de Pierre Loti à Rochefort, 18 monuments en
péril ont été choisis pour être aidés en priorité grâce aux futures recettes du loto du patrimoine.
Ancien Hôtel-Dieu, Château-Thierry (Aisne)
Cet ancien hospice de briques rouges et de pierres calcaires a été fondé en 1304 par la reine Jeanne de Navarre.
Reconstruit aux XVIIe et XIXe siècles et géré jusque dans les années 1960 par les soeurs augustines. Sa
réhabilitation en musée de l'histoire hospitalière nécessite plus de 7,5 millions d'euros de travaux.
Château de Carneville, Carneville (Manche)
Ce château du XVIIIe siècle avec jardin symétrique, plan d'eau et arboretum est classé depuis 1975, notamment
pour ses façades et toitures et certaines pièces avec leur décor. Racheté en 2012 par un jeune homme
"amoureux du patrimoine", il est également soutenu par une association qui veut le restaurer et l'embellir.
Théâtre des Bleus de Bar, Bar-le-Duc (Meuse)
A Bar-le-Duc, le "Théâtre des Bleus de Bar", construit en 1900 en béton armé par un commerçant, a été racheté
aux enchères par une oeuvre catholique. Trois Meusiens s'investissent depuis 2015 dans la réhabilitation de ce
théâtre à l'italienne dont le coût est estimé à 1,6 million d'euros.
Villa Viardot, Bougival (Yvelines)
Construite en 1830, cette villa de style palladien avait été rachetée en 1874 par l’écrivain russe Ivan
Tourgueniev. Elle fut habitée par la cantatrice Pauline Viardot qui y tenait salon, recevant les écrivains et les
grands compositeurs de l’époque. Un projet de Centre européen de musique englobant la villa Viardot, la
datcha et la villa Bizet toute proche est en cours d'élaboration.
Château de Bussy-Rabutin, Bussy-le-Grand (Côte-d’Or)
Ce château de style Renaissance fut la propriété du comte Roger de Bussy-Rabutin (1618-1693), militaire,
écrivain et pamphlétaire. Mis à l'écart par Louis XIV pour ses écrits décrivant les frasques de la cour, il décora
son château d'environ 500 portraits aux commentaires parfois caustiques des membres les plus importants de la
cour. Classé monument historique depuis 1862, le château fut racheté par l'Etat en 1929.
Rotonde ferroviaire de Montabon (Sarthe)
Construite en 1891, cette rotonde ferroviaire pour locomotives est aujourd'hui la dernière à présenter des
dispositions aussi proches de l'état d'origine. Sauvé par un particulier d'une destruction programmée par la
SNCF, le site est classé depuis 2010.
Fort-Cigogne, Fouesnant (Finistère)
Construit à partir de 1755 sur l'îlot rocheux éponyme, cet ancien fort militaire protégeait l'archipel des Glénans
des incursions de navires corsaires anglais et hollandais. Resté inachevé et classé depuis 2013, il est aujourd'hui
utilisé par les stagiaires du centre nautique des Glénans.
Eglise Notre-Dame, La Celle-Guénand (Indre-et-Loire)
Classée monument historique en 1908, l’église, dont la nef date du XIIe siècle, est renommée pour sa façade
romane avec une porte centrale flanquée de deux arcades aveugles. "Un petit miracle", selon le maire de la
commune, Alain Morève.
Maison de Pierre Loti, Rochefort (Charente-Maritime)
Chambre arabe, salon turc, mosquée, salle gothique : derrière la façade banale d'une rue de Rochefort, la
maison de l'écrivain voyageur Pierre Loti (1850-1923) regorge de trésors orientalisants, mais ses portes restent
closes depuis cinq ans dans l'attente d'un très onéreux chantier de rénovation.

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Aqueduc romain du Gier et pont-siphon de Beaunant, Chaponost et Sainte-Foy-lès-Lyon
(Rhône)
L’aqueduc romain du Gier est l’un des quatre ouvrages qui alimentaient en eau la ville de Lugdunum. Captant
l'eau du Gier (Loire), il la transportait sur 86 kilomètres jusqu'à la colline de Fourvière, cœur de la cité romaine
à la confluence de la Rhône et de la Saône. Quelques morceaux de l'ouvrage sont toujours visibles aujourd'hui,
notamment 72 arches à Chaponost, aux portes de Lyon.
L'hôtel de Polignac, Condom (Gers)
Classé monument historique depuis 1990, l'hôtel de Polignac, édifié le long des remparts de Condom entre
1773 et 1777 et achevé peu avant la Révolution, recevra 780.000 euros pour la réfection de ses façades de
calcaire blond. Autrefois tribunal d'instance, l'édifice abrite aujourd'hui une école élémentaire publique.
Pont d’Ondres, Thorame-Haute (Alpes-de-Haute-Provence)
Ouvrage en pierres de taille composé de deux arches, le pont d'Ondres, long de 41 mètres, date de la fin du
XVIIe siècle et enjambe le Verdon au niveau de Thorame-Haute (Alpes-de-Haute-Provence). Il a été classé
monument historique en 1977.
Couvent Saint-François, Pino (Haute-Corse)
Cet ancien monastère franciscain construit en 1486 est vide depuis le début des années 1970 après avoir
accueilli de 1952 à 1967 une école privée catholique. Des travaux de rénovation ont débuté en 2008 sous l'égide
de la municipalité, aidée à partir de 2012 par la Fondation du patrimoine.
Maison d’Aimé Césaire, Fort-de-France (Martinique)
La maison du poète, dramaturge et homme politique date des années 1930. L'Institut Césaire compte en rénover
la toiture, le mur d'enceinte et les jardins et transformer une partie de la propriété en musée.
Habitation Bisdary, Gourbeyre (Guadeloupe)
Construite au XVIIIe siècle par des Jésuites, l'habitation sucrière Bisdary a été plusieurs fois endommagée au
cours des siècles par des incendies et ouragans. Son aqueduc, son mur de soutènement et sa terrasse sont
inscrits aux monuments historiques depuis 2007.
Maison du receveur des douanes, Saint-Laurent-du-Maroni (Guyane)
Ossature de bois et remplissage en briques, ce bâtiment, construit autour d'un jardin à la française, apparaît en
1870 sur les plans de la ville de Saint-Laurent du Maroni. La Maison du receveur des douanes est inscrite au
registre des monuments historiques en mars 2016.
Maison Rouge, Saint-Louis (La Réunion)
Cet ancien domaine cafétier, céréalier puis sucrier du XVIIIe siècle, est classé depuis 2004. Il est prisé pour son
organisation spatiale, qui permet d'observer les développements successifs du domaine. Il abrite aujourd'hui le
Musée des Arts décoratifs de l'Océan Indien.
L’usine sucrière de Soulou, M’Tsangamouji (Mayotte)
Les 400 hectares du domaine de Soulou abritent une ancienne usine sucrière et une exploitation. Créé en 1856,
le domaine a été en grande partie détruit 32 ans plus tard par un cyclone. On y trouve encore moulin à canne,
hydroextracteurs et autres engins nécessaires à cette industrie.
bur-cma/fa/alu/phc
© Agence France-Presse

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31/05/2018

Huit projets ultramarins « Pour la planète »
reçoivent un prix des mains de Nicolas Hulot
Nicolas Hulot a rendu public ce jeudi 31 mai la liste officielle des 44 lauréats retenus dans le cadre de la
démarche « Mon projet pour la planète ». Parmi eux, huit viennent de l’Outremer (Réunion, Guadeloupe,
Guyane, Polynésie Française, Wallis et Futuna, Nouvelle Calédonie).

                                                                    © Ministère de la transition écologique

                                                                           Steeven Gnipate

                                                                    Les projets se répartissent dans trois
                                                                    domaines : l’économie circulaire, l’énergie et
                                                                    la biodiversité. Ils ont été sélectionnés à
                                                                    l’issue d’un appel à projets inédits lancé le
                                                                    31 juillet 2017 par le ministère de la
                                                                    transition écologique et solidaire. Les
                                                                    lauréats ont été désignés par un vote citoyen
                                                                    qui a recueilli plus de 187 000 participations.

Huit associations ultramarines ont été sélectionnées pour leurs actions concrètes et innovantes.

La Réunion
                                         L'association réunionnaise "Institut d'Insertion par l'Innovation"
                                         fabrique des granulés pour animaux de basse-cour à partir de pains
                                         invendus et de déchets végétaux . La Réunion est aussi représentée par
                                         l’association « groupement professionnel des activités équestres ». Son
                                         projet propose d’utiliser le cheval pour contribuer à un développement
                                         plus durable.

                                         © draaf

Guadeloupe
                                                          Aux Antilles a été retenu le projet de fabrication d’une
                                                          machine de production électrique à partir de vélo.
                                                          Initiative portée par Mouvances Caraïbes en
                                                          Guadeloupe.

                                                          © Mouvances Caraïbes

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31/05/2018

Guyane
                                             En Guyane le projet d’Agro Forestière vise à créer une banque de
                                             semences d’essences forestières guyanaises et fruitières tropicales.

                                             © Parc amazonien de Guyane

Wallis et Futuna
                                             L’association Ma’a de Wallis et Futuna souhaite réaliser un projet
                                             de centrale solaire pour réduire les émissions de gaz à effet de
                                             serre.

                                             © Nataliya Hora

Nouvelle-Calédonie
                                            En Nouvelle Calédonie, l’association Oasis des mers projette de
                                            construire un catamaran éco-conçu, avec des solutions innovantes
                                            embarquées à bord. L’association Endémia recense de son côté les
                                            espèces végétales endémiques calédoniennes.

                                            © Oasis des mers

Polynésie Française
En Polynésie, la Fédération des Associations de Protection de l’Environnement de Polynésie Française cherche
à réaliser une cartographie pour étudier la mangrove.

Lors de la remise des prix, Nicolas Hulot, le ministre de la Transition écologique et solidaire a rappelé son
souhait d’associer directement les Français aux actions sur le climat et a également qualifié tous ces porteurs de
projets de « semeurs de graines qui vont essaimer ».
Les 44 projets lauréats vont se partager une aide financière totale de 3 millions d’euros.

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L’OUTRE-MER
DANS LA PRESSE
   LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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LES UNES DE LA PRESSE LOCALE

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GUADELOUPE

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31/05/2018

Guadeloupe: Les écoles de Petit-Bourg fermées
« jusqu’à nouvel ordre »à cause des sargasses

© Mapio

La commune de Petit-Bourg, située au bord de la mer, a annoncé mercredi la « fermeture préventive des
établissement scolaires » en raison de la présence de sargasses en dégradation.

Le maire Guy Losbar a pris un arrêté qui ferme « jusqu’à nouvel ordre », les écoles maternelles et élémentaires
du bourg, ainsi que d’un autre quartier de la ville. Le dispositif « concerne également le collège et le lycée »,
indique le communiqué. Au total, plus de 2.000 élèves dans huit établissements scolaires sont concernés par la
mesure. Le maire a justifié sa décision par le dernier relevé de l’Agence régionale de santé, qui a révélé « un
taux d’émanation de gaz dus à la dégradation des algues sargasses atteignant les 6 ppm (partie par million,
NDLR) », selon le communiqué.

Le 29 mai, l’agence de santé avait diffusé un relevé sur la qualité de l’air alarmant dans plusieurs endroits de la
commune, en raison du sulfure d’hydrogène dégagé par les algues. Jusqu’à 5 ppm, l’ARS déconseille aux
personnes fragiles (femmes enceintes, bébés, personnes âgées ou asthmatiques… ), de rester à proximité des
émanations.
Au-delà de cette mesure, seuls « les professionnels de moyens de mesures avec alarmes » peuvent approcher de
la zone. Il y a quelques jours, le maire de Petit-Bourg proposait de mettre en place un fonds d’aide adossé à une
augmentation de 1% de l’octroi de mer, pour financer les solutions aux fléaux qui touchent le territoire,
notamment les sargasses.

Pour l’heure, pas de répit pour les rivages guadeloupéens. Le risque d’échouage des algues sargasses a été
qualifié de « majeur » cette semaine par les services de la DEAL Guadeloupe.

Avec AFP

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31/05/2018

Marie-Galante : Un combat pour vivre et non
survivre
Capesterre de Marie-Galante se sent oubliée. Le collectif anti-sargasses de l’île est mobilisé depuis ce matin, à
travers un mouvement citoyen pour réclamer à l’Etat des mesures à la hauteur de la catastrophe.

© E. Rayapin

      FJO. avec J. Champion et E. Rayapin

Alors que le nouveau préfet de la Guadeloupe, Philippe Gustin, est à Marie-Galante ce jeudi, le collectif anti-
sargasses de Marie-Galante, créé pour fédérer les forces vives de l’île, est mobilisé depuis ce matin. Un «
mouvement citoyen », à Capesterre, la commune la plus touchée (à l’échelle de la Guadeloupe) par les
échouages d’algues brunes. Capesterre, pénalisé par sa double insularité, se sent oubliée.

                                                                             © E. Rayapin Philippe Gustin avec
                                                                             Marlène Miraculeux-Bourgeois sur la
                                                                             plage de Capesterre de Marie-Galante

                                                                              Le collectif, qui demande la
                                                                              reconnaissance de l’état de
                                                                              catastrophe naturelle, estime que les
                                                                              mesures proposées par l’Etat, et
                                                                              notamment les fonds octroyés, sont
                                                                              nettement insuffisants. Alors qu’il y a
                                                                              urgence, écrit le collectif dans un
                                                                              communiqué. Urgence pour les
                                                                              habitants, qui inhalent
                                                                              quotidiennement des gaz toxiques ;
                                                                              pour les acteurs socio-économiques,
qui ne peuvent plus travailler faute de clients, et enfin pour la biodiversité, menacée par cette pollution. Une
pétition mise en ligne a déjà recueilli plus de 26 500 signatures.
Ce matin, ils ont décidé de se coucher sur la voie publique pour signifier la mort de l'île provoquée par les
sargasses. A l'arrivée du Préfet, ils ont demandé à ce qu'une délégation de leur collectif soient présente lors des
échanges entre les élus et le préfet.

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GUYANE

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31/05/2018

Visite de Yannick Jadot en Guyane : "la fièvre de l’or jaune ne
peut pas être la perspective de développement" [INTERVIEW]
Le député européen écologiste, Yannick Jadot se rend en Guyane à partir du 3 juin. Il va rencontre les
opposants et les partisans du projet Montagne d’or et souhaite également mettre en garde contre le projet
d’exploitation pétrolière de Total en Guyane. La1ère a contacté Yannick Jadot.

                                                 © AFP / Denis PREZAT / CrowdSpark Yannick Jadot, député
                                                 européen écologiste

                                                        Par Cécile Baquey

                                                    La1ère. fr Quels sont les objectifs de votre visite en Guyane
                                                    et pourquoi avoir choisi d’y aller maintenant ?
                                                    Yannick Jadot : Il y a aujourd’hui un débat public sur le projet
Montagne d’or et je souhaite aller en Guyane pour rencontrer l’ensemble des acteurs concernés, que ce soit les
citoyens, les collectifs, les associations, les élus, la chambre de commerce pour me faire une idée plus juste de
la situation en Guyane.

                                                         © guyane 1ère Le collectif Or de question

                                                         Je viens aussi pour dénoncer l’idée que la seule
                                                         perspective économique et sociale que l’on offre à la
                                                         Guyane soit une nouvelle fièvre de l’or jaune avec le
                                                         projet Montagne d’or comme une nouvelle fièvre de l’or
                                                         noir avec le forage de Total au large des côtes.

                                                      Pourquoi considérez-vous que le projet Montagne
                                                      d’or est mauvais pour la Guyane ?
La Guyane est connue pour Kourou et l’incroyable défi technologique de la France en Guyane. Le reste de la
Guyane est souvent ignoré et oublié en matière de développement économique et social.

Moi je ne souhaite pas que ce développement économique passe par le saccage d’une forêt qui est absolument
exceptionnelle et qui joue un rôle majeur dans la lutte contre le réchauffement climatique à travers la capture et
la séquestration de carbone.

© Jody Amiet Le site minier de Montagne d'or aujourd'hui est situé à 125 km de la ville de Saint Laurent du
Maronie et à quelques mètres des réserves écologiques de Dékou-Dékou et de Lucifer

Ce sont des centaines et des centaines d’hectares qui vont être ravagés. Ce sont plus de 50 000 tonnes
d’explosifs qui vont être utilisés. Près de 50 000 tonnes de cyanures qui vont être utilisés, des montagnes de
subventions publiques pour permettre tout ça. Et à la fin des montagnes de déchets extrêmement dangereux. Ça
ne peut pas être la perspective de développement que l’Etat français offre à la Guyane.

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31/05/2018

Les partisans du projet avancent un argument massue : les chiffres énormes du chômage en Guyane.
Qu’est-ce que vous pouvez répondre à cela?
La Guyane est un territoire oublié par la République. C’est vrai que le revenu par habitant est deux fois
inférieur à celui d’un habitant en métropole et que le niveau de chômage deux fois plus élevé.

© Philippe Triay Vue d'une rue de Cayenne, en Guyane.

Ce que je trouve profondément choquant, c’est qu’on ait laissé ce territoire à l’abandon du point de vue de son
développement économique et social et que d’un seul coup, on dit : "et bien, vous allez saccager la nature pour
pouvoir gagner quelques emplois".

Il va y avoir sur le projet Montagne d’or plus de 400 millions de subventions publiques. Est-ce que ces 400
millions plus les engagements qui sont régulièrement pris par l’état pas toujours tenus ne peuvent pas aller vers
de filières responsables autour du gisement de ressources naturelles que possède la Guyane ? Que ce soit la
pêche, le bois, le tourisme. Ca créerait beaucoup plus d’emplois qui valoriseraient les richesses naturelles

Le Brésil vient de rejeter un projet pétrolier de la compagnie française Total à l’embouchure de
l’Amazone. Est-ce que vous pensez que cette décision peut avoir des conséquences sur le projet pétrolier
de Total en Guyane ?
Il est extraordinaire d’entendre en permanence le président de la République se considérer comme le leader
mondial de la lutte contre le dérèglement climatique et de prendre une leçon des Brésiliens.

Ce forage au large des côtes de Guyane est un danger évidemment pour le climat mais c’est un danger
extraordinaire pour la biodiversité. Greenpeace vient de prouver que le récif allait jusque dans les eaux
guyanaises, qu’une catastrophe pétrolière anéantirait une bonne partie de la mangrove dans l’embouchure de
l’Amazone.

Donc le Brésil a pris une décision responsable sur le projet de Total. On voit que Total prend plus de risques à
vouloir extraire du pétrole au Brésil qu’en France. La France qui se veut le champion de la lutte contre le
changement climatique ! Tout ça n’est pas sérieux. Le gouvernement ne peut pas prétendre interdire
l’exploitation des hydrocarbures à partir de 2040 et laisser s’installer des forages au moment où il faut se passer
du pétrole et au moment où il faut protéger, protéger encore notre biodiversité.

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MARTINIQUE

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30/05/2018

Chlordécone + glyphosate, un cocktail explosif dont nos députés se contrefoutent !

Laliwonday

Mercredi, 30 Mai, 2018 - 18:00

  Lors du débat à l'Assemblée nationale sur l'utilisation du glyphosate, herbicide très largement utilisé en
Martinique et réputé cancérogène (10 pays de la Communauté Européenne l'ont interdit !), nos chers députés
(es) martiniquais (es) étaient tout simplement absents !!!

   Pourtant brillamment élus ou réélus (par moins de 25% des inscrits), comme l'ont claironné les médias
martiniquais au moment des résultats des dernières législatives, ils auraient pu se racheter par rapport au
scandale du chlordécone où déjà, ils étaient aux abonnés absents. On se souvient, en effet, que lorsque
l'empoisonnement de nos sols, nappes phréatiques, rivières et rivages fut révélé en 2007, ils ne pipèrent mot ou
alors, comme l'avait fait Serge LETCHIMY, ils rassemblèrent à la hâte les revendeuses des différents marchés
de Fort-de-France pour les amener à manifester dans les rues de Fort-de-France contre les écologistes.

  Depuis, certains ont pris le train-chlordécone en marche, s'exclamant comme le même LETCHIMY qu'il s'agit
(interdit de rire !) d'"un scandale d'Etat", mais visiblement, ils et elles viennent de rater le train-glyphosate.
Pourtant, ils avaient bien entendu Emmanuel MACRON déclarer lors de sa campagne électorale qu'il interdirait
cet herbicide s'il était élu. Pourtant, ils et elles avaient appelé à voter MACRON au deuxième tour "pour faire
barrage" à la vilaine dame du Front National.

  Pourtant, ils et elles ont entendu parler de "l'effet-cocktail" s'agissant de l'emploi de pesticides et
d'herbicides !

   Les écologistes martiniquais de tous bords n'ont cesser de le répéter, expliquer et réexpliquer depuis douze
ans sur tous les médias. Le principe en est simplissime : vous ajoutez au DDT (massivement utilisé dans les
années 50-60), au PERCHLORDECONE, au PARAQUAT, au ROUND-UP, au CHLORDECONE etc...,
l'herbicide dont le principe actif est le glyphosate et vous multipliez par cent, par mille, la contamination. C'est
comme si vous mélangiez dans votre verre du rhum, du gin, de la vodka et du whisky !!! Après la première
gorgée, vous tomberiez raide mort sur le sol.

  Nos députés (es) martiniquais (es) viennent donc de démontrer une fois de plus leur inutilité (au sens
créole du terme)...

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MAYOTTE

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Lejournaldemayotte
                                                     1/05/2018

Assises des Outre-mer/concours Projets :
5 projets sont Mahorais à l’heure du vote
Du 30 mai au 13 juin 2018, les internautes vont pouvoir voter pour désigner 12 lauréats parmi les 36 finalistes
du concours Projets Outre-mer. Pour voter, il suffit simplement de s’inscrire sur le site des Assises des Outre-
mer: https://www.assisesdesoutremer.fr/

Par Anne PERZO
-

Dans le cadre du concours d’innovation Projets Outre-mer organisé par le ministère des outre-mer, 36projets
ont été désignés par l’Équipe Projets Ultramarins (EPUM) parmi les 850 candidatures pour atteindre la phase
finale.

Entre le 30 mai et le 13 juin 2018, les internautes désigneront douze lauréats, deux lauréats pour chacune des
six catégories: Culture, Environnement, Lien social, Mobilité, Numérique, Production économique. L’Équipe
Projets Ultramarins désignera ensuite un lauréat par catégorie, ainsi qu’unprix spécial hors catégorie pour le
territoire de Saint-Martin.Au total, 19 projets bénéficieront d’un financement de 10 000 € en plus d’un
accompagnement complet et personnalisé pendant un an. POur voter, s’inscrire ici.

Il n’est possible de voter qu’une seule fois par projet mais chaque internaute pourra voter pour six projets
différents. Afin de garantir une répartition territoriale équilibrée, chaque territoire ne pourra remporter que trois
prix maximum.

La liste des lauréats sera dévoilée à la fin du mois de juin 2018.

Annick Girardin, ministre des outre-mer, a déclaré : «Je tiens à féliciter les 36 finalistes pour leur engagement
et pour la créativité de leurs projets. La richesse des idées et la mobilisation des citoyens d’outre-mer tout au
long de ce concours montrent que nos territoires sont des terres d’initiative et de talent. Il est fondamental que
nous entretenions cet élan entrepreneurial à l’issue des Assises des Outre-mer. Nous sommes en train de
constituer un annuaire des entrepreneurs d’outre-mer qui sera accessible dès l’été 2018.»

Parmi les 36 projets sélectionnés pour atteindre la phase finale du concours, plusieurs sont mahorais : dans la
Catégorie Culture, « Résidence Écriture et Musique », dans la Catégorie Environnement, « Laverie sociale –
lutte contre la pollution des rivières et du lagon de Mayotte », dans la Catégorie Lien social, « Les Micro
crèches « Baby Boom » », dans la Catégorie Mobilité « Émanciper Mayotte en améliorant la réussite éducative
en mobilité », pas de projet dans la Catégorie numérique, dans la Catégorie Production économique, « Uzuri
Wa Dzia, une laiterie collective à Mayotte », Mayotte

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31/05/2018

La mission gouvernementale sur les séismes est
attendue ce vendredi
Si la protection de la population est une priorité, en revanche les moyens ne sont pas encore mis en œuvre pour
la compréhension du phénomène sismique.

      Par Bruno Minas

Trois missionnaires dépêchés par le gouvernement arriveront à Mayotte ce vendredi 1er juin : Mme Mendy
Bendougou de la Direction de la Prévention des Risques du Ministère de l’Ecologie, le Lieutenant-Colonel
Olivier Galichet de la Direction de la Sécurité Civile du Ministère de l’Intérieur, et M. Bastien Colas ingénieur,
sismologue, envoyé par le Bureau de Recherche Géologique et Minière. La durée de leur séjour sera d’une
semaine. La mission des deux premiers sera de s’assurer qu’une organisation fiable et des moyens logistiques
seront opérationnels en cas d’aggravation de la crise sismique. Le sismologue, lui, essaiera d’apporter des
réponses aux nombreuses questions que se posent les habitants de Mayotte.

C’est sur ce dernier point qu’il ne faudrait pas nourrir trop d’espoirs. On ne connait pas l’origine de ces séismes
: sont-ils volcaniques ? C'est-à-dire provoqués par une poussée magmatique sous la croûte terrestre… Ou sont-
ils tectoniques ? Un mouvement entrainant un déchirement sur le plancher océanique. Depuis le début de
l’essaim de séismes, les épicentres sont concentrés dans une zone à 40 ou 50 kilomètres à l’Est de Mayotte. Ces
fonds marins n’ont pas été cartographiés. Il faut pour cela des moyens nautiques et des équipements embarqués,
comme par exemple ceux du « Marion Dufresne » qui avait exploré les fonds à la limite de cette zone il y a une
quinzaine d’années.

Pour l’heure, il n’y a pas d’exploration programmée, au grand dam de tous ceux qui voudraient savoir ce qui se
passe dans cette plaine abyssale.

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