Voyage d'étude en Suisse - Réunion générale -25 février 2020 - Le CTLes
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Deux établissements aux missions similaires Speicherbibliothek CTLes Structure Une société anonyme a acquis le terrain et Etablissement public à caractère réalisé la construction administratif dont les missions sont Une association gère le fonctionnement et définies par un décret les opérations de transferts Financements Quote-part des bibliothèques membres et Financements publics et facturation des facturation de la communication services (stockage, communication) dématérialisée Nombre de 6 bibliothèques : bibliothèque centrale et Toutes les bibliothèques relevant du bibliothèques universitaire de Lucerne, bibliothèque ministère de l’enseignement supérieur et partenaires universitaire de Bâle, bibliothèque centrale situées en Île-de-France peuvent déposer de Zürich, bibliothèque universitaire de des collections. Zürich, bibliothèque centrale de Soleure, Toutes les établissements peuvent faire bibliothèque universitaire de Saint-Gall une demande de communication. Personnel 10 ETP 30 ETP Date d’ouverture 2016 1996 / 2016 extension Capacité des 3,1 millions de documents 130 kilomètres linéaires (185 prévus) magasins Occupation des 2,4 millions de documents 121 kilomètres linéaires magasins (77,4 % de l’espace est occupé) (93 % de l’espace est occupé) Stockage distant Missions Communication physique et dématérialisée des documents Conservation partagée
Les choix de construction • Le lieu : le choix du site a permis d’optimiser les temps de trajet entre la Speicherbibliothek et les membres du réseau pour faciliter la communication des documents. • Une construction modulaire : le projet prévoit la construction de différents modules. Chaque module correspond à un magasin qui peut avoir ses propres caractéristiques (taille, conditions thermiques et hygrométriques, rayonnages…). Un seul module a été construit pour le moment. • Climatisation passive des magasins : les murs de 36 cm en béton et une isolation des murs extérieurs permettent de se dispenser de chauffage et climatisation dans les magasins. • Production électrique : l’électricité est partiellement fournie par des panneaux solaires installés en toiture.
Les choix de construction Panneaux solaires en toiture Production d’azote (sécurité incendie du magasin)
Comparatif des coûts d’équipement • Lors de la phase de projet, différents modèles de stockage ont été comparés : rayonnages fixes, rayonnages mobiles, rayonnages fixes de grande hauteur, magasins robotisés…
Le choix d’équipement : un magasin robotisé • Le choix a été fait d’un magasin de grande hauteur robotisé. Les « robots » peuvent ranger et prélever les conteneurs qui contiennent les documents. • Economies de construction : - Permet de densifier le stockage et donc de limiter le coût financier (achat du terrain + construction) par mètre linéaire stocké ; - Les documents sont placés dans des conteneurs rangés sur une structure en acier, ce qui économise le métal des tablettes ; - La sécurité incendie est réalisée grâce à un système de raréfaction de l’oxygène (13,5 % d’oxygène, équivalent à une altitude de 4000 mètres), ce qui permet de ne pas construire de trappes de désenfumage et coûte moins cher que des sprinklers. • Economies de fonctionnement : le rangement et la communication des documents est réalisé automatiquement par les robots et permet de recourir à moins de personnel.
L’entrée des collections • La Speicherbibliothek dispose d’une aire de livraison. • Les documents sont déchargés et stockés sur des étagères mobiles, repliables quand elles ne sont pas utilisées.
L’entrée des collections • A leur arrivée, les documents sont dépoussiérés à l’aide d’un appareil automatique (plats et tranches uniquement). • Les documents ne sont pas reliés pour faciliter le prêt et le scan des documents. • Seules des petites réparations sont effectuées. • Comme au CTLes, il n’y a pas d’unité de désinfection ou désinsectisation. Ces cas doivent être pris en charge par les bibliothèques d’origine.
L’entrée des collections
L’entrée des collections • Les documents sont ensuite enregistrés dans le système informatique. Le logiciel utilisé est à l’origine un système de gestion de stocks (pharmacie, industrie), mais la société a développé une interface avec les logiciels de bibliothèques.
L’entrée des collections • Chaque document est rangé dans un conteneur (environ 29 documents par conteneur). La place du document dans le conteneur est définitive. • Le conteneur est ensuite rangé en magasin par le robot : le rangement est dynamique, c’est-à-dire que le robot utilise la première place disponible et qu’elle change à chaque fois qu’une communication de documents est demandée. La Speicherbibliothek enregistre 200 000 documents par an
Communication des documents physiques • Les bibliothèques partenaires peuvent demander des communications de leurs documents. La Speicherbibliothek répond à environ 500 demandes de communication par jour. • Les membres de la Speicherbibliothek s’occupent du prélèvement : - Demande dans le système informatique ; - Prélèvement en magasin par les robots ; - Enregistrement de l’opération de prêt dans le système informatique ; - Mise à disposition dans une salle du courrier accessible 24h/24 et isolée du reste des locaux dans laquelle les chauffeurs viennent récupérer les demandes. • Le transport des documents dans la bibliothèque demandeuse : - Est réalisé par la bibliothèque universitaire de Lucerne pour ses documents (2 fois par jour) ; - Par un service courrier (prestataire) organisé par l’association des bibliothèques alémaniques pour les autres bibliothèques (1 fois par jour).
Communication dématérialisée des documents • Les usagers des bibliothèques peuvent demander, via leur bibliothèque, une copie numérique d’un article ou d’une partie d’un ouvrage conservé à la Speicherbibliothek. • Ce service est payant pour l’usager (5 francs suisses pour 20 pages). • La Speicherbibliothek répond à environ 50 demandes de communication dématérialisée par jour.
Communication dématérialisée des documents • Les demandes sont reçues et traitées grâce au logiciel MyBib de la société ImageWare. Ce sytème est interfacé avec le système de gestion de la Speicherbibliothek et avec un système de facturation. • Les copies numériques sont réalisées grâce à des scanners Bookeye et envoyées grâce à MyBib.
Conservation partagée : les prémisses • Le projet comprenait dès son origine une dimension de conservation partagée. Un fonds commun doit être constitué pour les périodiques. • Les bibliothèques cèdent leurs collections de périodiques afin de permettre le dédoublonnage. • Les « doublons » ont été identifiés, grâce à la prestation de Trialog Consultant qui a réalisé une base de données permettant d’identifier les doublons et de choisir la meilleure collection. • Seuls les documents identifiés comme la meilleure collection ont été transférés à la Speicherbibliothek. • Il avait 30 % de recouvrement, soit environ 300 000 volumes qui n’ont pas été déménagés à la Speicherbibliothek et ont permis d’économiser environ 10 KML. => Pour le moment, il n’y a pas eu de destruction des doublons identifiés.
Speicherbibliothek
Rolex Learning Center de Lausanne
L’architecture • Le Rolex Learning Center a été construit par le cabinet japonais SANAA et a ouvert en 2010. • Le bâtiment comporte un seul niveau, avec un sol présentant des courbes, auquel s’ajoute un parking en sous- sol pour les personnels et les usagers. • La bibliothèque est un des espaces du Rolex Learning Center, qui comprend aussi des espaces de travail, un restaurant, une cafeteria, une librairie, les locaux de l’association des étudiants, etc. • L’entreprise Rolex a été un mécène pour la construction du Learning Center, d’où son nom.
L’architecture Le bâtiment comporte très peu de murs. Les différents espaces sont délimités, et censés être isolés phoniquement, par les courbes du sol.
L’architecture • A l’usage le bâtiment se révèle peu modulable : absence de plancher technique, absence de faux plafonds… L’accès à l’électricité se fait directement dans la dalle de béton, ce qui réduit les possibilités d’aménagement.
Les publics • Le Rolex Learning Center est la seule bibliothèque sur le campus de l’Ecole polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Elle a été créée par la fusion de 11 bibliothèques (ancienne bibliothèque centrale et bibliothèques de laboratoires). • L’inscription à la bibliothèque (accès aux collections sur place) est gratuite et ouverte à tous. • Le public se compose : - De 75 % d’étudiants de l’EPFL ; - De 15 % d’étudiants d’autres établissements (l’université de Lausanne jouxte le campus de l’EPFL) ; - De 10 % d’autres publics.
Les services • La bibliothèque dispose de 800 places assises (900 en période d’examens). • Elle est ouverte de 7h à 00H, 363 jours par an. • Le service de renseignement bibliographique est ouvert de 7h30 à 20h, en dehors de ces horaires seuls des vacataires étudiants sont présents pour les petits dépannages. • Une réflexion est en cours sur l’ouverture de la bibliothèque H24 pour les étudiants pendant les périodes d’examens.
Les services • La bibliothèque propose des collections en libre-accès (y compris dans des compactus électriques). • Les étudiants ont accès à des salles de travail en groupe, réservables. • La bibliothèque propose aussi des services d’accompagnement à la recherche : formations, gestion des données de la recherche, dépôt obligatoire des thèses dans l’archive ouverte de l’EPFL (Infosciences), etc.
Les moyens • Personnel : Environ 50 agents travaillent à la bibliothèque, dans un grand open space. • Ils sont répartis en 3 équipes : - « Search » : soutien aux études et à la recherche - « SPI » : soutien au pilotage et à l’innovation - « CADO » : collections, accès et développement • Budget : Le budget annuel de l’EPFL est de 1 milliard de francs suisses. • Sur ce budget, 11 à 12 millions de francs suisses sont alloués à la bibliothèques. Le budget d’acquisition documentaire est de 5 millions de francs, dont 4,5 sont consacrés aux ressources électroniques.
Rolex Learning Center de Lausanne
Vous pouvez aussi lire