Actualités Prép'art Paris Septembre/Octobre/Novembre 2016
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Actualités Prép’art Paris Septembre/Octobre/Novembre 2016 René Magritte : La trahison des images Au Centre Pompidou jusqu’au 23 janvier 2017 L’exposition Magritte. La trahison des images propose une approche à ce jour inédite de l’œuvre de l’artiste belge René Magritte. Rassemblant les œuvres emblématiques, comme d'autres peu connues de l’artiste, provenant des plus importantes collections publiques et privées, l’exposition offre une lecture renouvelée de l’une des figures magistrales de l’art moderne. Une centaine de tableaux, de dessins, et des documents d’archives, sont réunis pour offrir au public cette approche qui s’inscrit dans la ligne des monographies que le Centre Pompidou a consacré aux figures majeures de l‘art du 20e siècle : « Edward Munch. L’œil moderne », « Matisse. Paires et séries » et « Marcel Duchamp. La peinture, même ». L’exposition Magritte. La trahison des images explore un intérêt du peintre pour la philosophie, qui culmine, en 1973, avec Ceci n’est pas une pipe que publie Michel Foucault, fruit de ses échanges avec l’artiste. Jean-Luc Moulène Au Centre Pompidou du 19 octobre au 20 février 2017 Le Centre Pompidou consacre une exposition monographique à l’artiste français Jean-Luc Moulène. Invité à concevoir une rétrospective de ses œuvres, Moulène choisit de présenter une « rétrospective de protocoles » : un programme de production d’une trentaine de nouvelles pièces, manifeste de ses recherches. L’artiste est d’abord connu pour sa pratique photographique. Son travail plus récent sur les objets occupe toutefois aujourd’hui une position centrale. Le recours à des technologies issues du design industriel associé à l’expérimentation minutieuse des matériaux permet la création d’œuvres dont la « justesse » est l’une des conditions premières. Ancrant sa réflexion dans les mathématiques, et en particulier dans la théorie des ensembles, l’artiste explore des opérations telles l’intersection, la latéralité, la coupe, dans une tension entre corps et objet. Ses œuvres questionnent métaphoriquement l’espace commun, la forme que prend cet espace, son interaction avec l’espace individuel. Ici, les objets sont « en conversation », moins avec le regardeur qu’avec les autres objets. Le vaste plateau de l’exposition pourrait s’apparenter à un environnement urbain, avec automobiles et bâtiments, au milieu duquel circulent des corps. Des corps qui doivent trouver leur place dans le chaos des désirs individuels, des contraintes politiques et des conventions sociales. Cette exposition est un acte poétique, dans lequel s’entremêlent art, science et technologie.
Mircea Cantor : la partie invisible de l’infini Au Centre Pompidou Atelier Brancusi du 30 septembre au 27 mars 2017 L’Atelier Brancusi s’ouvre à l’artiste Mircea Cantor en écho aux salles-dossiers présentées au Musée sur le thème « Politiques de l’art ». Un travail inédit aux marges de l’anthropologie sociale, avec des objets et des photographies attestant de l’instrumentalisation de la figure et de l'œuvre du célèbre artiste roumain Constantin Brancusi par les pouvoirs politiques. Prix Marcel Duchamp 2016 Au Centre Pompidou du 19 octobre au 20 février 2017 Le Centre Pompidou invite, pour la première fois, les quatre finalistes du Prix Marcel Duchamp à exposer dans ses espaces : en 2016, Kader Attia, Yto Barrada, Ulla von Brandenburg et Barthélémy Toguo. Avec cette présentation collective, l’ADIAF et le Centre Pompidou donnent au prix Marcel Duchamp un nouvel élan. Cette formule permet aux artistes nommés d’exposer – parfois pour la première fois au Centre Pompidou et donne l’occasion au public le plus large de découvrir leur travail. Cette première exposition commune fait saillir les sujets et démarches partagés : regard porté sur l’actualité, approche anthropologique, attrait du rituel, etc. Chaque année, un conservateur du Musée national d’art moderne sera associé à la conception de ce projet collectif. Eva et Adele : You are my biggest inspiration Au Musée d’Art Moderne de Paris du 30 septembre au 26 février 2017 EVA & ADELE, autoproclamées The Hermaphrodit Twins in Art (Les Jumelles hermaphrodites dans l’art), sont un couple atypique et emblématique de l´art actuel. Les artistes dépassent les frontières des genres dans une transgression affirmée. Toujours vêtues de tenues identiques surprenantes et ultra féminines, maquillées de paillettes et le crâne rasé comme des hommes, elles cherchent à démontrer que l’identité sexuelle n´est pas une question simple. Tout en restant en retrait du système du marché de l’art, EVA & ADELE sont, depuis plus de 25 ans, de tous les vernissages, tous les lieux qu’elles considèrent comme des « socles de représentation ». Créant « l´événement dans l´événement », leurs apparitions ne relèvent pas de mondanités mais sont de véritables performances dont chaque détail est préalablement étudié et répété.
Benjamin Katz Au Musée d’Art Moderne de Paris du 30 septembre au 31 décembre 2016 Le MAM présente soixante-dix photographies de Benjamin Katz, offert par la Société des Amis du musée. Cet ensemble, qui constitue un éventail représentatif et un témoignage unique de la vie artistique des années 1970 à nos jours, comprend des séries importantes sur des artistes de la collection, comme Eugène Leroy (quarante-huit photographies), Georg Baselitz ou Niele Toroni, mais aussi des portraits d’artistes fondamentaux de l’histoire de l’art du XXème siècle, tels André Kertész, Josef Beuys ou Andy Warhol. Carl André : Sculpture as place, 1958-2010 Au Musée d’Art Moderne de Paris du 18 octobre au 12 février 2017 Le MAM présente soixante-dix photographies de Benjamin Katz, offert par la Société des Amis du musée. Cet ensemble, qui constitue un éventail représentatif et un témoignage unique de la vie artistique des années 1970 à nos jours, comprend des séries importantes sur des artistes de la collection, comme Eugène Leroy (quarante-huit photographies), Georg Baselitz ou Niele Toroni, mais aussi des portraits d’artistes fondamentaux de l’histoire de l’art du XXème siècle, tels André Kertész, Josef Beuys ou Andy Warhol. Plus jamais seul : Hervé Di Rosa et les arts modestes A la Maison Rouge du 22 octobre au 22 janvier 2017 Plus jamais seul, Hervé Di Rosa et les arts modestes, poursuit le cycle des expositions de La maison rouge consacré aux collections privées. Après Arnulf Rainer en 2005 et Jean-Jacques Lebel en 2010, la fondation invite pour la troisième fois un artiste à mettre en regard son travail avec les œuvres et objets qu’il a collectés. Figure incontournable de la scène artistique et acteur majeur de la Figuration libre, Hervé Di Rosa (né à Sète en 1959) s’est engagé à partir des années 1980 dans la reconnaissance de l’art modeste qu’il définit lui-même comme « proche de l’art populaire, de l’art primitif, de l’art brut mais ne s’y réduit pas. Il est autant composé d’objets manufacturés que d’objets uniques, pour la plupart sans grande valeur marchande mais à forte plus-value émotionnelle.
Soulèvements Au Musée du Jeu de Paume du 18 octobre au 15 janvier 2017 « Soulèvements » est une exposition transdisciplinaire sur le thème des émotions collectives, des événements politiques en tant qu’ils supposent des mouvements de foules en lutte : il sera donc question de désordres sociaux, d’agitations politiques, d’insoumissions, d’insurrections, de révoltes, de révolutions, de vacarmes, d’émeutes, de bouleversements en tous genres. C’est une interrogation sur la représentation des peuples, au double sens — esthétique et politique — du mot « représentation ». L’exposition se fonde sur un travail historique et théorique que Georges Didi-Huberman tente de mener depuis quelques années, notamment à travers une série d’ouvrages intitulés L’oeil de l’histoire et dont les derniers affrontent la question de l’« exposition des peuples » ainsi que de l’émotion en tant qu’elle serait à ne pas exclure d’une anthropologie politique. Tino Sehgal Au Palais de Tokyo du 12 octobre au 18 décembre 2016 À l’automne 2016, le Palais de Tokyo présente une exposition conçue par Tino Sehgal (né en Grande- Bretagne en 1976, vit à Berlin), seconde édition d’une série de « cartes blanches » – ces gestes d’artistes investissant la totalité des 13 000 m² de surface d’exposition du Palais de Tokyo – initiée par Philippe Parreno en 2013. Pour cette exposition aussi radicale qu’intense, qui a pour principale matière l’humain dans un Palais de Tokyo métamorphosé, Tino Sehgal présente ses œuvres aux côtés de celles d’artistes qu’il a choisi d’inviter. Le grand orchestre des animaux A la Fondation Cartier jusqu’au 8 janvier 2017 Du 2 juillet 2016 au 8 janvier 2017, la Fondation Cartier pour l’art contemporain présente Le Grand Orchestre des Animaux, inspiré par l’oeuvre de Bernie Krause, musicien et bioacousticien américain. L’exposition, qui réunit des artistes du monde entier, invite le public à s’immerger dans une méditation esthétique, à la fois sonore et visuelle, autour d’un monde animal de plus en plus menacé.
L’écran japonais A la Cinémathèque Française du 14 septembre au 12 juin 2017 La galerie des donateurs du musée de la Cinémathèque expose les plus belles pièces japonaises de sa collection, sublimes kimonos de La Porte de l'Enfer et de Kagemusha, peintures originales à l'encre et aquarelle d'Hiroshi Mizutani (dernier chef décorateur de Kenji Mizoguchi), affiches et photos de grands films classiques ou de cinéma bis, objets insolites : 170 documents triés sur le volet, révélateurs des nombreux dons particulièrement généreux des cinéastes japonais, à découvrir jusqu'en juin 2017. De Méliès à la 3D : La machine cinéma A la Cinémathèque Française du 5 octobre au 29 janvier 2017 Grâce à ses collections, parmi les plus riches au monde, la Cinémathèque française présente une exposition inédite sur l'histoire de la technique et sur les métamorphoses successives de l'image animée, de la fin du XIXe siècle jusqu'à l'ère numérique. Projecteurs, caméras, matériels de studio et de laboratoire, archives, films rares, ... seront dévoilés dans un parcours à la fois esthétique, technologique et historique ponctué de projections, de sons et de machines en fonctionnement ou en simulation. Provoke : la photographie au Japon 1960-1975 Au BAL du 14 septembre au 11 décembre 2016 Première exposition consacrée à la revue japonaise culte qui a bouleversé l’histoire de la photographie, Provoke, entre contestation et performance, propose une analyse transversale de Provoke, de ses artistes, de son contexte historique et de ses liens avec l’émergence des arts performatifs au Japon dans les années 1960.
Rêver(cités) : Villes recyclables & résilientes A la Cité de l’Architecture du 12 octobre au 4 décembre 2016 À quoi ressembleront nos villes demain ? Après « Mix(cité), Villes en partage », et Proximité(s), l’exposition Réver(cités) aborde les notions de flexibilité, réversibilité et résilience à l’échelle du bâtiment, du quartier et de la ville. Comment résister à une énergie de plus en plus chère, au ralentissement de la croissance ou à la crise sociale ? Un principe de ville recyclable répondrait mieux aux défis économiques et environnementaux actuels et à venir. Tous à la plage ! Villes balnéaires du 18ème à nos jours A la Cité de l’Architecture du 19 octobre au 12 février 2017 L’exposition dresse un panorama de l’histoire des villes balnéaires en France, au regard des pratiques européennes, des origines à nos jours. Architecture, urbanisme, œuvres d’art et objets du quotidien racontent la conquête progressive des bords de mer. Picasso - Giacometti Au Musée Picasso du 4 octobre jusqu’au 5 février 2017 L’exposition « Picasso-Giacometti », organisée en partenariat avec la Fondation Alberto et Annette Giacometti à Paris, mettra en lumière les relations formelles, amicales ou iconographiques qu’ont pu entretenir ces deux artistes majeurs du 20e siècle. Ce dialogue, envisagé à partir des collections du Musée Picasso et de la Fondation Giacometti, confrontera l’approche qu’ont pu avoir Picasso et Giacometti dans des domaines de création pluridisciplinaires : peinture, sculpture, art graphique, mais aussi à l’appui des fonds d’archives privées des deux artistes.
Expositions photographiques A la M.E.P. du 7 septembre au 30 octobre 2016 - Anne Claverie : Onde - Gotscho Remix - Paolo Titolo : Translucidas - Herbs Ritts : En pleine lumière - Hélène Lucien et Marc Pallain : Fukushima, l’invisible révélé Louis Faurer A la Fondation Henri Cartier-Bresson jusqu’au 18 décembre 2016 Du 9 septembre au 18 décembre 2016, la Fondation Henri Cartier-Bresson consacre une exposition au photographe américain Louis Faurer. Cette présentation est l’occasion de découvrir l’œuvre de l’artiste, qui n’a pas fait l’objet d’exposition en France, depuis 1992. Natif de Philadelphie, Louis Faurer (1916 – 2001) s’installe à New York en 1947, comme aspiré par la vie de Times Square, il y traque la solitude dans la foule, toujours à distance, sans pitié. Le reportage et le journalisme, ne l’intéressent guère, Faurer penche plutôt pour la fragilité des choses, l’inconscient révélé. Roger Tallon : Le Design en mouvement Au Musée des Arts Décoratifs jusqu’au 8 janvier 2017 L’exposition « Roger Tallon, le design en mouvement » aborde toutes les facettes de sa personnalité et de son travail dévoilés aujourd’hui grâce aux archives, dont il a fait don au musée des Arts décoratifs, avant sa disparition en 2011. En 60 ans, il a imposé une approche du design radicalement nouvelle, à la fois ancrée dans l’univers de l’industrie et très ouverte à tous les domaines de la création contemporaine. Son héritage a tellement façonné notre quotidien que l’on a fini par oublier que son nom est attaché à celui du Corail, du TGV Duplex, du funiculaire de Montmartre et de la maquette de la revue Art Press. On lui doit des objets restés emblématiques : l’escalier hélicoïdal Module M400, le service de table 3T et le téléviseur Téléavia P111. Autant d’aspects qui seront présentés au public à travers les objets réalisés, les dessins et les maquettes de ses projets.
L’art des Studios d’Animation Walt Disney : Le Mouvement par Nature Au Musée des Arts Ludiques du 14 octobre jusqu’au 5 mars 2017 A travers une sélection de près de 400 œuvres d’art majeures, cette exposition, conçue et écrite par l’équipe du Musée Art Ludique en collaboration avec la Walt Disney Animation Research Library, rendra hommage à l’incroyable modernité et au talent artistique des studios depuis près d’un siècle. De nombreux films d’animation Disney sont devenus de grands classiques du cinéma – du premier long métrage d’animation « Blanche-Neige et les Sept Nains » au récent « La Reine des Neiges », plus gros succès mondial de l’histoire de l’animation. L’exposition montrera à quel point la dynamique à l’origine de ces chefs-d’œuvre fut novatrice et visionnaire. MMM : Matthieu Chedid rencontre Martin Parr A la Philharmonie de Paris du 4 octobre au 29 janvier 2017 MMM est le fruit d’une rencontre : Matthieu Chedid, musicien à l’univers visuel prononcé, et Martin Parr, l’un des plus importants acteurs de la photographie contemporaine. Tournant autour du visiteur, la scénographie, pensée comme une déambulation, conduit celui-ci vers une véritable expérience sensorielle qui, du petit format à la fresque murale en passant par la projection, accompagne cette flânerie à laquelle nous invite ce duo surprenant. De ce mariage inattendu est née une partition à quatre mains. Schuiten & Peeters : Machines à dessiner Au Musée des Arts et des Métiers du 25 octobre au 26 février 2017 Construite autour de la confrontation entre les collections scientifiques et techniques du Musée des arts et métiers et une large sélection de travaux graphiques, Machines à dessiner invite à découvrir l’imaginaire singulier des deux auteurs. A la fois source d’inspiration et d’émerveillement, les objets et documents choisis dans les réserves du musée sont les rouages d’une vertigineuse ingénierie du rêve. Projections, ambiance sonore, jeux de lumières, l’exposition invite le visiteur à entrer dans l’atelier de François Schuiten et lui propose de dessiner avec lui, l’entraînant dans sa vision du monde, entre réalisme et onirisme.
Rembrandt intime Au Musée Jacquemart-André jusqu’au 23 janvier 2017 Maître incontesté de l’art hollandais du XVIIe siècle, Rembrandt a dominé l'art son temps. Habité d’un pouvoir créatif qui force l’admiration, Rembrandt interroge dans ses œuvres la destinée humaine, tout en s’attachant à représenter son cercle intime. Ses proches, comme sa femme Saskia, sa dernière compagne Hendrickje Stoffels ou son fils Titus font l’objet de nombreuses études réalisées par un artiste qui va aussi, tout au long de sa vie, se représenter lui-même et porter l’art de l’autoportrait à ses sommets. Fantin-Latour : A fleur de peau Au Musée du Luxembourg jusqu’au 12 février 2017 Première rétrospective de l’œuvre de Henri Fantin-Latour (1836-1904) à Paris depuis l’exposition de référence consacrée au peintre dans les galeries nationales du Grand Palais en 1982, cette exposition met en lumière les œuvres les plus emblématiques d’un artiste surtout connu pour ses natures mortes et ses portraits de groupe, et révèle également la part importante occupée dans son œuvre par les peintures dites « d’imagination ». Très attaché dès sa jeunesse à la restitution fidèle de la réalité, Fantin-Latour explora également, avec délectation, une veine plus poétique qui le rapproche des symbolistes. L’exposition, qui embrasse toutes les facettes de cette riche carrière, propose un parcours dense rassemblant plus de cent cinquante œuvres, tableaux, lithographies, dessins et autres études préparatoires. Spectaculaire Second Empire 1852-1870 Au Musée d’Orsay du 27 septembre au 15 janvier 2017 Régime décrié en son temps et honni après sa chute, le Second Empire fut longtemps marqué du sceau décadent et superficiel de la "fête impériale". Sur fond de bouleversements sociaux, cette époque de prospérité fut un temps de fastes et d'euphorie économique, d'ostentation et de célébrations multiples qu'il convient de réexaminer. C'est également une période de crise morale et esthétique, écartelée entre les cadres culturels anciens et les nouveaux usages, entre l'hypertrophie des décors et la quête du vrai, autant d'oppositions qui déterminent pour une large part la création française des années 1850 et 1860.
Oscar Wilde : L’impertinent absolu Au Petit Palais du 28 septembre au 15 janvier 2017 Le Petit Palais présente la première grande exposition française consacrée au célèbre écrivain Oscar Wilde et rend hommage à ce parfait francophone et ardent francophile. En effet, Oscar Wilde fit de nombreux séjours à Paris entre 1883 et 1890, et y mourut dans le dénuement et la misère après sa condamnation à Londres pour homosexualité en 1895. Il fut l’ami d’André Gide, de Pierre Louÿs, fréquenta Mallarmé, Verlaine, Victor Hugo. Il écrivit directement en français sa pièce de théâtre Salomé dont il destinait le rôle-titre à Sarah Bernhardt. Son tombeau au cimetière du Père Lachaise est surmonté d’une sculpture de Jacob Epstein. Hergé Au Grand Palais du 28 septembre au 15 janvier 2017 On ne présente plus la carrière de Georges Remi, dit Hergé, auteur belge de bande dessinée principalement connu pour Les Aventures de Tintin. Souvent considéré comme « le père de la bande dessinée européenne », il est l’un des premiers auteurs francophones à reprendre le style américain de la bande dessinée à bulles. Perfectionniste et visionnaire, il crée tour à tour Les Exploits de Quick et Flupke (1930) ou Les Aventures de Jo, Zette et Jocko (1935) et fait évoluer ses personnages en lien avec l’actualité contemporaine. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus grands artistes contemporains et a vendu presque 250 millions d’albums, traduits dans une centaine de langues. Mexique 1900-1950 : Rivera, Kahlo, Orozco et les avant-gardes Au Grand Palais du 5 Octobre au 23 janvier 2017 ` Depuis son indépendance conquise face à la monarchie espagnole en 1821, le Mexique n’a cessé d’affirmer sa volonté de changement et son esprit de modernité. C’est en s’appuyant sur la peinture, la sculpture, l’architecture, l’urbanisme, la musique, la littérature, le cinéma et les arts appliqués que le pays forge son identité. Souhaitée par les plus hautes autorités françaises et mexicaines, l’exposition est la plus grande manifestation consacrée à l’art mexicain depuis 1953. Offrant un panorama d’artistes célèbres tels que Diego Rivera, Frida Kahlo ou Rufino Tamayo, le parcours dresse un constat de la bouillonnante créativité artistique du pays tout au long du XXe siècle.
La peinture américaine des années 1930 : The Age of Anxiety Au Musée de l’Orangerie du 12 Octobre au 30 janvier 2017 Les années 1930 sont, à plus d’un titre, décisives dans l’affirmation d’une scène artistique moderne aux États-Unis, à un moment particulièrement complexe de son histoire où la définition d’un art moderne américain ne peut être univoque. De l’abstraction au réalisme "social" en passant par le régionalisme, les univers esthétiques de peintres tels que Marsden Hartley, Georgia O’Keeffe, ou Edward Hopper cohabitent et se confrontent dans les mêmes foyers de création. Bouchardon (1698-1762) : Une idée du beau Au Musée du Louvre jusqu’au 5 décembre 2017 Edme Bouchardon fut considéré de son temps comme un artiste d’exception. Présentant près de 270 oeuvres et organisée avec le Getty Museum à Los Angeles, cette exposition sera la première monographie d’envergure réalisée autour de son œuvre et l’occasion de souligner qu’il fut l’un des principaux protagonistes du néoclassicisme. URDLA : 38 ans d’estampes contemporaines A la BNF François Mitterrand du 4 octobre au 27 novembre 2016 Créé en 1978 à Villeurbanne, l’atelier associatif de l’URDLA, devenu Centre international Estampe & Livre, invite des artistes contemporains à explorer les ressources des procédés traditionnels de l’estampe (taille-douce, lithographie, linogravure et gravure sur bois) dans une démarche exigeante tournée vers un public non spécialisé. La présentation de ces estampes, œuvres « originales multiples », met en avant la richesse, la singularité et le dynamisme de ce secteur rare de la création contemporaine. Le parcours donne à voir les œuvres de 22 artistes venus d’horizons très divers, de Mario Merz au duo Lamarche-Ovize en passant par Philippe Cognée, Damien Deroubaix, Myriam Mechita ou Marcia Hafif.
La France d’Avedon : Vieux Monde, New Look A la BNF François Mitterrand du 18 octobre au 26 février 2017 Les liens singuliers du photographe américain Richard Avedon avec la France sont au cœur d’une exposition qui rassemble plus de 200 de ses œuvres. Reconnu et célébré dans le monde entier en tant que photographe de mode mais aussi pour ses portraits de personnalités, Richard Avedon (1923- 2004) a entretenu avec la France une relation intense. Temps suspendu : Exploration urbaine A l’Espace Niemeyer jusqu’au 18 décembre 2016 Le musée de La Poste, en pleine rénovation, s'invite à l'Espace Niemeyer pour une intéressante exposition de photographies d'endroits désertés, désaffectés ou cachés. L’œil de Baudelaire Au Musée de la vie romantique jusqu’au 29 janvier 2017 En présence d’une centaine de peintures, sculptures et estampes évoquées par Baudelaire, le spectateur confronte son propre regard à la sensibilité artistique de l’auteur des Fleurs du mal et comprend comment s’est forgée la définition de la beauté moderne, qu’il n’a jamais reniée. Comment se laisser séduire par le « mérite de l’inattendu », préférer toujours un tableau « fait » à un tableau « fini », reconnaître le caractère essentiellement romantique de la couleur, sans désavouer la nature « idéale » de la ligne, réclamer chez les artistes cette part de « naïveté » qui mène à l’audace et à la crudité des tons, attendre d’une oeuvre, fût-ce un portrait ou une page de religion, qu’elle « respire l’amour », reconnaître enfin « l’héroïsme de la vie moderne » et « la beauté de l’habit noir » ?
L’esprit du Bauhaus – L’objet en question Au Musée des Arts Décoratifs du 19 octobre au 19 février 2017 « Architectes, sculpteurs, peintres, tous nous devons retourner à l’artisanat » écrit l’architecte Walter Gropius dans son manifeste du Bauhaus. Fondé en 1919 à Weimar, dissout en 1933 à Berlin face à la montée du nazisme, le Bauhaus est une école d’enseignement artistique qui s’est imposée comme une référence incontournable de l’histoire de l’art du XXe siècle. Elle a été créée par Gropius pour rendre vie à l’habitat et à l’architecture au moyen de la synthèse des arts plastiques, de l’artisanat et de l’industrie. Cattelan without Cattelan A la Monnaie de Paris du 22 octobre au 8 janvier 2017 Irrévérencieux, génial, facétieux, drôle, grave, provocateur, cynique, potache, Maurizio Cattelan n’est jamais là où on l’attend. Les visages de Cattelan sont autant d’uppercuts qui nous laissent KO. Et c’est là son paradoxe ultime, sa capacité géniale à transformer une fuite en pirouette sublime : Cattelan n’aura jamais été aussi présent dans une exposition, et pourtant chacune de ses œuvres hurle son absence. ZEVS : Noir éclair Au Château de Vincennes du 16 septembre au 29 janvier 2017 Graffiti propre, Graffiti invisible, liquidation des symboles, "attaques visuelles" : NOIR ÉCLAIR se dessine ainsi comme une sorte de rétrospective-prospective, réinterprétant des pratiques dont il fut précurseur, et dans laquelle photographies, installations, vidéos, sculptures et peintures offrent un panorama complet.
Les icônes de l’art moderne A la Fondation Louis Vuitton du 22 octobre au 20 février 2017 L’exposition rend hommage à l’un des plus grands mécènes du début du 20ème siècle, Sergei Chtchoukine – collectionneur russe « visionnaire » de l’art moderne français du début du 20ème siècle. C’est à partir de 1898 que Sergeï Chtchoukine, grand industriel moscovite, entre rapidement en contact avec les marchands Paul Durand-Ruel, Ambroise Vollard, Berthe Weill, puis Georges Bernheim et Daniel Henry-Kahnweiler. Les relations affinitaires qu’il entretient avec les artistes Monet ou Matisse, influencent fortement la formation de sa collection exemplaire de l’art le plus radical de son temps. Hodler Monet Munch : Peindre l’impossible Au Musée Marmottant jusqu’au 22 janvier 2017 Pourquoi réunir le temps d'une exposition Ferdinand Hodler, Claude Monet et Edvard Munch ? Parce que ce sont des peintres essentiels de la modernité européenne, entre impressionnisme, post- impressionnisme et symbolisme. James Rosenquist Fours decades (1970-2010) A la Galerie Thaddaeus Ropac jusqu’au 16 janvier 2017 La galerie Thaddaeus Ropac propose une exposition consacrée à l'artiste américain James Rosenquist. Cette rétrospective monographique propose 40 ans de créations de Rosenquist en 2 volets : 33 œuvres dont des peintures grand format dans la galerie de Pantin (93) et collages dans l'espace du Marais (Paris 3).
Jean Tinguely, « ‘60s » A la Galerie J-P et N Valois jusqu’au 29 octobre 2016 À l’occasion du 25e anniversaire du décès de Jean Tinguely, la galerie Georges-Philippe et Nathalie Vallois, qui représente l’Estate de cet artiste majeur du XXeme siècle depuis maintenant 5 ans, lui rend hommage avec un exceptionnel ensemble de 15 sculptures et reliefs animés réalisés dans les années 60. Evocations de chaos et d’anarchisme pour les unes, d’une certaine sérénité et élégance pour les autres, ces œuvres ont toutes en commun d’explorer le mouvement et le son sous toutes ses formes. Lucinda Childs / Sol LeWitt A la Galerie Thaddaeus Ropac de Pantin jusqu’au 7 janvier 2017 Dans le cadre de la rétrospective consacrée à Lucinda Childs cet automne à Pantin par la Galerie Thaddaeus Ropac, le Centre national de la danse et le Festival d’Automne, l’exposition Lucinda Childs / Sol LeWitt met en lumière le développement parallèle des méthodes graphiques des deux artistes dans les années 1970. Connu pour leur collaboration dans la pièce Dance (1979), leur affinité se nourrit au début de la décennie d’une réflexion commune sur le dessin, la sérialité et le mouvement. Sean Scully « Metal » & Richard Serra « Reversal » A la Galerie Lelong du 12 octobre au 19 novembre 2016 Sean Scully a choisi d’intituler sa nouvelle exposition à la Galerie Lelong, Metal. Par ce mot, il nous invite à voir le support caché sous la peinture, il révèle ce matériau qui réfléchit la lumière, élément central de son travail. Le métal, souvent prisé par les artistes minimalistes dans les années 60, nous rappelle que si la peinture de Scully manifeste une extrême sensibilité elle n’en reste pas moins construite et économe de moyens, organisée selon un dispositif rigoureux de carrés, rectangles, bandes horizontales et verticales. Lelong Editions présente, à la librairie, un nouvel ensemble de 10 estampes du sculpteur Richard Serra réalisé dans les ateliers de Gemini à Los Angeles et intitulé Reversal.
Tom Wesselmann : « A Different Kind of Woman » A la Galerie Almine Rech du 17 octobre au 21 décembre 2016 Philippe Ramette A la Galerie Xippas du 20 octobre jusqu’au 19 novembre 2016 Ben : Tout est art ? Au Musée Maillol jusqu’au 15 janvier 2017 À l’occasion de sa réouverture en septembre 2016, le Musée Maillol présente la première exposition d’envergure à Paris consacrée à Ben, figure majeure de la scène artistique contemporaine en France. Rassemblant plus de 200 œuvres issues pour la plupart de sa collection personnelle et de collections particulières, cette rétrospective révèle les multiples facettes d’un artiste iconoclaste et provocateur qui récuse la pensée unique depuis plus de 50 ans.
L’Enfer selon Rodin Au Musée Rodin du 18 octobre au 22 janvier 2017 L’exposition L’Enfer selon Rodin invite le public à revivre la création d’une icône de l’art : La Porte de l’Enfer. Plus de 170 œuvres – dont 60 dessins rarement présentés au public et de nombreuses sculptures restaurées pour l’exposition – plongeront les visiteurs dans l’histoire fascinante de ce chef- d’œuvre dont l’influence fut considérable dans l’évolution de la sculpture et des arts. Avec cette porte mystérieuse et imposante qui ne s’ouvre pas, Rodin offre une vision spectaculaire des Enfers, pleine de fièvre et de tourments. Jean-Luc Verna Au Mac Val d’Ivry du 22 octobre au 26 février 2017 Temps fort de sa programmation de la rentrée, le MAC VAL consacre son espace d’exposition temporaire à l’artiste Jean-Luc Verna. Avec cette première monographie dans une institution muséale en France, celui-ci souhaite accomplir un «geste de déposition», comme pour marquer une envie d’entamer autre chose, après une longue carrière d’un quart de siècle. Pionnier de sa génération dans la pratique du dessin contemporain, bien avant l’engouement que l’on connaît, Jean-Luc Verna livre au MAC VAL un art qui découle d’un corps dans tous ses états et dans tous les médiums possibles. Il est ici question de dessin, au même titre que la photographie, l’installation, la musique, et la danse. Guerrilla Girls A la Galerie MFC-Michel Didier jusqu’au 22 octobre 2016 Giuseppe Penone A la Galerie Marian Goodman jusqu’au 22 octobre 2016
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