Atakpamé : Les élus locaux du Golfe 2 à l'école des politiques publiques locales
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Atakpamé : Les élus locaux du Golfe 2 à l’école des politiques publiques locales Des élus locaux de la commune de Golfe 2 prennent part du 22 au 24 septembre à Atakpamé, à une université d’été sur le processus d’élaboration et de mise en œuvre de politiques publiques locales. L’objectif est d’outiller l’ensemble des acteurs de l’administration de ladite commune sur les objectifs, principes et enjeux de la décentralisation et du développement local. Organisé par la commune de Golfe 2, ce séminaire de trois jours vise à donner les atouts nécessaires aux leaders locaux à mieux maîtriser les compétences de politiques publiques locales pour conduire les projets et programmes de leur territoire communal. Ils vont à partir des présentations en plénière et travaux de groupe apprendre les techniques d’arrimage des compétences communales avec celles de l’internationales, l’élaboration d’une politique publique locale (notion de politique, programme et projet). Ils auront également sur la base des outils de réflexion, d’analyse et de négociation, à élaborer un document de politique qui serait décliné en programme et projet pour servir d’ébauche pour leurs activités futures. Ces travaux seront couplés des visites de terrain pour examiner et apprécier certains projets déjà existants.
Photo de famille des participants À l’ouverture des travaux, le maire du Golfe 2, Dr Amaglo Kokou Senamé a indiqué que cette rencontre permettra aux dits leaders de sa commune de se donner les moyens d’appliquer les axes stratégiques du Plan de Développement Communal (PDC) et d’accroître leurs connaissances pour agir avec la disponibilité de ses administrés. Pour le consultant associé au Centre de Recherche et Ingénierie en Gestion de l’ l’Environnement et du Territoire Consulting et Service (CRIGET-CS), cette session va aider les bénéficiaires à palier les problèmes de développement et à accompagner les communautés à leur propre développement. Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo
Togo : Compte rendu du Conseil des ministres du 23 septembre 2022 COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU 23 SEPTEMBRE 2022 1. Le conseil des ministres s’est réuni ce vendredi 23 septembre 2022 sous la présidence de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République. 2. Le conseil a examiné deux (02) projets de décret et écouté trois (03) communications. 3. Au titre des projets de décret, 4. Le conseil a examiné en deuxième lecture le projet de décret portant approbation du document de politique de l’industrie du textile et de l’habillement du Togo, 2020-2030. 5. Cette politique met l’accent sur le renforcement des maillons filature, tissage, tricotage, et confection et prévoit des mesures incitatives et innovantes (fiscale, sociale, environnementale, etc) pour l’attraction des investisseurs et le développement durable de l’industrie du textile et de l’habillement. 6. S’inscrivant dans la vision développée par la feuille de route gouvernementale, elle permettra de renforcer l’attractivité de notre pays auprès des investisseurs afin de transformer localement le coton produit au Togo. 7. Le conseil a ensuite examiné en première lecture le projet de décret portant cadre général d’organisation de
l’assurance qualité dans les établissements d’enseignement supérieur, centres ou organismes de recherche et d’innovation. 8. L’étude de ce texte sera poursuivie lors d’une prochaine session du conseil des ministres. 9. Au titre des communications, 10. Le conseil a écouté une communication relative à l’opérationnalisation de l’Ecole polytechnique de Lomé ; présentée par le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche. 11. L’Ecole polytechnique de Lomé (EPL) est une fusion de l’école nationale supérieure d’ingénieurs (ENSI) et du centre informatique et de calcul (CIC), dans le respect des exigences et standards internationaux des grandes écoles d’ingénieurs. 12. Elle a pour mission d’offrir des formations dans les parcours licence professionnelle, master-ingénieur et doctorat, ainsi que des doubles diplômes master- ingénieur et docteur-ingénieur avec des partenaires internationaux. 13. Cette fusion permet d’intégrer, dans une structure cohérente et sous une même gouvernance, différentes branches techniques de formation d’ingénieurs de terrain à différents grades pour les besoins de développement industriel de notre pays, en vue de contribuer à l’économie de la connaissance au niveau national et de jouer le rôle de levier pour le développement industriel du Togo. 14. Le conseil a instruit pour que des informations additionnelles soient communiquées sur ce projet. 15. Le conseil a ensuite écouté une deuxième communication relative à la visite d’amitié et de travail des ministres Burkinabé chargés des transports et du commerce à Lomé ; présentée par le ministre des transports routiers, aériens et ferroviaires. 16. Cette visite d’une délégation ministérielle burkinabè qui s’est tenue à Lomé du 31 août au 02 septembre 2022
s’inscrit dans le cadre du maintien de la compétitivité et de l’attractivité du corridor togolais, conformément à la feuille de route gouvernementale 2020-2025 à travers l’ambition visant à affirmer la place du Togo en tant que hub logistique et de services. 17. Le conseil a félicité les deux parties pour la qualité des échanges et les a encouragées à les poursuivre dans l’intérêt du renforcement de l’intégration régionale et d’une prospérité des deux pays. 18. Le conseil a écouté une dernière communication relative au cinquième recensement général de la population et de l’habitat au Togo ; présentée par le ministre conseiller du Président de la République 19. La présente communication a pour objet de rendre compte au conseil du processus de l’état d’avancement des activités du cinquième recensement général de la population et de l’habitat (RGPH-5) en cours après celui de 2010. 20. La phase de dénombrement de la population se tiendra du 23 octobre au 12 novembre 2022 sur toute l’étendue du territoire. Elle permettra de collecter les données indispensables pour la planification et le suivi- évaluation des politiques, programmes et projets de développement dans notre pays. 21. Le conseil a félicité l’ensemble des parties prenantes et a encouragé la population à adhérer massivement aux opérations qui seront lancées dans ce cadre. III. Au titre des divers, 20. Le conseil a entendu un compte rendu du ministre chargé des enseignements primaires et secondaires relatif à la préparation de la rentrée scolaire 2022 – 2023. 21. Ce compte rendu fait état du bon déroulement de la rentrée pédagogique qui a été effective le 19 septembre 2022 en prélude à la rentrée académique prévue le lundi 26 septembre 2022.
22. Par ailleurs, en vue de continuer à répondre aux enjeux de renforcement des effectifs, les résultats du concours de recrutement des enseignants ont été proclamés. Ainsi, plus de trois mille enseignants supplémentaires viendront renforcer les équipes dès la rentrée. 23. Enfin, des instructions ont été réitérées afin que les mesures de protection du pouvoir d’achat prises récemment par le Chef de l’État, Son Excellence Monsieur Faure Essozimna Gnassingbé, soient effectives pour renforcer le climat de sérénité qui prévaut dans le secteur. 24. Le conseil a saisi cette occasion pour adresser ses encouragements à l’ensemble de la communauté éducative (parents, enseignants, élèves) pour leur résilience et leur souhaiter une bonne rentrée scolaire. Fait à Lomé, le 23 septembre 2022 Le Conseil des Ministres Togo : Kpalimé accueille le 2è séminaire gouvernemental de l’année 2022 La ville touristique de Kpalimé (120 Km au nord ouest de Lomé) sert de cadre pour le deuxième séminaire gouvernemental de
l’année 2022 sous la présidence du chef de l’Etat Faure Gnassingbé. Divers sujets seront abordés par les membres de l’Exécutif togolais au cours des travaux. « Avec les membres du gouvernement, nous examinerons les progrès réalisés dans la mise en œuvre des actions prioritaires identifiées lors des séminaires précédents, en lien avec la feuille de route 2025 », a en effet indiqué Faure Gnassingbé sur sa page facebook. Une vue partielle des ministres « Nous ferons essentiellement le point de l’état d’avancement des projets dans les secteurs des infrastructures routières, de la santé, de l’urbanisme et des investissements, pour nous assurer de leur bonne exécution en vue de mieux répondre aux attentes et aux besoins des populations », a-t-il précisé. Le premier séminaire gouvernemental de l’année s’était tenu le 08 avril dernier à Kara au nord du pays. La Rédaction
Assemblée nationale : Ouverture à Kara de la 2ème session ordinaire de l’année 2022 La deuxième session ordinaire de l’année 2022 de l’Assemblée nationale s’est ouverte ce mardi 6 septembre 2022 au Palais des Congrès de Kara. La cérémonie ouverte au public et placée sous le sceau d’une plus grande assise démocratique, a été présidée par la Présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yawa Tsègan, en présence du ministre chargé des relations avec les institutions de la République, du précédent président de l’Assemblée nationale, des présidents des institutions de la République, des membres du gouvernement, des autorités politiques, administratives, militaires, traditionnelles et religieuses ainsi que plusieurs invités de marque. A l‘agenda de la représentation nationale pour cette session prévue pour durer 4 mois, l’examen de vingt-huit (28) projets de loi comprenant des lois ordinaires, des ratifications d’ordonnances prises par le gouvernement dans le cadre de l’état d’urgence sanitaire et des projets de loi de ratification des conventions internationales.
« Cette session qui s’ouvre est également dite budgétaire en raison de la place importante qu’occupent l’étude et l’adoption du budget de l’année suivante. Photo de famille Au cours de la présente session budgétaire, l’Assemblée nationale, en tant qu’instance représentative du peuple, exerce une prérogative constitutionnelle d’autorisation des dépenses de l’Etat à travers une analyse comparative et synthétique des besoins de la nation en lien avec les ressources disponibles. Outre la question prioritaire de la défense du territoire et de la sécurité de nos populations, les secteurs clés tels que l’éducation, la santé, l’agriculture ou les infrastructures feront l’objet de toute attention de la Représentation nationale. Pour finir, j’en appelle à une délibération collective constructive, à une confrontation d’idées sur fond d’intelligence du débat, à des solutions certaines ou perfectibles qui nous permettent de bâtir ce Togo d’aujourd’hui et de demain », a expliqué la présidente de l’Assemblée nationale. Elle a salué la densité de la politique de recherche et de
maintien de la paix du chef de l’Etat Faure Gnassingbé à travers le monde et particulièrement dans notre sous-région. « Sa philosophie et son pragmatisme ont permis ces derniers temps la libération des 3 femmes des 49 soldats ivoiriens détenus au Mali. L’actualisation de notre législation nous permettra de consolider le rôle de l’État en matière d’édiction des règles de droit, de garantie de l’ordre public, de justice, de politique de défense et de sécurité ainsi que de politique étrangère. Cette actualisation normative nous permettra également d’être plus explicites sur la protection de nos filles ou la reconnaissance du droit des femmes. Je sais compter sur le travail étroit et harmonieux avec le Gouvernement et l’Assemblée nationale en vue d’atteindre les objectifs à nous assignés », a-t-elle indiqué. Elle a par ailleurs exprimé sa gratitude à l’ensemble des parties prenantes, a exhorté tous les concitoyens à coopérer vivement avec les forces de défense et de sécurité pour une paix durable La Rédaction Togo : Compte rendu du Conseil des ministres du 31 août 2022
COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES Lomé, mercredi 31 août 2022 1. Le conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 31 août 2022 sous la présidence de Son Excellence Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la République. 2. Le conseil a examiné un (01) avant-projet de loi, un (01) projet de décret, écouté une (01) communication, et suivi un séminaire. I. Au titre de l’avant-projet de loi, 3. Le conseil a examiné et adopté l’avant-projet de loi relatif aux centres de gestion agréés (CGA). 4. S’inscrivant dans le cadre du renforcement de l’accompagnement des petites et moyennes entreprises, cet avant-projet de loi a pour objet principal d’actualiser et de renforcer le cadre juridique pour la création des Centres de gestion agréés (CGA). 5. En effet, les CGA sont des entités exerçant sous la forme d’association, ou de société de capitaux, à l’exclusion des sociétés à associé unique. Ils encadrent leurs adhérents en matière de gestion, tiennent leur comptabilité et les assistent dans le domaine fiscal et du droit social. 6. L’adoption de ce texte permettra que les CGA soient désormais créés également par plusieurs types d’acteurs économiques (membres de chambre de commerce, experts comptables, experts fiscalistes, membres de chambre de métier
et d’agriculture…) et de disposer d’entreprises fortes, dynamiques qui sont sources de développement de notre pays. II. Au titre du projet de décret, 7. Le conseil a examiné en première lecture un projet de décret relatif aux modalités d’inscription, de rectification et d’actualisation des données démographiques et biométriques des personnes physiques et aux conditions d’utilisation du numéro d’identification unique en République togolaise. 8. Ce décret précise les modalités pratiques de mise en œuvre des procédures d’enregistrement des populations dans le cadre de l’attribution de numéros d’identification unique. 9. L’étude du texte se poursuivra lors de la prochaine séance du conseil des ministres. III. Au titre de la communication, 10. Le conseil a écouté une communication relative à la situation de l’inclusion financière au 1er trimestre 2022 ; présentée par le ministre de l’inclusion financière et de l’organisation du secteur informel. 11. Cette communication a permis de relever que le Togo affiche la troisième meilleure progression de l’Union économique et monétaire ouest-africaine en matière de progression des dépôts collectés. 12. De même, l’encours des crédits dans le secteur de la microfinance s’est accru de 38,3 % pour se situer à 327,6 milliards de FCFA contre 247,6 milliards de FCFA l’année dernière. 13. Cette progression vient conforter les actions du gouvernement afin d’accélérer l’accès de toutes les populations aux services financiers, conformément à l’axe 1 de la feuille de route gouvernementale.
14. Toutefois, il est relevé que le taux brut de dégradation du portefeuille s’est accru d’où la nécessité de mettre en œuvre des réformes fortes pour l’assainissement du secteur afin de consolider la dynamique observée en matière d’inclusion financière. IV. Au titre du séminaire, 15. Le conseil a suivi un séminaire sur la stratégie d’assainissement et de supervision du secteur de la microfinance au Togo. 16. Conformément à la réglementation communautaire en la matière, cette stratégie vise à mettre en place les actions permettant de renforcer le cadre d’exercice des activités des systèmes financiers décentralisés (SFD) au Togo, d’accroître les moyens de contrôle des activités menées ainsi que les actions qui peuvent être prises. 17. La stratégie sera mise en œuvre sur une période de trois ans. Elle permettra à notre pays de préserver ses acquis dans le domaine de la finance inclusive, d’accroître les performances de ce secteur au profit des populations les plus exclues du système financier classique et de protéger les populations vulnérables. Fait à Lomé, le 31 août 2022 Le Conseil des Ministres Togo : Adrien Beleki, nouveau
président du Cadre permanent de concertation (CPC) Le Cadre permanent de concertation (CPC) sera désormais dirigé par le président de la Convergence patriotique panafricaine (CPP), Adrien Beleki Akoueté (groupe extra-parlementaire). Le renouvellement des membres du bureau du CPC a été effectué ce mardi 23 août à Lomé conformément aux dispositions de l’arrêté N°0021/MATDTT/2022 du 18 janvier 2022 portant créations, attributions, organisation et fonctionnement dudit Cadre. C’était au cours de la sixième réunion qui marque également l’ouverture de la deuxième session de l’année, en présence du ministre d’Etat, ministre de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et du Développement des Territoires, Payadowa Boukpessi. A la tête d’un bureau de 05 membres, Adrien Beleki Akoueté (qui succède ainsi à Gerry Taama du NET) se chargera de présider les réunions du CPC pour les trois prochains mois. Cette nouvelle session qui s’ouvre sera consacrée aux questions relatives aux politiques énergétiques, à la protection de l’environnement et à l’inclusion financière. Les acteurs politiques ont été à cet effet édifiés sur les politiques énergétiques au Togo, à travers une présentation effectuée par le ministre de l’Energie et des Mines, Mme Mila Aziablé. Voici la composition du nouveau bureau du CPC :
Président : Adrien Beleki Akoueté (groupe extra-parlementaire) 1er vice-président : Atcholi Aklesso (groupe de la majorité parlementaire, UNIR) 2e vice-président : Innocent Kagbara (opposition parlementaire, NET/PDP) 3e vice-président : Pacôme Adjourouvi (groupe des députés indépendants à l’assemblée nationale) Le poste permanent de rapporteur général est assuré par le ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi. La Rédaction Lutte contre le terrorisme au Togo : Le gouvernement annonce une rencontre avec la société civile Dans ses stratégies de lutte contre le terrorisme, le gouvernement togolais poursuit les actions de consultation avec les différentes composantes de la vie sociologique du pays. Une rencontre avec les organisations de la société civile est annoncée dans les prochains jours.
Cette annonce intervient après les rencontres entre le gouvernement et les partis politiques le 04 août dernier, et ensuite avec les institutions de la République ce mardi 16 août à Lomé. Les échanges portent généralement sur la situation sécuritaire du pays, l’action du gouvernement, la manière dont les opérations se déroulent, les mesures d’accompagnement des populations de sorte à permettre à la fois d’être résistant face à l’attaque, et d’être résilient pour ce qui concerne les populations face au danger des attaques terroristes. « La rencontre avec les institutions de la République est indispensable parce que les institutions de la République ont chacun un rôle qui concerne à la fois le développement du pays mais également les questions de sécurité. Dans un schéma comme celui-ci on a besoin de lois, de l’accompagnement des juridictions, de la communication, de l’interaction avec les médias, de la pédagogie qui doit se faire également dans cette période. J’évoque souvent qu’on oublie que les groupes terroristes ont également leurs services de renseignement, et que la façon dont nous communiquons peut leur donner des éléments », a expliqué le ministre des droits de l’homme Christian Trimua (porte parole du gouvernement) au sortir de la rencontre de mardi dernier. « Les concertations se poursuivent. La prochaine étape une réunion va être organisée avec la société civile également pour échanger et voir comment dans ce schéma global de résistance et de combat contre les groupes armés terroristes qui interviennent sur nos frontières, la société civile peut apporter sa contribution pour le meilleur de notre pays », a- t-il ajouté. « Nous sommes dans une région dans laquelle un état d’urgence sécuritaire est proclamé, qui appelle à des restrictions d’un certain nombre de liberté. La Commission nationale des droits de l’Homme a un travail de monitoring à faire de sorte à
anticiper les possibles écarts qui peuvent intervenir et permettre au gouvernement d’anticiper également tous ceux dont les populations pourraient également souffrir et éviter cela. Donc on est dans un rôle de concertation et de dialogue avec les acteurs politiques d’une part, et avec les institutions d’autres parts, et avec également les acteurs de la société civile et les populations concernées », a précisé le ministre. Au cours de ces concertations, des propositions sont également recueillies en vue d’améliorer la stratégie de riposte contre les attaques terroristes souvent menées par des groupes armées contre le pays. David S. Terrorisme : Les conditions d’une meilleure riposte, selon Me Dodji Apévon Au Togo, les questions liées à la lutte contre le terrorisme préoccupent au plus haut sommet de l’Etat. Le sujet a déjà fait l’objet d’une rencontre tenue la semaine dernière à Lomé entre le gouvernement et la classe politique. Pour le président du parti Forces Démocratiques pour la République (FDR) Me Dodji Apévon (opposition), des conditions doivent être remplies pour une mobilisation de tous les Togolais
contre ces menaces terroristes. Face à la presse ce 10 août à Lomé, Me Dodji Apévon a fait savoir que les conditions susceptibles de mettre tous les Togolais en « ordre de bataille contre le fléau » devraient prendre en compte la décrispation du climat politique dans le pays, la révision profonde du cadre électoral, le respect des libertés fondamentales, la lutte contre la pauvreté, et la recherche des solutions urgentes à la vie chère. Pour le président des FDR, « le tissu social dans le pays est en lambeaux » et il faudra « engager des actions vigoureuses et courageuses pour le recoudre ». Le parti note en effet qu’il y a eu « des actes de mépris, de violations des libertés, accompagnés par des violences souvent gratuites » qui ont touché beaucoup de citoyens togolais dans leur chair et dans leur âme avec de profondes frustrations politiques et sociales. Lire aussi : Lutte contre le Terrorisme : La DMK souhaite des « discussions sérieuses » avec le régime de Faure Gnassingbé Tout en exprimant son soutien à la mobilisation de tous les Togolais contre ces menaces terroristes qui risque de saper le fondement même de pays, le parti pense que la première mesure à prendre par le Chef de l’Etat pour la décrispation du climat politique dans le pays en vue d’un début de cohésion nationale est « une loi d’amnistie pour permettre à tous les prisonniers venant des partis politiques, de la société civile et des syndicats de sortir de leur détention et à tous les exilés de rentrer au bercail ». Me Apévon a également invité le gouvernement à « être conséquent avec lui-même en levant les interdictions des activités des partis politiques et de la société civile pour le retour à une vie politique normale au Togo ». Lire aussi : Lutte contre le terrorisme au Togo : Rencontre entre le Gouvernement et les acteurs des partis politiques
Il a en outre demandé le rétablissement de rétablir l’équité dans l’organisation des élections pour donner une égale chance à tous, avant de proposer d’autres mesures pour des solutions urgentes à la vie chère : suspension (ou réduction) provisoire des tarifs de péage, réduction conséquente de la Taxe sur les véhicules à moteur (TVM), relèvement de la subvention des produits pétroliers, la baisse des taxes à l’importation sur les produits de premières nécessités, relèvement du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) entre autres. Le parti a également saisi l’occasion de cette sortie médiatique pour condamné les attaques terroristes dont le Togo est victime depuis quelques mois, et de saluer au passage l’initiative du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé de créer une cohésion nationale pour une meilleure riposte contre ce fléau. La Rédaction Lutte contre le Terrorisme : La DMK souhaite des « discussions sérieuses » avec le régime de Faure Gnassingbé « Aussi, longtemps, qu’il n’y aura pas de discussions
sérieuses sur les sujets préoccupants énoncés, la DMK et les populations togolaises ne se sentiront pas concernées par l’alliance nationale contre le terrorisme que tente de vendre le régime », a indiqué la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK) au lendemain de la rencontre tenue jeudi dernier à la Primature entre le Gouvernement et les acteurs des partis politiques au sujet de la lutte contre le terrorisme au Togo. Pour ce regroupement de l’opposition, cette réunion était « une simple rencontre d’information que le régime a organisée, mais qu’il tente déjà de présenter à l’opinion publique nationale et internationale, comme une rencontre d’échanges et de discussions, voire de dialogue avec la classe politique de l’opposition ». Les membres de la Dynamique Monseigneur Kpodzro accuse par ailleurs le pouvoir de Faure Gnassingbé de chercher à « instrumentaliser » la crise sécuritaire « en vue de divertir les togolais et de se maintenir ». Le regroupement ayant soutenu la candidature de l’opposant Agbéyomé Kodjo à la présidentielle de 2020 a en outre indiqué avoir saisi l’occasion de la rencontre pour demander la libération des détenus politiques, la levée des poursuites contre les leaders de l’opposition et le règlement des questions sources de frustration préjudiciables à l’unité, et à la cohésion auxquelles le régime ne cesse d’appeler. La coordinatrice de la DMK, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo- Johnson et ses camarades de lutte demandent au chef de l’Etat de prendre des initiatives pour engager avec son opposition de véritables discussions sur les enjeux vitaux des togolais et du Togo. Ces discussions permettront selon eux, d’aboutir à « un sursaut patriotique sincère pour recoudre le tissu social et faire face efficacement au problème d’insécurité ». Ils estiment donc qu’un consensus national est nécessaire pour
résoudre cette crise sécuritaire. Il faut souligner que la DMK était représentée à cette rencontre par la CDPA, Le Nid, les Démocrates socialistes africains (DSA) et Le Togo Autrement, sans le MPDD d’Agbéyomé Kodjo et le BAC de Thomas Ntsoukpoé. Selon une note du gouvernement, la rencontre a permis d’informer la classe politique (pouvoir et opposition) sur le sujet de la lutte contre le terrorisme, et de recueillir par ailleurs leurs contributions dans l’objectif d’améliorer les actions déjà mises en œuvre par le pays pour faire face aux menaces terroristes. La Rédaction Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara accorde une grâce présidentielle à Laurent Gbagbo Le chef de l’Etat ivoirien vient d’effectuer un geste important geste politique dans le contexte de réconciliation politique enclenchée fin 2020 dans le pays. Alassane Ouattara a en effet accordé ce samedi 06 août, une grâce présidentielle
à son prédécesseur et ancien rival, Laurent Gbagbo à l’occasion du 62 e anniversaire de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. « Dans le souci de renforcer la cohésion sociale, j’ai signé un décret accordant la grâce présidentielle à M. Laurent Gbagbo. J’ai également demandé qu’il soit procédé au dégel de ses comptes et au paiement de ses arriérés de rentes viagères », a en effet indiqué Alassane Ouattara sur son compte twitter. L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo avait été condamné en son absence (au moment où était en prison à la CPI à La Haye) à 20 ans de prison en 2018 par la justice ivoirienne dans l’affaire dite « du braquage de la BCEAO » survenue pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011. Alassane Ouattara a par ailleurs annoncé avoir signé un décret accordant une libération conditionnelle à deux anciennes figures du dispositif militaire et sécuritaire du régime de Laurent Gbagbo. Il s’agit notamment de l’ex-patron de la Marine, le contre-amiral Vagba Faussignaux condamné à 20 ans pour son implication dans la crise post-électorale de 2010-2011, et de l’ancien chef de l’escadron blindé de la gendarmerie du camp d’Agban à Abidjan, le commandant Jean-Noël Abéhi arrêté en 2013 et condamné pour complot. Dans cette affaire de braquage de la BDEAO, Laurent Gbagbo est accusé d’avoir fait ouvrir les coffres de la banque en pleine crise post-électorale de 2010-2011. Il faut rappeler que Laurent Gbagbo avait toujours rejeté sa condamnation à 20 ans de prison par la justice ivoirienne dans l’affaire du « casse de la BCEAO ». Il réclamait également depuis son acquittement par la CPI que l’État ivoirien lui verse les arriérés de rentes viagères dues aux anciens présidents, et qui avaient été gelés lors de sa détention à La Haye.
Dans le cadre du processus de réconciliation politique dans le pays, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara ont déjà eu une rencontre en tête à tête en juillet 2021. 14 juillet dernier à Abidjan, les deux personnalités et l’ancien président Henri Konan Bédié se sont également rencontre pour des discussions. Au demeurant, Laurent Gbagbo a été gracié mais pas amnistié. David S.
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