Atakpamé : Les élus locaux du Golfe 2 à l'école des politiques publiques locales

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Atakpamé : Les élus locaux du Golfe 2 à l'école des politiques publiques locales
Atakpamé : Les élus locaux du
Golfe   2   à   l’école   des
politiques publiques locales

Des élus locaux de la commune de Golfe 2 prennent part du 22
au 24 septembre à Atakpamé, à une université d’été sur le
processus d’élaboration et de mise en œuvre de politiques
publiques locales. L’objectif est d’outiller l’ensemble des
acteurs de l’administration de ladite commune sur les
objectifs, principes et enjeux de la décentralisation et du
développement local.

Organisé par la commune de Golfe 2, ce séminaire de trois
jours vise à donner les atouts nécessaires aux leaders locaux
à mieux maîtriser les compétences de politiques publiques
locales pour conduire les projets et programmes de leur
territoire communal.

Ils vont à partir des présentations en plénière et travaux de
groupe apprendre les techniques d’arrimage des compétences
communales avec celles de l’internationales, l’élaboration
d’une politique publique locale (notion de politique,
programme et projet). Ils auront également sur la base des
outils de réflexion, d’analyse et de négociation, à élaborer
un document de politique qui serait décliné en programme et
projet pour servir d’ébauche pour leurs activités futures.

Ces travaux seront couplés des visites de terrain pour
examiner et apprécier certains projets déjà existants.
Photo de famille des participants

À l’ouverture des travaux, le maire du Golfe 2, Dr Amaglo
Kokou Senamé a indiqué que cette rencontre permettra aux dits
leaders de sa commune de se donner les moyens d’appliquer les
axes stratégiques du Plan de Développement Communal (PDC) et
d’accroître leurs connaissances        pour   agir   avec   la
disponibilité de ses administrés.

Pour le consultant associé au Centre de Recherche et
Ingénierie en Gestion de l’ l’Environnement et du Territoire
Consulting et Service (CRIGET-CS), cette session va aider les
bénéficiaires à palier les problèmes de développement et à
accompagner les communautés à leur propre développement.

Depuis Atakpamé, Evrard Nomanyo
Togo  :   Compte  rendu  du
Conseil des ministres du 23
septembre 2022

COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES DU 23 SEPTEMBRE 2022

   1. Le conseil des ministres s’est réuni ce vendredi 23
      septembre 2022 sous la présidence de Son Excellence
      Monsieur Faure Essozimna GNASSINGBE, Président de la
      République.
   2. Le conseil a examiné deux (02) projets de décret et
      écouté trois (03) communications.
   3. Au titre des projets de décret,
   4. Le conseil a examiné en deuxième lecture le projet de
      décret portant approbation du document de politique de
      l’industrie du textile et de l’habillement du Togo,
      2020-2030.
   5. Cette politique met l’accent sur le renforcement des
      maillons filature, tissage, tricotage, et confection et
      prévoit des mesures incitatives et innovantes (fiscale,
      sociale, environnementale, etc) pour l’attraction des
      investisseurs et le développement durable de l’industrie
      du textile et de l’habillement.
   6. S’inscrivant dans la vision développée par la feuille de
      route gouvernementale, elle permettra de renforcer
      l’attractivité de notre pays auprès des investisseurs
      afin de transformer localement le coton produit au Togo.
   7. Le conseil a ensuite examiné en première lecture le
      projet de décret portant cadre général d’organisation de
l’assurance     qualité    dans   les  établissements
      d’enseignement supérieur, centres ou organismes de
      recherche et d’innovation.
 8.   L’étude de ce texte sera poursuivie lors d’une prochaine
      session du conseil des ministres.
 9.   Au titre des communications,
10.   Le conseil a écouté une communication relative à
      l’opérationnalisation de l’Ecole polytechnique de Lomé ;
      présentée par le ministre de l’enseignement supérieur et
      de la recherche.
11.   L’Ecole polytechnique de Lomé (EPL) est une fusion de
      l’école nationale supérieure d’ingénieurs (ENSI) et du
      centre informatique et de calcul (CIC), dans le respect
      des exigences et standards internationaux des grandes
      écoles d’ingénieurs.
12. Elle a pour mission d’offrir des formations dans les
    parcours licence professionnelle, master-ingénieur et
      doctorat, ainsi que des doubles diplômes master-
      ingénieur et docteur-ingénieur avec des partenaires
    internationaux.
13. Cette fusion permet d’intégrer, dans une structure
      cohérente et sous une même gouvernance, différentes
      branches techniques de formation d’ingénieurs de terrain
      à différents grades pour les besoins de développement
      industriel de notre pays, en vue de contribuer à
    l’économie de la connaissance au niveau national et de
    jouer le rôle de levier pour le développement industriel
    du Togo.
14. Le conseil a instruit pour que des informations
    additionnelles soient communiquées sur ce projet.
15. Le conseil a ensuite écouté une deuxième communication
    relative à la visite d’amitié et de travail des
    ministres Burkinabé chargés des transports et du
    commerce à Lomé ; présentée par le ministre des
    transports routiers, aériens et ferroviaires.
16. Cette visite d’une délégation ministérielle burkinabè
    qui s’est tenue à Lomé du 31 août au 02 septembre 2022
s’inscrit dans le cadre du maintien de la compétitivité
      et de l’attractivité du corridor togolais, conformément
      à la feuille de route gouvernementale 2020-2025 à
      travers l’ambition visant à affirmer la place du Togo en
      tant que hub logistique et de services.
  17. Le conseil a félicité les deux parties pour la qualité
      des échanges et les a encouragées à les poursuivre dans
      l’intérêt du renforcement de l’intégration régionale et
      d’une prospérité des deux pays.
  18. Le conseil a écouté une dernière communication relative
      au cinquième recensement général de la population et de
      l’habitat au Togo ; présentée par le ministre conseiller
      du Président de la République
  19. La présente communication a pour objet de rendre compte
      au conseil du processus de l’état d’avancement des
     activités du cinquième recensement général de la
     population et de l’habitat (RGPH-5) en cours après celui
      de 2010.
  20. La phase de dénombrement de la population se tiendra du
     23 octobre au 12 novembre 2022 sur toute l’étendue du
     territoire. Elle permettra de collecter les données
     indispensables pour la planification et le suivi-
     évaluation des politiques, programmes et projets de
      développement dans notre pays.
  21. Le conseil a félicité l’ensemble des parties prenantes
     et a encouragé la population à adhérer massivement aux
     opérations qui seront lancées dans ce cadre.

III. Au titre des divers,

  20. Le conseil a entendu un compte rendu du ministre chargé
      des enseignements primaires et secondaires relatif à la
      préparation de la rentrée scolaire 2022 – 2023.
  21. Ce compte rendu fait état du bon déroulement de la
      rentrée pédagogique qui a été effective le 19 septembre
      2022 en prélude à la rentrée académique prévue le lundi
      26 septembre 2022.
22. Par ailleurs, en vue de continuer à répondre aux enjeux
      de renforcement des effectifs, les résultats du concours
      de recrutement des enseignants ont été proclamés. Ainsi,
      plus de trois mille enseignants supplémentaires
      viendront renforcer les équipes dès la rentrée.
  23. Enfin, des instructions ont été réitérées afin que les
      mesures de protection du pouvoir d’achat prises
      récemment par le Chef de l’État, Son Excellence Monsieur
      Faure Essozimna Gnassingbé, soient effectives pour
      renforcer le climat de sérénité qui prévaut dans le
      secteur.
  24. Le conseil a saisi cette occasion pour adresser ses
      encouragements à l’ensemble de la communauté éducative
      (parents, enseignants, élèves) pour leur résilience et
      leur souhaiter une bonne rentrée scolaire.

Fait à Lomé, le 23 septembre 2022

Le Conseil des Ministres

Togo : Kpalimé accueille le
2è séminaire gouvernemental
de l’année 2022

La ville touristique de Kpalimé (120 Km au nord ouest de Lomé)
sert de cadre pour le deuxième séminaire gouvernemental de
l’année 2022 sous la présidence du chef de l’Etat Faure
Gnassingbé.

Divers sujets seront abordés par les membres de l’Exécutif
togolais au cours des travaux.

« Avec les membres du gouvernement, nous examinerons les
progrès réalisés dans la mise en œuvre des actions
prioritaires identifiées lors des séminaires précédents, en
lien avec la feuille de route 2025 », a en effet indiqué Faure
Gnassingbé sur sa page facebook.

Une vue partielle des ministres

« Nous ferons essentiellement le point de l’état d’avancement
des projets dans les secteurs des infrastructures routières,
de la santé, de l’urbanisme et des investissements, pour nous
assurer de leur bonne exécution en vue de mieux répondre aux
attentes et aux besoins des populations », a-t-il précisé.

Le premier séminaire gouvernemental de l’année s’était tenu le
08 avril dernier à Kara au nord du pays.

La Rédaction
Assemblée     nationale    :
Ouverture à Kara de la 2ème
session ordinaire de l’année
2022

La deuxième session ordinaire de l’année 2022 de l’Assemblée
nationale s’est ouverte ce mardi 6 septembre 2022 au Palais
des Congrès de Kara.

La cérémonie ouverte au public et placée sous le sceau d’une
plus grande assise démocratique, a été présidée par la
Présidente de l’Assemblée nationale, Mme Yawa Tsègan, en
présence du ministre chargé des relations avec les
institutions de la République, du précédent président de
l’Assemblée nationale, des présidents des institutions de la
République, des membres du gouvernement, des autorités
politiques, administratives, militaires, traditionnelles et
religieuses ainsi que plusieurs invités de marque.

A l‘agenda de la représentation nationale pour cette session
prévue pour durer 4 mois, l’examen de vingt-huit (28) projets
de loi comprenant des lois ordinaires, des ratifications
d’ordonnances prises par le gouvernement dans le cadre de
l’état d’urgence sanitaire et des projets de loi de
ratification des conventions internationales.
« Cette session qui s’ouvre est également dite budgétaire en
raison de la place importante qu’occupent l’étude et
l’adoption du budget de l’année suivante.

Photo de famille

Au cours de la présente session budgétaire, l’Assemblée
nationale, en tant qu’instance représentative du peuple,
exerce une prérogative constitutionnelle d’autorisation des
dépenses de l’Etat à travers une analyse comparative et
synthétique des besoins de la nation en lien avec les
ressources disponibles. Outre la question prioritaire de la
défense du territoire et de la sécurité de nos populations,
les secteurs clés tels que l’éducation, la santé,
l’agriculture ou les infrastructures feront l’objet de toute
attention de la Représentation nationale.

Pour finir, j’en appelle à une délibération collective
constructive, à une confrontation d’idées sur fond
d’intelligence du débat, à des solutions certaines ou
perfectibles qui nous permettent de bâtir ce Togo
d’aujourd’hui et de demain », a expliqué la présidente de
l’Assemblée nationale.

Elle a salué la densité de la politique de recherche et de
maintien de la paix du chef de l’Etat Faure Gnassingbé à
travers le monde et particulièrement dans notre sous-région.

« Sa philosophie et son pragmatisme ont permis ces derniers
temps la libération des 3 femmes des 49 soldats ivoiriens
détenus au Mali. L’actualisation de notre législation nous
permettra de consolider le rôle de l’État en matière
d’édiction des règles de droit, de garantie de l’ordre public,
de justice, de politique de défense et de sécurité ainsi que
de politique étrangère. Cette actualisation normative nous
permettra également d’être plus explicites sur la protection
de nos filles ou la reconnaissance du droit des femmes. Je
sais compter sur le travail étroit et harmonieux avec le
Gouvernement et l’Assemblée nationale en vue d’atteindre les
objectifs à nous assignés », a-t-elle indiqué.

Elle a par ailleurs exprimé sa gratitude à l’ensemble des
parties prenantes, a exhorté tous les concitoyens à coopérer
vivement avec les forces de défense et de sécurité pour une
paix durable

La Rédaction

Togo  :   Compte  rendu  du
Conseil des ministres du 31
août 2022
COMMUNIQUÉ DU CONSEIL DES MINISTRES

Lomé, mercredi 31 août 2022

1. Le conseil des ministres s’est réuni ce mercredi 31 août
2022 sous la présidence de Son Excellence Monsieur Faure
Essozimna GNASSINGBE, Président de la République.

2. Le conseil a examiné un (01) avant-projet de loi, un (01)
projet de décret, écouté une (01) communication, et suivi un
séminaire.

I. Au titre de l’avant-projet de loi,

3. Le conseil a examiné et adopté l’avant-projet de loi
relatif aux centres de gestion agréés (CGA).

4. S’inscrivant dans le cadre du renforcement de
l’accompagnement des petites et moyennes entreprises, cet
avant-projet de loi a pour objet principal d’actualiser et de
renforcer le cadre juridique pour la création des Centres de
gestion agréés (CGA).

5. En effet, les CGA sont des entités exerçant sous la forme
d’association, ou de société de capitaux, à l’exclusion des
sociétés à associé unique. Ils encadrent leurs adhérents en
matière de gestion, tiennent leur comptabilité et les
assistent dans le domaine fiscal et du droit social.

6. L’adoption de ce texte permettra que les CGA soient
désormais créés également par plusieurs types d’acteurs
économiques (membres de chambre de commerce, experts
comptables, experts fiscalistes, membres de chambre de métier
et d’agriculture…) et de disposer d’entreprises fortes,
dynamiques qui sont sources de développement de notre pays.

II. Au titre du projet de décret,

7. Le conseil a examiné en première lecture un projet de
décret relatif aux modalités d’inscription, de rectification
et d’actualisation des données démographiques et biométriques
des personnes physiques et aux conditions d’utilisation du
numéro d’identification unique en République togolaise.

8. Ce décret précise les modalités pratiques de mise en œuvre
des procédures d’enregistrement des populations dans le cadre
de l’attribution de numéros d’identification unique.

9. L’étude du texte se poursuivra lors de la prochaine séance
du conseil des ministres.

III. Au titre de la communication,

10. Le conseil a écouté une communication relative à la
situation de l’inclusion financière au 1er trimestre 2022 ;
présentée par le ministre de l’inclusion financière et de
l’organisation du secteur informel.

11. Cette communication a permis de relever que le Togo
affiche la troisième meilleure progression        de l’Union
économique et monétaire ouest-africaine en        matière de
progression des dépôts collectés.

12. De même, l’encours des crédits dans le secteur de la
microfinance s’est accru de 38,3 % pour se situer à 327,6
milliards de FCFA contre 247,6 milliards de FCFA l’année
dernière.

13. Cette progression vient conforter les actions du
gouvernement afin d’accélérer l’accès de toutes les
populations aux services financiers, conformément à l’axe 1 de
la feuille de route gouvernementale.
14. Toutefois, il est relevé que le taux brut de dégradation
du portefeuille s’est accru d’où la nécessité de mettre en
œuvre des réformes fortes pour l’assainissement du secteur
afin de consolider la dynamique observée en matière
d’inclusion financière.

IV. Au titre du séminaire,

15. Le conseil a suivi un séminaire sur la stratégie
d’assainissement et de supervision du secteur de la
microfinance au Togo.

16. Conformément à la réglementation communautaire en la
matière, cette stratégie vise à mettre en place les actions
permettant de renforcer le cadre d’exercice des activités des
systèmes financiers décentralisés (SFD) au Togo, d’accroître
les moyens de contrôle des activités menées ainsi que les
actions qui peuvent être prises.

17. La stratégie sera mise en œuvre sur une période de trois
ans. Elle permettra à notre pays de préserver ses acquis dans
le domaine de la finance inclusive, d’accroître les
performances de ce secteur au profit des populations les plus
exclues du système financier classique et de protéger les
populations vulnérables.

Fait à Lomé, le 31 août 2022

Le Conseil des Ministres

Togo : Adrien Beleki, nouveau
président du Cadre permanent
de concertation (CPC)

Le Cadre permanent de concertation (CPC) sera désormais dirigé
par le président de la Convergence patriotique panafricaine
(CPP), Adrien Beleki Akoueté (groupe extra-parlementaire).

Le renouvellement des membres du bureau du CPC a été effectué
ce mardi 23 août à Lomé conformément aux dispositions de
l’arrêté N°0021/MATDTT/2022 du 18 janvier 2022 portant
créations, attributions, organisation et fonctionnement dudit
Cadre. C’était au cours de la sixième réunion qui marque
également l’ouverture de la deuxième session de l’année, en
présence du ministre d’Etat, ministre de l’Administration
territoriale, de la Décentralisation et du Développement des
Territoires, Payadowa Boukpessi.

A la tête d’un bureau de 05 membres, Adrien Beleki Akoueté
(qui succède ainsi à Gerry Taama du NET) se chargera de
présider les réunions du CPC pour les trois prochains mois.

Cette nouvelle session qui s’ouvre sera consacrée aux
questions relatives aux politiques énergétiques, à la
protection de l’environnement et à l’inclusion financière. Les
acteurs politiques ont été à cet effet édifiés sur les
politiques énergétiques au Togo, à travers une présentation
effectuée par le ministre de l’Energie et des Mines, Mme Mila
Aziablé.

Voici la composition du nouveau bureau du CPC :
Président : Adrien Beleki Akoueté (groupe extra-parlementaire)

1er vice-président : Atcholi Aklesso (groupe de la majorité
parlementaire, UNIR)

2e vice-président : Innocent           Kagbara   (opposition
parlementaire, NET/PDP)

3e vice-président : Pacôme Adjourouvi (groupe des députés
indépendants à l’assemblée nationale)

Le poste permanent de rapporteur général est assuré par le
ministre de l’administration territoriale, Payadowa Boukpessi.

La Rédaction

Lutte contre le terrorisme au
Togo   :   Le   gouvernement
annonce une rencontre avec la
société civile

Dans ses stratégies de lutte contre le terrorisme, le
gouvernement togolais poursuit les actions de consultation
avec les différentes composantes de la vie sociologique du
pays. Une rencontre avec les organisations de la société
civile est annoncée dans les prochains jours.
Cette annonce intervient après les rencontres entre le
gouvernement et les partis politiques le 04 août dernier, et
ensuite avec les institutions de la République ce mardi 16
août à Lomé.

Les échanges portent généralement sur la situation sécuritaire
du pays, l’action du gouvernement, la manière dont les
opérations se déroulent, les mesures d’accompagnement des
populations de sorte à permettre à la fois d’être résistant
face à l’attaque, et d’être résilient pour ce qui concerne les
populations face au danger des attaques terroristes.

« La rencontre avec les institutions de la République est
indispensable parce que les institutions de la République ont
chacun un rôle qui concerne à la fois le développement du pays
mais également les questions de sécurité. Dans un schéma comme
celui-ci on a besoin de lois, de l’accompagnement des
juridictions, de la communication, de l’interaction avec les
médias, de la pédagogie qui doit se faire également dans cette
période. J’évoque souvent qu’on oublie que les groupes
terroristes ont également leurs services de renseignement, et
que la façon dont nous communiquons peut leur donner des
éléments », a expliqué le ministre des droits de l’homme
Christian Trimua (porte parole du gouvernement) au sortir de
la rencontre de mardi dernier.

« Les concertations se poursuivent. La prochaine étape une
réunion va être organisée avec la société civile également
pour échanger et voir comment dans ce schéma global de
résistance et de combat contre les groupes armés terroristes
qui interviennent sur nos frontières, la société civile peut
apporter sa contribution pour le meilleur de notre pays », a-
t-il ajouté.

« Nous sommes dans une région   dans laquelle un état d’urgence
sécuritaire est proclamé, qui   appelle à des restrictions d’un
certain nombre de liberté. La   Commission nationale des droits
de l’Homme a un travail de      monitoring à faire de sorte à
anticiper les possibles écarts qui peuvent intervenir et
permettre au gouvernement d’anticiper également tous ceux dont
les populations pourraient également souffrir et éviter cela.
Donc on est dans un rôle de concertation et de dialogue avec
les acteurs politiques d’une part, et avec les institutions
d’autres parts, et avec également les acteurs de la société
civile et les populations concernées », a précisé le ministre.

Au cours de ces concertations, des propositions sont également
recueillies en vue d’améliorer la stratégie de riposte contre
les attaques terroristes souvent menées par des groupes armées
contre le pays.

David S.

Terrorisme : Les conditions
d’une   meilleure  riposte,
selon Me Dodji Apévon

Au Togo, les questions liées à la lutte contre le terrorisme
préoccupent au plus haut sommet de l’Etat. Le sujet a déjà
fait l’objet d’une rencontre tenue la semaine dernière à Lomé
entre le gouvernement et la classe politique. Pour le
président du parti Forces Démocratiques pour la République
(FDR) Me Dodji Apévon (opposition), des conditions doivent
être remplies pour une mobilisation de tous les Togolais
contre ces menaces terroristes.

Face à la presse ce 10 août à Lomé, Me Dodji Apévon a fait
savoir que les conditions susceptibles de mettre tous les
Togolais en « ordre de bataille contre le fléau » devraient
prendre en compte la décrispation du climat politique dans le
pays, la révision profonde du cadre électoral, le respect des
libertés fondamentales, la lutte contre la pauvreté, et la
recherche des solutions urgentes à la vie chère.

Pour le président des FDR, « le tissu social dans le pays est
en lambeaux » et il faudra « engager des actions vigoureuses
et courageuses pour le recoudre ». Le parti note en effet
qu’il y a eu « des actes de mépris, de violations des
libertés, accompagnés par des violences souvent gratuites »
qui ont touché beaucoup de citoyens togolais dans leur chair
et dans leur âme avec de profondes frustrations politiques et
sociales.

Lire aussi : Lutte contre le Terrorisme : La DMK souhaite des
« discussions sérieuses » avec le régime de Faure Gnassingbé

Tout en exprimant son soutien à la mobilisation de tous les
Togolais contre ces menaces terroristes qui risque de saper le
fondement même de pays, le parti pense que la première mesure
à prendre par le Chef de l’Etat pour la décrispation du climat
politique dans le pays en vue d’un début de cohésion nationale
est « une loi d’amnistie pour permettre à tous les prisonniers
venant des partis politiques, de la société civile et des
syndicats de sortir de leur détention et à tous les exilés de
rentrer au bercail ».

Me Apévon a également invité le gouvernement à « être
conséquent avec lui-même en levant les interdictions des
activités des partis politiques et de la société civile pour
le retour à une vie politique normale au Togo ».

Lire aussi : Lutte contre le terrorisme au Togo : Rencontre
entre le Gouvernement et les acteurs des partis politiques
Il a en outre demandé le rétablissement de rétablir l’équité
dans l’organisation des élections pour donner une égale chance
à tous, avant de proposer d’autres mesures pour des solutions
urgentes à la vie chère : suspension (ou réduction) provisoire
des tarifs de péage, réduction conséquente de la Taxe sur les
véhicules à moteur (TVM), relèvement de la subvention des
produits pétroliers, la baisse des taxes à l’importation sur
les produits de premières nécessités, relèvement du Salaire
Minimum Interprofessionnel Garanti (SMIG) entre autres.

Le parti a également saisi l’occasion de cette sortie
médiatique pour condamné les attaques terroristes dont le Togo
est victime depuis quelques mois, et de saluer au passage
l’initiative du chef de l’Etat togolais Faure Gnassingbé de
créer une cohésion nationale pour une meilleure riposte contre
ce fléau.

La Rédaction

Lutte contre le Terrorisme :
La   DMK   souhaite   des   «
discussions sérieuses » avec
le régime de Faure Gnassingbé

« Aussi, longtemps, qu’il n’y aura pas de discussions
sérieuses sur les sujets préoccupants énoncés, la DMK et les
populations togolaises ne se sentiront pas concernées par
l’alliance nationale contre le terrorisme que tente de vendre
le régime », a indiqué la Dynamique Monseigneur Kpodzro (DMK)
au lendemain de la rencontre tenue jeudi dernier à la
Primature entre le Gouvernement et les acteurs des partis
politiques au sujet de la lutte contre le terrorisme au Togo.

Pour ce regroupement de l’opposition, cette réunion était
« une simple rencontre d’information que le régime a
organisée, mais qu’il tente déjà de présenter à l’opinion
publique nationale et internationale, comme une rencontre
d’échanges et de discussions, voire de dialogue avec la classe
politique de l’opposition ».

Les membres de la Dynamique Monseigneur Kpodzro accuse par
ailleurs le pouvoir de Faure Gnassingbé de chercher à
« instrumentaliser » la crise sécuritaire « en vue de divertir
les togolais et de se maintenir ».

Le regroupement ayant soutenu la candidature de l’opposant
Agbéyomé Kodjo à la présidentielle de 2020 a en outre indiqué
avoir saisi l’occasion de   la rencontre pour demander la
libération des détenus politiques, la levée des poursuites
contre les leaders de l’opposition et le règlement des
questions sources de frustration préjudiciables à l’unité, et
à la cohésion auxquelles le régime ne cesse d’appeler.

La coordinatrice de la DMK, Mme Brigitte Kafui Adjamagbo-
Johnson et ses camarades de lutte demandent au chef de l’Etat
de prendre des initiatives pour engager avec son opposition de
véritables discussions sur les enjeux vitaux des togolais et
du Togo.

Ces discussions permettront selon eux, d’aboutir à « un
sursaut patriotique sincère pour recoudre le tissu social et
faire face efficacement au problème d’insécurité ». Ils
estiment donc qu’un consensus national est nécessaire pour
résoudre cette crise sécuritaire.

Il faut souligner que la DMK était représentée à cette
rencontre par la CDPA, Le Nid, les Démocrates socialistes
africains (DSA) et Le Togo Autrement, sans le MPDD d’Agbéyomé
Kodjo et le BAC de Thomas Ntsoukpoé.

Selon une note du gouvernement, la rencontre a permis
d’informer la classe politique (pouvoir et opposition) sur le
sujet de la lutte contre le terrorisme, et de recueillir par
ailleurs leurs contributions dans l’objectif d’améliorer les
actions déjà mises en œuvre par le pays pour faire face aux
menaces terroristes.

La Rédaction

Côte d’Ivoire : Alassane
Ouattara accorde une grâce
présidentielle  à  Laurent
Gbagbo

Le chef de l’Etat ivoirien vient d’effectuer un geste
important geste politique dans le contexte de réconciliation
politique enclenchée fin 2020 dans le pays. Alassane Ouattara
a en effet accordé ce samedi 06 août, une grâce présidentielle
à   son   prédécesseur   et   ancien   rival,   Laurent   Gbagbo   à

l’occasion du 62 e anniversaire de l’indépendance de la Côte
d’Ivoire.

« Dans le souci de renforcer la cohésion sociale, j’ai signé
un décret accordant la grâce présidentielle à M. Laurent
Gbagbo. J’ai également demandé qu’il soit procédé au dégel de
ses comptes et au paiement de ses arriérés de rentes
viagères », a en effet indiqué Alassane Ouattara sur son
compte twitter.

L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo avait été condamné
en son absence (au moment où était en prison à la CPI à La
Haye) à 20 ans de prison en 2018 par la justice ivoirienne
dans l’affaire dite « du braquage de la BCEAO » survenue
pendant la crise post-électorale ivoirienne de 2010-2011.

Alassane Ouattara a par ailleurs annoncé avoir signé un décret
accordant une libération conditionnelle à deux anciennes
figures du dispositif militaire et sécuritaire du régime de
Laurent Gbagbo. Il s’agit notamment de l’ex-patron de la
Marine, le contre-amiral Vagba Faussignaux condamné à 20 ans
pour son implication dans la crise post-électorale de
2010-2011, et de l’ancien chef de l’escadron blindé de la
gendarmerie du camp d’Agban à Abidjan, le commandant Jean-Noël
Abéhi arrêté en 2013 et condamné pour complot.

Dans cette affaire de braquage de la BDEAO, Laurent Gbagbo est
accusé d’avoir fait ouvrir les coffres de la banque en pleine
crise post-électorale de 2010-2011.

Il faut rappeler que Laurent Gbagbo avait toujours rejeté sa
condamnation à 20 ans de prison par la justice ivoirienne dans
l’affaire du « casse de la BCEAO ». Il réclamait également
depuis son acquittement par la CPI que l’État ivoirien lui
verse les arriérés de rentes viagères dues aux anciens
présidents, et qui avaient été gelés lors de sa détention à La
Haye.
Dans le cadre du processus de réconciliation politique dans le
pays, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara ont déjà eu une
rencontre en tête à tête en juillet 2021. 14 juillet dernier à
Abidjan, les deux personnalités et l’ancien président Henri
Konan Bédié se sont également rencontre pour des discussions.

Au demeurant, Laurent Gbagbo a été gracié mais pas amnistié.

David S.
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