CAHIER DE REVENDICATIONS DU SECTEUR ÉVÉNEMENTIEL BELGE À L'ATTENTION DES AUTORITÉS FÉDÉRALES ET RÉGIONALES - 15 décembre 2020 - Febelux
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CAHIER DE REVENDICATIONS DU SECTEUR ÉVÉNEMENTIEL BELGE À L’ATTENTION DES AUTORITÉS FÉDÉRALES ET RÉGIONALES 15 décembre 2020 1 Event Confederation
SOMMAIRE PRÉSENTATION DU SECTEUR 3 La réalité d’aujourd'hui – témoignage d’un chef d’entreprise (Mail daté du 15-10-20) 5 OBJECTIF DU SOUTIEN DEMANDÉ 6 CHIFFRES SECTORIELS 7 MESURES DE SOUTIEN DEMANDÉES 11 Fédéral 11 Régional 13 Banques et compagnies d’assurances 14 REPRISE 15 Mesures de relance 15 Échelonnement de la reprise 15 Protocole 16 COORDONNÉES : 17 ANNEXES 18 Annexe 1 : ERMG – Covid-19 Dashboard of Economic Indicators 18 Annexe 2 : Enquête KdG 18 Annexe 3 : Étude Deloitte (ajoutée séparément) 18 Annexe 4 : Lettre Cabinet De Croo (ajoutée séparément) 18 2 Event Confederation
PRÉSENTATION DU SECTEUR ● L'Alliance temporaire des Fédérations de l'Événementiel évolue progressivement pour devenir l’Event Confederation (EC). L'objectif est d’avoir une portée aussi large que possible pour représenter efficacement le secteur événementiel belge, maintenant et à long terme. ● À terme, l’Event Confederation veut devenir une collaboration permanente entre : o ACC Belgium Association professionnelle des agences de communication et d’événements o BECAS Belgian Event Catering Association o BESA Belgian Event Supplier Association o FBPM Fédération Belge des Professionnels des mariages o FEBELUX Fédération professionnelle des salons, congrès et événements o FFMWB Fédération de festivals de musique Wallonie – Bruxelles o FMIV Fédération des festivals de musique en Flandre o HL Fédération professionnels des prestataires de mariage o UPT Union Professionnelle des traiteurs ● En temps normal, le secteur événementiel belge représente : o 77.000 événements par an o 3.200 entreprises o 80.000 travailleurs (50% salariés – 50% autres statuts) o 3% du PIB direct – 3% indirect o Pas de CP o Pas de codes Nace uniformes 3 Event Confederation
● 2020 o Aurait dû être : ▪ Le secteur était en pleine santé au 1er janvier 2020 ▪ 2020 devait être une année au top (Tokyo 2020 – l’Euro - …), après 2 à 3 années déjà excellentes o Mais ce que nous avons, c’est : ▪ Une chute vertigineuse du chiffre d’affaires ● BNB : 80% de chiffre d’affaires en moins 1 ● Enquête KdG : 70% de fournisseurs – 80% d’organisateurs 2 ▪ Les entreprises belges délocalisent vers l’étranger ▪ Les entreprises sont rachetées par des entreprises étrangères. ▪ Les premiers touchés, les derniers à reprendre ● De plus o Tant qu’il y a des restrictions, le secteur ne peut pas fonctionner de manière rentable o Il faut compter un délai de minimum 3 à 6 mois pour les plus grands événements avant de pouvoir se mettre en place 1 Annexe 1 – ERMG – Covid-19 Dashboard of Economic Indicators 2 Annexe 2 – Étude KdG Infographic 4 Event Confederation
La réalité d’aujourd'hui – témoignage d’un chef d’entreprise (Mail daté du 15-10-20) Cher Stijn, cher Bruno, Hélas, les diverses autorités n’ont encore donné que peu voire aucune suite à l’étude Deloitte et j’ai l’impression qu’ils sous- estiment la gravité de notre situation, surtout à présent que la crise sanitaire reprend de l’ampleur et que les mesures se durcissent un peu partout. Les perspectives pour les grands événements semblent plus compromises que jamais. Nous comprenons parfaitement que les moyens du gouvernement sont limités et que les secteurs sont nombreux à avoir besoin de soutien mais actuellement, notre situation (stageco belgium nv) et par extension celle de tout le secteur événementiel belge est loin d’être réglée. En tant que (P)ME flamande avec une centaine de salariés fixes, nous avons réalisé en 2019 un chiffre d’affaires d’environ 38 M €, dont 18 % via des clients belges qui eux réalisent beaucoup de projets à l’étranger. Au total, nous réalisons environ 85 % de notre chiffre d’affaires belge à l’étranger. Nous avons aussi des filiales aux Pays-Bas, en Allemagne, en France et aux USA, qui ont totalisé ensemble environ 30 M € de chiffres d’affaires. Cette année, nous sommes retombés à 10% de ce montant, en majeure partie réalisés entre janvier et mars - avant la crise du coronavirus, donc. Depuis mi-mars, la majorité de nos salariés belges sont au chômage technique, à l’exception du fonctionnement indispensable, pour rédiger les offres et effectuer les études préliminaires nécessaires, et pour les quelques projets que nous avons pu réaliser. Nous n’avons pu fournir aucun travail à nos sous-traitants habituels (environ 250 personnes lors d’un été normal). Dans notre filiale néerlandaise (28 salariés), la situation est similaire mais nos collaborateurs continuent à être payés et nous recevons une aide pour cela (approximativement 90 % des coûts salariaux) de la part du gouvernement néerlandais via le régime temporaire NOW : https://www.rijksoverheid.nl/onderwerpen/coronavirus-financiele-regelingen/overzicht-financiele- regelingen/now/algemene-informatie-over-now3-vanaf-oktober-2020. Cette mesure est en vigueur jusqu’au 1/7/2021 avec un soutien dégressif jusqu’à 60 % durant la dernière période. Cela nous permet d’employer nos salariés pendant cette période pour effectuer des améliorations au niveau organisationnel, réaliser des offres et des études préliminaires... Tout cela indemnisé en grande partie par le gouvernement. En Belgique, nous devons payer l’intégralité nous-mêmes et les salariés quittent la société car ils ne s’en sortent pas avec leur indemnité de chômage. Pour nous, le mieux est de mettre nos clients en relation avec notre filiale néerlandaise, où nous pouvons les aider pour un coût beaucoup moins élevé et leur fournir les études préliminaires et des remises de prix qu’ils demandent. Dès que ces projets pourront se concrétiser (dans l’après-corona), nous continuerons à faire le suivi depuis là-bas et ces clients (de même que leurs projets) resteront dans notre filiale néerlandaise. De plus, il existe aussi aux Pays-Bas une intervention supplémentaire pour les charges fixes (mesure TVL :https://www.rijksoverheid.nl/onderwerpen/coronavirus-financiele-regelingen/overzicht-financiele- regelingen/tvl#:~:tekst=De%20Tegemoetkoming%20Vaste%20Lasten%20(TVL,subsidie%20voor%20hun%20vaste%20lasten.) q ui permet aux entreprises d’obtenir jusqu’à 320.000 € de soutien pour leurs coûts fixes constants (loyer, …). Au sein du groupe Stageco, nous sommes donc contraints de transférer les activités commerciales et d’amélioration interne vers nos filiales étrangères, car les coûts y sont sensiblement moins élevés. Par conséquent, ces filiales seront prêtes à reprendre dès la fin de la crise, mais la maison mère belge, non. De plus, sur le marché dans sa globalité, nos concurrents étrangers sortiront eux aussi de la crise plus forts que nous. Aux Pays-Bas et en Allemagne, des mesures de soutien sont assurées jusqu’en juillet/décembre 2021. Ici, tout ce qu'on nous offre, c’est le chômage technique (c’est-à-dire être payé pour ne pas travailler) jusque fin 2020 (prolongé entre-temps jusqu’au 31/03/2021). Et pour la suite ? Nous ne sommes pas très optimistes quant à l’avenir car clairement, les gros événements vont rester interdits un bon moment encore et nous constatons déjà que les entreprises étrangères sont capables de réaliser le peu de projets qu’il reste pour bien moins cher que nous, puisqu’une grande partie de leur personnel et de leurs frais généraux bénéficie de soutien alors que nous, nous payons tout nous-mêmes. Pouvez-vous faire valoir qu’ici aussi, nous aurions bien besoin d’un soutien similaire plutôt que d’être contraints de transférer de plus en plus d’activité vers l’étranger et que dès que le chômage technique s’achèvera, nous n’aurons pas d’autre choix que de laisser partir beaucoup de nos salariés ? Stageco est un des leaders mondiaux dans le domaine des scènes et des structures temporaires pour les artistes internationaux, les festivals, les défilés de monde... Nos racines sont en Flandre mais hélas nous étouffons ici et nous plions sous la crise sanitaire actuelle. Merci d’avance de reprendre ceci dans vos discussions. Cordialement, Tom Bilsen Operations Director - Stageco Belgium NV 5 Event Confederation
OBJECTIF DU SOUTIEN DEMANDÉ ● Maintien maximal de l’emploi pour les 80.000 personnes de l’industrie belge du divertissement. ● Préservation du savoir-faire au niveau mondial en Belgique. Jamais les Jeux Olympiques ne pourraient avoir lieu, où que ce soit dans le monde, sans la collaboration des Belges. ● Maintien de la position concurrentielle par rapport à l’étranger ● Nous pouvons contribuer à la santé de la population. Les événements sont une part importante du tissu social et du bien-être psychologique de la population. C’est peut- être impossible actuellement en raison des mesures imposées, mais si nous ne soutenons pas les entreprises maintenant, il pourrait ne plus y en avoir du tout à l’avenir. ● Le secteur peut épauler le gouvernement : o Aide au secteur des soins de santé ▪ Maisons de repos ▪ Hôpitaux ▪ Centres de test ▪ Centres de vaccination (salles – matériaux – collaborateurs - …) ▪ … o Gestion des foules aux endroits très fréquentés (rues commerçantes – quartiers festifs - …) o Communication ciblée : notre secteur sait comment communiquer efficacement et rapidement avec les jeunes et a en outre la crédibilité pour le faire. 6 Event Confederation
CHIFFRES SECTORIELS 3 3 Basés sur l’étude de Deloitte – septembre 2020 (annexe 3) 7 Event Confederation
Les tableaux ci-dessus nous montrent que : ● Les coûts fixes pour l’année fiscale 2020 sont de € 880M, dont : o € 777M de coûts fixes o € 102M de charges financières dues aux institutions financières ● Ces charges fixes sont réparties comme suit : o 68% des entreprises ont moins de € 500K de charges fixes sur base annuelle. En revanche, ces entreprises ne représentent que 12% du chiffre d'affaires annuel du secteur. o 20% des entreprises génèrent 78% du chiffre d’affaires. o 3% des entreprises ont plus de € 5M de charges fixes sur base annuelle mais génèrent 34% du chiffre d’affaires annuel Si ces chiffres nous apprennent une chose, c’est que la structure pyramidale de notre secteur est néfaste pour les entreprises dans la crise actuelle. Le soutien financier doit être adapté selon et en fonction des besoins de chaque entreprise. Pour les montants forfaitaires, la dispersion est trop importante, ce qui fait que les ressources publiques ne seraient pas utilisées de manière efficace. Dans quelques semaines, nous serons en 2021, les frais fixes de € 880 millions pour 2021 vont encore venir s’ajouter à tout cela. En tant que secteur, nous savons que les activités vont aussi être fortement impactées en 2021. Mais nous ne savons pas sur quel soutien nous pouvons compter. 8 Event Confederation
Le soutien dont bénéficient les entreprises événementielles belges est dérisoire par rapport au soutien déjà accordé à l’étranger. Concrètement, les entreprises néerlandaises ont aujourd’hui déjà l’assurance d’un maximum de € 320.000 jusque fin juin 2021 et les entreprises événementielles allemandes ont déjà obtenu jusqu’à € 150.000 + Überbrückungshilfe (l’Allemagne s’efforce de compenser au total 70% des frais généraux du 16 mars au 31 décembre) (https://www.ueberbrueckungshilfe- unternehmen.de/UBH/Navigation/DE/Novemberhilfe/novemberhilfe.html). Sans parler du système de subvention salariale plus intéressant mis en place, par exemple, aux Pays-Bas. Ce gigantesque déséquilibre en matière de soutien comporte beaucoup de risques : 1. voir des entreprises couler par manque de soutien 2. voir des entreprises étrangères concurrencer les entreprises belges sur leur propre marché 3. Voir en dernier lieu des entreprises délocaliser à l’étranger 9 Event Confederation
La récente enquête de l’ERMG et les perspectives fournies par Graydon illustrent plus en détails la situation en matière - d’investissements - de menace de faillites - d’impact sur l’emploi - de perte de chiffre d’affaires 10 Event Confederation
MESURES DE SOUTIEN DEMANDÉES Fédéral ● Prolongation du chômage temporaire Corona jusque fin 2021 o Possibilité de relever le plafond brut pour que les gens qui coûtent plus à la société conservent plus en net. Cela afin de limiter la fuite des talents. o Transformation du Chômage Temporaire Corona en subvention salariale (selon l’exemple des Pays-Bas – principe NOW) pour que les salariés restent actifs et impliqués. ● Ajustement du double droit passerelle sans restriction en cas de bénéfices durant cette période. Le système pour les mois d’octobre, novembre et décembre ne tient pas compte du principe d’égalité. Nous renvoyons vers l’annexe 4. ● Primes de soutien sur mesure pour couvrir les charges fixes de l’entreprise. Pas d'hélicoptère monétaire forfaitaire, donc, mais une aide adaptée au format et aux besoins de chaque entreprise, avec un système de contrôle strict afin que cet argent revienne aux bons intervenants. Le système néerlandais TVL en est un bon exemple. ● Étendre le principe de Carry-back de l’impôt sur les bénéfices à plusieurs années, pas seulement 2019 mais aussi avant cela. Une méthode pourrait être de décider que le nombre d’années d’impact de la crise déterminerait le nombre d’années d’accès au Carry-back. ● Reconstitution de réserve. Dans les années à venir, laisser les entreprises reconstituer leurs réserves jusqu’au niveau de décembre 2019, sans les taxer. ● Exonération des charges ONSS tant que l’organisation d’événements est soumise à des restrictions, conformément à l’exonération du troisième trimestre ● Solution pour les coûts résiduels du chômage temporaire en 2020 et 2021 sans distinction de CP o 13ème mois o Pécule de vacances et double pécule de vacances o Avantages (assurance – téléphone – voiture de société - …) ● Éviter des faillites organisées par le gouvernement o Report supplémentaire (jusque 36 mois après la reprise complète) ou exonération ▪ Cotisations sociales ▪ TVA ▪ Cotisations indépendants ▪ Précompte immobilier (avec répercussion vers le locataire le cas échéant) ▪ Précompte mobilier ● Nous demandons aussi une attention particulière pour les statuts vulnérables et précaires, comme les payrollers. Ils sont encore beaucoup trop nombreux à rester sur la touche. Une prime corona unique pour la Culture (Flandre), c’est un soutien mais ce n’est pas suffisant. 4 Annexe Lettre Cabinet De Croo 24 novembre 2020 11 Event Confederation
● Solution pour le cash burn dès la reprise des activités. À ce moment-là, il leur faudra sortir leur personnel du chômage temporaire, mais les finances ne suivront que des mois plus tard. ● La distanciation sociale implique d’avoir recours à de plus grandes salles pour une même capacité. Par conséquent, les frais de location sont plus élevés pour des revenus égaux. Le gouvernement ne peut-il pas soutenir l’entrepreneuriat en intervenant dans la location de la salle ? Dans de nombreux cas, c’est une institution publique qui est propriétaire. À cause de la DS, une partie des tickets ne peut pas être vendue, le gouvernement pourrait aussi intervenir à ce niveau (comme aux Pays-Bas). ● Adaptation Pro Rato o Taxe de circulation o Taxe provinciale o Zones à Faibles Émissions o Sabam o … ● Adapter le remboursement par l’organisateur o Tickets encore 1 an avant remboursement obligatoire > cette mesure expire le 1/1/21 o Salons argent des exposants > pas d’acomptes à payer ● Modifier la législation sur les voyages à forfait pour en exclure les événements. 12 Event Confederation
Régional ● Primes de soutien sur mesure pour couvrir les charges fixes de l’entreprise (donc avec un plafond plus élevé qu’actuellement) et proportionnelles à ce qui se fait dans les pays voisins. Trouver aussi une solution pour les grandes entreprises qui, à cause de ce plafond, n’obtiendront très probablement pas un soutien suffisant via la solution de base. La diversité au niveau format est immense (voir page 6). Il est primordial que les grandes entreprises disposent aussi d’un soutien sur mesure en fonction de leur taille et de leur structure de coûts. ● Étant donné les périodes utilisées pour le soutien déjà mis en place (Mécanisme de protection flamand I et II) en 2020 (1/08/2020 – 31/12/2020), de nombreux acteurs du secteur se retrouvent exclus. Un soutien rétroactif pour toute la partie de 2020 où nos entreprises sont restées inactives est indispensable, naturellement avec un correctif selon ce qui a déjà été payé. Ce soutien devrait s’aligner sur les montants des aides dans les pays voisins, de manière à ne pas compromettre davantage notre compétitivité. ● Confirmer que, comme promis en novembre 2020, le soutien restera d’application en 2021, tant que des restrictions seront imposées, à l’image de ce qui se fait à l’étranger. ● Solution pour les coûts résiduels du chômage temporaire o 13ème mois o Pécule de vacances o Avantages (assurance – téléphone – voiture de société - …) ● Formations gratuites ou à prix très réduit pour notre personnel pendant la période de chômage temporaire. Cela a déjà démarré en Flandre et en Wallonie. Nous demandons à ce que cela suive à Bruxelles. ● La distanciation sociale implique d’avoir recours à de plus grandes salles pour une même capacité. Par conséquent, les frais de location sont plus élevés pour des revenus égaux. Le gouvernement ne peut-il pas soutenir l’entrepreneuriat en intervenant dans la location de la salle ? Par ex. une intervention dans le précompte mobilier ? Dans de nombreux cas, c’est une institution publique qui est propriétaire. ● Prolongation du prêt au bail commercial ● Prolongation et ajustement du régime de garantie des acomptes (Fl) de sorte que les événements corporate puissent aussi bénéficier de cet arrangement avantageux. Nous estimons aussi que le plafond d’aide européen de € 800.000 ne devrait plus s’appliquer et ne suffit pas pour les grands événements Il faut veiller à ce que ces acomptes soient aussi répartis proportionnellement à l’ensemble de la chaîne, des fournisseurs aux freelances. ● Fournir une garantie ou une assurance pour le secteur (BXL & Wal) ● Démanteler les services de prêts pour concurrence déloyale et les remplacer par des chèques de prêt auprès des fournisseurs locaux 13 Event Confederation
Banques et compagnies d’assurances Nous demandons aussi aux banques de se montrer solidaires. Nous sommes le secteur qui divertit leurs clients mais sans leur solidarité et leur engagement, cela ne sera pas/plus possible. En 2008, la société a volé au secours des banques, il est temps aujourd’hui pour les banques d’aider à sauver la vie sociale de la société. Les montants d'intérêts financiers de notre secteur s’élèvent à € 102 M, rien que pour 2020. Les banques – sociétés de leasing – compagnies d’assurances doivent se baser sur la santé financière des entreprises événementielles en février 2020 et non sur la situation actuelle. Bien sûr, les entreprises se portent beaucoup moins bien actuellement. Précisément à cause d’un soutien insuffisant et inadapté et surtout sans perspectives économiques. Concrètement, nous demandons : ● Une prolongation générale du moratoire sur le remboursement de capital jusqu’au moment où toutes les restrictions seront levées ● Une prolongation du ‘bazooka bancaire’ garanti par l'État o Option 1 (préférence) ▪ Prolongation du délai de 1 an (grandes entreprises) et 3 ans (PME) à minimum 5 à 10 ans pour toutes les entreprises ▪ Exonération (partielle) des montants d’intérêts pour 2020 & 2021 ▪ La Flandre pourrait proposer de se porter garante o Option 2 (alternative) ▪ Prolongation du délai de 1 an (grandes entreprises) et 3 ans (PME) à minimum 5 à 10 ans pour toutes les entreprises ▪ Le gouvernement bloque les intérêts à un taux très bas mais fixe. Comme les banques peuvent emprunter à taux négatif, elles gagnent tout de même encore de l’argent avec ces emprunts. ● Retirer le secteur événementiel de la ‘liste noire’ pour cause d’encadrement insuffisant, d’un danger trop important et donc jugé trop risqué. ● Plus d’avances sur l’assurance accidents de travail pendant le chômage temporaire ● Suspension des paiements du matériel de leasing tant qu’il n’est pas utilisé. Nous pensons ici au matériel roulant - matériel AV - ... ● Contraindre les compagnies d’assurances à proposer une solution abordable pour les annulations futures, incluant les pandémies. 14 Event Confederation
REPRISE Mesures de relance ● Déductibilité des événements o 100% de déductibilité pour tous les événements business, à prolonger sur 2021 et 2022 o Augmentation de la déductibilité à 120% pour les événements écologiques ▪ Défi : comment mesurer et attester cela ● TVA o De 6% à 0% sur les tickets pour les événements o De 12% à 6% sur le catering lors des événements o TVA 100% déductible sur les événements pour le personnel, y compris quand il y a plusieurs événements sur une même période imposable, frais de catering incl. o De 21% à 6% sur les événements privés o De 21% à 6% sur les boissons lors des événements o Report du traitement de la TVA jusqu’à la période de l’événement o Autorisation récurrente de remboursement de la TVA mensuelle au lieu de trimestrielle ● Étendre le Tax Shelter pour les arts de la scène aux productions événementielles ● Faire bénéficier les exposants qui participent à des salons en Belgique d’un soutien financier égal de la part de FIT – AWEX – Brussels Invest que lors d’événements à l’étranger. ● Augmentation de la déductibilité fiscale du sponsoring ● Soutien franc et répété de la part des politiques affirmant la sécurité des organisations ● Campagne de soutien de la part des pouvoirs publics o Les événements sont sûrs o Profitez des événements Échelonnement de la reprise ● Cadre uniformisé dans tout le pays ! ● Assouplissements en phases o Debout avec masque o Tests (rapides) o App ● Planifier la distribution de vaccins pour que nous puissions nous montrer réactifs o Quel sera le calendrier ? o À partir de quel pourcentage de vaccinés les mesures restrictives pourront-elles être progressivement levées ? ● Rencontrer le secteur pour mettre au point un plan pour l’été 2021, crucial pour l’avenir de nombreuses entreprises. Sans un plan échelonné clair établi bien à l’avance, l’été 2021 risque d’être compromis. Les événements demandent minimum 3 mois de préparation, les événements d’envergure internationale demandent minimum 6 mois de préparation et des perspectives claires. 15 Event Confederation
Protocole ● Les salons restent sous le protocole commercial et ne sont donc pas soumis au protocole événementiel. ● Scission au sein du protocole : o Événements privés Réunions dans la sphère privée (Famille – amis – loisirs - …) o Événements publics Événements ‘publics’ payants ou gratuits (Salons – sport – concerts - …) o Événements publics à caractère privé Corporate events (Salons - séminaires – congrès – lacements – fêtes du personnel – teambuildings - …) ● Intégrer la fonction de Covid officer pour garantir l’application stricte des mesures ● Communication claire par rapport aux déplacements o Essentiels o Professionnels 16 Event Confederation
COORDONNÉES : Bruno Schaubroeck Bruno@event-confederation.be 0475 288 304 Stijn Snaet stijn@event-confederation.be 0475 703 676 17 Event Confederation
ANNEXES Annexe 1 : ERMG – Covid-19 Dashboard of Economic Indicators Annexe 2 : Enquête KdG Annexe 3 : Étude Deloitte (ajoutée séparément) Annexe 4 : Lettre Cabinet De Croo (ajoutée séparément) 18 Event Confederation
Annexe 1 19 Event Confederation
Annexe 2 20 Event Confederation
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