Cartier et les arts de l'Islam- Aux sources de la modernité - Musée des Arts Décoratifs
←
→
Transcription du contenu de la page
Si votre navigateur ne rend pas la page correctement, lisez s'il vous plaît le contenu de la page ci-dessous
Cartier et les arts de l’Islam – Aux sources de la modernité Dossier Étui à cigarettes (détail), Cartier, Paris, 1930, Or, platine, lapis-lazuli, turquoises, diamant. Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier de presse — 20 fév 2022 21 oct 2021 Exposition coproduite par le Musée des Arts Décoratifs, Paris et le Dallas Museum of Art, avec la collaboration exceptionnelle du musée du Louvre et le soutien de la Maison Cartier.
Sommaire → Communiqué de presse → Présentation du catalogue → Extraits du catalogue → Textes de salles → Scénographie → Activités pour le public → Infos pratiques
Communiqué de presse – Elle revient notamment sur le contexte parisien de l’époque et les figures de Louis et Jacques Cartier, petits- fils du fondateur, qui ont joué un rôle significatif dans la naissance d’une DOSSIER DE PRESSE esthétique nouvelle empreinte de modernité. La scénographie de l’exposition est confiée au Cabinet d’architecte américain DS+R (Diller Scofidio + Renfro). 1. 1. Diadème — Le Musée des Arts Décoratifs présente, Cartier, Londres du 21 octobre 2021 au 20 février 1936 2022, « Cartier et les arts de l’Islam. Platine, diamants, Aux sources de la modernité », turquoises coproduite par le Musée des Vincent Wulveryck Arts Décoratifs, Paris et le Dallas Collection Cartier Museum of Art, avec la collaboration © Cartier exceptionnelle du musée du Louvre et le soutien de la Maison Cartier. 2. Ceinture de cour — Cette exposition montre les influences Inde ou Iran des arts de l’Islam sur la production xviie siècle de bijoux et d’objets précieux Soie, fils d’argent de la Maison de haute joaillerie, du début Paris, musée du Louvre, du xxe siècle à nos jours. département des Arts Plus de 500 pièces – bijoux et objets de l’Islam de la Maison Cartier, chefs-d’œuvre © 2007 de l’Art islamique, dessins, livres, musée du Louvre / photographies et documents d’archives – Raphaël Chipault retracent ainsi l’origine de cet intérêt pour les motifs orientaux. 2.
Créée en 1847 par Louis-François Cartier, la Maison est initialement spécialisée en vente de bijoux et d’objets d’art. Son fils Alfred reprend la direction de l’activité en 1874 et y associe son fils aîné Louis en 1898. Cartier conçoit alors ses propres bijoux tout en poursuivant une activité de revente de pièces anciennes. 3. Panneau Au début du xxe siècle, Louis Cartier est de revêtement — à la recherche de nouvelles sources Iran d’inspiration. Paris est alors le haut lieu Fin xive - xve siècle du commerce de l’art islamique et c’est Mosaïque de céramique certainement au travers des grandes Paris, musée du Louvre, expositions organisées à Paris, au Musée département des des Arts Décoratifs en 1903 puis à Munich Arts de l’Islam, dépôt en 1910, que Louis découvre avec passion du Musée des Arts ces formes nouvelles qui imprègnent Décoratifs, Paris progressivement la société française. Photo © Musée du Louvre, Dist. RMN- À travers un parcours thématique Grand Palais / et chronologique décliné en deux volets, Raphaël Chipault l’exposition retrace, dans une première 4. partie, l’origine de cet intérêt pour les 4. Projet de poudrier — arts et l’architecture de l’Islam à travers Dès l’introduction, le visiteur est plongé le contexte culturel parisien du début du xxe au cœur des formes et des motifs : trois DOSSIER DE PRESSE Cartier, Paris Vers 1920 et explore le climat de création autour des créations emblématiques de la Maison Crayon graphite, encre dessinateurs et des ateliers, à la recherche Cartier sont mises en regard de chefs- de Chine et gouache sur de leurs sources d’inspiration. La seconde d’œuvre des arts de l’Islam. Tout au long papier transparent partie illustre le répertoire de formes de la galerie nord, l’enfilade de salles Archives Cartier Paris inspiré par les arts de l’Islam depuis invite à explorer le processus de création, © Cartier le début du xxe siècle jusqu’à nos jours. à la recherche des premières sources d’inspiration des bijoux. Les ouvrages conservés dans la bibliothèque de Louis Cartier et la collection d’art islamique qu’il a réunie sont autant de ressources rendues accessibles aux dessinateurs. La collection personnelle de Louis, reconstituée grâce aux archives de la Maison, est ici présentée au travers de plusieurs chefs- d’œuvre réunis pour la première fois depuis la dispersion de la collection. Parmi les dessinateurs, figure au premier rang Charles Jacqueau, dont le fonds de dessins est ici présenté grâce au prêt exceptionnel du Petit Palais, musée des Beaux-arts de la Ville de Paris. L’exposition se poursuit avec les voyages que Jacques Cartier entreprend notamment en Inde, en 1911, pour rencontrer les princes de la péninsule. Le commerce des pierres précieuses et des perles ouvre à Jacques Cartier la voie vers ce pays. Ils lui permettent de développer la clientèle des maharadjahs et de collecter des bijoux anciens et contemporains, pour les revendre en l’état, s’en inspirer ou les recomposer au sein de créations nouvelles. 3.
Célèbre pour sa production de bijoux de style guirlande, la Maison Cartier développe, dès 1904, des pièces dont les lignes s’inspirent des compositions géométriques issues des arts de l’Islam découvertes au travers des livres d’ornements et d’architecture. Décors de briques émaillées originaires d’Asie centrale, merlons à degrés… constituent les bases d’un répertoire précurseur qualifié plus tard d’« art déco » – en référence à l’Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes de Paris en 1925 – et qui très tôt a fait entrer la Maison dans la modernité. La production de la Maison sous la direction artistique de Louis Cartier est notamment marquée par une inspiration issue du monde iranien DOSSIER DE PRESSE et des arts du livre. Les motifs qui ornent les reliures – médaillon central cerné 5. de fleurons et d’écoinçons – sont repris parfois en l’état, mais ils sont plus souvent 5. Pyxide — Ces différentes sources d’inspiration décomposés et recomposés de manière Sicile et les bijoux orientaux qui enrichissent à créer un motif dont la source devient xve siècle les stocks de la Maison contribuent illisible à tout œil non exercé. C’est le cas Ivoire (éléphant), alliage au renouvellement des formes mais des mandorles, palmettes, fleurons, de cuivre aussi des techniques de fabrication. rinceaux, sequins, ondulations, écailles… Présentée à l’exposition Les aigrettes, les pompons, les bazubands Louis innove par de nouvelles associations des Arts musulmans, (bracelet allongé fixé sur le haut du bras) de couleurs et de matières, mariant le lapis Paris, Musée des Arts sont déclinés à l’envi et adaptés dans lazuli et la turquoise, associant le vert du Décoratifs, 1903 leurs formes, leurs couleurs et leurs jade ou de l’émeraude au bleu du lapis Paris, musée du Louvre, matières au goût du jour. La flexibilité des lazuli ou du saphir pour créer son célèbre département des Arts bijoux indiens donne naissance à des « décor de paon ». de l’Islam innovations techniques, de nouvelles Photo © Musée montures et assemblages. L’intégration du Louvre, Dist. RMN- de parties de bijoux, de fragments d’objets Grand Palais / islamiques, désignés comme « apprêts », Benjamin Soligny / et l’utilisation de textiles orientaux pour Raphaël Chipault créer des sacs et accessoires constituent également l’une des marques de création 6. Étui à cigarettes de la Maison en ce début de xxe siècle. Persan — Cartier, Paris La seconde partie de l’exposition est 1924 entièrement consacrée, dans la galerie Or, onyx, émail sud, au répertoire des formes inspirées par Nils Herrmann les arts de l’Islam, à travers, notamment, Collection Cartier des œuvres du Musée des Arts Décoratifs © Cartier et du musée du Louvre. La plupart de ces œuvres ont été présentées lors des premières expositions consacrées aux arts de l’Islam, alors certainement vues par les dessinateurs de la Maison ou connues par 6. eux au travers des publications conservées dans la bibliothèque de Louis Cartier.
Sous la direction artistique de Jeanne Toussaint, le style de la Maison laisse place, dans les années 1930, à de nouvelles formes et associations de couleurs inspirées essentiellement du monde indien. Tutti Frutti, sautoirs, bijoux en volume caractérisent le style 7. Collier draperie — hautement reconnaissable de la Maison Cartier, Paris, commande et ses nouvelles productions qui émaillent de 1947 la seconde moitié du xxesiècle. Or, platine, diamants, améthystes, turquoises L’espace central de la nef complète Commande du duc ce parcours avec des dispositifs digitaux de Windsor pour élaborés avec les équipes d’Elizabeth la duchesse de Windsor Diller, du studio DS+R, destinés à apporter Nils Herrmann une autre dimension aux bijoux. Collection Cartier Studio Gérard © Cartier Parfois aisément identifiables, d’autres fois décomposés et recomposés 8. Ornement de tête — jusqu’à rendre leur source intraçable, Cartier, New York, les motifs et les formes issus des arts Vers 1924 et de l’architecture de l’Islam intègrent Platine, or blanc, or rose, le langage stylistique des dessinateurs diamants, plumes jusqu’à constituer encore à ce jour Marian Gérard une partie du répertoire de la Maison, Collection Cartier qu’illustrent des pièces de joaillerie © Cartier contemporaine qui achèvent ce parcours. DOSSIER DE PRESSE 8. Pour la première fois, le processus de création d’une grande Maison de joaillerie est mis en lumière. La grande richesse des archives, les nombreux dessins et le fonds photographique ont permis de retrouver la source originelle de nombreuses créations de Cartier et de comprendre l’important impact de la découverte des arts de l’Islam sur la Maison au début du xxe siècle. Le Musée des Arts Décoratifs a ouvert la voie à ces recherches spécifiques lors de l’exposition « Purs décors ? Arts de l’islam, regards du xixe siècle » en 2007, au moment même où ses collections rejoignaient celles du musée du Louvre, pour former, grâce à un dépôt de grande ampleur, le département des Arts de l’Islam, inauguré en 2012. Ces recherches sont aujourd’hui approfondies dans le domaine de la bijouterie et joaillerie à travers l’histoire créative de la Maison Cartier. — 7.
Présentation du catalogue – LE LIVRE Créée en 1847, la Maison Cartier est initialement spécialisée dans la vente de bijoux et d’objets d’art. Dans les premières décennies du xxe siècle, elle commence à concevoir ses propres bijoux et les petits-fils du fondateur, Louis et Jacques, sont à la recherche de nouvelles sources d’inspiration. Leur découverte des arts de l’Islam à l’occasion de grandes expositions organisées à Paris et à Munich en 1903 et 1910 joue alors un rôle significatif DOSSIER DE PRESSE dans la naissance d’une esthétique renouvelée, empreinte de modernité. En quête de pierres précieuses et de perles, Jacques Cartier se rend en Inde où il collecte des bijoux anciens et contemporains, pour les revendre en l’état, s’en inspirer ou les recomposer au sein de créations nouvelles. LES AUTEURES Chefs-d’œuvre de l’art islamique, dessins, livres d’ornements et d’architecture, photographies et documents d’archives Sous la direction de Heather Ecker, nous plongent dans le processus Judith Henon-Raynaud, Évelyne Possémé créatif à la recherche des sources et Sarah Schleuning. d’inspirations originelles des bijoux et objets de la Maison Cartier. Heather Ecker, The Marguerite S. Hoffman Les différentes sources d’inspiration and Thomas W. Lentz Curator of Islamic et les bijoux orientaux qui enrichissent and Medieval Art au Dallas Museum of Art les stocks de la Maison contribuent Judith Henon-Raynaud, conservatrice au renouvellement des formes : en chef du patrimoine, adjointe mandorles, palmettes, fleurons, rinceaux, à la directrice du département des Arts ocelles, tigrures, écailles, etc., constituent de l’Islam du musée du Louvre un vaste répertoire de motifs dans lequel Évelyne Possémé, conservatrice puisent les dessinateurs de la Maison. en chef du département Bijoux anciens Louis Cartier innove aussi par de nouvelles et modernes au Musée des Arts Décoratifs associations de couleurs et de matières Sarah Schleuning, The Margot B. Perot (lapis-lazuli et turquoise, jade Senior Curator of Decorative Arts ou émeraude et saphir...) et par l’emploi and Design au Dallas Museum of Art de techniques de fabrication inspirées du monde indo-persan. Parfois aisément 320 pages identifiables, d’autres fois décomposés 550 illustrations et recomposés jusqu’à rendre leur Format : 23 x 29 cm source intraçable, les motifs et les Relié cartonné formes issus des arts et de l’architecture 49 euros de l’Islam intègrent le langage stylistique ISBN : 978-2-916914-96-1 des dessinateurs jusqu’à constituer Éditions du Musée des Arts Décoratifs encore à ce jour une partie du répertoire de la Maison.
Extraits du catalogue – 9. Coffret — Iran, xıxe siècle Bois et marqueterie de bois teinté, d’ivoire et de métal (khatamkari) Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam Dépôt du Musée des Arts Exercices d’admiration : Décoratifs, Paris les arts de l’Islam, le musée et le joailler © Musée du Louvre, Olivier Gabet, directeur du Musée des Arts Dist. RMN Grand Palais / Décoratifs Hervé Lewandowski 10. Nécessaire — « Le savoir acquis dans un pays étranger Cartier Paris, 1924 peut être une patrie et l’ignorance peut Or, platine, nacre, être un exil vécu dans son propre pays » : les mots d’Averroès ne résonnent-ils DOSSIER DE PRESSE turquoises, émeraudes, perles, diamants, émail pas aujourd’hui avec une acuité parfaite, Nils Herrmann près de neuf siècles après la naissance Collection Cartier de ce juriste et philosophe musulman © Cartier né à Cordoue ? 10. Plus que jamais, notre époque a besoin de connaissance et de réflexion, de remise en perspective et d’intelligence, de beauté et de poésie aussi. En quelques décennies, l’historiographie n’a eu de cesse d’écrire, avant même la popularisation progressive de la notion de « globalisation », une vision du monde en mouvement, dont témoigne avec éclat l’Histoire du monde au xve siècle publiée en 2009 sous la direction de Patrick Boucheron. L’histoire de l’art n’a pas été insensible à ce phénomène, elle a même puissamment contribué à son épanouissement, rappelant avec pertinence que les œuvres d’art et les artistes eux aussi voyagent, et tout particulièrement les objets et les inspirations. 9.
Si l’établissement est plus ancien, c’est bien Louis, aîné d’une fratrie brillante, avec Pierre et Jacques, qui 11. donne définitivement, en quelques années de visionnaire, une renommée 11. Bandeau — Dans le maillage si étroit des relations internationale à leur nom de famille, Cartier Paris, entre le monde occidental et les synonyme d’inventivité et de luxe. Parmi commande de 1923 civilisations extra-occidentales, les clés de ce succès, l’enthousiasme Platine, diamants la civilisation de l’Islam occupe une réel et profond pour les arts de l’Islam Nils Herrmann place singulière, amplifiée au fil des a joué comme un sésame : alors que son Collection Cartier siècles, tant dans les facettes culturelles frère Jacques Cartier, prédestination © Cartier très diverses qu’elle offre que dans d’explorateur, part pour l’Inde et le golfe sa géographie, du Bassin méditerranéen Persique en 1911-1912, à la rencontre des DOSSIER DE PRESSE 12. Miroir — originel vers des territoires plus lointains, marchands de perles de l’île de Bahreïn, Turquie, vers 1750-1800 de l’Andalousie à l’Inde. Sujet à la fois Louis réunit, grâce à un œil aguerri Bois, nacre, écaille, ivoire, éminemment politique et richement et un goût aiguisé, une collection qui, papier, perle de corail esthétique, le rapport entretenu par dans ce domaine, comptera parmi les plus Paris, musée du Louvre, la création artistique européenne avec remarquables au xxe siècle. Cette passion département des Arts les arts de l’Islam n’a rien d’anecdotique, singulière n’est pas une accumulation de l’Islam comme il n’autorise aucune naïveté stérile, elle devient le ferment fructueux Dépôt du Musée des Arts sur le contexte historique, depuis les d’une inspiration continue, qui de l’Inde Décoratifs, Paris alliances diplomatiques entre la France à l’Égypte, du Maroc à l’Iran, réinvente © RMN-Grand Palais de François Ier et l’Empire ottoman des territoires d’une expression artistique (musée du Louvre) / de Soliman le Magnifique, jusqu’aux proprement moderne, en dehors image musée du Louvre conquêtes coloniales et impérialistes même des sentiers battus des sources des xixe et xxe siècles, entre fascination, de l’histoire européenne. […] violence et domination. Si la critique de l’orientalisme par Edward Saïd reste un socle fondamental, nombre d’études et d’expositions plus récentes ont contribué à révéler combien les arts de l’Islam sont passés du statut « d’objet passif d’une étude à celui de sujet actif d’une rencontre », pour reprendre les mots de Rémi Labrusse. Ses travaux remarquables ont pleinement approfondi notre compréhension de la place et de l’influence des arts de l’Islam sur l’art occidental, en Europe puis outre-Atlantique, notamment au mitan du xixe siècle, période passionnante qui voit l’avènement progressif d’un savoir de ces identités culturelles si variées, et leur enracinement dans nombre de prospections d’ordre artistique et esthétique. […] 12.
13. Portrait de Fath ‘Ali Shah — Attribué à Mihr ‘Ali Huile sur toile Iran, 1800-1806 Paris, musée du Louvre, département des Arts de l’Islam Dépôt du Château- Domaine national de Versailles Photo © RMN-Grand Un siècle plus tard, c’est cette histoire Palais (musée du Louvre) / que l’exposition « Cartier et les arts Hervé Lewandowski de l’Islam. Aux sources de la modernité » et le présent catalogue racontent, 14. Pendentif — avec précision, curiosité, générosité Cartier Paris, et panache. […] commande de 1902 Or, argent, diamants Ce projet ambitieux a œuvré, pendant Ancienne collection plusieurs années, à décloisonner les Jane Hading connaissances et à étudier avec un soin Vincent Wulveryck, sans précédent un pan entier de l’histoire Collection Cartier du goût, avec la complicité bienveillante © Cartier de nombre de musées. […] 14. Il s’agissait de prendre le temps de plonger DOSSIER DE PRESSE dans les vastes archives de la Maison Cartier, de croiser leurs renseignements dans les collections publiques ou privées à travers le monde, de donner chair aux passions d’un homme, d’une famille, d’une maison, en les inscrivant dans ce mouvement de connaissance et reconnaissance de la place première des arts de l’Islam dans l’histoire de l’art et des arts décoratifs, en donnant à voir l’élan considérable et bouleversant que ces arts ont donné à l’art de la joaillerie, grâce à la perspicacité de quelques-uns, de Louis Cartier à Jeanne Toussaint. […] Dans une époque livrée à tant de crises et de tourments, de tensions et d’incompréhensions, la mission des musées est bien de donner à voir et à comprendre, de faire aimer et découvrir. Si, en leur temps, Louis Cartier et les siens ont vibré à la beauté des arts de l’Islam, créant un répertoire inépuisable de formes et d’admirations, c’est aussi qu’il leur revenait de faire aimer, de leur place, et de montrer encore ce qu’Henri Loyrette nommait en 2012 « la face lumineuse de la civilisation de l’Islam ». 13.
15. 15. Diadème — Les arts de l’Islam « révélés », C’est sous l’égide de l’Union centrale Cartier Paris, une voie vers la modernité ? des beaux-arts appliqués à l’industrie, commande de 1914 Judith Henon-Raynaud institution créée en 1864 et qui devient Platine, acier noirci, Évelyne Possémé en 1882 l’Union centrale des arts diamants, rubis décoratifs (Ucad), que se structure Vincent Wulveryck, un noyau d’amateurs qui contribuent Collection Cartier Au début du xxe siècle, la voie qui à l’émergence d’une nouvelle © Cartier conduit à l’émergence d’une discipline discipline consacrée à l’étude des arts consacrée à l’étude des arts de l’Islam est de l’Islam. L’exposition de 1893 au palais DOSSIER DE PRESSE 16. Mortier — longue. Liée à l’orientalisme du xixe siècle de l’Industrie marque un tournant : Iran, xıe - xııe siècle et à ses contradictions, elle s’en dissocie il s’agit de la première exposition d’« art Bronze progressivement. Son objet devient musulman », dénomination qui prévaut Paris, musée du Louvre, admirable pour ses qualités propres ; son désormais sur les termes « sarazin » département des Arts contexte de production est mis en lumière et « arabe ». La qualité des œuvres de l’Islam pour être repositionné dans une véritable exposées est remarquable et l’ambition Dépôt du Musée des Arts histoire de l’art. Le contexte politique est bien de retracer l’histoire des arts Décoratifs, Paris international y contribue : l’affaiblissement de l’Orient tout en stimulant les arts © Musée du Louvre, des grands empires qui font face aux occidentaux. […] Dist. RMN Grand Palais / appétits coloniaux occidentaux est Sa réception en est cependant assez Hervé Lewandowski propice à la fuite des œuvres vers mauvaise et témoigne d’un changement l’Europe et notamment Paris. La réception de perception chez les amateurs qui des œuvres, et particulièrement des critiquent la scénographie orientaliste peintures et des manuscrits, à travers et le mélange des genres. les grandes expositions du début du xxe siècle, a un impact fort sur les artistes et les créateurs de l’époque, pour qui ils constituent une véritable « révélation ». La société se met à l’heure persane et l’on peut se demander si ceux qui ont vu dans les arts de l’Islam une manière de sauver l’art occidental, alors en manque d’inspiration, n’ont pas contribué à ouvrir une nouvelle voie vers la modernité. […] 16.
Au lendemain de l’exposition de 1903, les Allemands, définitivement convaincus par l’importance des arts de l’Islam, décident l’ouverture d’un département dédié au sein des musées de Berlin. En 1910 à Munich, une exposition sans précédent consacrée à l’art islamique rassemble quelque 3 553 œuvres provenant d’institutions et de collections privées, notamment françaises, organisées par zone géographique et par technique. L’espace est immense, les murs blancs, et les œuvres livrées au regard des visiteurs pour elles-mêmes, sans accumulation […]. L’ambition des commissaires, tout en permettant de stimuler la créativité moderne, est bien de positionner l’art islamique au même niveau que les autres productions artistiques et de faire la démonstration DOSSIER DE PRESSE de sa valeur intrinsèque. Chaque objet est utilisé ici dans une optique scientifique, afin d’écrire une histoire de l’art. […] 17. 17. Merlon à degrés L’« Exposition des arts musulmans » à décor de palmette — de 1903 se construit en réaction : d’une Iran, xe - xie siècles véritable rigueur scientifique, elle est Stuc organisée par Gaston Migeon, jeune Paris, musée du Louvre, conservateur du Louvre et figure de proue département des Arts de ces amateurs éclairés, qui s’appuie sur de l’Islam l’Ucad et sur un réseau de collectionneurs © Musée du Louvre, parisiens afin de réunir un ensemble Dist. RMN-Grand Palais / d’œuvres rigoureusement sélectionnées, Claire Tabbagh / loin de l’orientalisme de pacotille des Collections Numériques précédentes expositions. Sa réception est sans précédent dans le milieu des 18. Broche-cliquet — amateurs : « les yeux ne s’ouvrirent Cartier Paris, 1920 tout à fait qu’en 1903 », commente Platine, onyx, diamants, le collectionneur d’art oriental Georges saphirs, corail Marteau. […] Vincent Wulveryck, Collection Cartier © Cartier 18.
Textes de salles * – La Maison Cartier, une histoire de famille Louis-François Cartier (1819-1904) débute sa carrière de joaillier chez Adolphe Picard dont il reprend l’atelier en 1847. Soucieux de l’avenir de son entreprise, Louis-François forme très tôt son fils Alfred (1841-1925) avec lequel il s’associe 19. Plumier dit de « Mirza en 1872. Muhammad Munshi » — Alfred a trois fils, Louis (1875-1942), Inde, Deccan, fin du xvie - Pierre (1878-1964) et Jacques (1884- début du xviie siècle 1941). Il s’associe en 1898 avec Louis Ivoire de morse sculpté, alors âgé de 23 ans et sur ses conseils, gravé et incrusté d’or, la Maison déménage l’année suivante au 13 rue de la Paix, alors haut lieu DOSSIER DE PRESSE de turquoises, de pâte noire et de soie de la mode et de la joaillerie. Elle se dote Paris, musée du Louvre alors d’un studio de dessinateurs 20. Département des Arts et quelques années plus tard d’un atelier de l’Islam de fabrication (1929). La collection d’art islamique Photo © Musée Au début du xxe siècle, la Maison vend de Louis Cartier du Louvre, Dist. RMN- et conçoit des bijoux, mais revend Grand Palais / également des objets d’arts : porcelaine Hervé Lewandowski de Sèvres, de Mennecy et objets divers Il est difficile de dater le début (petits tableaux, cadres, bijoux indiens de sa collection personnelle d’art 20. Portrait ou Renaissance et œuvres islamiques). islamique, d’autant que Louis achète de Louis Cartier — […] régulièrement pour la Maison Cartier Atelier de Nadar, 1898 En 1902, l’année du couronnement des pièces orientales. L’exposition d’art Photo © Ministère d’Edouard VII, Cartier ouvre une islamique de 1910 à Munich et l’arrivée sur de la Culture – succursale à Londres sous la direction le marché de l’art parisien des plus belles Médiathèque de Pierre puis de Jacques (à partir pages de l’art du livre persan et indien de l’architecture de 1906). En 1909, Alfred ouvre une dans les années 1906-1910, semblent être et du patrimoine, nouvelle branche à New-York, qu’il confie à l’origine d’un intérêt qui ne se démentira Dist. RMN-Grand Palais / à Pierre, donnant alors une dimension pas jusqu’à sa mort. Atelier de Nadar internationale à la Maison. Louis apparaît comme prêteur dès l’exposition de 1912 consacrée aux « miniatures persanes », organisée au Musée des Arts Décoratifs, de même qu’aux suivantes, avec des pièces d’une très grande qualité aux pédigrées exceptionnels. Son goût le porte vers les manuscrits, peintures et objets incrustés d’Iran et d’Inde, des xvie et xviie siècles. Collectionneur discret, Louis n’a jamais publié ses collections et les pièces qu’il réunit tout au long de sa vie sont dispersées après sa mort, essentiellement aux États-Unis. Cette collection est aujourd’hui reconstituée grâce aux archives de la Maison Cartier (livres de stock, factures, négatifs sur plaque de verre) et aux publications et catalogues des expositions auxquelles il participa. […] 19. * Sélection non exhaustive
21. 22. 21. Diadème — Le répertoire des formes Les motifs tapissants Cartier Paris, commande de 1912 Cette seconde partie de l’exposition Les motifs tapissants retrouvés dans DOSSIER DE PRESSE Platine, cristal de roche, diamants est consacrée au répertoire des les livres d’ornements du xixe siècle Marian Gérard, formes inspirées par les arts de l’Islam. ont suscité l’intérêt des dessinateurs Collection Cartier Les bijoux et objets Cartier y sont de la Maison, comme en témoignent les © Cartier organisés par motifs. Ils sont mis nombreux dessins conservés dans les en regard d’œuvres islamiques provenant archives de Cartier et dans la collection 22. Arabian no. 2 — des collections du musée des Arts Charles Jacqueau du Petit Palais. Owen Jones décoratifs et du musée du Louvre qui, Particulièrement adaptés aux surfaces Grammaire pour la plupart, ont été présentées lors planes, ces motifs ont été utilisés sur des de l’ornement, pl. 32 des premières expositions consacrées nécessaires, des étuis à cigarettes et des Londres, Day and Son, aux arts de l’Islam. Les dessinateurs tubes de rouge à lèvres. Leur traitement Ltd., 1865 de la maison ont certainement vu ces souvent bicolore (noir et or ou bleu et or), Archives Cartier Paris œuvres au cours de ces manifestations, travaillé en lignes épurées et en aplat © Cartier ou bien les ont découvertes à travers en font des pièces d’une étonnante les albums des expositions, présents modernité à la source devenue parfois 23. Décoration arabe — dans la bibliothèque. Des photographies difficilement identifiable. Études de motifs conservées dans les archives Cartier décoratifs (détail) et des dessins permettent d’éclairer D’après la Grammaire les sources d’inspiration ainsi que de l’ornement de Jones le processus créatif. En l’absence Cartier Paris, vers 1910 de certains bijoux Cartier, des tirages Crayon graphite et encre modernes réalisés à partir des négatifs sur papier transparent de l’époque conservés dans les archives Archives Cartier Paris permettent de montrer l’importance © Cartier de certains motifs et confirmer des tendances. Sous la direction artistique de Louis Cartier du début du xxe siècle, jusqu’aux années 1930, et avec le dessinateur Charles Jacqueau, l’architecture, les arts du livre et les textiles sont parmi les principales sources d’inspiration et donnent naissance aux merlons à degrés, jeux de briques, mandorles, ocelles et tigrures, fleurons, rinceaux, boteh, cyprès… 23.
24. Collier « hindou » — Cartier Paris, 1963 Platine, or, diamants, saphirs, émeraudes, rubis Commande spéciale de Daisy Fellowes en 1936, modifiée à la demande de sa fille, Les couleurs de Louis Cartier la comtesse de Castéja, en 1963 Nils Herrmann Dès les années 1910, les matières et les Collection Cartier couleurs du monde iranien inspirent © Cartier la création Cartier par le choix d’harmonies inusitées, ainsi le rapprochement du bleu 25. Bouton — des saphirs et du vert des émeraudes Inde, xvıııe siècle ou du jade appelé « décor de paon ». Jade, or, rubis, émeraudes Le bleu des turquoises iraniennes est sertis en kundan associé au bleu profond et pailleté Paris, musée des Arts du lapis-lazuli d’Afghanistan, reproduisant décoratifs ainsi les couleurs des revêtements © MAD, Paris / glaçurés de briques et de céramique Jean Tholance d’Asie centrale. DOSSIER DE PRESSE 25. L’Inde et les années Jeanne Toussaint Lorsque Louis Cartier se retire en 1933, il confie la direction artistique de la branche parisienne à Jeanne Toussaint qui travaillait depuis longtemps à ses côtés. Jusque dans les années 1970, elle va suivre l’impulsion donnée par Louis Cartier tout en apportant son style et des innovations. Collectionneuse de bijoux indiens comme certaines de ses clientes, la décoratrice Lady Mendl, Daisy Fellowes ou la comédienne Maria Félix, elle pousse les ateliers à utiliser des bijoux indiens complets qu’ils démontent et remontent en en juxtaposant différemment les éléments. Aux harmonies colorées inaugurées dans les années 1910, tel l’association de la turquoise et du lapis-lazuli, elle ajoute, dans les années 1940 le mauve de l’améthyste. Elle aime les bijoux en volume et fait monter les pierres précieuses taillées en boule pour constituer de larges colliers à plusieurs rangs. Dans les années 1970, le mouvement hippie met à la mode les longs sautoirs et les colliers berbères. 24.
Scénographie – Fondé en 1981, Diller Scofidio L’approche de DS+R visant à repenser + Renfro (DS+R) est un studio les institutions culturelles et les de design dont la pratique s’étend aux espaces publics est née de projets domaines de l’architecture, du design « autogénérés » et alternatifs qui brouillent urbain, de l’installation artistique, les frontières entre architecture, art de la performance multimédia, des médias et performance. En tant que co- numériques et de l’impression. Axé sur créateur, -producteur et -réalisateur, les projets culturels et publics, le travail l’œuvre « autogénérée » la plus récente de DS+R porte sur l’évolution du rôle des du studio est « The Mile-Long Opera », institutions et l’avenir des villes. Le travail un spectacle choral réunissant 1 000 de DS+R a été distingué par la liste des chanteurs au sommet de la High Line. « 100 personnes les plus influentes » DS+R a également recherché, organisé du TIME et les premiers architectes à être et conçu des installations interactives honorés par la Fondation MacArthur pour pour les expositions « Charles James: leur contribution au domaine. Beyond Fashion » et « Heavenly Bodies: Fashion and the Catholic Imagination », DOSSIER DE PRESSE DS+R a mené à bien deux des plus au Metropolitan Museum of Art à New grandes initiatives d’architecture York, ainsi que pour les projets « Exit », et de planification de l’histoire récente « Musings on a Glass Box » et « Master/ de New York : la réutilisation d’une Slave » en collaboration avec la Fondation infrastructure ferroviaire industrielle Cartier pour l’art contemporain à Paris. obsolète pour en faire la High Line, un parc public de 2,4 km de long, Pour la scénographie de l’exposition et la transformation du campus du Lincoln « Cartier et les arts de l’Islam. Aux sources Center for the Performing Arts. Le studio de la modernité », le studio a été fasciné a récemment achevé deux projets qui par la manière dont les dessinateurs ont remodelé le paysage culturel de New de la Maison Cartier ont traduit des York : la rénovation et l’agrandissement motifs géométriques bidimensionnels du MoMA, et The Shed, une nouvelle inspirés de références islamiques en institution « multiarts » conçue à l’origine artefacts soigneusement conçus, par DS+R. capables de réagir à la gravité et à la surface organique du corps. L’écart entre DS+R a travaillé avec des institutions l’échelle humaine des bijoux et l’échelle culturelles mondiales pour élargir l’accès grandiose de la nef du Musée des Arts à la culture et à l’espace public y incluant Décoratifs a permis de présenter les The Broad à Los Angeles, le V&A objets de manière inhabituelle, notamment Storehouse à Londres, et le parc Zaryadye par des agrandissements radicaux et des à Moscou. DS+R travaille actuellement déconstructions analytiques. sur de grands espaces publics urbains à Madrid et à Milan.
Activités pour le public – Mon bijou des merveilles Cycle de conférences Dates à retrouver sur madparis.fr Sur les pas des créateurs de la maison Cartier, les enfants sont invités à interpréter les merveilleuses et savantes Journée d’études compositions décoratives des arts Date à retrouver sur madparis.fr de l’Islam pour la création d’un bijou d’inspiration moderne et géométrique. Atelier 4 – 6 ans et 6 – 10 ans L’Atelier Cartier Des sources d’inspiration au dessin DOSSIER DE PRESSE du bijou, cet atelier propose de faire l’expérience sensible du processus de création de la Maison Cartier. Les motifs et les gammes de couleurs des arts de l’Islam sont réinterprétés par le dessin pour la réalisation de son propre cahier de recherches. Atelier 11 ans et +
Infos pratiques − — Contacts presse — Les Arts Décoratifs — Service des publics, médiation Isabelle Mendoza Pierre-Alexis Dumas, Président et développement culturel Anne-Solène Delfolie Sylvie Corréard, Directrice générale → Activités pour les individuels + 33 (0) 1 44 55 58 78 Olivier Gabet, Directeur des musées (visite libre incluse) presse@madparis.fr Yvon Figueras, Directeur Réservation via la billetterie en ligne du développement international → Activités pour les groupes — Commissariat et de la production Informations et réservations — Évelyne Possémé, conservatrice Olivier Hassler, Directeur → Public jeune, familles, scolaires : en chef du département des bijoux de la communication jeune@madparis.fr / 01 44 55 59 26 anciens et modernes au Musée des → Public adulte, enseignement Arts Décoratifs à Paris — Musée des Arts Décoratifs supérieur, champ social & handicap : — Judith Henon-Raynaud, Olivier Gabet, Directeur du musée adac@madparis.fr / 01 44 55 59 25 conservatrice en chef du patrimoine 107 rue de Rivoli, 75001 Paris → Conférences, tables rondes et adjointe à la directrice +33 (0) 1 44 55 57 50 et colloques du département des Arts de l’Islam Métro : Palais-Royal, Pyramides, Informations et réservations : du musée du Louvre Tuileries 01 44 55 59 75 — Heather Ecker → entrée plein tarif : 14 € The Marguerite S. Hoffman and → entrée tarif réduit : 10 € — École Camondo Thomas W. Lentz Curator of Islamic → gratuit pour les moins de 26 ans René-Jacques Mayer, Directeur and Medieval Art au Dallas Museum Ouvert du mardi au vendredi 266 Boulevard Raspail, 75014 Paris of Art de 11h à 18h +33 (0) 1 43 35 44 28 — Sarah Schleuning Nocturnes le jeudi jusqu’à 21h The Margot B. Perot Senior Curator (expositions temporaires et galerie — Ateliers du Carrousel of Decorative Arts and Design des bijoux) Fulvia Di Pietrantonio, Directrice au Dallas Museum of Art Ouverture exceptionnelle 107 rue de Rivoli, 75001 Paris le samedi et le dimanche 266 boulevard Raspail, 75014 Paris jusqu’à 20h pendant toute la durée 63 rue de Monceau, 75008 Paris « CARTIER ET LES ARTS DE L’ISLAM. de l’exposition +33 (0) 1 44 55 59 02 AUX SOURCES DE LA MODERNITÉ » Musée des Arts Décoratifs, Paris — Musée Nissim de Camondo — Librairie boutique du musée 21 octobre 2021 → 20 février 2022 Olivier Gabet, Directeur du musée 105 rue de Rivoli, 75001 Paris 63 rue de Monceau, 75008 Paris +33 (0) 1 42 60 64 94 « CARTIER AND ISLAMIC ART: +33 (0) 1 53 89 06 40 Ouvert de 11h à 18h30 IN SEARCH OF MODERNITY » Ouvert de 10h à 17h30 Nocturne le jeudi jusqu’à 21 h Dallas Museum of Art Fermé le lundi et le mardi Fermé le lundi 14 mai → 18 septembre 2022 → entrée plein tarif : 12 € → entrée tarif réduit : 9 € — Loulou, le restaurant 107 rue de Rivoli, 75001 Paris #ExpoCartier2021 — Bibliothèque ou accès par les jardins du Stéphanie Rivoire, Directrice Carrousel de la bibliothèque et des ressources Ouvert tous les jours de 12h à 2h — Billet jumelé Musée des Arts documentaires +33 (0) 1 42 60 41 96 Décoratifs / Musée du Louvre 107 rue de Rivoli, 75001 Paris Le billet jumelé proposé à l’occasion +33 (0) 1 44 55 59 36 — Le Camondo, le restaurant de l’exposition « Cartier et les arts Ouverte du mardi au vendredi 61 bis rue de Monceau, 75008 Paris de l’Islam » par le Musée des Arts de 10h à 18h Ouvert du mardi au samedi de midi Décoratifs et le musée du Louvre à minuit et le dimanche en journée sera à nouveau disponible sur +33 (0) 1 45 63 40 40 la billetterie du Louvre dès le 26 octobre 2021 pour les visites — Internet et réseaux sociaux à compter du 1er décembre 2021. madparis.fr Proposé au tarif de 27 €, il permet facebook.com/madparis d’accéder au musée du Louvre puis twitter.com/madparisfr au Musée des Arts Décoratifs, dans instagram.com/madparis les 3 jours qui suivent la première visite au Louvre.
Vous pouvez aussi lire