CHPNews HIVER - Centre Hospitalier des Pyrénées
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CHPNews DOSSIER LE JOURNAL INTERNE DU C.H. DES PYRÉNÉES 25 HIVER 2017 Sécurité du système d’information : un enjeu Sommaire majeur pour le C.H.P. COUP DE PROJECTEUR - p. 3 L’offre de soins doit se déployer autour des patients, dans une logique de parcours – de santé, de soins, de vie – de décloisonnements entre les différents acteurs, de coordi- Un atelier de nation et de complémentarité. A ce titre, les systèmes d’informations sont des outils de stimulation cognitive en partage et d’échanges incontournables au bénéfice des patients, des professionnels et gérontopsychiatrie du système de santé. Il est donc crucial de garantir leur sécurité, leur disponibilité et leur confidentialité pour maintenir la confiance des patients dans le système de santé et celle des professionnels dans les outils qu’ils utilisent au quotidien. LE SAVIEZ-VOUS ? - p.4 D ans le cadre du schéma directeur du système d’information 2017-2022, validé par les instances de l’établissement Le Mot de Luc Les 150 ans du C.H.P. en juin dernier, le Centre Hospitalier des Exposition Pop Art Pyrénées met un accent particulier à la sécurité du système d’information. Actus C.G.O.S. La certification des comptes engagée par l’établissement, l’instruction N° SG/DS- SIS/2016/309 du 14 octobre 2016 relative ACTUALITES — p.6 à la mise en œuvre du plan d’action sur la Les précautions standard sécurité des systèmes d’information dans les établissements et services concer- 10 des pays les plus touchés par le pira- Le repas des retraités nés («Plan d’action S.S.I.»), le guide de tage informatique. l’hygiène informatique de l’agence natio- Colloque douleur Le cabinet de conseil Price Waterhouse nale de la sécurité des systèmes d’infor- Coopers publie que le nombre de cyber- Moi(s) sans tabac mations, le programme de sécurité des attaques recensées a progressé de 38 % systèmes d’information du Ministère de la dans le monde en 2015, et de 51 % en Semaine Sécurité Patients Santé, sont autant de textes qui visent à France. renforcer la sécurité des établissements de santé, et dont le schéma directeur Le domaine de la santé INFOS — p.8 s’inspire fortement. particulièrement concerné Journée IST/SIDA La sphère santé et médico-sociale n’est La France, 10 pays le plus ème pas épargnée : selon un article récent, Accueil des internes et touché par le piratage sur le deuxième trimestre 2016, les des nouveaux médecins Les incidents liés à la sécurité des sys- cybercriminels ont concentré leurs efforts sur le domaine particulièrement sensible Mouvements de personnel tèmes d’information se multiplient dans le monde. Selon l’éditeur Symantec, premier et rentable de la santé. éditeur mondial de logiciels de sécurité, la En effet, près de 90 % des attaques France serait entrée, en 2015, dans le top ransomware, sur cette période, ont visé
des établissements de santé dans le monde. Un ransomware, ou rançongi- ciel, est un logiciel malveillant qui prend en otage des données personnelles. Pour ce faire, un rançongiciel crypte des données personnelles puis de- mande à leur propriétaire d’envoyer de l’argent en échange de la clé qui per- mettra de les déchiffrer. Les données de tout un établissement de santé peu- vent ainsi être rendues inaccessibles. Le réseau de santé NHS en Angleterre fait partie des institutions qui ont été le plus atteintes par le ransomware Wan- naCry qui a commencé à sévir en mai dernier. Dans ce secteur, les incidents liés à la sécurité des systèmes d’information peuvent avoir un impact direct sur la sécurité des soins. Il faut donc être très vigilant car 1 entreprise sur 2 est touchée par un ransomware, et 80 % des emails sont des spams et des vi- rus. Une attention particulière aux mails reçus Dans un premier temps, une attention particulière doit donc être portée aux mails reçus dans vos boites aux lettres professionnelles. En effet, la message- rie n’est pas un outil anodin, c’est une porte d’entrée depuis l’extérieur de l’établissement pour toute malveillance informatique. De prochains articles viendront illustrer d’autres aspects de la sécurité du système d’information au C.H. des Pyrénées. Être prudent, et prendre le temps de lire le contenu d’un mail avant de cli- quer sur un lien contenu dans celui-ci, est une mesure simple mais fonda- • ne jamais ouvrir de pièces jointes inopportune suite à la réception d’un mentale pour protéger le système d’in- dont on n’est pas sûr. mail, le débrancher immédiatement du formation de l’établissement et toutes En cas de doute, appelez un membre réseau. les données des patients qui y figurent. de l’équipe informatique en urgence. Bruno GAROT, ingénieur, Quelques mesures d’ordre général Si votre ordinateur réagit de façon responsable du service informatique sont à prendre lors de la réception de mails pour éviter le risque de propaga- tion de virus ou de ransomwares sur Zoom sur le service informatique le réseau, et la perte ou le vol de don- L’équipe du service informatique est composée d’un responsable de service, nées, ou encore la paralysie du sys- Bruno Garot, ingénieur, d’un gestionnaire réseau, Jean-Michel Larroudé, d’un tème d’information de l’établissement : chef de salle, Patrick Clavère, d’un analyste programmeur, Eric Piollet, et d’une • toujours vérifier l’expéditeur du mail, technicienne, Maryse Arradet. Elle est rattachée à la Direction des Affaires en portant une attention particulière Financières et du Système d’information, sous la responsabilité de Christine à l’adresse mail qui se cache der- Anglade, directrice-adjointe. Le service informatique est ouvert du lundi au rière le nom qui peut être usurpé ; vendredi, de 8 h à 17 h. Géographiquement, il est situé à l’arrière du bâtiment central administratif. • lire le texte contenu dans le mail et en vérifier la cohérence : fautes Un seul numéro : 9009 d’orthographe, logos, syntaxe ; Pour tout dysfonctionnement technique touchant la plate-forme informatique • ne jamais cliquer sur un lien incon- (postes de travail, imprimantes, réseau, etc.), composez le 9009 (ou 05 59 80 nu, appeler même l’expéditeur pour 90 09 depuis l’extra-hospitalier). Cette Hot-Line est disponible de 8h à 16h30, s’assurer de la véracité de ce lien ; tous les jours sauf week-end et jours fériés. De 16h30 à 17h, les appels sont pris sur les autres postes de l’équipe informatique (9006 ou 9008). 2
COUP DE PROJECTEUR Septembre 2017 : mise en place d’un atelier de stimulation cognitive en gérontopsychiatrie médicamenteuses, et en particulier des ate- L’unité des Montbrétias/Oliviers ac- liers d’ergothérapie et cueille des patients souffrant de psychomoteurs. troubles psychiatriques et/ ou de dé- mences. La prise en soins des pa- C’est pourquoi plu- tients déments est au cœur des préoc- sieurs ateliers répon- cupations de la H.A.S., et constitue un dant à ces prérogatives enjeu mondial. sont proposés aux usa- gers des Montbrétias/ Quelques rappels ... Oliviers, dont l’atelier Le mot dément vient du latin de-mens de stimulation cogni- qui signifie « qui a perdu l’esprit » dans tive. le sens de « lucidité intellectuelle ». Cet atelier est mené dans le cadre du mots font l’objet de la troisième sé- Selon l’O.M.S.1 (Organisation Mon- suivi psychomoteur. Il est important de quence. Ils sont un outil pour stimuler diale de la santé), la démence est un rappeler que les prises en soins psy- la mémoire de travail et sémantique. syndrome dans lequel on observe chomotrices s’inscrivent au sein d’un La quatrième séquence porte sur un une dégradation de la mémoire, du travail transdisciplinaire et d’un projet quizz musical. En effet, des études raisonnement, du comportement et d’unité. L’approche psychomotrice est menées par le Professeur Hervé Pla- de l’aptitude à réaliser les activités une approche corporelle de l’unité cor- tel (professeur de neuropsychologie quotidiennes. Bien que la démence poropsychique du patient, qui prend en et spécialiste des liens entre musique touche principalement les personnes compte les pôles physique, psychique et cerveau) et le Docteur Letortu ont âgées, elle n’est pas une composante et émotionnel de ce dernier. démontré le pouvoir de la stimula- normale du vieillissement. On compte tion cérébrale au début de la maladie Aux Montbrétias/Oliviers d’Alzheimer. La mémoire musicale ré- 50 millions de personnes atteintes de Cet atelier accueille un petit groupe siste particulièrement à cette maladie. démence dans le monde, et il apparaît de patients (4 à 8 maximum), de ni- Enfin, la 5ème et dernière séquence chaque année près de 10 millions de veau homogène pour une durée d’une de l’atelier est consacrée à la verba- nouveaux cas. La maladie d’Alzhei- heure. Il est animé et encadré par la lisation. Ce temps favorise la commu- mer est la cause la plus courante de psychomotricienne et un membre du nication des ressentis et éprouvés des démence et serait à l’origine de 60 à personnel soignant. Il a lieu dans la patients sur leur vécu dans la séance. 70 % des cas. La démence est l’une même salle tous les mercredis et à la Il participe au cadre thérapeutique. des causes principales de handicap et même heure. Les objectifs de cet ate- Les 3ème et 4ème temps peuvent varier de dépendance parmi les personnes lier sont de : au cours de l’année, en fonction des âgées dans le monde. Elle a des conséquences physiques, psycholo- • Ralentir le déclin en sollicitant de fonctions cognitives abordées. Il est giques, sociales et économiques pour manière appropriée les capacités préférable de travailler d’autres fonc- les personnes atteintes de la maladie, cognitives (favoriser la réminis- tions exécutives en séance individuelle mais aussi pour les personnels en cence) ; (la mémoire procédurale, les praxies, charge des soins, les familles et la so- • Majorer l’estime de soi et le bien- etc.) ciété en général. être (renarcissisation) ; Des bénéfices au-delà de la Selon le D.S.M. IV (manuel diagnos- • Dynamiser la sphère relationnelle prise en soins tique et statistique des troubles men- (par la communication verbale et Nous avons pu constater que les pa- taux - 4ème édition), la caractéristique non verbale). tients appréciaient cet atelier, véritable essentielle de la démence est l’appa- Une séance type est construite autour moment d’échange et de convivialité, rition de déficits multiples qui compor- de 5 séquences. La première concerne au-delà de la prise en soins. Il parti- tent une altération de la mémoire et la réorientation spatio-temporelle pour cipe à rythmer la journée ainsi que les au moins l’une des perturbations co- replacer l’atelier dans un espace-temps autres ateliers. gnitives suivantes : aphasie, apraxie, défini et poser le cadre de la séance. agnosie et/ou perturbation des fonc- D’autres projets sont en cours d’éla- C’est aussi un temps d’échange tions exécutives. boration par l’équipe pluridisciplinaire, avec les patients, l’occasion de faire afin de répondre au mieux aux be- L’intérêt de la stimulation travailler la mémoire épisodique. soins des patients, comme un jardin Dans un deuxième temps, le réveil cognitive sensoriel, un atelier de prévention des corporel est travaillé sous forme de La H.A.S. (Haute Autorité de Santé) chutes, un atelier marche/équilibre, un tai-chi. Nous abordons un travail sur le conseille d’associer à une thérapeu- atelier d’approche Snoezelen et enfin schéma corporel, l’orientation spatiale tique médicamenteuse pour la ma- un atelier socio-esthétique. et la motricité fine faciale (support de ladie d’Alzheimer ou syndromes ap- l’expression des émotions). Cela per- Estelle Ysebaert, parentés, des thérapeutiques non met de réveiller la mémoire corporelle/ psychomotricienne 1 - Source : aide mémoire n°362, décembre 2017, site de l’O.M.S. sensorielle et perceptive. Les jeux de 3
Des douleurs violentes ... Louisette balaie inlassablement l’ate- lier poterie-peinture sur soie de Co- lette et Suzanne. Elle peut ramasser des miettes séchées de terre et de gouaches durant des heures, ce mou- vement de balancier l’apaise, comme 2004 : Démolition des anciens bâtiments et construction des nouvelles unités fermées. dans un jardin zen. Elle s’essaie à bar- bouiller des croûtes sur le pic du midi - Me voilà scotché ! répond l’infirmier vous serez un cadre qui sait mettre en d’Ossau, en vain, elle n’a plus envie. gêné. Je suis terriblement confus pour valeur ce qu’il y a dedans ! Dans cette pièce, elle en oublierait ce dérangement, et ce dernier détail si - J’essaierai d’être digne du crédit presque qu’elle est internée au Centre peu habituel. L’équipe soignante est que vous m’accordez en continuant à Hospitalier des Pyrénées, le bien nom- toujours satisfaite lorsque l’accompa- oeuvrer pour … mé depuis 1995, année où Bernard, gnement débouche sur une réintégra- Un long gémissement lugubre dans son compagnon, a péri dans la mon- tion dans la vie normale. une chambre les interrompt : tagne, ses Pyrénées à lui. - Je désirais également vous faire part - Aie ! Aie ! Y a personne dans cette Seul un infirmier, la voix douce comme du projet d’une unité fermée regrou- turne, dit une voix rauque et glapis- son montagnard, lui redonne le sourire pant l’ensemble des patients violents sante ! J’ai mal … je vais mourir … quand elle revient dans son unité où de tous les secteurs, le Pôle de Soins à l’aide … ça me reprend … j’ai une l’agressivité, les cris et la colère de ses Sécurisés. Votre pratique profession- machine à laver dans le ventre qui me congénères l’inquiètent. Cet homme nelle ancienne dans ce domaine vous broie les boyaux. Aie ! Aie ! Je vais patient et bienveillant lui rappelle son fait pressentir comme surveillant. Cela passer l’arme à gauche, hurle encore amour qui a dévissé, mais elle aussi, évitera désormais le mélange des pa- le malheureux. dès lors, a dérapé … thologies et des différentes formes d’hospitalisation. Réflexion issue du A ses cris, le soignant décolle comme Quelques mois plus tard dans ce Groupe de Recherches sur la Violence une fusée en criant : même lieu de soin, le surveillant chef, de cet hôpital, elle vise à établir des - Vous pouvez constater qu’il faut vrai- se présente à l’infirmier, l’air sérieux : soins plus cohérents et séparer les ment construire une unité dédiée. Je - M. P., une certaine Mme Louisette a patients pour mettre en exergue leur vais seconder mes collègues car il exigé que je vous apporte en personne droit. Votre génération d’infirmiers re- s’agit de Luc, il terrifie les autres pen- ce gâteau ! Elle veut ainsi vous remer- présente le dernier maillon entre les sionnaires durant ses crises. Il va falloir cier de l’avoir aidée à passer un mau- anciens gardiens de fous de la période le contenir avant que son programme vais cap, mais ... il m’a semblé saisir asilaire et les premiers diplômés. Je ne passe à l’essorage ! qu’elle s’était complètement amoura- vous sais investi depuis longtemps chée de vous ! Josy Pey-Bayle, aide- dans ce créneau, ainsi je vous fais documentaliste confiance pour le futur concours car 150 ans du C.H.P. : J-90 ! Exposition : merci à M. Lavignotte pour son don A 3 mois du lancement officiel des ma- dans le cadre d’un partenariat autour nifestations, le projet d’anniversaire d’une résidence d’artiste et de l’organi- La direction tient particulièrement à des 150 ans du C.H.P. se construit pas sation d’une journée de clôture festive remercier M. Lavignotte, retraité du à pas. ponctuée de rendez-vous artistiques, C.H.P., qui a offert à l’hôpital, pour L’établissement peut d’ores et déjà et clôturée par un spectacle. Pour se l’exposition, le 1er électrochoc, qui date se féliciter d’avoir obtenu le soutien faire, l’établissement a, entre autres, du XIXème siècle. de l’A.R.S. Nouvelle Aquitaine qui a répondu à l’appel à projets Culture et alloué à la réalisation du projet une Santé 2018. Ce don est d’autant plus intéressant dotation d’un montant de 3 000 euros, Les travaux se poursuivent, et afin de qu’il est en lien direct avec l’actualité de au titre du Fonds d’Intervention Régio- vous permettre de suivre leur avancée l’établissement qui conduit, en cette fin nal (F.I.R.). Le projet a également été et de participer à la réflexion, un site d’année, un projet de développement entendu au niveau du pôle animations Internet dédié au projet sera mis en de l’électroconvulsothérapie sur Pau. de la D.O.S.A., Direction de l’offre de ligne en janvier 2018. Vous y trouverez soins et de l’autonomie. toutes les informations utiles, notam- L’obtention de financements supplé- ment sur le programme d’animations. mentaires permettra de concrétiser N’hésitez pas à contacter le service le projet élaboré avec l’association communication pour tout renseigne- Lacaze aux Sottises, centre expéri- ment : poste 9011 ou cecile.sfali@ mental des arts de la rue et du cirque, chpyr.fr. 4
LE SAVIEZ-VOUS ? «C’est notre Pop Art !», une exposition itinérante Rendre visible les engagements et les initiatives des professionnels des ateliers d’ergothérapie, et porter à la connaissance de la population locale les capacités des personnes prises en charge sont les objectifs de cette exposition éclectique (peintures, dessins, poteries, mosaïques, meubles rénovés, bijoux, vanneries, encadrements) et colorée qui a commencé son itinérance le 16 octobre dernier. Ce n’est pas une première pour les déménagements successifs d’ateliers, ateliers d’ergothérapie que de tra- et prés de la moitié du renouvellement vailler ensemble. de son équipe. Ce nouveau projet inter- Déjà, en 2001, ils s’étaient rassemblés ateliers représente un engagement autour d’un thème commun : «Les fort de notre service pour innover dans Klimteries». Ce projet avait mobilisé nos prises en charge et porter à la l’ensemble des soignants et des pa- connaissance de la population locale De plus, finaliser, dans un esprit de les capacités des personnes prises en tients autour des oeuvres de Gustav collaboration, des projets provenant charge dans notre établissement. Klimt pour fournir une exposition de des ateliers, à la manière du Pop Art, grande qualité, qui a cheminé aussi L’équipe pluridisciplinaire a donc dé- a permis la perméabilité des espaces bien sur les structures de l’établisse- cidé de renouveler l’expérience autour de soins et favoriser, pour les usagers, ment, que sur des lieux extérieurs. du projet intitulé «POP ART», sur un la découverte d’autres techniques et thème qui semble approprié à l’en- moyens d’expression. Cette entreprise de communication semble des ateliers : matériaux diffé- et de décloisonnement reste un point Cette exposition s’adresse à tous et se rents qui permettent à chaque atelier marquant de l’histoire du service d’er- veut accessible. N’hésitez pas à venir de trouver sa place dans le projet com- gothérapie. Tant est si bien, que l’ex- nombreux la découvrir. mun et multiples possibilités pour les périence a été renouvelée, en 2009, patients d’exprimer leur créativité. Margareth Desmares, avec le projet «Matisse», et s’est avé- cadre de santé Cette démarche collective a pour fina- rée une nouvelle fois très positive, per- lité de mobiliser soignés et soignants mettant de créer du lien entre les dif- férents intervenants : entre soignants dans une entreprise commune. La notion d’engagement, et de décloison- AGENDA qui habituellement travaillent de façon nement des ateliers et des pratiques Du 8 au 14 janvier 2018 à la plus isolée, entre patients de diverses professionnelles, est une valeur por- Chapelle de la Persévérance à Pau unités avec des problématiques dif- teuse de sens, tant pour les usagers férentes, entre soignants et patients que pour les soignants. D’autre part, la Entre le 12 et le 25 mars au dans la mise en œuvre d’un projet in- volonté «d’exporter», dans la cité, les Méliès à Pau, durant la Semaine novant, entre notre service et les par- oeuvres produites contribue à lutter d’Information sur la Santé Mentale tenaires internes, mais aussi, à terme, contre la stigmatisation des personnes (date à confirmer) entre le milieu sanitaire et la cité. prises en charge dans les établis- Du 16 au 29 avril 2018 à la Salle Ces trois dernières années, le sements spécialisés et valorise l’en- Révol à Oloron service d’ergothérapie a connu des semble de leurs potentialités. ACTUS C.G.O.S. Dossier 2018 : Les agents qui ont fait le dossier en 2016 et/ou 2017, et qui ont activé leur espace agent, devront saisir leur dossier en ligne, directement depuis l’espace agent à partir du 9 décembre 2017. Les autres recevront leur dossier à partir de fin décembre directement chez eux. Demande de prestations 2018 : Il n’y aura plus d’étiquettes code barre. Désormais, les agent devront imprimer direc- tement les formulaires depuis leur espace agent. Le code barre ainsi que le numéro de l’agent seront imprimés dessus. Garde d’enfants du 4ème trimestre : La demande de garde d’enfants doit être reçue par la délégation au plus tard le 28 février 2018. Au-delà de cette date, les demandes seront considérés hors délai et ne pourront donner lieu au versement de la prestation. Prestation de NOËL : Comme chaque année, le montant de 21 € par enfant est versée à l’amicale du C.H.P. (Comité Social). Celui-ci utilise cette somme pour l’achat des cadeaux. Brochure ESCALE VACANCES printemps - été 2018 : La brochure arrivera dans les services à la fin de janvier 2018. Pour plus d’informations et réservations, vous rendre sur le site du C.G.O.S. Aquitaine. 5
Les précautions standard, c’est PARTOUT, PAR TOUS et POUR TOUS (patients, professionnels, intervenants, visiteurs) La Société Française d’Hygiène Hos- de référence de 1998, qui leur donna Ces 7 axes sont décrits, de manière pitalière (SF2H) a présenté de nou- vie officiellement dans ses annexes, détaillée, dans la nouvelle fiche tech- velles précautions standard lors de le contenu et la philosophie de la pré- nique sur les précautions standard, son congrès à Nice, début juin 2017. vention des infections associées aux disponible sur Qualios, référentiel soins ont évolué et le contexte dans «Gestion du risque infectieux», cha- Le socle de la prévention des lequel elle s’applique plus encore. Les pitre «Généralités», réf. FTI-2-V3. infections associées aux soins fortes contraintes qui pèsent sur notre système de santé ne doivent pas nous Concrètement au C.H.P. Selon Pierre Parneix, président de la SF2H, les précautions standard, faire baisser les bras mais nous obli- Durant le mois de décembre, je pré- «socle de la prévention des infections gent à un nécessaire effort de rénova- senterai les nouvelles précautions en associées aux soins, sont enseignées, tion pour que sécurité rime avec réalité réunion d’encadrement de chaque promues et déclinées en continu dans et observance avec bienveillance.» pôle, avec un focus sur les nouveau- tous les lieux de soins. Le récent Pro- tés. Pour faire simple pias (Programme national d’actions de Chaque cadre recevra une nouvelle prévention des infections associées Il faut considérer que les précautions fiche, ainsi que des brochures d’infor- aux soins 2013-2017, intégré dans le standard sont les règles d’hygiène de mation pour les équipes, et une affiche programme national de sécurité des base à appliquer lors de tous soins. qui devra être mise en place dans la patients) en a fait le pivot de la stratégie Les précautions standard constituent salle de soins. nationale d’aujourd’hui et de demain, donc la stratégie de base pour la pré- Nous sommes dans l’attente d’une ce qui rendait nécessaire leur actua- vention des transmissions croisées nouvelle instruction ou circulaire mi- lisation. En effet, depuis la circulaire des micro-organismes de façon du- nistérielle qui officialisera ces nou- rable, surtout quand on sait que, en veautés. Pour toute question sur les 2050, les maladies infectieuses seront sujets concernant la prévention du Nouveautés 2017 à nouveau la 1ère cause de mortalité risque infectieux, nous sommes à 1 style direct qui incite à une dé- dans le monde. votre écoute : service hygiène hospita- marche individuelle d’anticipation lière - poste 9493. et de réflexion lors de la prise en Les 7 axes des précautions Elisabeth Dubarry, charge du patient. standard cadre de santé hygiéniste Des définitions sur l’hygiène respira- 1. Champ d’application et stratégie de toire, les différents types de masque, mise en oeuvre (nouveau) ; les produits biologiques d’origine hu- 2. Hygiène des mains ; maine et les E.P.I. (Equipement de 3. Equipement de protection indivi- Protection Individuelle). duelle ; 1 adaptation à trois secteurs : établis- 4. Hygiène respiratoire (nouveau) ; sements de santé, établissements 5. Prévention des A.E.S. (Accident médico-sociaux et soins de ville. avec Exposition au Sang) ; 1 réflexion sur le développement du- 6. Gestion des excreta (nouveau) ; rable. 7. Gestion de l’environnement. Affiche à mettre dans la salle de soins Au repas des retraités du C.H.P. Cette année encore, nombreux étaient les retraités a avoir répondu à l’invitation du co- mité social au repas organisé le 20 octobre dernier au C.H.P. Après la traditionnelle messe célébrée à la mémoire des retraités et agents décédés au cours de l’année, et animée par la chorale du C.H. des Pyrénées, ils se sont retrouvés autour d’un apéritif dressé en salle des conférences, pour se rendre ensuite au self où les attendait le repas et où ils ont été accueillis par M. le Directeur et son équipe, et les organisateurs. Ce rendez-vous annuel, toujours empli d’amitié et de convivialité, constitue une pré- cieuse occasion d’échanges et de partages, qui permet de maintenir un lien entre l’en- semble des professionnels de l’établissement. 6
ACTUALITES Moi(s) sans tabac, 2ème Salle comble pour le colloque «Douleur édition en santé mentale» Pour la 2ème année consécutive, le La gestion de la douleur chez les personnes en situation de han- Centre Hospitalier des Pyrénées a sou- dicap communicantes ou dyscommunicantes constitue une réelle tenu le Moi(s) sans tabac et a organisé problématique qui met en difficulté à la fois parents et équipes pro- tout au long du mois de novembre des fessionnelles. Le copil Douleur du C.H.P. a donc organisé, le 8 actions de prévention et d’information novembre dernier en salle de conférences, un colloque portant sur à destination des professionnels et des le thème de la douleur en santé mentale : un travail de plus de 6 usagers. mois réalisé par ses membres, les docteurs Lavantes et Mercier, et Pour aider les fumeurs du C.H.P. à re- les cadres de santé, Nathalie Bousquet-Duc, Anne-Marie Marquet et Jean-Pierre lever le défi collectif d’arrêter de fumer Mercadieu, et récompensé par un succès évident avec ses 150 participants. pendant 30 jours (et plus si possible), Complexité de l’expression de la douleur et modalités d’évaluation des entretiens individuels ont été as- en santé mentale, partage d’expériences et table ronde étaient au surés par Axelle Léonard, infirmière du programme de ce colloque, animé par le Dr Djéa Saravane, Chef service de santé au travail, sur la 2ème de service au Centre Régional Douleur et Soins Somatiques en quinzaine de novembre. 10 agents ont Santé Mentale et Autisme à l’établissement public de santé Barthé- été reçus et sont désormais suivis par lémy Durand à Etampes. Les interventions d’établissements tels le service de santé au travail dans leur que le C.H.S. de Saint-Server, le C.H. de Mont-de-Marsan, le C.H. démarche d’arrêt du tabac. Félicita- de Bayonne, la clinique Beau Site de Gan, la clinique Jean Sarrailh tions à ceux qui ont relevé le défi ! d’Aire-sur-Adour, sur des thèmes tels que l’E.V.A., la prise en charge de la dou- Afin d’aller à la rencontre des patients, leur et ses moyens ou encore la mise en place du Méopa au C.H.P., présentée une «tabacmobile» a circulé sur l’éta- par les Dr Mercier et Kirchner, a permis de favoriser les échanges et le partage blissement et a tenu 3 permanences, d’expériences sur les organisations et actions de prise en charge de la douleur. place des Arts et devant les Platanes. Ce colloque a rempli son objectif de faire réfléchir en- Chantal Da Silva, infirmière addictolo- semble des professionnels, de divers métiers et di- gue et Cécile Sfali, chargée de com- verses structures hospitalières publiques, privées et munication, ont distribué aux patients médico-sociales du grand Béarn, dans une alliance et professionnels rencontrés de la collaborative pour tendre vers une approche globale documentation et des kits, l’occasion du patient en santé mentale. d’expliquer les méfaits du tabac et les solutions pour arrêter. De même, sur Semaine Sécurité des Patients : les stands d’information mis en place au self du personnel, 56 agents se sont deux actions innovantes pour 2017 prêtés au test proposé par le service Pour l’édition 2017 de la semaine sécurité des patients, le de santé au travail, et ont pu mesurer Centre Hospitalier des Pyrénées a innové en mettant en place leur taux de monoxyde de carbone ex- deux nouvelles animations : piré (le monoxyde de carbonne inhalé • un roman photos sur le thème du respect de la confidentialité, en fumant prend la place de l’oxygène réalisé par le groupe Bientraitance de la Direction des Soins, dans le sang faisant que le corps est dévoilé en ouverture de la semaine, puis diffusé à l’ensemble par conséquent moins oxygéné d’où des unités sous forme de plaquette ; les risques respiratoires et cardiaques). • un jeu de l’oie géant sur les thématiques de l’hygiène, de la Rendez-vous l’an prochain avec des diététique, des médicaments, de la douleur, des droits et devoirs des patients, manifestations innovantes ! etc. : une façon ludique de sensibiliser les 38 patients à ces thématiques. Chacun est reparti avec un pochon composé de savons. Etait également au programme la «chambre des er- reurs», où Mme Fleur (le mannequin), âgée de 61 ans, était hospitalisée pour une démence de corps de Lewy et présentait, depuis 2 jours, les signes cliniques d’une grippe. Les 30 professionnels (soignants et A.S.H.) ont eu 15 minutes pour découvrir les 7 erreurs mises en place volontairement et susceptibles d’entraîner un danger de transmission. A la sortie de la chambre, le débriefing, réalisé par les professionnels encadrants, a permis de partager leurs expériences, d’analyser les erreurs, et d’échanger sur les compétences acquises. De multiples actions de sensibilisation, d’information et de formation, à destination des patients et des professionnels de santé, ont également été proposées, durant cette semaine (des formations qualité-gestion des risques en extra-hospitalier (Oloron et Or- thez) qui ont connu un vif succès, la formation/information au patient traceur dispensée dans les 4 pôles de soins aux cadres et le séminaire qualité du pôle 3 sur l’état des lieux de la prise en charge du mineur en milieu adulte). 7
INFOS Mouvements de personnel Forte mobilisation à l’occasion la journée mondiale de lutte Arrivées contre le SIDA et les I.S.T. Nadia BEN SALAH (psychologue, Les Amandiers), Laurent BIFFI (I.D.E., Le 1er décembre marque la date de la journée Les Amandiers), Florie DESSIAUME mondiale de lutte contre le sida, l’occasion pour (psychologue, C.M.P adultes le Centre Hospitalier des Pyrénées de sensibiliser Mourenx), Lionel GRACIA (ouvrier les patients et les professionnels. principal, cuisines - D.A.L.), Marysa Grâce à la mobilisation de l’équipe de l’Espace Socio-Culturel et de l’ensemble des professionnels, MOUCHEBOEUF (A.S.H., H.J. adultes plus de 120 personnes, patients et personnels Orthez), Cinthia PADILLA (I.D.E., Foyer confondus, ont répondu à l’appel de la Direction Bernadotte), Frédéric SAGARDOY de l’établissement et se sont rassemblés, vendredi (ouvrier principal, serrurerie - D.T.S.T.), 1er décembre, sur la place des Arts, pour réaliser Vanessa SERRA CARVALHO une chaîne humaine, et à l’aide des 400 ballons (I.D.E., U.S.R.), Emma TRICARD rouges gonflés pour l’occasion, constitué le ruban du SIDA. (psychologue, H.J. enfants Oloron). Une réussite qui démontre de façon concrète l’engagement de l’établissement en faveur de la lutte contre le SIDA et les I.S.T. Départs et sa solidarité face à la pandémie. Emilie BARRERE (ouvrier principal, Tout au long de la journée, étaient également cuisines - D.A.L.), Fatima CHEDDAD proposés : (I.D.E., Les Amandiers), Hélène DALIS • un stand d’information au self avec l’interven- (cadre supérieur de santé, formation tion sociale de deux clowns de Clown Théâtre et Cie ; A.M.P.), Virginie GARDEZ (I.D.E., U.D.V.S.), Caroline GAURRAT (A.S.H., • une rencontre débat, à l’Espace Socio-Culturel, animée par le Dr Frédéric TEILHAUD, autour ESA 1), Christine HAMON (I.D.E., des questions recueillies par le biais des boites H.J. adultes Orthez), Marina LUCAS- à questions mises à disposition dans les unités GROUSSET (I.D.E., U.S.R.), Arnaud en amont de cette journée et la diffusion du film PEIRET (cadre de santé, Direction «Le virus du SIDA» réalisé par l’INPES ; des soins), Christiane TISNERAT DIT • une exposition, à l’Espace Socio-Culturel, des LARROUJAT (adjoint administratif - affiches réalisées dans le cadre du concours D.A.M.G.C.), Deborah VALLES (I.D.E., lancé auprès des hôpitaux de jour du C.H.P. sur le thème. Cette exposition s’est poursuivie au delà du 1er décembre dans le hall de la Direction. U.S.R.). Bonne retraite à ... Bienvenue aux internes Michel COSTEMALE (ouvrier principal, et aux nouveaux médecins serrurerie - D.T.S.T.), Philippe GIRAUD (ouvrier principal, service transport - D.A.L.), Catherine MAZEREAU (psychologue, H.J. adultes Mourenx), Yannick TROCME (I.D.E., ESA 1). CHP News, Journal trimestriel du C.H. des Pyrénées - 29, avenue du Général-Leclerc - 64039 Pau cedex - 05 59 80 90 90 M. Xavier Etcheverry, Directeur, le Docteur Florence Guyot-Gans, Présidente Directeur de la publication : de la C.M.E., et Véronique Louis, Directrice des affaires médicales, générales et Xavier ETCHEVERRY, Directeur du C.H.P. de la communication, ont accueilli le 6 novembre dernier la nouvelle promotion Rédactrice en chef : d’internes. Parmi eux, deux avaient déjà effectué un premier semestre au C.H.P. Véronique LOUIS, faisant fonction de Directrice adjointe en charge des affaires médicales, Nous noterons également le retour du Dr Philippe WEISS, praticien hospitalier générales et de la communication au pôle 2 et l’arrivée du Dr Arnaud COULON, praticien au Département de Cellule communication : Médecine Polyvalente. Nous leur souhaitons à tous la bienvenue. Cécile Sfali, chargée de communication
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