COMMENT CHOISIR LE BON ÉQUIPEMENT DE COURSE

La page est créée Nathan Launay
 
CONTINUER À LIRE
COMMENT CHOISIR LE BON ÉQUIPEMENT DE COURSE
COMMENT CHOISIR
LE BON ÉQUIPEMENT DE COURSE

                              1
COMMENT CHOISIR LE BON ÉQUIPEMENT DE COURSE
CHAUSSURES
Pièces maîtresses de la course à pied, les chaussures doivent
être choisies avec le plus grand soin afin de ne faire qu’un avec
votre pied. La première étape consiste à identifier votre type de
pied et de foulée. Cela vous dira si vous avez besoin d’une
chaussure neutre ou de stabilité. Vous devez également tenir
compte de votre poids et du terrain où vous courez. Une fois
tous ces facteurs bien pesés, vous pourrez faire un choix éclairé.
Pour en savoir plus sur les 3 types de foulée, lisez le
texte ci-dessous.

Connaître son type de foulée pour choisir
ses chaussures de course
Lorsqu’on voit des milliers d’individus participer à un marathon,
on a l’impression, à première vue, qu’ils courent tous de la même
façon. Ce n’est pas le cas. Il existe en fait trois grands types de foulées
qui résultent, en bonne partie, de la structure anatomique du
pied du coureur.
La foulée neutre ou universelle

Le premier type est le plus répandu chez les coureurs. On l’appelle
d’ailleurs la foulée universelle ou neutre. Elle se distingue par un
pied qui tourne légèrement vers l’intérieur au contact du sol.
Dans ces conditions, le stress mécanique engendré par la course
est bien réparti au centre du pied.
La foulée pronatrice prononcée

Le deuxième type, également très répandu (environ 40 % des
coureurs), est la foulée du pronateur (ou surpronateur comme on
l’appelle parfois). Dans ce type de foulée, le pied tourne de façon

                                                                         2
COMMENT CHOISIR LE BON ÉQUIPEMENT DE COURSE
marquée vers l’intérieur au contact du sol. Une arche de pied
affaissée est souvent en cause.
La foulée supinatrice

Le troisième type, la foulée du supinateur, est moins fréquent et se
caractérise par un pied qui tourne vers l’extérieur au contact du sol.
Hélas ! Cette foulée, associée à une voute plantaire haute
(pied creux), ne permet pas de bien absorber l’onde de choc
résultant du contact avec le sol.
Telle foulée, telle chaussure… habituellement
Si vous joggez, il est donc pertinent de connaître votre type de
foulée afin de choisir une chaussure de course appropriée. Ensuite,
examinez la semelle (et non pas le talon) de votre chaussure de
course à pied, pourvu qu’elle ait un peu de kilométrage, cela vous
dira si vous avez un pied creux, plat ou normal.
Trois situations se présentent alors :
1. La semelle est usée surtout au centre. Votre foulée est neutre
    (pronation légère). Une chaussure de course à pied universelle ou
    neutre, confortable (très important) et adaptée à votre poids
    convient la plupart du temps.
2. La semelle est usée du côté intérieur. Votre foulée est très
    pronatrice. Dans ce cas, recherchez une chaussure stable pour
    pronateur, qui stabilise la foulée et offre un bon soutien au pied.
    Une chaussure neutre avec une orthèse appropriée (semelle de
    compensation) peut aussi faire l’affaire.
3. La semelle est usée du côté extérieur. Votre foulée est supinatrice.
    Des exercices d’étirement (il faut étirer notamment le dessous du
    pied), des chaussures flexibles pour supinateur, bien matelassées
    au talon et au centre de la semelle (avec une semelle de
    compensation faite sur mesure dans certains cas), permettent la
    plupart du temps de poursuivre ses activités sportives,
    notamment la course à pied.
Derniers conseils avant l’achat
Peu importe votre type de foulée, vous devriez choisir votre
chaussure de course à pied selon les critères de base qui suivent :
g Idéalement, optez pour une chaussure conçue pour votre type de

   foulée, mais ce n’est pas une règle absolue. Il arrive que des

                                                                         3
joggeurs ayant choisi une chaussure adaptée à leur type de pied
    aient quand même de petits inconforts (ampoules, douleurs…).
    Ce qui compte avant tout, c’est que la chaussure de course à pied
    soit confortable à l’essayage. Autrement dit, elle doit offrir
    suffisamment d’espace pour les orteils, être pourvue d’une
    languette, d’un col et d’une semelle intérieure généreusement
    matelassés, d’une semelle extérieure adhérente et résistante
    à l’abrasion, ainsi que d’une empeigne qui laisse échapper
    la chaleur.
g Des chaussures neuves qui font mal n’augurent rien de bon,
   même si vous avez choisi un modèle adapté à votre type
   de foulée !
g Au moment de l’essayage, portez vos chaussettes d’exercice
   habituelles. Si vous portez des orthèses plantaires, amenez-les au
   magasin. Choisissez alors des chaussures dont les semelles
   intérieures sont amovibles (très courant). Remplacez-les par vos
   orthèses et marchez : vous devez vous sentir à l’aise.
Vos pieds apprécieront énormément ces petites attentions !

Se chausser sous zéro
Porter des chaussures à semelles antidérapantes.
L’hiver, la chaussée est souvent glissante à cause de la neige, des
redoux ou des plaques de glace. Le risque de chute étant élevé, il
faut porter des chaussures de sport assurant une bonne adhérence.
On trouve sur le marché des semelles à crampons amovibles et des
chaussures de jogging d’hiver imperméables pourvues de semelles
à crampons.

VÊTEMENTS
Casquette
Item par excellence lors des chaudes sorties, la casquette doit être à
la fois légère, ventilée et confortable. Lorsqu’il pleut, elle empêche le
ruissellement abondant dans votre visage. Blanche, elle protège
votre tête des rayons de soleil trop insistants.
T-shirt et camisole
Bienvenue aux tissus dits « techniques » : polyester, élasthanne,
nylon, lycra, etc. Le t-shirt ou la camisole doit garder au sec en
repoussant l’humidité. Il doit être légèrement ajusté sans provoquer
de friction. S’il possède une protection anti-odeur, on aime encore
plus ! Certains sont même dotés d’une protection UVA/UVB de 50+.
Short et pantalon
On trouve la coupe moulante ou celle ample, de toute longueur.
Il y a ni bonne, ni mauvaise réponse. C’est une question de confort.
Le short ou pantalon doit toutefois offrir une bonne respirabilité et

                                                                        4
une bonne aisance de mouvement. Les modèles estivaux doivent
être équipés de panneaux en filet (mesh), ceux de l’hiver d’une
légère doublure.
Manteau
Le manteau sert d’abord et avant tout de coupe-vent en tant que
couche extérieure. Il doit être respirant, extensible et léger. On aime
qu’il arbore quelques bandes et logos réfléchissants pour être bien
vu. Des fermetures éclair sous les aisselles sont un plus lors des
entre-saisons. Un cordon de serrage à la taille et des fermetures
velcro aux poignets sont très utiles. Les modèles avec des extrémités
en forme de mitaines amovibles plaisent par temps frais.
Chaussettes et bas
Menues pièces d’équipement du coureur, elles doivent être choisies
avec soin. Certaines présentent des zones rembourrées, d’autres des
talons et pointes de pied renforcées. L’absence de couture en bout
de pied est à vérifier lors de l’achat. De plus, il faut s’assurer que le
tissu garde bien au sec et prévient la formation d’ampoules.
Les bas de compression
Vous voulez fournir l’effort maximal, éviter les blessures et récupérer
rapidement ? Optez pour des bas de compression de bonne qualité.
Ils font bien plus qu’assurer votre confort en vous gardant le pied au
sec et en vous évitant des ampoules…
g Les bas de compression améliorent la circulation sanguine des
   capillaires vers les vaisseaux sanguins, ce qui réduit l’effort exigé
   du cœur pendant l’activité physique. Vous obtenez donc une
   efficacité maximale.
g Grâce aux zones de compression, ils empêchent l’accumulation de
   sang dans les extrémités. Vos muscles étant mieux oxygénés, ils
   sont plus performants.
g Ces chaussettes limitent aussi l’accumulation d’acide lactique.
   Votre corps éprouve moins de fatigue musculaire et vous risquez
   moins d’avoir des crampes et des courbatures.
g Les bas de compression alignent le système musculo-
   squelettique. Cela améliore votre posture, ce qui vous assure une
   meilleure stabilité et des mouvements plus précis.
g Ils réduisent aussi la vibration musculaire et, par le fait même, les
   microdéchirures. Vous récupérez donc plus rapidement après une
   séance d’exercice intense.
Sous-vêtement
Le confort et l’ajustement prévalent dans le choix et l’achat de tout
sous-vêtement. Les shorts de compression doivent être confortables
et offrir un bon maintien musculaire des cuisses. Un large élastique à
la taille est apprécié. Côté féminin, le soutien-gorge est

                                                                           5
l’incontournable à bien choisir. Les bonnets doivent être sans
couture, bien couvrir la poitrine sans la comprimer. Les bretelles,
régulières ou croisées, ont avantage à être larges, coussinées et
ajustables. La bande élastique au tronc doit bien tenir en place sans
créer d’irritation. On recherche les propriétés respirantes-isolantes
du soutien-gorge qui favorise l’évacuation de la transpiration.
L’ajustement à trois griffes au dos garantit un maintien solide pour
les plus gros bustes.

S’habiller sous zéro
S’habiller comme un oignon par temps froid
Quand il fait froid, les muscles produisent autant de chaleur que par
temps chaud, mais celle-ci se perd plus facilement. Il faut donc bien
s’habiller, mais pas n’importe comment. La meilleure stratégie ?
S’habiller selon le principe des pelures d’oignon : plusieurs
vêtements superposés qui enferment l’air et procurent une bonne
isolation. Lorsque le corps s’échauffe, on peut enlever une couche
qu’on remet à la fin quand il se refroidit.
La première couche : le pare-vapeur
Cette couche de vêtements absorbe et évacue l’humidité produite
par la transpiration et vous garde au sec. Les sous-vêtements longs,
à base de polyester (ou de ses dérivés comme le polypropylène)
et à séchage rapide, répondent parfaitement à cette exigence.
Les fibres naturelles, comme la flanelle ou la laine douce, sont aussi
d’excellents choix. Contrairement au coton, qui glace la peau une
fois mouillé, ces fibres conservent leurs qualités isolantes
même humides.
Les vêtements de cette première couche doivent coller au corps,
sans toutefois nuire à la liberté de mouvement. Ainsi, la face interne
du tissu, plaquée contre la peau, absorbe l’humidité avant même
que des gouttes de sueur se forment.
La deuxième couche : l’isolant
Celle-là, qui comprend parfois deux épaisseurs, doit retenir la
chaleur du corps tout en transférant l’humidité provenant de la
première couche. Typiquement, ce vêtement contient un mélange
de fibres isolantes et « respirantes » (laine polaire, polyester). Certains
disposent d’une fermeture éclair à l’avant ou sous les aisselles pour
faciliter la ventilation.
Une suggestion : portez deux minces couches isolantes. Si vous avez
trop chaud, enlevez-en une, ce qui vous permettra de conserver la
coquille qui vous protège contre le froid et le vent.
La troisième couche : la coquille
Cette couche vous protège d’abord contre les intempéries (vent,
neige, grand froid). Elle agit comme une coquille imperméable, mais
laisse passer l’humidité produite par la transpiration.

                                                                          6
Les zones sensibles : pieds, mains et tête
Les pieds sont souvent les premières victimes du froid. Enfilez des
chaussettes qui les maintiennent au sec et au chaud. La chaussette
de laine, avec ou sans acrylique (l’acrylique accélère le séchage), et
la chaussette composée de fibres synthétiques, comme le
polypropylène, remplissent cette double fonction.
Pour protéger vos mains, portez des gants ou des mitaines. On en
trouve facilement qui sont imperméables et très bien isolés.
Tuque, bandeau et passe-montagne sont conseillés étant donné la
bonne quantité de chaleur qu’on perd par le cuir chevelu. Par temps
plus froid (-10 à -20 degrés), une cagoule protégera bien le visage.
Des lunettes solaires polarisées protégeront vos yeux contre la
réflexion du soleil sur la neige.

ÉQUIPEMENTS
Montre/GPS/Cardiomètre
Les modèles sont aussi nombreux que peuvent être les raisons
de choisir une simple montre-chrono, une montre-GPS ou un
cardiomètre. Il faut d’abord identifier l’usage d’entraînement que
vous en ferez. Certaines montres offriront des fonctions simples,
d’autres une panoplie de données utiles et précises. Dans tous les
cas, elles vous aideront sûrement à vous motiver dans l’atteinte de
vos buts !
Ceinture porte-bouteilles et bouteille
Il faut toujours avoir de l’eau à portée de main parce qu’il ne faut pas
attendre d’avoir soif pour boire ou pire encore, avoir sérieusement
soif et n’avoir aucune goutte d’eau à se mettre sous la dent! La
ceinture porte-bouteilles ou le sac-gourde sont des équipements
nécessaires. Le premier convient pour les courses de 10 km, alors
que le second colle aux longues sorties en sentiers. Il faut s’assurer
qu’ils soient stables au pas de course, mais également légers et
ergonomiques. La ceinture ou les bretelles doivent bien mouler le
corps. Quelques pochettes supplémentaires pour les gels ou autres
accessoires sont appréciées.
Accessoires de sécurité et autocollants réfléchissants
Essentiels pour le coureur matinal ou nocturne, les accessoires de
sécurité réfléchissants lui garantissent d’être bien visible. On trouve
des accessoires lumineux clignotants que l’on fixe au bras, des
bandes que l’on enroule autour du poignet ou de la cheville, des
vestes au jaune éclatant, etc.

BONNE COURSE !

                                                                          7
Vous pouvez aussi lire