COMMENT KEN ET BARBIE VONT CONQUÉRIR LE MONDE

4 décembre 2011

                                           ÉLÉMENTS DE SYTNHÈSE
COMMENT KEN ET BARBIE
  VONT CONQUÉRIR LE MONDE

1er décembre 2011

WoMen’Up

contact presse : ana@network-womenup.com

                                                                  1

ÉLÉMENTS DE CONTEXTE

Dans la salle

      environ 250 participants,
      principalement des représentants de la « génération Y » : étudiants ou jeunes actifs

Sur scène

      18 intervenants dont 4 représentants de la Génération Y,
      3 experts
      7 hauts dirigeants d’entreprise
      1 chanteuse

                                           DÉROULÉ DES TABLES RONDES

UN COLLOQUE INNOVANT SUR LA FORME

- Des Barbie à lunettes et des Ken à moustache pour accueillir les invités

- Un colloque retransmis en direct sur la WebTV de Women’Up : www.network-womenup.tv

- Un micro trottoir réalisé par Women’Up sur les aspirations des « yers »

- Un public consulté pendant le colloque au travers de l’outil Balloon : participation à la
définition de la génération Y au travers de l’envoi d’adjectifs incarnant le mieux cette
génération

- Un public force de proposition pour l’après colloque : le public a été invité à proposer des
mesures pour mieux intégrer la Génération Y à l’entreprise. Ces mesures feront l’objet d’une
synthèse concoctée par Women’Up – sous la forme d’un livre blanc qui sera disponible sur
le site de l’association et remis aux partenaires de l’association.

- Une chanteuse en conclusion : Madeleine Besson, qui a soulevé le public avec sa reprise
de « I’m a woman »

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UN COLLOQUE INNOVANT SUR LE FOND

- Une large place accordée à la génération Y sur le contenu :
       o     des introductions sous forme de « regards croisés » entre Génération Y et diri-
geants : Emmanuelle Duez – présidente de Women’Up / Christian Nibourel – DG d’Accen-
ture France en introduction ; Joan Burkovic – cofondateur de Bankin / Anne Lauvergeon

- Présidente du Conseil de Surveillance de Libération
       o     Des représentants de la Génération Y sur les tables rondes

    ÉLÉMENTS DE CONTENU RESSORTANT DU COLLOQUE

 Une génération dont les aspirations individuelles font bouger les lignes
                               pour tous

1. Plus qu’une Génération,
      une culture qui porte un nouveau système de valeurs

- La Génération Y, plus qu’un effet de mode ou un slogan marketing est une tendance
sociétale réelle : les dirigeants constatent la présence des « Yers » dans les entreprises. (C.
Nibourel, Y-L Darricarrère).

- La GénérationY est porteuse d’aspirations identifiées : liberté, bonheur, épanouissement,
plaisir, argent, enthousiasme. (source : intervenants table ronde n°1 + Balloon + micro trot-
toir)

- Plus qu’une génération, c’est une culture qui repose sur un socle de valeurs communes
d’une part le socle harmonie - bien être- convivialité, de l’autre le socle liberté - indé-
pendance - autonomie - choix, en opposition aux anciens systèmes de valeur : Ordre/
devoir/compétitivité pour les baby boomers et succès personnel / matérialisme pour les X.
(F. Boyer)

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2. Une Génération dont les aspirations impactent le rapport à la mixité

- Les aspirations des Yers ne sont pas sexuées, elles sont propres à chaque individu qui, homme
ou femme, est porteur de désirs qu’il/elle exprime de façon totalement décomplexé(e).
(G. Truttmann / Nathalie Félines)

- Ainsi, on voit émerger des profils de femmes workaholic et des profils d’hommes tournés
vers l’épanouissement personnel hors du travail. (G. Truttmann)

- Néanmoins, pour qu’il y ait un vrai impact durable sur la mixité et les femmes, il faut un
véritable engagement collectif (F. Fatoux, Y. Benguigui, P. Boccard)

- La Génération Y, qui est capable d’engagement, suscite beaucoup d’espoir pour faire
bouger les lignes, à 10 ans. (Y. Benguigui, N. Félines)

3. Une Génération dont le rapport à l‘entreprise appelle un nouveau
mode de management

                   a. Une génération dont les comportements en entreprise et les attentes
                                                                diffèrent de leurs aînés

- La Génération Y n’est pas une génération anti corporate : Les « Yers » sont des éléments
de qualité dans l’entreprise, pour lesquels le critère qui prime est celui de la compétence.
(Y-L Darricarrère)

- Contrairement aux idées, les « Yers » ne sont pas allergiques à l’autorité : ils ont un besoin
fort d’encadrement, ils sont dans une logique d’apprentissage. (M. Erra, Y-L Darricarrère)

- Toutefois, deux axes posent question sur l’évolution des « Yers » dans les entreprises : d’une
part leur capacité à prendre des responsabilités, ce qu’ils ne semblent pas pressés de faire
(M. Erra), d’autre part leur posture de revendication forte vis-à-vis des entreprises, qui peut
parfois passer pour un manque d’engagement.

                                   b. Et qui invite à repenser le management en profondeur

- Les 4 piliers d’un nouveau management seraient : la confiance, le choix, la convivialité,
la collaboration. (F. Boyer)

- La manière façon de répondre aux « Yers » peut être de faire de la « mass customization » :
une forme de pacte renouvelé entre le collaborateur et l’entreprise, adapté aux différents
moments de sa vie. (A. Carminati)

LE MOT DE LA FIN : « Alors, allez-y foncez ! » A. Lauvergeon

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PROCHAINES ÉTAPES

Soirée de recrutement du club Women’Up, le 18 janvier 2012, dans les locaux d’Accenture

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Emmanuelle DUEZ, Présidente de Women’Up
« Nous faisons le pari un peu fou que la Génération Y change vraiment la donne, qu’elle
fasse émerger un nouveau modèle de société. Et à l’aune de ces crise profondes que nous
traversons, on se dit qu’après tout c’est le moment des paris un peu fous ».

Christian Nibourel, DG d’Accenture France
« Ces sujets sont profonds, ce sont des sujets de stratégie d’entreprise que l’on doit conduire
en même temps que la performance économique et environnementale. Sinon, sur le long
terme, en tout cas moi, je suis incapable de garantir la croissance et la rentabilité de mon
entreprise. »

                                Table ronde n°1 : éléments de définition de la Génération Y

Augustin Paluel-Marmont, cofondateur de Michel&Augustin
« Le savoir faire est extrêmement important mais le savoir être est clé ». « J’ai décidé mais
vraiment sincèrement tous les matins d’avoir une vie heureuse et joyeuse ».

Céline Lazorthes, fondatrice de Leetchi
« J’ai retenu 3 mots : liberté, plaisir et pognon. Ça représente assez bien cette jeune géné-
ration. »

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Table ronde n°2 : la génération Y et la mixité

Nathalie Félines, Directrice déléguée du Civipol
 « Statistiquement, le plafond [de verre] va tomber. A CV égal, compétences égales, statis-
tiquement, il restera toujours plus de femmes qu’aujourd’hui. (…) Les hommes et les femmes
se rejoignent. Dans les dix ans, on devrait réguler le tir. »

Yamina Benguigui, réalisatrice et adjointe au Maire de Paris
 « Je suis très positive sur ce qui va se passer demain parce que le temps est arrivé de faire
des choses ensemble : entre générations, entre différences sociales. (…) J’ai beaucoup
d’espoir pour toute cette énergie qui est là. »

Guillaume Truttmann, entrereneur
 « J’observe que parmi les gens que je côtoie et accompagne, il y a des parcours diffé-
rents. Hommes ou femmes, on a des individus qui ont des aspirations. »

Patrick Boccard, Laboratoire de l’Egalité
 « [L’égalité] ne se fera pas seule, il va falloir se battre, car les stéréotypes sont anciens et
ancrés. »

                                                 Table ronde n°3 : les « Yers » dans l’entreprise

Yves-Louis Darricarrère, Total
« [Les Yers] nous obligent à expliquer. Ils veulent être encadrés. L’autorité ne leur pose pas
de problème à partir du moment où elle est fondée sur la compétence, la justesse, l’objec-
tif partagé. »

Mercedes Erra, EuroRSCG
« Ce que les Yers mettent en avant, c’est la compétence. Ils veulent apprendre. Mais ils ne
veulent pas prendre la place des personnes en responsabilité. »

Francis Boyer, expert du mangement intergénérationnel
« La génération Y, c’est une culture sous tendue par des valeurs. Harmonie, bien être et
convivialité, d’une part, et liberté, indépendance, autonomie et choix d’autre part. »
« Les 4 piliers du mangement de demain sont la confiance, le choix, la convivialité, la col-
laboration. »

Armelle Carminati, VP Diversité Monde Accenture
« On va parler de « mass customization » : quel pacte pour quel individu à quel moment
de sa vie ? »

Anne Lauvergeon, Présidente du Conseil de Surveillance de Libération
« Alors allez-y, foncez ! »

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