CONSTRUIRE POUR LE CULTE - PROJETS ARTISTIQUES ET TECHNIQUES AU XXÈME SIÈCLE Cours publics d'histoire & actualité de l'architecture & de la ville ...
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CONSTRUIRE POUR LE CULTE PROJETS ARTISTIQUES ET TECHNIQUES AU XXÈME SIÈCLE Cours publics d’histoire & actualité de l’architecture & de la ville ÉCOLE DE CHAILLOT 2018 - 2019
Cours les jeudis soirs SOMMAIRE de 18h30 à 20h30 dans l’auditorium de la Cité de l’architecture et du patrimoine 12 séances du 8 novembre 2018 Agenda 2018-2019 au 14 mars 2019 des Cours publics à la Cité de l’architecture & du patrimoine P. 3 Les Cours du Jeudi P. 6 Directeurs de la publication Marie-Christine Labourdette Qui sommes nous ? P. 23 Présidente de la Cité de l’architecture & du patrimoine Benoît Melon Directeur de l’École de Chaillot Modalités d’inscription P. 24 Conception, réalisation et coordination Béatrice Roederer Abonnement / inscription P. 25 École de Chaillot Graphisme Direction de la communication, du développement et du mécénat Cité de l’architecture & du patrimoine Palais de Chaillot 1, place du Trocadéro, 75116 Paris Tél. : 01 58 51 52 00 Image couverture : Cathédrale de Créteil (94), AS arch 2015. © Luc Boegly.
AGENDA CONSTRUIRE POUR LE CULTE 2018-2019 4 | JEUDI 29 NOVEMBRE 2018 9 | JEUDI 7 FÉVRIER 2019 PROJETS ARTISTIQUES Dominique Jarrassé Fr. Charles Desjobert Professeur d’histoire de l’art contemporain, Dominicain et architecte Université Michel de Montaigne, Bordeaux 3 Construire un monastère au XXème siècle. ET TECHNIQUES Redéfinitions de la synagogue et mutations De l’utopie du couvent idéal aux projets réels CONSTRUIRE POUR LE CULTE de l’identité juive au XXème siècle PROJETS ARTISTIQUES 10 | JEUDI 14 FÉVRIER 2019 AU XXÈMEAUSIÈCLE ET TECHNIQUES XX SIÈCLE ÈME Cycle de 12 séances de 18h30 à 20h30 5 | JEUDI 6 DÉCEMBRE 2018 Philippe Dufieux Professeur d’histoire de l’architecture, École Isabelle Saint-Martin Historienne de l’art, directrice de I’Institut européen en sciences des religions, nationale supérieure d’architecture de Lyon École pratique des hautes études Aux prémices de la « modernité » : « Aux grands hommes, les grandes 1 | JEUDI 8 NOVEMBRE 2018 conférence introductive cultures, modèles et chantiers. choses », renouveau artistique et Jean-Michel Leniaud L’héritage du XIXème siècle (1870-1940) renouveau liturgique de 1945 à nos jours Historien de l’art, directeur d’études, École pratique des hautes études, 6 | JEUDI 10 JANVIER 2019 11 | JEUDI 21 FÉVRIER 2019 directeur de l’École des Chartes (2011-2016) Simon Texier Professeur d’histoire de l’art contemporain, Christine Blanchet Construire pour Dieu ? Eglise, Docteur en histoire de l’art Université de Picardie Jules-Verne, Amiens architecture et société au XXème siècle Créer au-delà du réel. Vers le plan centré : concevoir et construire la nef moderne (1910-1960) Inspiration et contraintes du vitrail 2 | JEUDI 15 NOVEMBRE 2018 contemporain (1965- 2017) François Bœspflug Historien de l’art, professeur émérite, 7 | JEUDI 17 JANVIER 2019 Université de Strasbourg Isabelle Baguelin 12 | JEUDI 14 MARS 2019 Architecture chrétienne et iconographie : Historienne, chargée de la protection au titre Thomas Coomans brève histoire de leurs rapports contrastés des Monuments historiques, DRAC Bretagne Historien de l’art et archéologue, Une œuvre d’art total au service du culte professeur à la KU Leuven Benoit de Sagazan 3 | JEUDI 22 NOVEMBRE 2018 8 | JEUDI 24 JANVIER 2019 Journaliste, rédacteur en chef de la revue Joseph Abram Le Monde de la Bible. Professeur émérite, École nationale supérieure Pierre Vérot d’architecture de Nancy, chercheur au Laboratoire Historien de l’art, doctorant, Université Patrimoine et société, quels devenir d’histoire de l’architecture contemporaine de Picardie-Jules Verne, Amiens. pour les édifices cultuels du XXème siècle ? Dénuement et splendeur du béton, Fallait-il encore construire des églises ? Conférence-table-ronde le XXème siècle. La technique moderne Questions urbaines et enjeux cultuels animée par Philippe Dufieux, au service du sacré après 1945 Professeur d’histoire de l’architecture, ENSA de Lyon 3
CONSTRUIRE POUR LE CULTE PROJETS ARTISTIQUES ET TECHNIQUES AU XXÈME SIÈCLE La France possède un corpus très Le cycle 2018-2019 des cours publics, le treizième que nous organisons, significatif d’édifices religieux toutes époques confondues, souvent associé propose de traverser l’histoire de à des ensembles exceptionnels l’architecture du XXème siècle sous d’œuvres d’art. Majoritairement de le double aspect de la contribution tradition chrétienne, mais également très significative des programmes avec un corpus intéressant de cultuels chrétiens à l’histoire des synagogues, ces édifices constituent progrès techniques et stylistiques et une catégorie prédominante dans au dialogue entre l’art et la société. les statistiques monumentales Leurs commanditaires religieux ont qui contribue à la forte attractivité en effet, dans un contexte de forte culturelle de notre pays. croissance industrielle et urbaine lié aux deux guerres mondiales, engagé Au XXème siècle, l’Histoire a provoqué de vifs débats sur les liens entre des mutations profondes au sein le sacré et la modernité, et décidé du corpus cultuel qui évolue autant d’ouvrir les nouveaux espaces en quantité, que du point de vue cultuels à une autre contemporanéité des programmes, des formes et architecturale et artistique. des situations urbaines, inscrivant Dans une visée comparatiste, dans l’espace public reconstruit certains intervenants élargiront et modernisé, des expressions, des ponctuellement leurs références attentes sociétales, d’appartenances à d’autres modèles culturels et et d’usages confessionnels nouveaux confessionnels. et évolutifs. Les édifices construits illustrent à la fois des ambitions Enfin, l’avenir de nombreux objets et des innovations, mais aussi de cet héritage cultuel, entre les flux et reflux d’une commande désaffection, démolition ou qui est désormais soumise au recul conversion, est devenu un réel enjeu de la pratique religieuse, à de public. nouveaux défis architecturaux Ce cycle propose, en conclusion, et à de nouveaux rapports au sein d’en traiter l’actualité au cours de de la sphère confessionnelle. la dernière conférence. Saint-Rémy de Baccarat (54), N. Kazis arch, 1957. © Ph. G. André, Région Lorraine - Inventaire général. 4
Architecture Art et création L’éclectisme est notre goût ; nous prenons tout ce que nous trouvons, « Il est nécessaire à l’artiste de mener une vie très chrétienne ceci pour sa beauté, ceci pour sa commodité, telle autre pour sa laideur ou même sainte pour que le Saint Esprit l’inspire ». même ; en sorte que nous ne vivons que de débris, comme si la fin Michel Ange du monde était proche. Alfred de Musset, Confession d’un enfant du siècle « Des chefs-d’œuvre même profanes seront toujours plus efficaces que des œuvres “religieuses” de valeur moindre ». « L’église doit avoir une certaine silhouette élancée, un grand toit, « Le peintre, s’il le veut, n’a pas besoin pour exprimer l’émotion pure un clocher [...] Chaque fois donc qu’un architecte étudiera avec d’emprunter au monde visible ses formes et ses signes ». un œil neuf le problème, satisfera objectivement à toutes les données, P.A. Couturier il concevra un édifice qui ne répondra pas à l’idée conventionnelle qu’on se fait d’une église, et immanquablement on refusera son projet « L’art religieux exprime, au même titre que d’autres secteurs de comme ‘‘non liturgique’’». l’activité humaine, l’effort d’adaptation de la sphère du religieux et de Raymond Régamey, Revue L’Art sacré, 1950 ce qu’elle possède de permanent, aux transformations de la société ». J-M. Leniaud, Vingt siècles d’architecture religieuse en France, coll. « Là où surgit jadis la cathédrale, se construisent misérablement Patrimoine références, SCEREN (CNDP) 2006 l’église pseudo-romane, l’église pseudo-gothique, et l’église moderne d’où le Christ est absent » . Patrimoine André Malraux «Je viens de faire le tour de la basilique, je suis paumé. Je ne comprends « Nous ne prétendons pas construire des églises pour les siècles à rien. J’ai le sentiment de passer à côté d’un chef-d’œuvre. » venir, mais nous nous limitons à faire des églises modestes Un visiteur anonyme et fonctionnelles qui nous servent à nous… et en face desquelles nos fils se sentiront libres de les repenser à nouveau, de les abandonner, « Ce n’est pas manquer d’imagination que de vouloir conserver des de les modifier comme le voudra leur époque et leur sensibilité monuments qui ont perdu leur usage, c’est au contraire avoir confiance religieuse… ». en celle des hommes pour les réinventer ». Cardinal Lercaro, Cologne, 1968 Jack Lang « Ouvrons les yeux », HC éditions, 2014 5
1 | JEUDI 8 NOVEMBRE 2018 Jean-Michel Leniaud Historien de l’art, directeur d’études, École pratique des hautes études, directeur de l’École des Chartes (2011-2016) Construire pour Dieu ? Église, architecture et société au XXème siècle Le Concordat napoléonien imposa sécularisation, affirmation de un carcan aux constructions d’églises la visibilité. Malgré des moyens en inventant le principe d’une modestes, il en est résulté des chefs- architecture normée d’où émergent d’œuvre que la société civile envie à quelques chefs-d’œuvre marqués par la société religieuse. Le XXème siècle les styles historiques. La Séparation autant que les deux premières introduisit la liberté de construire décennies du XXIème siècle y trouvent où et comme on l’entendait. Il fallait l’expression de leurs aspirations CONSTRUIRE POUR LE CULTE répondre au déficit de paroisses imposé par le siècle précédent, aux esthétiques, parfois sans vouloir se l’avouer. PROJETS ARTISTIQUES ruines des guerres, au développement de la banlieue, à l’exode rural. Pendant que les Catholiques, soucieux de s’adapter aux transformations Il importait aussi de tenir sa partie que dicte la modernité, n’hésitent pas ET TECHNIQUES AU XXÈME SIÈCLE dans le contexte des évolutions et des à détruire pour reconstruire ailleurs crises de l’architecture : la modernité, et autrement, les instances publiques le refus d’une architecture durable, ne cessent d’intervenir pour imposer le retour au monumental. des patrimonialisations dont elles Mais plus encore, s’imposait la ne se soucient pas toujours pour leur nécessité de répondre aux interrogations propre parc immobilier. Un chapitre que l’Église se posait sur elle-même : nouveau des relations contrastées mission de la paroisse, théologie entre Dieu et César commence à de l’enfouissement, voire de la s’écrire sous nos yeux. Sainte-Bernadette du Banlay, C.Parent/P.Virilio arch, 1968. © SIAF-CAPA/ Archives d’architecture XXème siècle. 6
Ci-dessus : Saint-Éloi, Paris XII, M.Leboucher arch, 1968. © DR. Ci-contre : Cathédrale de la Résurrection, Evry (91), M. Botta arch, 1995. © DR. 7
2 | JEUDI 15 NOVEMBRE 2018 François Bœspflug Historien de l’art, professeur émérite, Université de Strasbourg Architecture chrétienne et iconographie : brève histoire de leurs rapports contrastés Beaucoup d’églises construites N’était la présence d’un autel depuis 1945 et de nos jours encore ou d’un crucifix archi-modeste, sont dépourvues de tout programme on peut parfois se demander ce qui iconographique et paraissent vides. les distingue d’une mosquée ou Cette absence de décor, parfois d’une salle de réunion futuriste… dénommée « la mystique du mur blanc », traduit une fascination Une église réclame-t-elle de l’espace architectural comme obligatoirement un décor, des figures tel, elle-même solidaire, d’une part, évoquant l’histoire sainte, la doctrine de l’exaltation du « génie » chrétienne ou les saintes personnes des architectes à la mode, que les en lesquelles le Credo invite à se autorités étatiques et/ou confier ? L’histoire deux fois millénaire ecclésiastiques se flattent de solliciter, des lieux de culte chrétiens est à et d’autre part d’une saturation cet égard instructive. Elle comporte de la mémoire rétinienne : bien plusieurs réponses, commandées des chrétiens occidentaux en ont sans par des spiritualités distinctes, doute assez des églises sur-décorées, que le conférencier passera en revue, trop riches en statues ou en peintures. afin d’aiguiser la réflexion critique D’où peut-être la complicité du public. et documentée concernant les choix Témoin, en tout cas, les espaces contemporains. cultuels construits par Le Corbusier (N.-D. de Ronchamp,1955; couvent de La Tourette,1959) ou, en date plus récente, la cathédrale d’Evry par M. Botta (1996) ou l’église Saint-Paul de Foligno par M. Fuksas (2009). Ci-dessus : Sainte-Marie du Trastevere (XIIème), Rome, Italie. © DR. Ci-contre : Saint-Paul de Foligno (Italie), D.&M. Fuksas arch, 2009. © DR. 8
3 | JEUDI 22 NOVEMBRE 2018 Joseph Abram Professeur émérite, École nationale supérieure d’architecture de Nancy. Chercheur au Laboratoire d’histoire de l’architecture contemporaine Dénuement et splendeur du béton, le XXème siècle. La technique moderne au service du sacré Depuis la nuit des temps, l’architecture l’échec du système Cottancin (qu’avait religieuse mobilise toutes les employé A. de Baudot à Montmartre) ressources de l’art de bâtir, employant et le triomphe du béton armé (dans les techniques aux limites de leurs le droit fil des travaux de Monier, possibilités pour créer des intériorités Coignet et Hennebique). C’est donc grandioses, ou simplement émouvantes. la contribution des frères Perret au Les nefs des cathédrales gothiques, Raincy (1923), peu après la création les coupoles de Florence ou de Rome, des Ateliers d’art sacré par sont là pour en témoigner. G. Desvallières et M. Denis, qui produira La modernité, dans son rapport le déplacement décisif permettant complexe à la technique, n’est pas un renouvellement complet de restée à l’écart de ce mouvement la conception constructive des églises. universel. Et, dans leur mouvance immédiate, puis dans un contexte élargi, on En expérimentant, dans un observe, au lendemain de la Seconde programme d’église, le procédé Guerre mondiale, une floraison encore incertain du ciment armé, de solutions structurelles innovantes A. de Baudot ouvre, en 1894, un cycle exaltant à la fois la noblesse et la problématique, qui fera du nouveau pauvreté du béton. matériau le vecteur d’une transformation progressive, tant matérielle que symbolique, de l’architecture sacrée. À travers la construction, d’abord de façon marginale, puis, de plus en plus globale et raisonnée, c’est la signification même du lieu de culte qui, au final, s’en trouvera bouleversée. L’aventure de la cathédrale d’Oran (A. Ballu, 1908) marque simultanément A gauche : N-D. du Raincy (91), A.et G.Perret arch, 1922. © Fonds Perret- Archives d’architecture XXème siècle IFA/CAPA. A droite : Saint-Joseph, Le Havre (76), A. et G. Perret, 1951-1956 © Fonds Perret- Archives d’architecture XXème siècle IFA/CAPA. 9
Saint-Pierre-et-Paul (projet), Maubeuge (59), A.Lurçat arch, 1951-1960. © CNAM/SIAF/CAPA/ Archives d’architecture XXème siècle IFA/CAPA. 10
4 | JEUDI 29 NOVEMBRE 2018 Dominique Jarrassé Professeur d’histoire de l’art contemporain, Université Michel de Montaigne - Bordeaux 3 Redéfinitions de la synagogue et mutations de l’identité juive au XXème siècle La synagogue n’a pas de forme fixée imposants. On élabore alors des par la tradition et l’art n’y joue que sur centres communautaires. Pour autant, un plan symbolique. Aussi, au XIXème la monumentalité demeure dans siècle, pour attester l’intégration des une fonction symbolique de marquage juifs à la société française, a-t-elle de l’espace urbain et d’officialisation emprunté le modèle monumental du culte, voire de renaissance après et le décorum de l’église ; on élève la Shoah. De même, des expériences des « temples israélites », tout en artistiques s’y inscrivent, mais s’autorisant des solutions techniques timidement en France, car le judaïsme modernes. En réaction, au cours y demeure largement traditionnaliste. du XXème siècle, la synagogue est L’originalité y tient plus souvent repensée en lien avec une identité des systèmes constructifs et des juive réaffirmée et un fonctionnalisme conceptions de l’espace cultuel. qui replace le culte dans un ensemble de pratiques nourries d’un retour à la tradition. La variété d’origine des fidèles joue également dans les solutions adoptées, certains préférant l’oratoire aux édifices Synagogue Agoudas Hakehilos, Paris IV, H.Guimard arch, 1914. © DR. 11
5 | JEUDI 6 DÉCEMBRE 2018 Philippe Dufieux Professeur d’histoire de l’architecture, École nationale supérieure d’architecture de Lyon Aux prémices de la « modernité » : cultures, modèles et chantiers, ou l’héritage du XIXème siècle (1870-1940) Pour les tenants d’une histoire de un véritable défi aux l’architecture fondée sur les ruptures, expériences modernistes de l’entre- les expériences constructives deux-guerres. Pour les tenants et spatiales des premières décennies du temps long, l’immuabilité du XXème siècle entendent délibérément du programme de l’église (J. Guadet), tourner le dos à la production de induit incidemment d’« innover selon la période concordataire en affirmant la tradition » (dom Bellot) dans une une nouvelle modernité, du Raincy conception dynamique (dom Delattre) à Assy. C’est oublier combien cet dont l’ouvrage Art et scolastique héritage demeure prégnant dans de J. Maritain (1919) demeure le traité la production de la première moitié fondateur. Pour les zélateurs de cette du siècle et combien les modèles troisième voie, la permanence perdurent dans la culture du programme de l’église est aussi contemporaine, qu’il s’agisse des synonyme de continuité apostolique coupoles de P. Abadie au Sacré-Cœur et liturgique dans une visée hautement de Montmartre (1919) comme des théologique. variations orientalisantes autour de Toujours est-il qu’entre archéologie la basilique de Fourvière. En ce sens, et modernité, la loi de Séparation la basilique Sainte-Thérèse de Lisieux, de l’Église et de l’État (1905) ouvre bénite solennellement en juillet 1937 la voie à une période emprunte d’un par le cardinal Pacelli – futur Pie XII – souffle de liberté, étouffé un siècle au terme du 11ème congrès durant par la police architecturale eucharistique national, s’affirme de l’État. comme l’ultime conclusion de l’archéologisme du XIXème siècle, érigeant dans le ciel normand ses ambitieuses coupoles comme Prieuré Sainte-Bathilde de Vanves (92), Dom Bellot arch, 1934-1936. © Arno Bouvier – Mairie de Vanves. 12
6 | JEUDI 10 JANVIER 2019 Simon Texier Professeur d’histoire de l’art contemporain, Université de Picardie Jules-Verne, Amiens Vers le plan centré : concevoir et construire la nef moderne (1910-1960) Quelles perspectives s’offrent-elles à Les maîtres d’œuvre de ce corpus, l’édifice religieux au terme d’un siècle qui s’appuient sur les nouvelles (le XIXème) qui a revisité tout ou presque techniques avec des intentions de l’héritage stylistique chrétien ? et des résultats formels très divers, Cette question anime architectes, sont quant à eux représentatifs de artistes, intellectuels et hommes tendances très différentes : d’église qui, de 1900 à 1960, aspirent Alphonse Gosset, Paul Noulin-Lespès, à une rénovation du culte et des Jacques Droz, puis Paul Tournon, espaces qui le rendent possible. Georges-Henri Pingusson, Ce désir d’une nef moderne et plus Auguste Perret, enfin Henry Bernard démocratique prendra plusieurs ou Alain Bourbonnais ont chacun contours, mais une communauté participé à forger cet archétype de vues se retrouve dans l’idée d’une de l’espace centré. forme unitaire : l’église à coupole serait-elle alors le premier pas vers les espaces épurés et géométrisés qui font suite au concile de Vatican II ? Par-delà les choix stylistiques, on peut ainsi faire l’hypothèse d’une continuité entre une génération partiellement inspirée par le Sacré-Cœur et les églises rondes ou triangulaires de l’après-guerre. Ci-dessus : Saint-Maximin, Boust (57), G-H.Pingusson arc, 1955-196. © ENSBA/CAPA/Archives d’architecture XXème siècle. Ci-contre : Jesus ouvrier, Arcueil (92), H.Pingusson arch, 1938. © DAF/CAPA/Archives d’architecture XXème siècle. 13
7 | JEUDI 17 JANVIER 2019 Isabelle Baguelin Historienne, chargée de la protection au titre des Monuments historiques, DRAC Bretagne, Rennes Une œuvre d’art total au service du culte Période de transition entre l’héritage se répondent. Les ateliers Gaudin ou du XIXème siècle et le triomphe de Mauméjean, entre autres, magnifieront la modernité, la période de l’entre- l’espace intérieur des lieux de cultes deux-guerres voit la construction hexagonaux. Le développement de nouveaux édifices religieux, liés des constructions en béton amènera à la première reconstruction ou les ateliers de verriers à se réinventer à l’émergence de nouvelles paroisses. avec la technique de la dalle de verre. Le décor, - peinture murale, vitrail, L’Exposition internationale des Arts mosaïque et sculpture-témoigne décoratifs de 1925 influencera de cette cohabitation entre une des artistes comme Louis Barillet expression artistique traditionnelle et ou René Lalique. A l’aube une recherche de rupture avec un art de la Seconde Guerre mondiale, saint-sulpicien méprisé. Les artistes, l’art du vitrail, avec les recherches sous l’impulsion de Maurice Denis et des ateliers Loire, Lardeur, Gaudin de Georges Desvallières, revendiquent ou encore Rault, supplante l’art de dès 1919 leur foi chrétienne et se la peinture murale. Si l’abstraction regroupent dans des confréries n’a pas encore triomphé sur l’art d’artistes comme les Ateliers d’art figuratif, les compositions sacré, la Société de Saint-Jean géométriques qui accompagnent ou encore les Ateliers bretons d’art les mosaïques ou vitraux figuratifs chrétien. Le décor se transforme en préfigurent l’évolution de l’art une œuvre d’art totale où la mosaïque, sacré pendant la seconde moitié l’art du vitrail ou la peinture du XXème siècle. De gauche à droite : Sainte-Thérèse, Rennes (35), H. Perrin arch.,1934-36. © DR. L’ange annonciateur, Max Ingrand art, Basilique de Lisieux (14) © DR. 14
8 | JEUDI 24 JANVIER 2019 Pierre Vérot Historien de l’art, doctorant, Université de Picardie-Jules Verne, Amiens Fallait-il encore construire des églises ? Question urbaine et enjeux cultuels après 1945 Perçue comme surtout liée au monde dans la pâte », se replient sur eux- rural jusqu’à la deuxième guerre mêmes à l’instar d’un « revival » de mondiale, comment l’Eglise a-t-elle la « maison-église » des premiers assuré sa visibilité pastorale et ses chrétiens. Ils sont beaucoup moins stratégies de redéploiement cultuel visibles dans le paysage urbain, au travers de l’urbanisation rapide anonymes. de la société et de ses conséquences sociales ? Pourtant, certaines expériences Quels changements a-t-elle conduit très innovantes, lieux de culte et que disent la quantité et la diversité œcuméniques ou implantations des édifices construits, dont certains expérimentales en ville nouvelle, ne sont déjà plus utilisés aujourd’hui, dans des centres commerciaux, des de la recherche d’une présence gares, des aéroports, sur les lieux renouvelée dans la ville ? de vacances, suscitent de nouvelles dynamiques, pas nécessairement D’abord attendues dans durables. l’aménagement de quartiers reconstruits ou neufs, les « cités Enfin, dans les trente dernières paroissiales » forment dans les années, les responsables ecclésiaux années 1950 et 1960 un tissu dense et les acteurs publics ont souhaité et inventif de lieux bien visibles, contribuer à un meilleur équilibre qui contribuent à la sociabilité des « signes » dans la ville plurielle d’ensemble des nouveaux territoires contemporaine, à réévaluer urbains. Mais ensuite, la période la présence patrimoniale vivante postconciliaire (1968 et 1986) connaît des cultes au bénéfice d’un climat des évolutions majeures, marquées urbain et collectif « apaisé ». par la baisse rapide de la pratique Que nous disent ces évolutions, que religieuse, sur fond de vives signifie cette inflexion pour la ville interrogations des responsables contemporaine ? et des fidèles, et de critique virulente De haut en bas : des ambitions et des effets de la N.-D.de Balmont, Lyon (69), P.Genton arch,1962-65. © P. Verot. N.-D. de l’Arche d’Alliance, Paris XV, AS arch, 1998. © AS. Architecture Studio. séquence antérieure. Les nouveaux lieux de culte, reflet du « levain 15
De haut en bas : St-Paul de la Plaine (St Denis 93), Berger & Anzietti, arch 2014. © DR. Cathédrale de Créteil (94), AS arch, 2015. © Luc Boegly. 16
9 | JEUDI 7 FÉVRIER 2019 Fr. Charles Desjobert Dominicain et architecte Construire un monastère au XXème siècle. De l’utopie du couvent idéal aux projets réels Bâtir une église est un défi. Que dire de Matisse au monastère de pour un couvent, véritable petite cité R. Piano, en passant par les couvents qui unit lieu de culte et de vie, espace de la Tourette, Vaals ou Novy Dvur, d’étude et de travail, clôture et nous évoquerons ceux qui voulurent ouverture sur le monde. Nourri « loger cent cœurs et cent corps dans des réflexions du renouveau liturgique le silence » (Le Corbusier) en exaltant et averti des limites d’un simple le génie chrétien du lieu. retour au passé, le XXème siècle est Il ne s’agit pas d’abord d’admirer l’occasion d’une mue dans la façon des chefs-d’œuvre mais d’explorer d’appréhender les couvents. les processus de réélaboration d’un Après l’époque des monastères programme millénaire : gérer les néo-gothiques, les années d’avant- conflits communautaires qu’entrainent guerre sont celles de la réflexion des réalisations audacieuses ; réunir sur le couvent idéal, avant sa mise des moines architectes (H. van der en œuvre dans les années cinquante : Laan, F. Debuyst) et des artistes l’époque de la course aux couvents. athées ; construire un lieu pour vivre Un lieu « sans luxe ni superflu » autour d’un cloître et de ce cloître (Père Couturier, op), voilà l’enjeu faire jaillir une œuvre complète : pour des religieux qui souhaitent le rêve de l’architecte. initier un retour aux sources… …Partons à la découverte de ces mais qui voient en grand : démesure lieux qui dressent, habilement ou d’édifices religieux bientôt à l’abandon ; massivement, les pierres sauvages défiance vis-à-vis de toute du XXème siècle. ostentation sacrée, au point d’en gommer les codes traditionnels à la fin des Trente Glorieuses. De la chapelle conventuelle Couvent cistersien de Novy Dvur (Tchéquie), John Pawson, arch 2002.© DR. 17
Couvent Sainte-Marie de La Tourette, Eveux (69), Le Corbusier arch. © DR. 18
10 | JEUDI 14 FÉVRIER 2019 Isabelle Saint-Martin Historienne de l’art, directrice de l’Institut européen en sciences des religions, École pratique des hautes études « Aux grands hommes, les grandes choses », renouveau artistique et renouveau liturgique de 1945 à nos jours « Aux grands hommes, les grandes la parabole du levain dans la pâte. choses », ces mots de la revue Le retour de visibilité qui marque L’Art sacré à propos de Matisse (1950) les années quatre-vingt accompagne résume l’ambition des Dominicains une résurgence des commandes. Couturier et Régamey au lendemain En parallèle au dynamisme de la de la Guerre : réconcilier l’Église commande publique, les commissions et l’art de son temps en faisant appel diocésaines d’art sacré s’intéressent aux maîtres indépendamment également aux artistes contemporains. de leur foi. Assy, Vence, Audincourt, Si l’abstraction domine bien souvent Ronchamp…, la querelle suscitée dans l’art du vitrail, de nouvelles par l’expressionnisme du Christ formes de figuration apparaissent de Germaine Richier puis l’accueil en lien avec un programme de l’abstraction, témoignent de cet iconographique. Plus nettement en élan. Le concile de Vatican II clôt les core, avec la nouvelle évangélisation, polémiques en rappelant que l’Église le souci d’articuler visible et lisible admet l’art de toute époque pourvu se manifeste dans l’agencement qu’il serve les édifices sacrés (1963) de l’espace. Dans les dernières et met l’accent sur la participation décennies, une affirmation symbolique active des fidèles. Aussi, le renouveau plus explicite contribue à mettre liturgique concentre l’attention en valeur la dimension analogique sur l’aménagement du sanctuaire de l’édifice. et propose des solutions innovantes pour la forme de l’assemblée, tandis que l’Église postconciliaire privilégie le modèle de l’enfouissement selon De haut en bas : Couvent Sainte-Marie de La Tourette, Eveux (69), Le Corbusier arch. © DR. Sainte-Jeanne d’Arc,Rouen (76), L.Arretche arch, 1963-79. © Académie d’architecture/CAPA/AA XXème. 19
11 | JEUDI 21 FÉVRIER 2019 Christine Blanchet Docteur en histoire de l’art Créer au-delà du réel. Inspiration et contraintes du vitrail contemporain (1965 - 2017) « L’image » du vitrail est souvent Les relations entre art contemporain, associée aux verrières figuratives et architecture et patrimoine religieux colorées du Moyen Age, aussi le métier conditionnent les valeurs de du maître verrier, dont les techniques patrimonialisation des édifices, ont peu évolué, est-il également perçu dont nous observerons, à la lumière comme ancestral. Or, au cours du XXème d’exemples historiques connus ou siècle, de nombreux inédits, les renversements durant créateurs, artistes et verriers, ont créé la seconde moitié du XXème siècle. de remarquables ensembles de vitraux, Dans les édifices dédiés au culte, qu’ils soient invités à faire sens dans la création contemporaine cherche de nouvelles architectures religieuses d’abord l’adéquation au projet ou dans des édifices historiques. architectural plutôt que de répondre Bazaine, Soulages, Benzaken, Morris au programme liturgique ou de ou plus récemment Ann Veronica se faire l’écho de la spiritualité Janssen…, s’ils sont restés attentifs à contemporaine. la tradition, ont inscrit le vitrail dans Ainsi, la sacralisation contemporaine l’art de leur temps : ils ont produit des de l’artiste et de l’œuvre (G. Braque écritures sans concession (abstraites, à l’église de Varengeville en 1962, figuratives ou conceptuelles) et ou M. Chagall à la cathédrale de exploré les contraintes et richesses Reims en 1973) a parfois pour effet techniques du matériau à la recherche de substituer celle-ci à l’édifice : de l’œuvre globale (abolition des églises sans intérêt notoire du réseau de plomb, dalle de verre, peuvent ainsi prétendre à une toute thermoformage). autre valeur patrimoniale (cf. église Quel regard doit-on porter sur ces de Saint-Prim avec l’intervention de propositions artistiques et techniques ? C. Rutault en 2004). Doivent-elles être appréhendées comme une rupture de la tradition ou comme une évolution du vitrail ? Vitraux chapelle Saint-Vincent, Grignan (84), A. V. Janssens art., 2013. © DR. 20
Ci-dessus : St Thomas de Vaulx en Velin (69), Siz’Ix arch, 2012. © Frenchie CristoGatin. Ci-contre : Abbaye d’Acey, Vitreux (39), Jean Ricardon art. © DR. 21
12 | JEUDI 14 MARS 2019 Thomas Coomans Historien de l’art et archéologue, professeur à la KU Leuven Benoit de Sagazan Journaliste, rédacteur en chef de la revue Le Monde de la Bible Patrimoine et société, quels devenir pour les édifices cultuels du XXème siècle ? Conférence et table-ronde animée Signe d’une généalogie culturelle et par Philippe Dufieux, territoriale singulière, l’édifice religieux professeur d’histoire de l’architecture, interroge la responsabilité de ses École nationale supérieure gestionnaires et des fidèles, des élus d’architecture de Lyon et des populations dans leur contexte : entre indifférence et Depuis plusieurs décennies, patrimonialisation, son devenir les édifices cultuels sont confrontés s’impose aujourd’hui comme un enjeu aux défis de la désaffectation et de sociétal majeur, au croisement de la reconversion dans un phénomène nombreuses déterminations. qui concerne l’ensemble des pays d’Europe occidentale et d’Amérique du Nord. Dans des sociétés en proie à une sécularisation croissante, quelle importance revêt la conservation des édifices du culte ? De haut en bas : N.-D. de la Paix, Montréal (Canada), 1949 © DR. Démolition N.-D. de la Paix, Montréal, 2014 © G.St Jean. 22
CONSTRUIRE QUI SOMMESPOUR NOUSLE ? CULTE PROJETS ARTISTIQUES LA CITÉ DE L’ARCHITECTURE & DU PATRIMOINE / ÉCOLE DE CHAILLOT PROGRAMMATION ET TECHNIQUES La Cité de l’architecture et du patrimoine est un établissement public DES COURS PUBLICS AU XXÈME SIÈCLE sous la tutelle du ministère de la Culture. Elle s’adresse à un large public intéressé par l’architecture, l’espace Conçus par l’École de Chaillot, ils sont dispensés dans l’auditorium de la ville dans son territoire, le patrimoine dans ses paysages. de la Cité. Lieu d’études, de diffusion et d’échanges, elle associe la présentation Direction des réflexions contemporaines les plus innovantes et celle des œuvres Benoît Melon majeures de l’histoire de l’architecture française. Conception, réalisation et coordination Fondée en 1887, l’École de Chaillot est le département Formation Béatrice Roederer, de la Cité de l’architecture & du patrimoine depuis 2004. avec le concours de Lydie Fouilloux Elle assure la formation des architectes du patrimoine qui œuvrent dans les secteurs publics et privés pour l’appropriation contemporaine du bâti existant et des villes anciennes, sanctionné par le DIFFUSION Diplôme de spécialisation et d’approfondissement (DSA), mention « Architecture et patrimoine ». DES COURS PUBLICS Elle assure aussi les formations suivantes : Les conférences des Cours publics de 2006 à 2018 sont diffusées en ligne - Formation post-concours des Architectes et urbanistes sur le site : de l’État (AUE), conjointement avec l’École des Ponts Paris-Tech webtv.citedelarchitecture.fr/domaine/ - Coopérations internationales conferences 23
MODALITÉS D’INSCRIPTION RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS Denise Lefebvre 01 58 51 52 94 denise.lefebvre@citedelarchitecture.fr TARIFS Le programme ainsi que le bulletin d’inscription sont disponibles : par téléchargement sur le site internet de la Cité de l’architecture Abonnement au cycle & du patrimoine : CONSTRUIRE POUR LE CULTE www.citedelarchitecture.fr | Expositions & événements | Cycles | PROJETS ARTISTIQUES Cours publics d’histoire & actualité de l’architecture ET TECHNIQUES AU XXÈME SIÈCLE Ces cours sont ouverts à tous, sans prérequis. Les inscriptions sont traitées dans l’ordre d’arrivée et confirmées 12 séances de 2 heures, dans la limite des places disponibles. les jeudis de 18h30 à 20h30 Les inscriptions « au service fait » font l’objet d’un bon de commande dans la limite des places disponibles préalable qui conditionne la participation au cycle et la délivrance Tarif plein : 110 € TTC de la carte d’auditeur. Tarif réduit* sur justificatif : 80 € TTC Une attestation de présence sera délivrée à la fin du cycle. À la séance, Le bulletin d’inscription, accompagné du règlement par chèque dans la limite des places disponibles bancaire libellé à l’ordre de : « Cité de l’architecture & du patrimoine » doit être envoyé à : Tarif plein : 10 € TTC Tarif réduit* sur justificatif : 7 € TTC CITÉ DE L’ARCHITECTURE & DU PATRIMOINE ÉCOLE DE CHAILLOT (COURS PUBLICS) Accès libre et gratuit Palais de Chaillot pour les détenteurs du Pass Cité. 1, place du Trocadéro et du 11 novembre, 75116 Paris Date limite d’inscription : 2 novembre 2018 * Le tarif réduit s’applique aux architectes du patrimoine, aux détenteurs de la carte Culture, Toute inscription est définitive et ne peut donner lieu à aucun demandeurs d’emplois, titulaires du RSA, remboursement, ni report. et personnes handicapées. 24
ABONNEMENT / BULLETIN D’INSCRIPTION MME, M. (rayer la mention inutile) L’inscription concerne l’abonnement aux 12 séances du cycle intitulé : NOM : CONSTRUIRE POUR LE CULTE PROJETS ARTISTIQUES PRÉNOM : ET TECHNIQUES AU XXÈME SIÈCLE Les jeudis de 18h30 à 20h30 ADRESSE : ❑ Tarif plein : 110 € TTC CODE POSTAL : ❑ *Tarif réduit : 80 € TTC * Le tarif réduit s’applique aux architectes VILLE : du patrimoine, aux détenteurs de la carte Culture, demandeurs d’emplois, titulaires du RSA et personnes handicapées. TÉLÉPHONE PROFESSIONNEL (facultatif) : Règlement : uniquement par chèque bancaire libellé à l’ordre de la TÉLÉPHONE PRIVÉ/MOBILE : « Cité de l’architecture & du patrimoine » ADRESSE ÉLECTRONIQUE : DATE (obligatoire) SIGNATURE / / À retourner par voie postale à : CITÉ DE L’ARCHITECTURE & DU PATRIMOINE ÉCOLE DE CHAILLOT (COURS PUBLICS) Palais de Chaillot 1, place du Trocadéro et du 11 novembre, 75116 Paris accompagné de votre règlement et de votre justificatif en cas de tarif réduit. 25
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